• L’islam, objet médiatique
    http://islam-objet-mediatique.fr

    L’islam dans la presse quotidienne nationale - 1997-2015

    Analyse

    Part-of-speech tagging : TreeTagger (avec le corpus français)
    Compte d’occurrence : Pandas (python)
    Constitution des matrices Document-Terme : Sci-Kit Learn (python)

    Visualisation

    d3.js

    Interface de publication

    Angular 2

    #visualisation_de_donnees

    http://zinc.mondediplo.net/messages/43054 via BoOz

  • On Truth and Lies in a Pragmatic, Performative Sense (with my respects to Nietzsche) or why Reality Needs a Better PR Department.
    – Medium
    https://medium.com/@BiellaColeman/on-truth-and-lies-in-a-pragmatic-performative-sense-with-my-respects-to-niet

    After all: anthropologists, along with their close kin in performance studies, have often been on the front lines of establishing and taking seriously categories of social fantasy, drama, and the powers of the “irrational” denigrated elsewhere in western academic traditions. But the stakes of the issue might be posed instead as a question: why should “democratic” politics be thought of as “above” the forces and powers of fantasy, enchantment, passionate sentiments, and drama when these characteristics are so fundamental to the workings of social life? The answer is they shouldn’t. And by insisting that the integrity of democratic institutions means civilizing and rationalizing them against these mystical forces, their reactionary powers might only be heightened.

    #politique #journalisme #imaginaire

    Evidemment, ayant écrit un livre sur le sujet, je suis un peu sensible à ses arguments
    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-R__ves_de_droite-9782355220111.html

    • Un système qui, le lendemain de l’élection de Donald Trump, fait commenter l’événement par Christine Ockrent — sur France Culture… — et le surlendemain par BHL interviewé par Aphatie, n’est pas seulement aussi absurde qu’un problème qui voudrait donner des solutions : c’est un système mort. On ne s’étonnera pas que le thème des morts-vivants connaisse un tel regain d’intérêt dans les séries ou dans les films : c’est l’époque qui se représente en eux, et c’est peut-être bien le sentiment confus de cette époque, à la fois déjà morte et encore vivante, qui travaille secrètement les sensibilités pour leur faire apparaître le zombie comme le personnage le plus parlant du moment.

      Les morts-vivants

      On objectera sans doute que les morts-vivants sont plutôt des trépassés qui reviennent, alors qu’en l’occurrence l’époque, si toute vie s’en est retirée, n’en finit pas de mourir. Institutions politiques, partis en général, parti socialiste en particulier, médias, c’est tout le système de la conduite autorisée des opinions qui a été comme passé à la bombe à neutrons : évidement radical au-dedans, ou plutôt chairs fondues en marmelade indifférenciée, seuls les murs restent debout, par un pur effet d’inertie matérielle. Au vrai, ça fait très longtemps que la décomposition est en marche, mais c’est que nous avons affaire à un genre particulier de système qui ignore ses propres messages d’erreur-système. Dès le 21 avril 2002, l’alarme aurait dû être généralisée. Mais ce système qui enseigne à tous la constante obligation de « changer » est lui d’une immobilité granitique — tout est dit ou presque quand Libération, l’organe du moderne intransitif, fait chroniquer Alain Duhamel depuis cent ans. Il s’en est logiquement suivi le TCE en 2005, les étapes successives de la montée du FN, le Brexit en Grande-Bretagne, Trump aux États-Unis, et tout le monde pressent que 2017 s’annonce comme un grand cru. Voilà donc quinze ans que, désarçonné à chaque nouvelle gifle, vécue comme une incompréhensible ingratitude, le système des prescripteurs fait du bruit avec la bouche et clame que si c’est ça, il faut « tout changer » — avec la ferme intention de n’en rien faire, et en fait la radicale incapacité de penser quoi que ce soit de différent.

      Mais avec le temps, le travail de l’agonie devient mordant, et le système se sent maintenant la proie d’une obscure inquiétude : commence même à lui venir la conscience confuse qu’il pourrait être en cause — et peut-être menacé ? Sans doute réagit-on différemment en ses différentes régions. Le Parti socialiste n’est plus qu’un bulbe à l’état de béchamelle, dont on mesure très exactement la vitalité aux appels de Cambadélis, après l’élection de Trump, à resserrer les rangs autour de Hollande (ou bien aux perspectives de lui substituer Valls).

