• Guerre en Ukraine : un missile et deux journalismes
    https://www.acrimed.org/Guerre-en-Ukraine-un-missile-et-deux-journalismes

    Le 6 septembre, un missile est tombé en plein cœur de la ville de Kostiantynivka (Ukraine) sur la place du marché, faisant 17 morts et plus de 30 blessés. Les médias sont unanimes : le missile vient des Russes. Mais 12 jours plus tard, après une enquête approfondie, le New York Times remet en question cette version. Une illustration de ce que peut faire le journalisme : le pire comme le meilleur.

    Le 6 septembre, l’AFP cite Volodymyr Zelensky : « L’artillerie des terroristes russes a tué 16 personnes dans la ville de Kostiantynivka, dans la région de Donetsk ». Aussitôt les médias reprennent à leur compte et avalisent l’information : ...

    ... Sur France Culture (journal de 18h, 6/09), encore, les faits sont présentés ainsi : « Dans l’est de l’Ukraine, une attaque russe contre la ville de Kostiantynivka a fait au moins 16 morts et 30 blessés. C’est un marché qui a été touché, ainsi que plusieurs autres commerces et une pharmacie. » Le 6 septembre, toujours, chez « Quotidien » sur TMC : « Cet après-midi, l’armée russe a commis un nouveau crime de guerre ». Et si la plupart des journaux télévisés ou de radio se contentent de résumer les faits tels que décrits par le président ukrainien, LCI se perd en conjectures. Dans son émission de fin de journée (« 24h Pujadas », 6/09), David Pujadas interroge ses invités : « Que s’est-il passé ? » Et le décryptage commence, images satellite et vidéos amateur à l’appui, les « analyses militaires » succèdent aux indignations sur le plateau. Puis Pujadas conclut : « un missile imprécis et peut-être la volonté de terroriser. »

    Problème : l’évidence de l’attaque russe est remise en doute douze jours plus tard par le New York Times, après une longue enquête menée par cinq journalistes. Extraits : « Les preuves recueillies et analysées par le New York Times, notamment des fragments de missiles, des images satellite, des témoignages et des publications sur les réseaux sociaux, suggèrent fortement que la frappe catastrophique était le résultat d’un missile de défense aérienne ukrainien errant tiré par un système de lancement Buk. » Ou la différence entre un journalisme qui réagit à chaud, faisant aveuglément confiance aux déclarations officielles (ukrainiennes et occidentales, en l’occurrence) et un #journalisme-d’enquête, qui prend le temps… d’enquêter. Hélas, c’est souvent le premier qui l’emporte sur le second, alors même que cet épisode n’est pas unique en son genre (voir par exemple le cas d’un missile tombé en Pologne, en novembre 2022).

    Par ailleurs, et comme le rapporte le New York Times, le doute s’installe dès lors que « les autorités ukrainiennes [tentent] d’empêcher les journalistes du Times d’accéder aux débris du missile et à la zone d’impact immédiatement après la frappe. » Le lendemain de cette publication, le gouvernement ukrainien rejette les affirmations du journal américain, affirmant que « la vérité sera établie de manière juridique ». Cet exemple exemplaire rappelle qu’en temps de guerre, les belligérants – des deux côtés et à leur manière – usent et abusent de leur #pouvoird’information et de #propagande. Et la guerre déclenchée par la Russie en envahissant l’#Ukraine n’y échappe pas, les médias devraient s’en souvenir.

    Mathias Reymond

    • Enfin aura t’on droit a un journalisme réel ? Car les ukrainiens écrivent leur histoire a leur façon, en accusant le camp adverse souvent de ces propres turpitudes et false flag ...Les ukrainiens refusent tous les journalistes étrangers, mêmes « amis » de ceux qui les soutiennent ..

  • Tristan Waleckx
    @tristanwaleckx | 6:54 PM · 19 sept. 2023

    En soutien à @AriaLavrilleux
    placée en garde à vue pour avoir fait son travail, et pour que chacun puisse savoir ce que certains voudraient taire, @Francetele
    et @Disclose_ngo ont décidé de remettre en ligne son #ComplementDenquete réalisé avec @jpcanet

    Complément d’enquête
    https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/5281047-france-egypte-revelations-sur-une-operation-secrete.html

    France-Egypte : révélations sur une opération secrète

    #secret_défense #journaliste #arrestation #DGSI

    • Disclose
      @Disclose_ngo
      9:59 AM · 20 sept. 2023
      https://twitter.com/Disclose_ngo/status/1704404964787778042

      🔴 Garde à vue d’@AriaLavrilleux
       : d’après nos informations, les enquêteurs de la DGSI reprochent à notre journaliste d’avoir signé 5 articles sur les ventes d’armes françaises à l’étranger, publiés par
      1/4

      Les enquêtes concernées :
      – Opération Sirli en Égypte
      – La vente de 30 avions Rafale à l’Égypte
      – Les armes livrées à la Russie jusqu’en 2020
      – La vente de 150 000 obus à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis (EAU)
      – Le transfert d’armes illicite des EAU vers la Libye
      2/4

      Ces informations confidentielles sont d’intérêt général. Elles éclairent le débat public sur la réalité des relations de la France avec des dictatures et jettent une lumière crue sur des armes, fabriquées dans notre pays, et retournées contre des populations civiles
      3/4

      Qu’importe si ces révélations sur les ventes d’armes de la France sont gênantes pour l’État français

      Après 28 heures de garde vue, Ariane doit être libérée au plus vite. Sans aucune poursuite
      4/4

    • Ariane Lavrilleux
      @AriaLavrilleux
      #JournalismIsNotACrime
      9:36 PM · 20 sept. 2023
      https://twitter.com/AriaLavrilleux/status/1704580275613647082

      je suis libre, merci bp pour votre soutien !
      im free, thx for your support !
      انا حرة ،شكرا ليكو !

      Ariane Lavrilleux
      @AriaLavrilleux
      9:52 PM · 20 sept. 2023
      https://twitter.com/AriaLavrilleux/status/1704584379228406149

      Dsl pour le comité d’accueil de @Prenonsla1 @PressePapiers13
      qui m’attendait à la sortie de GAV à Marseille : on m’a fait sortir par derrière exprès pour que je ne vous vois pas, et sans prévenir l’avocate de @Disclose_ngo
       ! C’est le signe que vous dérangez : continuons le combat !

  • Hunter S. Thompson’s 1958 cover letter for a newspaper job | Boing Boing
    https://boingboing.net/2010/10/05/hunter-s-thompsons-1.html

    Voilà comment faire pour n’obtenir que les jobs où on t’aime inconditionnellement.

    In October 1958, a pre-fame Hunter S. Thompson applied for a job at the Vancouver Sun. The Ottawa Citizen recently published the quintessentially-Hunter cover letter, which also appeared in The Proud Highway: Saga of a Desperate Southern Gentleman, 1955-1967 (The Fear and Loathing Letters, Vol. 1). Here it is:

    Vancouver Sun
    TO JACK SCOTT, VANCOUVER SUN
    October 1, 1958 57 Perry Street New York City

    Sir,
    I got a hell of a kick reading the piece Time magazine did this week on The Sun. In addition to wishing you the best of luck, I’d also like to offer my services.

    Since I haven’t seen a copy of the “new” Sun yet, I’ll have to make this a tentative offer. I stepped into a dung-hole the last time I took a job with a paper I didn’t know anything about (see enclosed clippings) and I’m not quite ready to go charging up another blind alley.

    By the time you get this letter, I’ll have gotten hold of some of the recent issues of The Sun. Unless it looks totally worthless, I’ll let my offer stand. And don’t think that my arrogance is unintentional: it’s just that I’d rather offend you now than after I started working for you.

    I didn’t make myself clear to the last man I worked for until after I took the job. It was as if the Marquis de Sade had suddenly found himself working for Billy Graham. The man despised me, of course, and I had nothing but contempt for him and everything he stood for. If you asked him, he’d tell you that I’m “not very likable, (that I) hate people, (that I) just want to be left alone, and (that I) feel too superior to mingle with the average person.” (That’s a direct quote from a memo he sent to the publisher.)

    Nothing beats having good references.

    Of course if you asked some of the other people I’ve worked for, you’d get a different set of answers.

    If you’re interested enough to answer this letter, I’ll be glad to furnish you with a list of references — including the lad I work for now.

    The enclosed clippings should give you a rough idea of who I am. It’s a year old, however, and I’ve changed a bit since it was written. I’ve taken some writing courses from Columbia in my spare time, learned a hell of a lot about the newspaper business, and developed a healthy contempt for journalism as a profession.

    As far as I’m concerned, it’s a damned shame that a field as potentially dynamic and vital as journalism should be overrun with dullards, bums, and hacks, hag-ridden with myopia, apathy, and complacence, and generally stuck in a bog of stagnant mediocrity. If this is what you’re trying to get The Sun away from, then I think I’d like to work for you.

    Most of my experience has been in sports writing, but I can write everything from warmongering propaganda to learned book reviews.

    I can work 25 hours a day if necessary, live on any reasonable salary, and don’t give a black damn for job security, office politics, or adverse public relations.

    I would rather be on the dole than work for a paper I was ashamed of.

    It’s a long way from here to British Columbia, but I think I’d enjoy the trip.

    If you think you can use me, drop me a line.

    If not, good luck anyway.

    Sincerely, Hunter S. Thompson

    The Proud Highway: Saga of a Desperate Southern Gentleman, 1955-1967 (The Fear and Loathing Letters, Vol. 1) (Amazon, thanks Gil Kaufman!)

    #journalisme #candidature #travail #gonzo #wtf

  • #Secret-défense : une #journaliste perquisitionnée et placée en #garde_à_vue | #Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190923/secret-defense-une-journaliste-perquisitionnee-et-placee-en-garde-vue?user

    Un pas de plus a été franchi dans la mise sous pression du journalisme, et de la liberté de la presse. Mardi 19 septembre, le domicile marseillais de la journaliste Ariane Lavrilleux, qui travaille pour le site d’informations #Disclose, a été perquisitionné par une juge d’instruction venue de Paris, accompagnée de policiers de la Direction générale du renseignement intérieur (#DGSI).

    Ariane Lavrilleux elle-même a été placée en garde à vue, a indiqué le site d’informations Disclose dans un communiqué diffusé sur X. 

    La justice intervient dans le cadre d’une « enquête pour compromission du secret de la défense et révélation d’information pouvant conduire à identifier un agent protégé », selon Disclose. Ariane Lavrilleux, qui collabore également à Mediapart, est la coauteure d’une série d’enquêtes portant sur l’opération militaire Sirli en Égypte. 

    À l’heure où nous publions, les coauteurs de l’enquête de Disclose, Mathias Destal, Geoffrey Livolsi et Jean-Pierre Canet, joints par Mediapart, n’étaient ni perquisitionnés ni placés en garde à vue.

    Mathias Destal, cofondateur du site d’investigation, dénonce « une violation manifeste grave et inquiétante du secret des sources ». « C’est une escalade dans un système d’intimidation et de répression sur les journalistes qui font leur métier. On franchit un cap », poursuit le journaliste. 

    Plusieurs confrères et consœurs ont apporté leur soutien à l’équipe de Disclose. Leïla Miñano, du site Investigate Europe, parle d’une « attaque grave à la liberté de la presse », Tristan Waleckx, de France 2, d’une « entrave inacceptable à la liberté d’informer », la SDJ de Mediapart d’une « atteinte intolérable au secret des sources ». Le collectif Youpress dénonce sur X « une attaque grave à la liberté de la presse ainsi qu’au secret des sources et une intimidation inadmissible ».

    Reporters sans frontières « dénonce » sur X cette garde à vue, craignant que « les démarches de la DGSI ne portent atteinte au secret des sources ».

    Une telle procédure de perquisition et garde à vue d’un journaliste est rarissime. Seul précédent récent, les deux jours de garde à vue et la perquisition, en juin 2022, d’Alex Jordanov, journaliste d’investigation auteur d’un livre sur la DGSI. Une procédure vivement dénoncée, alors, par RSF, qui y voyait une stratégie d’intimidation.

    S’appuyant sur des documents « confidentiel-défense », le site avait documenté, en novembre 2021, une campagne d’exécutions arbitraires orchestrée par la dictature du maréchal al-Sissi, chef de l’État égyptien, avec la complicité de l’État français. Mediapart y a consacré une émission « À l’air libre ». 

    À la suite de ces révélations, le ministère des armées, poussé par l’opposition, avait annoncé une enquête interne, laquelle avait conclu en quelques mois au fait que la mission Sirli avait « fait l’objet d’un cadrage clair et que des mesures préventives strictes [avaient] été mises en place ». Dédouané de la sorte, le gouvernement avait parallèlement lancé une chasse aux sources de nos confrères et consœurs. 

    Une enquête judiciaire contre « X » pour « compromission du secret de la défense nationale » avait été ouverte et confiée, selon Disclose, à la section des affaires militaires et atteintes à la sûreté de l’État du parquet de Paris.

