• Un rapport nomme la Chine et Israël premiers geôliers de journalistes

    La Chine, Israël et Myanmar sont apparus comme les trois pires agresseurs au monde dans une nouvelle année-record d’emprisonnement de journalistes pour le travail qu’ils font ; c’est ce qu’a établi le recensement 2024 de la population carcérale du Comité pour la Protection des Journalistes. Le Belarus et la Russie complètent le top five, dans le deuxième niveau le plus haut de journalistes derrière les barreaux documenté par le CPJ – un total mondial d’au moins 361 journalistes incarcérés au 1er décembre 2024.

    WASHINGTON — Israël se place au deuxième rang après la Chine comme pays qui emprisonne le plus de journalistes au monde, selon un rapport publié jeudi.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/03/acces-a-linformation-non-aux-secrets-exhortent-les-journalistes-du-monde-entier/#comment-64779

    #international #journalisme

  • L’éléphant (du déferlement technologique) dans la pièce (de l’anti-fascisme)

    Le 18 Juin, on reçoit un mail groupé du Fonds pour une presse libre (1), demandant à plus de 100 médias de signer l’appel « pour un front commun des médias contre l’extrême-droite ». Dans les jours d’après, quantité de mails en retour annonçant que Le courrier des balkans , Le crétois , Youpress , etc., signent. Au final 90 médias valident cet appel diffusé largement à partir du 20 Juin.
    Au Postillon , on n’a pas répondu, comme d’habitude. On nous demande régulièrement de signer des tribunes, appels, courriers, prises de position et à chaque fois on fait les morts. À vrai dire, on croit bien être atteint de tribunophobie. Oui mais là quand même, avec l’extrême-droite aux portes du pouvoir, l’heure est grave, non ?
    Le 24 Juin on reçoit un courrier papier (merci, ça fait toujours plaisir) d’un de nos abonnés, qui nous demande « je vois que Le Postillon ne figure pas dans la liste des médias contre l’extrême-droite. Pourquoi ? » Bonne question, Laurent. Alors pour une fois, on va tenter de répondre, ce long texte étant une sorte de complément d’analyse et de réflexions à côté de notre reportage dans le Nord-Isère.

    Lire la suite du texte ici : https://www.lepostillon.org/Elephant-du-deferlement-technologique.html

    • Cécile, une habitante du Nord-Isère rencontrée lors de notre reportage (voir page 16) assène que dans ses campagnes « la vrai figure repoussoir, ce n’est pas tant l’étranger que le bobo des villes donneur de leçons ». On fait des tribunes pour se tenir chaud, pour se rassurer et se compter entre gens d’accord, sans aucune évaluation de ce que cette forme de « militantisme » peut apporter. Pour nous, la multiplication des tribunes de la part de professions au capital culturel élevé (dont font partie les journalistes) ne peut qu’aggraver le côté repoussoir des « leçons » données. En cette fin Juin, presque tout le monde y est allé de sa petite tribune : « 500 artistes signent une tribune contre l’extrême-droite » (BFM TV, 21/06/2024) ; « 2 500 scientifiques signent une tribune contre l’extrême-droite » (La relève et la peste, 26/06/2024) ; « l’appel de 200 philosophes contre l’accession de l’extrême-droite au pouvoir » (Libération, 1/07/2024), etc. etc. on vous en passe et des meilleures. L’époque a cet avantage qu’il suffit de signer une tribune pour se déclarer antifasciste

      […]

      On ne croit ni en la régulation, ni en la contre-offensive numérique parce qu’on est d’accord avec l’écrivain McLuhan qui déclarait énigmatiquement : « Le message est le médium ». Depuis la réélection de Trump, quelques médias et militants prônent la désertion de X/Twitter, propriété d’Elon Musk, soutien et futur ministre de Trump. Comme si le « problème » des réseaux sociaux ne venait que de leurs propriétaires et de leur politique de régulation, et non pas de leur essence même, favorisent la création de « bulles » où chaque personne ne « reçoit » que des informations la confortant dans ses positions, sans être confrontée à des avis opposés. Bien avant l’arrivée de Musk, Twitter était déjà une machine à décérébrer. Scruter ce genre de réseau social, c’est comme fouiller des poubelles : ça raconte une partie de notre époque. Raccourcis simplistes, hystérisation, raids en meute, mensonges éhontés, clashs inintéressants, nombrilisme omniprésent : il y a presque tout à jeter. Allez d’accord certains comptes décalés sont assez drôles, d’autres apportent à l’occasion des informations introuvables ailleurs. Mais pour nous c’est tout vu : si on avait du faire un procès honnête des réseaux sociaux, le verdict serait sans appel : « fermeture immédiate », au nom de la tentative de conservation des bribes restantes d’intelligence humaine.

      Si, sporadiquement, l’écosystème du numérique peut faire progresser des idées généreuses, il aide d’abord les idées nauséabondes, parce que son développement entraîne un bouleversement anthropologique accentuant les pires travers de l’être humain.

      […]

      Pacôme Thiellement prône la désertion des réseaux sociaux, qui « pourraient disparaître du jour au lendemain, si nous le voulons ». Une perspective de bon sens, quoique complètement absente des programmes de gauche ou des tracts antifascistes. Encore une fois, être sur les réseaux et sur Internet par défaut est une chose (d’ailleurs on a un site !), défendre leur existence en est une autre. Il y a une chose pire que de se servir du numérique pour le critiquer, c’est de se servir du numérique sans le critiquer.

      […]

      Bien entendu, il faut enquêter sur l’extrême-droite (comme sur tous les autres partis d’ailleurs) mais on ne croit pas que l’enquête suffira à empêcher son accession au pouvoir.
      On en veut pour preuve la réélection triomphale de Trump, qui est cerné de procédures judiciaires, dont les multiples vices et turpitudes ont été maintes fois révélés et dont tous les multiples mensonges sont « fact-chekés ». Si toutes les enquêtes sur lui et sur ses proches, qu’elles soient judiciaires ou journalistiques, n’ont pas empêché son triomphe ; cela devrait nous pousser à plus nous intéresser à la lame de fond qui lui permet d’arriver quand même au pouvoir démocratiquement.

      #extrême_droite #presse #journalisme #critique_techno #réseaux_sociaux #internet

    • Lors de notre reportage dans le Nord-Isère, cette lame de fond destructrice s’est traduite dans plusieurs rencontres. C’est Maryse qui raconte comment son village de paysan est passé en une génération du XIXème siècle au XXIème siècle, les enfants de petits agriculteurs (« qui étaient certes pauvres mais qui avaient un statut, un rôle ») se retrouvant aujourd’hui à emballer des salades en plastique dans les entrepôts de Pierre Martinet (« en étant complètement interchangeables et plus respectés »). C’est Marc, électeur du rassemblement national, qui déplore de ne plus croiser personne « même au supermarché maintenant les gens vont faire leurs courses en Drive ». C’est Cheikh, ouvrier de la logistique, qui a vu l’arrivée des chariots autonome dans son entrepôt, qui a perdu son statut de cariste (conducteur de chariot) pour devenir un opérateur anonyme, interchangeable avec les autres postes. C’est Bruno Guillaud-Bataille, maire de Charavines, qui analyse : « L’espace public local ne sert plus à ‘‘rien’’, les cercles de sociabilisation sont maintenant les chaînes d’info et les réseaux sociaux… Chacun vit dans son cocon replié sur lui-même et les écrans ». C’est les bars restant dans les villages avec Cnews ou BFM tournant du matin au soir.

      Dans les services publics, les supermarchés, les fast foods, les interactions avec des humains disparaissent et sont remplacés par des interactions avec des serveurs vocaux, des écrans tactiles ou des interfaces numériques. Les écrans envahissent tout et font écran entre les humains. Les métiers manuels sont de plus en plus robotisés, les travailleurs de plus en plus pions interchangeables devant répondre aux injonctions des machines. Les métiers en général perdent en sens au fur et à mesure qu’ils gagnent en automatisation, et encore ! Le tsunami de l’intelligence artificielle ne fait que commencer. Les lieux de rencontre (bars, petits commerces, accueils physiques) disparaissent, les humains se retranchent dans leur bulle virtuelle.

      À notre sens, la plus grande menace de notre époque n’est pas le réchauffement climatique (réel et tragique sous bien des aspects), mais ce que nous dénommons « le grand refroidissement technologique ». Soit le fait qu’avec l’invasion des technologies, le monde devient de plus en plus « froid », distant, robotique, désincarné, ce qui ne peut que renforcer le repli sur soi, l’individualisme, la montée des tensions et donc au final les partis d’extrême-droite.

  • Le journalisme : l’autodéfense de la société

    Dans l’article suivant, le journaliste İnan Kızılkaya revient sur la lutte journalistique kurde au Kurdistan colonisé par la Turquie depuis le premier journal kurde « Kurdistan » par Mikdad Midhat Bedirhan le 22 avril 1898 au Caire, en Égypte.

    Le journalisme : l’autodéfense de la société

    Le premier journal kurde fut le journal Kurdistan, publié par Mithad Bedirhan au Caire le 22 avril 1898, à l’époque ottomane. Il fut interdit immédiatement après sa publication et ne pouvait être introduit aux frontières que de manière clandestine. A l’époque de la République, la presse qui ne servait pas les dirigeants était toujours confrontée à des pratiques antidémocratiques.

    Avec l’émergence d’une forte tendance sociale dans la politique kurde, le journal Özgür Gündem, qui a commencé sa vie de publication en mai 1992 pour atteindre un large public, est devenu une cible constante des dirigeants de l’État. Malgré les meurtres de distributeurs de journaux en âge mineur, les arrestations de ses employés et ses fermetures répétées, le journal, qui a repris sous des noms différents, a créé la tradition de la presse libre grâce à son entêtement.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/01/08/le-journalisme-lautodefense-de-la-societe

    #media #journalisme

  • Silvester, Solingen und Magdeburg : Warum Kugelbomben und Polizeipannen nicht unser Hauptproblem sind
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/warum-kugelbomben-und-polizeipannen-nicht-unser-hauptproblem-sind-l

    Voici un autre spécimen des journalistes dépourvus de réflexion approfondie. Le reporter pour les affaires de police et de chiens écrasés auprès du Berliner Zeitung a du coeur et quelques revendications plausibles. Pourtant chez lui la collaboration quotidienne avec les « forces de l’ordre » a laissé des traces.

    Dans son esprit le problème essentiel derrière les actes violents qu’il rapporte est l’impuissance de l’état face à l’immigration. Il n’identifie pas les intéressés qui profitent de l’immigration irrégulière et ne se prononce que pour une répression plus efficace.

    Un esprit moins étroit que le sien écrirait de meilleurs articles parce qu’il serait capable d’identifier davantage d’options pour l’état, la société et les immigrés.

    8.1.2025 von Andreas Kopietz - Nach dem Anschlag von Magdeburg und den Silvesterkrawallen in Berlin wird wieder über Sicherheitskonzepte und Böllerverbote diskutiert. Doch das Problem liegt woanders. Ein Kommentar.

    Man kann es im Hühnerstall beobachten, wenn zwei Hähne um ein Revier streiten: Wenn sie sich nicht zwischen Kampf oder Flucht entscheiden können, beginnen sie eifrig auf dem Boden zu picken – als ob sie dort Körner suchen würden. Dies nennt man eine Übersprungshandlung. Kampf- und Fluchtimpuls sind gleich stark, das Tier weiß nicht, was es tun soll.

    Ähnliches ist derzeit im polit-medialen Zirkus zu beobachten. Der Anschlag in Magdeburg kurz vor Weihnachten und die Silvesterkrawalle bestimmen noch immer Schlagzeilen und Politikerstatements. Doch worüber wird geredet? Über Behördenversagen und den Weg, den der Attentäter Taleb al-Abdulmohsen mit einem BMW nehmen konnte, weil kein Polizeiauto quer stand. Sicher wird irgendein Polizist bestraft, weil er seinen Streifenwagen falsch parkte.

    Und worüber wird in Berlin seit den erneuten Silvesterkrawallen diskutiert? Über gefährliche Kugelbomben, wie man deren illegale Einfuhr beschränken kann sowie über ein Feuerwerksverbot.

    Zu Silvester leitete die Polizei Hunderte Ermittlungsverfahren ein. Unter den Festgenommenen waren laut Polizei „überwiegend Deutsche“. Wie Anfang 2023 schon die CDU, so will nun die AfD beim Senat die Vornamen erfragen. Das Nachrichtenportal Nius will herausgefunden haben, dass ein Großteil der deutschen Verdächtigen wohl Migrationshintergrund habe – und in sehr vielen Fällen „muslimische Vornamen“.

    Schon Silvester 2022/23 waren 145 Personen festgenommen worden: Dabei wurden 18 verschiedene Nationalitäten erfasst. 45 Festgenommene hatten laut Polizei die deutsche Staatsangehörigkeit. Dann folgten 27 Afghanen und 21 Syrer. Doch nur 25 wurden verurteilt: zu pädagogischen Maßnahmen oder Geldstrafen. Nur einer bekam eine Haftstrafe.

    Der Staat hat keine Kontrolle darüber, wer sich hier aufhält

    Das Scharren und Picken im Hühnerstall der Politik ist dröhnend laut. Verschämt werden die Betonklötze, die Anschläge wie auf dem Breitscheidplatz oder in Magdeburg verhindern sollen, mit bunten Schleifchen versehen, damit sie aussehen wie Geschenke. Böse Zungen nennen sie auch „Merkelpoller“, um an Angela Merkels Politik der offenen Grenzen zu erinnern.

    Das Neueste im „Sicherheitspaket“ dieses Hühnerhofs sind Messerverbotszonen. In Berlin werden sie ab 15. Februar an drei Orten gelten. Aber ist das Abstechen von Menschen nicht sowieso verboten?

    All diese Übersprungshandlungen verdecken, dass der Staat seiner ureigensten Aufgabe – dem Gewährleisten der Sicherheit seiner Bürger – nicht mehr nachkommen kann. In Solingen erstach 2024 ein abgelehnter Asylbewerber aus Syrien drei Menschen und verletzte acht weitere. Und in Mannheim tötete ein abgelehnter syrischer Asylbewerber einen Polizisten und verletzte weitere Menschen. Beide Täter hätten längst abgeschoben sein müssen in das Land, in dem sie zuerst EU-Boden betraten.

    Das sind nur die jüngsten Beispiele, die zeigen, dass der Staat keine Kontrolle darüber hat, wer sich hier aufhält.
    Haben wir ein Problem mit Kugelbomben – oder vielleicht doch ein anderes?

    Was ist nun mit dem aus Saudi-Arabien stammenden Magdeburger Todesfahrer? Ist er „rechts“ und ein Islamhasser? Oder war er ein Islamist, der sich tarnte? Der Saudi passt in kein bekanntes Schema, die Diskussion lärmt. Aber spielt das eine Rolle? Taleb al-Abdulmohsen brachte mit seiner Tat den Krieg in der arabischen Welt in unser Land – aus einer Welt mit einer großteils kriegerischen, unaufgeklärten, patriarchalischen Kultur.