      C’est la partie « médias », plus exposée peut-être, qui exprime un début d’angoisse terminale. A la manière dont elle avait pris la raclée du TCE en 2005 — une gigantesque éructation contre le peuple imbécile —, on mesure quand même depuis lors un effet des gifles à répétition. Alors les médias, un peu sonnés à force, commencent à écrire que les médias pourraient avoir eu une responsabilité. Le propre du mort-vivant cependant, encore debout mais en instance de mourir, c’est que rien ne peut plus le ramener complètement vers la vie. Aussi, la question à peine posée, viennent dans l’instant les réponses qui confirment le pur simulacre d’une vitalité résiduelle, et la réalité de l’extinction en cours. Y a-t-il responsabilité des médias ? « Oui, mais quand même non »...

    • La « politique post-vérité » (misère de la pensée éditorialiste)

      On en finirait presque par se demander si l’indigence de ses réactions ne condamne pas ce système plus sûrement encore que l’absence de toute réaction. C’est que pour avoir depuis si longtemps désappris à penser, toute tentative de penser à nouveau, quand elle vient de l’intérieur de la machine, est d’une désespérante nullité, à l’image de la philosophie du fact-checking et de la « post-vérité », radeau de la méduse pour journalisme en perdition. L’invocation d’une nouvelle ère historique dite de la « post-vérité » est donc l’un de ces sommets que réserve la pensée éditorialiste : une nouvelle race de politiciens, et leurs électeurs, s’asseyent sur la vérité, nous avertit-elle (on n’avait pas vu). Des Brexiteers à Trump, les uns mentent, mais désormais à des degrés inouïs (plus seulement des petits mensonges comme « mon ennemi c’est la finance »), les autres croient leurs énormités, on peut donc dire n’importe quoi à un point nouveau, et la politique est devenue radicalement étrangère aux régulations de la vérité. C’est une nouvelle politique, dont l’idée nous est livrée là par un gigantesque effort conceptuel : la « politique de la post-vérité ». Soutenue par les réseaux sociaux, propagateurs de toutes les affabulations — et à l’évidence les vrais coupables, ça la presse l’a bien vu.

      Car, on ne le dit pas assez, contre la politique de la post-vérité, le journalisme lutte, et de toutes ses forces : il fact-checke. On ne pourra donc pas dire que le journalisme a failli face à Trump : sans relâche il a compulsé des statistiques et retourné de la documentation — n’a-t-il pas établi qu’il était faux de dire que tous les Mexicains sont des violeurs, ou qu’Obama n’était pas américain ? Mais voilà, la post-vérité est une vague géante, un tsunami qui emporte tout, jusqu’aux digues méthodiques du fact-checking et du journalisme rationnel, et les populations écumantes de colère se mettent à croire n’importe quoi et n’importe qui. Au fait, pourquoi en sont-elles venues ainsi à écumer de colère, sous l’effet de quelles causes, par exemple de quelles transformations économiques, comment en sont-elles arrivées au point même de se rendre aux pires mensonges ? c’est la question qu’il ne vient pas un instant à l’idée du journalisme fact-checkeur de poser.

      Il est d’ailleurs mal parti pour en trouver les voies si l’on en juge par les fortes pensées de ses intellectuels de l’intérieur, comme Katharine Viner, éditorialiste au Guardian, à qui l’on doit les formidables bases philosophiques de la « post-vérité ». Et d’abord en armant la percée conceptuelle de connaissance technologique dernier cri : les réseaux sociaux, nous explique Viner, sont par excellence le lieu de la post-vérité car ils enferment leurs adhérents dans des « bulles de filtre », ces algorithmes qui ne leur donnent que ce qu’ils ont envie de manger et ne laissent jamais venir à eux quelque idée contrariante, organisant ainsi la végétation dans le même, l’auto-renforcement de la pensée hors de toute perturbation. Mais on croirait lire là une description de la presse mainstream, qui ne se rend visiblement pas compte qu’elle n’a jamais été elle-même autre chose qu’une gigantesque bulle de filtre ! Ainsi excellemment partie pour un exercice décapant de remise en cause, Katharine Viner en vient logiquement à conclure que Trump « est le symptôme de la faiblesse croissante des médias à contrôler les limites de ce qu’il est acceptable de dire » (4). Le tutorat moral de la parole publique, spécialement celle du peuple et des « populistes », voilà, sans surprise, le lieu terminal de la philosophie éditorialiste de la « post-vérité ». Comprendre ce qui engendre les errements de cette parole, pour lui opposer autre chose que les postures de la vertu assistée par le fact-checking, par exemple une action sur les causes, ne peut pas un instant entrer dans une tête d’éditorialiste-de-la-vérité, qui comprend confusément que, « les causes » renvoyant à ce monde, et l’hypothèse d’y changer quoi que ce soit de sérieux étant par principe barrée, la question ne devra pas être posée...

