• https://www.youtube.com/watch?v=7W41yI5MMgg&feature=youtu.be

    Tout ce que vous devez savoir sur les compteurs communicants LINKY, Gazpar et cie, et sur les différentes façons de les refuser. Vidéo pour toutes et tous : elle est aussi interprétée en langue des signes, et sous-titrée. Conférence animée par Stéphane Lhomme, Conseiller municipal de Saint-Macaire (Gironde), qui intervient bénévolement et ne vend rien, et défend les valeurs du Service public, bafouées par les dirigeants d’Enedis. Voir aussi sur http://refus.linky.gazpar.free.fr

    #Linky #incendie #enédis #violence #agression #guerre-aux-pauvres #milice #casseurs #jugement #tribunal #Nécrotechnologies

  • CAMBLAIN-L’ABBÉ - Coup de chaud sur le compteur Linky
    http://www.lavoixdunord.fr/231101/article/2017-10-01/coup-de-chaud-sur-le-compteur

    Ce dimanche vers 11 h 15, les pompiers d’Aubigny ont été appelés pour un feu de compteur en limite de propriété, rue d’Arras à l’entrée du village. Des automobilistes qui passaient, voyant de la fumée sortir du coffret, ont alerté le propriétaire des lieux, qui avait pour sa part constaté de fortes baisses de tension et des microcoupures dans la matinée, et qui avait de ce fait déjà contacté les services d’Enédis.

    Surchauffe et fusibles fondus
    À leur arrivée sur place et après ouverture de la porte du coffret, les pompiers ont constaté que l’appareillage intérieur, boîtier de coupure et compteur Linky, avait fortement surchauffé, mais que ce début d’incendie s’était arrêté de lui-même après que les fusibles de protection aient fondu. Appelés à intervenir en urgence, les services d’Enédis ont changé le matériel et réalimenté l’habitation.


    #Linky #incendie #enédis #violence #agression #guerre-aux-pauvres #milice #casseurs #jugement #tribunal #Nécrotechnologies

  • PETITE-FORÊT - L’incendie d’un dépôt de pain pose pas mal de questions
    http://www.lavoixdunord.fr/112925/article/2017-02-02/l-incendie-d-un-depot-de-pain-pose-pas-mal-de-questions

    À l’extérieur, rien ne laisse supposer qu’un incendie est intervenu, la veille, au point chaud Les blés d’Or, avenue Mitterand à Petite- Forêt. À l’intérieur, le jeune gérant et son épouse sont complètement désabusés et inquiets.

    « En début d’après-midi un prestataire était intervenu pour installer un nouveau compteur type Linky, durant une petite demi-heure. Vers 18 heures, j’ai procédé au démarrage de la machine « chambre de pousse » permettant de cuire la pâte à pain destinée aux baguettes et autres viennoiseries du soir. Et quelques instants plus tard une importante fumée s’est dégagée au niveau de l’installation du compteur avec production d’intenses étincelles puis des flammes, dans le même temps l’ensemble de l’électricité s’est coupé  » relate le gérant.


    Après une première intervention faite par le gérant et son épouse, les pompiers sont rapidement arrivés et le départ de feu est resté cantonné au niveau de l’installation proche du compteur sans toucher le reste du bâtiment et du logement à l’étage où se trouvaient les deux enfants du couple.

    « La situation est très difficile à supporter car nous avions repris le fonds de commerce début janvier et nous avons contracté des emprunts pour démarrer cette activité, nous n’avons plus d’électricité pour produire du pain, le stock actuel va être perdu, nous allons être aussi en difficulté pour nous loger même si la mairie nous a proposé une solution provisoire d’hébergement en hôtel. Il faudrait que les expertises se fassent au plus vite ainsi que le rétablissement de l’électricité  », a confié le gérant.

    Qu’en sera-t-il également du matériel « chambre de pousse » qui il faut le souhaiter pourra reprendre également une activité normale, car dans ce cas les conséquences économiques seraient désastreuses pour ce jeune couple d’entrepreneurs bien malchanceux en attendant les résultats de l’expertise qui déterminera les raisons de ce départ de feu et le lien éventuel avec l’installation du nouveau compteur.

