• La « violence légitime de l’État » de Max Weber (Vidéo et son 03mn51)

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/la-violence-legitime-de-l-etat-de-max-weber-8101512

    28 juillet 2020, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, mentionne la "violence légitime de l’État" de Max Weber. Conceptualisé par le sociologue allemand en 1919, le concept de Max Weber a été détourné de son sens originel. Explication

    “La police exerce une violence, certes légitime, mais une violence, et c’est vieux comme Max Weber !” Gérald Darmanin, 28 juillet 2020.

    Conceptualisé par le sociologue allemand en 1919, “la violence légitime de l’État” de Max Weber a été détournée de son sens originel. Explication.
    Une définition de l’État

    Souvent reprise pour justifier l’usage de la force par la police et les répressions armées des manifestations, le concept décrit par Max Weber dans une conférence en 1919, “l’État est cette communauté humaine, qui à l’intérieur d’un territoire déterminé (...) revendique pour elle-même et parvient à imposer le monopole de la violence physique légitime”, est en réalité très éloigné de l’interprétation qu’on pu en faire des politiques et des journalistes.

    Quand Max Weber parle de “violence légitime” il en fait une description sociologique, il décrit ce qui est et non pas ce qui doit être. Max Weber théorise comment se sont constitués les États en tant qu’entités politiques.

    C’est une définition des pouvoirs de l’État pas une justification de la violence envers le peuple.

    "Cette définition intervient après qu’il (Weber) a écarté les définitions plus courantes, par les objectifs, les buts de l’État. Il se replie sur la définition par son moyen. Il a un moyen spécifique que n’ont pas les autre groupements politiques. Et ce moyen spécifique ce n’est pas la violence physique mais c’est le monopole de la violence physique. Et il insiste sur la dimension violence, c’est souvent ce qu’on retient de ce texte. Il y a d’autres versions dans des textes de Weber qui sont plus scientifiques, dirais-je, et où il utilise à la place du terme “violence, le terme “contrainte”. C’est-à-dire, les moyens de garantir le droit", poursuit-elle.
    Ambiguïté du terme "légitime"

    C’est une définition des pouvoirs de l’État pas une justification de la violence envers le peuple. Max Weber explique que l’État se substitue aux autres instances de pouvoir, contrairement aux multiples autorités de l’époque féodale : Église, roi, villes libres. En somme, c’est une définition de la souveraineté moderne.

    Mais au fil des ans ce sens premier s’est effrité. Le terme “légitime” est aujourd’hui utilisé comme une justification, une nécessité et non comme un constat, une possibilité comme l’entendait Weber.

    "Quand il dit, “l’État se caractérise par le monopole de la violence légitime”, la légitimité peut être une notion empirique. C’est-à-dire renvoyer à une reconnaissance factuelle du bien-fondé du pouvoir qui n’est jamais définitivement acquise, qui relève de probabilités. La probabilité, sur un certain territoire, la majeure partie des citoyens, reconnaît ce type de pouvoir comme celui qui est en dernière instance doit trancher les conflits", conclut Catherine Colliot-Thélène.

    Max Weber est considéré comme le fondateur de la sociologie moderne. Ses analyses sont celles d’un scientifique et non d’un politicien.

    #Philosophie#Philosophie_politique#Max_Weber#Gérald_Darmanin#sociologie#violence#repression#journalistes#journalisme#repression

  • Où il est question notamment de Apple et de son sous-traitant Foxconn, des mingong (ouvriers-paysans) de 17 à 25 ans qui fabriquent les Ipod, Ipad, Imac dans les ZES (Zones Economiques Speciales) dans des usines-prisons qui conduiront une dizaine d’entre eux à se suicider.

    sur Lundisoir :

    Défaire le mythe de l’entrepreneur, discussion avec Anthony Galluzzo. A écouter (1h19).

    https://www.buzzsprout.com/1865505/12139223-defaire-le-mythe-de-l-entrepreneur-anthony-galluzzo

    Elon Musk et Jeff Bezos aujourd’hui, Steve Jobs et Bill Gates hier, Thomas Edison et Andrew Carnegie un siècle plus tôt… De nombreuses célébrités entrepreneuriales peuplent nos imaginaires. Ces grands hommes seraient des créateurs partis de rien, des visionnaires capables d’imaginer des innovations révolutionnaires, des génies aux capacités hors du commun. C’est cette mythologie que vient démolir Anthony Galluzzo dans son excellent Le Mythe de l’entrepreneur, défaire l’imaginaire de la Silicon Valley qui vient de paraître aux éditions Zones. Car ce que recouvre toujours la figure sympathique de l’entrepreneur, c’est la brutalité du monde de l’économie et l’antagonisme fondamental qui le traverse.

    #Entreprenariat#Chine#Foxconn#Apple#Steve_job#communication_de_crise#imaginaire#Silicon_Valley#capitalisme#Chine#valeur_ajoutée#story_telling#sous-traitance
    #biographes#journalistes#journalisme#Personnal_branding#mythologie#Chaine_de_valeur_mondialisée

  • Ukraine : 1 an de guerre et combien encore ? Michel Midi Investigaction

    Dans ce nouveau numéro de Michel Midi, ce n’est pas Michel Collon qui répond aux questions, mais lui qui passe sur le grill. En plein achèvement de son nouveau livre Ukraine : la guerre des images, il fait le point sur le conflit tout juste un an après l’invasion russe. Qui a intérêt à ce que la guerre d’Ukraine se prolonge ? Comment essaie-t-on de convaincre l’opinion que le sang doit continuer à couler ? Que peut-on faire pour ramener la paix ?

    https://www.youtube.com/watch?v=36EdDbEJHkI

    Ukraine : la guerre des images
    https://boutique.investigaction.net/fr/home/151-bon.html

    Guerre en Ukraine, explosion du prix du gaz, pénuries, vie chère, appauvrissement. Aujourd’hui, le peuple européen paye le prix fort. Mais comment l’a-t-on convaincu de prendre parti sans aucun débat contradictoire et sans vérification des images et des infos ? 

    Comment l’a-t-on convaincu de payer des F-35 porteurs de missiles nucléaires (basés en Belgique, en Italie, etc) au lieu d’investir cet argent dans les hôpitaux, les écoles, l’emploi des jeunes ?

    Le créateur de la publicité moderne, Edward Bernays, disait : « On peut vendre un gouvernement comme n’importe quelle autre marchandise ».

    J’ajoute « vendre une guerre » aussi. À qui profitent ces masses d’armements que le peuple ukrainien devra rembourser - sans compter les pertes humaines ? Qui a refusé de négocier ?

    Avec le collectif Test Media International, Michel Collon a formé une équipe qui, depuis plusieurs mois, analyse à fond télés, radios, presse, réseaux sociaux : que vaut notre info ? 

    Nous pensons que vous avez le droit de savoir. De savoir si on a manipulé vos infos sur les faits. Avec « Ukraine – La guerre des images » vous pourrez analyser 50 exemples de manipulations rigoureusement documentées, et vous faire vraiment votre opinion.

    L’Europe va-t-elle rester soumise aux États-Unis ? Ou bien va-t-elle enfin peser pour la négociation, la paix et le retour à des prix normaux du gaz, des aliments, etc ?

    Ce livre, c’est un gros travail, un énorme merci à tous ceux qui ont aidé. Mais tout doit être vérifié, recoupé, documenté, ça prend du temps. 

    Bien entendu, nous comptons sur vous pour le faire connaître largement.
    Parce que d’autres guerres se préparent, parce que ce monde devient de plus en dangereux et socialement injuste. Parce qu’il n’y a pas de démocratie sans info valable. 

    MERCI ET BONNES LECTURES !

    #Ukraine #guerre #géopolitique #ue #union_européenne #journalistes #corruption
    Source : https://www.investigaction.net/fr/ukraine-1-an-de-guerre-et-combien-encore-michel-midi

    • TABLE DES MATIERES - 50 exemples de manipulations rigoureusement documentées

      Introduction : pourquoi nous avons intérêt à vérifier l’info

      24 février : La guerre éclate en Europe … après 8 ans de silence sur le Donbass 

      1. Fours crématoires mobiles … surprenante reconversion ! 

      2. Les adieux qui nous brisent le cœur … sauf quand les victimes ne sont pas dans le bon camp 

      3. Les héros de l’île aux serpents : naissance d’un mythe

      4. Le fantôme de Kiev : une création des services de propagande 

      5. Poutine = Hitler : un classique de chaque guerre

      6. Un blindé russe écrase une voiture 

      7. De faux comptes CNN 

      8. Quels miliciens frappent ces automobilistes ? 

      9. Des citoyens ukrainiens bloquent des chars 

      10. Les Russes brandissent la menace nucléaire … Pas nous ! 

      11. Babi Yar : attaque russe d’un symbole juif ? 

      12. Frappes sur la centrale nucléaire de Zaporije : les Russes s’autobombardent-ils ! 

      13. Les services secrets ukrainiens ont-ils exécuté un négociateur de paix ? 

      14. Laboratoires biologiques US en Ukraine : vrai ou faux ? 

      15. Les secrets de Zelensky 

      16. Qui bloque les couloirs humanitaires ? 

      17. Marioupol : Moscou cible les femmes enceintes. Une réalité plus floue… 

      18. Bombardement « russe » à Donetsk… Mais les médias se contredisent 

      19. Qui a frappé le théâtre de Marioupol ? 

      20. Azov : hier, « danger néonazi », aujourd’hui « grands défenseurs de l’Europe » ?

      21. Cartes et analyses militaires : que vaut notre information ?

      22. Crimes de guerre ukrainiens : semer le doute, minimiser et réaffirmer la foi

      23. Des centaines de cadavres dans les rues. Que cache la version officielle sur Boutcha ?

      24. Qui refuse de négocier ? 

      25. Afflux d’armes : où vont les profits ?

      26. 30 ans de préparation US pour affaiblir la Russie (et l’Allemagne)

      27. Élargir l’OTAN jusqu’aux portes de Moscou : pourquoi ? 

