• Jeudi 10 juillet 2025 à Gaza : 82 morts, dont des familles et un journaliste
    11 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/including-a-journalist-army-kills-dozens-of-palestinians-in-gaza

    Jeudi, 641e jour depuis le début du génocide le 7 octobre 2023, des frappes militaires israéliennes dans plusieurs zones de la bande de Gaza ont fait des dizaines de morts et de nombreux blessés parmi les Palestiniens. Parmi les victimes figurent le journaliste Ahmad Salama Abu Aisha et trois civils qui ont été tués alors qu’ils attendaient l’aide humanitaire.

    MISE À JOUR 23 h 59
    82 Palestiniens ont été tués jeudi par les forces israéliennes, alors que les autorités israéliennes annoncent leur intention de transférer de force des Palestiniens vers un camp de concentration à Rafah.

    Selon Al Jazeera, ont été tuées lors parmi les personnes tuées jeudi, 15 personnes, dont neuf enfants et quatre femmes ,d’une attaque aérienne israélienne alors qu’elles faisaient la queue pour r ecevoir des rations alimentaires pour enfants à Deir el-Balah , dans le centre de Gaza. Parmi les personnes tuées figuraient huit enfants et trois mères .

    Tous avaient faim et devaient faire la queue tôt le matin pour attendre l’ouverture de la clinique afin de recevoir du lait, des compléments alimentaires et des couches. Certains attendaient de recevoir des soins médicaux.
    Voici quelques-unes des victimes identifiées :
    Yasmeen Abu Samaha, deux ans
    Mohammad Abu Halhoul, deux ans
    Aya Mishmish, quatre ans
    Omar Al Nouri, quatre ans
    Amir Al Nouri, huit ans
    Motaz Al Bahtini, dix ans
    Jamal Bader, onze ans
    Sama Al Nouri, quatorze ans

    Lors d’une autre attaque, d ix Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés jeudi soir lorsque les forces d’occupation israéliennes (IOF) ont bombardé une école à Jabalia al-Nazla, au nord de la bande de Gaza.
    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que le bombardement visait l’école Halima Al-Sadia , qui abrite des personnes déplacées.

    Les forces d’occupation israéliennes ont continué à détruire des bâtiments résidentiels dans la région d’Al-Satar, au nord de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.

    La Société du Croissant-Rouge palestinien a rapporté qu’un de ses ambulanciers avait été blessé par des tirs des forces d’occupation israéliennes alors qu’il participait à une mission humanitaire dans la région de Tahlia, à Khan Yunis. Il a ensuite été transféré à l’hôpital de campagne d’Al-Mawasi.

    Deux citoyens ont été tués et d’autres blessés jeudi soir lors du bombardement israélien du camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza.

    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que le bombardement visait la maison de la famille Al-Hawajri, tuant deux civils et en blessant 30 autres, dont 19 enfants.

    Catherine Russell, directrice du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), a condamné l’attaque contre les personnes en quête d’aide et a déclaré que le meurtre de familles qui tentaient d’accéder à l’aide était « inadmissible ».
    « C’est la cruelle réalité à laquelle sont confrontés aujourd’hui de nombreux habitants de Gaza, après des mois d’aide insuffisante dans le territoire et le non-respect par les parties au conflit de leurs responsabilités fondamentales en matière de protection des civils », a déclaré la responsable de l’#UNICEF.
    « Le manque d’aide signifie que les enfants sont confrontés à la famine, tandis que le risque de famine augmente. Le nombre d’enfants souffrant de malnutrition continuera d’augmenter jusqu’à ce que l’aide et les services vitaux soient rétablis à grande échelle ».

    Jeudi soir également, cinq Palestiniens ont été tués et d’autres blessés lors de bombardements israéliens dans le nord de la bande de Gaza.

    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que l’occupation israélienne avait pris pour cible la zone de Zarqa, dans la ville de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, tuant cinq citoyens de la famille Batran.

    Le journaliste Jehad Abusalim rapporte que Hussein Mousa Ashour, son fils Mohammad, son gendre Mohammad Maher Ashour et sa petite-fille Malak ont été tués lors d’une frappe sur leur maison dans le quartier d’Al-Zaytoun, à l’est de la ville de Gaza.

    Selon Al Jazeera, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a annoncé en début de semaine un plan visant à t ransférer de force des Palestiniens vers une ville de tentes à Rafah, dans le sud de Gaza, ce qui pourrait compromettre tout accord de cessez-le-feu.
    Tamara Alrifai, directrice de la communication à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (#UNRWA) , a déclaré à Al Jazeera que ce plan « créerait de facto d’énormes camps de concentration à la frontière avec l’Égypte pour les Palestiniens ».
    « Nous ne pouvons pas rester silencieux et complices d’un déplacement forcé à si grande échelle », a-t-elle déclaré.

    Par ailleurs, Mosab Abu Toha rapporte que ces bébés ont été placés aujourd’hui par les médecins de l’hôpital Shifa dans une seule chambre, sur un seul lit, après que l’hôpital ait été à court de carburant.

    Des sources médiatiques ont confirmé que trois Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lorsque les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des civils qui attendaient de l’aide au nord-ouest de la ville de Gaza. Les morts et les blessés ont été transportés au complexe médical Al-Shifa.

    Deux civils ont également été tués et plusieurs autres blessés lors d’une frappe aérienne israélienne qui a visé le toit d’une maison dans le quartier de Sham’a, dans le quartier de Zeitoun, à l’est de la ville de Gaza.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/94jU7olAe1cHwlDg.mp4?_=1


    Des frappes supplémentaires sur Deir al-Balah , dans le centre de Gaza, ont entraîné la mort de Nasser Abu Amra . Une autre frappe aérienne a visé une maison derrière une mosquée dans le quartier d’Al-Tuffah, à l’est de la ville de Gaza.

    Huit Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés lors d’un bombardement israélien de la rue Al-Wihda, près de l’école Zahra, dans le centre de la ville de Gaza.

    Ahmad Salama Abu Aisha


    Des sources médicales ont confirmé la mort du journaliste Ahmad Salama Abu Aisha, tué dans une frappe aérienne visant un groupe de civils dans la région de Sawarha, à l’ouest de Nuseirat, dans le centre de Gaza.

    D’autres victimes ont été signalées à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, où un civil a été tué et d’autres blessés à la suite de frappes de drones sur la partie ouest de la ville.

    Selon des sources médiatiques, des drones israéliens ont bombardé un abri de fortune abritant des familles déplacées dans l a ville d’Al-Qarara, au nord-ouest de Khan Younis, tuant cinq civils : Kamel Wafi, Darwish Adnan Wafi, Yasmin Adnan Wafi, Mahfoutha Abdullah Wafi et Abboud Mohammed Ali Abu Muammar. Plusieurs autres personnes ont été blessées.

    En outre, l’armée israélienne a tiré des missiles sur des Palestiniens près des tours Al-Karama, au nord-ouest de la ville de Gaza , tuant au moins quatre personnes et en blessant plusieurs autres.

    Selon le ministère palestinien de la Santé, le nombre de Palestiniens tués alors qu’ils cherchaient de l’aide au cours des dernières 24 heures s’élève à neuf, avec au moins soixante-dix-huit blessés. Le nombre total de Palestiniens tués par des soldats israéliens alors qu’ils cherchaient de l’aide s’élève désormais à au moins 752, et 5 179 ont été blessés .

    Au cours des dernières 24 heures, 82 Palestiniens ont été tués , dont 38 dans le centre et le sud de Gaza, et 247 ont été blessés, selon les registres des hôpitaux de la bande de Gaza. Des dizaines de personnes restent coincées sous les décombres et dans les rues détruites, les équipes de secours étant dans l’impossibilité de les atteindre en raison des dégâts considérables et des bombardements incessants.

    Le Syndicat des journalistes palestiniens a condamné le meurtre du journaliste Ahmad Abu Aisha, correspondant de Palestine Today, le qualifiant de nouveau crime dans le sombre bilan de l’occupation israélienne contre la vérité.
    Sa mort s’ajoute à une longue série de violations systématiques visant les journalistes palestiniens dans le but de museler la liberté d’expression et de dissimuler la réalité.
    Dans un communiqué publié jeudi, le syndicat a confirmé qu’Abu Aisha avait été délibérément pris pour cible par des drones israéliens alors qu ’il se tenait devant son domicile à Nuseirat, dans le centre de Gaza. Il a été tué sur le coup dans ce que le syndicat a qualifié d’acte clair et intentionnel contre un journaliste non armé qui remplissait son devoir professionnel et national.
    « L’occupation israélienne poursuit une politique systématique de ciblage des journalistes et des médias », indique le communiqué, « en violation flagrante des lois internationales et humanitaires qui protègent les professionnels des médias pendant les conflits armés. »

    Le syndicat a appelé à une intervention internationale urgente et a exhorté la Cour pénale internationale à tenir les dirigeants israéliens responsables de ces crimes. Il a souligné que les journalistes palestiniens sont devenus des cibles à abattre simplement pour avoir transmis la vérité au monde.
    Selon le communiqué, des dizaines de journalistes palestiniens ont été tués depuis le début de l’agression, beaucoup d’autres ont été blessés et des dizaines d’institutions médiatiques ont été détruites, dans une tentative infructueuse d’étouffer la voix de la vérité.
    La déclaration conclut : « Malgré les meurtres, les bombardements et les destructions, le journalisme palestinien restera libre. Nos stylos et nos caméras continueront de témoigner des crimes de l’occupation – ils ne seront ni brisés ni réduits au silence par la machine de guerre. »

    Depuis qu’Israël a violé l’accord de cessez-le-feu le 18 mars 2025, l’armée israélienne a tué au moins 7 200 Palestiniens, dont 1 856 enfants, 676 femmes, 334 personnes âgées et 39 journalistes, et blessé plus de 25 615 personnes, principalement des enfants, des femmes et des personnes âgées.