    #Linky #incendie #enédis #violence #agression #guerre-aux-pauvres #milice #casseurs #jugement #tribunal #Nécrotechnologies

  • La justice existe encore parfois Comite Anti Linky Lille - 10 Mai 2017 ( Reçu par Mail)
    Communes et particuliers, nous pouvons refuser les compteurs Linky et Gazpar !

    Comme vous pouvez le voir sur ce document http://refus.linky.gazpar.free.fr/EXACTIONS-ENEDIS-LINKY.pdf (pages 5 et 6), le 19 juillet 2016, un habitant (pompier retraité) a été agressé à son domicile par les miliciens d’Enedis qui, pour lui imposer le compteur malfaisant Linky, ont entrepris de casser les protections que ce courageux citoyen avant installé devant son compteur ordinaire.

    Ne doutant de rien, les agresseurs ont carrément poursuivi en justice notre ami Jean-Claude. MAIS, le 20 juin 2017, le Tribunal de La Rochelle a rendu un jugement d’une très grande importance.

    Non seulement le tribunal a relaxé Jean-Claude qui avait parfaitement le droit d’expulser de sa propriété les fauteurs de trouble, mais le tribunal a aussi affirmé de façon parfaitement claire que les installateurs de Linky n’ont absolument pas le droit de casser les protections installées devant le compteur ordinaire par l’habitant.

    Qu’on se le dise et, si votre compteur est à l’extérieur de votre logement, n’hésitez pas à le protéger comme c’est le cas sur ces quelques exemples. http://refus.linky.gazpar.free.fr/compteurs-proteges.pdf

    Source : http://refus.linky.gazpar.free.fr/jugement-la-rochelle.htm

    Ecrivez à Stéphane pour qu’il vous ajoute à sa liste de diffusion ; vous serez informé de son combat, sur les autres instances de lutte, sur les jugements en cours, les frasques de Que Choisir,... Que du concret, et à jour.

    #Anti-Linky #Linky #violence #agression #guerre-aux-pauvres #milice #Enedis #casseurs #jugement #tribunal

    • Cette histoire est d’une telle violence ! Je ne sais pas, c’est totalement indescriptible… Même le droit ultime d’enterrer dignement ses morts, on ne peut pas l’avoir quand on est migrant ? « Like a dog » effectivement.

    • «Care #Divany e #Medina, scusateci»

      Avevano 3 e 6 anni, sono morte rispettivamente il 6 e il 21 novembre nel mar Mediterraneo e sulla ferrovia alla frontiera tra Croazia e Serbia. La mamma di Divany la ricorda a Scicli con una corona di fiori, i genitori di Medina non si danno pace. Attorno a loro volontari e operatori che condividono il dolore e denunciano la disumanità delle frontiere chiuse: ecco la lettera-monito di Silvia Maraone di Ipsia che era con la bimba afgana pochi giorni prima della tragedia

      http://www.vita.it/it/article/2017/12/12/care-divany-e-medina-scusateci/145422

    • Morire di Europa a sei anni.

      Numeri.

      L’altra sera mi trovavo a Milano e leggevo i numeri delle migrazioni negli ultimi quattro anni. Oltre ai diversi ingressi registrati, c’è un’altra statistica che viene citata poco. Il numero delle persone morte nel tentativo di arrivare da noi, in Europa. Sono stime, perchè di tante persone non conosceremo mai veramente il destino. Chi annega in mare e viene sommerso dai flutti. Chi muore di sete e di caldo nel deserto e sparisce ingoiato dalla sabbia rovente. Chi congela nei fiumi e tra le montagne dei Balcani e viene divorato dagli animali selvatici. Sono in media quattromila all’anno le persone che spariscono così. Seppellite in fosse comuni, lontane dalle proprie famiglie e dalle proprie case. Noi li vediamo come una massa indistinta, fatta di numeri. E non ci sconvolge.

      Viviamo tra i morti, nuotiamo tra i cadaveri nel Mediterraneo. E non ci pensiamo, se non quando magari una foto più di un’altra non ci colpisce. Ci fu il caso di Aylan nel 2015, con la sua maglietta rossa, riverso a faccia in giù sulla riva del mare, che ci fece trattenere per un attimo il fiato e che spalancò di colpo le porte del sogno EU a quasi un milione di persone. Dopodichè, quel quasi milione di persone divenne troppo da gestire e firmammo un accordo a Marzo 2016, per chiudere la rotta balcanica, lasciando quasi 80.000 persone ferme tra la Grecia, la Macedonia e la Serbia.