      28. Élargir l’OTAN : N’avons-nous pas le droit d’entendre les stratèges US qui s’en inquiètent ? 

      29. Bombardement « russe » sur la gare de Kramatorsk. Mais les images démentent.

      30. Viols russes : l’accusatrice est limogée

      31. Un journaliste de CNN menacé … pour avoir décrit qu’il a vu 

      32. Taisez-vous Natalia ! L’armée ukrainienne et les boucliers humains

      33. Même le pape est censuré quand il critique l’OTAN

      34. Journal pour enfants : comment indiquer le bon chemin dès le plus jeune âge

      35. Les Russes brûlent les livres de l’histoire ukrainienne ?

      36. Quand Bush parle trop et dément l’OTAN, il n’existe plus

      37. Même Kissinger est censuré !

      38. Guerre des céréales et famine dans le monde : la faute aux Russes ?

      39. Qui a tué 13 civils à Donetsk ? 

      40. Où vont les Armes que l’Ouest envoie en Ukraine ? « Nous ne savons pas ! » 

      41. La Kill List ukrainienne appelle à tuer les mauvais journalistes

      42. Gare de Chaplino : des civils selon Zelensky, des soldats selon Moscou

      43. Izioum : « Cimetière, je te renomme charnier »

      44. Quatre régions se séparent : de bons et de mauvais référendums ? 

      45. Sabotage du Nord Stream : « Moscou objet de tous les soupçons ». Vraiment ?

      46. Qui a bombardé la prison militaire et pourquoi ? 

      47. Pont de Crimée : qui est derrière l’attentat ?

      48. Un missile explose en Pologne. Zelensky pousse à la 3ème guerre mondiale 

      49. Qui est derrière le fact checking des médias ?

  • Le cerveau d’un journaliste fonctionnerait à un niveau inférieur que la moyenne, selon une étude Alexandre Tétreault
    https://www.journaldequebec.com/2017/05/20/le-cerveau-des-journalistes-fonctionne-a-un-niveau-inferieur-que-la

    Les journalistes gèreraient mal leurs émotions, boiraient trop d’alcool et travailleraient plus lentement qu’un salarié moyen. C’est du moins ce qu’avance une étude réalisée par la docteure Tara Swart qui a fait grand bruit sur les médias sociaux.

    C’est en analysant le style de vie et les comportements de 40 journalistes que la docteure spécialisée dans les neurosciences en est arrivée à ces conclusions.

    L’étude, que relaie le Business Insider https://www.businessinsider.com/journalists-brains-function-at-a-lower-level-than-average-2017-5?r= , a permis d’établir un constat : le cerveau des journalistes fonctionnerait plus lentement que la moyenne. Conséquemment, les journalistes auraient plus de difficulté à résoudre des problèmes complexes, à alterner entre deux tâches et à être créatifs et ouverts d’esprit.


    Photo Fotolia

    Ce fonctionnement plus lent du cerveau serait dû à la déshydratation et à la surconsommation d’alcool. 81% des journalistes sondés ont avoué boire 18 consommations alcoolisées ou plus par semaine, ce qui est quatre consommations de plus que la quantité recommandée en Angleterre. De plus, seulement 5% d’entre eux boivent la quantité d’eau recommandée. 

    Pour les besoins de l’étude, chacun des 40 journalistes a dû se conformer à plusieurs règles. Ils ont porté un moniteur de fréquence cardiaque pendant trois jours et ils ont respecté une diète pendant une semaine, en plus de se soumettre à une batterie de tests sanguins et psychologiques.

    Tera Swart, auteure de renom dans le domaine des neurosciences, souhaitait originalement approfondir les connaissances scientifiques sur ce métier qui lui semblait a priori très stressant. L’étude a été lancée en Angleterre, en collaboration avec le London Press Club. 

    Pas que du négatif
    Sur une note plus positive, les journalistes auraient une plus grande facilité à composer avec la pression et le stress causés par leur emploi. Ils seraient aussi meilleurs que le commun des mortels pour attribuer une valeur aux évènements et déterminer ce qui doit être prioritaire.

    Selon les études psychologiques auxquelles ont pris part les sondés, les journalistes croient que leur travail à un impact sur la société, ce qui fait qu’ils auraient une plus grande facilité à performer sous la pression et à respecter des délais précis.

    À la lumière de ces découvertes, la docteure Tara Swart en arrive à cette conclusion : « Les journalistes sont sans contredit confrontés à de nombreuses pressions, et ce tant au travail qu’à la maison, mais le sens et la raison d’être qu’ils attribuent à leur travail les aident à rester mentalement stables », peut-on lire dans son rapport.

    https://www.insider.com/journalists-brains-function-at-a-lower-level-than-average-2017-5

    #alcool #addiction #journaliste #journalisme #propagande #bêtise

    • Journalists scored lower on:

      Executive function. As well as the traits mentioned above, low scores for executive function also suggest poor sleep, nutrition, exercise, and mindfulness. Many participants reported they had no time for breaks while working.

      Silencing the mind, which is related to the ability to have thoughts without getting distracted by them, or a powerful ability to focus. Low scores indicate the opposite, suggesting journalists have a hard time preventing themselves from worrying about the future or regretting the past.

      Compared with bankers, traders, or salespeople, journalists showed that they were more able to cope with pressure. Traits that make journalism a stressful profession are deadlines, accountability to the public, unpredictable and heavy workloads, public scrutiny, repercussions on social media, and lower pay.

      The results, however, showed that the journalists were on average no more physically stressed than the average person. The blood tests showed that their levels of cortisol — known as the stress hormone — were mostly normal.

    • #selon_une_étude_récente, enfin, pas tant que ça, ça date de mai 2017…

      ça faisait longtemps – 16 mois – le dernier emploi du mot-dièse

      l’"étude" est là
      https://www.taraswart.com/mental-resilience-of-journalists

      • 21 répondants + 10 avec réponses partielles
      • tous les résultats en pourcentage -> on ne sait jamais combien il y a effectivement de répondants
      • aucun élément quantifié sur les différences de performance (sans même parler de significativité)
      • aucune définition du groupe de référence (ou contrôle) avec des comparaisons du genre
      Results indicated that, on average, the journalists who participated were no more physically stressed than the average person.
      (première phrase du paragraphe Results)

      The study was based on a programme called Leading Sustainable Performance designed by Dr Tara Swart which she ordinarily runs with leadership teams in banks and large corporates.

      On peut supposer que sa référence vient des autres résultats du « test » qu’elle pratique lors des formations que l’autrice dispense. Médecin, elle se présente comme spécialiste en neuroscience et adepte de la #pleine_conscience

      My top of list of priorities essential for optimum brain function are rest, nutrition, hydration, exercise, and mindfulness.

      … les 4 autres priorités ne révolutionnant pas vraiment l’approche de la question

  • Guerre en Ukraine : réalités et propagandes Anne Morelli / Michel Collon

    La guerre fait rage en Ukraine et la propagande bat son plein.
    Comment s’y retrouver dans ce torrent d’informations qui nous pousse chaque jour vers de nouvelles escalades ?
    Peut-on réellement comprendre les enjeux de ce conflit ?
    Un débat à l’initiative du Comité de Surveillance OTAN, l’historienne Anne Morelli (Principes élémentaires de la propagande de guerre http://www.aden.be/index.php?aden=principes-elementaires-de-propagande-de-guerre ) et le journaliste Michel Collon (Ukraine : La guerre des images https://boutique.investigaction.net/fr/home/151-bon.html ) démêlent réalités et propagandes.

    https://www.youtube.com/watch?v=XldMlJUR-nM

    #Ukraine #propagande #Histoire #guerre #otan #médias #journalistes

    • Les Dix principes élémentaires de la propagande de guerre Anne Morelli

      • Nous ne voulons pas la guerre ;
      • Le camp adverse est le seul responsable de la guerre ;
      • Le chef du camp adverse a le visage du diable (ou « l’affreux de service ») ;
      • C’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers ;
      • L’ennemi provoque sciemment des atrocités, et si nous commettons des bavures c’est involontairement ;
      • L’ennemi utilise des armes non autorisées ;
      • Nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes ;
      • Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause ;
      • Notre cause a un caractère sacré ;
      • Ceux (et celles) qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres.