    • https://seenthis.net/messages/543637
      https://www.letemps.ch/monde/2016/11/18/postverite-nouvelle-grille-lecture-politique
      https://lundi.am/LETTRE-A-NOS-COUSINS-D-AMERIQUE

      – La politique est essentiellement l’art de la manipulation des apparences, du faux-semblant, du stratagème, des jeux à trois bandes, du coup d’État permanent, de la mauvaise foi et de la domination, bref : du mensonge efficace. Quoi de plus logique que d’élire comme président un menteur patenté ? Ceux qui voient dans cette élection le triomphe d’une politique de la « post-vérité » parce que le vainqueur du jour ne s’est jamais soucié de « respecter les faits » tentent lamentablement d’occulter l’évidence que s’il a été élu, c’est précisément parce qu’il incarnait la vérité de la politique, la vérité de son mensonge. Ce qui rend la gauche partout haïssable, c’est de mentir sur le mensonge en faisant de la politique avec des bons sentiments. Chaque fois que la gauche s’en est pris à l’obscénité de Trump, elle n’a donné à entendre que le caractère faux-cul de son propre moralisme. La retenue dont la gauche se prévaut est aussi bien retenue de la vérité, qui éternise le règne du mensonge. C’est ainsi que Trump est devenu, pour certains, le nom de la fin du mensonge. Il leur manque seulement d’avoir lu Gracian, qui disait de l’homme de cour : « Quand son artifice est connu, il raffine sa dissimulation, en se servant de la vérité même pour tromper. Il change de jeu et de batterie pour changer de ruse. Son artifice est de n’en avoir plus. »

      #post_vérité #journalisme_post_politique #Frédérique_Lordon #Les_blogs_du_Diplo

    • Du grand Lordon.
      lémédia ils iront jusqu’au bout du bout, d’un pas mécanique, les bras devant à l’horizontale

      le dernier espoir pour les ventes de Libération, du Monde et de L’Obs, c’est bien le FN

  • La platitude et parfois le côté irréaliste des propos du grand maître à penser du monde libre valait bien ce genre de billet de Numerama toujours égal à lui-même et qui ne craint pas d’utiliser une étiquette « Politique »

    Avec de telles sources d’informations . . .#journalisme_de_merde

    Edward Snowden montre au monde qu’il n’a pas peur de l’avenir - Politique - Numerama
    http://www.numerama.com/politique/208009-edward-snowden-montre-au-monde-quil-na-pas-peur-de-lavenir.html

    Edward Snowden a montré une tranquillité presque surréaliste pendant la conférence qu’il tenait hier soir. Il maintient néanmoins ses engagements.

  • La communauté internationale « horrifiée » par les bombardements « atroces » à Alep
    http://www.lemonde.fr/syrie/article/2016/11/19/les-etats-unis-denoncent-les-bombardements-atroces-a-alep_5034402_1618247.ht

    Les Etats-Unis et l’Organisation des nations unies (ONU) ont dénoncé samedi 19 novembre la violence des bombardements qui ont visé des hôpitaux dans les quartiers rebelles de la ville syrienne d’Alep, mettant en garde Damas et Moscou contre les conséquences de tels actes

    « Les Etats-Unis condamnent fortement les terribles attaques contre des installations médicales et des travailleurs humanitaires. Il n’y a pas d’excuse pour ces actes atroces, a déclaré la conseillère américaine à la sécurité nationale Susan Rice. Le régime syrien et ses alliés, la Russie en particulier, sont responsables des conséquences immédiates et sur le long terme de tels actes ».

    De son côté, l’ONU s’est dit « horrifiée » par l’escalade de la violence et a réclamé un accès immédiat à la ville assiégée, de laquelle elle est exclue depuis la mi-juillet.