    Israël a désormais tué au moins 57 762 Palestiniens, dont plus de 17 131 enfants, 10 190 femmes, 4 147 personnes âgées et 257 journalistes. Des milliers de personnes sont toujours portées disparues, probablement ensevelies sous des bâtiments bombardés et des ruines. Plus de 137 656 Palestiniens ont été blessés, principalement des enfants et des femmes, dans toute la bande de Gaza dévastée.

    Le nombre de victimes à Gaza reste incomplet, car il est impossible d’obtenir des données précises en raison du génocide israélien en cours, des bombardements incessants, des destructions massives et du siège de l’enclave côtière.

    #Génocide #Bilan
    #Journaliste_tué

    • Principaux événements du jeudi 10 juillet 2025
      11 juillet 2025, 01h51 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-478

      - Plus de 100 Palestiniens ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes sur Gaza depuis l’aube jeudi.

      – Le nombre de journalistes tués à Gaza est passé à 229 avec la mort d’ Ahmad Salama Abu Aisha, de Palestine Today, a annoncé le bureau des médias de Gaza.

      – Une équipe des Nations unies a acheminé environ 75 000 litres de carburant à Gaza mercredi, la première livraison de ce type en 130 jours, a déclaré jeudi le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

      – Mahmoud Khalil, l’étudiant de 30 ans de l’université Columbia qui était le premier et le plus connu des détenus immigrés aux États-Unis pour ses opinions pro-palestiniennes, a désormais poursuivi l’administration Trump en justice pour 20 millions de dollars de dommages et intérêts pour atteinte à sa réputation et à ses moyens de subsistance.

      – La rapporteuse spéciale de l’ONU sur la Palestine, Francesca Albanese, a déclaré qu’elle ne se laisserait pas intimider par les sanctions imposées mercredi par les États-Unis à son encontre. « On dirait que j’ai touché un point sensible », a-t-elle déclaré lors d’une émission en direct de Middle East Eye.

    • Le point de la situation au matin du 11 juillet 2025, 05h00 BST
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-366?nid=425561&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520G

      Voici les dernières informations concernant la guerre menée par Israël contre Gaza et les développements dans la Cisjordanie occupée :
      – De nombreux blessés ont été signalés tôt vendredi matin lorsque les forces israéliennes ont bombardé les tentes de personnes déplacées à l’est du camp de Ghaith, dans la région de Mawasi, à l’ouest de Khan Yunis, dans le sud de Gaza.

      – L’armée israélienne a déclaré vendredi matin qu’un soldat de la brigade Golani avait été tué dans le sud de Gaza. On ignore s’il a été tué lors du bombardement d’un bâtiment à Khan Yunis jeudi.

      – Les médias palestiniens ont rapporté vendredi des attaques israéliennes dans la banlieue est du quartier de Shujaiyya, situé à l’est de la ville de Gaza, et dans le quartier de Zeitoun, au sud de la ville de Gaza.

      – Les forces israéliennes ont pris d’assaut tôt vendredi matin le sud de la ville de Hébron, en Cisjordanie occupée. Elles ont également mené des raids à Naplouse et ouvert le feu sur un véhicule près de Balata al-Balad, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

      – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré à la chaîne américaine Newsmax TV qu’un accord de cessez-le-feu de 60 jours pourrait être conclu dans les prochains jours. Il a ajouté que l’accord prévoit la libération de la moitié des prisonniers vivants et de la moitié des prisonniers morts.

  • TEMOIGNAGE. Gaza : un ex-soldat réserviste de l’armée israélienne dénonce un « nettoyage ethnique » et se dit « trahi » par le gouvernement
    https://www.franceinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/temoignage-gaza-un-ex-soldat-reserviste-de-l-armee-israelienne-denonce-un

    « Quand on est parti combattre, le gouvernement nous a dit que c’est une guerre pour ramener les otages, défendre les citoyens israéliens, vaincre le Hamas. Personne ne nous a dit officiellement les intentions qu’avaient certains dans le gouvernement, c’est-à-dire le nettoyage ethnique de la bande de Gaza et s’y réinstaller. Ce n’est clairement pas ce qu’ils nous ont dit qu’on allait faire », dénonce Yotam, au micro de Radio France.

    Pourtant, le jeune homme n’est pas un pacifiste : il savait qu’il allait entraîner la mort, même celle de civils. Des « dommages collatéraux devenus une norme intolérable » au fil de la guerre, déclenchée par l’armée israélienne après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, dit-il.

    Alors, lui et plus de 300 autres réservistes ont dénoncé l’action du gouvernement à Gaza dans une lettre(Nouvelle fenêtre). « On représente une très grande partie des soldats qui sont à Gaza aujourd’hui et certainement la majorité des Israéliens. Personnellement, je sens que le gouvernement m’a trahi. C’est pour ça que c’est important pour moi de parler, parce que quelqu’un doit les arrêter. » Aujourd’hui, il n’est plus dans l’armée : il a été suspendu à cause de cet engagement.

  • Algérie : Christophe Gleizes, journaliste français condamné à sept ans de prison, RSF dénonce
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2025/algerie-christophe-gleizes-journaliste-francais-condamne-a-sept-ans-de-pri

    C’est une affaire qui suscite une vive émotion dans le monde des médias. Christophe Gleizes, journaliste sportif français, a été condamné à sept ans de prison par le tribunal de Tizi Ouzou, en Algérie, pour « apologie du terrorisme ».

    #Journalisme

  • #Journal du regard : Juin 2025

    https://liminaire.fr/chronique/journal/article/journal-du-regard-juin-2025

    https://www.youtube.com/watch?v=5ue__HJy39o

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions

    (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Paris, #Photographie, #Jardin, #Cimetière, #Création, #Éte, (...)

  • Si tu fais partie des vieux qui lisent le Point et qui regrettent de ne pas savoir utiliser ChatGPT, voici une bonne nouvelle : Le Point va t’imprimer ça directement dans le journal…

    Plan social au journal Le Point : l’IAcratie en marche
    https://blogs.mediapart.fr/collectif-le-point/blog/280625/plan-social-au-journal-le-point-liacratie-en-marche

    Afin de combler ses pertes, Le Point a donc choisi l’IA. Et la suppression d’un quart de ses effectifs. C’est un choix motivé par des raisons financières, mais la nature de ce choix, son ampleur et sa brutalité traduisent aussi tout autre chose. Et cette autre chose, au-delà de notre sort personnel, nous inquiète. Elle est le signe sans précédent d’une décision qui ne se réduit pas à des enjeux économiques. Elle signifie que ces enjeux n’ont été freinés par aucune autre considération. Les capacités d’éblouissement de l’IA, ses vertus supposément prodigieuses sont telles qu’elles relèguent dans l’ombre tout le reste. À commencer par le dialogue social, qui est attaqué dans ses fondements mêmes par la nature du PSE du Point et la façon dont il est conduit.

  • Yanis Varoufakis sur X :

    via https://diasp.eu/p/17717849

    https://xcancel.com/legrandsoir/status/1938659915783979405

    Il semble que nos dirigeants, ici dans l’Occident « libéral », aient trouvé un nouveau moyen de transformer une personne en non-personne. Voici un homme, Hüseyin Doğru , journaliste allemand (d’origine turque, mais sans double nationalité) que les autorités européennes ont puni d’une manière inédite et extrêmement cruelle pour ses reportages et ses opinions sur la #Palestine.

    Les autorités allemandes ont tiré les leçons de mon cas. Ne souhaitant pas avoir à répondre devant les tribunaux de toute interdiction des voix pro-palestiniennes (à l’instar du procès que je leur intente actuellement), elles ont trouvé un autre moyen : une sanction directe de l’UE utilisant une directive jusqu’alors inutilisée, introduite au début de la guerre en Ukraine, qui permet à Bruxelles de sanctionner tout citoyen de l’UE (...)

    • (...tout citoyen de l’UE) qu’elle estime travailler pour les intérêts russes. S’accrochant à l’argument selon lequel le site web/podcast de Hüseyin était également diffusé sur Ruptly (entre autres plateformes), elles utilisent cette directive visant les « actifs anti-russes » pour détruire un journaliste qui a osé s’opposer au génocide palestinien.

      Concrètement, cela signifie que le compte bancaire de Hüseyin est gelé ; que si vous ou moi lui donnions de l’argent pour acheter des provisions ou payer son loyer, nous serions considérés comme ses complices et soumis à des sanctions similaires ; cela signifie également que s’il était fonctionnaire, il serait licencié ; s’il était étudiant, il serait expulsé de son université ; s’il percevait une pension, celle-ci serait suspendue ; s’il percevait des prestations sociales, celles-ci seraient gelées. Cela signifie également, de manière étonnante, qu’il ne peut pas quitter l’ #Allemagne !

      Enfin, et ce n’est pas le moins important, cela signifie que Hüseyin ne peut pas poursuivre son gouvernement pour l’avoir transformé en non-personne, mais seulement contester la Commission européenne à #Bruxelles – où il n’est même pas autorisé à se rendre !

      Dois-je en dire plus ? N’est-il pas évident que nous vivons aujourd’hui dans une #Europe nominalement libérale où, en un clin d’œil, vos droits politiques et humains peuvent être révoqués, y compris votre droit de contester votre gouvernement devant un tribunal ?

    • He Was Banned for Exposing Gaza Truths — Now He Speaks Out. With Yanis Varoufakis

      https://www.youtube.com/watch?v=MZ0l78jIg3U

      DIEM25 : 2025-06-17 - 60 min.
      (le son et l’image ne sont pas exactement synchronisés)

      #Israel’s genocide in #Gaza grinds on, while Israeli officials now signal they are “fully ready” to strike #Iran—raising the risk of a regional firestorm. But within the EU, dissent is being crushed.

      In an unprecedented case, the EU has sanctioned one of its own citizens for being a journalist. http://red.media founder Hüseyin Doğru was targeted on behalf of #Germany—for exposing Germany’s complicity in the genocide in Palestine. No trial. No hearing. An extrajudicial punishment.

      The EU claims he “systematically spread false information on politically controversial subjects with the intent of creating ethnic, political and religious discord amongst a predominantly German audience.” In reality, his reporting focused on social protests across Germany and Europe—something that now appears to go too far for the so-called democratic powers in #Berlin and Brussels.