    Ce n’est pas la première fois que les journalistes de Disclose se trouvent dans le collimateur de la justice pour avoir simplement fait leur travail. En 2019, Geoffrey Livolsi et Mathias Destal, à l’origine de révélations sur l’emploi massif d’armes françaises dans la guerre au Yémen, qui fait depuis 2015 d’innombrables victimes civiles, ont été convoqués par la DGSI pour « compromission du secret de la défense nationale ».

    Le 22 janvier 2020, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, avait certes décidé de classer sans suite cette procédure pénale… tout en adressant aux journalistes un courrier estimant que les faits d’« appropriation d’un secret de la défense nationale » et de « divulgation du secret de la défense nationale » étaient « caractérisés » et que cette procédure constituerait pour les journalistes un « antécédent judiciaire ».

    La perquisition avortée de Mediapart
    En 2019, c’était la journaliste du Monde, Ariane Chemin, qui se trouvait à son tour convoquée par la DGSI. Cette convocation intervenait dans le cadre de l’affaire Benalla. La même année, Valentine Oberti, alors journaliste à l’émission « Quotidien » – elle est désormais codirectrice éditoriale de Mediapart –, avait été convoquée avec sa journaliste reporter d’images (JRI) et son preneur de son par la DGSI parce qu’ils enquêtaient sur les ventes d’armes à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.

    Deux ans auparavant, en 2017, c’est un journaliste collaborant régulièrement avec Mediapart, qui s’était trouvé en proie à la justice. Edwy Plenel, directeur de la publication de Mediapart, et Clément Fayol, journaliste pigiste, avaient été entendus par la DGSI à la suite d’un article publié le 20 mars 2016 sur les compromissions géopolitiques de la France au Tchad.

    Clément Fayol avait finalement reçu un rappel à la loi, signé par le procureur de Paris, François Molins. Lequel courrier se faisait particulièrement menaçant : « Aucune poursuite pénale ne sera engagée à votre encontre si, dans un délai de six ans, à compter de ce jour, vous ne commettez aucune nouvelle infraction de cette nature. À défaut, la présente procédure pourrait être alors reprise et votre renvoi devant le tribunal correctionnel requis. »

    Mediapart avait par ailleurs fait face à une tentative de perquisition de ses locaux en février 2019, dans le cadre de nos révélations dans l’affaire Benalla. La perquisition n’avait pas été menée à bien. Et la justice avait, en juillet 2022, condamné l’État pour cette tentative.

    Dans son jugement, le tribunal écrivait : « La mesure, grave en elle-même pour tout organe de presse, ne tendait pas à la seule obtention des enregistrements, le cas échéant en copie, mais à la vérification de leur authenticité et des modalités de leur captation, investigations qui impliquaient nécessairement un accès au support et à ses éventuelles métadonnées qui sont de nature à permettre, directement ou non, l’identification de la source. »

    Cette volonté de l’État de découvrir les sources des journalistes dont les révélations dérangent semble avoir toujours cours aujourd’hui, au détriment des faits révélés. Depuis les révélations de Disclose sur l’Égypte, deux ONG états-uniennes, Egyptians Abroad for Democracy et Codepink, ont déposé plainte contre l’Égypte et la France devant le pôle « crimes contre l’humanité » du tribunal de Paris. Les deux plaintes ont été classées sans suite quelques mois plus tard.

    La rédaction de Mediapart

  • Secret des sources : une journaliste de Disclose placée en garde à vue
    https://disclose.ngo/fr/article/secret-des-sources-une-journaliste-de-disclose-placee-en-garde-a-vue

    Une perquisition est en cours depuis 6h00, ce mardi 19 septembre, au domicile personnel d’Ariane Lavrilleux, journaliste de Disclose et co-autrice de la série d’enquêtes « Egypt Papers ». Accompagnés d’un juge d’instruction, des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont placé la journaliste en garde à vue dans le cadre […] Lire l’article

  • 1969 : Herbie Mann, The Battle Hymn Of The Republic
    https://www.youtube.com/watch?v=DJT_acVUjV4

    as mentioned in Hunter S Thompson’s The Battle of Aspen

    His version of “Battle Hymn of the Republic” was American author Hunter S. Thompson’s campaign music in 1970 when he ran for sheriff of Pitkin County. It is also on the soundtrack to Wayne Ewing’s Breakfast With Hunter.

    Herbert Jay Solomon (April 16, 1930 July 1, 2003), better known as Herbie Mann, was a Jewish American jazz flautist and important early practitioner of world music. Early in his career, he also played saxophones and clarinets (including bass clarinet), but Mann was among the first jazz musicians to specialize on the flute and was perhaps jazz music’s preeminent flautist during the 1960s.

    Remembering the Turbulent Life of a ’Gonzo’ Writer
    https://www.npr.org/2007/11/18/16339490/remembering-the-turbulent-life-of-a-gonzo-writer
    des interviews audio

    November 18, 2007 - Seymour, a young staffer at Rolling Stone who idolized Thompson, was supposed to meet Thompson at his airline gate, but Seymour missed him. Instead, he found Thompson sitting by himself on the floor in baggage claim. When Seymour extended his hand in greeting, Thompson demanded Seymour help him off the ground.

    It was the beginning of a relationship that would last more than a decade. Seymour became Thompson’s assistant and was soon part of Thompson’s world — a world that included drugs, heavy drinking, rock stars, writers and artists. In a new book, Seymour and Jann Wenner, the founder, editor and publisher of Rolling Stone, recount the turbulent life of the journalism pioneer best known for Fear and Loathing in Las Vegas.

    Their work, Gonzo: The Life of Hunter S. Thompson, is an oral biography that features interviews with Thompson’s inner circle, including his ex-wife, his son, actors Johnny Depp and Jack Nicholson and old friends. Wenner and Seymour also trace how Thompson grew from a reactionary “Gonzo” journalist — using a style of writing where he injected himself into the story — to a writer who defined his generation.

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Battle_Hymn_of_the_Republic

    The “Battle Hymn of the Republic”, also known as “Mine Eyes Have Seen the Glory” or “Glory, Glory Hallelujah” outside of the United States, is a popular American patriotic song written by the abolitionist writer Julia Ward Howe.

    #USA #politique #musique #journalisme #gonzo

  • L’élite oligarchique américaine et son impact sur le monde - Chris Hedges

    Elucid (Les crises) : L’élite oligarchique américaine et son impact sur le monde Chris Hedges - Olivier Berruyer

    Chris Hedges est un journaliste américain, lauréat d’un prix Pulitzer. Il a été correspondant de guerre pour le New York Times pendant quinze ans. Reconnu pour ses articles d’analyse sociale et politique de la situation américaine, il a également enseigné aux universités Columbia et Princeton. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Elucid, il propose une critique de ce qu’il appelle « l’élite progressiste » américaine, l’hypocrisie de ses valeurs et son accointance avec les puissances d’argent ("les entreprises"). Il décortique le rôle de cette oligarchie, comment elle a pris le pouvoir et comment elle impacte dorénavant le monde entier.

    La vidéo =>  : https://elucid.media/politique/lelite-oligarchique-americaine-et-son-impact-sur-le-monde-chris-hedges/?mc_ts=crises

    #usa #néolibéralisme #capitalisme #médias #journalisme #universités #censure #chris_hedges #inégalités #guerre #oligarchie

  • #Journal du #Regard : Août 2023
    https://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-aout-2023

    https://youtu.be/lvBnePUGd7k

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Paris, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Paris, #Marseille, #Exposition, #Musée, #Littératube (...)

  • L’apport de la présence russe en Afrique : déloger l’héritage colonial.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4501

    Les pays capitalistes, avec leur bras armé qu’est la CIA, ont quasiment assassiné par moins de 25 leaders africains, sud-américains et asiatiques, de 1962 à 1990. En commençant par Patrice Lemenba jusqu’à Salvator Allende, l’expérience du tiers-monde a été la vulnérable cible, du ventre mou, où se destinaient les barbouzes, payés en diamants et sur fond de trahison, aux communautés désarmées. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, #Journalisme,_presse,_médias, Russie, Poutine, Europe de l’Est,

    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Russie,_Poutine,_Europe_de_l’Est,

  • Le débat politique s’empare des prévisions météorologiques aussi en Suisse Etienne Kocher - Miroslav Mares - RTS

    Trop alarmantes, erronées ou encore orientées politiquement : les prévisions météorologiques sont souvent critiquées cet été. La télévision alémanique SRF est même accusée de truquer les températures pour créer la panique.

    Dans plusieurs pays, les météorologues sont pris à partie, accusés de se tromper dans leurs prévisions, mais aussi de manipuler les bulletins pour les rendre plus alarmants.


    Normal de colorer le pays en rouge orangé

    Une situation vécue au mois de mai par l’agence météorologique nationale d’Espagne, lorsqu’elle a annoncé des températures anormalement élevées. La vague de chaleur s’est avérée correcte, mais les prévisions et les analyses ont généré un flot d’insultes et de menaces.

    Plusieurs messages anonymes ont mis en doute la véracité du changement climatique et ont sous-entendu que l’agence participait à un large complot pour créer la panique. Le gouvernement espagnol a dû prendre position pour dénoncer ces attaques.

    Un mois plus tard, en France, la chaîne publique France 2 a également constaté une hausse des accusations de désinformation à propos des évènements extrêmes et de leur lien avec le climat.

    La Suisse entre aussi dans le débat
    Au mois de juillet, Météosuisse avait lancé une alerte orage de quatre sur quatre, mais par rapport aux prévisions, la tempête s’est avérée moindre. A l’inverse, la tempête qui a ravagé La Chaux-de-Fonds n’a pas été prévue. A chacun de ces épisodes, les météorologues doivent s’expliquer, voire défendre leur travail.

    Des critiques viennent aussi du monde politique. Récemment, le journal conservateur Weltwoche a dénoncé les prévisions de l’application météo de SRF. Elles prévoyaient, dans certains endroits de la Méditerranée, des températures plus élevées de quelques degrés.

    Un conseiller national UDC accuse donc le diffuseur alémanique de truquer délibérément les prévisions pour alimenter une panique climatique et faire avancer l’agenda des Verts. Le météorologue en chef de SRF a reconnu des erreurs, tout en jugeant la critique absurde puisque ces prévisions sont le résultat d’un algorithme complètement automatique.

    Le public attend davantage de précision
    Invitée mercredi dans l’émission Forum, Marianne Giroud-Gaillard, météorologue à Météosuisse, constate une augmentation des critiques sur les réseaux sociaux. « Par moments, on a l’impression que cela est lié au fait que l’on est un service public ».

    « On peut estimer qu’il y a davantage d’attente du public en termes de précision et de durée de la prévision. On sait aussi que la population a accès à davantage d’information », observe la météorologue.

    Les phénomènes météorologiques restent complexes, ils intègrent une part d’incertitude, « on communique de plus en plus en termes de probabilité et de scénarios possibles. (...) En cas d’orages, on ne peut pas dire avant une heure où ils auront lieu », rappelle Marianne Giroud-Gaillard.

    #météo #propagande sur le #réchaufement_climatique #Climat #température #complot #panique #désinformation #journalistes #médias

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/14229728-le-debat-politique-sempare-des-previsions-meteorologiques-aussi-en-suis

  • ★ Le Monde Libertaire N° 1852 (été 2023) est paru...

    ★ ÉDITO DU ML N°1852 ★

    « JE NE VEUX PAS ÊTRE MOI, JE VEUX ÊTRE NOUS. » MIKHAÏL BAKOUNINE.

    " Le dernier congrès de la Fédération anarchiste a mandaté une équipe conséquente de onze volontaires, plutôt représentatifs de la diversité des militant(e)s qui composent notre organisation. Je me bornerais à rappeler que ce journal se doit de respecter l’ensemble des tendances de l’organisation selon un mandat de 1990 et c’est ce à quoi nous nous engageons. Et c’est ainsi que je passe du je au nous dans cet éditorial ! Il nous reste donc à travailler pour vous livrer un journal à la hauteur de l’idée que vous vous faites de notre philosophie… Membres de la FA ou simple lecteur, n’hésitez pas à nous proposer des articles... ... "

    🏴 #LeMondeLibertaire #journal #FédérationAnarchiste #anarchisme

    ▶️ https://www.monde-libertaire.fr/?page=enKiosque
    365772478_705618018271582_2618877428926358605_n.jpg (350×495)

  • Wörterbuch des Teufels : »Heilbar durch den Tod« 
    https://www.jungewelt.de/artikel/456273.w%C3%B6rterbuch-des-teufels-heilbar-durch-den-tod.html


    Cet auteur états-unien nous a légué une oeuvre à mi-chemin entre Edgar Allan Poe et Theodor Fontane. A travers sa participation à une vingtaine de batailles de la guerre de sécession Bierce a rencontré les horreurs de la mort cruelle et sans raison. Il nous en a fait part dans ses écrit. Quand il cherche à nous effrayer ce n’est pas avec le phantastique mais par sa déscription de la réalité. Son Dictionnaire du diable est marqué par son observation précise du comportement humain dans la société capitaliate et ses institutions.

