• Raphaëlle Bacqué, le jeûne et le « je »
    https://larevuedesmedias.ina.fr/raphaelle-bacque-m-le-monde-jeune-naturopathe-celeste-candido-f

    Tout début 2023, Raphaëlle Bacqué, grand reporter au Monde, racontait son expérience du jeûne dans un long récit publié dans le magazine sur papier glacé. Sans le vouloir, la journaliste a relayé des pratiques plébiscitées par les naturopathes, mais potentiellement dangereuses. Malaise ?

  • Sahra Wagenknecht bei Markus Lanz am 21. Februar 2023
    https://www.youtube.com/watch?v=bWVK8joMNWU

    Dans cette émission Sahra Wagenknecht fait le point sur la différence entre d’un côté la revendication d’une trève et de pourparlers immédiats et de l’autre côté l’identification des acteurs qui n’en veulent pas. Sur le plateau on rencontre aussi la courageuse journaliste russes Marina Owsjannikowa qui a protesté contre la guerre devant les caméras de sa station avant d’être obligé de fuir son pays.

    A travers cette rencontre on comprend que les actes courageux et moralement justifiés ne sont pas forcément accompagnés d’une capacité d’analyse politique approfondie. Marina Owsjannikowa a écrit un livre sur son histoire qui est sans doute très intéressant pour découvrir les attitudes des journalistes russes mais dont on se passera si on veut comprendre quelle est ma meilleure politique pour mettre fin à la guerre.

    La manifestation pour la paix ce samedi à Berlin n’a pas été le sujet de la discussion alors qu’elle a été organisé en soutien des revendication du manifeste de Wagenknecht et Schwarzer.

    #politique #journalisme #guerre #Russie

  • Le cerveau d’un journaliste fonctionnerait à un niveau inférieur que la moyenne, selon une étude Alexandre Tétreault
    https://www.journaldequebec.com/2017/05/20/le-cerveau-des-journalistes-fonctionne-a-un-niveau-inferieur-que-la

    Les journalistes gèreraient mal leurs émotions, boiraient trop d’alcool et travailleraient plus lentement qu’un salarié moyen. C’est du moins ce qu’avance une étude réalisée par la docteure Tara Swart qui a fait grand bruit sur les médias sociaux.

    C’est en analysant le style de vie et les comportements de 40 journalistes que la docteure spécialisée dans les neurosciences en est arrivée à ces conclusions.

    L’étude, que relaie le Business Insider https://www.businessinsider.com/journalists-brains-function-at-a-lower-level-than-average-2017-5?r= , a permis d’établir un constat : le cerveau des journalistes fonctionnerait plus lentement que la moyenne. Conséquemment, les journalistes auraient plus de difficulté à résoudre des problèmes complexes, à alterner entre deux tâches et à être créatifs et ouverts d’esprit.


    Photo Fotolia

    Ce fonctionnement plus lent du cerveau serait dû à la déshydratation et à la surconsommation d’alcool. 81% des journalistes sondés ont avoué boire 18 consommations alcoolisées ou plus par semaine, ce qui est quatre consommations de plus que la quantité recommandée en Angleterre. De plus, seulement 5% d’entre eux boivent la quantité d’eau recommandée. 

    Pour les besoins de l’étude, chacun des 40 journalistes a dû se conformer à plusieurs règles. Ils ont porté un moniteur de fréquence cardiaque pendant trois jours et ils ont respecté une diète pendant une semaine, en plus de se soumettre à une batterie de tests sanguins et psychologiques.

    Tera Swart, auteure de renom dans le domaine des neurosciences, souhaitait originalement approfondir les connaissances scientifiques sur ce métier qui lui semblait a priori très stressant. L’étude a été lancée en Angleterre, en collaboration avec le London Press Club. 

    Pas que du négatif
    Sur une note plus positive, les journalistes auraient une plus grande facilité à composer avec la pression et le stress causés par leur emploi. Ils seraient aussi meilleurs que le commun des mortels pour attribuer une valeur aux évènements et déterminer ce qui doit être prioritaire.

    Selon les études psychologiques auxquelles ont pris part les sondés, les journalistes croient que leur travail à un impact sur la société, ce qui fait qu’ils auraient une plus grande facilité à performer sous la pression et à respecter des délais précis.

    À la lumière de ces découvertes, la docteure Tara Swart en arrive à cette conclusion : « Les journalistes sont sans contredit confrontés à de nombreuses pressions, et ce tant au travail qu’à la maison, mais le sens et la raison d’être qu’ils attribuent à leur travail les aident à rester mentalement stables », peut-on lire dans son rapport.

    https://www.insider.com/journalists-brains-function-at-a-lower-level-than-average-2017-5

    #alcool #addiction #journaliste #journalisme #propagande #bêtise

    • Journalists scored lower on:

      Executive function. As well as the traits mentioned above, low scores for executive function also suggest poor sleep, nutrition, exercise, and mindfulness. Many participants reported they had no time for breaks while working.

      Silencing the mind, which is related to the ability to have thoughts without getting distracted by them, or a powerful ability to focus. Low scores indicate the opposite, suggesting journalists have a hard time preventing themselves from worrying about the future or regretting the past.

      Compared with bankers, traders, or salespeople, journalists showed that they were more able to cope with pressure. Traits that make journalism a stressful profession are deadlines, accountability to the public, unpredictable and heavy workloads, public scrutiny, repercussions on social media, and lower pay.

      The results, however, showed that the journalists were on average no more physically stressed than the average person. The blood tests showed that their levels of cortisol — known as the stress hormone — were mostly normal.

    • #selon_une_étude_récente, enfin, pas tant que ça, ça date de mai 2017…

      ça faisait longtemps – 16 mois – le dernier emploi du mot-dièse

      l’"étude" est là
      https://www.taraswart.com/mental-resilience-of-journalists

      • 21 répondants + 10 avec réponses partielles
      • tous les résultats en pourcentage -> on ne sait jamais combien il y a effectivement de répondants
      • aucun élément quantifié sur les différences de performance (sans même parler de significativité)
      • aucune définition du groupe de référence (ou contrôle) avec des comparaisons du genre
      Results indicated that, on average, the journalists who participated were no more physically stressed than the average person.
      (première phrase du paragraphe Results)

      The study was based on a programme called Leading Sustainable Performance designed by Dr Tara Swart which she ordinarily runs with leadership teams in banks and large corporates.

      On peut supposer que sa référence vient des autres résultats du « test » qu’elle pratique lors des formations que l’autrice dispense. Médecin, elle se présente comme spécialiste en neuroscience et adepte de la #pleine_conscience

      My top of list of priorities essential for optimum brain function are rest, nutrition, hydration, exercise, and mindfulness.