    Gleiches gilt für die „propalästinensischen“ Demos in diesem Land und in dieser Stadt. Am 18. Oktober 2023 ging bei den antiisraelischen Krawallen in Neukölln, wo viele Palästinenser leben, eine Kugelbombe hoch. Haben wir ein Problem mit Kugelbomben? Oder haben wir eher ein Problem mit einer besonderen Form des Antisemitismus – dem importierten?

    Deutschland ist ein Einwanderungsland. Das ist eine feine Sache. Vor allem wegen der im Europavergleich hohen Sozialleistungen wandern übermäßig viele Menschen ein. Seit 2015 kamen vor allem junge Männer aus muslimisch-arabischen Ländern. Gewalt ist laut Kriminalstatistik vor allem jung und männlich. Leider hat ein wahrnehmbarer Teil der Ankömmlinge obendrein ein anderes Verhältnis zu Gewalt, Demokratie, Minderheiten- und Frauenrechten als westliche Gesellschaften. Entsprechend überrepräsentiert sind diese Einwanderer in den Polizeistatistiken. Offenbar wollen sie gar nicht dazugehören. Sie verhöhnen uns und unsere freiheitliche Lebensweise. Damit tun sie den vielen aus aller Welt Unrecht, die sich in der Bundesrepublik integriert haben.

    Es braucht deshalb klare Ansagen, was hier Norm ist. Es braucht klare Regeln, wer ins Land kommen darf, konsequente Abschiebungen und weniger Anreize. Und es braucht Strafen, die auf dem Fuße folgen und nicht erst ein Jahr nach der Tat. Die Strafrahmen müssen ausgeschöpft werden, sonst lachen die Täter diese Gesellschaft aus. Die Kapazitäten bei den Staatsanwaltschaften und Gerichten dafür gibt es. Sie müssten nur ihre Prioritäten anders setzen und aufhören, Leute mit Straf- und Haftbefehlen zu überziehen, die zum Beispiel eine Politikerin als „Märchenerzählerin“ bezeichnen.

    Solche Lösungen klingen einfach und sind doch so schwer umzusetzen. Damit aber dieses Land nicht in den Abgrund rutscht, muss endlich darüber gesprochen werden. Sonst überlassen die Parteien dieses Feld weiterhin und endgültig der AfD.

    #Allemagne #immigration #répression #journalisme

  • Diese 24-jährige Deutsche hat Elon Musk zum AfD-Fan gemacht : Ein Interview mit Naomi Seibt
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/diese-24-jaehrige-deutsche-hat-elon-musk-zum-afd-fan-gemacht-ein-in

    Naomi Seibt ist 24 Jahre alt, in Münster geboren und arbeitet laut eigener Aussage als freie Journalistin. Vorwiegend auf der Plattform X .

    Une interview avec le vide. Ce qui frappe dans le discours de cette jeune femme sont l’absence totale d’humanité et de raisonnement analytique. Elle vend ses idés politiques sur Youtube et X comme d’autres influenceuses le font avec des produite « de beauté ».

    Voilà l’incarnation allemande de l’esprit libertaire de droite. Ces gens sont pires que les nazis historiques. Ils sont les rejetons de l’accouplement du culte du Führer avec le libéralisme fanatique. Ce mélange anti-intellectuel est toxique pour toute société humaine.

    8.1.2025 von Sophie-Marie Schulz - Naomi Seibt hat sich bei X für die AfD eingesetzt und so das Interesse von Elon Musk geweckt. Nun erklärt sie ihm Deutschland. Ein Gespräch.

    „Mein Name ist Naomi Seibt und ich wähle die AfD.“ Zehntausende Menschen lesen diesen Satz. Hunderte hinterlassen einen Kommentar. Einer von ihnen: der reichste Mann der Welt. Elon Musk. Er scheint interessiert zu sein und möchte wissen, was „denn da in Deutschland los ist?“. Wieso stellt sich eine junge deutsche Frau hinter die vom Verfassungsschutz in Teilen als rechtsextrem eingestufte AfD? Sie antwortet ihm. Erst in der Kommentarspalte, dann privat. Irgendwann schickt Musk der jungen Frau Memes. Dann wirbt der Milliardär und Tech-Unternehmer selbst für die AfD.

    2020 gab der Spiegel Naomi Seibt den Namen „Anti-Greta“, da sie den menschengemachten Klimawandel anzweifelt. Während der Corona-Pandemie fiel sie als Impfkritikerin auf, sie kritisierte die Wirkungsweise des PCR-Tests und wurde von Correctiv als Verschwörungstheoretikern bezeichnet. Andere nennen Seibt eine Rechtsextremistin. Sie weist diese Vorwürfe von sich. Fakt ist: Martin Sellner, ehemaliger Sprecher der Identitären Bewegung Österreichs, ist ein „guter Freund“ von ihr, wie sie der Berliner Zeitung berichtet. Mit Elon Musk sei sie nur über X in Kontakt.

    Ein Kontakt, der weitreichende Folgen hatte. Mittlerweile tauscht sich Elon Musk mit der AfD-Kanzlerkandidatin Alice Weidel aus. Und das nur, weil eine 24 Jahre alte Münsteranerin den reichsten Mann der Welt über die AfD beraten hat? Ob Seibt von X oder anderen politischen Kräften Geld für ihre Arbeit erhält, ist nicht bekannt. Ein Gespräch.

    Berliner Zeitung: Frau Seibt, wenn Sie jemanden kennenlernen und gefragt werden, was Sie beruflich machen, was antworten Sie?

    Naomi Seibt: Das hängt sehr davon ab, mit wem ich mich unterhalte. Ich weiß, dass meine Arbeit und politische Haltung oft stigmatisiert wird. Ich möchte aber, dass Menschen mich als mich kennenlernen. Unvoreingenommen.

    In den Sozialen Medien und in Interviews bezeichnen Sie sich in der Regel als Aktivistin und freie Journalistin.

    Das ist richtig. Ich arbeite als freie Journalistin und Aktivistin. Auf der Plattform X spreche ich nicht nur über Überzeugungen und Philosophien, die meinen Lebensweg begleitet haben, sondern berichte auch über internationale Politik.

    Welche gesellschaftlichen und politischen Themen sind Ihnen besonders wichtig?

    Freiheit. Meinungsfreiheit. Und ich bin gegen offene Grenzen und die unkontrollierte Einwanderung von Migranten. Wenn wir ganz Afrika, Indien oder sonst irgendwas aufnehmen, verkraftet Europa das nicht. Ich finde es sehr schade, dass der Patriotismus in Deutschland untergraben wird. Wenn ich einige Menschen fragen würde, was die deutsche Kultur ausmacht, dann würden sicherlich viele sagen: „Keine Ahnung, was deutsche Kultur ist, vielleicht Lederhosen.“

    Welchem politischen Spektrum würden Sie sich zuordnen?

    Dem Libertarismus. Ich bin Libertaristin. Das kann ich ganz offen so sagen, weil ich mich schon seit 2015 damit identifiziere und immer schmunzeln muss, wenn ich in den Medien als Rechtsextremistin bezeichnet werde. Also ich persönlich sehe mich nicht so. Ich habe von Anfang an – seitdem ich in der Öffentlichkeit stehe – klargestellt, dass ich Libertaristin bin.

    Lassen Sie uns einen Schritt zurückgehen und über Ihren beruflichen Werdegang sprechen. Haben Sie jemals ein Volontariat, ein journalistisches Studium oder Praktikum absolviert?

    Nein. Nichts dergleichen.

    Wieso nicht?

    Nach der Schule war ich komplett orientierungslos und wusste nicht genau, was ich machen soll. Ich hatte so viele Träume, wollte nach Cambridge gehen und dort studieren, aber ich war komplett desillusioniert. Nach einem Bewerbungsgespräch in der zehnten Klasse habe ich mich gegen Cambridge entschieden. Das ist so eine elitäre Veranstaltung, davon möchte ich kein Teil sein. Ich möchte mich frei bilden. In der Schule habe ich an Wissenschaftswettbewerben teilgenommen, um mich von der Systemschulung befreien zu können. Mit meinem 1,0 Abitur standen mir alle Türen offen, aber ich war so durch mit dieser Systemschulung. Für sechs Monate habe ich VWL in Mannheim studiert. Das hat mich echt depressiv gemacht. Die Professoren zeigen Vorlesungsfolien von 2007 und ziehen ihre Lesungen ohne Leidenschaft durch. Nichts ist individualisiert.

    Was haben Sie dann gemacht?

    Über X habe ich Kontakt mit Leuten aufgenommen, zu denen ich aufschaue, die ich für unglaublich intelligent halte. Vor allem Wissenschaftler, Mediziner und sowas.

    Und seitdem bezeichnen Sie sich als Journalistin. Das heißt, dass sich eigentlich jeder als Journalist bezeichnen kann oder verstehe ich Sie falsch?

    Meine generelle Vorstellung von erfolgreichem Journalismus ist: Angebot und Nachfrage. Das entspricht meiner libertären oder kapitalistischen Denkweise. Was bringt es, wenn jemand eine klasse Ausbildung vorweisen kann, aber sich die Leser nicht für seine Artikel interessieren? Er hat nicht besonders viel Erfolg mit seiner Arbeit, ist dann aber trotzdem mehr wert als jemand, der keine Ausbildung hat, dafür aber Millionen Aufrufe. Dieses Prinzip verstehe ich nicht. Ich glaube, dass manche Menschen nicht für dieses Bildungssystem gemacht sind und dann wählen sie eben einen anderen Weg. Diese Menschen sollten aber auch an ihrem Erfolg gemessen werden. An ihrer Leserschaft oder Zuschauerschaft. Das finde ich viel wichtiger.

    In Beiträgen auf Ihrem X-Account schreiben Sie immer wieder: „Wir sind die Medien“. Wer ist „Wir“?

    Elon Musk hat diesen Satz geprägt und ich teile seine Meinung. Ich bin auch der Ansicht, dass nicht nur ich meinen Beitrag auf X leiste, sondern sich jeder daran beteiligen kann. Die Interaktion zwischen den X-Nutzern ist etwas Besonderes. Das gibt es bei vielen Mainstream-Medien nicht. Deswegen ist für mich jeder, der in den sozialen Medien irgendeine Art von journalistischem Beitrag leistet, ein Teil von diesem „Wir“.

    Sie haben derzeit über 350.000 Follower auf X. Seit wann nutzen Sie die Plattform?

    Früher, als X noch Twitter hieß, war ich hauptsächlich auf YouTube aktiv. Aber dort bin ich ständig gesperrt worden und meine Videos wurden als „Hassrede“ gekennzeichnet. Dabei habe ich mich nur kritisch über die Corona-Impfung geäußert. Das waren wissenschaftliche Videos, die sogar vor der Veröffentlichung von YouTube gelistet wurden. Da muss mich wohl jemand im Auge gehabt haben, denn normalerweise bekommt man eine Meldung und erst dann wird der Account gesperrt. Als Elon Musk die Plattform gekauft hat, bin ich auf X wieder aktiv geworden. Mir war klar, dass ich gegen Windmühlen – das Vorgehen von YouTube – keine Chance habe und trotzdem wollte ich etwas verändern. Also habe ich damit angefangen, mir auf X eine internationale Community aufzubauen und an Livestreams mit Nutzern aus der ganzen Welt teilgenommen.

    Auf X behandeln Sie diverse Themen. Sie bezeichnen die Ampel-Regierung als öko-marxistisch, diskutieren den Einfluss von Bill Gates auf deutsche Medien, kritisieren die europäische Migrationspolitik. Was wollen Sie damit erreichen?

    Mein Traum war immer, deutsche Politik international zu verbreiten. Durch die Sprachbarriere können sich viele Menschen, die kein Deutsch sprechen, nur bedingt informieren. Wenn Sie im Guardian etwas über die AfD lesen, dann werden dort folgende Schlagwörter stehen: „Das ist die Nazi-Partei, die rechtsextreme Partei.“ Und so weiter. Als Deutsche können wir überhaupt nicht mehr patriotisch sein oder irgendeinen Wert unserer Kultur wertschätzen, wenn wir international so verunglimpft werden. Genau das wollte und will ich ändern.

    2020 haben Sie sich mit einem Reporter vom Spiegel getroffen. Nach dem Treffen erschien ein Text mit dem Titel „Wie die Einser-Schülerin Naomi zum Postergirl der Rechten wurde“. Heute bezeichnen Sie das Magazin als die „schlimmste Propagandamaschine“ Deutschlands. Wie würden Sie reagieren, wenn der Spiegel Ihnen jetzt eine Interviewanfrage stellen würde?

    Ich würde zusagen. Die Entstehungsgeschichte des damaligen Textes ist wirklich interessant. Dieser Spiegel-Journalist war über drei Monate hinweg mehrfach bei mir zu Hause. Jedes Mal für mindestens sechs Stunden. Das war ein richtig heftiges, intensives Interview. Ich habe von Anfang an gesagt, dass ich alle seine Fragen beantworten werde. Und das habe ich auch gemacht.

    Gab es einen bestimmten Grund, wieso Sie zugestimmt haben?

    Ich habe es gemacht, weil ich im Spiegel abgedruckt wurde. Mir war klar, dass meine Stimme gehört wird, und wenn ich diesem Mann vollkommen offen gegenübertrete, zeige ich ihm, dass ich nicht der Nazi bin, den er in mir sieht. Zu meiner Überraschung war der Artikel für einen Spiegel-Artikel recht neutral.

    Trotzdem kritisieren Sie heute in Ihren Tweets auf X nun immer wieder den Spiegel, auch andere deutsche Leitmedien. Was stört Sie?

    Besonders bei international relevanten Themen, beispielsweise Donald Trump und Elon Musk – tauchen immer die gleichen Begriffe auf - Rechtsextremist, rechtsradikal – und inhaltlich ist auch alles identisch. Die schreiben doch alle voneinander ab und dann fragst du dich: Ist dieser Journalist wirklich frei, der das gesagt hat? Journalismus bedeutet für mich, zu recherchieren und nicht irgendwas zu bringen, was zehn andere Medien genau so berichtet haben.

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    Seit einigen Monaten wird in den deutschen Medien wieder über Sie berichtet. Sie werden aber nicht mehr als „Anti-Greta“, sondern als neurechte, manchmal auch rechtsextreme „Deutschland-Erklärerin“ bezeichnet, die mit Elon Musk Privatnachrichten auf X austauscht. Kam der Kontakt wegen Ihrer Inhalte zustande?

    Das ist eine lustige Geschichte, die im Juni 2024 ihren Anfang genommen hat. Ich habe im Kontext der Europawahlen einen Post veröffentlicht und geschrieben: „Mein Name ist Naomi Seibt und ich wähle die AfD.“ Durch Zufall ist der Post Elon Musk angezeigt worden. Der Algorithmus hat dafür gesorgt. Musk hat dann kommentiert und gefragt: „Jedes Mal, wenn ich etwas über die AfD höre, dann bekomme ich negatives Feedback und alle sagen, dass das so eine gefährliche Partei ist. Was ist denn da los?“ Das war das erste Mal, dass er mit mir interagiert hat.

    Was haben Sie dann gemacht?