    5.8.2023 von Peter Köhler - »Sterben: Von einem Teil des Problems zu einem Teil der Lösung werden« – Ambrose Bierce

    »Ambrose Bierce ist nicht tot, ich lebe noch!« Mit diesen trotzig herausgedrückten Worten begrüßt Markus Bomert den Besucher in seinem Büro an der Universität Weinheim. Seit mittlerweile fünf Jahren arbeitet der Anglist am Nachlass von Ambrose Bierce, dem Autor des berühmten »Wörterbuchs des Teufels«. 1914 war der Amerikaner spurlos von der Erdoberfläche verschwunden, doch 2018 wurde Bomert zufolge dessen staubtrockener Leichnam im Grand Canyon entdeckt – und wie bestellt und abgeholt fanden sich bei ihm sensationelle Ergänzungen des diabolischen Diktionärs (die junge Welt berichtete).

    Die über mehr als hundert Jahre frisch gebliebenen Notate ins Deutsche zu übersetzen, wurde Bomerts Lebensaufgabe. »Dabei war ich zum Zeitpunkt der Entdeckung bereits Ende 50!« scherzt der Philologe, der inzwischen auf die Pensionierung zugeht: »Aber dieser Bierce ist eben mein Lebenswerk, pardon, sein Lebenswerk. Ich bin ja bloß der Übersetzer.«

    Bloß der Übersetzer

    Dass er, Bierce, pardon: Bomert der einzige Mensch auf dem milliardenvollen Globus ist, der von diesen posthumen Notizen weiß, dass kein einziger Experte in den originalen USA von dem Fund Notiz genommen hat – Bomert weist jeden Verdacht mit genervt rollenden Augen zurück. »Ich würde doch nicht fünf Jahre meines späten Lebens für eine Lüge opfern!« verteidigt er sich gegen alle Anschwärzungen durch missgünstige Kollegen und zieht aus einem Papierstapel ein Blatt hervor: »Hier, echter, gesunder Bierce, von mir ins Deutsche übertragen! Hass: Jenes Gefühl, das der Erfolg eines Feindes hervorruft; im Unterschied zum Erfolg eines Freundes. Dieses Gefühl heißt Neid.«

    Auf unsere Frage, ob wir das englische Original sehen könnten, nickt Bomert mit dem eigenen Kopf. »Selbstverständlich! Aber ich habe es nicht hier, sondern zu Hause. Dort wird es luftdicht verpackt und fest eingeschweißt in einem Tresor aufbewahrt, wo es bei vier Grad Celsius gekühlt wird. Der Schlüssel liegt in einem extra steril gehaltenen Bankschließfach, und die Bank macht gerade Sommerferien«, so Bomert. »Aber kommen Sie gern im Winter wieder und fragen noch mal!«

    Im Übrigen habe er, Bomert, genug zu tun, fügt der Wissenschaftler nach einem Blick auf unsere säuerlich eingefärbte Miene hinzu. Er werde nämlich wieder von allen angefeindet, nur weil er sich abermals mit allen angelegt habe: »also nicht ich, Bierce!« Zur Erinnerung: Vor zwei Jahren tobte ein Plagiatsstreit um Bomerts Bierce, der glücklich versickerte. Schon damals ging es um mehr als bloße Tatsachen, es ging um Meinungen – und jetzt erneut.

    Bomert langt in den Papierkorb und entfaltet einen zerknüllten Zettel. »Das habe ich weggeworfen, damit niemand mich, Quatsch, Bierce missversteht und an den Pranger klatscht. Obacht! ›Contergan: Ein Mittel, das zu früh auf den Markt kam. Die Leute hatten damals noch Vorurteile gegen Behinderte.‹ Das dürfen Sie in Ihrem eiskalten Bericht auf keinen Fall zitieren!«

    Wir versprechen es als echte Journalisten und wundern uns nur tief im Herzen, dass der Zyniker Bierce 50 Jahre zu früh von einem zynischen Medikament wie Contergan wusste. Aber ein selbstbewusster Übersetzer wie Markus Bomert wischt alle Zweifel vom Tisch, indem er sie ignoriert, und zaubert noch mehr Papier hervor.

    »Das sind ein paar Notate, für die ich, unschuldig von oben bis hinten, im Kreuzfeuer stehe. Ich, obwohl es Bierce ist! Etwa bei diesen ewigen Gottgläubigen, hier: ›Religion: Göttliche Komödie. Geheimnisvoller Schleier, hinter dem sich nichts befindet. Ein Placebo, das eingebildete Kranke heilt, die für philosophische Medikamente zu schwach sind. Die Welterklärung für alle, die keine Welterklärung wünschen.‹«

    Bomert holt tief Luft mit seiner langen Nase. »Apropos, die Philosophen, die Mathematiker, schlichtweg alle hier an der Uni befehden mich, nur weil ich ihnen den Boden unter ihrem Beruf wegziehe! Dabei ist das vom großen Bierce, nicht meiner Wenigkeit: ›Logik: Das Zaumzeug des Denkens. Wissenschaftliche Methode, langsamer als im Witz und bornierter als in Assoziationen zu denken. Willkür nach Regeln.‹«

    Vorteile der Katze

    Ambrose Bierce hingegen denke »in eigenen Bahnen. Auch in der Politik!« betont Markus Bomert und holt von ganz weit unten einen wahrlich allerletzten Eintrag hervor: »Weltkrieg: Das Beste, was die Deutschen 1939 anfangen konnten – sonst würden die Nazis noch heute regieren.«

    Als wir wieder zu uns kommen, ist Bomert fort. Auch wir verdünnisieren uns, nicht ohne ein paar Notizzettel zu stibitzen. Was auf ihnen steht? Also bitte:

    Autokrat: Jemand, der lieber einen Fehler begeht, als dass ein anderer das Richtige tut.

    Bigamie: Zwei Ehefrauen zu viel.

    Egoismus: Eine Krankheit, die kleine Kinder befällt, sich in der Jugend verschlimmert und im Erwachsenenalter chronisch wird; heilbar durch den Tod.

    Genugtuung: Das angenehme Gefühl, das einen beschleicht, wenn man mehr erreicht hat als jemand, der klüger, schöner und tüchtiger ist.

    Gott: Eine legendäre Gestalt, bekannt vom Hörensagen. Eine Art Übermensch. Der Butzemann der Priester. Das Hausgespenst des Kosmos.

    Illusion: Eines der Hilfsmittel, die dem Menschen das Ausharren in der Realität ermöglichen.

    Katze: Tier, das gegenüber einem Kind viele Vorteile bietet. Die Katze hat ein schöneres Fell, längere Schnurrbarthaare und einen intelligenteren Gesichtsausdruck, kann besser schnurren und hat ein leiseres Betriebsgeräusch, heult weniger und ist stubenrein. Sie fällt kaum zur Last und kann einfach ausgesetzt werden. Eine tote Katze wirft man in die Mülltonne.

    Mistkäfer: Jemand, der positives Denken dringend nötig hat.

    Mode: Der Beweis, dass die Menschen sich ändern können.

    Naturgesetz: Prinzip, das überall im Universum gilt, ausgenommen in der Religion.

    Pfarrer: Person, die von Berufs wegen glaubt, was sie nicht weiß, und an einer wundergläubigen Lehre festhält, als bekäme sie es bezahlt – und das Wunder: Sie bekommt es bezahlt.

    Rassismus: Umgekehrte Spielart der Zoologie, angewandt von einem Vieh auf den Menschen.

    Stabilität: Stagnation.

    Sterben: Von einem Teil des Problems zu einem Teil der Lösung werden.

    Wissen: Der Glaube an Erkenntnis.

    Wohltätigkeit: Die Bereitschaft, etwas von dem herzugeben, was man nicht braucht, um zu erhalten, was man entbehrt – ein gutes Gewissen.

    Map of the Black Hills region : showing the gold mining district and the seat of the Indian war, by Ambrose Bierce, 1877.

    #USA #histoire #cartographie #journalisme #parodie

  • La Une de Libération sur Geoffrey Lejeune. – Pensez BiBi
    https://www.pensezbibi.com/categories/divers/la-une-de-liberation-sur-geoffrey-lejeune-22551

    Veste bleue et cravate assortie, chemise blanche fripée (à l’inverse de celle toujours bien repassée de BHL). Un petit ventre légèrement bedonnant et deux mains avec pouces accrochant les deux poches de son jean. Important l’increvable jean : « le jean Lejeune » dirait mon pote pour faire un calembour façon Libé).

    Un visage indifférent au lecteur même si Lejeune nous regarde droit dans les yeux (on le sait, tout est calculé). Une bouche de garçon renfrogné qui laisse deviner une intention sournoise avec un air quelque peu j’men foutiste qui semble dire « Allez, dépêchez-toi, connard de photographe, j’ai autre chose à faire ».

    Au fond, Lejeune n’est pas très beau, pas très avenant malgré sa chevelure choisie, coiffée à l’arrière façon Johnny Depp et sa barbe naissante de puceau adolescent. Bref, une dégaine plutôt à la Pete Doherty pour nous montrer probablement que les grands Rebelles du XXIème siècle sont désormais des extrémistes de Droite. Ici ses copains-rebelles.

    • outre l’icono et sa signification, ce que pointe le billet c’est que sous couvert de se déprendre de l’esprit de sérieux, on pratique partout, Ration a été précurseur avec sa manière de titrer calambourdesque systématique, une dérision généralisée où le sérieux (remember Kierkegaard) devient une lubie de marginaux et de toqués, lubie jugée comique, admirable mais non reproductible, et le plus souvent insupportable (be funny ! merde alors !). entre une manière d’"être philosophe" qui oscille entre l’acceptation de tout et le tragique anti-totalitaire - vous voyez ce que ça donne les révolutions ! - et une rhétorique de comptoir sans inventivité populaire, le gauchisme (trop sérieux et ) repenti a fourni une matrice « universelle ».

      #information #journalisme #dérision

    • Ces jeux de mots dans les titres, m’ont fait lâcher mon abonnement aux Jours. J’avais envie d’une info différente. Et en fait, les titres ne me donnaient jamais l’envie de lire, parce que le titre me masquait systématiquement de quoi l’article allait parler. Alors, j’ai lâché l’abonnement.

    • Dans les médias dominants : le grand remplacement fasciste
      https://contre-attaque.net/2023/08/02/dans-les-medias-dominants-le-grand-remplacement-fasciste

      À partir de cette semaine, le Journal du Dimanche, hebdomadaire à grand tirage, est officiellement dirigé par un fasciste. Le JDD c’est un journal diffusé à 130.000 exemplaires chaque dimanche, avec une ligne macroniste, pro-police, pro-patronale, et toujours servile. Le JDD, c’est une propriété du milliardaire Lagardère, héritier d’une fortune bâtie sur les ventes d’armes, au sein d’un consortium appartenant à un autre milliardaire : Bolloré. À la demande de ces grandes fortunes, le journal évolue d’une ligne macroniste extrême à une ligne d’extrême droite. C’est une continuité plutôt qu’un virage, c’est un changement de nuance mais pas de nature. Explications.

      Qui est Geoffroy Lejeune, le nouveau directeur du JDD ? Cet homme est l’exemple vivant qu’en France, même si vous êtes médiocre, arriviste et incompétent, il suffit d’être d’extrême droite pour réussir. Ces dernières années, ce jeune joufflu raciste est propulsé au sommet du monde médiatique par ses amis milliardaires.

  • Femmes de presse : ces pionnières toujours méconnues | RetroNews - Le site de presse de la BnF
    https://www.retronews.fr/histoire-de-la-presse/interview/2023/07/21/femmes-journalistes-therenty

    Plusieurs particularités distinguent l’activité journalistique des femmes de celle des hommes, et toutes sont liées à leur place dans la société. L’éducation et la socialisation des filles et des garçons diffère pendant tout le XIXe siècle, aboutissant à une différence quasiment anthropologique dans leur appréhension du temps et de l’espace. Le rapport au temps des femmes, celui qui leur est imposé par la société, est lié à un certain ordre cosmique, à la maternité, à la répétition du quotidien. C’est une temporalité qui s’oppose en apparence à celle du journal, liée à l’actualité, à l’événement. Leur rapport à l’espace est lui aussi différent : tous les espaces ne sont pas autorisés, loin s’en faut, aux femmes : les espaces politique (les assemblées), économique (la bourse), urbain (la rue) ne s’offrent pas à elles de la même façon qu’aux hommes.

    Quant à leur statut légal, il n’a rien à voir avec celui des hommes : placées sous le régime du Code civil napoléonien, les femmes sont privées de nombreux choix essentiels. Elles n’ont ni indépendance des ressources, ni possibilité de choisir leur métier.