      Di loro, dei quasi settemila bloccati in Serbia, la maggioranza Afghani, ci siamo dimenticati in fretta. Sono stati sistemati tutti quanti nei 18 campi profughi aperti dal governo con il finanziamento dell’UE. I siriani sono rimasti in Grecia, prima o poi verranno ricollocati. E quasi quattro milioni sono in Turchia, bloccati dopo l’accordo di cui sopra.

      In questi mesi, da Maggio, quando sono arrivata in Serbia, ho conosciuto diverse centinaia di persone. Famiglie sopratutto, ragazzi, uomini. Sono in viaggio da due anni, per lo più. Hanno già conosciuto la durezza del cammino, la paura dell’acqua, il dolore dei colpi dati dal manganello. Uomini, donne, bambini.

      Quando ho cominciato a fare volontariato vent’anni fa nei campi profughi in Slovenia, erano sopratutto loro, i bambini, l’energia in più che faceva sembrare meno brutta la vita in quel limbo. Con loro era facile dimenticare dove ti trovavi, la durezza e la noia della vita nel campo, l’incertezza del futuro. Quei pensieri consumavano e consumano sopratutto gli adulti, coloro che sanno quanti soldi hanno già speso e quanto ancora devono indebitarsi per andare avanti nel game. Quanto costerà provare ad attraversare la Croazia o l’Ungheria con i trafficanti.

      Negli ultimi mesi molti hanno cominciato a tentare di attraversare i boschi tra la Serbia e la Croazia da soli, con le mappe di Google. L’Ungheria è più difficile da attraversare, lì il confine è più sorvegliato, ci sono fili spinati doppi con lame di rasoio in cima, ci sono i cani, ci sono i sensori di rilevamento termico e le telecamere a infrarossi. E poi ci sono i manganelli, gli ungheresi prima di cacciarti ti pestano, così forse non proverai più la prossima volta. E’ così che rimandano in Serbia brandelli di umanità, feriti nello spirito e nel corpo. La Croazia invece da quest’estate sembrava più porosa, sembrava quasi si riuscisse a passare e poi se proprio non si riusciva ad andare più in là, verso Austria o Ungheria, si poteva chiedere l’asilo. Non sarà Shengen, ma è pur sempre EU.

      Da novembre, osserviamo impotenti i tentativi che le persone fanno di andare di là, a Nord dalle parti di Šid. Dal nostro campo decine di persone sono partite e le abbiamo viste ritornare.

      Una di queste famiglie non è tornata intera. Avevano lasciato il nostro campo ad Agosto e passato un paio di mesi tra Tutin e Belgrado, fino a quando non hanno provato ad attraversare il confine.

      Di Madina ricordo che aveva gli occhi grandi, i capelli neri e folti, uno sguardo vispo e un sorriso furbo. Era piccolina e si confondeva in mezzo ai suoi fratelli e sorelle. Una mattina di Maggio, ero da poco arrivata in Serbia, arrivo al campo e sento i bambini che urlano e corrono verso di me: “cats, cats”! Madina mi prende per mano e mi porta a un grande vaso in cemento, dentro il quale ci sono due gattini neri di meno di un mese, terrorizzati. I bambini sono eccitati e contenti, giocano coi gatti, senza pensare a quanto siano spaventati. Prendo i gatti, li metto in una scatola e li porto in auto. I gatti, avranno molta più fortuna dei profughi bloccati da anni nel limbo migratorio, loro sono a Milano e vivono pasciuti e felici in una bella famiglia, con documento di identità e regolarmente registrati in Comune.

      Madina era così, curiosa, sorridente, chiacchierona. Anche se non parlava così bene inglese riusciva a farsi capire e ti saltellava intorno.

      Mi immagino come sia stato faticoso per lei, con le sue gambette corte, attraversare la “jungle” tra la Serbia e la Croazia, di notte, tra i fili spinati e le pattuglie della polizia, senza probabilmente capire cosa stava succedendo. Così come non avrà capito cosa è successo, quanto un treno l’ha travolta, uccidendola e lasciando il suo corpo insanguinato al buio, vicino ai binari, mentre gli altri della sua famiglia cercavano di capire al buio dove fosse finita la piccola. L’ha trovata Rashid, suo fratello. Un ragazzo alto e gentile, taciturno, sempre disponibile e attento ai piccoli della famiglia. Mi immagino le urla di Nilab, la sorella maggiore con cui giocavo a pallavolo e con cui parlavamo dei sogni di arrivare in Europa e poter vivere liberamente, in Germania.