    Zum ersten Mal ist jemand auf mich aufmerksam geworden, der wirklich Einfluss hat. Mir war klar, dass ich ihm erklären muss, wieso ich hinter der AfD stehe. Also habe ich angefangen, seine Fragen in Videos auf Englisch zu beantworten, die ich auf meinem X-Account veröffentlicht habe. Damals war ich die einzige Deutsche, die diese Art von Content international zur Verfügung gestellt hat. Ich hatte ein absolutes Alleinstellungsmerkmal.

    Und dann haben Sie sich irgendwann in einem privaten Chat mit Elon Musk ausgetauscht?

    Ja. Er hat mir auch Memes geschickt. Er liebt Memes. Im Grunde ist er noch ein kleines Kind, aber unfassbar intelligent. Irgendwann wird er uns auf den Mars bringen.

    Haben Sie Elon Musk darauf hingewiesen, dass die AfD in Deutschland vom Verfassungsschutz als „in Teilen gesichert rechtsextrem“ eingestuft wird?

    Ich habe ihm erklärt, dass ich die AfD mehr als eine Bewegung sehe, die sehr an die Ursprünge der Deutschen Revolution im 19. Jahrhundert erinnert. Diese Menschen waren Patrioten, wollten sich aber von den territorialen Autoritäten befreien. Diese Freiheitsbewegung hat nicht mit dem Nationalsozialismus zu tun. Unter Otto von Bismarck ist dieser Liberalismus und Freiheitsdrang dann verloren gegangen. Die Menschen haben ihre Freiheit an den Staat abgegeben. Das ist meine Analyse des Ganzen.

    Die AfD ist Ihrer Meinung nach keine rechtsextreme Partei? Obwohl zahlreiche Bundesabgeordnete sie verbieten wollen?

    Ja.

    Gibt es Äußerungen von AfD-Politikern, die Sie schwierig finden oder in denen Sie nationalsozialistisches Gedankengut erkennen? Denken Sie an Alexander Gauland von der AfD. Er hat den Holocaust als „Vogelschiss in der Geschichte“ bezeichnet und für Empörung gesorgt. Der AfD werden auch deshalb antisemitische Tendenzen vorgeworfen.

    Bei manchen Zitaten denke ich mir auch: „Okay, das war jetzt ein bisschen unsensibel.“ Aber ich möchte mich persönlich nicht für den Holocaust rechtfertigen müssen. Ich habe damit nichts zu tun, meine Großeltern haben damit nichts zu tun. Meiner Meinung nach ist es auch nicht richtig, dass ganz Deutschland bis heute stigmatisiert wird. Trotzdem muss das Thema politisch behandelt und über Antisemitismus gesprochen werden. Wir lassen aber jedes Jahr tausende Islamisten in dieses Land, die schlimmsten Antisemiten. Viele Juden haben Angst vor diesen Islamisten. Das ist ein reales Thema, über das wir als Gesellschaft sprechen müssen. Und wenn in Deutschland Nazis existieren, dann verurteile ich diese Menschen ganz genauso wie ich Islamisten verurteile.

    Ihrer Meinung nach gibt es somit keine Nazis in Deutschland? In der AfD auch nicht?

    Richtige Nazis, die sehe ich persönlich jetzt nicht in der AfD. Auch Höcke ist kein Nazi. Aber ich habe auch keine persönliche Verbindung zu Höcke. Ich müsste mich mit diesen Personen, die man als „den rechten Rand der AfD“ bezeichnet, erstmal persönlich unterhalten.

    Sind Sie AfD-Mitglied?

    Nein. Ich wurde auch niemals von der AfD bezahlt.

    Gibt es einen bestimmten Grund, wieso Sie auf X für die AfD werben, obwohl Sie, wie Sie sagen, sich mit dem Personal noch näher beschäftigen müssen?

    Die AfD ist die einzige Oppositionspartei. Diese Partei repräsentiert die Menschen in Deutschland. Und der wichtigste Grund ist, dass ich die AfD von außen beeinflussen und zu einer besseren Partei machen kann. Das ist mir wichtig. Als freie Journalistin unterstützte ich die AfD, bleibe dabei aber auch immer kritisch. Ich prostituiere mich nicht für die AfD. Das würde ich niemals machen.

    Stimmen Sie bei allen Themen mit der AfD überein?

    Ich finde es nicht richtig, gar keine legale Immigration zuzulassen. Und Menschen abzuschieben, die sich über viele Jahre integriert haben, ist auch nicht richtig. Generell bin ich für die legale Immigration, das möchte ich auch so klarstellen. Trotzdem müssen wir in Deutschland ein kluges Migrationsgesetz entwickeln. Daran würde ich mich sehr gerne beteiligen. Also rein hypothetisch, wenn die AfD das Migrationsgesetz voll und ganz selbst gestalten könnte, dann würde ich gerne einen gewissen Einfluss darauf haben.

    Sie würden der AfD also gerne als Politikberaterin zur Seite stehen, ohne Studium und Arbeitserfahrung in diesem Bereich. Woher nehmen Sie dieses Selbstvertrauen und wieso sollte sich eine Partei darauf einlassen?

    Mit meiner Arbeit repräsentiere ich den Konsens der Menschen. Ich würde mit anderen hochintelligenten Personen sprechen und Kontakt zu Elon Musk suchen. Wir tauschen uns nicht regelmäßig aus. Es ist auch sehr schwer, irgendeine Art von dauerhaftem Kontakt zu etablieren.

    Würden Sie ihm eine Privatnachricht schicken?

    Ich würde ein Video veröffentlichen und fragen, wie meine Community ein Migrationsgesetz ausgestalten würde. Letztlich bin ich Demokratin und der Ansicht, dass wir in Deutschland gemeinsam entscheiden sollten. Davor sollten wir diskutieren, uns austauschen und Meinungen gegenüberstellen. Ich plane gerade auch etwas mit einem guten Freund von mir.

    Wer ist dieser Freund?

    Der Name Martin Sellner sagt Ihnen bestimmt etwas. Er ist ein guter Freund von mir. Aber beim Thema Migration stimmen wir nicht immer überein. Also habe ich ihm neulich angeboten, dass wir auf X einen Livestream starten und öffentlich diskutieren. Er findet die Idee super. Und an so einer Diskussion könnte auch ein Linker teilnehmen. Sowas finde ich spannend.

    Die Teilnahme an Livestreams und die Nutzung der Plattform sind kostenlos. Kann man mit X überhaupt Geld verdienen?

    Es gibt die Möglichkeit, ein Konto kostenpflichtig zu abonnieren. Elon Musk hat mich vor kurzem abonniert. Jetzt bekomme ich pro Monat fünf Dollar von ihm. Das ist lustig.

    Apropos Livestream. Am Donnerstag werden Elon Musk und Alice Weidel, Kanzlerkandidatin der AfD, auf X aufeinandertreffen. Sie haben angeboten, als Übersetzerin teilzunehmen. Gehen Sie davon aus, dass Alice Weidels Englisch nicht ausreicht, um der Diskussion folgen zu können?

    So meinte ich das nicht. Die beiden werden vermutlich auf Englisch sprechen und ich würde die Unterhaltung ins Deutsche übersetzen. Ich weiß, dass viele Deutsche kein Englisch sprechen und verstehen. Ich gehe aber ehrlich gesagt davon aus, dass jemand von der AfD als Dolmetscher auftritt. Das finde ich sehr schade, weil ich Alice Weidel auch vorher beraten könnte.

    Was würden Sie Alice Weidel raten?

    Ich würde ihr erklären, wie die Plattform X funktioniert, da sie noch nicht so lange auf X aktiv ist. Es ist toll, dass sie diese Plattform für sich entdeckt hat. Es ist klasse, dass sie es an die Spitze geschafft hat. Nicht, weil sie eine Quotenfrau ist, sondern wegen ihrer Kompetenz.

    Haben Sie Kontakt mit der AfD aufgenommen?

    Der Kontakt zu mir wird aus irgendeinem Grund abgeblockt, obwohl ich mich sehr bemühe. Ich würde auch niemals sagen, dass mir Alice Weidel jetzt das Rampenlicht wegnimmt, weil sie eine Diskussion mit Elon Musk führt. Das möchte ich auch öffentlich klarstellen: Ich bin unglaublich stolz auf Alice Weidel. Ich möchte nicht ihren Posten haben und auch nicht Kanzlerkandidatin der AfD werden. Auf das Gespräch zwischen Elon Musk und ihr freue ich mich sehr.

    Auf X schreiben Sie, dass Musk und Weidel in diesem Gespräch endlich „die Wahrheit über die AfD sagen werden“. Was meinen Sie damit?

    Dass endlich mit dem Stigma über die angebliche Nazi-Partei aufgeräumt wird. Außerdem finde ich es großartig, dass wir – alle Nutzer auf X – Fragen stellen dürfen.

    Was bedeutet Wahrheit für Sie und wer sagt, was wahr ist?

    Es bedarf einer gewissen Evidenz. Wenn ich in meinen Videos ein Urteil fälle, dann ist das natürlich meine Meinung. Ich versuche aber immer, beides miteinander in Einklang zu bringen. Ob Sie zu der Wahrheit, die ich evidenzbasiert erbringe, eine andere Meinung haben, ist Ihre Sache. Im Grunde nähern wir uns der Wahrheit Stück für Stück an. Es ist ein Prozess. Und wenn ich sage „Du wirst die Wahrheit auf X finden“, dann geht es darum, die Wahrheit gemeinsam zu finden. Als Community.

    Zur Person

    Naomi Seibt ist in Münster geboren und aufgewachsen. Derzeit lebt sie in Amerika.

    2020 fiel Seibt durch klimakritische Videos auf und wurde in Deutschland als „Anti-Greta“ bekannt. Seit 2024 wirbt sie in den Sozialen Medien für die AfD und steht seitdem in direktem Kontakt zu Elon Musk.

    #Allemagne #USA #libéralisme #fascisme #objectivisme #médias #politique #propagande #réseaux_sociaux #journalisme

  • Medine Mamedoğlu : Le journalisme au milieu de la violence étatiquo-masculine

    TURQUIE / KURDISTAN – Les nombreux défis que pose le fait d’être kurde, femme et journaliste – que mes collègues femmes comprendront très bien – n’ont pas diminué au cours des dix dernières années.

    Depuis de nombreuses années, la profession de journaliste est en proie à d’intenses violations des droits de l’homme et à des pressions, tant en Turquie qu’au Kurdistan. En période de troubles politiques, de crises économiques et de guerre, des dizaines de journalistes qui ont embrassé le rôle et la mission que la profession implique ont été assassinés, emprisonnés ou soumis à la torture. Ces pressions, qui ont atteint leur apogée dans les années 1990, perdurent encore aujourd’hui, même après 30 ans.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/12/28/medine-mamedoglu-le-journalisme-au-milieu-de-l

    #journalisme #feminisme #turquie #kurdiistan

  • Rachat de l’ESJ par des milliardaires : une piètre vision de l’indépendance du journalisme | Fonds pour une presse libre
    https://fondspresselibre.org/rachat-de-lesj-par-des-milliardaires-une-pietre-vision-de-lindepen

    L’entreprise des #milliardaires visant à faire main basse sur l’information en #France a franchi une nouvelle étape à la mi-novembre 2024. On a en effet appris par voie de communiqué qu’une alliance de grands argentiers composé notamment de #Bernard_Arnault, #Vincent_Bolloré, #Rodolphe_Saadé, de la #famille_Dassault et de l’ancien président du #Medef #Pierre_Gattaz, avec un temps le groupe Bayard – qui s’est retiré depuis, allait racheter l’école supérieure de journalisme (#ESJ) de Paris, fondée en 1899.

    https://cej.education/les-cursus-reconnus

    #journalisme #médias

    • Dans la dernière Lettre à LuLu, 3 pages sur la holding qui a mis la main sur Ouest Torch’ . l’ASPDH [ Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste ] aaarg ! à sa tête quatre noms à retenir : David Guiraud, Fabrice Bakhouche, Bertrand Bardé et son épouse Vanessa du Merle.
      https://lalettrealulu.fr/2024/11/29/n128-129-sommaire

      Ouest France, moins de Hutin, plus de requins.

      L’historique clan Hutin poussé sur la touche, place aux requins de la finance, du pantouflage et des ministères.

      Une indépendance très opaque. L’association qui chapeaute le groupe ne lâche rien sur son fonctionnement. Et elle s’appelle comment cette asso ? L’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste. On ne rigole pas.

      Profils apôtre en paradis fiscal. Parmi les nouvelles figures de l’état-major, un grand financier, Bertrand Badré « apôtre de la finance durable », hébergé dans les paradis fiscaux. Enquête sur un profil très interessé.

      De quoi rebattre la carte d’Acrimed

      OFTV, la chaîne TNT de Ouest-France ou la vie en vrai dans le poste
      https://www.ouest-france.fr/medias/television/feu-vert-pour-oftv-la-chaine-tnt-de-ouest-france-qui-mettra-en-avant-to
      un de plus pour qui le réel est derrière l’écran et non pas devant.

    • La Gérance de Sipa est constituée de trois gérants : Bertrand BADRE (gérant chargé des relations entre l’ASPDH et Sipa), Louis ÉCHELARD (gérant chargé du Pôle médias), Patrice HUTIN (gérant chargé de Sofiouest). Conformément aux nouveaux statuts, aucun des gérants de Sipa n’est membre associé de Sipa.
      https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/em-ouest-france-em-une-association-une-independance-e1053c70-921a-11eb-

      Le conseil d’administration de l’association ASPDH est ainsi composé :

      Président : David GUIRAUD, ancien directeur général de groupes de presse.

      Vice-présidente : Dominique QUINIO, ancienne directrice de La Croix, Présidente d’honneur des Semaines sociales de France.

      Vice-Président : Bertrand BADRE, cogérant de Sipa, fondateur de BlueOrangeCapital.

      Trésorière : Christine BLANC PATIN, expert-comptable, présidente de la clinique de soins palliatifs de Sainte Élisabeth à Marseille.

      Secrétaire : Denis BOISSARD, cadre dirigeant dans une organisation professionnelle, ancien journaliste.

      Secrétaire : Benoit LE GOAZIOU, avocat.

      Administrateurs :

      Olivier BONSART, ancien dirigeant de titres et sites d’Information.

      Annabel DESGREES DU LOU, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement.

      Christophe HUTIN, architecte.

      François LE GOAZIOU, ancien responsable commercial d’une ligne maritime.

      Laurence MEHAIGNERIE, présidente d’un fonds d’investissement à impact.

      Gabriel PETITPONT, ingénieur d’affaires, conseil en transformation digitale.

      Anne-Marie QUEMENER, commissaire générale du SPACE.

      Marie-Trinité TOUFFET, ancienne fonctionnaire de l’administration publique territoriale, ancienne directrice d’établissements et services médicosociaux.

      Membres :

      Jeanne-Françoise HUTIN, présidente d’honneur de l’ASPDH, fondatrice et présidente de la Maison de l’Europe de Rennes et Haute Bretagne.

      Jean-François BOUTHORS, journaliste, éditeur et écrivain.

      Michel CAMDESSUS, gouverneur honoraire de la Banque de France.

      Daniel CHANDELIER, retraité.

      Marcel CLAIRET, administrateur de la Presse de la Manche et de Liberté Normandie.