    L’espace du journal reprend ces discriminations. Ainsi, les rares femmes qui ont accès au journal généraliste (car évidemment je laisse de côté ici les presses féminines ou féministes) sont le plus souvent cantonnées à certaines rubriques : famille, mode, etc. Elles n’ont longtemps pas accès à la rubrique politique ou au reportage. Elles ne peuvent pas rendre compte de la réalité de la même façon que les hommes, ce qui influe sur leurs pratiques, leurs postures, leurs points de vue. Or ce que je montre dans l’ouvrage, c’est que, précisément parce que toute une série de contraintes pèsent sur elles, leur journalisme va être d’autant plus inventif, audacieux. Leur inventivité est liée à l’incroyable système de contraintes qui pèse sur elles.

    #journalisme #femmes #presse #féminisme #médias

  • Geoffroy Lejeune au JDD : la rédaction met fin à la grève après un accord avec la direction
    https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/social/geoffroy-lejeune-au-jdd-la-redaction-met-fin-a-la-greve-apres-un-accord-avec-

    « L’accord prévoit également la mise en place de conditions d’accompagnement pour les journalistes qui souhaiteraient quitter la rédaction », a ajouté le groupe.

    Comme pour iTele.

  • #Journal du #Regard : Juillet 2023
    https://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-juillet-2023

    https://youtu.be/aGyG80J4dhE

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Paris, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Paris, #Exposition, #Littératube (...)

  • Par Oui Dire : Rencontre avec Anne Morelli - Ukraine et Principes élémentaires de propagande de guerre Rtbf

    Relever quelques principes majeurs de la propagande de guerre, c’est l’objectif d’Anne Morelli, historienne et professeur honoraire à l’ULB, avec un petit livre concis et efficace : ‘Principes élémentaires de propagande de guerre (utilisables en cas de guerre froide, chaude ou tiède…)’ .
    Le livre est traduit en néerlandais, allemand, italien, espagnol, portugais, esperanto et japonais.
    Ni en anglais ni en russe !
    La nouvelle édition en français vient de sortir chez Aden. Un entretien avec Anne Morelli, par Pascale Tison

    https://audio.audiomeans.fr/file/PcNCvtcnHj/1dea6ebd-5e6b-489a-8b12-aad74d356097.mp3

    #Ukraine #propagande #Histoire #guerre #otan #Russie #médias #journalistes #RTBF #Anne_Morelli

    Source : https://auvio.rtbf.be/media/par-oui-dire-par-oui-dire-3056853

  • Wikipedia verliert vor Gericht – und denunziert weiter – Dirk Pohlmann – Journalist
    https://dirk-pohlmann.online/wikipedia-verliert-vor-gericht-und-denunziert-weiter

    Wikipedia est un outil pour détruire la réputation de l’opposition contre la guerre et les amis du pouvoir en place. C’est ce qu’on peut affirmer après des condamnations en justice de politiciens verts transtalantistes fanatiques qui forment un cartel de manipulation du contenu dans l’encyclopédie participative en ligne.

    27.7.2023 - Wikipedia wurde anlässlich seines 20-jährigen Bestehens gefeiert, als einzigartiges Internetprojekt, das von engagierten Autoren als offenes Wissensystem betrieben wird, bei dem jeder mitmachen kann, mit dem das Wissen der Welt kostenlos für alle Menschen zur Verfügung gestellt wird. Diese Botschaft wurde zum Beispiel, von sogenannten Qualitätsmedien wie der Süddeutschen Zeitung, von ARD und ZDF und sogar in einer Doku des wohl letzten funktionierenden öffentlich-rechtlichen Senders Arte in einer Art Dauerwerbesendung verbreitet.

    Die Realität sieht anders aus. Die Wikipedia wird im politisch relevanten Teil von problematischen Polit-Kommissaren dominiert, besonders in Deutschland. Wikipedia hat strukturelle Probleme, sie ist ein Monopol mit Definitionsmacht und sie ist damit ein verfassungsrechtliches Problem. Die Geschehnisse der letzten Wochen beweisen diese Behauptung. Dazu gehört auch ein neues Zivilgerichtsurteil, mit dem der mittlerweile berühmt-berüchtigte Autor Feliks nach zwei weiteren verlorenen Prozessen zu 8.000 Schadenersatz plus weiterer 2.000 Euro Geldstrafe verurteilt wurde. Feliks hat angekündigt, in Berufung gehen zu wollen.

    Der Sachverhalt muss erläutert werden, damit man ihn in seiner ganzen Problematik versteht.

    2017 war mir Feliks das erste mal aufgefallen, als ich in einem anderen Zusammenhang das israelische Foltergefängnis „Anlage 1391“ recherchierte, auch in der deutschen und englischen Wikipedia. Anlage 1391 wurde von verschiedenen israelischen Geheimdiensten betrieben. Man könnte es als das Vorbild für Abu Ghraib bezeichnen. Selbst der ehemalige Chef des israelischen Inlandsgeheimdienstes Shin Beth, Ami Ayalon, wollte mit den Grausamkeiten in Anlage 1391 nichts zu tun haben. Sein Kommentar: „Ich glaubte damals nicht und glaube heute nicht, dass es eine solche Anlage in einem demokratischen Staat geben sollte“.

    Zu den Methoden, die dort angewandt wurden, gehörten nach Aussagen von Gefangenen unter anderem Einsperren in winzigen, mit Exkrementen verdreckten Zellen, Einzelhaft in Zellen, die mit einer Klimaanlage im Winter gekühlt und im Sommer geheizt wurden, Einzelhaft in konstanter Dunkelheit, Verhöre bei denen Gefangene von Männern oder mit Besenstielen vergewaltigt wurden und andere Foltermethoden. Über die Anlage 1391 gibt es sogar Medienberichte aus den in Wikipedia ausschließlich erlaubten sogenannten reputablen Quellen des Mainstreamjournalismus wie taz, Spiegel, Guardian, Newsweek oder auch einen Bericht des Folterausschusses der Vereinten Nationen. Nichts davon fand sich im deutschen Wikipedia-Eintrag, der unter der Aufsicht des Tatortreinigers Feliks stand.

    In der Versionsgeschichte entdeckte ich, dass er im Sommer 2017 in der Einleitung selbst diese Passagen entfernt hatte: „Es existieren zahlreiche Hinweise und Zeugenaussagen zu Menschenrechtsverletzungen in der Anlage.“ Oder anderswo: „Danach ist den Inhaftierten, die zu 68% der Folter unterzogen werden, der Zugang zu Anwälten und das Wissen um den Ort des Aufenthaltes verwehrt.“ (…) „Es gibt fensterlose Isolationshaft in kleinen Zellen mit Dauerbeleuchtung, was als mentale Folter gilt und zum DDD Syndrom führt.“ Nachdem Feliks im Sinne des israelischen Sicherheitsstaates den Artikel gekärchert hatte, gab es nur noch ein Problem, das in epischer Breite dargelegt wird. Dass das Gefängnis nicht auf Landkarten zu finden war.

    Markus Fiedler und ich stellten fest, dass Feliks zu den hyperaktiven Editoren in der Wikipedia zählte und sich vor allem damit beschäftigte, Mitglieder der Linkspartei entweder zu denunzieren oder zu beweihräuchern. Er verschönerte Aktionen des israelischen Sicherheitsstaates in der oben beschriebenen Weise. Er war eindeutig ein Mann mit einer Mission. In monatelanger Recherche gelang es uns herauszubekommen, wer da hinter der Maske der Anonymität in der Wikipedia und als Mitglied des intern so genannten Wikipedia-Politbüros manipulierte, des engsten Machtzirkels der Online-Enzyklopädie: Jörg Matthias Claudius Grünewald, vormals Egerer, er hatte seinen Namen geändert, offenbar nach einer Eheschließung, die er auch dazu nutzte, 2013 zum Judentum überzutreten.

    Wir stellten fest, dass er einmal Bundestagskandidat der PDS in Bayern war, Mitglied der Linkspartei, Wehrdienstverweigerer und THW-Angehöriger in Deutschland, aber Freiwilliger der israelischen Streitkräfte in Israel, bereits vor seinem Religionswechsel, und dann versuchte, auch in der Bundeswehr Offizier zu werden. Seine Aktivitäten in der Wikipedia waren also die Verlagerung seiner erfolglosen politischen Tätigkeit in die Online-Enzyklopädie, wo er unter dem Deckmantel der lexikalischen Objektivität und unter Nutzung der Anonymität in der Wikipedia im Kreise von Gleichgesinnten eine ungleich größere Wirkung entfalten konnte; denn er konnte die Realitätswahrnehmung der gesamten deutschsprachigen Öffentlichkeit in den von ihm bearbeiteten Sinne manipulieren, so wie er aus dem Foltergefängnis Anlage 1391 ein Mustergefängnis des humanen Strafvollzugs machte.

    Markus Fiedler und ich kündigten an, seine Identität zu veröffentlichen, und wurden von seinem Anwalt kontaktiert, wir hätten die Deanonymisierung zu unterlassen, oder es würde schlimme Konsequenzen für uns haben. Wir veröffentlichten und es hatte Konsequenzen. Jörg Grünewald setzte am Landgericht Hamburg eine einstweilige Verfügung gegen uns durch. Wir mussten alle Informationen über ihn wieder aus dem Internet entfernen. Seine Anonymität war ihm und der Wikipedia besonders wichtig, ein Kennzeichen, dass sich durch die gesamte Wikipedia-Affäre als roter Faden hindurchzieht.

    Die Möglichkeit, als Heckenschütze gezielt gegen politische Gegner vorzugehen, ist ein Wesenselement der Wikipedia, die Anonymität der Schutzschild, der die Manipulation ermöglicht. Anonymität ermöglicht Verantwortungslosigkeit. Verantwortung bedeutet, die Konsequenzen für die eigenen Handlungen anzunehmen. In der Wikipedia gibt es keine Verantwortlichkeit. Die Wikipedia macht sogar Werbung damit, dass ihren Autoren juristisch keine Folgen drohen.

    Die Anonymität ermöglicht auch, dass andere Wikipediaautoren sofort manipulativ einspringen können, falls der extrem seltene Fall eintritt, dass ein Wikipedia Autor enttarnt wird und er juristische Konsequenzen ertragen muss. Der meist immense Aufwand, herauszubekommen, gegen wen man eigentlich klagen muss, verhindert auf diese Weise wirksam, dass man sich gegen die immer neuen Denunzianten wehren kann. Für den Menschen, der in der Wikipedia denunziert wird, ist es eine Sisyphosarbeit sich zu wehren, er kämpft gegen eine unsichtbare Hydra, der immer wieder neue Köpfe nachwachsen, sobald einer abgeschlagen wurde.

    Natürlich gibt es eine gute Coverstory zur Anonymität, die die Wikipedia vor sich herträgt. Die Anonymität schütze die Wikipedia-Autoren vor üblen Konsequenzen, zum Beispiel, wenn ein Autor in der Wikipedia über Geheimdienste oder Neonazis berichte und dann bedroht werde.

    Der Fall Feliks und viele andere Manipulationen zeigen zwar, dass eher das Gegenteil der Fall ist, nämlich dass in der Wikipedia Geheimdienstnarrative geschützt werden, aber das ist nur ein Teil des Problems. Grundsätzlich muss man feststellen, dass die Anonymität genutzt wird, um denunzieren zu können, um Existenzen politischer Gegner zu beschädigen und zu vernichten. Die Wikipedia ist ein Pranger, an denen die Editoren ihre Gegner ohne jegliche Folgen für sich selbst anbinden können, wo sie ihn mit Jauche übergießen und dem Gespött der Öffentlichkeit aussetzen können.

    Es ist richtig, dass Drohungen und Schlimmeres gegen Personen eingesetzt werden, die in der Öffentlichkeit stehen. Ich habe es selbst erlebt, als ich anfing, über die Wikipedia-Junta zu berichten. Das reichte von einer Morddrohung per E-Mail, deren Absender die Polizei nicht ermitteln konnte, bis zur konstanten Belästigung in der Öffentlichkeit, von teuren Gegenständen, die in meinem Namen bestellt wurden, die sich jemand anders liefern ließ und deren Inkassoforderungen bei mir landeten, von dubiosen Webseiten, auf denen ich eingetragen werde, wogegen ich mich juristisch wehren muss, von natürlich anonymen antideutschen Denuziations-Flugblättern, die verteilt werden, wenn ich einen Vortrag über die Wikipedia halte und vielen anderen Methoden der Zersetzung, denen man als Kritiker der Wikipedia ausgesetzt ist. Zum Beispiel, dass mein Wikipedia-Eintrag jetzt wieder zur Strafe für zu viele gewonnene Gerichtsverfahren denunziatiorisch bearbeitet wird. Ich habe nicht aus der Anonymität gearbeitet. Sie wird aber gegen mich genutzt. In der Wikipedia, die in diesem Fall zum anonymen Racheportal aus sehr persönlichen Motiven wird.