      … les 4 autres priorités ne révolutionnant pas vraiment l’approche de la question

  • Journalisme féministe et populaire : l’expérience du portail Marcha

    Camila Parodi parle de la trajectoire du site argentin Marcha et de son expérience du journalisme féministe issu des mouvements sociaux

    « Avec le journalisme féministe et populaire, nous construisons une éthique et une pratique en réseau, collectives et basées sur le dialogue. Cette éthique remet en question le journalisme international qui nous a été enseigné, personnifié par un monsieur analyste parlant derrière une table, sans contact avec les territoires, avec les compagnes et avec les compagnons. »

    Je viens du portail Mars, un média populaire. Nous avons été créés il y a plus de 11 ans. Notre processus rassemble un peu de ce que nous avons construit et de ce que nous appelons le « journalisme collectif ». Nous ne venons pas d’un média hégémonique ou d’une entreprise de communication, nous venons de mouvements sociaux.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/02/15/journalisme-feministe-et-populaire-lexperience

    #féminisme #journalisme

    • MANIFESTE RETRAITE 2023
      https://formesdesluttes.org/images-retraite-2023

      On prend les mêmes et on recommence...
      Quatre ans après la première tentative de la Macronie d’anéantir les conquis sociaux du système de retraite, le gouvernement lance une nouvelle offensive.
      Sauf que quatre ans plus tard, on est toujours là, toujours autant déterminé·e·s à nous défendre !

      Retraite, 2ème Round : graphistes, mettons de la couleur dans nos luttes ! Et puisqu’ils tournent en rond, nous republions l’appel de 2019.

      Le gouvernement a lancé une attaque sans précédent sur notre système de retraites, qui va pénaliser l’ensemble des salarié·e·s, du public comme du privé, bien au-delà des seuls régimes spéciaux. Cette attaque fait suite à de nombreuses autres, contre le droit du travail, contre le droit au chômage, contre les services publics, contre les droits des immigré·e·s, etc. Macron incarne avec une violence inédite la logique néolibérale, la défense des intérêts des plus riches, déterminés à détruire toutes les formes de solidarité et tout ce qui peut faire obstacle à l’exploitation sans frein des humains et de la nature.

      Face à cela, nous, graphistes, artistes, illustrateur·trice·s, comptons bien mener la lutte avec nos moyens, ceux de l’image, en apportant notre soutien graphique aux mobilisations en cours.

       Les affiches présentes sur ce site sont toutes téléchargeables et utilisables gratuitement dans le cadre de ces mobilisations. Une partie a été imprimée en autocollants que nous diffusons lors des manifestations.

  • Quand Jean-Marc Jancovici invitait des journalistes au ski
    https://larevuedesmedias.ina.fr/jean-marc-jancovici-journalistes-stars-changement-climatique-sk

    « À la fin, il terminait par dire grosso modo : “vous voyez, tout est une question d’ordre de grandeur, c’est sûr, on n’y arrivera qu’avec le #nucléaire”. Il nous avait invité, il avait installé son charisme, il était notre professeur. Donc on avait envie de le croire. Mais en rentrant de Combloux, j’ai réfléchi, je me suis souvenu qu’il n’est pas chercheur mais ingénieur lobbyiste, qu’il est pro-nucléaire. J’ai eu le sentiment de m’être fait un peu avoir. »

    -- Permalien

    #lobbying #journalisme #climat #environnement

  • "Jeu de massacre sur Europe 1"

    Heureusement, on n’est pas en Russie.... Des choses comme ça n’arriveraient pas ici, cheu nous, en France !

    Ah ! Ah ! Ah !

    "Jeudi 19 janvier, au matin de la première journée de mobilisation (massive) contre la réforme des retraites, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts, était « l’invitée » de Sonia Mabrouk dans la matinale d’Europe 1. Au vu des antécédents de l’intervieweuse et des nombreux précédents en matière de convocation médiatique de contestataires par temps de (contre)réforme, on pouvait craindre le pire, et l’on ne fut pas déçu. Le quart d’heure d’« entretien » a consisté en une série d’accusations et de sarcasmes : un véritable jeu de massacre, animé par une volonté de nuire qu’on aura rarement vu aussi clairement assumée. Jusqu’au prochain épisode ?

    Inutile de revenir sur les partis pris et les obsessions (extrême) droitières de Sonia Mabrouk, son militantisme échevelé sous couvert de journalisme, ses entretiens « deux poids, deux mesures »... tout cela est bien connu – en tout cas, nous l’avons déjà clairement établi. Alors pourquoi revenir sur le nouvel épisode de cette déplorable série ? Parce que Mme Mabrouk persiste, récidive et aggrave périodiquement son cas, sans que ces pratiques (qu’elle partage avec d’autres au sein des médias dominants) soient dénoncées comme elles le méritent.

    Ce 19 janvier, Marine Tondelier n’est pas invitée pour livrer son regard sur l’actualité sociale – l’un des mouvements sociaux les plus puissants des trente dernières années contre une réforme gouvernementale –, ni pour expliquer ses arguments contre le projet qu’elle combat, et encore moins pour évoquer ses contrepropositions. Jamais d’ailleurs on ne lui demande son « avis » sur quoi que ce soit (sinon sur des « menaces » contre des élus et des violences... potentielles !) L’interview n’est qu’un long réquisitoire, qui réussit le tour de force de réunir toutes les figures imposées du genre et de battre des records dans presque toutes les catégories : morgue, mépris, injonctions, insinuations, mauvaise foi et attaques ad hominem... Tout y passe, au cours d’un interrogatoire au plan aisément repérable, préparé autour de quatre questions-accusations, inlassablement répétées ou (à peine) reformulées, qu’on peut résumer ainsi :

    1. Est-ce que vous assumez d’être une « zadiste » antidémocratique ?
    2. Est-ce que vous condamnez les menaces sur des élus ?
    3. Est-ce que vous condamnerez les violences des manifestants ?
    4. Est-ce que vous n’avez pas honte de critiquer les milliardaires ?

    (...)"

    #politique #information #médias #merdias #Europe1 #Sonia_Mabrouk #propagande #intox #résistance #ACRIMED #critique #démocratie #chiens_de_garde #journalisme #interrogatoire #contre-information #écologie #EELV #Marine_Tondelier #vangauguin

    Jeu de massacre sur Europe 1 - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Jeu-de-massacre-sur-Europe-1

  • L’ingérence de la Russie via Twitter pour l’élection de Trump en 2016 analysée par des scientifiques.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4412

    Les accusations que la Russie ait manœuvré afin que Trump accède à la Maison Blanche en 2016 n’ont jamais été étayées avec des preuves irréfutables. Et aussi même lors de l’élection de Macron en France, les mêmes présomptions de cabale de Poutine a été présumée. Alors que des journalistes ne croyaient à ces vulnérabilités mais entendaient bien qu’il fallait mettre en faillite l’establishment occidental. #polémiques,_répliques,_réponses,_contradiction,_démenti,_autre_vérité,_témoignage,_authenticité,_appel

    / Sciences & Savoir, #USA,_Maison_Blanche,_CIA, Russie, Poutine, Europe de l’Est, , facebook, twitter, google+, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , #Journalisme,_presse,_médias, Internet, Web, cyber-démocratie, communication, société, (...)