      La versione ufficiale della polizia croata è che abbiano assistito con i visori infrarossi ai movimenti di un gruppo di persone lungo la ferrovia, dal lato serbo del confine e di come sia passato il treno, a seguito di questo parte del gruppo è andata di corsa verso le pattuglie portando in braccio il corpo di una bambina. La polizia afferma che stavano compiendo i loro compiti routinari di difesa delle frontiere, così come previsto dalle leggi del’UE, applicando i respingimenti forzati.

      La versione della famiglia, supportata da organizzazioni umanitarie (tra cui MSF) e gruppi di attivisti e volontari è che la famiglia avesse invece già raggiunto la Croazia e che sia stata respinta verso la Serbia, ricevendo come indicazioni di seguire la ferrovia, senza essere avvisati del potenziale pericolo del passaggio dei treni anche di notte e rifiutando la richiesta della madre stremata che chiedeva solo di poter riposare un po’ con i figli, stanchi, affamati e infreddoliti. Oltre a questo, in nessun modo la famiglia ha avuto alcun aiuto da parte né dei croati, né tantomeno dei serbi, che per alcuni giorni non hanno nemmeno dato il corpo alla famiglia e hanno loro imposto un funerale senza rispettare le usanze musulmane. E’ così che la piccola Madina ora si trova sepolta a pochi chilometri dal luogo in cui è stata uccisa, lontana dalla sua casa, dalla sua famiglia. Era la notte tra il 20 e il 21 Novembre.

      Questa notizia all’inizio era passata in silenzio, diffusa tra i social, twittata da alcuni organizzazioni, sino a quando Al Jazeera non l’ha ripresa, seguita dal Guardian e anche dal nostro Corsera. Le parole di Nilab, che Madina non venga dimenticata, sono state ascoltate.

      E noi, cosa possiamo fare? Come si può restare indifferenti alla morte di Madina e delle migliaia di innocenti che cercano solamente un futuro migliore, mettendo in gioco tutto ciò che hanno, cioè la loro vita?

      Io li vedo questi confini insaguinati e queste vite miserabili. Ero in Croazia il giorno dopo che Madina era morta, lungo la strada che passa dietro il confine. Ho visto le pattuglie, i cani, la caccia all’uomo. Ho visto la polizia croata. E ho visto la polizia ungherese e la caccia all’uomo da quella parte del confine. Ho visto il filo spinato, ho respirato la paura, il buio e il freddo. Ho visto i fuocherelli accesi nella notte da chi parte per il game, le immondizie abbandonate dietro di sé, le scarpe spaiate, le coperte grigie dell’UNHCR. Ho sentito i racconti di bambini di sei-sette anni, di come dopo aver camminato per tanti chilometri non riuscivano più a fare un passo e si addormentavano ogni volta che si dovevano abbassare per sfuggire alle vedette. Mi hanno parlato del freddo, della sete, della fame. Della paura.

      E no, bambini, non è questo il game. Non è giusto che il gioco sia questo. Io ho avuto fortuna, sono stata una bambina amata e cresciuta in una grande città, dove andavo a scuola, giocavo coi compagni, ho fatto gli scout, sport e volontariato. Dopo la Slovenia, sono stata in Bosnia e in Kosovo e ora qua in Serbia, e provo a portare sorrisi e giocare, a dimenticare, a ricordare che siete solo bambini e che avete diritto alla felicità e alla spensieratezza, ad andare a scuola, avere vestiti caldi e puliti, pupazzi e giocattoli, dei nonni che vi coccolino e vi vizino, dei genitori che si preoccupino per voi.

      E no, non posso dimenticare Madina, non posso dimenticare il suo entusiasmo per i gattini, il modo in cui ballava “tutte le scimmiette in fila per sette”. Non posso dimenticare lei, la sua famiglia e tutte le persone incontrate in questi anni di Balkan route, accampate a Idomeni, a Hotel Hara, a Eko station, al campo profughi di Sounio, a Helliniko, a Horgos e Kelebija, nelle barracks di Belgrado, nell’Afghan park e il modo in cui nonostante tutto, i bambini riescano a giocare. Non posso.