    Sie wagen es, die Machenschaften einiger Wikipedia-Autoren öffentlich aufzudecken? Seien Sie darauf gefasst: Diese Wikipedia-Autoren haben viele Verbindungen und alle Möglichkeiten, sich dafür in der Wikipedia und über ihr nahestehende Journalisten zu rächen. Das sind die Ruhrbarone, Salonkolumnisten, sie arbeiten im Tagesspiegel, dem Deutschlandfunk, der Süddeutschen, dem Münchner Merkur, dem Online Portal SHZ, dem österreichischen Standard und vielen anderen Medien. Dabei hilft ihnen der Ruf, den Wikipedia fälschlicherweise hat, nämlich eine interessenlose und kostenlose Online-Enzyklopädie zu sein.

    Dass die Anonymität in der Wikipedia vor allem mit der Sehnsucht nach folgenloser Denunziation zusammenhängt und nur sehr wenig mit ehrenwerten Motiven, kann man auch am Zusammenwirken von Wikipedia und Psiram nachweisen. Die beiden Webseiten sind technisch und personell eng verbunden. Die Psiram-Autoren sind auch in der Wikipedia oder in den Medien als Journalisten aktiv. Psiram ist eben kein Portal, dass unterdrückten und bedrohten Journalisten zur Publikation verhilft, die unter der Verfolgung totalitär agierender Staaten leiden – ein Beispiel wäre da Julian Assange.

    Psiram ist eine ihrer klarsten Erscheinungsformen dieses Problems, nämlich eine anonyme, komplett illegale Denunziationsplattform, die über Umwege sogar staatlich unterstützt wird. Jeder Eintrag in Psiram dient der Zersetzung der darin behandelten Person oder Organisation, ausnahmslos. Keiner dient dem Schutz von Aufklärern vor Neonazis.

    Der Sinn von Psiram ist die anonyme Denunziation weltanschaulicher Gegner bei gleichzeitigem Schutz der Denunzianten vor juristischen Konsequenzen. Der Sinn der Anonymität der Psiram-Autoren und der anonymen Wikipedia-Junta ist es, Verantwortungslosigkeit zu ermöglichen. Das ist die fast ausschließliche Wirklichkeit der Anonymitätsnutzung. Der vorgebliche Grund der Anonymität, der Schutz vor Übergriffen, ist demgegenüber so gut wie nicht existent.

    Wenn aber ein Wikipedia-Autor aus gutem Grund de-anonymisiert wird, wie wir es bewusst im Fall Feliks getan haben, weil nur so bewiesen werden kann, was in der Wikipedia tatsächlich läuft, dann ist das Geheul bei den Denunzianten und der Wikipedia-Junta groß. Es wird außerdem immer noch bestritten, dass es so läuft, wie es läuft. Es wird weiter verschwiegen, dass es so läuft, wie es läuft, zum Beispiel in allen Mainstreammedien. Die Manipulation der hier gemeinten Editoren wird geschützt, nicht die Editoren vor Gewalt. Um auch das zu sagen: Es betrifft nicht alle Wikipedia-Autoren, sondern die Machtelite der Wikipedia.

    In dem folgenden Gerichtsverfahren, das Feliks gegen uns angestrengt hatte und dass wir nach der einstweiligen Verfügung gegen uns herbeisehnten, verlor er. Wir konnten wieder über ihn berichten. Er ging in Berufung. Und verlor erneut. Beim zweiten Urteil des Oberlandesgerichtes Hamburg wurde Presserecht geschrieben. In dem Urteil wurde festgelegt, dass es kein Recht auf Anonymität für Wikipedia-Autoren gibt, die an politischen Auseinandersetzungen teilnehmen – und schon gar nicht für solche, die manipulieren.

    In einem weiteren Zivilgerichtsverfahren wurde jetzt erneut Rechtsgeschichte geschrieben. Elias Davidsson, der im Verfahren gegen Feliks für uns aussagte und dessen Wikipedia-Eintrag Feliks deshalb zur Strafe noch einmal verschlimmerte, hat nun ebenfalls gegen Feliks alias Jörg Grünewald einen Prozess wegen Missachtung seiner Persönlichkeitsrechte gewonnen. Es ist das erste Mal überhaupt, dass in Deutschland ein Wikipedia-Autor zu Schadenersatz verurteilt wurde. Das Gericht verhängte eine besonders hohe Geldstrafe von 8.000 plus 2.000 Euro.

    Arte schreibt dazu auf seiner Webseite: „Nach Angaben (der Richter) wurde der Wikipedia-Autor zuvor bereits in einem ähnlichen Fall vom Hamburger Landgericht im Zusammenhang mit „tendenziösen Bearbeitungen von Einträgen zum Nahostkonflikt“ verurteilt. Von diesen Beiträgen waren unter anderem Linken-Politiker und bekannte jüdische Persönlichkeiten betroffen. Eine Entschädigung sah das Koblenzer Landgericht unter anderem auch deshalb als angemessen an, weil der unter den Beiträgen leidende Kläger keine Möglichkeit zur Veröffentlichung einer Gegendarstellung gehabt habe. Auch die Dauer und das Ausmaß der Persönlichkeitsrechtsverletzungen spielte dabei eine Rolle. Die Entscheidung ist nicht rechtskräftig und kann angefochten werden.“

    Was danach geschah, beweist die Wikipedia-Problematik erneut. Der Eintrag in Wikipedia wurde danach entsprechend des Urteils bereinigt. Der Wikipedia Autor Nillurcheier aber trug den Begriff danach sofort wieder ein und editierte den Wikipedia-Artikel von Elias Davidson und neuerdings immer umfangreicher in die alte Richtung „erfolgloser Verschwörungstheoretiker“. Nillurcheier ist ein Anagramm seines Realnamens Dr. Ulrich Leiner. Dr. Leiner ist Politiker der Grünen, 2. Bürgermeister der Gemeinde Haar bei München und nach eigenen Angaben sogar einer der Gründer der Grünen, wogegen die Gründerin Jutta Ditfurth mit dem Kommentar „Maulheld“ Einspruch erhob.

    Als Markus Fiedler und ich seine Identität, seine Webseite und seine Aktivitäten veröffentlichten, schrieb ein Süddeutsche-Journalist und der Leiter der Lokalredaktion im Münchner Merkur jeweils Artikel, dass Leiner Opfer einer konzertierten Verleumdungskampagne werde. Leiner sprach von einem Shitstorm. Der anonyme Denunziant beklagte sich über anonyme Denunziation, der er ausgesetzt sei. Es würden sogar Rücktrittsforderungen an die Grünen geschickt! Die Süddeutsche Zeitung verortete Fiedler und mich ganz im Sinne von Wikipedia und frei erfunden im dubiosen rechten Lager und – natürlich – als Putin-Trolle.

    Nicht so schön ist, dass der Süddeutsche-Journalist sehr eng mit Dr. Leiner – was sich in der Berichterstattung niederschlägt – und zum Beispiel eine Wahlkampfveranstaltungen von ihm moderiert hat.

    Noch unschöner ist, dass die Vorgeschichte des Urteils nicht erwähnt wird und auch nicht, warum wir Dr. Leiners Klarnamen veröffentlicht haben, nämlich weil er sich in übelster Wikipedia-Manier über das Gerichtsurteil hinwegsetzte und weiter hinwegsetzt, jetzt mit medialer Deckung.

    Dr. Leiner veröffentlichte den manipulativen Süddeutsche-Artikel auf seinem Facebook-Profil mit Dank für die „Klarstellung“. Einer der ersten Kommentare auf dem Facebookprofil von Dr. Leiner unter dem Posting lautete: „Gut, dass es für solche Fälle noch Psiram gibt.“ Und Dr. Leiner gab ein Like dafür.

    Markus Fiedler ist übrigens ein weiteres Opfer der Denunziationen aus dem Umkreis der Wikipedia-Junta und der ihr angeschlossenen antideutschen Batallione. Die Deutsch-Israelische Gesellschaft schrieb einen sehr besorgten Brief an seine Schule, das Kultusministerium, den Bund der Waldorfschulen, den NDR, die taz und viele anderen Medien. Wie denn ein Verschörungstheoretiker wie Markus Fiedler, der in dem Brief auch noch in die Nähe des Antisemitismus gerückt wurde, als Biologie- und Musiklehrer an einer Waldorfschule angestellt sein könne.

    Unter Beteiligung des Bundes der Waldorfschulen wurde Markus Fiedler deshalb die Auflösung seines Arbeitsvertrages kommentarlos in die Hand gedrückt. Der Bund der Waldorfschulen und die Waldorfschule Oldenburg haben meine Fragen zu dem Vorgang nicht beantwortet. Sie hoffen auf eine geräuschlose Beendigung der Angelegenheit und ihres Einknickens vor der Denunziation. Dieses Anbiedern angesichts von Machtdemonstrationen ist keine Seltenheit.

    Ein Freund von Markus Fiedler schrieb einen vertraulichen Brief an Psiram, den das Portal sofort veröffentlichte: dass er sich von Markus Fiedler und dubiosen Figuren wie Ken Jebsen distanziere. Ob man ihn jetzt bitte nicht weiter in Psiram denunzieren werde?

    Die Wikipedia in Gestalt ihres Autoren Feliks verliert einen Prozess nach dem anderen. Aber die Fraktion, der er angehört, siegt doch, mit Unterstützung der Medien. Markus Fiedler ist arbeitslos. Die Angst vor den McCarthy-Methoden von Wikipedia und Psiram beherrscht die Landschaft.

    Man kann nur annehmen, dass das mit billigender Unterstützung des deutschen Staates stattfindet. Denn er geht nicht gegen Psiram vor. Er kümmert sich auch nicht als Gesetzgeber um das Problem des Monopolmanipulators Wikipedia. Er finanziert die Amadeu Antonio Stiftung mit über 1 Million, die Psiram in Seminaren und in Veröffentlichungen zur Nutzung an Schulen vorschlägt.

    Was wohl geschehen würde, wenn wenn jemand ein ähnliches Portal wie Psiram betreiben würde, nur eben andersherum – eines, in dem transatlantische deutsche Politiker und ihre medialen Netzwerker denunziert würden?

    #Allemagne #justice #wikipedia #journalisme

  • Survivalisme et permaculture : comment (sur)vivre après l’effondrement ? - Par Pauline Bock | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/survivalisme-et-permaculture-comment-sur-vivre-apres-leffondrement

    Comment vivra-t-on après la fin du monde, ou, en tout cas, de notre monde ? Comment s’y préparer ? Depuis la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, la succession d’étés caniculaires et l’inflation qui explose, le spectre de l’effondrement de notre société – qu’il soit climatique, social, politique, ou tout à la fois ne semble plus un lointain horizon, mais une possibilité bien réelle.

    Après notre série d’été sur l’effondrement en 2018, cette année, « Arrêt sur images » a choisi de revenir sur le sujet. Dans cette émission, on se demande si, depuis cinq ans, les médias et la société ont changé de point de vue sur les survivalistes, les preppers, les gens qui stockent des denrées dans leur cave, rejoignent un collectif de permaculture ou qui participent à des stages de survie. Comment repenser nos modes de vie et tendre vers davantage d’autonomie et de résilience ?

    En plateau, la journaliste d’"ASI" Pauline Bock accueille Corinne Morel Darleux, autrice de l’essai sur l’effondrement « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce »(Libertalia, 2019), qui tient une chronique mensuelle pour « Reporterre » et a dirigé le hors-série « Socialter » autour du sujet ""Comment nous pourrions vivre" " ; Eléonore Lluna, ancienne infirmière devenue coach en survie, qui propose des stages d’autonomie en pleine nature. En visio, le journaliste Alexandre Pierrin, qui réalisé la série « Survivre » sur les survivalistes en France pour France TV Slash ; et la chercheuse au CNRS Madeleine Sallustio, qui a étudié les collectifs néo-paysans et leur rapport à l’avenir dans l’ouvrage « À la recherche de l’écologie temporelle : Vivre des temps libérés dans les collectifs néo-paysans autogérés : une analyse anthropologique ».

    #survie #effondrement #survivalisme #médias #journalisme #paywall

  • En Bretagne, un journaliste fiché par une asso de l’agroindustrie - Par Loris Guémart | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/en-bretagne-un-journaliste-fiche-par-une-asso-de-lagroindustrie

    Il n’a pas vraiment apprécié de découvrir une « note d’analyse » le concernant. Correspondant du « Monde » en Bretagne, Nicolas Legendre avait récemment publié une enquête approfondie sur l’impact de l’industrie agroalimentaire dans la région. Mais pour les Z’homnivores, association de défense de l’agroindustrie bretonne, c’est un « travail pseudo journalistique », un « récit militant » relevant du « système Léraud ». Les journalistes évoqué·es dans ce document n’ont pas vraiment apprécié ce fichage. L’association confirme son existence mais minimise les critiques.