      The listing followed http://red.media’s exclusive coverage of Germany’s brutal crackdown on pro-Palestinian students—and it forced the outlet to shut down. What does it mean when reporting on Gaza is reframed as extremism, and journalism itself becomes a sanctionable offense?

      Hüseyin Doğru joins Yanis Varoufakis to dissect Europe’s widening assault on free speech, Germany’s criminalisation of Palestine solidarity, and how ordinary citizens can push back—before they too are silenced. Hosted by Mehran Khalili. Tune in live, bring your questions, and share widely—while you still can.

  • Yanis Varoufakis on X :

    via https://diasp.eu/p/17717851

    https://xcancel.com/yanisvaroufakis/status/1938607536887779553#m

    It seems that our rulers, here in the ’liberal’ West, have homed in on a new way of turning a person into a non-person.

    Here is a man, Hüseyin Doğru , a German journalist (of Turkish origins, but not a dual citizen) whom the EU authorities have found a novel, immensely cruel, way of punishing for his coverage of, and views on, Palestine.

    The German authorities learned a lesson from my case. Not wishing to be answerable in court for any ban on pro-Palestinian voices (similar to the court case I am dragging them through currently), they found another way: A direct sanction by the EU utilising some hitherto unused directive, one introduced at the beginning of the Ukraine war, that allows Brussels to sanction any citizen of the EU it deems to be working for Russian (...)

  • Fake News im etablierten Medienbetrieb: Wie SA-Schlägertrupps im „Presseclub“ einmarschierten

    via https://diasp.eu/p/17709093

    ARD und ZDF haben als öffentlich-rechtliche Rundfunkanstalten besondere Sorgfaltspflicht. Doch zunehmend setzen auch sie Fake News in die Welt. Zwei Beispiele und ihre Analyse.

    Peter Welchering, 23. Juni 2025

    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/tv-medien/fake-news-im-etablierten-medienbetrieb-wie-sa-schlaegertrupps-im-pr - #Bezahlschranke

    (...)

    • https://archive.ph/LYeq2

      (...)

      Früher gehörte der ARD-„Presseclub“ zum festen Sonntagsprogramm vieler Bundesbürger. Inzwischen ist das Interesse der Zuschauer jedoch abgeflaut. Die „Presseclub“-Macher wecken auch deshalb in den sozialen Medien mit knalligen Aussagen Interesse für ihre Sendung. So auch bei ihrer „Presseclub“-Sendung am 25. Mai 2025 mit dem Titel: „Jung, rechtsextrem, gewaltbereit – neue Gefahr für die Demokratie?“ Ende Mai entstand daraus eine Debatte, ob und wann denn demnächst SA-ähnliche Schlägertrupps Angst und Terror in Deutschland verbreiten würden.

      Botschaft löste viele Reaktionen aus

      Der dazugehörige Post auf der Plattform X veröffentlichte einen Videoschnipsel aus dem Sendemitschnitt vom Tage. „Presseclub“-Gast Christian Fuchs von der Zeit stellte hier einen Zusammenhang zwischen rechten Jugendkameradschaften und der AfD her. Die „Presseclub“-Macher ließen sich dazu den Text einfallen: „Diese Gruppen sollten die Straßen-SA werden für die AfD.“ Diese Botschaft rief bei vielen Menschen starke Reaktionen hervor, nicht nur auf X. Es lohnt deshalb, ein wenig intensiver auf das, was dann geschah, einzugehen.

      Tatsächlich hatte der Zeit-Journalist Christian Fuchs in nur schwer nachvollziehbarem Duktus in der Sendung behauptet: „Es gibt nämlich einen ganz, ganz starken Zusammenhang zwischen dem, was wir in den Wahlergebnissen sehen bei jungen Menschen und bei diesen jungen extremistischen Gruppen, von denen wir heute sprechen, diesen Jugendkameradschaften. Die wählen, wenn wir mit welchen gesprochen haben, die AfD.“

      Er führte aus, dass diese jungen Menschen nicht mehr wie in früheren Zeiten NPD oder den Dritten Weg wählen würden, sondern die AfD. Dahinter stünden Erwachsene. Und einer dieser Erwachsenen „hat sich das Konzept ausgedacht, und der sagt: Wir bereiten uns jetzt mit diesen Jugendkameradschaften, die wir aufbauen, in ganz Deutschland, darauf vor, das soll die Straßen-SA werden für die AfD. Wenn die AfD in den Parlamenten sitzt, dann sind unsere Jugendlichen kampfbereit, die sind gestählt. Dann können die das tun, was die SA früher 1933 bei der NSDAP getan hat. Die politischen Gegner überfallen.“

      Der Videoschnipsel schließt dann mit dem Fazit von Fuchs: „Also, es gibt einen ganz, ganz krassen Zusammenhang zwischen diesen beiden Entwicklungen.“ Gemeint ist der Zusammenhang zwischen rechten Jugendgruppen, die als „Straßen-SA“ bezeichnet werden und der AfD.

      Bloße Meinungen ohne valide Quellen

      Dieser Post löste Nachfragen aus – auch beim und vom Autor dieses Beitrags. Die „Presseclub“-Redaktion wurde gefragt, ob Christian Fuchs für diese sehr weitreichende Behauptung denn Belege vorgelegt habe.

      Ich wollte wissen: Hat die Redaktion vor der Veröffentlichung dieses Posts gegenrecherchiert oder anderweitige eigene Recherchen angestellt? Die beim WDR in Köln angesiedelte „Presseclub“-Redaktion ließ sich Zeit mit der Antwort und teilte am Montag nach dieser Sendung in dürren Worten mit: „Christian Fuchs hat der Reaktion detaillierte Belege vorgelegt, die seine Aussage stützen. Unsere journalistische Sorgfaltspflicht wurde hier beachtet. Wir bitten um Verständnis, dass die Belege nicht öffentlich zugänglich gemacht werden können.“

      Die im schönsten Zentralkomitee-Stil verfasste Verlautbarung aus Köln zog eine Riesendebatte nach sich. Der WDR habe also gar keine Belege, wenn er sich so rausrede, argwöhnten einige Beitragszahler und Diskutanten. Andere argumentierten mit der Gefährlichkeit solcher rechtsextremen Jugendgruppierungen, wenn diese schon als „Straßen-SA“ bezeichnet werden würden.

      Narrativ statt Tatsachen

      Das Narrativ von einer „Straßen-SA“ für die AfD, gebildet von rechtsextremen und gewaltbereiten Jugendlichen, war also in der Welt. Was tun, wenn diese Truppen nun also wirklich ihre politischen Gegner überfallen und Wahlkampfveranstaltungen anderer Parteien stürmen würden? Gleichzeitig wuchs im WDR der Druck auf die „Presseclub“-Redaktion. WDR-Insider berichteten, die Redaktionsleitung sei recht ultimativ aufgefordert worden, Belege vorzulegen, weil die öffentliche Debatte darüber zu entgleisen drohe.

      24 Stunden später zeigte der interne Druck Wirkung. Die „Presseclub“-Redaktion teilte mit: „Auf vielfachen Wunsch aus der X-Community haben wir in Absprache mit Christian Fuchs entschieden, offen zu legen, worauf sich seine im Presseclub getätigte Aussage bezieht.“ Es folgte ein etwa 20 Zeilen langer Text, der etwas hastig und nachträglich zusammengestoppelt wirkte. In ihm wird erklärt, dass Patrick Schröder, Vizevorsitzender der Partei Die Heimat in Bayern, seit 2024 rechtsextreme Gruppen aufbaue, die nach seiner Einschätzung „Vorfeldarbeit einer AfD“ erledigen sollten.
      Tom Buhrow im Interview: „Ich weiß, wie schwer es ist, ein gutes Programm zu machen“

      Zudem argumentierten die Presseclubler, Wissenschaftler würden diese jungen Leute „als rechtsextreme, gewaltorientierte weiße Männer, die sich auf den Tag X vorbereiten“ charakterisieren. Drittens wird ein Mitglied von Deutsche Jugend Voran, einer rechtsextremen Kameradschaftsgruppe, damit zitiert, es wolle eine „Untergruppe so in Richtung SA“ aufbauen.
      Der „Belegtext“ schießt mit der Anmerkung: „Das stand auch so bereits in dem Artikel zur Recherche von Herrn Fuchs, den hätten Sie längst lesen können.“

      Belegbasteleien fürs Narrativ

      In einem weiteren Post lieferte die „Presseclub“-Redaktion dann drei Links nach. Der erste verweist auf einen Beitrag von Patrick Schröder, in dem dieser sich Gedanken über die Entwicklung rechtsextremer Jugendgruppen macht. Der zweite Link führte zu einem Beitrag von Julian Alexander Fischer auf der Plattform MSN. Dort wird der „Terrorismus-Experte“ Hans-Jakob Schindler unter anderem mit der Befürchtung erwähnt, „Active Clubs“, in denen sich Rechtsextreme zum Kampfsport treffen, könnten bei der EM „durch die bewusste Provokation von Schlägereien“ in Erscheinung treten. Der Beitrag ist inzwischen nicht mehr verfügbar.

      Der dritte Link wiederum geht etwas selbstreferenziell auf einen zusammenfassenden Beitrag von Christian Fuchs in der Zeit ein, in dem der Autor sich über rechtsextreme und gewaltbereite Jugendgruppen äußert. Im Netz wurden die drei sogenannten Belege rasch auseinandergenommen. So wurde in der Diskussion besonders hervorgehoben, dass Heimat-Funktionär Patrick Fischer in seinem zitierten Beitrag
      unter dem Punkt „Finanzen“ lediglich äußere: „Auch hier muss ich Euch nicht sagen, dass derartige Aufgaben eigentlich Vorfeldarbeit einer AfD wären, die dort die Parlamentskohle entsprechend platzieren müsste.“

      Einen belastbaren Zusammenhang zwischen rechtsextremen Jugendkameradschaften als „Straßen-SA“ der AfD belegen alle diese genannten Quellen nicht. Doch das Narrativ ist in der Welt. Es löst bei einigen Bürgern durchaus Sorgen und Ängste aus.