    #Sciences_&_Savoir #Russie,Poutine,_Europe_de_l’Est, #facebook,twitter,_google+ #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias
    https://www-nature-com.translate.goog/articles/s41467-022-35576-9?error=cookies_not_supported&code=52153

  • An 2022 confirme la voix digitale, le 4ème pouvoir plie ses cartons.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4408

    Les lecteurs penchent à se servir et à être informés par le numérique. Quelle que soit le mot, car digital aussi convient, la façon dont le terme, qui semble vague, se manifeste pour les actualités est la voie imposée par les outils trouvés par la communication de la société humaine, n’est pas encore achevée. Alors l’humain et le métier du journalisme se métamorphose au gré de la trouvaille technologique qui imperturbable évolue, alors que la passion du 4ème pouvoir ne garde plus le même ADN. L’année 2023 continuera cette conversion en gardant les performants des courses de fond... #débats,_contribution,_avis,_citoyen,_société,_vie_publique,_analyse,_opinion,_intervention_citoyenne,_satire

    / #Journalisme,_presse,_médias, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, IA : Intelligence (...)

    #IA_:_Intelligence_Artificielle #facebook,_twitter,_google+ #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #économie_

  • Tod eines getreuen Partei-Journalisten: Fritz Wengler ist gestorben
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/in-eigener-sache-fritz-wengler-tod-vize-chefredakteur-berliner-zeit

    6.1.2023 von Maritta Adam-Tkalec - Fritz Wengler arbeitete 15 Jahre bis zur Wende als stellvertretender Chefredakteur der Berliner Zeitung. Der Berliner startete als Schreibender Arbeiter.

    Der langjährige stellvertretende Chefredakteur der Berliner Zeitung Fritz Wengler ist tot. Er starb am 2. Januar in Berlin. Wengler, Jahrgang 1934, war 1973 aus der FDJ-Zeitung Junge Welt in die Berliner Zeitung gewechselt. Bis zum Herbst 1989 bestimmte er an der Seite von Chefredakteur Dieter Kerschek in entscheidender Weise mit darüber, wie die Berliner Zeitung als Organ des Zentralkomitees für die DDR-Hauptstadt inhaltlich gestaltet wurde. Als treuer Parteiarbeiter wachte er sorgsam darüber, dass die von der SED-Parteiführung verfügten Leitlinien und Argumentationsvorschriften im Blatt ihren Niederschlag fanden beziehungsweise Tabus beachtet wurden. Im Herbst 1989 übernahm er wegen Krankheit des Chefredakteurs weitgehend dessen Funktionen.

    Bereits ab Oktober kam es zur offenen Auseinandersetzung in der Redaktion. Mit der friedlichen Revolution verlor Fritz Wengler seine Bedeutung, blieb aber noch bis 1993 Redaktionsmitglied und kümmerte sich unter anderem um die Betreuung von Berufsanfängern.
    Fritz Wengler – vom Jugendbrigadier zum Mietersprecher

    Fritz Wengler, gebürtiger Berliner, der seine Mundart pflegte, hatte in Köpenick den Beruf eines Rohrlegers erlernt, war als Maschinenarbeiter und stellvertretender Jugendbrigadier im Kabelwerk Oberspree tätig. Seinen politischen Weg als getreuer Sozialist begann er als FDJ-Sekretär im Transformatorenwerk. In diesen Jahren entdeckte Fritz Wengler seine Lust am Schreiben. Auch offiziell kam er damit an. Ein „Brigadetagebuch“ öffnete ihm 1959 den Weg zur Teilnahme als Schreibender Arbeiter an der 1. Bitterfelder Konferenz. Im selben Jahr wechselte er in die Junge Welt, wurde Reporter und 1965 stellvertretender Chefredakteur.

    In den vergangenen Jahren engagierte er sich als Vertreter der Interessen von mehr als 500 Bewohnern eines Hochhauses auf der Fischerinsel, wo er selbst seit mehr als 50 Jahren lebte und wo seine Kinder aufwuchsen. Und er ließ als Sprecher des Wohngebietsbeirates von sich hören.

    Der marxistischen Tageszeitung junge Welt (jW) blieb er bis zum Schluss als Genossenschafter und Förderer grafischer Kunst verbunden.

    #histoire #DDR #socialisme #SED #presse #journalisme #nécrologie

  • Zum Tod von Fritz Wengler : „Ick vasteh dit janze Ding nich, Alexander“
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/zum-tod-von-fritz-wengler-ick-vasteh-dit-janze-ding-nich-alexander-

    Ce texte fait froid dans le dos. On sent la fin qui approche et on comprend comment une génération entière de socialistes a ruiné la société qu’ils avaient construit. A mon avis c’est le meilleur texte sur la fin de la #RDA.

    10.1.2023 von Alexander Osang - Alexander Osang erinnert sich an seinen Chef bei der Berliner Zeitung, der ihm 1989 ein Versprechen gab, das er nicht halten konnte. Wengler ist vor wenigen Tagen gestorben.

    Die Pappeln stehen wie eine grüne Wand um den grauen Neubauturm auf der Fischerinsel, wo Fritz Wengler wohnt, der mir vor 20 Jahren ein Versprechen gab, das er nicht halten konnte. Wengler lebt seit 40 Jahren in einer Wohnung im zweiten Stock, die langsam zugewachsen ist wie ein Dornröschenschloss. Ich habe ihn angerufen und gefragt, ob er mit mir reden will.

    Worüber, hat er gefragt.

    Ich will herausfinden, wer ich war, hab ich gesagt.

    Ach so, sagte er, und ich habe mir vorgestellt, wie er dort, am anderen Ende der Leitung, lächelte. Über den naiven Ansatz.

    Vor 20 Jahren war Fritz Wengler erster stellvertretender Chefredakteur der Berliner Zeitung, und weil der Chefredakteur Probleme mit dem Herzen hatte, regierte Wengler die Zeitung durch den Revolutionsherbst. Ich war damals Mitte zwanzig und Jugendredakteur. Wir hatten nie viel miteinander zu tun, aber in der Nacht zum 7. Oktober 1989 kreuzten sich unsere Leben.