      Valérie COTTEREAU, présidente d’Artefacto.

      Georges COUDRAY, président de Sofiouest.

      Thomas COVILLE, navigateur.

      Elsa DA COSTA GRANGIER, directrice générale de l’ONG Ashoka France.

      Hélène DE PENFENTENYO DE CHEFFONTAINES, retraitée.

      Antoine de TARLÉ, ancien directeur général adjoint d’Ouest France.

      Claire-Hedwige de VILLARTAY, directrice de la communication.

      Gaël DESGREES DU LOU, gérant d’une agence de communication.

      Jean-Luc DOMENACH, directeur émérite de Sciences Po.

      Yvonne DUBRUJEAUD, retraitée.

      Louis ECHELARD, cogérant de Sipa.

      Samuel ETIENNE, journaliste.

      Eric FOTTORINO, journaliste, écrivain, cofondateur de l’hebdomadaire Le 1.

      Elisabeth FOUAN, retraitée.

      Bruno FRAPPAT, journaliste, président d’honneur du groupe Bayard-Presse.

      Matthieu FUCHS, directeur général de la stratégie du groupe Sipa.

      Sophie FUCHS, consultante en management.

      Jeanne-Emmanuelle GAPSYS-HUTIN, éditorialiste, directrice de la recherche éditoriale à Ouest-France.

      Xavier GAUVAIN, membre d’associations : SNC, AGIR, Rando Autrement.

      Jean-Marie GUEHENNO, ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies.

      Gonzague HUTIN, psychosociologue retraité, Ancien DG du Comité Français contre la Faim.

      Jean-Benoît HUTIN, retraité.

      Patrice HUTIN, cogérant de SIPA, Directeur général SOFIOUEST.

      Paul HUTIN, animateur à l’Association pour le Journal des Lycées, animateur pastoral et vice-Président de l’Association Ouest-France Solidarité.

      Stanislas HUTIN, retraité.

      Magdeleine HUTIN-BOUKANDOURA, retraitée.

      Pierre LAVIALLE, membre du CS INFOMER, ancien directeur de Voiles & Voiliers.

      Marie LE GOAZIOU, journaliste.

      Jacques LE GOFF, professeur émérite des Universités (Droit public).

      Jacques MARUELLE, ancien chirurgien plasticien.

      Pascal ORY, professeur émérite des universités à la Sorbonne (Paris 1), membre de l’Académie française.

      Marie-Claude PACAULT, retraitée, ancienne journaliste à Ouest-France.

      Pascal PIRIOU, entrepreneur.

      Philippe POIRIER, professeur en sciences politiques, université du Luxembourg.

      Philippe PORTIER, directeur d’études à l’École Pratique-des-Hautes-Études (Sorbonne).

      Michel RICHARD, agriculteur retraité.

      Nathalie SARTHOU LAJUS, philosophe, rédactrice en chef adjointe de la revue Études.

      Dominique SEUX, directeur délégué de la rédaction Les Échos.

      Maud STEPHAN, déléguée générale de Réalités du Dialogue Social.

      Jérôme VIGNON, président d’honneur des Semaines sociales de France, administrateur général de l’Université catholique de Lille.

      Aurélien WENGER, gérant de sociétés.

  • Ricardo Lange trifft Baerbock : „Warum gibt es 100 Milliarden für Krieg, aber nicht für die Gesundheit ?“
    https://www.berliner-zeitung.de/gesundheit-oekologie/ricardo-lange-trifft-baerbock-warum-gibt-es-100-milliarden-fuer-kri

    Raté. Cet article ne contient que l’information exprimée par son titre. Un journaliste et soignant a parlé sur la politique se santé du gouvernement avec la mimistre des affaires étrangères. Point. C"est tout.

    13.12.2024 von Ricardo Lange - Unser Kolumnist möchte sich nicht vorsagen lassen, mit wem er redet. Annalena Baerbock fragt er: Was nützen die stärksten Panzer, wenn wir ein marodes Gesundheitssystem haben.

    „Jetzt bist du größenwahnsinnig geworden!“ - Ein Satz, den ich in den letzten Jahren oft gehört habe. Fünf Jahre, in denen mir immer wieder gesagt wurde, was geht und was nicht. Spahn, Bundespressekonferenz, auf du mit Spitzenpolitikern, Delegierter zur Bundespräsidentenwahl, Kolumnen, Expertenrunden, alles Dinge, von denen andere dachten, sie wären für mich unerreichbar und dann die neue Idee: Mir die Küchentischgespräche der Grünen zu kapern.

    Um mich ein bisschen zu verstehen, muss man wissen, dass ich jemand bin, der nicht locker lässt, wenn er sich etwas in den Kopf gesetzt hat, und der sich von den Meinungen anderer nicht ins Bockshorn jagen lässt. Im Gegenteil, das löst bei mir eher ein „Jetzt erst recht“ aus. Und was soll ich sagen, Annalena, die Außenministerin, hat zugestimmt, und so saßen wir bei mir zu Hause und haben zusammen Plätzchen gegessen. Mit dabei ihr Social-Media-Team und die Presse.

    Gleich zu Beginn stelle ich klar, dass ich mit der Ampelregierung nicht zufrieden bin. Ich hätte mir gewünscht, dass sich die Parteien hinter den Kulissen streiten wie die Kesselflicker und dann gemeinsam und geschlossen mit einem Plan an die Öffentlichkeit treten, hinter dem sie stehen und den sie auch durchziehen, statt sich vor aller Augen zu streiten wie bockige Vierzehnjährige. Ein Bild, das nicht nur die Bürger beschämen muss, sondern auch in anderen Ländern - gelinde gesagt - für erhebliche Irritationen gesorgt haben dürfte.

    Was mir im Nachhinein gefehlt hat, war die Reflexion über das Geschehene, über das eigene Verhalten, was mir gefehlt hat, war die Demut aller Parteien, bevor man sich in den Wahlkampf, auf den nächsten Kanzlerposten stürzt. Wir reden über Gesundheitspolitik, was ich vermisse, was sich ändern muss. Auch wenn das nicht ihr Metier ist.

    Die neuen Wahlplakate der Grünen, die sie auf ihrem Instagram-Kanal veröffentlicht haben, zieren Slogans wie „Leben bezahlbar machen, Schulen und Kitas sanieren, Frieden in Freiheit sichern“ und natürlich das Hauptthema der Grünen: „Natur und Klima schützen“. Die für mich wichtigste Säule fehlt in der Aufzählung: Pflege und Gesundheit. Das, was für eine funktionierende Gesellschaft unverzichtbar ist, was alles andere erst möglich macht. Ohne das sind wir nichts. Das habe ich ihr offen gesagt.

    Einer der Punkte, welchen ich vehement zur Sprache gebracht habe, war das 100 Milliarden Sondervermögen für die Bundeswehr. Auf der einen Seite schuldet der Bund den Pflegekassen rund sechs Milliarden Euro aus der Corona-Zeit, was die Pflegeversicherung in eine finanzielle Schieflage bringt und die Beiträge für uns Bürger steigen lässt. Auf der anderen Seite hat man 100 Milliarden Euro locker gemacht, um die Bundeswehr kriegstauglich zu machen.

    Ich habe gefragt, was nützen uns die stärksten Panzer und reichweitenstärksten Raketen, wenn wir ein marodes Gesundheitssystem haben, das nicht einmal im Normalfall die Bevölkerung optimal versorgt. Im Ernstfall wird es so sein wie bei Corona: Verletzte Soldaten, traumatisierte Flüchtlinge und Hilfe suchende Bevölkerung treffen auf ein angeschlagenes und ausgelaugtes Gesundheitssystem. Mein Appell: Wer 100 Milliarden Euro in die Kriegstauglichkeit der Bundeswehr investiert, sollte mindestens die gleiche Summe in das Gesundheitssystem stecken.

    Wir haben über den Investitionsstau in den Ländern gesprochen, wenn es darum geht, in Kliniken zu investieren. Fakt ist, dass viele Kliniken jahrelang vernachlässigt wurden und heute reine Bruchbuden sind, in denen einem im Sommer mangels Klimaanlage der Schweiß in die Gesäßritze läuft und im Winter die Heizungen aus allen Rohren feuern, damit man nicht friert. Eine absolute Zumutung für Personal und Patienten.

    Es war die Rede von der Notwendigkeit von ausreichend Personal in der Patientenversorgung, von Schuldgefühlen, wenn man den Patienten nicht gerecht werden kann, von Pflege, die dann unwürdig oder gar lebensgefährlich wird.

    Ich habe ihr das Versprechen abgerungen, dass wir im Gespräch bleiben werden und dass sie mich ins Ausland mitnehmen wird, um mir das Gesundheitssystem anderer Länder mit eigenen Augen anzusehen - zumindest, wenn sie Außenministerin bleibt.

    Am Ende bleibt nicht nur der Eindruck unseres Gesprächs, sondern auch, dass es trotz des politischen Amtes immer wichtig ist, den Menschen dahinter nicht zu vergessen. Sie fragte mich, ob sie ein Plätzchen - in Form eines kleinen Mädchens und reichlich bunt verziert - für ihre Tochter mitnehmen dürfe. Gerne überreichte ich ihr diesen Keks und eine ganze Dose voll mit anderen.

    Naiv, werden jetzt viele denken. Natürlich weiß ich, dass Wahlkampf ist und Politiker sich in diesen Zeiten gerne volksnah geben und Themen und Begegnungen auf ihre Fahnen schreiben, um Sympathiepunkte zu sammeln. Aber was für die Politiker der Wahlkampf ist, ist für mich eine Bühne, die Möglichkeit auf das Thema aufmerksam zu machen, das mir am Herzen liegt. Wer diese Chance, diese hohe Aufmerksamkeitsspanne, das große Medieninteresse, das im Wahlkampf herrscht, nicht nutzt, um die meist viel zu wenig diskutierten sozialen Themen wie Gesundheit und Pflege anzusprechen, der ist dumm.

    Seit Jahren höre ich mir an, mit wem man sprechen darf und mit wem nicht

    Ich bin auch nicht so blauäugig zu glauben, dass ein einziges Gespräch die Politik verändert. Aber ich bin der festen Überzeugung, dass es die Summe der vielen Einzelgespräche ist, die den Verantwortlichen die Augen öffnet und das Thema so in den Köpfen verankert, dass überhaupt Bewegung in die Sache kommt.

    Seit fünf Jahren höre ich mir nicht nur an, was möglich ist und was nicht, sondern auch, mit wem gesprochen werden darf und mit wem nicht. „Mit den Grünen redet man nicht“. Ganz ehrlich? Was kann man schon erreichen, wenn man sich nur in der eigenen Blase bewegt, nur mit Leuten redet, die einem zujubeln und die gleiche Meinung haben - unter Gleichgesinnten, die einem auf die Schulter klopfen.

    Der Weg des geringsten Widerstandes. Das ist nichts für mich - ich führe solche Diskussionen nicht, um „Everybody’s Darling“ zu sein, ich führe solche Diskussionen auch nicht für mein Ego, denn ehrlich gesagt könnte ich auf den Stress, die Gewaltandrohungen, Beleidigungen und Shitstorms gut verzichten. Ich führe diese Gespräche, um etwas für unser aller Gesundheitsversorgung zu bewirken - auch für diejenigen, die in der Sache zu kurz denken, die mir Vorschriften machen wollen, die mich mit Hass und Hetze überschütten, mit einem Wort: Die mir das Leben schwer machen wollen.

    Ich für meinen Teil habe mir auf die Fahne geschrieben, mit allen zu sprechen. Denn Gesundheit lässt sich nicht in Farben aufteilen.

    #journalisme #iatrocratie #wtf

  • Qualitätsoffensive : Telepolis überprüft historische Artikel
    https://www.telepolis.de/features/Qualitaetsoffensive-Telepolis-ueberprueft-historische-Artikel-10190173.htm

    Le jour de la Saint Nicolas en Allemagne tous les enfants sages ont droit à des cadeaux et les moins sage sot punis par son valet, le Père Fouettard. Voici que nous sommes tous des enfants punis par le Père Fouettard qui s’appelle désormais Harald Neuber, rédacteur en chef de Telepolis qui nous prive de tous les articles parus avant son époque.

    Dans une sorte d’énorme chilling effect sous prétexte du risque de Abmahnung les éditions Heise et la rédaction de Telepolis anticipent une ére nouvelle qui détruit les souvenirs et toute preuves du passé afin de nous introduire dans l’age des contre-vérité, du double langage et de la réalité farbriquée par les intelligeances dites artificielles mais manipulatrices et réalité.

    Honte à qui manque de culot pour défendre notre passé commun. Demain Der Spiegel et Neues Deutschland élimineront leurs archives aussi afin de nous soulager de comapaisons historiques douloureuses. Bienvenu dans le nouveau monde.

    6.7.2024 von Harald Neuber - Telepolis nimmt alte Texte unter die Lupe. Beiträge von vor 2021 vorerst nicht mehr abrufbar. Aber: Viele Archivperlen werden neu erscheinen.

    Telepolis nimmt alte Texte unter die Lupe. Beiträge von vor 2021 vorerst nicht mehr abrufbar. Aber: Viele Archivperlen werden neu erscheinen.

    Wer seit dieser Woche ältere Texte von Telepolis aufruft, erhält mitunter einen einheitlichen Hinweis: „Dieser Text wird von der Heise Medien GmbH & Co. KG nicht mehr zur Verfügung gestellt.“ Dort wird auch auf das redaktionelle Leitbild und die fortlaufenden Darstellungen der redaktionellen Arbeit verwiesen.

    Frei zugängig bleiben alle Beiträge seit Anfang 2021. Der Grund: Diese Texte werden von der aktuellen Chefredaktion verantwortet und entsprechen den journalistischen Ansprüchen, die wir im redaktionellen Leitbild im Jahr 2022 festgeschrieben haben.

    Kurz: Telepolis setzt auf Transparenz und Glaubwürdigkeit durch inhaltliche Korrektheit, gewissenhafte Recherche, Fehlerkorrektur, Kennzeichnung von Nachricht/Meinung und Werbung sowie Offenlegung von Eigentümerschaft, Finanzierung und möglichen Interessenkonflikten.

    Informationen über Autoren werden zur Verfügung gestellt. Für Telepolis sind Transparenz und Glaubwürdigkeit die Eckpfeiler einer verantwortungsvollen Berichterstattung. Wir achten verstärkt darauf, dass Gastautoren über ihre jeweiligen Fachgebiete schreiben.

    Diesen Weg werden wir mit alten und neuen Autoren konsequent weitergehen – mit Erfolg: In den vergangenen Jahren konnten wir das Redaktionsteam um kompetente Kollegen erweitern und erfahrene Kollegen für neue Projekte wie unseren Podcast gewinnen; die Kooperationen mit renommierten Medien im In- und Ausland wurden und werden ausgebaut. Das Bewertungsportal NewsGuard stuft unsere Arbeit mit der vollen Punktzahl als „sehr glaubwürdig“ ein: Telepolis erfülle alle Standards der Glaubwürdigkeit und Transparenz.