      Ist das nun #Clickbaiting oder politische #Propaganda? Beides sollte ein öffentlich-rechtlicher Sender unterlassen. Wenn die Sender schon nicht mehr in der Lage sind, Faktenprüfungen von Behauptungen und Aussagen, die in ihren Sendungen getroffen werden, vorzunehmen, sollten sie unbelegte Narrative nicht auch noch als Werbemittel nutzen.

      Recherchefrei und Spaß dabei

      Das ZDF hat dafür im April dieses Jahres ein weiteres schönes Beispiel geliefert. In der Sendung „Terra X History“ vom 6. April und in einem Online-Beitrag vom gleichen Tage stellten die ZDF-Autoren eine Verbindung zwischen Anschlägen wie dem Mannheimer Messerangriff, bei dem der Polizist Rouven Laur starb, und Russland her.
      „Gemeinsam mit dem Internet-Profiler Steven Broschart ist das ZDF auf verdächtige Suchanfragen aus #Russland im Vorfeld der Anschläge gestoßen“, schreibt Michael Renz, der die Sendung „Terra X History“ leitet. Im Vorfeld des Messerangriffs auf den Islamkritiker Michael Stürzenberger am 31. Mai 2024 habe es „russische Suchanfragen nach Webcams auf dem Mannheimer Markt – dem späteren Tatort – gegeben, um ein Livebild zu haben“, berichtet das ZDF.

      Steven Broschart wird von Michael Renz mit der Einschätzung zitiert: „Wir finden tatsächlich zum Täter im Vorfeld Suchanfragen aus Russland, zum Täternamen, und das ist schon sehr, sehr ungewöhnlich“. Genutzt wurde für diese Recherchen ein Werkzeug der Suchmaschine Google namens Trends. „Bei #Google Trends findet man zu jeder denkbaren Kombination von Suchbegriffen an jedem Ort der Welt in jedem denkbaren Zeitraum scheinbare ‚Suchanfragen‘, wenn man ein paarmal auf Reload drückt“, schätzt der Nürnberger Informatik-Professor Florian Gallwitz die Aussagekraft der von ZDF und Broschart angewandten Methode ein.

      Artefakte statt Fakten

      Gallwitz begründet die massive Ungenauigkeit der Suchmethode mit #Datenschutz-iInteressen: „Das ist höchstwahrscheinlich ein Artefakt des verwendeten Differential-Privacy-Verfahrens, mit dem die #Privatsphäre von Google-Nutzern geschützt werden soll.“ Selbst der Bundesnachrichtendienst soll dem ZDF im Vorfeld der Sendung davon abgeraten haben, sich auf die Ergebnisse von Google Trends zu verlassen. Die eingesetzte #Analysemethode sei nicht geeignet, die Auswertung nicht valide.

      Die Kritik an der #Recherchemethode ist berechtigt. Google Trends greift nämlich nicht direkt auf die tatsächlichen Suchanfragen zu, sondern auf Stichproben, und errechnet daraus relative Häufigkeiten auf einer Wahrscheinlichkeitsbasis. Für Marketingzwecke ist das vollkommen ausreichend. Um damit Indizien für eine – wie auch immer geartete – Beteiligung am Mannheimer Messerattentat digitalforensisch zu belegen, ist die Methode hingegen gänzlich ungeeignet.

      Eine beim ZDF-Fernsehrat eingereichte Programmbeschwerde zu dieser #Fake-News-Berichterstattung versucht der Intendant des ZDF, Norbert Himmler, zu relativieren. „Die von der ZDF-Redaktion identifizierten Auffälligkeiten sind, wie in der Berichterstattung dargestellt, keine Beweise, sondern Hinweise, die laut verschiedener Experten und Sicherheitsbehörden Anlass dazu geben, weitere Prüfungen beziehungsweise Ermittlungen hierzu anzustellen“, schreibt Himmler dem Beschwerdeführer.

      Durch die Art der Präsentation in der „Terra X History“-Sendung, im Online-Beitrag, aber auch durch das Interview mit einem ehemaligen #BND-Mitarbeiter in der Nachrichtensendung „heute journal“ erzeugt das ZDF den Eindruck, dass diese Suchanfragen ein überzeugendes digitalforensisches Indiz für die Beteiligung Russlands an Anschlägen in Deutschland seien. Auch Kritik von ausgewiesenen Fachleuten wie dem Informatik-Professor Florian Gallwitz ignorieren die Programmverantwortlichen. So entstehen weitere wirkmächtige Fake News. „Der Google-Trends-Rohrkrepierer des ZDF spielt journalistisch in einer Liga mit den pflanzenförmigen Sprengstoffen und dem stromerzeugenden Fernseher der #ARD“, spielt Florian Gallwitz auf zwei andere üble #Falschberichterstattungen im #ÖRR an.

      Das sind klassische Muster für das #Belehrungsfernsehen. Mit seriösem Journalismus hat das nichts mehr zu tun. Deshalb reagieren auch immer mehr Beitragszahler und frühere Nutzer von ARD und ZDF ungehalten. Sie wollen sauber recherchierte Beiträge und keine unseriöse Meinungsmache ohne Quellen.

      #Journalismus

    • oAnth:

      Die Artikel msn.com vs. Berliner Zeitung sind zwar nicht identisch, handeln jedoch von der identischen unseriös-manipulativen Vorgehensweise seitens des #ZDF-Presseclubs im Umgang mit den Mannheimern Anschlägen (Nachahmung des sattsam bekannten #Russia-Gate in den #USA) und mit organisierten Gruppen der AfD. Unabhängig davon, ob man mit den politischen Zielsetzungen der AfD inhaltlich auf Distanz geht oder nicht, erweist sich der hier dargestellte journalistische Stil nicht nur als grundsätzlich inakzeptabel, sondern in jeglicher Hinsicht schädlich im Umgang mit gesellschaftlichen Problemfeldern jedweder Couleur, indem hier auf fahrlässige Art und Weise ungeprüfte Zuordnungen und Bewertungen vorgenommenen werden, die sich im konkreten Fall zwar vordergründig populistisch gegen #Russland und die #AfD richten mögen, morgen aber aber schon gegen jeden von uns bedenkenlos zur Anwendung gelangen werden, sollten dergleichen Herangehensweisen Schule machen. Sich auf der moralisch korrekten Seite des Zeitgeists zu wähnen überzeugt nicht, es bedarf der unvoreingenommen #Recherche und der journalistischen #Unparteilichkeit, um konstruktiv auf die öffentliche Diskussion einzuwirken - wozu benötigt man andernfalls einen #ÖRR? Damit uns ein Herr ausgerechnet vom #BND (vgl. msn-Artikel auf Diaspora) erklärt, auf wessen Betreiben hin die Anschläge von Mannheim angeblich vorbereitet und durchgeführt wurden? Ein nur allzu durchsichtiges Manöver seitens der westlichen #Geheimdienste, um sich die Sorgen der Bevölkerung zu politischer #Indoktrination nutzbar zu machen. (#NATO-#Stratcom- #Medienaufbereitung)

  • Une #fusion de l’audiovisuel public ? Le vrai visage de la réforme Dati
    https://radioparleur.net/2025/06/23/une-fusion-de-laudiovisuel-public-le-vrai-visage-de-la-reforme-dati

    Depuis les années 80, d’une main les gouvernements étiquetés à gauche, ou à droite dépouillent des services publics de leurs moyens. De l’autre, ils les concentrent en des entités toujours plus grandes, plus grosses. Est-ce le sort qui attend l’audiovisuel public ? L’examen de la réforme de l’audiovisuel public a repris la semaine dernière, le […] L’article Une fusion de l’audiovisuel public ? Le vrai visage de la réforme Dati est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Carousel_1 #Penser_les_luttes_-_L'émission #audiovisuel_public #journalisme #Politique

  • Du GUD à l’A69 : Bernard Carayon, ou la droite béton - Observatoire des multinationales
    https://multinationales.org/fr/enquetes/faf40/du-gud-a-l-a69-bernard-carayon-ou-la-droite-beton

    Qui est #Bernard_Carayon, en première ligne pour défendre le projet de l’A69 et insulter ses opposants ? Du #GUD à Pierre Fabre, du secret des affaires à l’union des droites, portrait d’un politicien brut de décoffrage, comme un poisson dans l’eau dans le cloaque #politique et médiatique d’aujourd’hui.

    Dans la famille Carayon de Lagayé, je demande le fils Guilhem
    https://seenthis.net/messages/1055610
    à propos du sergent #Woessner_Géraldine contemptrice de l’islamo-gauchisme et des féminonazies comme ce fieffé B. Carayon [deSouche].
    présentation sur son journal Le Point.

    Géraldine Woessner a commencé sa carrière en 2001, dans la presse parlementaire. #Journaliste_politique, elle travaille pour Radio France, et participe en 2005 à la création de BFM TV. Elle couvre l’Elysée quelques années, avant de s’expatrier au Canada, où elle travaille pour différents médias (AFP, Arte, BFMTV, M6, Le Parisien, JDD, TSR, RTBF...), puis au Etats-Unis où elle devient la correspondante permanente d’Europe 1, et du Parisien. Après l’élection de Donald Trump, la radio #Europe1 l’accueille pour une chronique de fact-checking quotidienne. Elle rejoint Le Point en 2019, où elle couvre les sujets crispants, à la croisée des sciences et de la politique - énergie, agriculture, santé environnementale, extrêmes politiques... Elle est depuis 2022 rédactrice en chef du pôle Environnement. Prix Varenne des jeunes journalistes radio, elle est l’auteure de plusieurs livres.

    #A69 #environnement

  • https://www.lemonde.fr/international/live/2025/06/19/en-direct-israel-iran-alertes-antiaeriennes-en-israel-apres-des-tirs-de-miss

    La porte-parole de la Maison Blanche affirme que l’Iran n’aurait besoin que d’une « quinzaine de jours » pour assembler une bombe nucléaire

    Et préparer de l’anthrax, et construire je-ne-sais-trop quelle autre arme de destruction massive (et certainement manger les petits enfants aussi).