    #journalisme #agroindustrie #agriculture #Bretagne

  • Ukrainische Journalisten werfen „Katapult“ vor, sie benutzt und dann fallen gelassen zu haben.
    https://uebermedien.de/80934/ukrainische-journalisten-werfen-katapult-vor-sie-benutzt-und-dann-fallen

    En lisant ce reportage on ne peut que gagner l’impession que le média á succès Katapult est le projet où d’un mégalomane où d’un fils à papa assez riche pour être libre de toute considération humaine propre au gens ordinaires. Une équipe de journalistes unkrainiens en a souffert.

    30.1.2023 vin Stefan Niggemeier - Am Anfang ging es ganz schnell. Russland griff am 24. Februar 2022 die Ukraine an. Zwei Tage später machte das Greifswalder Magazin „Katapult“ ukrainischen Journalisten ein verlockendes Angebot.

    Sein Chef und Gründer Benjamin Fredrich schrieb „Jobs for Ukrainians“ aus. Er suchte „Reporter, Fotografen, Journalisten“, die aus und über das Land berichten. Das Gehalt: 1650 Euro pro Monat.

    „Wir können hier nicht einfach so weitermachen und so tun, als wäre nichts“, erklärte Fredrich. „Wir müssen alles tun, was wir können – und weil wir Journalist:innen sind, müssen wir genau das machen: Journalismus. Aufklären. So viel und so direkt wie möglich!“

    Deshalb werde sein Magazin „jetzt 20 weitere Journalist:innen einstellen“: „Wir müssen über die Ukraine berichten – von hier aus und von der Ukraine aus. Wir werden freie Leute aus der Region unterstützen und auch selbst welche einstellen, ihnen einen sicheren Hafen bieten – mit Geld und Infrastruktur!“

    Für den ukrainischen Journalisten Sergey Panashchuk aus einem Vorort von Odessa klang das perfekt. Der 38-Jährige schreibt seit langem für lokale und internationale Medien und unterstützt als Fixer Kollegen aus dem Ausland bei ihren Recherchen in der Ukraine.
    Sergey Panashchuk
    Sergey Panashchuk

    Zwei deutsche Journalisten machten ihn auf die Anzeige aufmerksam, er bewarb sich per Mail und bekam sofort eine Zusage: „Wir sind sehr interessiert und würden dir gern einen Vertrag anbieten“, schrieb Fredrich. Panashchuk konnte wählen, ob er in der Ukraine bleiben oder nach Greifswald kommen wollte, wo die Zentrale von „Katapult“ ist. Er solle sich gut überlegen, hieß es noch in der Mail, ob er die 1650 Euro brutto haben wolle: „Wenn du nicht alles brauchst, können wir mehr Leute einstellen.“

    Panashchuk nahm das Angebot an – „natürlich“, wie er uns sagt:

    „Das schien eine großartige Chance. Nicht nur, weil es ein ziemlich gutes Gehalt für die Ukraine ist, sondern weil ich etwas Wichtiges und Nützliches für mein Land tun konnte. Zu dieser Zeit war die russische Propaganda noch ziemlich mächtig in Europa, viele Leute haben sie geglaubt. Und der einzige Weg, das zu ändern, war aus der Ukraine zu berichten.“

    Das erste Gehalt kam schon, bevor er wirklich anfangen konnte zu arbeiten. „Es war unglaublich.“
    Roksana Panashchuk

    Seine damalige Ehefrau Roksana Panashchuk (inzwischen sind die beiden getrennt) fand es so unglaublich, dass sie es eher nicht glauben wollte. Es klang alles zu märchenhaft. Aber es war auch für die damals 39-Jährige, die ebenfalls seit vielen Jahren als Journalistin arbeitet, eine Chance. Es gab damals die Sorge, dass die Russen Odessa einnehmen könnten, und so entschied sie sich, nach Deutschland zu gehen, nach Greifswald, um von dort aus für „Katapult Ukraine“ zu arbeiten.

    Sie floh über Moldawien. Mitte März fing sie als Redaktionsleiterin bei „Katapult Ukraine“ an.

    Es ging rasant weiter. Ende April habe Fredrich sich gemeldet, sagt Sergey Panashchuk: Er wolle Büros überall in der Ukraine eröffnen. Panashchuk übernahm die Aufgabe, sich um das Büro in Odessa zu kümmern. „Ich wollte, dass er hierher kommt und sich das anschaut und entscheidet, was er für nötig hält“, sagt Panashchuk. Fredrich habe geantwortet: „Lass mich dir einfach das Geld schicken.“ Irgendwann werde er versuchen, nach Odessa zu kommen, aber jetzt nicht, jetzt habe er keine Zeit.

    „Er schickte 6000 Euro für Büro-Ausgaben, twitterte die Neuigkeit, dass er ein Büro in Odessa, Ukraine, eröffnet habe, und vergaß uns.“

    Heute gibt es das Büro nicht mehr, Sergey Panashchuk und den anderen Mitarbeitern dort wurde gekündigt. Auf der Projektseite erscheinen wochenlang keine Inhalte, von den vielen ukrainischen Mitgliedern des „Katapult Ukraine“-„Teams“, die angeblich eingestellt wurden, ist kaum noch jemand dabei, und Roksana Panashchuk ist längst nicht mehr Redaktionsleiterin und zurück in der Ukraine. Beide fühlen sich benutzt von „Katapult“ und machen Benjamin Fredrich Vorwürfe.

    Als wir mit ihnen einzeln in mehreren Videocalls sprechen, sind im Hintergrund immer wieder Sirenen zu hören, Luftalarm. Sie entschuldigen sich, wenn sie verspätet auf Fragen im Chat antworten oder E-Mails in kleinen Häppchen schicken: Der Strom fällt immer wieder aus, das Licht wird abgeschaltet, das Internet geht zwischendurch nicht.
    Große Freiheiten, große Fragezeichen

    Im Frühling vergangenen Jahres hatte sich Sergey Panashchuk an die Arbeit gemacht. Er organisierte Büroräume und machte sich daran, Mitarbeiter zu rekrutieren. „Ich wollte, dass dieses Projekt ein Erfolg wird.“ Er holte eine Journalistin, einen Journalisten, eine Fotografin, eine Grafik-Designerin, alle mit viel Berufserfahrung, wie er betont. Die eigentlich zugesagten Arbeitsverträge von „Katapult“ habe keiner von ihnen erhalten. Aber alle bekamen ein festes Gehalt.

    Es habe keinerlei Vorgaben von „Katapult“ gegeben, was Arbeitszeiten betrifft, Umfänge, Themen, sagt Sergey Panashchuk. Das bedeutete für ihn große Freiheiten, aber auch große Fragezeichen: „Niemand schien verantwortlich für uns zu sein. Niemand kümmerte sich um das, was wir machen.“

    Seiner Frau in Greifswald erging es ähnlich. Vor ihr waren schon drei Leute aus der Ukraine angekommen, mit denen sie in Greifswald das „Katapult Ukraine“-Team bildete. Sie wunderte sich: „Meine Kollegen waren eine Bibliothekarin, eine Studentin und ihr 17-jähriger Bruder.“ Bei einem Projekt, das speziell die Unterstützung ukrainischer Journalisten versprach? Auch die ukrainischen Autoren der ersten Texte, die erschienen, seien in den wenigsten Fällen Journalisten gewesen.

    Sie war formal die Chefin von „Katapult Ukraine“ und hatte die Aufgabe, die Arbeitsabläufe zu organisieren. „Benjamin hat nie mit mir über das Projekt, seine Entwicklung und seine Zukunft gesprochen“, sagt sie. „Was genau ist die Absicht? Wer ist unsere Zielgruppe?“

    Fredrich habe auf solche Fragen bloß per Slack geantwortet, sie solle tun, was sie will.
    Gleich für einen Preis nominiert

    Das Projekt generierte schnell viel positive Aufmerksamkeit. „Tagesspiegel“, „taz“, Deutschlandfunk und viele andere Medien berichteten. Nur zwei Monate nach dem Start wurde „Katapult Ukraine“ bereits für den Grimme-Online-Award nominiert.
    „Ihr spendet 190.000 €, wir zahlen Gehälter in die Ukraine“ und andere Schlagzeilen
    Screenshots: „Katapult“

    Fredrich ist meisterhaft darin, Aufmerksamkeit und Aufregung zu generieren, für sich und für seine Projekte. „Katapult“ begann als Zeitschrift, die Wissen originell und mit Witz vor allem in Form von Karten vermittelte. Die Katapult-Magazin GmbH ist als gemeinnützig anerkannt.

    Fredrich macht Eindruck durch schnelle, mutige Entscheidungen, die er offensiv und forsch kommuniziert – zum Beispiel die, mit seinem kleinen, aber schnell wachsenden Imperium in Greifswald zu bleiben, in der Nähe seiner Heimat. Konflikte mit anderen Medien nutzte er, um mit extremer Angriffslust ein David-gegen-Goliath- und Gut-gegen-Böse-Image zu pflegen. Das bringt ihm Sympathien und Abos ein. Auf einen kritischen Artikel von Übermedien, in dem ihm ehemalige Wegbegleiter einen zweifelhaften Umgang mit ihrer Privatsphäre vorwarfen, reagierte er mit heftigsten Gegenangriffen auf uns und unseren Autor.

    Er legte sich mit der regionalen Tageszeitung an und verkündete, deren Monopol zu brechen: durch eine eigene Lokalzeitung. Für das daraus entstandene Projekt „Katapult MV“ ist er gerade zu „Deutschlands bestem regionalen Chefredakteur 2022“ gewählt worden. Er gründete einen Buch-Verlag. Er kaufte eine heruntergekommene Schule und ließ sie renovieren. Das ist das Projekt, das ihn ausweislich seiner Social-Media-Aktiväten gerade am meisten beschäftigt: der Umbau des Gebäudes und der Aufbau einer eigenen „Journalismusschule“.

    In den ersten Tagen des Krieges aber hatte er nur ein Thema: die Ukraine. In atemberaubendem Tempo, mit unbändiger Energie und größtem Pathos engagierte er sich und forderte zu Spenden auf. „Spiegel, Zeit, SZ, taz: Kommt an Bord, wenn ihr könnt!“, rief er. Im April 2022 fuhr er sogar selbst in die Ukraine und berichtete aus Butscha. Die „Katapult“-Community feierte ihn als Mann, der allen anderen wieder mal zeigte, was möglich ist, wenn man einfach loslegt, ohne groß zu zögern oder an Konsequenzen zu denken.

    Dass diese Methode des Voranpreschens nicht unproblematisch ist, wurde schnell offenkundig: Als Fredrich vorgab, dass die „Katapult“-Mitarbeiter für die Unterstützung der Ukraine auf eine Hälfte ihres Gehaltes verzichten sollten (er selbst würde auf sein Ganzes verzichten), gab es intern Widerstand und heftigen Streit über seine Art, das zu kommunizieren. Aber wer will jemandem etwas übel nehmen, der in bester Absicht übers Ziel hinausschießt? „Klar, wenn wir was machen, machen wir Fehler“, sagte Fredrich im Gespräch mit „Zapp“. „Aber gar nichts zu machen, gar nichts zu probieren, das hätten wir als größeres Problem gesehen.“
    Wie die Prinzessin im Märchen

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    Roksana Panashchuk wurde in dieser Zeit das ukrainische Gesicht von „Katapult Ukraine“. Sie trat in der Öffentlichkeit als die erfahrene Journalistin auf, die für Qualität und Seriosität bürgte – gegen russische Propaganda, aber auch gegen übergroße ukrainische Emotionalität. Fredrich hatte sie schon öffentlich angekündigt, als sie noch unterwegs nach Greifswald war: „Die, die auf dem Weg zu uns ist, hätte das Zeug dazu, [Chefredakteurin von ‚Katapult Ukraine‘ zu werden,] weil sie etwas mehr Erfahrung hat und für größere internationale Medien gearbeitet hat.“

    Im April und Mai sprach sie mit einem Filmteam des NDR-Medienmagazins „Zapp“ und mit der Nachrichtenagentur AFP über das Projekt; Mitte Mai stellte sie es beim „Exile Media Forum“ der Körber-Stifung vor, im Juli sprach sie mit dem Medienmagazin des BR. Es gab sogar internationale Berichte.

    Dabei hatte sie intern viele Zweifel und offene Fragen.

    „Mir wurde anfangs gesagt, dass es viel Geld für das Projekt gibt. Ich könne tun, was ich will, Leute einstellen und entlassen. ‚Wenn du Geld brauchst, wenn du irgendwas brauchst, geben wir es dir.‘ Ich fühlte mich wie die Prinzessin im Schloss im Märchen.“ Das habe sie stutzig werden lassen: „Ich begann zu vermuten, dass es tatsächlich ein Märchen ist und nicht echt. Ich habe darauf gewartet, dass Benni mir sagt, was er von mir erwartet. Aber wenn ich versucht habe, mit ihm zu reden, hatte er nie Zeit.“

    Er habe sie an einen Kollegen verwiesen, doch der habe ihre Fragen auch nicht beantworten können, weil er nicht wusste, was Fredrich wollte. Ein langjähriger „Katapult“-Macher habe ihr gesagt, so sei Fredrich, erzählt Roksana Panashchuk: „Benjamin startet Projekte, dann verliert er das Interesse daran, und dann schlafen sie ein.“
    Außer Haus, aber voll hinter den Projekten

    Wenn man Benjamin Fredrich Fragen schickt zum Projekt „Katapult Ukraine“ und zu solchen Vorwürfen seiner ehemaligen ukrainischen Mitarbeiter, bekommt man zunächst eine automatische Abwesenheitsnotiz mit der Betreffzeile „Benjamin Fredrich ist nicht online“:

    „Hallo,

    ich ziehe mich bis Ende Januar zurück und schreibe meinen zweiten Roman.“

    Seine Referentin teilt mit, er sei nicht im Haus und könne unsere vielen detaillierten Fragen deshalb erst in zwei Wochen antworten. Es klappt dann aber doch innerhalb von drei Tagen.