      Anne Morelli
      Historienne, Anne Morelli est professeure à l’Université libre de Bruxelles où elle enseigne, notamment , la critique historique appliquée aux médias modernes. Elle analyse ici, systématiquement, les « trucs » que tous les services de propagande des nations modernes utilisent pour ranger l’opinion publique à leurs côtés.

  • Apprends à écrire comme dans le journal : la moindre agitation du Landerneau médiatique, parfaitement artificielle et dont tout le monde se contrebranle, doit être rebaptisée « indignation de l’opinion publique » :
    https://www.ladepeche.fr/2022/10/05/daniele-obono-rappelee-a-lordre-a-lassemblee-prenez-tout-je-men-fous-rien-

    La veille, Danièle Obono avait déjà suscité l’indignation de l’opinion publique après avoir invité ceux qui, selon elle, « instrumentalisent la lutte des femmes en Iran » à « manger leurs morts ».

    J’imagine quand elle passe à l’épicerie en bas de chez elle : « ben alors, madame Obono, comme ça on a encore suscité l’indignation de l’opinion publique ? ».

  • il est temps de noyer tous les poissons encore vivants

    A nos lecteurs, 16h24
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/09/01/reduire-la-colonisation-francaise-en-algerie-a-une-histoire-d-amour-parachev

    Nous avons décidé de retirer de notre site la tribune du politiste Paul Max Morin sur le récent voyage d’Emmanuel #Macron en #Algérie, publiée jeudi 1er septembre. Ce texte reposait sur des extraits de citations qui ne correspondent pas au fond des déclarations du chef de l’Etat. Si elle peut être sujette à diverses interprétations, la phrase « une histoire d’amour qui a sa part de tragique » prononcée par M. Macron lors de la conférence de presse n’évoquait pas spécifiquement la #colonisation, comme cela était écrit dans la tribune, mais les longues relations franco-algériennes. Le Monde présente ses excuses à ses lectrices et lecteurs, ainsi qu’au président de la République.

    @PaulMaxMorin1 11:03 AM · 1 sept. 2022·Twitter Web App
    https://twitter.com/PaulMaxMorin1/status/1565264071913529345

    Je publie aujourd’hui cette tribune dans @lemondefr et en papier « Réduire la colonisation française en Algérie à une histoire d’amour parachève la droitisation d’Emmanuel Macron sur la question mémorielle »

    la bio du gars :

    Docteur @sciencespo @Cevipof Mémoires Guerre d’Algérie Auteur de Sauce Algérienne @spotifyfrance Membre du BN de @SOS_Racisme Adorateur du Sud et de la Pizza

    une #censure inespérée pour SOS-Race

    « Réduire la colonisation française en Algérie à une histoire d’amour parachève la droitisation d’Emmanuel Macron sur la question mémorielle »
    https://francais-fois.com/politique/reduire-la-colonisation-francaise-en-algerie-a-une-histoire-damour-pa

    Emmanuel Macron s’est rendu pour la deuxième fois en Algérie, du 25 au 27 août, en tant que président de la République française, afin de « renforcer la coopération franco-algérienne face aux enjeux régionaux » et de « poursuivre le travail d’apaisement des mémoires ».

    Ne nous y trompons pas. L’enjeu principal de ce voyage fut de négocier l’approvisionnement en #gaz face à la menace de coupures des gazoducs russes. De ces négociations, nous ne saurons rien ou très peu. La question des mémoires, en revanche, a une nouvelle fois servi de vitrine pour simuler des avancements [?? ndc] vers une « réconciliation ». Mais en cinq ans, la colonisation sera passée, dans le verbe présidentiel, d’un « crime contre l’humanité » (2017) à « une histoire d’amour qui a sa part de tragique » (2022).

    Les déclarations de 2017 positionnaient le candidat à la présidentielle en homme neuf, capable d’assumer le passé colonial, renvoyant de fait ses concurrents à leur propre incapacité. L’Algérie devenait la jambe gauche du président du « en même temps ». Depuis, la droitisation du paysage politique français a amené Emmanuel Macron à durcir sa ligne. Ainsi, en octobre 2021, il recyclait l’idée que la France aurait fait l’Algérie, déclarant : « Est-ce qu’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française ? Ça, c’est la question. » En janvier 2022, il reconnaissait le massacre « impardonnable pour la République » des victimes de la rue d’Isly [à Alger, en 1962], soutiens de l’Organisation de l’armée secrète.

    Prédation, violence et asservissement

    Qu’elle ait été prononcée spontanément ou non, la réduction de la colonisation à une « histoire d’amour » parachève la droitisation d’Emmanuel Macron sur la question mémorielle. Elle s’inscrit dans la continuité d’une idéologie coloniale qui n’a jamais cessé d’utiliser des euphémismes pour masquer les réalités sociales et politiques. Ces déclarations constituent de plus une rupture majeure avec celles des anciens présidents français en visite en Algérie. En 2007, Nicolas Sarkozy déclarait que « le système colonial était injuste par nature » et qu’il « ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d’asservissement et d’exploitation ». Le 19 décembre 2012, François Hollande reconnaissait devant les parlementaires algériens « les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien ».

    L’annonce de la création d’une nouvelle commission d’historiens, cette fois franco-algériens, est également problématique. Elle laisse entendre que le travail de recherche et de précision sur les faits n’aurait pas été effectué. Fort heureusement, les historiens et les historiennes des deux côtés de la Méditerranée n’ont pas attendu la parole présidentielle pour travailler. De Charles-Robert Ageron à Raphaëlle Branche, en passant bien sûr par Benjamin Stora ou Mohammed Harbi, trois générations d’historiens se sont succédé. En 2014, Abderrahmane Bouchène, Jean-Pierre Peyroulou, Ouanassa Siari Tengour et Sylvie Thénault publiaient Histoire de l’Algérie à la période coloniale, 1830-1962 (La Découverte), un ouvrage collectif regroupant autant de spécialistes français qu’algériens. Ce travail se poursuit dans les nouvelles générations.

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    ce machin semble relever d’un choix fréquent du Monde, émettre un nuage de fumée destiné à démontrer le pluralisme et l’équilibre du journal. on publie une tribune nulle sur une question qui a suscité des avis précis qui sont largement partagés. une minute pour un juif qui s’appellerait Oncle Tom

  • Ukraine : quand le journalisme s’égare - Vu du Droit Régis de Castelnau - vududroit.com
    https://www.vududroit.com/2022/08/ukraine-quand-le-journalisme-segare

    La liberté d’information dans un monde globalisé n’est pas en très grande forme. En Occident, le système médiatique représenté par la presse écrite et audiovisuelle est entièrement entre les mains de puissantes oligarchies qui entendent bien mettre leurs médias au service du maintien d’un ordre politique et social qui assure leur domination fructueuse. Internet comme espace de liberté pourrait être un formidable un outil de ré-information, mais parfaitement conscients du danger, les mêmes grands intérêts, s’efforcent d’y contrôler strictement l’expression.

    L’Occident malade de sa presse
     L’élection présidentielle américaine de 2020 a été de ce point de vue un épisode assez sidérant. Qui a vu la presse américaine prendre résolument et massivement parti pour Joë Biden pendant que les GAFAM mettaient en place un système de filtrage et de censure de ses adversaires que l’on peut qualifier de totalitaire. Il n’est pas besoin de suivre Trump sur ses accusations de trucage du scrutin lui-même, pour constater qu’au regard des standards juridiques internationaux relatifs aux règles qui assurent « la sincérité du scrutin » , l’élection présidentielle américaine de 2020 a été irrégulière. Situation identique en France et au sein de l’Union Européenne, où la liberté d’expression est un combat, avec la domination d’une oligarchie et la nécessité de sans cesse s’opposer aux tentatives récurrentes visant à empêcher les réseaux d’être un outil de débat contradictoire face à la propagande produite par le système.

    Comment alors s’étonner de la défiance des opinions publiques vis-à-vis de la presse en général et des journalistes en particulier. Toutes les études d’opinion sont de ce point de vue absolument calamiteuses et les journalistes sont les plus déconsidérée, souvent devant les politiques eux-mêmes ! En France, près de 70 % des Français les considèrent, ni indépendants, ni objectifs et soumis au pouvoir et à l’argent. Comment s’étonner que la diffusion en kiosque et points de vente, de la presse écrite nationale pourtant gavée de subventions, ait été divisée par deux en cinq ans pour se situer à des chiffres grotesques ! La situation est encore pire aux États-Unis, où la presse avait pourtant depuis longtemps un statut et une réputation démocratique importante. La société transnationale Gallup, un des premiers opérateurs mondiaux dans le domaine des sondages et des études d’opinion, vient de publier son bilan annuel https://dernieres-nouvelles.com/la-confiance-des-americains-dans-les-medias-atteint-un-niveau-r concernant la confiance de l’opinion publique américaine dans ses médias. Et c’est ainsi que l’on apprend que seulement 11 % de la population américaine conservent leur confiance dans les médias télévisuels, alors que 89 % pensent qu’ils mentent !