    Misère du #journalisme aux ordres…

    #iran #israel #états_unis

    • quelques lignes plus bas, on rééquilibre

      Il reste très difficile de savoir de combien de temps Téhéran aurait encore besoin pour se doter de la bombe. Pour Jeffrey Lewis, directeur du programme de non-prolifération en Asie de l’Est à l’Institut d’études internationales de Middlebury à Monterey (Californie), interrogé par Le Monde, le délai, avant l’attaque israélienne, était d’« un an ou quelques mois ». Il nuance toutefois son propos : « Cela fait quinze ans que l’Iran est à quelques mois de la bombe nucléaire. »

    • Je notais juste qu’ils tenaient leur posture.
      On connait leur position : il faudrait un occident raisonnable. C’est comme ça qu’ils ont aussi publié des papiers relevant avec surprise et désapprobation le soutien donné en France et en Europe à l’attaque israélienne dès le 14 juin. Là, ils exhibent à nouveau ce Trump en inquiétant "maître du monde".

      peu avant sur la même page

      « Compte tenu du fait qu’il y a une possibilité substantielle de négociations éventuelles avec l’Iran dans un futur proche, je prendrai ma décision sur le fait d’y aller ou non au cours des deux prochaines semaines », a fait savoir le président américain par la voix de la porte-parole de la Maison Blanche, jeudi.

      Pour le lecteur, qui n’et pas supposé être celui qui lit exclusivement Le Parisien ou regarde BFM, cela veut dire que ce type qui prétend tout régler vite fait fait ici mine d’avoir besoin de quinze jours pour une intervention plus directe (même si Le Monde a peu évoqué le renforcement aérien et naval dans la région). Ce qui sent le coup fourré, un de plus.

      Sans compter le fait de relever il y a peu

      « Je dirige le pays et le monde », clame au bout de cent jours Donald Trump au magazine The Atlantic.
      https://archive.ph/ZTpiU

      Ce qui est une atteinte au sentiment national, et pas que.

      Alors, oui, oeuf corse, c’est Le Monde de la bourgeoisie, c’est le Monde du capital. Et ici c’est un fil d’info, format de flux qui tend vers la forme France intox, BFM, ce qu’ils tachent d’équilibrer, encore, en y citant des articles rédigés ou de supposées tribunes, car ça leur fout la trouille de risquer le crédit qui leur resterait.

      edit : les lecteurs ou les spectateurs ne sont pas que "bêtes", par exemple le racisme venu du haut, ça marche pas, du moins pas à tout coup
      https://seenthis.net/messages/1121800#message1121802

    • hier, dans le même organe bourgeois

      Le 26 mars, devant une commission de la Chambre des représentants, la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, expliquait que l’Iran « ne construit pas d’arme nucléaire et [que] le Guide suprême Khamenei n’a pas autorisé le programme d’armes nucléaires qu’il avait suspendu en 2003 ». C’est le consensus parmi les experts : les stocks d’uranium enrichi très au-delà des normes du nucléaire civil posaient un problème alarmant, mais pas un danger immédiat. Interrogé sur cette position de la directrice du renseignement, dans l’avion le ramenant du G7 au Canada, Donald Trump a rétorqué : « Je me moque de ce qu’elle a dit. » Tulsi Gabbard n’avait pas été conviée à Camp David, le 8 juin, pour une réunion de crise consacrée au Proche-Orient.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/18/conflit-israel-iran-la-tentation-d-une-intervention-militaire-americaine-sem

  • Génocide de civils à Gaza, faire famine et cibler le point de l’aide…
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4766

    La guerre israélienne contre les Palestiniens, où qu’ils peuvent être à Gaza ou ailleurs, sera peut-être oubliée dès lors que le conflit lancé par Netanyahu en Iran, va être plus long, plus alambiqué et plus équipé d’armements. Il ne fera pas taire la mission d’extermination qui puise de la tragédie de la famine à Gaza, la manière stratégique que les soutiens d’Israël en Europe et en Amérique favorisent et masquent à la fois. Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / #Palestine, Netanyahou, Israël , #USA,_Maison_Blanche,_CIA, #Israël,_Proche-Orient,_droits_de_l’homme,_ONU, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #UE_-_Union_Européenne, #edito, Journalisme, presse, (...)

    #Grands_événements_:Gigantisme_de_l’inattendu. #Netanyahou,_Israël #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Journalisme,_presse,_médias

    • Israel has launched an extensive series of airstrikes on Iran.

      The western media are of course unquestioningly regurgitating the Israeli government’s evidence-free claim that these strikes were “preemptive”.

      The Trump regime is attempting to spin this as a completely unilateral Israeli attack which had nothing to do with the United States — a claim you could be forgiven for believing if you were born yesterday.

      Here’s a list of future headlines we can expect from The New York Times:

      – Iranian strikes rock Israel in unprovoked attack.

      – Israeli families take shelter amid antisemitic terror bombing.

      – Israeli defense minister: U.S. campus protesters somehow knew about Iranian strikes in advance, indicating Tehran coordination.

      – Trump privately voices frustration with #Netanyahu over Iran conflict the U.S. is just passively, innocently witnessing.

      – American Jews feeling anxious, unsupported amid spiraling wars in the #MiddleEast.

      – Opinion: I feared for my life during airstrikes on Tel Aviv. Nobody in the world can possibly understand what this is like.

      – Opinion: Is the U.S. at risk of being drawn into another Middle Eastern war?

      – Opinion: Is the U.S. stumbling into another Middle Eastern war?

      – Opinion: Is the U.S. accidentally oopsie poopsie bungling into another Middle Eastern war?

      – Opinion: Is the U.S. being dragged kicking and screaming into a war in the Middle East, something it historically tries to avoid at all cost?

      – US launches strikes on Iran in preemptive attack.

      – Opinion: Is the U.S. being sucked into a third world war?

      – Opinion: Is the U.S. tumbling headlong into a nuclear exchange with Russia and China?

      – Opinion: The sky is darkening as nuclear radiation creeps across our land, so we must all come together and condemn Hamas.

      – Opinion: The earth is a barren wasteland. Nothing remains. Check on your Jewish friends.

  • L’IA de recherche sur Internet génère des infos sans citer l’auteur.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4765

    Dans sa forme primaire et régénérative, le savoir a la particularité de se reproduire dès qu’il soit réparti au plus grand nombre de ses usagers et dans sa réponse il va à de vastes besoins, sans que des confins ne l’endiguent. L’IA accumule d’une manière instantanée des idées et des composantes qui iront satisfaire la doléance commanditée au préalable. Sa cinglante réplique balaie les contenus déjà livrés et a capacité à les structurer en générative réplique à une demande d’internaute. #TECHNOLOGIE,_INTERNET,_PERFORMANCES_INCLASSABLES

    / #edito, #Journalisme,_presse,_médias, #Data_-_Données, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, #IA_:_Intelligence_Artificielle, journaliste, poète, livre, écrits, Sciences & (...)

    #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #Sciences_&_Savoir

  • Il y a aussi de bonnes nouvelles.

    Macron appelle le gouvernement à maintenir le cap écologique après la suspension de MaPrimeRénov’
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/06/07/emmanuel-macron-appelle-le-gouvernement-a-maintenir-le-cap-ecologique-apres-


    Le chef de l’Etat Emmanuel Macron prononce un discours lors du sommet de l’IISS Shangri-La Dialogue à Singapour, le 30 mai 2025. EDGAR SU / REUTERS

    edit : Emmanuel Macron entend limiter le chalutage de fond dans les aires marines protégées, afin de préserver la biodiversité
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/06/07/emmanuel-macron-entend-limiter-le-chalutage-de-fond-dans-les-aires-marines-p

    #grossier #journal_officiel_de_tous_les_pouvoirs #écologie

  • West Losing Propaganda War, Elite Scare REVEALED | Michel Collon

    via https://diasp.eu/p/17673644

    https://www.youtube.com/watch?v=PN2LxocYkCo

    Neutrality Studies: Interview with Michel Collon - 2025-05-17 - 1h

    The West’s #narrative is full of cracks, and European elites know it. And they are scared. Scared of the change that will come once they can’t dominate the journalistic space anymore. That’s why they are cracking down on social and digital media, as well as foreign news outlets.

  • #Journal du regard : Mai 2025

    https://liminaire.fr/chronique/journal/article/journal-du-regard-mai-2025

    https://www.youtube.com/watch?v=8FLCqozCzqs

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions

    (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Paris, #Fontainebleau, #Photographie, #Jardin, #Cimetière, #Création, #IA, #Printemps, #Musée (...)

  • Am Anfang war Rudolf Herrnstadt : Wie der Gründer der Berliner Zeitung die DDR fast unabhängig machte
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/am-anfang-war-rudolf-herrnstadt-wie-der-gruender-der-berliner-zeitu

    Aujourd’hui c’est le quantre vingtième anniversaire du journal Berliner Zeitung . Cet article raconte les premières années sous son fondateur Rudolf Herrnstadt.

    Maritta Adam-Tkalec - Ein brillanter Journalist bekommt 1945 die Chance seines Lebens – in einem neuen Deutschland die Zeitung zu erschaffen, die er erträumt hat. Doch die Jahrhundertfigur scheitert an ihren Genossen.

    „Berlin lebt auf !“ So titelte die Berliner Zeitung am 21. Mai 1945. Es war die erste Ausgabe der Berliner Zeitung, die zwischen Zerstörung und Aufbruch in Ost-Berlin entstand. Heute feiert die Berliner Zeitung 80. Geburtstag. Aus diesem Anlass gibt es in den kommenden Tagen exklusive Berichte und am 24. Mai eine Sonderausgabe der Berliner Zeitung, die sich dem Aufbruch widmet. Hier lesen Sie den Auftakt von Maritta Tkalec, die an die Geschichte der Zeitung erinnert.

    Rudolf Herrnstadt steht am Anfang der Berliner Zeitung: ein herausragender Journalist aus bester deutscher Zeitungstradition der Zwanzigerjahre, großbürgerlicher Herkunft und überzeugt, dass eine Gesellschaft ohne Ausbeutung möglich ist. Also ein Kommunist.