    Les bombardements d’une violence inouïe menés par le régime syrien sur les quartiers rebelles de la ville d’Alep ont tué samedi au moins 27 civils, détruit l’un des derniers hôpitaux du secteur et forcé les écoles à fermer leurs portes. Il s’agit, selon le correspondant de l’Agence France-presse (AFP) en secteur rebelle, des frappes les plus violentes depuis deux ans.

    #Alep #Syrie #ONU #Russie

    • Les Etats-Unis [...] ont dénoncé samedi 19 novembre la violence des bombardements qui ont visé des hôpitaux dans les quartiers rebelles de la ville syrienne d’Alep

      Parce que eux n’ont jamais bombardé ni les hopitaux, ni des fêtes de mariages, ni personne d’ailleurs, ni au Pakistan, ni en Syrie. Il faut s’appeler vraiment « Le Monde » pour reprendre des citations américaines sans y adjoindre l’ombre d’un commentaire de texte.

      #journalisme_de_merde

    • Il est écrit aussi : « De son côté, l’ ONU s’est dit « horrifiée » par l’escalade de la violence »
      Est mis en avant le côté systématique et répété de ces bombardement et, bien évidement, cela n’exonère en rien les USA de leurs fautes et crimes passés.

  • #Violences faites aux #femmes : les médias appelés à employer les #mots justes - France 3 Picardie
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/violences-faites-aux-femmes-medias-appeles-employer-mot

    Le collectif Prenons La Une, qui se bat pour une juste représentation des femmes dans les médias, organise jeudi soir à Paris un colloque sur le traitement médiatique des violences faites aux femmes, en présence de la ministre des Droits des Femmes Laurence Rossignol. Il a rédigé onze recommandations à l’attention des rédactions, telles que bannir les termes « crime passionnel » ou « drame conjugal », qui n’ont « aucune valeur juridique » et « minimisent l’acte de l’agresseur ». "On n’est pas dans le domaine du théâtre, on parle de réelle violence", souligne auprès de l’AFP l’une des porte-parole du collectif, Audrey Lebel. "Le boxeur cocu met sa femme KO" ou « Papy Marcel jugé pour crime passionnel ».

  • Non merci, Mme Royal, je ne veux pas de la Légion d’honneur

    https://reporterre.net/Non-merci-Mme-Royal-je-ne-veux-pas-de-la-Legion-d-honneur

    [Je ne peux] accepter une décoration de la part d’un gouvernement qui n’a rien fait, au contraire, pour limiter le pouvoir des oligarques [qui se sont emparés des médias] et les atteintes à la liberté d’informer.

    Chère Madame Royal,

    D’abord, j’ai cru à un plaisanterie : un appel de votre chef de cabinet adjoint me demandant si j’acceptais d’être décoré de la Légion d’honneur. J’ai retenu mon envie de rire. Et puis le courriel est arrivé, confirmant la proposition.

    Je vous remercie de votre attention, mais ai l’honneur de refuser cette distinction. Elle me parait tout à fait incompatible avec l’exercice du métier de journaliste, dont un principe de base est, pour assurer sa liberté, de se tenir à distance des personnes de pouvoir et d’en refuser les avantages ou distinctions qu’elles voudraient lui prodiguer.

    Permettez-moi, d’ailleurs, de vous rappeler l’état déplorable de la liberté de la presse :

    #journalisme #médias #presse

    • http://www.acrimed.org/Non-merci-Mme-Royal-je-ne-veux-pas-de-la-Legion-d
      Nous reprenons, avec l’aimable autorisation du site Reporterre et d’Hervé Kempf, un article publié par ce dernier le lundi 14 novembre. Il y explique les raisons qui l’ont motivé à refuser la Légion d’honneur que Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, souhaitait lui remettre.
      Nous trouvons en effet que les motivations avancées par Hervé Kempf dans sa lettre à Ségolène Royal correspondent largement à la critique des médias que nous entendons pratiquer et soutenir.
      Qui plus est, cette publication est l’occasion de rappeler que d’autres journalistes ou éditorialistes – et ils sont nombreux [1] – n’ont pas eu la même louable attitude, à l’instar de Jacques Julliard lors de la promotion du 14 juillet 2016 (Acrimed).