    Quand l’information n’est plus que propagande
    C’est dans ce contexte médiatique particulier qu’a commencé la guerre en Ukraine. Ce qui a permis d’assister incrédule, à un déferlement de propagande où la bêtise le disputait au racisme. Mais où régnait surtout le mensonge, que ce soit directement ou par omission. C’est Emmanuel Macron affirmant le 24 mars au sommet de l’OTAN : « L’économie russe est en cessation de paiement, (…) son isolement est croissant » . La rodomontade se transformant rapidement en mensonge puisque les pays qui refusent de condamner et de sanctionner la Russie représentent 82 % de la population mondiale. C’est Bruno Lemaire ne voyant aucun inconvénient à passer pour un imbécile en annonçant triomphalement : « Les sanctions sont d’une efficacité redoutable. Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie. Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. » C’est Jean-Luc Mélenchon rappelant à juste titre la position diplomatique de la France initiée par le général de Gaulle, sur l’existence « d’une seule Chine » , pour se faire immédiatement accuser de « soutenir les dictateurs »  !

    Ce sont les soi-disant experts de plateaux télévisés, de la presse et des réseaux, aux compétences en général limitées qui n’hésitent pas à raconter n’importent quoi. Mais c’est surtout l’effondrement déontologique des journalistes quand 90 % d’entre eux oubliant toute morale professionnelle, se transforment en petits télégraphistes acharnés du récit médiatique concocté par les officines opaques entourant Zelensky, le bateleur de Kiev, et n’ayant rien à voir avec ce qui se passe réellement sur le terrain. Le mensonge éhonté mis au service d’une guerre de la communication, pour l’utilisation duquel Zelensky a quant à lui, répétons-le, l’excuse de le faire pour ce qu’il pense être les intérêts de son pays. C’est la volonté furieuse de minimiser la présence et l’influence néonazies en Ukraine https://www.vududroit.com/2022/06/le-retour-des-assassins-de-la-memoire , et ce contre des évidences admises en Occident il y a encore quelques mois. C’est le silence obstiné sur les bombardements des populations civiles du Donbass par l’armée ukrainienne, l’adoption immédiate du narratif inepte d’une armée russe écrasée qui irait jusqu’à se bombarder elle-même etc. etc.

    Il se trouve que les opinions publiques occidentales considérées comme des troupeaux de moutons pouvant avaler n’importe quoi, ont pourtant commencé à réagir. Il est probable que la bêtise et le fanatisme finisse, et c’est tant mieux, à produire l’effet inverse à celui qui est recherché. Au sein de l’Union Européenne, nombreux sont les pays où les populations mesurant probablement les enjeux économiques et stratégiques, mais également le caractère peu recommandable au plan moral du régime de Kiev, sont désormais opposées au soutien sans mesure à lui apporté. Avec maintenant un refus du régime des sanctions, dont elles perçoivent l’effet boomerang, malgré l’aveuglement incompréhensible de leurs dirigeants.

    Les saints ne seraient plus des saints ?
    C’est probablement pour cela que se sont produit plusieurs événements médiatiques très significatifs. C’est d’abord le quotidien allemand « Die Welt » https://www.welt.de/kultur/plus240130237/Selenskyj-Offshore-Konten-und-Wagnergate-geheime-Geschaefte-des-Praesidenten.ht qui revient sur la vertigineuse corruption des gens au pouvoir à Kiev et en particulier celle de Zelensky lui-même. Avec la diffusion d’un documentaire accablant pour celui-ci https://www.youtube.com/watch?v=uVok_bID2pM&t=262s

    . Il y a aussi le retour des dénonciations de l’idéologie et des comportements des groupes néonazis ukrainiens incorporés à l’armée. Et surtout deux publications qui permettent de mesurer par les réactions qu’elles provoquent, la catastrophe démocratique dans le domaine de la presse en général et en France en particulier.

    C’est ensuite la chaîne de télévision CBS qui https://www.cbsnews.com/news/ukraine-military-aid-weapons-front-lines/?intcid=CNM-00-10abd1h diffuse un sujet selon lequel seule 30 % des armes données à l’Ukraine arrivent sur le front. Le reste disparaissant dans une forme de trou noir https://www.vududroit.com/2022/07/lukraine-comme-un-trou-noir . Il n’y avait rien de nouveau, et ce n’était pas un scoop, car ce sujet qui provoquait pas mal d’inquiétudes aux États-Unis, avait déjà été abordé. Mais, dans les bruits de l’orchestre ou plutôt du tintamarre du déferlement propagandiste, cela n’avait pas été relevé. La situation est aujourd’hui toute autre, puisque, que ce soit sur le terrain militaire en Ukraine ou sur le plan géostratégique mondial, la défaite de l’Occident commence à se profiler. Les fanatiques atlantistes en panique se sont immédiatement mobilisés et ont obtenu la censure de la vidéo ! Comme si CBS avait été une vulgaire officine au service de Poutine et financée par le FSB !

    Et puis il y a eu l’épisode Amnesty International https://www.youtube.com/watch?v=Hps6yEo0c6w

    . L’ONG occidentale probablement soucieuse de conserver un minimum de crédibilité a publié un rapport dans lequel elle accusait l’armée ukrainienne d’utiliser les civils, et notamment les populations du Donbass, comme boucliers humains. C’est une vieille histoire, puisque l’AFU s’étaient déjà signalée par ces méthodes pendant la guerre civile du Donbass. Et pour la présente guerre, ce n’était pas non plus un scoop, puisque France Télévisions, difficilement qualifiable d’officine poutinienne, s’en était elle aussi, émue dès le mois de mai dernier. Le phénomène était notoire, voire revendiqué par les militaires ukrainiens qui diffusaient des vidéos dans lesquelles on les voyait installer leur artillerie à proximité de bâtiments tels qu’hôpitaux, maternités, crèches écoles etc. Sans compter les civils retenus contre leur gré comme ce fut semble-t-il le cas dans les sous-sols d’Azovstall.

    On a alors assisté à une formidable levée de boucliers pour essayer d’étouffer l’expression de cette vérité qui permettait d’accéder à un réel qui ne s’écrit pas en noir et blanc. Ce furent d’abord les pressions sur l’O.N.G. afin qu’elle retire son rapport. Puis comme d’habitude les injures pour disqualifier le messager porteur de cette mauvaise nouvelle à valeur de blasphème : les Ukrainiens ne sont pas les saints et les héros que l’on nous a vendus. Ils sont aussi capables de faire une guerre sale, voire très sale.

    Le mensonge revendiqué
    Et enfin, ce qui constitue un sommet assez ahurissant de l’effondrement moral de la presse française. Après avoir tenté de réfuter l’évidence, le quotidien le Monde et l’hebdomadaire le Point se sont signalés par la conception qu’ils ont de leur métier. Celle de militants acharnés d’une cause au service de laquelle la fin justifie les moyens. C’est-à-dire l’utilisation sans vergogne du mensonge. Mais, si mentir pour un journaliste, pose déjà un sérieux problème, que dire du fait de revendiquer officiellement l’utilisation du mensonge.

    Il faut lire le tweet publié par Madame Faustine Vincent journaliste au monde : « ce n’est ni plus ni moins que cela, la responsabilité d’Amnesty : autoriser la Russie à assumer totalement… toute vérité n’est pas bonne à dire à n’importe quel moment. Et ça, on aurait pu espérer qu’Amnesty pense avant de lâcher sa bombe ».

    Donc si l’on comprend bien la déontologie et la morale de Madame Vincent, s’agissant de faits qui sont juridiquement des CRIMES DE GUERRE de l’armée ukrainienne, il est nécessaire de les cacher, et par conséquent de les COUVRIR. Parce que selon elle, pour battre le Russe, la fin justifie les moyens. Cette personne ne mesure même pas que c’est justement cette utilisation des crimes qui disqualifie la cause qu’elle croit défendre. On lui rappellera au passage que le Monde est un quotidien français et que jusqu’à nouvel ordre nous ne sommes pas en guerre avec la Russie.

    Dans le Point, Sébastien Le Fol emprunte le même chemin : « En mettant sur le même plan, dans un rapport, l’agresseur russe et l’agressé ukrainien, la célèbre ONG confirme sa dérive tendancieuse. » Ne pas mentir, dire la vérité c’est mettre sur le même plan l’agresseur et l’agressé. Donc une fois encore, la fin justifie les moyens ? On se moque bien des méthodes employées par les Ukrainiens du moment que c’est contre les Russes. On comprend mieux avec ces gens-là, le silence sur la guerre du Donbass depuis 2014, sur les bombardements, les massacres, et les exactions. On comprend mieux aussi le déni concernant le poids des néonazis en Ukraine. Pas grave, si c’est pour casser du russe, certains doivent penser, comme Fabius avec Al Nosra en Syrie, qu’ils font du « bon boulot ».

    Il est tout à fait légitime de prendre parti pour un camp, de considérer que la Russie a envahi l’Ukraine sans raison le 24 février dernier, qu’il faut s’opposer à cette agression, et que l’Ukraine a raison et qu’il faut aider sa cause. Mais lorsqu’on est journaliste, qu’on appartient à une profession réglementée et protégée, on a une responsabilité particulière. Avec une déontologie qui impose selon la charte de Munich un rapport objectif avec le réel et le refus du mensonge qui sinon transforme le journalisme en propagande. Et violer cette obligation et ce devoir engage sa responsabilité.