    Ältere Texte haben wir Anfang Dezember 2024 zunächst aus dem Archiv genommen, da wir für deren Qualität nicht pauschal garantieren können. Was uns sehr wichtig ist: Die Deindizierung ist keinesfalls ein Misstrauensvotum gegen frühere Autoren und damalige Beiträge heutiger Autoren. Wir mussten aber einsehen, dass es keine realistische Möglichkeit gibt, die enorme Menge von Artikeln aus gut 25 Jahren hinreichend zu prüfen.

    In einigen dieser alten Beiträge ließen sich mögliche Urheberrechtsverletzungen nicht ausschließen. Auch wenn der Umgang mit urheberrechtlich geschütztem Material in der Frühzeit des Internets lockerer war, sind Verlag und Redaktion unabhängig vom Alter dieses Contents auch heute noch von Abmahnungen bedroht. Zudem waren Bilder nie barrierefrei und damit nicht für alle Leser zugänglich. Das waren auch Gründe, das Archiv aus der Zeit vor 2021 zunächst offline zu nehmen.

    Wie geht es nun weiter? Wir werden die alten Inhalte systematisch und so schnell wie möglich sichten und – soweit sie noch einen Mehrwert bieten – nach unseren Qualitätskriterien bewerten und überarbeiten. Essays und Fachaufsätze haben dabei Vorrang, tagesaktuelle Texte aus der Vergangenheit nicht. Schrittweise sollen die vielen Perlen aus dem Archiv wieder zugänglich gemacht werden – wie bisher kostenlos und ohne Zugangsbeschränkung.

    Das hat aus unserer Sicht mehrere Vorteile: Die wiederveröffentlichten Artikel erscheinen prominenter auf der Seite, werden neuen Lesern vorgestellt und sind in aktualisierter Form leichter zu finden. In der fast 30-jährigen Geschichte von Telepolis haben viele herausragende Autoren zur Berichterstattung beigetragen.

    Neben dem bekannten Science-Fiction-Autor Stanislaw Lem haben weitere Persönlichkeiten bei uns publiziert oder waren Gegenstand der Berichterstattung:

    Cory Doctorow, ein kanadisch-britischer Science-Fiction-Autor und Journalist, der für seine Beiträge zu digitalen Rechten und Internetfreiheit bekannt ist. Bruce Sterling, US-amerikanischer Science-Fiction-Autor, gilt als Mitbegründer der Cyberpunk-Bewegung. Jaron Lanier, Informatiker, Komponist und Autor, bekannt für seine kritische Haltung gegenüber sozialen Medien und seine Pionierarbeit im Bereich der virtuellen Realität. Evgeny Morozov, belarussischer Schriftsteller und Forscher, der sich intensiv mit den sozialen und politischen Auswirkungen von Technologie auseinandersetzt.

    Hinzu kommen Namen wie Mark Amerika, Autor; Douglas Rushkoff, Medientheoretiker und Autor; Michael Goldhaber, bekannt für Theorie der Aufmerksamkeitsökonomie; Martin Pawley, Architekturtheoretiker; Christoph Butterwegge, Armutsforscher; Christian Hacke, Politikwissenschaftler; Margot Käßmann, Theologin; Antje Vollmer, Politikerin.

    Diese und viele andere Autoren haben durch ihre Perspektiven zur Vielfalt und Einzigartigkeit der Berichterstattung von Telepolis beigetragen.

    Freuen Sie sich also darauf, diese Inhalte demnächst überarbeitet und in neuer Aufmachung bei Telepolis wiederzufinden.

    Wenn Sie Autor von Telepolis sind und Fragen haben, wenden Sie sich bitte an archivtp@heise.de.

    #histoire #WWW #journalisme #Allemagne #censure

  • »Magazin der Netzkultur« gelöscht
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1187394.telepolis-magazin-der-netzkultur-geloescht.html


    Wer die alten Links anklickt, erhält nun einen frustrierenden Hinweis. Auf eine Spiegelung des offline genommenen Konvoluts hat die neue »Telepolis«-Redaktion verzichtet. Foto: Telepolis/Screenshot

    9.12.2024 von Matthias Monroy - »Telepolis« nimmt Artikel aus 25 Jahren für immer offline

    Als das World Wide Web noch in den Anfängen stand, gründeten Armin Medosch und Florian Rötzer »Telepolis«. Die Webseite des »Magazins der Netzkultur« ging am 18. März 1996 online und gehörte damit zu den Pionieren der Web-Journalistik. Ziel war es, eine virtuelle Gemeinschaft zu schaffen, die sich an reale Städte anlehnt. »Telepolis« bietet seit seiner Gründung eine redaktionell betreute Plattform für Artikel, Kommentare und Diskussionen. Das hob es von den eher unmoderierten Newsgroups ab, über die sich Internetaktivist*innen in den 90ern informierten.

    Bis heute gehört »Telepolis« zur Heise-Gruppe und deckt ein breites Spektrum an Themen ab, von Politik und Wirtschaft bis zu Wissenschaft, Kultur und Medien. Das Magazin galt lange als eine wichtige Stimme auch im links-alternativen Diskurs – selbst wenn es immer wieder Kritik an verschwörungsgläubigen Artikeln wie etwa zu 9/11 oder der Männerdominanz unter den Autor*innen gegeben hat. 1997 wurde das Netzmagazin sogar für einige Jahre als gedruckte Zeitschrift veröffentlicht. Gleichzeitig begannen verschiedene Medien, darunter der »Tagesspiegel«, Inhalte von »Telepolis« zu übernehmen.

    Mit seinem historischen Erbe hat »Telepolis« nun endgültig Schluss gemacht. Die neue Leitung unter Chefredakteur Harald Neuber, die das »Magazin der Netzkultur« 2021 übernahm, hat am Donnerstag sämtliche Beiträge der letzten 25 Jahre offline genommen. Wer die alten Links anklickt, erhält den Hinweis: »Dieser Text wird von der Heise Medien GmbH & Co. KG nicht mehr zur Verfügung gestellt.« Schätzungsweise rund 50.000 Artikel und ein Vielfaches an Beiträgen im Forum sind von der Aktion betroffen.

    Neuber und seine Redaktion begründen die Löschung in einem Posting mit journalistischen Standards, da man für die Qualität der älteren Artikel »nicht pauschal garantieren« könne. Auch bestehe die Gefahr, dass in älteren Beiträgen urheberrechtlich geschütztes Material verwendet wurde, was zu Abmahnungen führen könne. Einzelne »Archivperlen«, sofern diese »noch einen Mehrwert bieten«, sollen aber überarbeitet und wieder auf »Telepolis« online gestellt werden. Als herausragende Autoren werden etwa Stanislaw Lem, Cory Doctorow, Bruce Sterling und Evgeny Morozov genannt.

    Florian Rötzer, bis 2020 »Telepolis«-Chefredakteur, kritisiert den Schritt als »stalinistische Cancel-Culture« und unterstellt in einem Post auf X, die neue Redaktion wolle sich »unkritisch und marktkonform« dem Mainstream anpassen. Rötzer betreibt seit 2021 den Blog »Overton«, auf dem auch Peter Bürger, früherer Autor bei »Telepolis«, scharfe Kritik übt. Betroffen von der Löschung seien geistige Arbeiten von Hunderten Autoren*innen, die anders als bei Printmedien nun auch nicht mehr für Forschungszwecke zur Verfügung stehen.

    »Die Deindizierung ist keinesfalls ein Misstrauensvotum gegen frühere Autoren«, schrieb »Telepolis« am Donnerstag. Es habe keine realistische Möglichkeit gegeben, »die enorme Menge von Artikeln aus gut 25 Jahren hinreichend zu prüfen«. Offen bleibt, ob Neuber und sein Löschtrupp sich überhaupt bemüht haben, die offline genommenen Beiträge vorher bei Archiv-Webseiten zu spiegeln. Eine niedrige fünfstellige Zahl von »Telepolis«-Artikeln ist immerhin bei Archive.org abrufbar, allerdings müssen diese jeweils einzeln mit den alten Links dort gesucht werden.

    Unter dem Beitrag bei »Overton« melden sich auch ehemalige Autoren zu Wort und kritisieren »autoritäre Tendenzen« der neuen »Telepolis«-Redaktion. Ein anderer User äußert Verständnis und fragt sich, warum die Heise-Gruppe weiterhin »ein politisches Magazin mit Themen aus dem linken Interessenspektrum« herausgeben sollte: »Im Heise-Verlag hat in den letzten Jahren sicher ein Generationenwechsel stattgefunden, und für das Telepolis, wie wir es vor 2021 kannten, ist dort einfach kein Platz mehr.«

    #histoire #WWW #journalisme #Allemagne #censure

  • L.A. Times Owner Plans ‘Bias Meter’ Next to Coverage - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/12/06/business/media/la-times-owner-bias-meter.html

    Katie Robertson

    By Katie Robertson
    Dec. 6, 2024

    Dr. Patrick Soon-Shiong, the billionaire owner of The Los Angeles Times, said on Thursday that he planned to introduce a “bias meter” next to the paper’s news and opinion coverage as part of his campaign to overhaul the publication.

    Dr. Soon-Shiong, who in October quashed a planned presidential endorsement for Vice President Kamala Harris from The Los Angeles Times’s editorial board, said in an interview that aired on Scott Jennings’s podcast “Flyover Country” that he had begun to see his newspaper as “an echo chamber and not a trusted source.”

    He previously said he planned to remake the paper’s editorial board and add more conservative voices. He has asked Mr. Jennings, a CNN political commentator and a Republican strategist, to join it.

    Dr. Soon-Shiong, who bought The Times in 2018, said on the podcast that he had been working with a team to create the so-called bias meter using technology he had been building in his health care businesses.

    On news and opinion articles, “you have a bias meter so somebody could understand, as a reader, that the source of the article has some level of bias,” he explained in the interview. “And what we need to do is not have what we call confirmation bias, and then that story automatically — the reader can press a button and get both sides of that exact same story based on that story, and then give comments.”

    He said he planned to introduce the tool in January.

    Dr. Soon-Shiong’s latest comments set off immediate pushback from the L.A. Times Guild, which represents journalists at the paper.

    “Recently, the newspaper’s owner has publicly suggested his staff harbors bias, without offering evidence or examples,” the union’s leadership said in a statement on Thursday. The union said all Times staff members abided by ethics guidelines that call for “fairness, precision, transparency, vigilance against bias and an earnest search to understand all sides of an issue.”

    Harry Litman, a senior legal affairs columnist for The Los Angeles Times’s Opinion section, announced Thursday that he was resigning from the paper because of recent actions by Dr. Soon-Shiong. “I don’t want to continue to work for a paper that is appeasing Trump and facilitating his assault on democratic rule for craven reasons,” he wrote of his resignation in a post on Substack.

    “My resignation is a protest and visceral reaction against the conduct of the paper’s owner, Dr. Patrick Soon-Shiong,” he said. “Soon-Shiong has made several moves to force the paper, over the forceful objections of his staff, into a posture more sympathetic to Donald Trump.”

    A Los Angeles Times spokeswoman did not immediately respond to a request for comment.

    #Journalisme #Milliardaires #Los_Angeles_Times #Déontologie

  • Stopping the Press: The Threats to the Media Posed by the Second Trump Term | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2024/12/09/stopping-the-press

    Trump is keenly aware that the ecology of the press has changed radically since Nixon’s day. Local papers have thinned or vanished entirely. The Old Guard outlets are struggling for audiences, subscribers, and ad revenue. So, while Trump finds refuge and amplification in friendly ports––Fox News, Newsmax, Joe Rogan’s podcast, Elon Musk’s X–––he has increasingly made plain his intent on doing battle with the rest from a position of strength. He often threatens violence and humiliation. Two years ago, at a rally held months after Politico published a draft of Justice Samuel Alito’s opinion overturning Roe v. Wade, Trump suggested a way to smoke out the source of the leak: “The reporter goes to jail. When the reporter learns that he’s going to be married in two days to a certain prisoner that’s extremely strong, tough, and mean, he will say, he or she, ‘I think I’m going to give you the information. Here’s the leaker, get me the hell out of here.’ ”

    In his first term, Trump was so agitated about his coverage on CNN that he reportedly pushed the Department of Justice to block A.T. & T.’s acquisition of the network’s owner at the time, Time Warner. (The Justice Department denied any White House intervention, and eventually the deal went through.) Trump also is said to have urged the doubling of shipping rates for companies such as Amazon, a move that would have been onerous for Jeff Bezos, whose newspaper, the Washington Post, had the irritating habit of committing journalism critical of the Administration.

    Media lawyers now fear that Trump will ramp up the deployment of subpoenas, specious lawsuits, court orders, and search warrants to seize reporters’ notes, devices, and source materials. They are gravely concerned that reporters and media institutions will be punished for leaking government secrets. The current Justice Department guidelines mandating extra procedural measures for subpoenas directed at journalists are just that: guidelines. They are likely to be shredded. Nearly every state provides journalists with at least a qualified privilege to withhold the identity of confidential sources, but there is no federal privilege, and Trump has opposed a bipartisan congressional bill that would create one, the so-called PRESS Act. “REPUBLICANS MUST KILL THIS BILL!” he posted on Truth Social.

    Retribution is in the air. “We’re going to come after the people in the media who lied about American citizens, who helped Joe Biden rig Presidential elections,” Kash Patel, a leading MAGA soldier, said on Steve Bannon’s podcast. “Whether it’s criminally or civilly, we’ll figure that out.” Trump’s lawyers have already threatened or taken legal action against the Times, the Washington Post, CBS, ABC, Penguin Random House, and others.

    The Heritage Foundation’s Project 2025, meanwhile, calls for ending federal funding to NPR and PBS. It insists that there is “no legal entitlement” for the press to have access to the White House “campus.” Although Trump disavowed Project 2025 during his campaign, he has selected one of its authors, Brendan Carr, who is also an ideological ally of Elon Musk, to head the Federal Communications Commission.

    A longer-range worry is that the Supreme Court may weaken or even overturn the 1964 landmark decision New York Times v. Sullivan. Sullivan limits the ability of public officials to sue journalists for defamation, finding that the Constitution guarantees that, at a minimum, journalists can write freely and critically about public officials, as long as they don’t publish statements that they know to be false, or probably so. Nixon regarded Sullivan as “virtually a license to lie.” Trump shares the sentiment. The legal protections established between Sullivan and Watergate have been eroding in recent years, and two sitting Justices, Clarence Thomas and Neil Gorsuch, have been public about their eagerness to revisit the decision. The Court might decline to take a Sullivan-related case and simply let stand a state court’s or a federal district court’s limitation of it, resulting in a de-facto patchwork of local standards for press freedoms.

    All these threats and potential actions are hardly the stuff of legal arcana or the frenzied obsessions of self-involved Podsnapian journalists. They are the arsenal of a would-be autocrat who seeks to intimidate his critics, protect himself from scrutiny, and go on wearing away at the liberal democratic order.

    #Journalisme #Trump #Projet_2025

  • Israël a assassiné 10% des journalistes de Gaza - Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2024/11/26/israel-a-assassine-10-des-journalistes-de-gaza

    Je ne comprends pas pourquoi la profession des journalistes, d’habitude si prompte à s’offusquer, ne dit rien sur cette volonté délibérée d’obliger au silence. Quatrième pouvoir qu’y disaient...

    Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), qui cite des données du Syndicat des journalistes (PJS) palestiniens, près de 10 % des journalistes opérant à Gaza ont été tués depuis le début des hostilités. Contactée par l’Agence Média Palestine, la porte-parole du PJS Suruq As’ad confirme que le nombre de journalistes palestinien-nes tué-es à Gaza s’élève à 182, auxquels s’ajoutent 164 blessé-es. 136 journalistes ont été arrêté-es à Gaza et en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023, dont 58 sont toujours en détention. 88 établissements de presse palestiniens ont été détruits, dont 73 dans la bande de Gaza.

    Dans son allocution au séminaire international des médias sur la paix au Moyen-Orient, qui s’est tenu le 1er novembre à Genève, le secrétaire général des Nations unies a fait remarquer que « le nombre de journalistes tués à Gaza a atteint un niveau sans précédent dans les conflits modernes ». Il a qualifié d’« inacceptable » l’interdiction faite aux journalistes internationaux d’entrer dans la bande de Gaza, soulignant que « les voix des journalistes doivent être protégées et la liberté de la presse défendue ».

    #Journalisme #Gaza

  • Les syndicats de Bayard appellent à la grève, sur fond de craintes liées à l’« extrême droite »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/27/les-syndicats-de-bayard-appellent-a-la-greve-sur-fond-de-craintes-liees-a-l-

    L’embauche d’Alban du Rostu comme directeur de la stratégie et du développement du groupe, ancien collaborateur du milliardaire catholique conservateur Pierre-Edouard Stérin, suscite la contestation des syndicats du groupe catholique de presse et d’édition.

    Les syndicats de Bayard, propriétaire du journal La Croix, ont appelé, mercredi 27 novembre, à faire une heure de grève jeudi, entre 14 heures et 15 heures, sur fond de crainte de voir « l’extrême droite » entrer dans ce groupe catholique de presse et d’édition. Cette décision a été prise lors d’une assemblée générale mardi. « D’autres formes de mobilisation vous seront alors proposées pour le jeudi 5 décembre », font savoir les syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC - CSN, CGT, SNJ) dans un tract interne.

    lls contestent d’une part le fait que Bayard figure parmi les repreneurs de l’Ecole supérieure de #journalisme (#ESJ) Paris, aux côtés de milliardaires comme Bernard Arnault, Rodolphe Saadé et l’ultraconservateur Vincent Bolloré.
    D’autre part, ces syndicats s’opposent à l’embauche d’Alban du Rostu comme directeur de la stratégie et du développement du groupe, poste nouvellement créé. Ce dernier est un ancien collaborateur du milliardaire catholique conservateur #Pierre-Edouard_Stérin, qui a échoué cette année à racheter l’hebdomadaire Marianne. « On ne veut pas de l’extrême droite à Bayard », c’est « un refus viscéral », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) une source syndicale, en pointant « le parcours » de M. Rostu.
    Alban du Rostu se défend d’avoir un « rôle éditorial ou managérial dans les journaux »
    Jusqu’à sa démission, effective en juillet, ce dernier dirigeait le Fonds du bien commun, organisation philanthropique financée par M. Stérin. Indépendamment de ses affaires, le milliardaire a lancé un projet politique baptisé Périclès, qui vise à rassembler des forces de droite et d’extrême droite. A la suite de la révélation de son arrivée à Bayard par Libération et L’Humanité, l’hypothèse que M. Rostu y ait participé inquiète ses opposants.

    (...) Bayard est détenu par la congrégation religieuse catholique des Augustins de l’Assomption. En plus de La Croix, il détient l’hebdomadaire Le Pèlerin, le mensuel Notre Temps et des titres de #presse_jeunesse comme Pomme d’Api, Astrapi, Okapi et J’aime lire (sous la marque Bayard Jeunesse), ainsi que Toboggan, Wapiti ou 1jour1actu (sous la marque Milan, sa filiale).

    #media #milliardaires #extrême_droite

    • A propos de l’ESJ (école supérieure du journalisme)

      https://actualitte.com/article/120453/presse/bayard-et-bollore-l-alliance-des-catholicismes-qui-interroge

      Sous l’impulsion de l’entrepreneur Vianney d’Alançon, l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Paris a été récemment rachetée par un consortium composé, entre autres, de milliardaires, parmi lesquels un certain Vincent Bolloré. Dans les investisseurs liés à l’édition, on trouve également Vincent Montagne (Média-Participations) et le groupe Bayard. La CFDT Journalistes s’étonne « au plus haut point » de la participation à cette entreprise « d’un groupe humaniste », comme le dernier cité…

    • Le Groupe Bayard renonce au recrutement d’Alban du Rostu et à sa participation au rachat de l’ESJ Paris
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/02/le-groupe-bayard-renonce-au-recrutement-d-alban-du-rostu-et-a-sa-participati

      L’arrivée de l’ex-bras droit du milliardaire ultraconservateur Pierre-Edouard Stérin avait provoqué une semaine de fronde de la part des journalistes et des auteurs. Le directoire du groupe de presse et d’édition a fait savoir, lundi, qu’il faisait une croix [croacroa] sur cette embauche « dans un souci d’apaisement et d’unité ».
      Par Brice Laemle


      Des salariés du groupe Bayard manifestent devant leurs locaux à Montrouge (Hauts-de-Seine), le 26 novembre 2024. BABETH ALOY

      La crise intense secouant le Groupe Bayard depuis une semaine aura finalement eu raison de deux décisions portées par le nouveau président du directoire, François Morinière. Face aux « inquiétudes et incompréhensions » suscitées par l’annonce du recrutement d’Alban du Rostu en tant que directeur de la stratégie et du développement, lundi 25 novembre, et par la prise de participation dans le rachat de l’école de journalisme ESJ Paris, le directoire a annoncé, lundi 2 décembre, y renoncer « dans un souci d’apaisement et d’unité ».
      A travers un communiqué, le directoire – composé de François Morinière et de Dominique Greiner, journaliste et religieux de la congrégation des augustins de l’Assomption – explique avoir pris la décision de quitter le tour de table de l’ESJ Paris en revendant sa participation. Le conseil de surveillance se réunira mercredi 4 décembre pour avaliser ce choix.

      Toujours par communiqué, le directoire de Bayard (qui édite le quotidien catholique La Croix, l’hebdomadaire Le Pèlerin, le mensuel Notre temps et des titres phares de la presse jeunesse : Pomme d’api, Astrapi, Okapi, J’aime lire…) fait savoir qu’« Alban du Rostu, conscient de la situation créée par sa nomination, a proposé de renoncer à son entrée dans le groupe ». Le directoire salue « son très grand sens des responsabilités », convenant « d’un commun accord de ne pas procéder à son embauche pour mettre fin à la campagne injuste dont il était victime[euh] ».

      « Victoire sur toute la ligne »

      Dans la foulée de ces annonces, l’intersyndicale de Bayard (CFDT, CFTC, CFE-CGC-CSN, CGT, SNJ) s’est réjouie d’une « victoire sur toute la ligne ». Si de nombreux salariés se disaient « soulagés » lundi, autant voulaient rester « vigilants » sur la suite, pas forcément rassurés par l’argumentation et les termes choisis par le directoire [tu m’étonnes].

      Le recrutement de M. du Rostu, ex-bras droit du milliardaire catholique Pierre-Edouard Stérin, était vu en interne comme une volonté d’orienter dans un sens conservateur la ligne du groupe, jusqu’ici tenante du #catholicisme_social. Le pedigree de M. du Rostu expliquait cette défiance. Ce dernier a participé au lancement du projet politique de M. Stérin, baptisé « Périclès », visant à mener la bataille des idées au service de valeurs identitaires, conservatrices et libérales. Cette désignation faisait suite à la décision, par le nouveau président de Bayard, de s’associer notamment à l’homme d’affaires marqué à droite Vincent Bolloré dans le rachat de l’école de journalisme ESJ Paris, une école privée non reconnue par la profession.

      Déjà, le choix de #François_Morinière pour diriger Bayard – nommé au printemps 2024, arrivé à ce poste le 1er novembre – était interprété en interne comme une volonté de rappeler les fondamentaux religieux du groupe à l’entreprise, et notamment à sa branche jeunesse, la plus rémunératrice. Cette nomination a suivi un changement à l’été 2023 à la tête de la congrégation assomptionniste, propriétaire du Groupe Bayard. L’intronisation de M. Morinière, proche du cardinal Philippe Barbarin, a d’ailleurs fait l’objet d’une messe organisée par les assomptionnistes, selon les informations recueillies par Le Monde. Un fait inhabituel, même au sein de ce groupe de presse catholique.

      A plusieurs reprises, devant les salariés du groupe, le directoire de Bayard avait tenté, mercredi et jeudi, d’éteindre l’incendie. Sans succès. Pendant les temps d’échange, MM. Morinière et Greiner avaient martelé qu’Alban du Rostu n’aurait « pas de rôle éditorial ». « On a déjà ostracisé quelqu’un, on ne peut pas se le permettre à nouveau », avaient-ils plaidé, un an après le recrutement annulé d’Antoine Daccord en qualité de directeur général de La Croix.

      L’émoi avait suscité la mobilisation de 200 à 300 salariés, manifestant, jeudi 28 novembre, devant le site de Bayard, à Montrouge (Hauts-de-Seine), pendant une heure de débrayage, avant une menace de grève début décembre. Du jamais-vu, selon plusieurs salariés, presque surpris par la vigueur de la mobilisation dans un groupe de presse qui n’a pas la culture de l’affrontement. Le même jour, à Toulouse, un autre rassemblement avait lieu devant les locaux de la filiale Milan Presse (Wapiti, 1jour1actu). La veille, lors de l’ouverture du Salon du livre jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis), une banderole_ « Chez Bayard, aucune place pour l’extrême droite » avait été déployée sur le stand de Bayard jeunesse par plusieurs salariés.

      Un texte signé par près de 300 auteurs et illustrateurs de Bayard et de Milan Presse, plaidant « pour que l’extrême droite ne mette pas la main sur Bayard », avait été envoyé, lundi 2 décembre, au directoire, au conseil de surveillance ainsi qu’au père Fabien Lejeusne, lui aussi membre de la congrégation des assomptionnistes. Vendredi 29 novembre, l’instance représentative de la rédaction de La Croix, la Copec, avait, elle aussi, adressé un courrier au conseil de surveillance du Groupe Bayard. Cette missive signalait plusieurs éléments « factuels » sur le parcours de M. du Rostu que la Copec estimait « de nature à porter atteinte à l’image du Groupe Bayard ».

      « Les missions de développement » dans l’événementiel et l’international restant « impératives » et « urgentes » pour l’entreprise de presse et d’édition, le poste de directeur du développement sera prochainement pourvu, ajoute le directoire à la fin de son communiqué. « Nous avons besoin d’un directeur de la stratégie et du développement, mais en harmonie (…) avec les valeurs socles de Bayard : humanisme, solidarité avec tous, ouverture vers l’autre, tolérance, dialogue »_, répond l’intersyndicale.

    • La presse catho visée par un raid d’extrême droite, Jean-François Julliard et Hervé Liffran
      https://www.lecanardenchaine.fr/medias/49544-la-presse-catho-visee-par-un-raid-dextreme-droite

      Les amis de Vincent Bolloré et de Pierre-Edouard Sterin espéraient jouer les agents d’influence au sein du groupe de presse. Leurs gros sabots ont ruiné – pour l’instant - leur tentative. En attendant, le président de Bayard reste en place, malgré un tweet sulfureux qui minimisait les agressions sexuelles dans l’Eglise.

      C’est la saison du blanc au sommet de Bayard qui édite, entre autres, le quotidien « La Croix » et de nombreuses publications destinées à la jeunesse ou aux retraités. Ses patrons ressortent lessivés des polémiques déclenchées par l’annonce de l’embauche d’un directeur de la stratégie venu de l’extrême droite catho (Alban du Rostu) et par la prise de participation du groupe dans une école de journalisme (l’ESJ Paris) aux côtés de Vincent Bolloré. Proprio de Bayard, la discrète congrégation des Augustins de l’Assomption a annoncé, le 2 décembre, que tout était annulé et juré qu’elle n’était qu’innocence dans cette affaire…

      Pas sûr que cela suffise à laver les bons pères de tout soupçon de connivence avec la droite de Dieu. Le nouveau président de Bayard, François Morinière, entretient les meilleurs rapports avec les chapelles les plus marquées réacs de la chrétienté. Il ne s’est d’ailleurs pas gêné pour diffuser leurs thèses sur les réseaux sociaux. En témoigne un message où ce très proche du cardinal Barbarin - qu’il qualifie « d’homme pétri de Dieu » - a emboîté le pas aux ultraconservateurs quand ceux-ci ont accusé la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase)

      Bayard, pris en étau entre une direction réac et un (é)lectorat catholique qui se droitise.

  • « Ce qu’Elon Musk appelle le “journalisme citoyen” n’est autre qu’une arme de destruction massive de la réalité factuelle »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/18/ce-qu-elon-musk-appelle-le-journalisme-citoyen-n-est-autre-qu-une-arme-de-de

    Article réservé aux abonnés

    « Vous êtes les médias, maintenant. » Ce tweet d’Elon Musk, publié le 6 novembre et vu plus de 105 millions de fois, n’a pas seulement mis en lumière la croisade que mène l’homme le plus riche du monde contre les médias traditionnels. Il marque sans doute l’entrée dans un nouveau régime informationnel, dominé par les médias sociaux, dont le modèle économique est indifférent à la qualité et à la véracité de l’information qu’ils propagent. A bien des égards, Elon Musk incarne mieux que personne la nouvelle dynamique entre influenceurs, algorithmes et foules numériques, décrite par Renée DiResta dans Invisible Rulers (« dirigeants invisibles », PublicAffairs, 2024, non traduit) et qui constitue le creuset d’une part croissante de l’information parvenant sur nos écrans, au détriment de celle qui émane des médias traditionnels.

    X, anciennement Twitter, est l’équivalent numérique de la « sphère publique bourgeoise » décrite par Habermas, un lieu immatériel où l’usage public du raisonnement est érigé en contre-pouvoir, en même temps qu’un espace où se construit le discours public. Depuis qu’il a racheté Twitter, Musk manque rarement une occasion d’exprimer son mépris envers les médias traditionnels. A l’été 2023, il a limité l’accès des utilisateurs de X aux messages contenant des liens vers le New York Times. Mais depuis février 2023, ses publications sur la plateforme ont été affectées d’un coefficient multiplicateur de 1 000, de sorte qu’il est quasi impossible de ne pas être exposé à ses tweets et ses partages de contenus souvent non fiables.

    Face au danger que le nouveau régime d’information postjournalistique des techno-oligarques fait peser sur nos démocraties, les appels à quitter X paraissent bien dérisoires. Il nous appartient plutôt de nous mobiliser pour garantir, chacun à son échelle, l’intégrité de l’information, définie par l’OCDE comme « le résultat d’un environnement d’information qui favorise l’accès à des sources d’information précises, fiables, fondées sur des preuves et plurielles et qui permet aux individus d’être exposés à une variété d’idées, de faire des choix éclairés ». S’il est une chose à retenir de l’action d’Elon Musk, qui a annoncé son intention d’interférer dans les élections canadiennes, c’est qu’il est urgent de doter l’Europe de ses propres médias sociaux, intègres et responsables.