  • Non merci, Mme Royal, je ne veux pas de la Légion d’honneur
    14 novembre 2016 / par Hervé Kempf (Reporterre)
    https://reporterre.net/Non-merci-Mme-Royal-je-ne-veux-pas-de-la-Legion-d-honneur

    Chère Madame Royal,

    D’abord, j’ai cru à un plaisanterie : un appel de votre chef de cabinet adjoint me demandant si j’acceptais d’être décoré de la Légion d’honneur. J’ai retenu mon envie de rire. Et puis le courriel est arrivé, confirmant la proposition.

    Je vous remercie de votre attention, mais ai l’honneur de refuser cette distinction. Elle me parait tout à fait incompatible avec l’exercice du métier de journaliste, dont un principe de base est, pour assurer sa liberté, de se tenir à distance des personnes de pouvoir et d’en refuser les avantages ou distinctions qu’elles voudraient lui prodiguer.

    Permettez-moi, d’ailleurs, de vous rappeler l’état déplorable de la liberté de la presse :

    Quasiment tous les grands médias, écrits et audiovisuels, appartiennent à des milliardaires ou à des grandes entreprises. Voyez cette carte, dressée par Acrimed et Le Monde diplomatique : (...)

  • #Medhanie l’Erythréen est-il un redoutable passeur ou un migrant pris dans une erreur judiciaire ?

    « Ce n’est pas juste, je ne peux pas accepter une décision qui est aussi injuste. » La voix frêle de la jeune femme se brise en sanglots. Au téléphone depuis Khartoum, Seghen refuse d’admettre ce qui arrive à son frère cadet. « La vérité est claire, Medhanie est innocent, pourquoi les procureurs s’obstinent-ils ? » Cette question plane sur le tribunal de Palerme, en Sicile, depuis quatre mois. Qui est ce Medhanie aux cheveux crépus et au regard blême, présenté pour la troisième fois devant la justice italienne, mercredi 21 septembre ? Est-il Medhanie Yehdego Mered, le chef érythréen du réseau de passeurs de migrants désigné à ce jour comme le plus important d’Afrique du Nord, ou s’agit-il de Medhanie Tesfamariam Behre, un simple migrant érythréen arrêté par erreur ?

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/09/23/medhanie-l-erythreen-est-il-un-redoutable-passeur-ou-un-migrant-pris-dans-un

    #passeurs #asile #migrations #smugglers #réfugiés

    • Kafka in Sicily: New Evidence But No End for Refugee in Smuggler Trial

      After more than a year in jail despite extensive evidence of being a victim of mistaken identity, a man extradited from Sudan appeared before Italian judges for the 22nd time this week. Eric Reidy reveals new evidence showing he is a refugee not a smuggling kingpin.

      https://www.newsdeeply.com/refugees/articles/2017/09/13/kafka-in-sicily-new-evidence-but-no-end-for-refugee-in-smuggler-trial

    • Arrestato in Sudan, processato a Palermo. Scambio di persona o vittima dei servizi ?

      E’ ripreso, giusto il 3 ottobre scorso, in Corte di Assise a Palermo. il processo ad un giovane eritreo #Medhanie_Tesfamariam_Berhe, arrestato il 24 maggio dello scorso anno in Sudan, estradato in Italia il 7 giugno del 2016 e rinviato a giudizio qualche mese dopo con l’accusa di traffico di persone. Secondo la Procura di Palermo si tratterebbe di Medhane Yehdego Mered, ritenuto uno dei più grandi trafficanti di esseri umani sulla cosiddetta “rotta libico-subsahariana” e al centro di indagini condotte dalla stessa procura sui trafficanti coinvolti nella strage di Lampedusa del 2013.

      http://www.a-dif.org/2017/10/08/arrestato-in-sudan-processato-a-palermo-scambio-di-persona-o-vittima-dei-serv

    • Dall’Eritrea a Palermo per difendere il figlio: «In carcere c’è un innocente»

      Batte le mani sul petto e ripete che quell’uomo in carcere è suo figlio, un falegname e non un trafficante di uomini. Meaza Zerai Weldai è una mamma che ha intrapreso un viaggio lungo e faticoso per arrivare a Palermo dall’Eritrea e sottoporsi al test del Dna. Suo figlio, Medhanie Tesfamariam Berhe, è stato arrestato nel 2016 ed è accusato di avere guadagnato sulle traversate della speranza dall’Africa. Per le autorità inglesi e italiane il suo nome è Medhanie Yehdego Mered. “Mio figlio non c’entra nulla con gli sbarchi, nella foto diffusa per le ricerche non lo riconosco. Quello è un altro uomo”. (di Romina Marceca e Giada Lo Porto)

      http://video.repubblica.it/edizione/palermo/dall-eritrea-a-palermo-per-difendere-il-figlio-in-carcere-c-e-un-innocente/287499/288114

    • ’Not my brother’: Italian court told defendant is not Eritrean smuggler

      Relative of human trafficker Medhanie Yehdego Mered does not recognise detainee.