    Fredrich schreibt, er habe „großes Interesse an der Redaktion und an dem Projekt“ „Katapult Ukraine“:

    „Nicht jedes Projekt braucht mich im laufenden Betrieb, aber die meisten unserer Projekte brauchten mich als Initiator. Ich stehe voll hinter unseren Projekten und habe für den konkreten Fall ‚Katapult Ukraine‘ das Interesse, dass es stabil wird, dass es saubere und qualitative Arbeit leistet und dass wir damit einen ernstzunehmenden Beitrag leisten.“

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    Kündigung

    Roksana Panashchuk erschien vieles merkwürdig und unprofessionell an der Arbeit in Greifswald, aber sie sagt, sie habe das gemacht, was sie für ihren Job hielt: Sie besprach mit Kolleginnen und Kollegen in der Ukraine Artikel, sorgte dafür, dass sie in andere Sprachen übersetzt werden und produzierte sie auf der Webseite. „Ich habe dieses Projekt sehr ernst genommen, um russischer Propaganda etwas entgegen zu setzen.“

    Sie habe das Gefühl gehabt, dass es andere schon bald nicht mehr so wichtig nähmen. Fredrich habe sie und ihre Team-Mitglieder immer wieder in andere Arbeiten eingespannt, auch für das Lokalprojekt „Katapult MV“. (Fredrich bestreitet das.) „Die Arbeit für ‚Katapult Ukraine‘ wurde davon beeinträchtigt“, sagt Roksana Panashchuk. Es hätten die redaktionellen Ressourcen gefehlt, um die angelieferten Artikel zu produzieren. Und plötzlich habe es auch geheißen, dass Geld keineswegs im Überfluss da sei, sondern sie an Honoraren für freie Mitarbeiter sparen solle.

    Ihr sei gesagt worden, es würden noch drei Journalisten nach Greifswald kommen – aber niemand erschien. „Keiner von den ‚Katapult‘-Leuten hat sich für das Projekt interessiert. Alle warteten nur auf Ansagen von Benni.“

    Roksana Panashchuk sagt, im Nachhinein sei ihr klargeworden: „Das einzige, was man wirklich von mir wollte, war, dass ich Medien Interviews über das ‚Katapult Ukraine‘-Projekt gebe.“ Benjamin Fredrich sagt dazu auf Nachfrage: „Roksana Panashchuk sollte das Team leiten und wollte die Interviews führen. Sie hat sich selbst dazu entschieden.“

    Sie habe nicht gewusst, ob „Katapult Ukraine“ wirklich eine Zukunft hat, erzählt Roksana Panashcuk, sei isoliert gewesen, habe kein Feedback bekommen. Es habe außerdem inhaltliche Konflikte mit anderen Teilen der „Katapult“-Redaktion gegeben, zum Beispiel über den Umgang mit dem umstrittenen Asow-Regiment oder über eine ihrer Meinung nach irreführende Formulierung in der ukrainischen Version des Buches „100 Karten über die Ukraine“, das ab März 2022 produziert wurde. Die Deutschen nahmen ihr wohl übel, dass sie in mehreren Fällen widersprochen und Kritik geübt habe – so stellt Roksana Panashchuk es dar.

    Ende Juli habe ihr die Personalabteilung dann mitgeteilt, Fredrich habe entschieden, dass sie Urlaub nehmen sollte. Auf Nachfrage sei ihr bestätigt worden, dass man nicht mehr mit ihr zusammenarbeiten wolle. Im August wurde ihr gekündigt. Sie meldete sich arbeitslos, merkte dann aber, dass sie nicht in Deutschland leben konnte oder wollte, während ihre Freunde in der Ukraine ausharrten und kämpften. Im Oktober kehrte sie nach Odessa zurück.

    Benjamin Frederich antwortet auf die Frage, warum sich „Katapult Ukraine“ von Roksana Panashchuk getrennt habe:

    „Frau Panashchuk hat in einer Übersetzung unseres 100-Karten über die Ukraine-Buches mehrere kritische Abschnitte über die Ukraine entfernt sowie bei der Onlineberichterstattung inhaltlich fragwürdige Entscheidungen getroffen. Sie wollte ihrem Heimatland damit helfen, aber sie hätte uns als journalistischem Medium damit geschadet.“

    Panashchuk bestreitet das und sagt, sie sei für ihre Arbeit an dem Buch von der Projektleiterin ausdrücklich gelobt worden. Was Fredrich mit den „fragwürdigen Entscheidungen“ meine, sei ihr unklar – er habe sie nie darauf angesprochen.
    „From now we are almost out of money“

    Auf die Frage, wer die Leitung des Projektes nach der Trennung von Roksana Panashchuks übernahm, antwortet Benjamin Fredrich: Benjamin Fredrich. Die alltägliche Koordination von „Katapult Ukraine“ übernahm aber allem Anschein nach Travis Sauer, ein amerikanischer Journalist.

    Das Büro in Odessa sei aufgefordert worden, weniger zu produzieren, erzählt Sergey Panashchuk: „Im August sagte Travis Sauer zu uns: ‚Das Projekt braucht nicht viele Artikel.‘“ Fertige Texte seien ewig nicht veröffentlicht worden. Sauer sei einen größeren Teil der Zeit nicht im Dienst oder mit anderen Dingen beschäftigt gewesen. Sauer sagt dagegen auf Nachfrage, er habe darauf hingewiesen, dass die Artikel „nicht ganz den Ansprüchen des Teams“ entsprächen und vorgeschlagen, sich lieber mehr Zeit für „längere, detailliertere Artikel mit mehr Kontext, mehr Recherche und mehr Analyse“ zu nehmen. Und er habe exklusiv für „Katapult Ukraine“ und damit verbundene Projekte gearbeitet.

    „Im September wurde ich langsam depressiv, weil es gar kein Feedback mehr gab“, sagt Panashchuk. „Ich hatte das Gefühl, wie ein Idiot behandelt zu werden.“

    Laut Panashchuk sind auch die Überweisungen aus Deutschland für Gehalt und Büro nicht mehr pünktlich gekommen. Mails und Chat-Verläufe, die Übermedien einsehen konnte, zeigen, wie er sich immer wieder nach dem ausbleibenden Geld und noch nicht bearbeiteten Texten erkundigt und keine Antwort bekommt oder vertröstet wird.

    Im November wurden die Redakteure in Odessa aufgefordert, in den Tweets die Namen der Autoren nicht mehr zu erwähnen. Der Twitter-Account war der zentrale Publikationsort des Teams in Odessa. Hier veröffentlichte es Nachrichten, Fotos, Videos und Infografiken aus Odessa. Auf ihn hatten die Redakteure direkten Zugriff – im Gegensatz zur Internetseite.

    Benjamin Fredrich erklärt die Vorgabe, keine Namen in den Tweets mehr zu nennen, damit, dass „wir als Team arbeiten“. Die Namensnennung sei bei „Katapult“ und anderen Medien keine gängige Praxis. Allerdings war diese Praxis zu Beginn der Zusammenarbeit mit Sergey Panashchuk und dem Team schriftlich vereinbart worden.

    Ein Bericht mit eigenen Fotos aus der gerade befreiten Stadt Kherson, den das Team am 16. November nach Greifswald geschickt habe, sei nie veröffentlicht worden, sagt Sergey Panashchuk. Am 21. November schließlich habe Fredrich ihm per Whatsapp mitgeteilt, dass es fast kein Geld mehr gebe, und er die ausstehenden Gehälter für Oktober und November nicht mehr zahlen werde. Man könne nur noch für einzelne Artikel zahlen.

    „Ich habe darauf bestanden, dass das Odessa-Team für Oktober und November bezahlt werden müsse“, sagt Panashchuk. Später hätten die Mitglieder des Teams an Fredrich geschrieben und ihr Geld verlangt. Seine Antwort lautete:

    „Ich hatte euch angeboten, ab jetzt unkompliziert per Artikel, per Post oder per Bild abzurechnen. Das muss für euch nicht schlechter sein. Auf diese Weise hättet ihr durchaus mehr Geld als 1.650 pro Monat bekommen können. Andere Journalisten aus der Ukraine bekommen auf diese Weise höhere Summen von uns.“

    Angesichts der Tatsache, dass nur noch wenige Artikel veröffentlicht wurden, obwohl das Team nach seiner Darstellung eigentlich gerne viel mehr gearbeitet hätte, hält Sergey Panashchuk es für extrem unwahrscheinlich, dass seine Mitarbeiter durch die Zahlung pro Artikel auf ein ähnliches Einkommen gekommen wären wie bisher. Dass andere Journalisten das geschafft hätten, findet er zweifelhaft, jedenfalls sei nicht zu erkennen, wo deren Arbeiten veröffentlicht worden wären.
    „Wir wollen nun gar nicht mehr mit euch arbeiten“

    Benjamin Fredrich stellt die Vorgänge ganz anders dar. Dass ukrainische Mitarbeiter im Sommer teilweise lange auf ihre Honorare warten mussten, erklärt er damit, dass manche „sehr wenig Artikel und Bilder abgeliefert“ hätten „und wir das erst prüfen mussten“.

    Auf die Frage, warum er sich weigere, die Gehälter der Redakteur:innen in Odessa für Oktober und November zu zahlen, antwortet er: „Es gab nie Gehälter für das Büro in Odessa. Die Leute haben als Pauschalist:innen gearbeitet.“ Aber auch Pauschalen lassen sich nicht einfach nachträglich streichen, und in den monatlichen Überweisungen stand ausdrücklich „SALARY“ und „GEHALTSZAHLUNG“.

    Fredrich behauptet gegenüber Übermedien: „Das Team in Odessa hat über Wochen keine Artikel produziert und nur wenige Tweets veröffentlicht, wobei die qualitativ weit unter unseren Erwartungen blieben.“ Deshalb habe er die Zahlweise geändert, von pauschal auf pro Artikel.

    Aber sein Angebot an das Odessa-Team, „Artikel (die unseren Standards entsprechen) für uns zu schreiben und diese gut zu bezahlen“, bestehe weiterhin. Auf unsere Frage, warum er die Zusammenarbeit mit dem Team beendet hat, antwortet er: „Ich habe die Zusammenarbeit nicht beendet.“

    In einer Mail am 1. Dezember an Sergey Panashchuk, die Übermedien vorliegt, hatte er jedoch wörtlich geschrieben: „Ich […] beende hiermit unsere Zusammenarbeit.“

    Auch anderen Team-Mitgliedern hatte er ausdrücklich und empört die Zusammenarbeit aufgekündigt, weil sie gemeinsam angekündigt hatten, sich notfalls anwaltliche Unterstützung zu suchen, um ihre ausstehenden Gehälter zu bekommen. Darauf bezogen schrieb er:

    „Durch eure Drohung wollen wir nun aber gar nicht mehr mit euch arbeiten. KATAPULT ist bereit, Geld auszugeben und Leuten zu vertrauen. Wenn dieses Vertrauen verletzt wird, stoppen wir die Zusammenarbeit. In eurem Fall haben wir Hinweise auf eine größere Veruntreuung unserer Gelder durch die Odessa-Büroleitung. Wir wissen nicht wirklich, was mit unserem Geld passiert ist. Es scheint dort größere Probleme mit Korruption zu geben.“

    Worin diese „größere Veruntreuung“ bestehen soll, ist unklar. Fredrich wirft Panashchuk vor, dass die Kosten für das Büro „auf mehr als das Doppelte explodiert seien“. Panashchuk sagt, das seien die Kosten für Reinigung, Strom, Heizung, Benzin, die zusätzlich zu den 300 Euro reiner Miete fällig wurden. Er habe Fredrich vorab eine Liste mit diesen Ausgaben geschickt und das Geld sei entsprechend überwiesen worden. Fredrich bestreitet, darüber informiert gewesen zu sein.

    „Ich gebe Menschen, die für uns arbeiten, gerne viel Freiheit“, schrieb er Panashchuk. „Wenn ich dann sehe, dass etwas nicht stimmt, beende ich es.“

    Panashchuk weist die Unterstellung der Veruntreuung empört zurück – es sei aber schwierig für ihn, darauf zu reagieren, ohne die genauen Vorwürfe zu kennen. In jedem Fall aber hätten die Gehaltszahlungen an die anderen damit nichts zu tun.