    Nach sechs Exiljahren in der Sowjetunion rollte der damals 42-Jährige am 8. Mai 1945 auf einer Lkw-Ladefläche von Stettin kommend in Berlin ein. Auf den Landstraßen begegneten ihm Trecks befreiter polnischer Zwangsarbeiter auf dem Heimweg. Drei Tage zuvor hatte Herrnstadt in Moskau als einziger Deutscher den Auftrag bekommen, Offiziere der Roten Armee bei der Gründung der Täglichen Rundschau zu beraten, einer Zeitung der Befreier für das Volk, das die Nationalsozialisten groß gemacht und die Judenvernichtung hingenommen hatte. Ersterscheinungstermin: 15. Mai.

    Zu den Wurzeln, zu Theodor Wolff

    Kaum eingetroffen, ereilt Herrnstadt der zweite Auftrag: eine von Deutschen gemachte Zeitung für die Stadt, die erste in deutscher Verantwortung in ganz Deutschland seit Kriegsende. Ersterscheinungstermin: 21. Mai. Hauptmann Alexander Kirsanow sollte den Start als Chefredakteur unterstützen; der war noch nicht in Berlin, kam am 18. Mai dazu.

    Herrnstadt fährt schon am ersten Tag in Berlin zum Mosse-Haus, Zeitungsviertel, Jerusalemer Straße. Dort war der Sohn jüdischer Eltern aus Gleiwitz (Gliwice) zum glänzenden Journalisten gewachsen: Das überregionale Berliner Tageblatt war unter dem Chefredakteur Theodor Wolff zur einflussreichsten Zeitung geworden, ein fortschrittlich-liberales Leitmedium der Weimarer Republik. Das soll Vorbild sein für die Zeitung, die er nun aufbauen darf, die er Berliner Zeitung nennen will, die schon auf den ersten Blick auf der Titelseite die große Tradition aufgreift.

    Doch zunächst geht es um Handfestes. Irina Liebmann, die in jahrelanger Recherche den Lebensweg ihres Vaters in dem Buch „Wäre es schön? Es wäre schön!“ nachgezeichnet hat, rekonstruiert aus Notizen Herrnstadts diesen Moment des Wiedereinstiegs in die Berliner Presselandschaft: „… das Mosse-Haus steht bis zum Hochparterre im Schutt. Still und kaputt, alles kaputt. Über Gehwegplatten führt sie ein Mann in den Raum mit den Druckmaschinen, alles ist unbrauchbar. Ein Toter liegt auf dem Hof.“

    Einer der Männer der ersten Stunde, Fritz Erpenbeck, hat ausführlich aufgeschrieben, wie sie die Erstausstattung für eine Zeitung zusammensuchten. Sie brauchen unbelastete Leute, Antifaschisten, Setz- und Druckmaschinen, Räume, Papier. Und sie machen die erste Fotografin ausfindig, die Jüdin Eva Kemlein. Sie hatte die NS-Jahre in Berlin im Untergrund überlebt.

    Sie schaffen es. Befehlsgemäß erscheint die Berliner Zeitung am 21. Mai 1945 in einer Auflage von 100.000 Exemplaren, Preis 10 Pfennig. Der Hunger nach Information ist riesig, die Leute reißen den Verkäufern das Blatt aus den Händen. Die erste Schlagzeile lautet „Berlin lebt auf!“, darunter der Bericht über die Einsetzung des Magistrats von Groß-Berlin.

    Herrnstadt wirft ausgerechnet jetzt eine akut aufgebrochene Lungentuberkulose aufs Krankenlager. Er hat 40 Grad Fieber, leitet aber vom Bett seine Zeitung weiter, vom 20. Juni an als alleiniger Chefredakteur. Am 23. August erscheint sein Blatt zum ersten Mal mit dem Gesicht, das sie bis heute unverwechselbar macht: der stolze Titel Berliner Zeitung in markanter Frakturschrift. Zwischen den beiden Worten das Berliner Hoheitszeichen: Bär mit Mauerkrone, Sinnbild der städtischen Bürgerlichkeit. Das handliche Berliner Format, 315 mal 470 Millimeter, schätzen Leserinnen und Leser bis heute.

    Das ist nur der Anfang. Am 11. Oktober 1945 gründet Rudolf Herrnstadt den Berliner Verlag, wird Verlagsleiter. Das erste neue Produkt heißt Neue Berliner Illustrierte; die NBI wird eine der beliebtesten DDR-Zeitschriften, so wie es schon 1891 bis 1945 die Berliner Illustrierte Zeitung gewesen war, die auflagenstärkste Deutschlands. Es folgen Schlag auf Schlag weitere Publikationen, die Auflagen sind enorm, die Preise niedrig.

    In Irina Liebmanns Buch lässt sich Herrnstadt im Original nachlesen: „Im ganzen sind wir, was die Auflagenhöhe anlangt, mindestens so groß wie Ullstein (die West-Konkurrenz, Red.), natürlich nicht was die Profite anlangt“, man wolle nur so viel verdienen, „wie zur Aufrechterhaltung und Erweiterung der Betriebe nötig ist“.

    Herrnstadt-Retter Sauerbruch

    Die große Krise kommt 1947, der zerfressene Lungenflügel bringt Herrnstadt an den Rand des Lebens: Große Operationen (bei nur lokaler Betäubung) schlagen fehl, schließlich rettet ihn der weltberühmte Charité-Chirurg Ferdinand Sauerbruch. Das Martyrium unterbricht die Arbeit keineswegs. 1949 übernimmt Herrnstadt die Chefredaktion des Neuen Deutschland, was dem westdeutschen Spiegel am 15. April Anlass zu giftigen Bemerkungen gibt: Herrnstadt sei ein „raffinierter Journalist aus der alten Mosseschule“, zugleich ein „kommunistischer Säugling, bis dato Chefredakteur der pseudoneutralen Berliner Zeitung“.

    1951 legt er sich auch noch ins Zeug für den Aufbau einer stolzen Straße mit schönen Arbeiterwohnungen und mobilisiert in der Zeitung zum Mitmachen. Ein Leitartikel trägt den Titel „Wäre es schön? Es wäre schön!“ Er will den Schwung, die Aufbruchstimmung jener Jahre nutzen, um etwas Exemplarisches für die neue Zeit entstehen zu lassen: die spätere Stalinallee.

    An seiner Seite wusste er die ganze Zeit über die legendären Kulturoffiziere der Roten Armee, korrekt: Mitarbeiter der Propaganda- und Informations-Abteilung der Sowjetischen Militäradministration (SMAD). In diesen Kreisen kannte er sich aus, hatte er doch im Exil im Nachrichtendienst der Roten Armee gearbeitet und 1943, nach der Kriegswende von Stalingrad, eine Zeitung gemacht, die sich an die plötzlich in die Hunderttausende gehende Zahl deutscher Kriegsgefangener richtete.

    Nun hatten die Kulturoffiziere den geistig-moralischen Neuaufbau in der Sowjetischen Besatzungszone (SBZ) zu organisieren. Zuerst aber vermittelten sie den Deutschen, die eben noch fanatisch im Endkampf für Hitler gestanden hatten, die Botschaft: Keine Rache, Respekt vor Deutschland. Ein grandioses Angebot. Der oberste Kulturoffizier, Sergej Tulpanow, wurde zum populärsten Russen jener Jahre. Sie endeten 1949; die Deutschenversteher wurden abgezogen.

    Sie hatten Herrnstadts Projekt der überparteilichen, volksnahen Berliner Zeitung unterstützt. Männer wie Tulpanow waren „seine Idealfiguren“, wie Herrnstadts Tochter Irina Liebmann schreibt. Auch die Kulturoffiziere erlebten eine Ausnahmezeit: „Für einen Augenblick ihres Lebens konnten sie das aufbauen, was in der Sowjetunion nicht mehr möglich war, sie hofften auf das Ende der sowjetischen Isolierung.“ Dann wurden sie abserviert. Ein Vorspiel dafür, wie es wenige Jahre später auch Herrnstadt ergehen sollte.

    Tulpanow saß erst im Moskauer Hausarrest, durfte dann als Hochschullehrer in Leningrad arbeiten. Reisen in die DDR blieben verboten, bis 1965. Eine gemeinsame Reise Alexander Kirsanows und Sergej Tulpanows durch die DDR führte sie auch zur Berliner Zeitung – die Redaktion bereitete ihnen voller Dankbarkeit einen großen Empfang.

    Herrnstadts Texte der ersten Monate nach der Befreiung 1945 stehen wie Wegweiser im geistig-moralischen Chaos. In der zweiten Ausgabe der „Berliner“ schrieb er zum 22. Juni 1945, vier Jahre nach dem Überfall Nazi-Deutschlands auf die Sowjetunion: „Wir leben inmitten von Schutt und Seuchen, die uns Hitler hinterließ. Wir ernähren uns von Rationen, die wir der Einsicht des Siegers verdanken. Wir kämpfen uns, inmitten unendlicher Schwierigkeiten, von einem Tag in den anderen. Wenn all das einen Sinn haben soll – und es soll einen Sinn haben –, dann muss es vorwärts führen. Dann müssen wir wissen, was wir wollen. Dann müssen wir ein Ziel haben, und zwar in jeder Hinsicht, in physischer, in moralischer, in politischer.“
    „Innerlich frei und geachtet“

    Das Ziel in physischer Hinsicht müsse sein, eines Tages wieder gesund, ausreichend, in Wohlstand zu leben. Als moralisches Ziel nannte er, „innerlich frei und geachtet für die nutzbringende Leistung“ zu leben und in politischer Hinsicht „fortschrittlich denken und handeln zu lernen, überflüssig zu machen, dass andere uns an der Hand führen, uns am Rauben und Morden verhindern müssen und mühsam erziehen, die Voraussetzungen schaffen für ein Vaterland, das in der Familie der Nationen als gleichberechtigtes, nötiges Mitglied anerkannt wird“.