    Ich sollte über den Fackelzug der FDJ berichten, der am Vorabend des 40. Jahrestags der DDR durch die Innenstadt zog. Die Republik ging gerade unter, der Fackelzug war die Bordkapelle auf der „Titanic“. Ich rannte hinein, fragte die Leute, was sie hier machten, und schrieb einen Text, der mit vielen Fragen begann. Sind Fackelzüge noch zeitgemäß?, war die erste. Ich schrieb keine Antwort hinter die Fragen, denn mein Mut reichte nicht für ein Nein. Mir zitterten schon so die Hände. Ich zitierte Leute aus dem Zug. Ein Mädchen sagte, dass es traurig sei, weil seine Freundin in den Westen ging. Es habe sehr wohl geweint, sagte es, nachdem Honecker ein paar Tage vorher den Flüchtlingen hatte hinterherrufen lassen: Wir weinen euch keine Träne nach. Gorbatschow kam bei mir vor, Daniel Ortega auch, aber nicht Honecker.

    Ich gab den Text nach unten in die vierte Etage, wo die Chefredaktion saß. Irgendwann klingelte mein Telefon und Fritz Wengler bestellte mich ein. Er saß am Schreibtisch des Großraums und starrte auf das Manuskript.

    Vor ein paar Monaten hatte er mir einen Text über eine unzufriedene Mädchenbrigade aus dem Kosmetikkombinat noch mit den Worten zurückgegeben: „Ick vasteh dit janze Ding nich, Alexander.“ Er hatte mich angesehen, eine Pause gemacht und gesagt: „Aber ick bin mir sicher, du kriegst dit hin.“ Ich war zurückgefahren zu der Mädchenbrigade und hatte sie nach den Dingen gefragt, mit denen sie zufrieden waren, bei ihrer Arbeit, in ihrem Land. Sie hatten mir all die positiven Dinge zusammengekratzt, die ihnen einfielen. Die hatte ich in den Text geschrieben, den auch Fritz Wengler verstand.

    Er war nie laut, kein Schreihals wie andere, er versteckte seine Macht hinter einem Berliner Arbeiterakzent und einem Gesicht, das aussah, als hätte Loriot es gezeichnet. Aber er war hart. Wir kämpften um meinen kleinen, hasenmutigen Text wie die Löwen. Am Ende standen Honecker drin, der FDJ-Chef Eberhard Aurich und ein konstruktiver Schlusssatz, aber es gab auch noch das Mädchen, das seine Freundin beweinte, und die Fragen am Anfang.

    Kurz vor Mitternacht kam der Andruck mit dem Text aus der Setzerei. Der Großraum war fast leer. Fritz Wengler und ich lasen ihn noch mal durch. „Versprich mir, dass es wenigstens so bleibt, Fritz“, sagte ich, und er gab mir die Hand. Als ich am nächsten Tag die Zeitung aufschlug, stand hinter meinen Fragen, auf die ich keine Antwort hatte, ein Ja.

    Braucht die Jugend unserer Zeit Fahnenwälder und Hochrufe, um ihre Empfindungen auszudrücken?

    Ja.

    Ich hatte das Gefühl, als öffnete sich der Boden unter mir. Ein Kollege sagte mir, er würde verstehen, wenn ich kündigte, aber es wäre irgendwie schade, jetzt, da wir auch bald Glasnost bekämen. Wengler war nicht da und ließ mir später ausrichten, er habe kalte Füße bekommen.

    Wir blieben beide bei der Zeitung. Ich machte Karriere, Wengler nicht. Er blieb stellvertretender Chefredakteur, aber man gab ihm keine Aufgaben mehr. Wengler kümmerte sich um den journalistischen Nachwuchs und um das Jagdwesen, weil einer seiner Freunde Jäger war. Am Ende sah ich ihn mit einem kleinen Leiterwagen über die Flure ziehen und Büromaterial verteilen. 1993 bot ihm der Herausgeber Erich Böhme eine Abfindung an. Er nahm sie und ging in den Ruhestand. Ich habe nie mit ihm über die Oktobernacht geredet, über sein gebrochenes Versprechen.

    Es riecht nach Müllschlucker im zweiten Stock des Hochhauses. Fritz Wengler ist 75 Jahre alt, hat sich aber kaum verändert, ein klares, freundliches Gesicht mit unergründlichen dunklen Augen. Er führt mich in ein kleines, schattiges Zimmer, es gibt zwei Bücherregale und einen runden Tisch. Auf dem Tisch stehen eine Thermoskanne und zwei Tassen. Seine Frau stellt sich kurz vor, dann zieht sie sich zurück. Fritz Wengler schließt die Tür. Nur wir beide. Ein Gespräch unter Männern.

    „So“, sagt er, und ich erzähle ihm, dass ich über den Fackelzugtext reden will.

    „Ick weeß“, sagt Fritz.

    „Woher weißt du denn das?“

    „Worüber denn sonst. Ein einziges Ja, mit dem ick allet umjedreht habe. In so ’ner Situation war ick auch noch nicht. Hab ick oft dran jedacht in den letzten Jahren“, sagt er. „Zucker?“

    Er sagt, dass er sich an den Tag minutiös erinnern kann. Er erzählt von den Anleitungen, in die er als Chefredakteur gehen musste. Anleitungen bei Joachim Herrmann, Agitationssekretär im Politbüro und früher Wenglers Chefredakteur bei der Jungen Welt. Er taucht ein in die Kapillaren des Anleitungssystems. Sie kannten sich ja alle, sagt er. Es gab Anordnungen, die er nicht verstand, aber sie kamen nie aus dem Dunklen. Sie kamen von Leuten, die er seit Jahren kannte, Vertrauten sozusagen.

    „Theoretisch begründet wurde es mit dem demokratischen Zentralismus, weeste ja allet“, sagt er.

    Ich nicke.

    „Marx war als Chefredakteur ein Diktator“, sagt Wengler und lächelt leicht. Marx. Er hat jetzt festen Boden unter den Füßen.

    „Die Anordnung für die Feier zum Republikgeburtstag war: Wir lassen uns nicht in die Suppe spucken. Wir haben allen Grund, stolz uff uns zu sein. Und der Fackelzug ist dit Kernstück. Wir wussten ja, dass draußen allet in heller Uffregung war. Aber die Jugend der DDR sollte der Welt zeigen, wat wir geleistet haben, daran hat mich Achim Herrmann am Telefon immer wieder erinnert. Ick weeß nich, wie oft der mich an dem Abend anjerufen hat. Ununterbrochen, wirklich. Jeht doch allet klar mit dem Fackelzug, Fritz? Immer ditselbe. Ausm Palast muss der anjerufen haben. Und dann krieg ick dein Ding uff’n Tisch. Und ick wusste: So jeht es nicht.“

    Er macht eine Pause, trinkt einen Schluck Kaffee, dann sagt er: „Aus drei Gründen“, und ich merke, wie er wächst, während ich langsam zum Jugendredakteur schrumpfe. Es waren immer drei Gründe, aus denen irgendetwas nicht ging.