      An Eritrean man says his brother, believed one of the world’s most wanted people smugglers, remains free while another has been arrested in his place. Merhawi Yehdego Mered, 38, has testified before a judge in Palermo, via videolink from the Netherlands, saying the man facing trial in Sicily is not the notorious human trafficker Medhanie Yehdego Mered.

      Merhawi suggested that the suspect, who has now been in prison for two-and-a-half-years, is a victim of mistaken identity. “This is not my brother,” he said when seeing the detainee on camera.

      In June 2016 prosecutors in Palermo announced the capture in Khartoum of a 35-year-old Eritrean whom they alleged was Medhanie Yehdego Mered, AKA “the general”. He was suspected of being one of the most sought after human traffickers in the world, and he was extradited to Italy from Sudan with the help of the UK’s National Crime Agency.

      His arrest, after an investigation that spanned two continents and five countries, was presented to the press as a brilliant coup for the new anti-trafficking strategy.

      But since news of the arrest first broke there have been serious doubts over the man’s identity. Dozens of Mered’s alleged victims claim the wrong man is on trial. The man extradited also looks markedly different to photographs of Mered released by prosecutors before the arrest.

      Close friends and relatives of the detainee have told the authorities that the man arrested is 29-year-old Medhanie Tesfamariam Berhe, a refugee.

      Merhawi is the latest person to insist that the authorities have apprehended the wrong man. Last week, Lidya Tesfu, reportedly the trafficker’s wife, told the judge that the man in prison was not her husband. “I know you have placed my husband under investigation,” she said. “But the man on trial is not Mered.”

      Among the many factors that point to the innocence of the arrested man, including two DNA tests (one of them carried on the smuggler’s son) is a documentary by the Swedish broadcaster SVT in collaboration with the Guardian, which said Mered was living it up in Uganda while Berhe faced up to 15 years in jail.

      In July 2017 the New Yorker published an investigation based in part on a three-hour telephone interview with Mered. He told the magazine he was still at large and that he was in prison in a different country at the time of the Berhe’s arrest.

      Last week a lawyer requested that Berhe be released on bail and placed under house arrest. The judge rejected that request, fearing that Berhe could flee the country before the verdict.

      The NCA and Italian prosecutors declined to comment “until the conclusion of the court case’’.

      The growing impression is that the prosecutors are no longer concerned whether the man in custody is Mered, but are intent on demonstrating that they have apprehended a man involved in smuggling. “It now appears obvious that Berhe is neither a trafficker nor an intermediary,” Berhe’s lawyer, Michele Calantropo, told the Guardian.

      Berhe’s sister, Seghen Tesfamariam, said: “The trial is going unfairly. No matter what evidence the lawyer presents, they don’t want to accept it. The only way to sentence my brother for being Mered would be to fabricate the evidence.”

      According to Fulvio Vassallo, an expert on migration and asylum law, from the University of Palermo, this case is more than a story of mistaken identity. “This endless trial, carried out on the basis of contradictory evidence, is the proof that the entire strategy pursued by EU governments of hunting down smugglers through criminal proceedings as a way to keep immigration numbers down is failing.”


      https://www.theguardian.com/world/2018/dec/19/not-my-brother-italian-court-told-defendant-is-not-eritrean-smuggler

    • Asilo politico per Medhanie Tesfamariam Behre

      L’eritreo, rimasto in carcere per tre anni perché scambiato per il più spietato trafficante di uomini, il generale Medhanie Yedhego Mered, adesso è un rifugiato politico

      https://www.rainews.it/tgr/sicilia/articoli/2019/08/sic-asilo-politico-medhanie-tesfamariam-behre-b110d947-30bc-4657-be00-3bc9d0

      Medhanie a reçu l’asile, il est donc un homme libre et le besoin de protection de protection a été reconnu, pourquoi donc encore et toujours utiliser cette #photographie dans les nouvelles annonçant qu’il a obtenu l’asile ?