      E se vi chiedete come si fa, non lo so nemmeno io come si fa, so solo che quando vedo mia nipote Anna che ha 4 anni e dei ricci bellissimi e le ho appena regalato un pigiama con Elsa di Frozen, penso solo che lei è fortunata e le auguro che la vita non le dia mai quello che sta dando a queste migliaia di Madina in giro per il mondo alla ricerca di fortuna.

      Tra poco è Natale, spenderemo un sacco di soldi per cibo, regali, luminarie e decorazioni.
      Qualcosa lo potete fare anche voi. Ricordatevi di Madina e di quelli che stanno ancora facendo il game.

      Potete fare un regalo ai bambini di Bogovadja. Non sono giocattoli, non sono dolci e caramelle, sono scarpe e vestiti per l’inverno, dignitosi e caldi, che forse gli serviranno quando dovranno attraversare i boschi al confine.
      http://www.caritasambrosiana.it/emergenze-caritas/emergenze-in-corso/emergenza-freddo-bogavadja

      Ciao, Madina.


      https://nellaterradeicevapi.wordpress.com/2017/12/09/morire-di-europa-a-sei-anni

    • Odvjetnica obitelji #Madine: “Policija me zastrašivala, nisam to nikad doživjela”

      NJEMAČKA javna televizija ARD sinoć je emitirala 45-minutni dokumentarac “Smrt na balkanskoj ruti” koji se bavi smrtnim slučajevima migranata i izbjeglica koji pokušavaju preko područja bivše Jugoslavije doći do Europske unije od 2015. do danas. Dio dokumentarca je posvećen ponašanju hrvatske policije prema migrantima, naročito u slučaju afganistanske djevojčice Madine.

      U ARD-ovom dokumentarcu se hrvatsku policiju optužuje da na granici provodi tzv. push back, tj. ilegalno vraćanje migranata u državu iz koje su ušli, a da im se ne omogućuje traženje azila, što je protiv važećih pravnih propisa Europske unije i Hrvatske. No ističe se i licemjerje njemačkih vlasti koje tvrde da nemaju nikakvih dokaza o takvom postupanju hrvatske policije, iako su “već stotine takvih slučajeva dokumentirane”, navodi se u dokumentarcu. Tj. jasno se kaže da hrvatska policija uz prešutno odobravanje službenog Berlina krši važeće zakone i onemogućava migrantima konzumiranje njihovih ljudskih prava.

      Ilegalna politika “push backa” migranata

      U dokumentarcu su razgovarali i sa SDP-ovim bivšim ministrom unutarnjih poslova Rankom Ostojićem koji kaže da je “push back” postao neslužbena politika EU-a prema migrantima.

      Detaljno se obrađuje i smrt male Madine koja je poginula nakon što su hrvatski policajci na granici Hrvatske i Srbije uhvatili njenu obitelj u ilegalnom prelasku te ih vratili u Srbiju po željezničkoj pruzi unatoč tome što je Madinina majka zatražila azil. Madinu je onda udario vlak, a hrvatska policija je djevojčicu odvela u bolnicu u Hrvatskoj, dok njenoj majci nije dozvolila da ide s njom, nego ju je protjerala opet prema Šidu na srbijanskoj strani granice.

      Odvjetnica Madinine obitelji: “Nešto tako nisam doživjela u svojoj karijeri”

      Odvjetnica Madinine obitelji Sanja Jelavić u dokumentarcu ARD-a svjedoči o tome kako je hrvatska policija dolazila u njen ured i pokušala je zastrašiti, kao i da joj nisu dozvoljavali da kontaktira svoje klijente. “Nešto tako nisam još doživjela u svojoj karijeri”, kaže Jelavić te dodaje da je to ipak nije pokolebalo u zastupanju klijenata.

      Pučka pravobraniteljica pak proziva hrvatsku policiju zbog toga što je misteriozno nestala toplotna snimka protjerivanja Madinine obitelji u Srbiju te ističe da postoje toplotne snimke tog dana i prije i poslije tog incidenta. Ni sama ne vjeruje u službeno objašnjenje hrvatske policije da je baš u tom periodu “nestalo struje”, no još više zabrinjava činjenica da nestanak snimke sugerira kako policija zapravo uništava dokaze o vlastitom kršenju zakona.