    „Also erst mal die Fragen. Dann die Gorbi-Rufe und Honecker, der nich vorkam, und schließlich die Mieke, die heult, weil ihre Freundin abjehaun war“, sagt er. „Dit Mädel wollte ick drinbehalten, ick hab wirklich mit mir gerungen. Aber am Ende war ick mir nicht sicher. Deswegen hab ich das Ja reingeschrieben. Ick musste den Kopp hinhalten.“

    „Aber du hast es mir doch versprochen?“

    „Es ging nicht um eine Meinungsäußerung von Osang. Es ging um die Haltung der Redaktion. Und ick bin mit einem schlechten Gewissen ins Bett gegangen in der Nacht, dit kannste mir glooben.“

    „Mir gegenüber?“

    „Meiner Partei gegenüber. Meinem Land“, sagt er und sieht mich ungerührt an. Ich bin ein Zahnrad, ein Teilchen einer Maschine. Mir fallen all die Momente ein, in denen ich ermahnt wurde, meine persönlichen Interessen mit den gesellschaftlichen in Übereinstimmung zu bringen. Es ging immer gleich um alles. Ein Versprechen zwischen zwei Männern ist unter diesen Bedingungen nicht viel wert.

    In seinen Bücherregalen stehen historische Abhandlungen über die Habsburger, die Hohenzollern, die Hunnen und die Kelten, neben den Erinnerungen von Frank Schöbel, Eberhard Esche und Inge Keller. Mein Individualismus muss ihm lächerlich vorkommen, selbstbezogen und weinerlich. Er sagt, dass er sich hinter niemandem verstecken will. Wenn man Papst werden will, muss man katholisch sein. Wo gehobelt wird, fallen Späne.

    „Hast du wirklich nicht einen Moment an mich gedacht, als du das Ja hingeschrieben hast?“, frage ich.

    „Ach, komm. Es ist mir nicht egal gewesen, dass ich hier einem jungen Journalisten seinen Artikel versaue und möglicherweise auch seinen Ruf, aber ich hatte da eine Aufgabe zu lösen“, sagt Fritz Wengler. „Ich hatte einen Auftrag meiner Partei. Und ick hab mich damit identifiziert. Ick war überzeugt, dass wir das Land halten können, wenn wir stark bleiben. Durch Konsens erreichste gar nischt.“

    Er erzählt, wie er als FDJ-Schüler am 17. Juni 1953 vorm Haus der Ministerien Stellung in der Leipziger Straße bezog, um die Aufständischen abzuwehren. Er redet von Krawallmachern und Truppenteilen und kitzlijen Situationen. Aber letztlich bekamen sie alles unter Kontrolle, und er konnte zurückgehen an die FDJ-Schule, wurde Jugendbrigadier im Kabelwerk Oberspree, wo er ein mitreißendes Brigadetagebuch schrieb, das ihn zur Bitterfelder Konferenz brachte und schließlich zur Jungen Welt.

    „Da hab ick so wat jemacht, wie du später bei der Berliner Zeitung. Rausfahren, uffschreiben, wieder rausfahren. Ick war schneller als die andren und hatte immer einen besonderen Blick“, sagt er. Er erzählt, wie er mit seinen Texten aneckte, wie er ständig die Möglichkeiten auslotete, um die Wirklichkeit einzufangen. Er holt mich ins Boot, denke ich. Vielleicht will er sagen, dass der 7. Oktober 1989 für mich so etwas hätte werden können wie für ihn der 17. Juni 1953. Eine Erfahrung, die mich härter, weiser, einsichtiger und vielleicht irgendwann zu einem ersten stellvertretenden Chefredakteur gemacht hätte, der einmal die Woche in die Agitationskommission des Zentralkomitees ging, wo er Anleitungen bekam, die er nicht immer verstand, aber dennoch umsetzte, weil sie nicht aus dem Dunkeln kamen, sondern von Menschen, die er kannte, Vertrauten sozusagen. Ein weiterer Stellvertreter einer Macht, die es gar nicht gab ohne ihn. Später bringt Wenglers Frau eine Schale mit Kartoffelchips, und wir knabbern ein bisschen wie alte Bekannte, Vertraute sozusagen.

    „Jetzt ham wa vier Stunden über dit eine Ja jeredet“, sagt Wengler.

    Ich erzähle ihm, dass der Fackelzugartikel mir immer mal wieder um die Ohren fliegt. Wenn irgendjemand eine Rechnung mit mir offen hat, kopiert er ihn und schickt ihn durch die Gegend, um zu zeigen, was für ein Mensch ich war, damals.

    „Dit willste nun aus der Welt räumen“, sagt Fritz Wengler und lächelt mich mitleidig an.

    Er sagt, dass er alles über die Französische Revolution gelesen hat, was es auf dem deutschen Büchermarkt gibt. Die Jakobiner haben 50 Jahre gebraucht, bis ihnen die Geschichtsschreiber einigermaßen Gerechtigkeit haben widerfahren lassen, sagt Fritz Wengler. 50 Jahre. Papier ist geduldig. Fritz, mein Chefredakteur, sitzt einfach da, liest in seinen historischen Büchern und wartet, dass ihm Recht geschieht. Er hat einst ein Versprechen gegeben, das größer war als das, das er mir in besagter Oktobernacht gab. Er hat das eine gehalten, indem er das andere brach. So sieht er das, und damit bin ich im Boot. Sein Ja steht in meinem Text für die Ewigkeit. Auch wenn die lebendige Erinnerung längst verloschen ist, hängen Fritz Wengler und ich immer noch zusammen in diesem Text in dieser Zeitung fest. Bestimmte Dinge sind nicht richtigzustellen.

    Dies ist eine gekürzte Fassung des Textes „Das Versprechen“, erschienen im Buch „Das letzte Einhorn“, Ch. Links Verlag Berlin, 2022

    #histoire #DDR #socialisme #SED #presse #journalisme

    • A mon avis c’est le meilleur texte sur la fin de la RDA.

      Effectivement, merci @klaus

      une traduction en français ici, un peu améliorable par endroits, mais surtout qui ne rend pas le dialecte berlinois (je suppose…)

      “Je ne comprends pas cette chose, Alexandre” – .
      https://fr.trenddetail.com/aujourd/288761.html

      Si vous voulez être pape, vous devez être catholique.

    • Ou c’est une traduction automatique et la machine n’a rien compris à l’histoire ou la personne devant l’écran n’a pas fait son travail. La qualité est suffisante pour comprendre la trame du récit mais l’âme du texte s’est perdu en route.