    David Colon est professeur agrégé d’histoire à Sciences Po de Paris et auteur de « La Guerre de l’information » (Tallandier, 2023).

    #X #Twitter #Elon_Musk #Journalisme

  • GAFI met l’Algérie en « liste grise » pour recyclage d’argent sale.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4690

    L’Algérie a été chargée d’améliorer la surveillance, des risques que l’argent présumé être des détournements, ou bien gagné par des individus sur des contrats ou autres trafics, parce qu’elle n’est pas clarifiée. Tel est le nouveau plan d’action signifiait par le GAFI. Mais la question posée est : est-ce que les dirigeants sont en relation avec cet organisme ? Ses recommandations sont-elles connues et appliquées ? commentaires, divers, diversité, pluralité, création d’idée, innovation sociale, nouveau monde, nouvelle idéologie, justice, injustice,

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , économie , fait divers, société, fléau, délinquance, religion , #Data_-_Données, Journalisme, presse, (...)

    #commentaires,divers,_diversité,_pluralité,_création_d’idée,_innovation_sociale,_nouveau_monde,_nouvelle_idéologie,_justice,_injustice, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #économie_ #fait_divers,société,_fléau,_délinquance,_religion #Journalisme,_presse,_médias

  • L’ESJ Paris a été rachetée par un groupe d’investisseurs propriétaire de médias
    https://etudiant.lefigaro.fr/article/etudes/l-esj-paris-a-ete-rachetee-par-un-groupe-d-investisseurs-proprieta

    Le 15 novembre 2024, l’école a été rachetée par un consortium d’investisseurs, la plupart liés à des médias notamment la Financière Agache (propriété de Bernard Arnault, qui détient aussi Le Parisien et les Echos), le groupe Bayard presse (le journal La Croix, le magazine Phosphore), Koodenvoi (Habert Dassault finance, le groupe Dassault est propriétaire du Figaro), Pierre Gattaz, ancien président du Medef, La Compagnie de l’Odet (propriété de Vincent Bolloré, actionnaire de Canal plus et Prisma médias) et CMA Média propriété de Rodolphe Saadé (La Provence, BFM, RMC...).

    Parmi les autres actionnaires on compte aussi : Spes, Stanislas et Godefroy de Bentzmann, Watchers&co, Financière de la Lance (Vianney d’Alançon), TSV Immobilier.

    Ce que le Figaro résume en chapeau : « La plus ancienne école de journalisme au monde sera désormais soutenue par des médias prestigieux ». Krkrkrkr…

    Retour aux fondamentaux : #AJAB parce que c’est un système et c’est pas près de s’améliorer.

  • L’ONG Human Rights Watch accuse Israël de « crime contre l’humanité et de nettoyage ethnique » à Gaza
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/14/l-ong-human-rights-watch-accuse-israel-de-crime-contre-l-humanite-et-de-nett ?

    L’autrice du rapport, Nadia Hardman, explique, dans un entretien au « Monde », pourquoi l’organisation conclut que les destructions dans l’enclave et les déplacements forcés de Gazaouis sont systématiques et relèvent d’une « politique d’Etat ».

    Interessant au passage : sur France Info, flash de 16h45, la nouvelle est devenue : "Human Right Watch accuse Israël de crimes de guerre". Peur, auto-censure, pressions ? En tout cas, litote et euphémisation sont les deux mamelles du journalisme contemporain. Albert Londres, réveille-toi.

    #Israel #Crimes_contre_humanité #Journalisme

  • Alle wollten Hitler glauben
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1186537.medienkritik-alle-wollten-hitler-glauben.html

    Diebisch freut sich der Diktator. Die Journaille berichtet brav über ihn. Foto: imago/Photo12

    Lurz Hachmeister vient de mourir à 64 ans. Son dernier livre à paraître raconte la relation des journalistes aux dictateurs .

    5.11.2024 von Stefan Berkholz - »Der Diktator und die Journalisten« – eine Bestandsaufnahme des Medienforschers Lutz Hachmeister

    Interviews mit Diktatoren oder Autokraten seien weitgehend sinnlos, behauptet der Medienforscher Lutz Hachmeister mit Blick auch in die Gegenwart. Denn solche Interviews dienten im Allgemeinen der Propaganda des Diktators oder Autokraten, Journalisten verkämen zu Stichwortgebern.

    Hachmeister hat nun eine Übersicht über rund hundert Interviews mit Adolf Hitler aus den Jahren 1923 bis 1944 vorgelegt, im Untertitel: »Der Diktator und die Journalisten«. Damit ist die Stoßrichtung angezeigt.

    Vor dem Putschversuch von 1923 erschien in den USA ein erstes längeres Interview mit Hitler, geführt von dem prominenten Deutsch-Amerikaner George Sylvester Viereck, einem Bestsellerautor, Publizisten und Esoteriker. Einen Monat vor dem misslungenen Bierkellerputsch in München (und natürlich auch vor Hitlers Buch »Mein Kampf« von 1925) verhehlt Hitler Anfang Oktober 1923 seine Absichten weniger als später. In seinem Antisemitismus sind mörderische Töne nicht zu überhören. »Wir haben es hier mit der Frage Jude und Arier zu tun«, sagt Hitler. »Die Mischrasse stirbt aus; sie ist ein wertloses Produkt. (…) Wir brauchen gewaltige Korrektive, starke Arznei, vielleicht Amputation.« Diese Menschenverachtung, dieser Vernichtungswille mündet 20 Jahre später im Holocaust.

    So deutlich wird Hitler später nicht mehr. Fragen zum Antisemitismus bleiben in Hachmeisters Buch ohnehin die Ausnahme. Das hat einen Grund: Viele Auslandsjournalisten begnügten sich mit der Sensation einer Exklusiv-Begegnung mit einem angesagten deutschen Politiker und späteren Diktator, sie ließen ihn reden, ohne nachzufragen, verbreiteten ihr Gespräch als Clou. So gelingt Propaganda.

    »Nie haben die Massen nach Wahrheit gedürstet.«
    Gustave Le Bon

    Das erste (wenn auch kurze) Hitler-Interview in einer französischen Zeitung erschien am 19. März 1932 in »L’Œuvre« (»Das Werk«), einer linken Publikation. Es war allerdings kein klassisches Interview mit Fragen und Antworten, schreibt Hachmeister, sondern eher ein Monolog. Darin gibt sich Hitler als Friedensfreund: »Der Frieden in Europa, ich sage es noch einmal, wird nicht gestört werden, es sei denn ein Land will das. Wir werden das nicht sein.«

    Interessant in diesem Buch sind die Einblicke in die internationale Journalistenszene, die Kurzbiografien, Eitelkeiten der Branche, Verführbarkeit und Karrieresucht. Dazu veranschaulicht die Auswertung einer Reihe bisher weitgehend unterbelichteter Memoirenliteratur skurrile Begegnungen mit einem Massenmörder und Kriegsverbrecher. Zur Einstellung französischer Journalisten fasst Hachmeister zusammen: »Die wenigen Interviewer verhielten sich zuvorkommend gegenüber Hitler. Vielleicht war es eine gewisse Complaisance oder eine Faszination, die er auf Journalisten aus dem Ausland ausübte. Oder zunehmende Rechtstendenzen spielten eine Rolle. Oder eine Selbsttäuschung, denn keiner wollte Krieg; alle wollten Hitler glauben, wenn er von Frieden sprach.«

    Vielfach werden in den Berichten und Vorbemerkungen zu den Interviews die Umgebung, die Räumlichkeiten und die Physiognomie Hitlers beschrieben. Beispielsweise von Dorothy Thompson, die gemeinhin als US-Veteranin der Deutschland-Berichterstattung bezeichnet wird. Von ihr stammt das bekannteste aller Hitler-Interviews. Ende 1931 oder Anfang 1932 habe die Begegnung mit ihm stattgefunden, vermutet Hachmeister. Thompson veröffentlichte ihren Text im März 1932 zunächst als Reportage unter dem Titel »I saw Hitler!«, die sie noch im selben Jahr zu einem bebilderten Buch ausweitete, jetzt neu ediert.

    Auch Thompson, mit Ende 30 eine erfahrene und bekannte Journalistin, ließ sich von Hitler täuschen, wenn auch etwas anders als andere. Als sie in den Salon zu Hitler vorgelassen wurde, so schreibt sie, sei sie noch der festen Überzeugung gewesen, »dem künftigen Diktator von Deutschland zu begegnen«. Doch »keine fünfzig Sekunden später war ich ziemlich sicher, dass dies nicht der Fall war«. Denn sie bemerkte »die verblüffende Bedeutungslosigkeit dieses Mannes (…): Er ist formlos, fast gesichtslos, ein Mann, dessen Miene einer Karikatur gleicht, ein Mann, dessen Körperbau knorpelig wirkt, ohne Knochen. Er ist belanglos und redselig, von schlechter Haltung und unsicher. Er ist die Verkörperung des kleinen Mannes.« Auch sie habe inhaltlich wenig aus Hitler herausholen können, urteilt Hachmeister.

    Insgesamt bringt diese aufwendig recherchierte Bestandsaufnahme des Medienforschers nicht unbedingt neue Erkenntnisse für die Hitler-Forschung, dafür umso mehr über die Journalistenbranche, höchst aufschlussreiche und wenig schmeichelhafte. Es herrschte viel Opportunismus und Spökenkiekerei, Irrtümer, Naivität und Dummheit verstellten die Sicht, Servilität und Kollaboration waren verbreitet.

    Wiederholt warnt Hachmeister in seinem Buch generell vor Interviews mit Diktatoren oder Autokraten, auch mit Blick in die Gegenwart. In seinem Vorwort zitiert er den französischen Mediziner und Soziologen Gustave Le Bon aus dessen »Psychologie des foules« von 1895. Darin liest man über Massenpsychologie und die Macht von Täuschungen: »Nie haben die Massen nach Wahrheit gedürstet. Von den Tatsachen, die ihnen mißfallen, wenden sie sich ab und ziehen es vor, den Irrtum zu vergöttern, wenn er sie zu verführen vermag. Wer sie zu täuschen versteht, wird leicht ihr Herr, wer sie aufzuklären sucht, stets ihr Opfer.«

    Lutz Hachmeister starb Ende August dieses Jahres im Alter von nur 64 Jahren. So ist das dieser Tage auf den Markt gelangende Buch zu seinem publizistischen Testament geworden. Es sollte Pflichtlektüre für die Medienbranche sein. Journalisten der Gegenwart seien gewarnt und sollten ihre tägliche Arbeit stets selbstkritisch hinterfragen. Agitatoren, Autokraten und Diktatoren sind weltweit auf dem Vormarsch, sie benötigen die Öffentlichkeit, um ihre Propaganda zu verbreiten – und sind daher meistens sehr gern zu Interviews bereit.

    Lutz Hachmeister: Hitlers Interviews. Der Diktator und die Journalisten. Kiepenheuer & Witsch, 384 S., geb., 28 €; ab 7. November in den Buchhandlungen.
    Dorothy Thompson: Ich traf Hitler! Eine Bild-Reportage. DVB, 276 S., geb., 26 €.

    #journalisme #dictature #psychologie

  • Nouvelles du front
    https://nl.tagesspiegel.de

    Vous croyez qui vous voulez. Au milieu du brouillard de guerre ( Nebel des Krieges , von Clausewitz) même les drônes et satellites ne voient pas clair, alors on nous propose des reportages du terrain dont on ne connaîtra le degré de véracité qu’en quelques années ou jamais. La curieusité et l’inquiétude font qu’on s’intéresse quand même aux publications des partis belligerants.
    Le Tagesspiegel fait partie des troupes de Zelensky. Les nouvelles côté russe sont censurées chez nous, alors on an tendance à nous référer plutôt à celles qui sont encore disponibles. Tant pis. Le massacre continue. Il n’y a pas de guerre juste entre puissances capitalistes.

    Eine UN-Expertin wirft Russland in ihrem jüngsten Bericht systematische Folter von Kritikern und inhaftierten Ukrainern vor. Folter sei kein „neues Phänomen“ in Russland, seit dem Einmarsch in die Ukraine sei daraus jedoch eine „konzertierte Strategie“ geworden, um „Kriegskritiker oder Dissidenten zum Schweigen zu bringen“, sagt die Sonderberichterstatterin für Menschenrechte in Russland, Mariana Katzarova.

    Dass Russland offenbar nicht nur im Inland, sondern auch in den besetzten ukrainischen Gebieten systematisch Gewalt einsetzt, macht ein Bericht der „New York Times“ deutlich (Quelle hier). Ein Team von Reportern sprach über Monate hinweg mit dutzenden Ukrainern, die unter russischer Besatzung gelebt hatten, mit Ermittlern der ukrainischen Staatsanwaltschaft und Menschenrechtsaktivisten in Kiew, Sumy, Odessa und Cherson.

    Russland, so das Ergebnis der Recherche, habe ein brutales System der Unterdrückung aufgebaut. „Diese Gewalt, diese Grausamkeit“ habe ein „klares Ziel“, sagte Oleksandra Matwitschuk, Leiterin des Kiewer Zentrums für bürgerliche Freiheiten, das seit 2014 Menschenrechtsverletzungen dokumentiert: Es sei eine „Kriegstaktik, um die Kontrolle in den besetzten Gebieten zu behalten“.

    Mit Folter, Propaganda, Umerziehung und erzwungenen russischen Staatsbürgerschaften solle die ukrainische Identität regelrecht ausgelöscht werden, berichteten Menschenrechtsaktivisten. Rund 22.000 Ukrainerinnen und Ukrainer würden in Gefängnissen, inoffiziellen Lagern und Kellern festgehalten – oftmals mit fadenscheinigen Begründungen. Menschen würden verschleppt, Zivilisten im Schnellverfahren hingerichtet, gefoltert und vergewaltigt.