    Kein anderer der aus dem Moskauer Exil nach Berlin zurückgekehrten deutschen Genossen, namentlich die neuen Mächtigen aus der „Gruppe Ulbricht“, war in der Lage, solche Texte zu schreiben: klar, auf den Punkt, ehrlich, empathisch, motivierend. Sie brauchten Rudolf Herrnstadt, seinen Intellekt, seine Professionalität, seine immense Erfahrung, seine erstklassigen Kontakte in jene deutschfreundlichen russischen Kreise, mit denen er in der Sowjetunion gearbeitet hatte. Sie brauchten ihn für eine gewisse Zeit.

    Als sie ihn, den Mann großbürgerlich-jüdischer Herkunft, 1949, als Chefredakteur zum Parteiorgan Neues Deutschland holten, geschah das in einer Krise. Sie ließen ihn, der niemals Teil des inneren Parteizirkels gewesen war, ohne Hausmacht und Stallgeruch abseits der stalinistischen Intrigen, bis zum Kandidaten des Politbüros aufsteigen. Sie ließen ihn ein neues Parteiprogramm formulieren, das die Abkehr von Walter Ulbrichts beschleunigtem Aufbau des Sozialismus beinhaltete und dem Kurs jener Kräfte in Moskau entsprach, die sich mutmaßlich nach dem Tod Stalins durchsetzen würden und ein neutrales, geeintes Deutschland als Puffer zwischen Ost und West anvisierten.

    Am 16. Juni 1953 stimmte das Zentralkomitee der SED dem von Herrnstadt mitformulierten sogenannten Neuen Kurs zu, konzentriert in folgendem Zitat: „Es geht darum, eine Deutsche Demokratische Republik zu schaffen, die für ihren Wohlstand, ihre soziale Gerechtigkeit, ihre Rechtssicherheit, ihre zutiefst nationalen Wesenszüge und ihre freiheitliche Atmosphäre die Zustimmung aller ehrlichen Deutschen findet.“
    Ulbricht lässt Herrnstadt ins Messer laufen

    Herrnstadt forderte Ulbricht zum Rücktritt auf. Tags darauf erreichte der Arbeiteraufstand in der DDR seinen Höhepunkt, ausgerechnet Herrnstadts Lieblingsprojekt Stalinallee lieferte jetzt Fotos von aufständischen Arbeitern. Anfängliche Streiks gegen faktische Lohnkürzungen durch Normerhöhungen schlugen um in politischen Protest gegen die SED-Herrschaft.

    Die offizielle Lesart, der damals auch die Berliner Zeitung folgte, lautete: „Ein faschistischer Putsch“. Die Besatzungsmacht sah Anlass zum Eingreifen, Panzer rollten gegen die Aufständischen. Am Ende waren 55 Menschen tot, 34 wurden von sowjetischen Soldaten oder Volkspolizisten erschossen. Durch sowjetische Militärtribunale und DDR-Gerichte wurden später sieben Todesurteile vollstreckt.

    Am 18. Juni 1953 stand auf Seite 1 eine Bekanntmachung der DDR-Regierung mit der Einschätzung: „Diese Provokationen sollen die Herstellung der Einheit Deutschlands erschweren.“ Wer hatte in Moskau den Einheitskurs verfolgt? Der Geheimdienstchef Lawrenti Berija, der mutmaßlich neue starke Mann nach Stalins Tod. Er betrieb auch Ulbrichts Absetzung.

    In Moskau setzte sich schließlich die andere Strömung durch, die die DDR in unmittelbarer Kontrolle halten wollte. Herrnstadt war zwischen die sowjetischen Mühlsteine geraten. Das war lebensgefährlich. Berija wurde am 23. Dezember 1953 hingerichtet. Er hatte nach Stalins Tod die Gefängnisse geöffnet und Stalins Idee vom neutralen, vereinten Deutschland als Puffer zwischen der Sowjetunion und den Westmächten weiterführen wollen.

    Irina Liebmann sieht in jenen Schicksalstagen folgende Logik, die damals Oberhand gewann: Wenn das Ergebnis von Berijas neuer Politik zu einem faschistischen Putsch führt, dann war diese Politik falsch. Ulbricht hatte Herrnstadt in dieser Logik „machen lassen“, ihn also ins Messer geschickt.

    Ulbricht triumphierte. Herrnstadt wurde der „parteifeindlichen Fraktionsbildung“ bezichtigt und aus der Partei ausgeschlossen. Von Berija gelenkt worden zu sein, bestritt Herrnstadt vehement. Immerhin kam er nicht für Jahre in Bautzener Zuchthaushaft, wie es dem Journalistenkollegen Wolfgang Harich widerfuhr, der ebenfalls Ulbrichts Absetzung gefordert hatte, sondern durfte ab Spätsommer 1953 sein Dasein im Deutschen Zentralarchiv in Merseburg fristen. In dieser speziellen Art von Einzelhaft rettete ihn seine Familie: seine Frau Valentina, Germanistin aus dem sibirischen Tschita, sowie die Töchter Irina und Nadja.

    Seine Genossen stießen Rudolf Herrnstadt ins Vergessen. Man sprach in der DDR einfach nicht mehr über den Mann, der seit den Zwanzigerjahren sein Leben der großen Idee einer gerechten Gesellschaft verschrieben hatte, der Illegalität und Emigration in Kauf genommen, über Jahre auf privates Glück verzichtet und sich dann mit Leib und Seele in den Aufbau eines besseren Deutschland geworfen hatte.

    Gescheitert an Großmächten und Kleingeistern

    Das stellte er sich als vereint und demokratisch vor, verbunden mit dem „rückhaltlosen Bekenntnis zur Sowjetunion“. Der Konflikt der Nachkriegsjahre, den er an maßgeblicher Stelle mit ausfocht, drehte sich um nichts weniger als die Fragen: Wie soll es mit Deutschland weitergehen? Und wie sollte seine Partei, die SED, zu einer Gemeinschaft ehrlicher, offener, dem Volk zugewandter Genossen werden?

    Herrnstadts Scheitern, die Verbannung und das Totschweigen hatten Folgen für 17 Millionen DDR-Bürger. 35 Jahre nach der Wiedervereinigung, an einem neuen Wendepunkt der Weltgeschichte, liest man die Mitteilungen aus der Zeit des Neuanfangs 1945 mit überraschenden Erkenntnissen: Die gerade live zu erlebende Entlassung Europas aus dem US-amerikanischen Schutz- und Einflussgebiet – hat sie nicht Ähnlichkeit mit der Stalin-Note vom 10. März 1953?

    Darin wurde ja die Entlassung der sowjetischen Besatzungszone DDR aus der unmittelbaren Herrschaft in ein vereintes, neutrales Deutschland vorgeschlagen. Musste diese Idee nicht ähnlich beängstigend auf die DDR-Staatsführung wirken, die sich gerade in einem eigenen Machtgebiet einrichtete?

    Herrnstadt plädierte für das deutsche demokratische Wagnis und verschwand, als sich in Moskau die Fraktion durchsetzte, die lieber ein Viertel Deutschlands ganz als das ganze Deutschland halb haben wollte.

    Solch ein Mann hat für diese Berliner Zeitung gearbeitet, so wie man selbst – eine ziemlich einschüchternde Vorstellung. Hätte man Rudolf Herrnstadts Ansprüchen gerecht werden können? Der renommierteste deutsche Journalistenpreis ehrt Theodor Wolff, Herrnstadts Mentor, der das Talent des jungen Mannes entdeckte, der ihn förderte und immer wieder seine schützende Hand über ihn hielt.

    Herrnstadt vertrat in turbulenten Zeiten Überzeugungen mit der Kraft des Wortes. Er unterwarf sich auch immer wieder der Parteilinie – im Interesse der „großen Sache“. Auch diesen inneren Kampf kennen viele, die in der DDR wirkten. Er scheiterte an den Großmächten und an den Kleingeistern seiner Umgebung. Das ist ein großer Rahmen, aber in einen solchen gehört Rudolf Herrnstadt. In der Nachfolge einer solchen Jahrhundertfigur zu stehen, macht ehrfürchtig und demütig. Die Berliner Zeitung hat allen Grund, auf diesen Gründer stolz zu sein.

    #Allemagne #histoire #journalisme #presse #socialisme

  • Perrier : quand l’Etat modifie un rapport préoccupant sur la qualité sanitaire de l’eau, influencé par le groupe Nestlé | France Inter
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-info-de-france-inter/l-info-de-france-inter-6675858?at_campaign=Bluesky&at_medium=Social_medi

    Mais le groupe Nestlé ne se décourage pas. Il se tourne alors vers le gouvernement, plus précisément vers le cabinet de #Roland_Lescure, alors ministre de l’Industrie, qui sollicite dans la foulée celui d’#Agnès_Firmin_Le_Bodo, ministre déléguée à la Santé. Un conseiller de cette dernière appelle alors le directeur de l’Agence régionale de santé d’Occitanie, #Didier_Jaffre, avant d’adresser un message à sa hiérarchie, dans lequel il suggère de donner le moins d’informations possibles : “je suis d’avis de ne pas trop faire sortir d’informations sur ce sujet”. Car l’Etat a, tout comme Nestlé, intérêt à garder la pollution des forages secrète. Le gouvernement a appris qu’une enquête de Radio France et du Monde était en cours. Dans un mail daté du 30 novembre 2023, que la cellule investigation de Radio France s’est procuré, le ministère de l’industrie alerte celui de la santé : “Ces derniers jours, plusieurs agents de la DGCCRF [Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes] ont été approchés par un consortium de #journalistes (Marie DUPIN - Radio France ; Stéphane FOUCART - Le Monde). Les journalistes ont également approché les procureurs en charge de ces affaires. Ils disposent déjà de beaucoup d’informations”. Pour le conseiller du ministère de la #santé, l’Etat a tout intérêt à satisfaire aux demandes de Nestlé d’édulcorer le rapport, pour garder l’information confidentielle : “le risque serait qu’on nous reproche d’avoir autorisé pendant 3 ans l’exploitation en eau minérale naturelle de ces forages alors qu’il y avait une contamination circonscrite par des traitements non réglementaires (…). L’Etat pourrait être accusé de cautionner sans rien faire

    [...]