    • Tous les problèmes évoqués dans ce texte étaient connus depuis les années 1970. Malheureusement la génération qui était née en RDA n’était pas en mesure y changer quelque chose. C’est les vieux qui bloquaient tout parce qu’ils pensaient que le moindre espace d’ouverture allait se transformer en terrain d’attaque pour l’ennemi de classe. En fin de compte ils ont eu raison parce que l’absence de développement politique et les mensonges omniprésentes sur l’état de la société ont rendu la RDA tellement vulnérable qu’il suffisait d’un leger vent de liberté pour permettre aux capitalistes de prendre le contrôle de toutes les institutions. Nous en connaissons le résultat.

  • Antilles : la justice prononce un non-lieu dans l’enquête sur le scandale du chlordécone | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/050123/antilles-la-justice-prononce-un-non-lieu-dans-l-enquete-sur-le-scandale-du

    Antilles : la #justice prononce un #non-lieu dans l’enquête sur le scandale du chlordécone

    Seize ans après les premières plaintes et huit mois après la fin de l’enquête, un non-lieu a été prononcé lundi 2 janvier dans le scandale de l’empoisonnement des écosystèmes au #chlordécone, un #pesticide abondamment utilisé dans les #bananeraies jusqu’en 1993 en #Guadeloupe et en #Martinique.

  • Qui gagne des desseins géostratégiques et de l’élargissement de l’OTAN ?
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4402

    L’Alliance transatlantique chargée des guerres occidentales contre le reste du Monde, dite NATO, n’a plus la crédibilité que lors de la guerre froide. Des désaccords existent entre les Alliés qui la composent mais ne sont pas soulevés par les décideurs en dépit qu’ils soient sérieux. Alors c’est le commerce, les énergies, le réchauffement climatique ou bien l’accord sur le programme nucléaire iranien qui sont mis au-devant, pour tenter de perpétuer un appareil obsolète ! Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / économie , #Journalisme,_presse,_médias, diplomatie, sécurité, commerce, #économie_mondiale, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse, #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, USA, Maison Blanche, (...)

    #Grands_événements_:_Gigantisme_de_l’inattendu. #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale #USA,_Maison_Blanche,_CIA

  • LE GRAND BEST OF ÉLUCID DE L’ANNÉE 2022 !
    https://www.les-crises.fr/le-grand-best-of-elucid-de-l-annee-2022

    En ce dernier jour de l’année, pas de nouvelle interview, mais un Best of, dans lequel vous retrouverez quelques moments forts des interviews de cette année ! Histoire de découvrir (ou redécouvrir) les intervenants exceptionnels et inspirants qui ont fait confiance à Élucid ! Merci à tous pour votre soutien indéfectible tout au long de […]

    #Vidéo #Économie #Environnement #Journalisme #politique #Vidéo,_Économie,_Environnement,_Journalisme,_politique

  • Mediacités : la presse locale d’investigation qui empêche de "corrompre en rond" ...

    Signalements à la justice, remous politiques, « chasse aux sorcières »… L’impact des enquêtes de Mediacités Lyon en 2022
    https://www.mediacites.fr/complement-denquete/lyon/2022/12/27/signalements-a-la-justice-remous-politiques-et-chasse-aux-sorcieres-limpa

    Révéler et après ? Que se passe-t-il une fois les enquêtes de Mediacités publiées ? Cette question, nous nous la posons chaque semaine et, souvent, nous y apportons une réponse avec la publication de nouveaux articles, des « compléments d’enquête ». Il n’empêche ! A l’heure des bilans de fin d’année, l’interrogation sur l’utilité et le rôle d’un média comme le nôtre revient avec plus d’acuité que d’habitude : concrètement, cela sert à quoi l’investigation locale ?
    Pour la troisième année consécutive, nous nous sommes replongés dans les publications des douze derniers mois – un peu plus de 200 pour notre édition lyonnaise – pour dresser notre « rapport d’impact 2022 ». Nos enquêtes ont-elles fait bouger les lignes ? Ont-elles contribué à améliorer ou à mettre fin aux dysfonctionnements qu’elles révélaient ? Ont-elles initié un débat, une prise de conscience, une procédure judiciaire ? Ou, à l’inverse, sont-elles passées inaperçues et, pour le dire autrement, ont-elles fait un flop ?Voici quelques éléments de réponses.

    #journalisme_d'investigation #presse_indépendante #corruption

  • Brutalité de la « Nouvelle Algérie » du despotisme d’Al-Mouradiya.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4401

    Un post du Internet qui est scruté par un lourd appareil de vérification, de surveillance et de répression sous le commandement des militaires, peut coûter des mois de prison qui seront clôturé l’innocence du citoyen justiciable. Telle est la « nouvelle Algérie » que galvaudent les médias publics qui sont fuis par un respectable audimat. Mais entretiennent et supportent le discours de l’élimination des organes et supports libres, ce qui leur sert de propice nettoyage des concurrents gênants. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, Journalisme, presse, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Journalisme,_presse,_médias #_journaliste,_poète,_livre,_écrits

  • La SNCF chasse toujours plus les journalistes des gares - Par Loris Guémart | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/la-sncf-chasse-toujours-plus-les-journalistes-des-gares
    https://api.arretsurimages.net/api/public/media/ouestfrancerennes/action/show?format=thumbnail&t=2022-12-23T17:56:28+01:00

    Depuis fort longtemps, la SNCF exige des autorisations préalables pour laisser les journalistes prendre des photos, filmer ou enregistrer dans ses gares. Mais en ce mois de décembre 2022, pour la première fois, des journalistes se sont fait expulser manu militari alors qu’ils n’avaient qu’un carnet de notes.

  • Les journalistes face à l’emprisonnement, la censure et les tueurs.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4397

    Pour Populi-Scoop l’indicateur de référence est Julian Assange, un hacker éthique. Du fait des persécutions du fondateur de Wikileaks, dans l’appréhension que nous avons dans l’exercice du journalisme, il l’adaptation à la diffusion de l’information via Internet. Elle est soumise aussi aux moyens dont doit disposer le praticien qui se veut lui-même corporatiste et plus professionnel que d’autres citoyens dans le partage des choses et idées utiles avec ses prochains de l’humanité. Telle est la vertu des réseaux sociaux du Web, de nouveaux vecteurs des médias... commentaires, divers, diversité, pluralité, création d’idée, innovation sociale, nouveau monde, nouvelle idéologie, justice, injustice,

    / journaliste, poète, livre, écrits, #Journalisme,_presse,_médias, Internet, Web, cyber-démocratie, (...)