    Pour caractériser cette responsabilité, et sans bien sûr faire la moindre comparaison entre les actes et la période, on rappellera le sort de deux journalistes après la deuxième guerre mondiale. Robert Brasillach, qui n’avait tué personne, mais par ses écrits s’était mis au service de l’ennemi a été condamné et fusillé pour cela. Julius Streicher journaliste allemand qui avait mis les siens au service de l’antisémitisme nazi, et qui lui non plus n’avait tué personne, a été pendu à Nuremberg.

    Il n’est pas question évidemment de souhaiter un tel sort à nos journalistes égarés. Mais par le rappel de l’Histoire, d’ajouter à ce qu’avait dit de Gaulle à propos de Brasillach, sur « le talent titre de responsabilité ».

    Le métier de journaliste donne un statut, et lui aussi est un titre de responsabilité.

    #journalistes #information #médias #france #oligarchie #propagande #nazisme #fachisme #otan #guerre #esj #clergé_médiatique #académie_esj https://esj-lille.fr/academie-esj-lille.php?id_formation=40 #fanatisme #journuliste #merdias #clergé_médiatique #esj

  • « Uber Files » et corruption académique Marc Chesney - letemps.ch
    https://www.letemps.ch/opinions/uber-files-corruption-academique

    L’implication d’universitaires dans le lobbying d’Uber est à replacer dans le contexte du néolibéralisme qui a généré de nouvelles spécialités dans les écoles de finance et de commerce, dénonce le professeur d’économie à l’Université de Zurich Marc Chesney, qui pointe au passage le financement public de ces « mercenaires en col blanc »

    Récemment les « Uber Files » ont révélé que des professeurs de finance ou d’économie, connus dans leur pays respectif, la France et l’Allemagne, avaient écrit en 2016 des rapports commandés par Uber, pour vanter les mérites de cette société en termes de supposé désenclavement des banlieues ou d’augmentation de la productivité. Mettre en avant les salaires des chauffeurs, de 20 euros par heure, sans d’ailleurs tenir compte des frais d’assurance et d’essence, alors que ces auteurs auraient perçu 100 000 euros chacun pour ce travail de lobbying, ne manque pas de piquant… et de cynisme. Plus généralement, il s’agissait de promouvoir l’ubérisation de l’économie, c’est-à-dire en réalité une précarisation accélérée des conditions de travail.

    La suite de l’article payante, mais est ce nécéssaire, tout est dit.

    #université #corruption #enseignement #économie #escroquerie #uber #travail #précarité #presse #journalistes #migrants #sans_papiers

  • Que sommes-nous prêts à sacrifier pour aider les États-Unis à gagner une guerre de propagande contre Poutine ?
    https://caitlinjohnstone.com/2022/04/16/how-much-are-we-prepared-to-sacrifice-to-help-the-us-win-a-propaga

    Il y a une question très importante que nous devons tous nous poser à ce stade de l’histoire, et cette question est la suivante : que sommes-nous prêts, en tant que société, à sacrifier pour que le gouvernement américain puisse gagner une guerre de propagande contre Vladimir Poutine ?

    Laissez-moi vous expliquer.
    Un aspect très peu discuté de la dernière escalade de censure par la Silicon Valley, qui a commencé au début de la guerre en Ukraine, est le fait qu’il s’agit d’un niveau de censure sans précédent. Bien qu’elle puisse ressembler à toutes les autres vagues de purges sur les médias sociaux et aux nouvelles catégories de contenus interdits que nous connaissons depuis que la doctrine dominante, après l’élection américaine de 2016, est que les plateformes technologiques doivent réglementer strictement les discours en ligne, les justifications qui en découlent ont pris une déviation drastique par rapport aux modèles établis.


    Ce qui distingue cette nouvelle escalade de censure de ses prédécesseurs, c’est que cette fois personne ne prétend qu’elle est faite dans l’intérêt du peuple. Avec la censure des racistes, l’argument était qu’ils incitaient aux crimes haineux et au harcèlement racial. Avec la censure d’Alex Jones et de QAnon, l’argument était qu’ils incitaient à la violence. Quant à la censure des sceptiques du Covid, l’argument était qu’ils promouvaient une désinformation qui pouvait être mortelle. Même avec la censure de l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, on a fait valoir qu’il était nécessaire de protéger l’intégrité des élections contre une désinformation d’origine potentiellement étrangère.

    Avec la censure relative à la guerre en Ukraine, il n’y a aucun d’argument pour prétendre qu’elle est faite pour aider le peuple. Rien ne prouve que le fait de laisser les gens dire des choses fausses sur cette guerre tue des Ukrainiens, des Américains ou qui que ce soit d’autre. Il n’y a aucune raison de penser que la contestation des allégations de crimes de guerre russes portera atteinte aux processus démocratiques américains. Le seul argument restant est « Nous ne pouvons pas laisser les gens dire des choses fausses sur une guerre, n’est-ce pas ? ».

    Plus d’escalade dans la censure en ligne
    « YouTube a supprimé des vidéos contestant le discours du gouvernement américain sur les crimes de guerre russes à Bucha. https://t.co/M7zupF8AMa
    Caitlin Johnstone (@caitoz) 15 avril 2022

    Demandez à un libéral au cerveau correctement lavé pourquoi il soutient la censure de quelqu’un qui conteste les récits américains sur les crimes de guerre russes à Bucha ou à Marioupol et il vous répondra probablement quelque chose comme « Eh bien, c’est de la désinformation ! » ou « Parce que c’est de la propagande ! » ou « Combien Poutine vous paie-t-il ? » . Mais ce qu’ils ne seront pas capables de faire, c’est d’articuler exactement quel préjudice spécifique est causé par un tel discours de la même manière qu’ils pouvaient défendre la censure des sceptiques du Covid ou des factions responsables de l’émeute de l’année dernière dans le bâtiment du Capitole [en référence aux partisans de Trump ayant pénétré au Capitole pour contester le résultat des élections présidentielles étasuniennes, NdT]

    Le seul argument que vous obtiendrez, si vous insistez vraiment sur la question, est que les États-Unis sont engagés dans une guerre de propagande contre la Russie et qu’il est dans l’intérêt de notre société que nos institutions médiatiques aident les États-Unis à gagner cette guerre de propagande. Une guerre froide est menée entre deux puissances nucléaires parce que la guerre chaude risquerait d’anéantir les deux nations, ce qui ne laisse d’autres formes de guerre que la guerre psychologique. Rien ne permet de dire que cette nouvelle escalade de censure sauvera des vies ou protégera des élections, mais il est possible de dire qu’elle peut contribuer à faciliter les programmes de guerre froide à long terme des États-Unis.

    Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Cela signifie que si nous acceptons cet argument, nous consentons sciemment à une situation où tous les principaux médias, sites web et applications que les gens consultent pour s’informer sur le monde sont orientés non pas pour nous dire des choses vraies sur la réalité, mais pour battre Vladimir Poutine dans cette étrange guerre psychologique. Cela signifie qu’il faut abandonner toute ambition d’être une civilisation fondée sur la vérité et guidée par les faits, et accepter au contraire de devenir une civilisation fondée sur la propagande et visant à s’assurer que nous pensons tous des choses qui nuisent aux intérêts stratégiques à long terme de Moscou.

    Et c’est absolument effrayant que cette décision ait déjà été prise pour nous, sans aucune discussion publique pour savoir si oui ou non c’est le genre de société dans laquelle nous voulons vivre. Ils sont passés directement de « Nous censurons les discours pour vous protéger de la violence et des virus » à « Nous censurons les discours pour aider notre gouvernement à mener une guerre de l’information contre un adversaire étranger ». Et ce, sans la moindre hésitation.

    Ceux qui fabriquent le consentement de la population ont contribué à ouvrir la voie à cette transition en douceur avec leurs appels incessants et continus à toujours plus de censure, et depuis des années, nous voyons des signes qu’ils considèrent comme leur devoir de contribuer à faciliter une guerre de l’information contre la Russie.

    En 2018, nous avons vu un journaliste de la BBC réprimander un ancien haut fonctionnaire de la marine britannique pour avoir émis l’hypothèse que la prétendue attaque aux armes chimiques à Douma, en Syrie, était un faux-drapeau, une affirmation dont nous avons maintenant des montagnes de preuves qu’elle est probablement vraie grâce aux lanceurs d’alerte de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. La raison invoquée par la journaliste pour justifier son objection à ces commentaires est que « nous sommes dans une guerre de l’information contre la Russie » .

    « Étant donné que nous sommes dans une guerre de l’information avec la Russie sur tant de fronts, ne pensez-vous pas qu’il est peut-être déconseillé d’affirmer cela si publiquement étant donné votre position et votre profil ? Ne risquez-vous pas de brouiller les pistes ? » a demandé Annita McVeigh, de la BBC, à l’amiral Alan West après ses commentaires.