      Novinari ARD-a uspjeli su nakratko o svemu tome pitati i premijera Andreja Plenkovića koji je Madininu smrt opisao kao nesretan slučaj, no na detaljnija pitanja nije htio odgovarati, ustvrdivši da hrvatska policija sve radi po zakonu.


      https://www.index.hr/vijesti/clanak/odvjetnica-obitelji-madine-policija-me-zastrasivala-nisam-to-nikad-dozivjela/2073807.aspx

    • Two years ago, because of the violence and the illegal actions of Croatian police officers, a young Afghan girl lost her life: her name was Madina, and she died hit by a train after being pushed back during a cold night of November 2017. A date that activists in the region remember with great sadness and concern. Welcome! Initiative decided to commemorate this date remembering Madina and the square that was named like her one year ago - on our facebook event you can see how several people took some time to remember Madina and her family, by taking pictures with the panel writing the real name of that square: Trg Madina Hussiny (https://www.facebook.com/events/2425274427693693). “the square with her name as a lasting reminder that no one and no nation-state, government, military force, economy or political regime has the right to determine whose life is worth living and who is not”. H-alter wrote more about today’s date in this article: https://www.h-alter.org/vijesti/pravda-za-madinu-hussiny-ldquomadina-dobrodosla-u-srediste-zagrebardquo

      Because of the work of several individuals, activists and organizations on the tragic event of Madina, and the decision of the family to file a legal complaint against Croatia to the European Court of Human Rights, a lot of measures of criminalization of solidarity and intimidation started, towards the same lawyers, individuals and organizations that supported the family in their request for justice. Today, Centre for Peace Studies and Are You Syrious talked about it at the European Parliament (https://www.greens-efa.eu/en/article/event/shrinking-spaces), bringing the Madina’s memory there and firmly asking the European politicians to do everything in their power to stop the violence at the borders and the human rights violations against refugees and whoever decides to support them.

      Reçu via Inicijativa Dobrodosli, mail du 27.11.2019.

    • Finally, justice for Madina!

      This week, The European Court of Human Rights has rejected Croatia’s request to reconsider the decision in the case of little Madina’s death. In fact last year, Croatia has been found guilty, and Madina Hussiny and her family were recognized by the European Court of Human Rights as victims of illegal expulsion by the Republic of Croatia, which resulted in the loss of Madina’s life, a six-year-old girl, on November 21, 2017. In addition, the judgment showed that the Republic of Croatia treated children inhumanely by keeping them in detention, illegally deprived the whole family of their liberty, collectively expelled part of the family from Croatia and, after all, denied them access to lawyer precisely with the aim of preventing this case from reaching the European Court of Human Rights. The verdict, which confirms that Croatia has violated her right to life, has become final. An effective investigation in this case was never conducted. Centre for Peace Studies in their press release (https://www.cms.hr/en/azil-i-integracijske-politike/presuda-esljp-a-u-slucaju-obitelji-hussiny-je-konacna-trazimo-hitnu-smjenu-vrha-) declared: “After this strong and final confirmation of the ruling, the Government of the Republic of Croatia and Prime Minister Andrej Plenković can no longer turn their heads, but must urgently dismiss those responsible, led by the Minister of the Interior Davor Božinović. In addition to urgently finding and sanctioning the direct perpetrators, we again demand the immediate dismissal of those with command and political responsibility, namely Chief of Police Nikola Milina and Chief of Border Police and Assistant Chief of Police Zoran Ničeno, as well as Secretary of State Terezija Gras who participated in pressures against human rights defenders and blocking the independent international investigations.”

      In this occasion, to permanently remember and never suppress the truth about the death of Madina Hussiny, several local initiatives together with Welcome! Initiative (Zagreb city-refuge, and Initiative for Madina Hussiny Square Naming), sent to the Committee for the Naming of Settlements, Streets and Squares a proposal for the name Madina Hussiny for inclusion in the Name Fund. Zagreb can and should have Madina Hussiny Square, for her and all the other lives lost because of racist border regimes.