    #commentaires,_divers,_diversité,_pluralité,_création_d’idée,_innovation_sociale,_nouveau_monde,_nouvelle_idéologie,_justice,_injustice, #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias
    https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/17577632.2022.2141225

  • Les autorités chinoises ont décidé de faire basculer le pays en mode "yolo" en abandonnant la politique #zero_covid. Petite revue de discussions sur le sujet depuis une bonne semaine.

    https://seenthis.net/messages/981758
    Les limites de la politique #zéro_covid du gouvernement chinois.
    Chine : du confinement à la rébellion

    https://seenthis.net/messages/982574
    La Chine abandonne, de facto, sa politique zéro Covid

    https://seenthis.net/messages/981992
    "Zéro Covid" en Chine : le chaos au quotidien
    Témoignages

    https://seenthis.net/messages/982682
    A Pékin, un timide retour à la normale au sortir du « zéro Covid »

    https://seenthis.net/messages/983083
    La Chine confrontée à une violente flambée de Covid-19

    https://seenthis.net/messages/983164
    Covid en Chine : vers une flambée épidémique

    https://seenthis.net/messages/983167

    « On reste quand même beaucoup mieux protégé quand on est vacciné. La preuve risque hélas d’en être encore donnée par la Chine, qui relâche sa politique de terreur drastique zéro-covid. Elle a vacciné peu de gens, avec des vaccins peu efficaces... c’est comme s’ils n’étaient pas vaccinés. J’ai peur que ce soit une catastrophe, mais ce sera au moins la preuve qu’Omicron qui arrive sur une population pas vaccinée entraîne une hécatombe. Comme à Hong Kong au début de l’année. »

    https://seenthis.net/messages/983196

    “Le succès face au virus n’a pas été le fait des mesures « autoritaires » de l’État, lesquelles, d’ailleurs, ont été surpassées pas les confinements bien plus rigoureux mis en place en Italie, en France ou ailleurs. En réalité, en Chine, la pandémie a été contenue grâce à l’effort réel et sincère de la plus grande partie de la population.” (Contagion Sociale, Chuang, Niet ! éditions p238)

    #pandémie #covid #SARS-CoV2 #Chine #tester_tracer_isoler

  • Quel coefficient de l’Algérie dans l’équation des BRICS ?
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4395

    Début novembre, l’Algérie a officiellement candidaté pour rejoindre les BRICS, par la voix même du président. La chargée, au ministère des Affaires étrangères, du partenariat international, Leila Zerouki en a fait un projet majeur, l’attribuant au chef de l’Etat. Mais dans la volatilité des compétences, le wali (préfet) d’Alger, manipulant actuellement le léger dossier de la formalité du jumelage de la capitale avec Moscou, s’en empare de donner le ton sur les éventuelles exigences juridiques que le pays doit instaurer, pour faire partie du consortium des nations ayant leurs initiales au fronton et en acronyme du groupe. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Afrique, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #économie_ #Russie,_Poutine,_Europe_de_l’Est, #Chine,réforme,_développement,_environnement,_Asie, #Journalisme,_presse,_médias
    https://eng.globalaffairs.ru/wp-content/uploads/2021/09/064-093.pdf

  • Notre opinion sociale et notre éthique d’indépendance.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4385

    Nous remercions nos fidèles amis... A propos.

    / journaliste, poète, livre, écrits, #edito, #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, #Journalisme,_presse,_médias, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias

    #A_propos. #_journaliste,_poète,_livre,_écrits

  • Libé des auteur·es jeunesse
    « Beaucoup de militants ont un engagement corps et âme pendant des années » – Ration
    https://www.liberation.fr/culture/livres/beaucoup-de-militants-ont-un-engagement-corps-et-ame-pendant-des-annees-2

    « Beaucoup de militants ont un engagement corps et âme pendant des années »
    Le sociologue et universitaire Colin Robineau décrit le profil et les types d’actions des activistes autonomes, au-delà du stéréotype.

    Black bloc, antifa, ultragauche, les mouvements militants sont souvent caricaturés par des expressions qui ne disent rien des motivations et actions des personnes qui les composent. Dans Devenir révolutionnaire. Sociologie de l’engagement autonome (La Découverte), le sociologue Colin Robineau s’attache à définir les conditions sociales de leur engagement politique. Il évoque pour nous les contours de ce milieu militant.

    Qu’est-ce que le mouvement autonome ?

    Historiquement, l’autonomie se situe dans la filiation marxiste, mais un marxisme hétérodoxe qui a pris le nom d’opéraïsme en Italie à la fin des années 60. Hétérodoxe non seulement parce que ce courant a produit très tôt une critique du régime soviétique mais aussi des organisations traditionnelles de la classe ouvrière, partis et syndicats, comme institutions bureaucratisées. Donc il fallait que le prolétariat s’en libère et s’autonomise. Les luttes devaient se structurer par le bas, par les ouvriers eux-mêmes. Au départ, l’ouvrier était la figure centrale du mouvement, puis, dans les années 1970, de nouveaux fronts de lutte sont apparus : les luttes homosexuelles, féministes, le mouvement punk, les indiens métropolitains, les marginaux, les prisonniers, le mouvement antipsychiatrique…

    Les militants autonomes ont-ils un mode de vie, des modes d’action particuliers ?

    L’autonomie se construit dans des espaces communautaires de type squats, des centres sociaux autogérés, mais aussi avec des velléités insurrectionnelles, des luttes assez déterminées qui, dans les années 70, ont pu conduire certains groupes autonomes à s’engager dans la lutte armée. La perspective insurrectionnelle peut se retrouver encore aujourd’hui, essentiellement dirigée contre des biens matériels, à travers des pratiques émeutières, des actes de sabotage ou la tactique du black-bloc, qui est très médiatisée, mais qui ne constitue qu’un mode d’action parmi d’autres des autonomes. Par exemple, mon terrain à Paris était un squat d’activités qui organisait tout un tas d’activités. Il y avait des repas à prix libre le midi avec une soixantaine de couverts tous les jours. Il y avait aussi une permanence de soutien aux sans-papiers, sur le mal-logement, un cinéclub… L’idée était de construire, sur le temps long, un espace de solidarité de classe à l’échelle locale. On est donc assez loin de la vision caricaturale d’un mouvement autonome exclusivement porté sur la violence politique.

    Vous parlez d’une période d’engagement total des militants.

    Beaucoup de militants avec lesquels je me suis entretenu ont connu un engagement très intense, corps et âme on pourrait dire, pendant plusieurs années. Un engagement qui passe par une participation active aux mouvements sociaux, dans des collectifs de lutte, mais aussi bien souvent par un refus du travail et un mode de vie en squat. Cela génère évidemment des coûts : une vie sans le sou, un habitat précaire dont on peut se faire expulser à tout moment, le risque de la répression. Et en même temps, c’est un milieu, un microcosme politique avec une vie culturellement assez fournie dans laquelle les lectures et les discussions politiques occupent une place considérable, ce qui favorise l’acquisition d’un langage théorique et une argumentation très structurée. D’ailleurs beaucoup sont passés par des études en sciences sociales.