    Die Angestellten warten bis heute auf ihr Geld, das sie teilweise dringend benötigen.

    Benjamin Fredrich verweist auf unsere Frage, worin die Veruntreuung besteht, auf die Erhöhung der Bürokosten, und fügt hinzu: „Die Veruntreuung werfe ich nicht vor, die vermute ich lediglich.“ In einer Mail an Sergej Panashchuk hatte er geschrieben: „ich habe entschieden, die kein Geld mehr zu schicken, weil wir Hinweise auf Veruntreuung unserer Gelder durch dich haben.“
    „Wir wollen das ab jetzt ewig machen“

    Um „Katapult Ukraine“ wurde es nach der plötzlichen Trennung ruhig. Auf der Internetseite erschien im November noch eine Reportage von Benjamin Fredrich selbst, der nach Charkiw gereist war, und danach wochenlang nichts mehr. Fredrich erklärt das damit, dass Travis Sauer „einen langen Heimaturlaub in den USA gemacht hat und sich das ukrainische Team um eine Russischübersetzung eines Buches und die neue Ausgabe gekümmert hat“.

    Im März 2022 hatte Fredrich den längstmöglichen Atem versprochen:

    „Ein Journalist fragte mich vor sechs Tagen, wie lange wir das mit dem Ukraine-Team eigentlich durchziehen wollen, das könne man ja nicht ewig machen. Ich verstehe nicht ganz und frag sicherheitshalber noch mal nach. Wie lange beschäftigen wir bei KATAPULT ukrainische Journalist:innen? Das kann man doch wohl nicht ewig machen. Die Antwort ist, wir wollen das ab jetzt ewig machen.“

    Er schien in Jahrzehnten zu denken – so lange werde die Ukraine „für alle anderen Demokratien von großer Bedeutung sein“. An Pathos sparte er nicht:

    „KATAPULT und die Ukraine, das wird jetzt nicht mehr getrennt – egal, wie der Krieg ausgehen wird! Das könnt ihr allen antworten, die euch fragen.“

    An Geld schien es nicht zu mangeln. „Ihr spendet 190.000 €, wir zahlen Gehälter in die Ukraine“, schrieb Fredrich in einem Artikel Anfang März und schilderte eine überwältigende Flut an Hilfsbereitschaft von Lesern und Unternehmen.

    Ende März stellte er die neue Redaktion vor und veröffentlichte etwas, das er den „ersten Transparenz-Bericht“ zu „Katapult Ukraine“ nannte. Ein zweiter „Transparenz-Bericht“ ist bis heute nicht veröffentlicht worden. Und am ersten gibt es Zweifel.

    Laut der Aufstellung sind zu diesem Zeitpunkt Anfang März einmalige Spenden in Höhe von 260.000 Euro eingegangen. Dem stünden unter anderem Ausgaben für „Ausrüstung für ukrainische Reporter“ (70.000 Euro), „Infrastruktur ukrainische Redaktion“ (25.000 Euro) sowie „Gehalt“ von monatlich 41.000 Euro gegenüber. 37.160 Euro kämen durch Abos monatlich hinzu.
    KATAPULT-Ukraine Transparenz
    Screenshot: „Katapult“

    Wohin ist das Geld geflossen? Nicht alles ins Projekt „Katapult Ukraine“, vermutet Roksana Panashchuk. Sie bezweifelt mehrere Posten auf der Aufstellung, vor allem die angegebenen Gehälter von 41.000 Euro. Sie selbst habe die monatlichen Finanzberichte angefertigt. In keinem Monat seien mehr als 20.000 Euro für Gehälter und Honorar für „Katapult Ukraine“ ausgegeben worden. Fredrich sagt, das sei falsch.

    Am 2. März hatte Fredrich auf der Webseite verkündet, man habe die ersten 15 ukrainischen Journalisten eingestellt. Vier Wochen später gab er bekannt: „Unsere neue Redaktion steht.“ Im Text heißt es, „21 ukrainische Journalist:innen und Fotograf:innen“ arbeiteten seit ein paar Wochen „bei uns“, und weil genug Geld da sei, „holen wir noch weitere fünf Leute aus der Ukraine dazu“.
    Screenshot: „Katapult“

    Ein Bildermosaik soll das „KATAPULT-Ukraine Team“ zeigen. Zu sehen sind 16 Menschen. Zwei der gezeigten sind Roksana und Sergey Panashchuk. Von fast allen anderen finden sich allerdings nur einzelne Artikel aus dem März 2022 auf der „Katapult“-Website.

    Auf die Frage, wer die „Gehälter“ in Höhe von 41.000 Euro bekommen hat, verweist Benjamin Fredrich auf eine Liste, die er mitschickt, von 21 Leuten, „die anfangs bei uns gearbeitet haben“: „Ein Teil davon hat leider keine journalistische Arbeit gemacht. Wir haben uns von einigen wieder getrennt, weil die Qualität nicht gestimmt hat oder bspw stereotype Sprache verwendet wurde. Andere sind ein paar Monate bei uns gewesen und dann wegen Familienzusammenführungen wieder aus Greifswald weggezogen.“

    Aber auch Mitte Juni ist in einem Artikel von 24 Frauen und Männern die Rede, die „bislang eingestellt wurden“. Roksana und Sergey Panashchuk bezweifeln, dass je so viele ukrainische Journalistinnen und Journalisten von „Katapult Ukraine“ eingestellt wurden.

    „Es war von Anfang an alles übertrieben“, sagt Sergey Panashchuk. „Nach allem, was passiert ist, und nachdem ich das verdauen konnte, glaube ich: Das war von Anfang an so geplant. Benjamin nutzte die Situation hier für seine eigene PR und seinen eigenen Hype. Er schaffte die Illusion einer großen Hilfsorganisation für ukrainische Journalisten.“

    Roksana Panashchuk sagt: „Ich vermute, er wollte nur Geld, um seine Journalistenschule bauen zu können. Ich glaube, er hat uns benutzt, um Geld zu sammeln.“ Fredrich widerspricht: Die Projekte seien getrennt. Es sei kein Geld, das für „Katapult Ukraine“ gezahlt wurde, für andere „Katapult“-Projekte verwendet worden.
    Jeder Cent an Journalisten und Medien in der Ukraine?

    „Katapult“ wirbt auf seiner Homepage bis heute dafür, „Katapult Ukraine“ zu abonnieren – für 10, 20 oder 200 Euro im Monat. „KATAPULT-Mitarbeitende verzichten auf 50 % Gehalt und stellen 20 Mitarbeitende aus der Ukraine ein!“, heißt es dort. „Wir werden ein Newsteam aufbauen – mit Leuten, die in der Ukraine bleiben, mit welchen, die gerade nach Deutschland flüchten, und mit welchen, die in die Ukraine reisen werden. Ab und zu wird gedruckt.“

    Ab und zu? „Wie oft die Zeitung gedruckt werden soll, entscheidet ihr!“, heißt es auf der Website. „Wöchentlich, zweiwöchentlich oder monatlich?“ Nun schreibt Fredrich uns auf Anfrage, geplant seien zwei Ausgaben im Jahr. Die erste sei Mitte Dezember in Druck gegangen und „direkt an alle Abonnent:innen verschickt“ worden.

    Am Tag nach dem Kriegsausbruch hatte Benjamin Fredrich erstmals zu Spenden für die Ukraine aufgerufen. „Wir haben ein Spendenkonto angelegt“, schrieb er, „und wir werden jeden Cent an Journalisten und Medien in der Ukraine senden.“

    Heute sagt er auf unsere Anfrage, dass insgesamt 310.000 Euro für das Projekt gespendet worden seien. „Damit haben wir ein Geflüchtetenheim gebaut, eine Redaktion gegründet, eine Redaktion in Odessa gegründet (die derzeit inaktiv ist), die Stadt Greifswald finanziell bei der Erstaufnahmeausstattung unterstützt und bei mehreren Fahrten Hilfsgüter, Sicherheitskleidung, Medikamente, elektronische Geräte in die Ukraine gebracht und Kleidung, Matratzen, und Betten an Aufnahmelager in Vorpommern übergeben.“

    Die Zahl der Abonnenten gibt er mit 1.990 an. „Über die Abos werden die laufenden Kosten der Ukraine-Redaktion (angestellte und freie Journalisten und Druckkosten) bezahlt.“ Auf die Frage, wer derzeit für „Katapult Ukraine“ arbeitet, schickt er eine Liste mit 18 Namen, davon sind fünf als „derzeit inaktiv“ gekennzeichnet – das sind die, denen er geschrieben hatte, dass er nicht mehr mit ihnen zusammenarbeiten wird.

    Außerdem stehen die beiden Geschwister Mascha Shykolay und Philliip Shykolay auf seiner Liste, Travis Sauer und Benjamin Fredrich selbst (Zusatz: „ohne Gehalt“). Sechs weitere Ukrainer:innen sind angegeben, darunter welche, von denen zuletzt Artikel im September oder gar im März 2022 veröffentlicht wurden. Sophie Kopach, die ebenfalls als aktuelle Mitarbeiterin geführt wird, sagt dazu: „Im September und Oktober haben sie zwei Artikel von mir veröffentlicht. Dann hat mir Travis geschrieben, dass sie keinen Platz mehr hätten. Seitdem haben sie keine Artikel von mir veröffentlicht. Sie haben mir für die letzten zwei Artikel noch nicht das Honorar gezahlt. Ich warte inzwischen seit fünf Monaten darauf.“

    Immerhin erscheinen jetzt wieder täglich Artikel oder Karten auf der Website von „Katapult Ukraine“ – exakt seit dem Tag, an dem wir unseren Fragenkatalog an Fredrich und die Redaktion geschickt haben, dessen erste Frage lautet: „Was ist aus dem Projekt ‚Katapult Ukraine‘ geworden?“

    Zu den neuen Inhalten gehört eine Karte, die in gebrochenem Deutsch und unter der rätselhaften Überschrift „Selenskyj ist heute 45. Biografie“ anmoderiert wird und mehrere faktische Fehler enthält. Nicht nur angesichts dessen können es Roksana und Sergey Panashchuk nicht glauben, dass ausgerechnet sie sich nun im Nachhinein vorwerfen lassen müssen, dass ihre Arbeit nicht gut genug gewesen sei. Benjamin Fredrich schrieb uns in Bezug auf die Arbeit des Ukraine-Teams, deren Qualität habe sich „nicht masgeeblich verbessert“ [sic!].
    Ein Schock

    Sergey Panashchuk sagt, er könne sich bis heute nicht erklären, was bei „Katapult Ukraine“ passiert ist und womit sein Team in Odessa es verdient habe, so ungerecht behandelt zu werden. Roksana und er betonen, wie wichtig sie ihre Aufgabe fanden, wie viel Mühe sich sich gegeben hätten, damit es funktioniert. „Ich war stolz auf das Projekt und habe mich immer mit Benjamin und Travis abgesprochen“, sagt Sergey Panashchuk. Dass Fredrich sich entschied, die Zusammenarbeit so zu beenden, „war ein Schock für mich.“

    Was ist wirklich schiefgelaufen bei „Katapult Ukraine“? Wie viel war Unprofessionalität oder Überforderung und wieviel Kalkül? Fest steht, dass „Katapult“ das Projekt immer wieder übertrieben dargestellt hat, zum Beispiel dadurch, dass öffentlich behauptet wurde, dass ukrainische Journalisten „eingestellt“ wurden, wenn sie in Wahrheit offenbar nur frei ein oder zwei Artikel schrieben. Von der versprochenen Transparenz ist nichts geblieben, die Auskünfte Fredrichs sind zweifelhaft.

    Im Nachhinein macht er den ehemaligen ukrainischen Mitarbeitern Vorwürfe, von denen die sagen, sie wären während ihrer Arbeit nie geäußert worden. Und er spricht von einem größeren Problem mit Korruption im Büro in Odessa – wenn es im Kern offenbar um ein paar Hundert Euro für Reise- und Büronebenkosten geht, von denen Benjamin Fredrich entweder wusste oder nicht.

    Sergey Panashchuk sagt: „Ich fühle mich verantwortlich, ich muss etwas für das Team tun.“ Deshalb kämpft er dafür, dass es die noch ausstehenden Gehälter bekommt. Aber er hat auch eine neue Organisation gegründet und offiziell registriert: „Save UA Media“. Ein Ziel ist es, neue Arbeitsplätze zu schaffen für die Leute, die vorher bei „Katapult Ukraine“ gearbeitet haben.

    Nachtrag. Benjamin Fredrich ist als Geschäftsführer und Chefredakteur von „Katapult“ zurückgetreten.

    Stefan Niggemeier ist Gründer von Übermedien und „BILDblog“. Er hat unter anderem für „Süddeutsche Zeitung“, „Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung“ und den „Spiegel“ über Medien berichtet.

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