      Pourquoi encore une image d’un homme menotté et assimilé à un criminel ?
      #médias #journalisme #couverture #image #presse #criminalisation

    • À Palerme, un jury reconnaît une erreur d’identité sur le « boss » des passeurs

      Un Érythréen était accusé d’avoir dirigé un vaste réseau de trafiquants de migrants. Les enquêteurs l’ont en réalité confondu avec le véritable suspect.

      Un coup dur pour les enquêteurs. La cour d’assises de Palerme a reconnu vendredi une erreur d’identité dans l’affaire d’un Erythréen accusé d’avoir dirigé un vaste réseau de trafiquants de migrants. La cour a ordonné la libération immédiate de l’homme jugé, tout en assortissant sa décision d’une condamnation pour aide à l’immigration clandestine. Cette peine est couverte par ses plus de trois ans de détention préventive.

      Mais le jeune homme a en fait été conduit dans la soirée vers le centre de rétention de Caltanissetta, dans le centre de la Sicile, en vue d’une éventuelle expulsion, a annoncé son avocat, Me Michele Calantropo, qui a déposé une demande d’asile en son nom maintenant que son identité est établie.
      Des années d’enquête

      En juin 2016, les autorités italiennes avaient fièrement annoncé l’arrestation au Soudan et l’extradition en Italie de Medhanie Yehdego Mered, après des années d’enquête sur ces réseaux qui ont envoyé des centaines de milliers de migrants en Europe, et des milliers à la mort. Premier chef de réseau jugé en Italie, Mered est soupçonné en particulier d’avoir affrété le bateau dont le naufrage avait fait plus de 366 morts le 3 octobre 2013 devant l’île de Lampedusa.

      Mais, très vite, les témoignages ont afflué pour dire que l’homme arrêté n’était pas Mered mais Medhanie Tesfamariam Berhe, un réfugié érythréen échoué à Khartoum et n’ayant en commun avec l’homme recherché qu’un prénom relativement courant en Erythrée. Plusieurs enquêtes menées par des journalistes italien, américain et suédois ont établi que Behre avait été repéré au printemps 2016 par les enquêteurs parce qu’il avait flirté avec la femme de Mered sur Facebook et appelé un passeur en Libye pour avoir des nouvelles d’un cousin parti pour l’Europe.

      À cette époque, les enquêteurs avaient perdu la trace de Mered, arrêté fin 2015 à Dubaï pour détention de faux passeport. Libéré huit mois plus tard, il vit désormais en Ouganda, selon ces journalistes. Outre de multiples témoignages, la défense a fourni des photos de Mered n’ayant aucune ressemblance avec l’accusé ou encore une analyse ADN liant l’homme arrêté à la mère de Behre.
      Un réquisitoire aux airs d’aveu d’échec

      Mais l’accusation a maintenu le cap, assurant en particulier que les conversations enregistrées avec le passeur en Libye n’avaient rien d’innocent. Même si la cour n’a pas encore publié ses attendus, ce sont probablement ces conversations qui lui ont valu sa condamnation.

      Le 17 juin, le procureur Calogero Ferrara avait requis 14 ans de réclusion et 50 000 euros d’amende contre l’accusé, insistant sur le « mépris absolu » des passeurs pour la vie humaine. Mais ce réquisitoire léger était déjà un aveu d’échec : par comparaison, le Tunisien Khaled Bensalem, simple passeur ayant survécu au naufrage de Lampedusa, a pour sa part été condamné à 27 ans de prison, allégés à 18 ans parce qu’il avait accepté une procédure accélérée.

      Comme lui, les dizaines de « #scafisti » (passeurs des mers) détenus en Libye sont pour l’essentiel des petites mains. Les enquêteurs disposent pourtant d’un vaste arsenal juridique mis en place au cours des dernières décennies dans le cadre de la lutte antimafia : écoutes téléphoniques y compris à l’étranger, témoignages de repentis... Ils peuvent aussi s’appuyer sur le renseignement recueilli par les agences et polices d’Europe.

      https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/a-palerme-un-jury-reconnait-une-erreur-d-identite-sur-le-boss-des-passeurs_