    Les militants autonomes prennent-ils part aux ZAD ?

    Les autonomes y sont assez présents, même s’il n’y a pas qu’eux. Ce sont des lieux qui marient une forte dose de conflictualité contre des adversaires puissants, l’Etat et le capitalisme, et l’expérimentation d’autres formes de vie collective. C’est ce qui fait je crois leur caractère original, en étant à la fois des terrains de lutte et des espaces qui ouvrent des possibles.

    Y a-t-il des facteurs qui prédisposent à l’engagement à l’extrême gauche ?

    Le plus évident est que beaucoup d’entre eux ont des parents de gauche ou d’extrême-gauche, qui ont souvent connu un engagement politique, en Mai 68 par exemple. Par ailleurs, beaucoup de militants avec lesquels je me suis entretenu ont des parents qui appartiennent aux classes moyennes à fort capital culturel : des instituteurs et des enseignants notamment. Mais ce qui est intéressant c’est que très souvent l’un de leurs parents vient d’un milieu populaire, et l’autre d’un milieu petit bourgeois ou bourgeois. C’est ce que j’ai appelé une configuration familiale polarisée. L’interprétation que je propose, c’est que cette socialisation précoce au croisement de deux mondes très différents tend à dévoiler l’arbitraire du monde social, de ses hiérarchies et de ses classements. Ça tend à produire un regard aiguisé sur le monde et une sensibilité particulière aux injustices.

    Comment devient-on militant autonome, une fois ces dispositions acquises ?

    Le passage à l’acte, chez les militants qui apparaissent dans mon livre, s’opère généralement dans des contextes étudiants très politisés. Mais c’est surtout leur première participation à un mouvement social qui, en leur donnant l’occasion de ressentir la puissance de l’agir collectif, va en quelque sorte servir de rampe de lancement à leur engagement futur.

    L’écologie fait-elle partie des préoccupations de ces militants et est-ce que les militants autonomes et les militants écologistes peuvent se rejoindre ?

    Je pense qu’on peut faire l’hypothèse d’un double mouvement avec, d’un côté, une forme d’écologisation des militants autonomes – le processus est d’ailleurs bien avancé et les ZAD n’en sont qu’un exemple – et, d’un autre côté, même si c’est moins évident, une radicalisation des militants écologistes. Pour une partie de la jeunesse, l’écologie n’est plus une affaire de petits gestes individuels et d’accommodements raisonnables : elle s’articule avec une critique de l’ordre social et du capitalisme. Il reste à savoir si des interactions entre les uns et les autres, des espaces de rencontre et des mobilisations communes vont se structurer ou si, au contraire, des divergences idéologiques ou stratégiques, des inimitiés en termes d’origines ou de positions sociales vont faire obstacle à un rapprochement. D’un point de vue plus structurel, on peut aussi imaginer qu’une partie de la jeunesse confrontée à la menace du déclassement, voire sacrifiée au chômage, peut aussi se sentir condamnée au désastre écologique. A ce titre, une autre dimension qui me semble importante dans ce cadre-là est de savoir si la convergence des luttes sociales et écologistes s’accompagne, dans les faits, d’un recrutement militant propice aux alliances de classe, c’est-à-dire avec un ralliement des classes populaires.

    j’imaginais pas les dégâts causés par le fort capital culturel des instituteurs

    #autonomes #révolutionnaires #journalisme #sociologie_journalistique

  • En Algérie, la doctrine de défense double son budget pour 2023.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4392

    Déployer la répression avec la « justice du téléphone » contre les opposants et les voix qui contribuent à la correction des erreurs, est un grave divorce dans ce qui est le "pacte social" qui aidait la discipline utile à la bonne gouvernance en Algérie. Le projet d’édifier un Etat-nation moderne, prospère et égalitaire qui a été amorcé après l’indépendance en 1962, n’est plus visible aux jeunes. Et au commun des administrés, le budget de gestion des revenus de la rente pétrolière est incontrôlable quand la corruption des élites est omniprésente avec les nombreuses incarcérations. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #économie_ #Journalisme,_presse,_médias #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage #_journaliste,_poète,_livre,_écrits

  • L’Université catholique de Lille aura une nouvelle licence de journalisme à la rentrée 2023 Margot Nicodème
    https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/l-universite-catholique-de-lille-aura-une-nouvelle-licence-de-journalisme-a-la-

    L’Université catholique de Lille intègre à sa Faculté des lettres et sciences humaines une nouvelle formation : une licence "Métiers du journalisme". Présentation le 26 novembre.

    L’Université catholique de Lille ajoute une nouvelle formation à son panel déjà large : celle de journalisme, qui sera rattachée à la Faculté des lettres & sciences humaines (FLSH), dès la rentrée 2023. Il s’agira d’une licence, en trois ans donc, plutôt sélective puisque l’équivalent d’une seule classe sera formé, à savoir 24 élèves (avec une sélection sur dossier). Afin de garantir un enseignement de qualité.

    Sciences humaines, journalisme et culture G
    « Avec une sélection sur dossier et 24 places disponibles seulement au sein de la première promotion, la formation se veut exigeante et promet un suivi individualisé des élèves afin de maximiser leurs chances d’intégrer un master ou une grande école de journalisme », indique-t-on du côté de la Catho. 

    La licence nommée « Métiers du journalisme » se basera sur un programme de 25 heures de cours par semaine, et sera ainsi divisée :

    • Enseignement des fondamentaux de sciences humaines : histoire, littérature, philosophie, sciences politiques, sciences de la communication)
    • Disciplines du journalisme : questions d’actualité, éthique, initiation au journalisme dans tous les médias, français, anglais)
    • Culture générale

    À l’origine de ce nouveau cursus, Jérôme Roudier, docteur en philosophie, et Loïc Laroche, responsable du Master journalisme et histoire à la FLSH, qui « se sont rendus compte qu’une année de prépa ne permettait pas forcément d’obtenir les compétences journalistiques, l’autonomie et l’originalité nécessaires pour entrer dans les grandes écoles ».

    Une présentation de la licence le 26 novembre
    Les studios radio et TV de qualité professionnelle du Médialab de la FLSH permettront aux arrivants de se perfectionner. Des stages, non obligatoires, seront possibles.

    Pour en savoir davantage sur cette nouvelle formation, rendez-vous aux portes ouvertes de l’Université catholique, samedi 26 novembre 2022. La conférence « Les études vers le journalisme » sera donnée à 11h15 par Loïc Laroche et Jérôme Roudier.

    #esj #médias #journalisme #presse #merdias #propagande #information #journuliste #clergé_médiatique #lille #esj_lille #_journaliste