    Einer, der das am eigenen Leib erfahren hat, ist der 48-jährige Anwalt Jewheny, dessen Heimatstadt im Süden der Ukraine von Russland besetzt worden war. Im Dezember 2022 seien acht russische Soldaten in sein Haus eingedrungen, hätten ihn verschleppt und eine Woche lang brutal verhört, erzählte er. Mit einer Brechstange hätten sie ihn verprügelt, sein Ertrinken simuliert und ihm mit einer Plastiktüte die Luft abgeschnürt. Als sie ihn wieder freiließen, habe er sechs Wochen lang nur im Sitzen schlafen können. „Meine Beine, mein Hintern, alles von der Taille abwärts war schwarz von den Schlägen“, sagte er.

    ordkoreas Diktator Kim Jong Un schickt Waffen und nun offenbar auch Soldaten für Russland in den Ukrainekrieg. Das Regime profitiert dabei gleich mehrfach. Es benötigt einen Feind im Ausland, um an der Macht zu bleiben. Mehr hier.
    Wie die britische „Financial Times“ berichtet, verhandeln Russland und die Ukraine über einen Stopp bei den Angriffen auf die Energieinfrastruktur. Die Vermittlerrolle übernimmt das Land Katar. Persönliche Gespräche haben wohl aber noch nicht stattgefunden. Mehr dazu im Liveblog.
    Die Ukraine hat nach Darstellung ihres Präsidenten Wolodymyr Selenskyj bislang nur ein Zehntel der vom US-Kongress Anfang des Jahres bewilligten Hilfe erhalten. „Du tust deinen Job. Du zählst auf Reserven, du zählst auf Spezialbrigaden, du zählst auf diese Ausrüstung“, sagte Selenskyj. „Und wenn du zehn Prozent des gesamten Pakets erhältst, über das bereits abgestimmt wurde, dann ist das nicht witzig.“
    Der ukrainische Präsident Wolodymyr Selenskyj deutete an, die USA um „Tomahawk“-Marschflugkörper gebeten zu haben. Auf dem Kurznachrichtendienst Telegram erklärte er, die Unterstützung weiterer Staaten für seinen Siegesplan habe auch zu mehr Presseberichten geführt.
    Die Bundeswehr bildet jetzt auch ukrainische Soldaten und Sicherheitskräfte für Einsätze mit speziellen Diensthunden aus. Es gebe Lehrgänge für Minenspürhunde, Kampfmittelspürhunde und für Hunde für den Schutzdienst, sagte die Fachexpertin für die Hundeausbildung bei der Bundeswehr in Bitburg.
    Die russische Armee hat nach Angaben aus Moskau ein weiteres Dorf im Nordosten der Ukraine eingenommen. Russische Einheiten hätten das Dorf Krugljakowka in der Region Charkiw „befreit“, erklärte das russische Verteidigungsministerium unter Verwendung des russischen Namens für den Ort Krugljakiwka im Nordosten der Ukraine, wo die russischen Truppen Kiew seit Monaten zunehmend unter Druck setzen.
    Polen kann seine bisherige Militärhilfe für die Ukraine nicht aufrechterhalten, berichtet das ukrainische Nachrichtenportal „Euromaidan Press“ unter Berufung auf ein Radiointerview von Polens Präsident Andrzej Duda. „Wir haben gegeben, was wir geben konnten, und wir haben es schnell gegeben, als es nötig war, und darauf sind wir sehr stolz, aber seitdem sind zwei Jahre vergangen“, soll Duda gesagt haben.
    Analysten des Institute for the Study of War (ISW) weisen darauf hin, dass sich das Tempo der russischen Offensive in der Ukraine erhöht hat. Nach Ansicht der Experten bleibt dieses Tempo jedoch langsam und entspricht einem Stellungskrieg. „Das Tempo der russischen Vorstöße in der Ukraine hat in den letzten Wochen zugenommen, bleibt aber langsam und entspricht eher einem Stellungskrieg als schnellen mechanisierten Manövern“, so das ISW in einem Bericht.

    #guerre #Ukraine #journalisme #propagande

  • Le génocide invisible - La méridienne
    https://www.la-meridienne.info/Le-genocide-invisible

    Pour ma part, j’y suis résignée. Ce que peuvent penser de moi des gens qui défendent un génocide m’est complètement indifférent. Ma seule préoccupation est désormais de ne pas décevoir ou trahir celles et ceux – chrétien·nes, juif·ves, musulman·es, athées ou croyant·es – dont je partage la sensibilité sur ce sujet. Comme l’écrit encore Lina Mounzer, le niveau de violence mis en œuvre par Israël dès octobre 2023 était « si bouleversant qu’il a immédiatement divisé le monde en deux : entre ceux qui savaient ce qui se passait et ceux qui le niaient ».

    Naomi Klein - How Israel has made trauma a weapon of war | Israel-Gaza war | The Guardian
    https://www.theguardian.com/us-news/ng-interactive/2024/oct/05/israel-gaza-october-7-memorials

    #Palestine #Israël #génocide #journalisme #invisibilisation #Mona_Chollet #Naomi_Klein #colonisation

  • Dernières news du Liban par le service public de radio berlinois RBB
    https://www.inforadio.de/nachrichten

    Le hisbollah tire des rockets et patati et patata. Heureusement il.y a d’autres sources, malheureusement elles sont prèsque toutes en d’autres langues.

    14.10.2024 - Wieder Angriffe im Libanon und in Israel

    Die libanesische Hisbollah-Miliz hat in der Nacht weitere Raketen auf den Norden Israels abgeschossen.

    Wie die israelische Armee mitteilte, fing die Luftabwehr mehrere Geschosse ab. Bei einem Drohnenangriff auf einen israelischen Militärstützpunkt waren zuvor vier Soldaten getötet und sieben weitere schwer verletzt worden.

    Israel hat erneut gefordert, dass sich die Blauhelmsoldaten der UNO aus dem Südlibanon zurückziehen. Gestern früh waren israelische Panzer in einen UNO-Stützpunkt eingedrungen. Zuvor hatte das Militär wiederholt UNO-Stellungen beschossen.

    Der Generalsekretär der Vereinten Nationen, Guterres, warnte davor, dass jeder Angriff auf die Friedenstruppen „ein Kriegsverbrechen darstellen könnte“.

    Im Gazastreifen soll heute die zweite Runde der Impfungen gegen Kinderlähmung anfangen. Nach Angaben von UN-Organisationen geht es um rund 590.000 Kinder unter zehn Jahren. Mit Israel sollen dafür humanitäre Feuerpausen vereinbart worden sein.

    Nach Angaben der Weltgesundheitsorganisation WHO müssen mehr als 90 Prozent der Kinder geimpft werden, um eine Ausbreitung der Krankheit zu verhindern. Anfang September hat es eine erste Runde der zwei nötigen Impfungen gegeben.

    Im Sommer ist der erste Polio-Fall seit 25 Jahren im Gazastreifen entdeckt worden.

    #Allemagne #journalisme #wtf

  • Premiere in Berlin of a new documentary–Julian Assange and the Dark Secrets of War
    https://www.wsws.org/en/articles/2024/10/12/db46-o12.html

    Julian Assange and the dark secrets of war
    https://www.youtube.com/watch?v=PYIyq6tpQ-4

    La vidéo impressionne surtout par les portraits et la rencontre de deux victimes des événements meurtriers documentés dans « Colleteral Murder » 17 ans auparavant.

    12.10.2024 by Stefan Steinberg - A new documentary, Julian Assange and the Dark Secrets of War, premiered at the Human Rights Film Festival Berlin (HRFFB) on October 5. The work is co-directed by filmmaker Sarah Mabrouk and Turkish journalist Can Dündar.

    In the film, Dündar takes note of similarities between his own treatment as a journalist in Turkey and the persecution of Assange by the British and American governments.
    Ethan McCord on the left (on screen), Sajad Mutashar, co-director Sarah Mabrouk, chairperson, co-director Can Dündar and Kristinn Hrafnsson

    In November 2015, Dündar, at that time editor-in-chief of the daily Cumhuriyet newspaper, was sentenced to jail after his paper reported on the “MİT trucks” affair. The story pertained to the discovery in 2014 of weapons believed to be destined for Islamist jihadist forces in Syria in trucks belonging to the Turkish National Intelligence Organization (MİT). In addition to his prison sentence, which was extended following subsequent court cases to two life sentences, Dündar narrowly escaped a murder attempt by a member of a Mafia group linked to the MİT (also shown in the film). Much to the anger of Turkish president Recep Tayyip Erdoğan, Dündar was eventually freed by a high court order and currently lives in exile in Germany.

    The film begins with Dündar entering a recreation of the two-by-three metre cell assigned to Assange in Belmarsh high security prison in southeast London. Following his abduction from the Ecuadorian embassy by British police in 2019, Assange was locked away in solitary confinement in his tiny cell for 23 hours a day for a total of five years and three months. Dündar notes that he received better treatment in authoritarian Turkey than Assange did in allegedly “democratic” Britain.

    Describing Assange as a “controversial figure” Dündar decided to concentrate his film on the message rather than the messenger, i.e., “The Iraq War Logs,” the US military reports made public by WikiLeaks. The Logs exposed the killing of 66,081 civilians by US forces as part of the neo-colonial invasion and occupation of Iraq and, in particular, brought to light the infamous video: “Collateral Murder.” The video depicts US soldiers in an Apache helicopter mercilessly gunning down journalists and Iraqi civilians in 2007 in Baghdad during the Iraq war.

    Dündar travels to both the US and Iraq to track down one of the two survivors from the deadly attack, Sajad Mutashar, who was a boy of 10 at the time, and Ethan McCord (interviewed by the WSWS in 2010), the US army soldier who pulled the half-dead boy and his badly injured three-year-old sister from the wreck of the vehicle driven by their father. The children’s father had driven to the scene in order to rescue victims (including two Reuters journalists) of the murderous helicopter onslaught. For his act of mercy, Sajad’s father paid with his life.

    The most telling episodes of the film include McCord’s testimony. The Wichita, Kansas native relates that witnessing the savagery of the American military on that day in Iraq changed his life forever. McCord notes that the 30mm rounds fired a thousand times a minute by the Apache helicopter were about the size of his forearm. All that was left of the victims on the ground, pummelled by the shells shot by soldiers in a helicopter flying way above any possible threat, were savagely mutilated and often headless mounds of flesh.

    McCord describes the “America First” propaganda after 9/11 that propelled him into the army and induced him to hate all Muslims. The events in Iraq forced him to rethink his beliefs and he came to realise the real and bloody role played by US imperialism all over the world. Plagued with guilt, McCord relates that he attempted to take his own life and describes how eight traumatised members of his unit did commit suicide.

    The documentary concludes with a very moving reconciliation between McCord and the adult Sajad Mutashar, who retains his hatred and contempt for the US troops who destroyed his family but extends his thanks and forgiveness to the American soldier who saved his life.
    Can Dündar

    The footage shot in the US and Iraq is very powerful. At the same time, the film has weaknesses. In an early clip Dündar, in the company of Assange’s wife, Stella Moris, and their two children, ascribes his own freedom to the intervention of the US president Joe Biden with the Turkish president.

    While quite prepared to verbally acknowledge the right to a free press, in practice Biden, along with all recent US presidents, ensured that Assange remained in jail with his life under threat from the American state.

    As the WSWS wrote in its perspective dealing with Julian Assange’s release from prison in June: “Assange’s persecution has been a foul campaign of lies and defamation. Four successive presidential administrations, including Bush, Obama, Trump and Biden, sought to silence this courageous journalist.”

    Another short clip in the documentary features former British Labour Party leader Jeremy Corbyn who has more recently spoken out in support of Assange’s release but remained silent for nearly four years between 2015 and 2019 when, as leader of the Labour Party, he could have intervened with political weight on behalf of Assange.

    The period in question corresponded with the foul and slanderous campaign against Assange led by media outlets such as the Guardian and New York Times. The documentary shown in Berlin features a significant comment in this respect. In 2010, Assange showed the “Collateral Murder” video to Icelandic journalist (and current WikiLeaks editor-in-chief) Kristinn Hrafnsson and commented that when it was released “he [Assange] would be hunted to the ends of the earth.”

    Hrafnsson reveals that at the time he thought Assange was being overly dramatic, asserting that they “would not dare … You are working with the biggest media powerhouses in the world ... They cannot do it.” Commenting on the utter collapse of support for Assange by these so-called “media powerhouses,” Hrafnsson is forced to admit he was wrong in 2010: “Surely, they could and they have.”
    Sajad Mutashar and Kristinn Hrafnsson

    Following the screening of the documentary October 5, a panel discussion took place involving the co-directors, Mabrouk and Dündar, Hrafnsson, Mutashar, who attended in person, and McCord who took part via video link from Kansas.

    A number of important points were made in the discussion. It was pointed out that although the American troops on that day in Iraq had clearly committed war crimes and, following publication of the video, the US military was forced to conduct an internal investigation, none of the soldiers involved was ever brought to trial.

    McCord made clear that in fact there could be no prosecutions because the troops “were doing what they were sent there to do.” Events similar to what took place in Baghdad on that day occurred every day during the US occupation of Iraq. A single prosecution would have jeopardised the entire US war strategy. For the same reason the US and its allies were absolutely determined to close down Wikileaks and silence Assange.

    During the panel session, both Mabrouk and Hrafnsson also made clear there was a direct connection between the atrocities committed by the US in Iraq and the current genocide taking place in Gaza by the US and Israel. In the documentary Hrafnsson had already referred to an “arc from ‘Collateral Murder,’ to drone warfare, [and the use of] artificial intelligence [to the homicidal Israeli bombing] in Gaza.”

    Hrafnsson stressed that recent conflicts and wars have involved a growing number of civilian casualties varying between 5 and 10 percent. In Gaza, however, the percentage of civilian deaths is estimated to be 46 percent. In closing Hrafnsson declared that the sole duty of journalists was to tell the truth and that meant acknowledging that a genocide was taking place in Gaza.

    The English-language video version of the 55-minute-long documentary is available on YouTube.

    #Iraq #USA #Riyaume_Uni #crime_se guerre #journalisme #documentaire #censure #Juluan_Assange

  • Vorwürfe gegen italienische Kriegsreporterin
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1185886.ukraine-krieg-vorwuerfe-gegen-italienische-kriegsreporterin.html

    Dans la série « quand le journalisme constitue un délit » - le cas de la Russie

    9.10.2024 von Cyrus Salimi-Asl - Russland verlangt die Auslieferung der italienischen TV-Journalistin Stefania Battistini

    Zuerst waren es nur Untersuchungen; am Montag folgte ein formales Auslieferungsersuchen an Italien, erwirkt von einem Gericht in der russischen Stadt Kursk.Und nun muss die italienische Fernsehjournalistin Stefania Battistini sogar unter Begleitschutz leben, weil sie über Telegram »Todesdrohungen von russischen Propagandisten« erhalten habe, teilte sie mit. Was war geschehen?

    Battistini und ihr Kameramann Simone Traini hatten im August über die unerwartete Invasion der ukrainischen Armee auf die russische Region Kursk berichtet, seien nach der Überquerung der Grenze zu Russland in einem Fahrzeug der ukrainischen Streitkräfte in die Stadt Sudscha gereist, erklärte das Gericht und formulierte daraus eine Anschuldigung: illegaler Grenzübertritt. Für Battistini steht dahinter der Versuch, »die journalistische Arbeit einzuschränken«, sagte sie im italienischen Fernsehen.
    Verfahren gegen zahlreiche ausländische Journalisten

    Die beiden für die italienische Rundfunkanstalt Rai arbeitenden Journalisten sind schon vor einiger Zeit aus der Ukraine abgezogen worden. Eine Auslieferung ist unwahrscheinlich. Im Falle einer Auslieferung würden die beiden Journalisten vor einem möglichen Gerichtsverfahren in Untersuchungshaft genommen, fügte das Gericht hinzu. Nach dem Strafgesetz drohen ihnen bis zu fünf Jahre Haft.

    Die russischen Behörden haben bereits mehrfach Ermittlungen gegen ausländische Journalisten angestrengt, die in das besetzte Gebiet reisten. Gegen rund ein Dutzend Journalisten wurden Verfahren eingeleitet, etwa gegen Journalisten der Deutschen Welle sowie der TV-Sender CNN und France 24.

    #journalisme #guerre #Russie