    Vous savez que vous avez des problèmes lorsque le militaire essaie de faire le travail du journaliste en posant des questions et en demandant des comptes au pouvoir… et que le journaliste essaie de l’en empêcher. « https://t.co/DVxR3JQ6S2
    Caitlin Johnstone (@caitoz) 18 avril 2018

    Nous avons vu une indication similaire dans les médias de masse quelques semaines plus tard, lors d’une interview de l’ancienne candidate du Parti vert, Jill Stein, qui a été admonestée par Chris Cuomo de CNN pour avoir souligné le fait totalement incontestable que les États-Unis sont un contrevenant extrêmement flagrant en matière d’ingérence dans les élections étrangères.

    « Vous savez, ce serait à la Russie de faire valoir cela, pas à un point de vue américain » , a déclaré Cuomo en réponse aux remarques tout à fait exactes de Stein. « Bien sûr, il y a de l’hypocrisie en jeu, beaucoup de grands acteurs étatiques différents font beaucoup de choses qu’ils ne veulent peut-être pas que les gens sachent. Mais laissons la Russie dire que les États-Unis nous ont fait ça, et voici comment ils l’ont fait, donc c’est fair-play. »

    Ce qui revient à dire : « Oubliez ce qui est factuellement vrai. Ne dites pas de choses vraies qui pourraient aider les intérêts russes. C’est le travail de la Russie. Notre travail ici sur CNN est de dire des choses qui nuisent aux intérêts russes. »

    On peut retracer la généralisation de l’idée que c’est le travail des médias occidentaux de manipuler l’information dans l’intérêt du public, plutôt que de simplement dire la vérité, à la victoire présidentielle de Donald Trump en 2016. Dans ce qui était sans doute le moment politique le plus important aux États-Unis depuis le 11 septembre et ses conséquences, ceux qui fabriquent le consentement ont décidé que l’élection de Trump n’était pas due à l’échec de la politique du statu quo, mais un échec du contrôle de l’information.

    En octobre 2020, pendant le scandale des ordinateurs portables de Hunter Biden, Stephen L Miller, du Spectator, a décrit comment le consensus s’est formé au sein de la presse grand public depuis la défaite de Clinton en 2016, selon lequel il était de leur devoir moral de cacher au public des faits qui pourraient conduire à la réélection de Trump.

    « Depuis presque quatre ans maintenant, les journalistes ont fait honte à leurs collègues et à eux-mêmes sur ce que j’appellerai le dilemme ‘mais ses emails’ », écrit Miller. « Ceux qui ont rendu compte consciencieusement de l’enquête fédérale inopportune sur le serveur privé d’Hillary Clinton et la divulgation d’informations classifiées ont été exclus et écartés de la table des journalistes cool. Le fait de se concentrer autant sur ce qui était, à l’époque, un scandale considérable, a été considéré par de nombreux médias comme une gaffe. Ils pensent que leurs amis et collègues ont contribué à placer Trump à la Maison Blanche en se concentrant sur le scandale de Clinton, alors qu’ils auraient dû mettre en avant les faiblesses de Trump. C’est une erreur qu’aucun journaliste ne veut répéter ».

    Une fois que les « journalistes » ont accepté que leur travail le plus important n’est pas de dire la vérité mais d’empêcher les gens d’avoir de mauvaises pensées sur le statu quo politique, il était inévitable qu’ils commencent à encourager avec enthousiasme une plus grande censure d’Internet. Ils considèrent que c’est leur devoir, et c’est pourquoi les principaux partisans de la censure en ligne sont maintenant des journalistes de médias grand public.

    Dénoncer Radio Sputnik. Une tâche intéressante pour un journaliste. https://t.co/JP8NNFxvI1
    Tim Shorrock (@TimothyS) 16 avril 2022

    Mais il ne devrait pas en être ainsi. Il n’y a aucune raison légitime pour que les mandataires de la Silicon Valley et du gouvernement le plus puissant de la planète censurent les gens qui ne sont pas d’accord avec ce gouvernement au sujet d’une guerre, et pourtant c’est exactement ce qui se passe, et de plus en plus. Nous devrions tous être alarmés par le fait qu’il devient de plus en plus acceptable de faire taire les gens, non pas parce qu’ils font circuler de la désinformation dangereuse, ni même parce qu’ils disent des choses qui sont fausses de quelque manière que ce soit, mais uniquement parce qu’ils disent des choses qui sapent la propagande de guerre américaine.

    Les gens devraient absolument être autorisés à dire des choses en désaccord avec l’empire le plus puissant de l’histoire à propos d’une guerre. Ils devraient même être autorisés à dire des choses effrontément fausses sur cette guerre, parce que sinon seuls les puissants seront autorisés à dire des choses effrontément fausses à son sujet.

    La liberté d’expression est importante, non pas parce qu’il est agréable de pouvoir dire ce que l’on veut, mais parce que la libre circulation des idées et des informations permet de contrôler les puissants. Elle donne aux gens la possibilité de demander des comptes aux puissants. C’est exactement pourquoi les puissants travaillent à l’éliminer.

    Nous devrions considérer comme un énorme, énorme problème le fait qu’une si grande partie du monde ait été regroupée sur ces plateformes d’expression monopolistiques géantes qui pratiquent une censure en parfait accord avec la structure de pouvoir la plus puissante du monde. C’est l’exact opposé de la mise en place d’un contrôle du pouvoir.

    Combien sommes-nous prêts, en tant que société, à abandonner pour que le gouvernement américain et ses alliés gagnent une guerre de propagande contre Poutine ? Sommes-nous prêts à nous engager à être une civilisation pour laquelle la considération première de toute donnée n’est pas de savoir si elle est vraie ou non, mais si elle contribue à saper la Russie ?

    C’est une conversation qui devrait déjà avoir lieu dans les cercles traditionnels depuis un certain temps maintenant, mais elle n’a même pas commencé. Commençons-la.

    Caitlin Johnstone 16 avril 2022

    #censure #convormisme #propagande #manipulation #médias #histoire #russie #syrie #ukraine #politique #journalisme #racisme #guerre #fake_news #facebook  #presse #silicon_valley #youtube #vérité officielle

    • Explications sur le rappel massif de chocolats provoqué par une bactérie en @israël
      Information sans rapport avec le post précédent

      Le plus grand rappel de produits de l’histoire d’Israël est en cours, car de nombreuses lignes fabriquées par son plus grand producteur de confiseries, Elite, sont soupçonnées de contenir des salmonelles.

      Au moins deux enfants et deux adultes auraient consulté un médecin pour suspicion d’intoxication aux salmonelles après le rappel de produits Strauss, la société mère d’Elite, a annoncé le rappel dimanche. Aucun cas n’a été signalé chez les personnes âgées, chez qui les conséquences graves des salmonelles sont plus probables que chez les autres, et peuvent même être mortelles.

      Le ministre de la Santé, Nitzan Horowitz, a déclaré mardi que l’incident ferait l’objet d’une enquête approfondie et que l’usine ne serait pas autorisée à reprendre ses activités avant d’avoir été entièrement désinfectée. « La chocolaterie d’Elite-Strauss ne reprendra pas sa production tant que nous n’aurons pas l’assurance qu’elle est en mesure de fabriquer des produits sains, sans danger pour les consommateurs », a déclaré M. Horowitz.

      Les produits soupçonnés d’être contaminés sont le chocolat, la crème glacée, le pudding et les biscuits. Comment une telle contamination peut-elle se produire ? Est-il certain que la consommation de chocolat contaminé rend malade ? Et quels peuvent être les effets de la salmonelle ? Le Times of Israel s’est entretenu avec le professeur Daniel Cohen de la School of Public Health de l’Université de Tel Aviv, expert en épidémiologie et en médecine préventive.

      lA SUITE https://fr.timesofisrael.com/explications-sur-le-rappel-massif-de-chocolats-provoque-par-une-ba

      #salmonelle #empoisonnement #industrie_alimentaire #confiseries #Elite-Strauss

    • Shufersal rappelle des biscuits qui contiendraient des fibres de nylon

      Cette annonce suit un autre rappel du groupe Strauss, dont certains produits auraient été contaminés par des salmonelles
      La chaîne de supermarchés Shufersal a fait savoir, dimanche, qu’elle rappelait des biscuits commercialisés sous sa propre marque en raison de soupçons sur la présence de fibre de nylon dans ses produits de boulangerie.

      La chaîne a expliqué craindre que les fibres ne soient accidentellement entrées dans les biscuits pendant le processus de production et elle a préféré rappeler les produits « par mesure de précaution ».

      Les produits en question sont les biscuits de type « petit beurre » (paquet de 500 grammes) et de type « petit beurre au chocolat » (paquet de 500 grammes), dont la date limite de consommation est comprise entre le 1er et le 23 octobre 2022.

      « Les produits présentant d’autres dates d’expiration sont parfaitement sains et ils peuvent être consommés sans inquiétude », a déclaré l’entreprise.

      Ce rappel survient après un autre rappel qui avait été lancé par le groupe Strauss, l’un des plus importants producteurs de produits alimentaires israéliens.

      Certains produits du géant alimentaire avaient été contaminés à la salmonelle. La première annonce a été faite lundi et d’autres ont été faites les jours suivants, demandant aux clients de ramener une large gamme de chocolats, gaufres, biscuits, glaces, chewing-gums et autres caramels.

      Ce rappel serait l’un des plus importants de toute l’Histoire d’Israël.