    Dans des échanges mails complémentaires, auxquels la cellule investigation de Radio France a eu accès, ce même jour, le 4 décembre 2023, Guillaume Dubois, responsable de l’ARS du #Gard, écrit lui aussi à Jérôme Bonet : “Bonjour Monsieur le Préfet, comme suite à notre entretien téléphonique de vendredi, et compte tenu des échanges qui ont eu lieu ce week-end entre le directeur général de l’ARS [Didier Jaffre] et Nestlé Waters France, je vous informe qu’un accord a été trouvé sur le contenu rédactionnel du rapport Coderst que vous trouverez ci-joint. Celui-ci convient au groupe Nestlé Waters”. Plus bas dans le corps du mail, Guillaume Dubois évoque “2 épisodes de contamination ayant entrainé une demande de destruction de la production” de bouteilles Perrier. Le responsable de l’#ARS semble s’inquiéter car rien ne prouve selon lui que les lots ont bien été détruits : “à part un engagement de #Nestlé_Waters, je n’ai pas retrouvé d’éléments factuels sur les destructions des lots concernés”. Au sein de l’Agence régionale de santé, la situation fait clairement grincer des dents certains fonctionnaires, en charge du contrôle de la qualité des eaux minérales naturelles. L’un d’entre eux s’émeut, dans un courriel adressé le 4 décembre 2023 à la directrice de la santé publique de l’ARS Occitanie, expliquant que le rapport final destiné au #Coderst “ne correspond plus aux éléments rapportés dans le dossier, et à la synthèse que je rapportais. Dans ce cas, je souhaite retirer ma signature du #rapport”.

    [....]

    Un rapport “modifié sous la dictée de #Nestlé”, selon le sénateur Alexandre Ouizille

    “Pression de l’entreprise, porosité du cabinet ministériel, faiblesse de la direction de cabinets, absence de résistance de l’#Etat local” : les sénateurs n’ont pas de mots assez durs dans leur rapport pour qualifier l’attitude de l’Etat dans ce nouvel épisode. “Nous connaissions le lobbying intense et la logique transactionnelle dans laquelle Nestlé Waters est parvenu à entraîner une partie de l’État. Nous découvrons ici que l’industriel est devenu le censeur et même le co-auteur d’un rapport d’une autorité régionale de santé, estime le rapporteur en charge de la commission d’enquête, Alexandre Ouizille. Le fonctionnaire instructeur refuse ce caviardage et retire sa signature mais le rapport est quand même modifié sous la dictée de Nestlé. Nous sommes là face à des faits d’une particulière gravité qui appellent inspection et sanction”.

    Aujourd’hui encore, “Nestlé Waters n’est toujours pas en conformité avec la règlementation”, confirme le rapport d’enquête du Sénat, tandis que des informations continuent d’être dissimulées au grand public. Ainsi, il y a quelques jours, Radio France révélait le contenu d’arrêtés préfectoraux concernant l’usine Vittel dans les Vosges. Ces derniers n’ont toujours pas été publiés au registre des actes administratifs. “Nous avons demandé communication de droit de plusieurs arrêtés dans le dossier Nestlé Waters, mais ils nous sont toujours refusés, et à plusieurs reprises le Coderst [Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques] des Vosges n’a pas été tenu au courant de modifications majeures au sein de l’usine de Vittel”, s’émeut auprès de la cellule investigation de Radio France Jean François Fleck, de l’association Vosges Nature Environnement.

    Les arrêtés récents concernant l’usine des Vosges, restés confidentiels à ce jour, sont pourtant particulièrement instructifs. On y apprend notamment que les filtres encore en place dans les usines (0,2 micron), ne suppriment que 70 à 90% des bactéries, et ne garantissent donc pas la qualité sanitaire de l’eau. On y découvre également que la préfecture des Vosges, tout en demandant à Nestlé de retirer ses filtres à 0,2 micron, l’autorise dans le même temps à avoir recours à des filtres à 0,45 micron, c’est-à-dire des procédés de nettoyage de l’eau dont le seuil est, encore une fois, inférieur à la norme officielle de l’Anses.

    Une eau qui reste polluée

    Ces atermoiements autour des seuils de filtration peuvent paraître bien techniques, mais, pour le groupe Nestlé, ils ont un intérêt majeur. En effet, en focalisant depuis des mois les débats et la conversation publique sur cette question, la multinationale détourne le regard du principal problème : la pollution des eaux qu’elle exploite, incompatible avec la réglementation sur les eaux minérales naturelle. Sur ce point, le rapport de la commission d’enquête est catégorique : c’est la “pureté originelle” de l’eau, c’est-à-dire l’absence de pollution, qui fait qu’une eau peut bénéficier de ce label, et c’est aussi cette pureté qui garantit la sécurité sanitaire des consommateurs. Or, sur le site de Vergèze, l’ensemble des puits a perdu cette pureté originelle. Ainsi, le directeur de l’ARS, Didier Jaffre, celui-là même qui en 2023 acceptait d’édulcorer un rapport de ses propres agents, a récemment rendu un avis sanitaire négatif à la préfecture pour la production d’eau minérale naturelle, après avis d’hydrogéologues agréés par le ministère de la santé.

  • Israel Assassinates Wounded Palestinian Journalists At Nasser Hospital May 13, 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israel-assassinates-wounded-palestinian-journalists-at-nasser-hospital

    Medical sources have confirmed that the Israeli army assassinated wounded Palestinian photojournalist Hasan Islayeh while receiving treatment at Nasser Medical Complex in Khan Younis, in the southern part of the Gaza Strip.

    The sources have confirmed that Islayeh was killed, and many others were injured, when an Israeli drone fired a missile at the burns unit at Nasser Medical Complex.

    The attack on the medical center also caused several injuries among patients and other Palestinians in the facility.

    It is worth mentioning that Islayeh injured, on April 10, 2025, when Israeli forces targeted a tent where several journalists were present. Back in May 2024, the Israeli army also targeted with a missile Islayeh’s home in Khan Younis.

    Palestinian media outlets described the attack on Nasser Hospital as a deliberate assassination targeting Islaih.

    The Israel army claimed that is targeted what it called “a Hamas command and control center inside the hospital,” an allegation Israel repeatedly uses when targeting medical facilities.

    #Génocide #Journaliste_assassinés

  • « C’est une course capitaliste extrême » : à Canton, dans les ateliers de la sueur de Shein
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/05/10/c-est-une-course-capitaliste-extreme-a-canton-dans-les-ateliers-de-la-sueur-


    [le journal ne légende pas mais c’est un atelier pliage-enpaquettage pour expédition individuelle, probablement d’un des sous traitant qui conçoit et produit des articles Shein - Amazon grillé]

    « Le Monde » s’est rendu dans plusieurs ateliers qui produisent des millions de vêtements pour le géant chinois de l’e-commerce. Employés et patrons racontent l’âpreté d’un système ultraconcurrentiel.

    .... ces métiers difficiles n’attirent pas les jeunes.


    A l’heure de la pause du dîner, la salle pleine d’un restaurant ouvrier, à Canton (Chine), le 15 avril 2025. GILLES SABRIÉ POUR « LE MONDE »


    Un immeuble abritant des ateliers de couture pour Shein, à Canton (Chine), le 15 avril 2025. GILLES SABRIÉ POUR « LE MONDE »

    « Ici, l’efficacité est double par rapport à l’Asie du Sud-Est, dit cet homme en tee-shirt beige. La Chine produit les matières premières et nous proposons les modèles. Autour de Canton, des centaines de milliers de gens travaillent dans ce secteur. »

    Il faut bien cela, car la cadence est élevée, comme en témoigne l’écran plat géant fixé au mur et sur lequel le directeur garde un œil : s’y affichent la production de l’atelier – des données partagées en temps réel avec le siège de Shein – ainsi que les commandes pour les semaines à venir. Il détaille : pour les habits qui sortiront en juin, les designs ont été proposés en avril, ils doivent être arrêtés définitivement mi-mai. « Si Shein veut soixante nouveaux produits par mois chez nous, on doit lui en proposer 600, et il y a des allers-retours », résume le patron.

    Une des clés de Shein est de confier largement aux ateliers fournisseurs le soin de lui proposer les nouveaux modèles.


    Une ouvrière dans un atelier produisant des vêtements pour Shein, à Canton (Chine), le 15 avril 2025. GILLES SABRIÉ POUR « LE MONDE »


    Dans un atelier produisant des vêtements pour Shein, à Canton (Chine), le 15 avril 2025. GILLES SABRIÉ POUR « LE MONDE »

    De même, Shein donne un avertissement si les employés travaillent plus de vingt jours d’affilée. L’entreprise demande que les ouvriers de ses fournisseurs ne fassent pas plus de huit heures par jour mais, comme ce n’est réaliste ni pour tenir la cadence ni pour assurer un revenu suffisant aux travailleurs, les fournisseurs acceptent de payer les amendes de Shein ou parviennent à contourner les règles. Les inspections, faites par un auditeur tiers, n’ont lieu que deux fois par an.

    M. Wang s’interroge lui-même sur la viabilité du modèle économique, tant les prix sont cassés entre producteurs et entre sites de vente en ligne concurrents. « C’est une course capitaliste extrême. Cette industrie va à une telle vitesse qu’elle va mourir d’ici à cinq ans », prédit le patron, qui voudrait bien savoir comment tout cela est perçu en Europe. Hasard de la mode, son assistant à côté porte un tee-shirt sur lequel est écrit « Nous sommes le prolétariat ».

    https://archive.ph/SGjfO

    On dit fast-fashion mais c’est un point de vue de consommateurs, de supposés esthètes ou de concurrents. Il s’agit de production accélérée et d’"innovation" rapide (offre renouvelée sans cesse pour susciter et éponger la demande)

    (sinon, pour une fois, le bourgeoisisme produit un bon titre avec cette allusion au sweat shop chargé d’histoire, qui boucle avec la chute, "prolétariat").

    #Chine #Canton #Mode #industrie_textile #sous_traitance #ouvriers et #journaliers #designers #avion-cargo