      L’usine que possède le groupe Strauss à Nof Hagalil serait à l’origine de cette contamination. Jeudi dernier, le directeur général du ministère de la Santé, Nachman Ash, a annoncé que l’usine fermerait pendant trois mois, le temps qu’une enquête soit menée et que les mesures nécessaires soient prises pour assurer la sécurité alimentaire des clients.

      Dans un rapport publié dimanche, le ministère de la Santé a critiqué Strauss pour une série d’omissions et de défaillances responsables, selon lui, de la contamination à la salmonelle dans l’usine.

      Selon le ministère de la Santé, sur 300 échantillons prélevés jusqu’à présent dans l’usine en question, une trentaine contenaient des traces de salmonelle.

      Le ministère a évoqué une série de problèmes, parmi lesquels des travaux qui sont actuellement en cours à l’usine et qui ont été entrepris sans réfléchir à leur impact sur la production, la présence de pigeons dans l’usine, susceptibles d’avoir joué un rôle dans cette contamination, l’absence d’un directeur chargé de s’assurer de la salubrité des aliments et des conditions de décongélation inadéquates pour les matières grasses utilisées dans la production de chocolat.

      Il a également noté que dimanche matin, 21 personnes en Israël avaient signalé des symptômes de salmonellose suite à la consommation de produits affectés. Le ministère a déclaré avoir pris les tests de 16 de ces personnes dans l’attente des résultats, dans les prochains jours. Il a également déclaré que seulement six de ces 21 personnes avaient nécessité un traitement médical pour leurs symptômes.

      Le ministère de la Santé a déclaré qu’il n’y avait aucun lien entre la contamination aux salmonelles à l’usine Strauss et une contamination similaire en Belgique affectant les œufs en chocolat Kinder.

      L’article gratuit : https://fr.timesofisrael.com/shufersal-rappelle-des-biscuits-qui-contiendraient-des-fibres-de-n

  • "Le sacre de #Macron empereur de l’#Europe commence bien puisque les #journalistes européens ont quitté la salle pour protester contre sa décision de se contenter d’un monologue de 4 minutes au lieu de répondre à leurs questions comme prévu…"
    Il va falloir vous habituer les gars.
    Son rêve, à Narcisse, c’est un seul journal avec sa photo en une…

    #MacronMenteur

    Greenpeace condamne « l’inaction climatique » d’Emmanuel Macron après son discours au Parlement européen
    https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/live/2022/01/19/union-europeenne-yannick-jadot-et-jordan-bardella-critiquent-violemment-le-b

    • mais quel bouffon ! c’est ce qui s’appelle gâcher ses chances pour les préserver.

      GJ, pandémie, le voilà à son niveau d’incompétence.

      N’ayant lui-même aucun arrière-fond idéologique, n’appartenant à aucune des familles politiques traditionnelles, Emmanuel Macron n’est qu’un arriviste arrivé (J.R.).

  • Atteinte au #secret_des_sources : #StreetPress dans le viseur de la #police | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1638442032-atteinte-secret-sources-streetpress-journalistes-viseur-poli

    Depuis plusieurs semaines, le parquet de Paris tente par tous les moyens d’identifier une #source de StreetPress : convocation de la journaliste, réquisition judiciaire… StreetPress s’insurge contre cette atteinte grave à la liberté d’informer.

    Depuis plusieurs semaines, la police et le parquet de Paris tentent d’identifier la source d’un article publié sur StreetPress. Pour arriver à ses fins, elle multiplie les #procédures et fait pression sur nos #journalistes et notre #média.

  • Journalisme et engagement éthique contre la désinformation

    Le 29 juillet 2021, la Fédération Argentine des Travailleurs de la Presse (FATPREN), une organisation syndicale de second rang qui regroupe les syndicats de presse de la République argentine, a proposé un « Pacte éthique contre la désinformation ».

    La proposition doit être soulignée comme un important pas en avant dans la civilisation démocratique.

    L’initiative précise que la lutte contre « les campagnes de désinformation intentionnelles relève de la responsabilité de tous, notamment des médias, dans leur rôle de contrôle et de vérification de l’information ».

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/09/30/journalisme-et-engagement-ethique-contre-la-desinformat

    #media #journaliste

  • Défense et illustration des libertés académiques : un eBook gratuit

    Mediapart propose sous la forme d’un livre numérique téléchargeable gratuitement les actes du colloque de défense des libertés académiques organisé par #Éric_Fassin et #Caroline_Ibos. Témoignant d’une alliance entre #journalistes et #intellectuels face à l’#offensive_réactionnaire contre le droit de savoir et la liberté de chercher, il sera présenté lors du débat d’ouverture de notre Festival, samedi 25 septembre.

    Dans un passage trop ignoré de ses deux conférences de 1919 réunies sous le titre Le Savant et le Politique, Max Weber plaide pour une sociologie compréhensive du #journalisme. Lui faisant écho à un siècle de distance, ce livre numérique à l’enseigne de La savante et le politique témoigne d’une alliance renouvelée entre intellectuels et journalistes, dans une #mobilisation commune en défense du #droit_de_savoir et de la #liberté_de_dire, de la #liberté_de_chercher et du #droit_de_déranger.

    Constatant que le journaliste, échappant « à toute classification sociale précise », « appartient à une sorte de #caste de #parias que la “société” juge toujours socialement d’après le comportement de ses représentants les plus indignes du point de vue de la #moralité », Max Weber en déduisait, pour le déplorer, que « l’on colporte couramment les idées les plus saugrenues sur les journalistes et leur métier ». Dans une réminiscence de son projet inabouti de vaste enquête sur la #presse, présenté aux « Journées de la sociologie allemande » en 1910, il poursuit : « La plupart des gens ignorent qu’une “œuvre” journalistique réellement bonne exige au moins autant d’“intelligence” que n’importe quelle autre œuvre d’intellectuels, et trop souvent l’on oublie qu’il s’agit d’une œuvre à produire sur-le-champ, sur commande, à laquelle il faut donner une efficacité immédiate dans des conditions de création qui sont totalement différentes de celles des autres intellectuels ».

    Ce plaidoyer en défense de l’artisanat du métier n’empêchait pas la lucidité sur les corruptions de la profession, avec un constat sans âge qui peut aisément être réitéré et actualisé : « Le #discrédit dans lequel est tombé le journalisme, ajoutait en effet Weber, s’explique par le fait que nous gardons en mémoire les exploits de certains journalistes dénués de tout sens de leurs #responsabilités et qui ont souvent exercé une influence déplorable. » De tout temps, le journalisme est un champ de bataille où s’affrontent l’idéal et sa négation, où la vitalité d’une discipline au service du public et de l’#intérêt_général se heurte à la désolation de sa confiscation au service d’intérêts privés ou partisans, idéologues ou étatiques. Tout comme, dressée contre les conservatismes qui voudraient l’immobiliser et la figer dans l’inéluctabilité de l’ordre établi, la République elle-même ne trouve son accomplissement véritable que dans le mouvement infini de l’émancipation, dans une exigence démocratique et sociale sans frontières dont l’égalité naturelle est le moteur.

    C’est ce combat qui réunit ici des journalistes et des intellectuels, le journal en ligne que font les premiers et le colloque qu’ont organisé les seconds. Si Mediapart publie en eBook, après l’avoir diffusé dans son Club participatif, les actes du colloque La savante et le politique organisé les 7-10 juin 2021 par Éric Fassin et Caroline Ibos, c’est tout simplement parce qu’à travers des métiers différents, avec leurs légitimités propres, leurs procédures universitaires pour les uns et leurs écosystèmes économiques pour les autres, intellectuels et journalistes sont aujourd’hui confrontés à la même menace : la fin de la #vérité. De la vérité comme exigence, recherche et audace, production et #vérification, #confrontation et #discussion. L’#assaut lancé contre les libertés académiques, sous prétexte de faire la chasse aux « pensées décoloniales » et aux « dérives islamo-gauchistes », va de pair avec l’offensive systématique menée contre l’#information indépendante pour la marginaliser et la décrédibiliser, la domestiquer ou l’étouffer.

    Les adversaires que nous partageons, qui voudraient nous bâillonner ou nous exclure en nous attribuant un « #séparatisme » antinational ou antirépublicain, sont en réalité les vrais séparatistes. Faisant sécession des causes communes de l’#égalité, où s’épanouit l’absence de distinction de naissance, d’origine, de condition, de croyance, d’apparence, de sexe, de genre, ils entendent naturaliser les #hiérarchies qui légitiment l’#inégalité de #classe, de #race ou de #sexe, ouvrant ainsi grand la porte aux idéologies xénophobes, racistes, antisémites, ségrégationnistes, suprémacistes, sexistes, homophobes, négrophobes, islamophobes, etc., qui désormais ont droit de cité dans le #débat_public. S’ils n’en ont pas encore toutes et tous conscience, nul doute que la nécrose des représentations médiatique et politique françaises à l’orée de l’élection présidentielle de 2022 leur montre déjà combien ils ont ainsi donné crédit aux monstres de la #haine et de la #peur, de la guerre de tous contre tous.

    Pour entraver ce désastre, nous n’avons pas d’autre arme que notre liberté, et la #responsabilité qui nous incombe de la défendre. Liberté de penser, d’informer, de chercher, de dire, de révéler, d’aller contre ou ailleurs, d’emprunter des chemins de traverse, de réfléchir en marge ou en dehors, de créer sans dogme, d’imaginer sans orthodoxie. Si la chasse aux dissidences et aux mal-pensances est le propre des pouvoirs autoritaires, elle est aussi l’aveu de leur faiblesse intrinsèque et de leur fin inévitable, quels que soient les ravages momentanés et désastres immédiats de leurs répressions.

    La richesse, la vitalité et la force des contributions de ce livre numérique ne témoignent pas seulement d’une résistance au présent. Elles proclament ce futur de l’#émancipation qui germe sur les ruines d’un ordre agonisant.

    Pour télécharger l’eBook :
    https://static.mediapart.fr/files/defense_et_illustration_des_libertes_academiques.epub

    https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog/230921/defense-et-illustration-des-libertes-academiques-un-ebook-gratuit

    #livre #Caroline_Ibos #livre #liberté_académique #libertés_académiques #recherche #université #ESR #islamo-gauchisme

  • Allocation de rentrée scolaire : y a-t-il plus « d’achats d’écrans plats au mois de septembre », comme le dit Jean-Michel Blanquer ?
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/allocation-de-rentree-scolaire-y-a-t-il-plus-d-achats-d-ecrans-plats-au

    L’objectif est de les aider à payer les fournitures scolaires avant la rentrée. Mais cet argent ne sert pas toujours qu’à ça, d’après le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. "On sait bien, si on regarde les choses en face, qu’il y a des achats d’écrans plats plus importants au mois de septembre qu’à d’autres moments", a-t-il déclaré sur France 3 dimanche 29 août.

    Cette théorie a été démentie par plusieurs études de la Caisse d’allocations familiales (CAF), chargée de verser cette aide financière.

    Mais merdeuh c’est pas possible ce ramassis de salopards.

    (Évidemment, partout dans le monde, les gouvernants sont les pires pouvoyeurs de fake news, et ce sont les mêmes qui prétendent qu’il est urgent de réglementer les internets, pour que les gens arrêtent de propager des fake news.)

  • Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne
    https://splann.org

    Pour un journalisme d’investigation en Bretagne

    Nous voulons produire des #enquêtes au long cours en donnant le temps et les moyens à nos #journalistes d’aller au bout de leurs #investigations.

    Nous souhaitons aborder des questions d’intérêt général en étant protégés de toute pression et censure.

    Nous entendons publier nos articles à la fois en français et en breton.

    Nous lançons Splann ! (« clair », en breton), la première #ONG entièrement dédiée à l’investigation journalistique en #Bretagne, créée sous forme d’association à but non-lucratif. Et nous avons besoin de vous !
    Sur le modèle de Disclose, notre parrain

    Splann ! est parrainé par Disclose, dont le modèle économique nous a convaincus. Parce que nous ne croyons pas à la course à l’information et que celle-ci représente un bien public, nos enquêtes seront financées par des dons de particuliers et de fondations philanthropiques puis publiées gratuitement par des médias partenaires ainsi que sur notre site.

    Nous refuserons les subventions et les financements d’entreprises. Nous rendrons nos comptes publics.

    Comme Disclose, connu notamment pour la révélation du scandale des armes françaises utilisées contre des civils au Yémen et la convocation de ses journalistes dans les sous-sols de la DGSI, Splann ! enquêtera partout en Bretagne où l’intérêt général le requerra.

    La Bretagne, un terrain d’enquête riche et complexe

    Nous constatons qu’en Bretagne, sur des enjeux cruciaux, l’information manque. Prolifération des algues vertes, puissance de l’industrie #agro-alimentaire, nouvelles #infrastructures_énergétiques, présence militaire, connivences #politiques, radicalisation des #luttes_sociales et environnementales… A l’heure des remises en question de notre modèle de société, la Bretagne regorge de sujets qui nous interrogent. Leur portée dépasse bien souvent les limites régionales. Ils s’inscrivent dans des enjeux contemporains.

  • Coronavirus : la grande défiance envers les médias traditionnels Johanne Montay

    « Collabos », « merdias », « vendus au Big Pharma »… Depuis le début de la pandémie, les journalistes entendent et lisent la défiance exacerbée d’une partie du public envers leurs informations. Ils ne sont pas les seuls à faire l’objet d’une défiance : les experts sont également visés, tout comme les politiques.

    Comment évolue cette crise de confiance ? Mal. Entre mars 2020 et aujourd’hui, le chemin est de plus en plus caillouteux.

    C’est ce que montre la 4e vague de l’étude réalisée par l’équipe du professeur de communication et chercheur Grégoire Lits et son équipe, à l’UCLouvain. Cette recherche montre une défiance accrue des Belges à l’égard des médias, mais aussi des experts.

    On la retrouve surtout chez les personnes qui s’informent via les réseaux sociaux. Ces dernières sont les plus sceptiques, mais aussi les plus hésitantes à se faire vacciner ; les plus vulnérables, aussi, aux théories conspirationnistes. Et en fin de compte, les Belges fuient de plus en plus les médias traditionnels.

    La fuite
    La dernière vague de questionnaire (mars 2021) montre qu’une proportion plus importante de personnes fuit les médias traditionnels et ressent une défiance à leur égard, tout comme envers les politiques. Le recours aux médias traditionnels pour s’informer sur le Covid-19 est en nette diminution, au profit des réseaux sociaux. Ainsi, en mars 2021, 27% des répondants déclaraient utiliser ces réseaux, ce qui représente une augmentation de 8%.

    A côté des réseaux sociaux, de plus en plus de répondants déclarent utiliser les discussions interpersonnelles (avec des proches ou des professionnels de la santé) pour s’informer.

    Une proportion croissante de Belges francophones déclare même éviter totalement de s’informer via les médias audiovisuels et les journaux en ligne : 30,2% en mars 2021, contre 19,4% en mai 2020. On appelle cela « l’évitement informationnel ». Les chercheurs estiment que c’est une conséquence négative de l’épidémie et de son traitement médiatique.

    Cet évitement gêne une partie croissante de la population : 45,2% des répondants estiment être gênés par cette incapacité à s’informer par les médias traditionnels, alors qu’en mai 2020, ils étaient 33%.

    La confiance baisse
    Le JT, le moment de référence ? Tout comme les autres médias traditionnels, il n’obtient pas les faveurs des personnes qui ont répondu à l’enquête de l’UCLouvain. La confiance se dégrade. En mars 2021, seul un répondant sur quatre dit avoir fortement confiance dans le journal télévisé, contre près d’un sur deux au début de la crise. Grégoire Lits, professeur de communication à l’UCLouvain et pilote de cette recherche, précise que « d’habitude, les niveaux de confiance sont relativement stables d’une année à l’autre en Belgique en tout cas. On voit sans doute un impact ici de l’épidémie sur la confiance des Belges envers les médias d’information. »

    La suite : https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_coronavirus-la-grande-defiance-envers-les-medias-traditionnels?id=107777

    #Collabos #merdias vendus au #Big_Pharma #journulliste #journullistes #merdias #médiacrates #médias #politique #propagande #clergé_médiatique #propagande #presse #pandémie #mass_merdias

  • Israeli Court Extends Detention of 2 Journalists
    May 31, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-court-extends-detention-of-2-journalists

    An Israeli court on Friday extended the detention of two Palestinian journalists detained by police in the Sheikh Jarrah neighborhood of occupied East Jerusalem.

    The lawyer representing the Palestinian journalists, Jad Qadmani, said the Israeli magistrate court in West Jerusalem extended the detention of Al-Qafiyah television reporter Ziynet al-Halawani and cameraman Wahbi Mekkiye at the request of the prosecutor’s office.

    He told Anadolu News Agency that Israeli police brutally attacked the journalists and footage of the attack was presented to the court. “However, the court decided to extend the detention period of the two journalists for a few more days,” he said.

    The journalists were detained while on duty late Thursday.

    Mekkiye was beaten and sustained injuries while police tried to detain him.

    Makkiye and Halawani spent the night in a detention center.

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    Israeli Soldiers Attack Journalists, Abduct Two, In Sheikh Jarrah
    May 28, 2021
    https://imemc.org/article/israeli-soldiers-attack-journalists-abduct-two-in-sheikh-jarrah

    The soldiers assaulted many journalists, before abducting a photojournalist, identified as Wahbi Mikeh, in addition to Zeina Halawani. The two journalists work for the Al-Kofiya Palestinian TV station.

    The two abducted journalists were repeatedly attacked and dragged by the soldiers in the neighborhood.

    Wahbi was bleeding after the soldiers assaulted him; his team members retrieved his camera that has his blood on it.

    Palestinian Journalist Christine Rinawi said the Israeli police has decided to remand the two abducted journalists and to send them to court this coming Friday.

    The attack is part of the constant Israeli violations in Sheikh Jarrah, especially amidst the Israeli plans to displace and remove the indigenous Palestinians to replace them with illegal colonialist settlers.

    #Sheikh Jarrah #journalistes_arrêtés