      –-> via Inicijativa Dobrodosli (mailing-list du 08.04.2022)

    • Madina Hussiny

      According to Aleksandra, a volunteer in the refugee camp in Sofia, where Madina Hussiny (Hosseini, Husseni), a girl from Afghanistan who was at most five or six years old when she died on the Croatian-Serbian border during the pushback from Croatia, lived for several months in 2016 with her large family: The biography of someone who hasn’t even lived their life can’t actually be written. The milestones of life’s journey, intimate and socially recognized struggles and achievements, everything that makes up the essence of a biography, are actually the privilege of those who had the opportunity to live, grow up, grow old. Madina had no such chance. Madina was at most five or six years old when she died on the Croatian-Serbian border at the end of 2017.

      The biography that follows covers only the last stops of Madina’s journey from Afghanistan, through Iran and Turkey to Europe. In addition to the summary of events of the night in which she tragically died, the biography contains the impressions she left on employees and volunteers in the facilities for collective accommodation on the peripheries of the European Union. It is based on information from the media, court rulings and reports, as well as interviews conducted in 2021 with Aleksandra, Andrijana, Jovana, Francesca, Katerina, Margarita and Silvia who met Madina in Bulgaria and Serbia, in the camps where, according to the interviews quoted here in italics, bed sheets can be a luxury, and torn furniture comes standard.

      They remember Madina as tiny, really tiny, small, with a big head and large, curious eyes that were something really special. They remember her as very beautiful, very sweet, with a slightly round face, chubby and with a big smile and wonderful eyes, with curly, very curly hair, quite black and quite thick, and a skin that was darker, olive, and with a Sherpa hairstyle, which slowly grew out. They emphasize Madina’s special, sweet voice, similar to the voice of a very small child who does not yet know how to pronounce all the words. They remember her as an extremely cheerful girl who radiated happiness. As summed up by Jovana, who met Madina at the camp in Bogovađa, Serbia: It’s as if she carried some sort of joy. She stood out with that kind of joy, and just by being in a room she changed its atmosphere. Aleksandra specifically remembered how disappointed and unhappy Madina was when she couldn’t go on a trip with the other children from the camp because she was too young. Silvija and Francesca, who saw her every day at the camp in Bogovađa, remember Madina’s pride and happiness when she found some kittens, but also the sadness and disappointment she felt because she could not keep them.

      Aleksandra, as well as Slivia and Francesca to a certain extent, remember that Madina was inseparable from her slightly older sister, and that volunteers and employees often confused them for one another, because the two of them looked alike, with the same hair color, the same hairstyle, similar height and build. Andrijana, who occasionally came to the camp in Bogovađa, primarily remembers Madina in the company of her younger brother, who also looked a lot like her, and they were close in age as well. She remembers how she took him by the hand and imitated the way adults take care of children, she took his hand, then started talking as if she was warning him about something, like she was scolding him.

      Madina, according to our interlocutors’ memories of her, was always in a group of other children of a similar age, with whom, in the words of Jovana, she played around the camp. Sometimes she used to hang out with them in front of the classroom doors or on the windows in the camp in Sofia, waiting for the arrival of volunteers, calling them: Teacher! Teacher! or We are here! We want to go to medresa, medresa! In Bogovađa, they also used to yell out: Caritas! Caritas! because of the words printed on the volunteers’ T-shirts. Silvia jokingly states that Madina was the worst child of all the children there, of all the little rascals, as she called them. She was impossible to deal with and unbearable. She didn’t follow any rules, because she’s very small and very cute, so it goes without saying that she can do whatever she wants. In short, Madina was very active, restless, hyperactive, always running and jumping, she was generally delighted with physical contact, even ready for physical confrontations with other children.

      She always wanted to participate in everything, in all activities in the camp. In addition to some Bulgarian and Serbian, she also learned English, which, as Francesca summed up, she could follow, but of course she didn’t speak very well. Francesca recalls: How she talks to us, a kind of child-like English, but English. The famous photo of Madina shown below was taken after one such activity at the camp in Bogovađa, with her looking straight into our eyes, playfully sticking out her tongue, arms and body in motion. In that photo, Madina is wearing her black Star Wars T-shirt and was photographed by Silvia on a sunny, summer day after a water coloring workshop attended by many children. Francesca recollects how she took them all to wash their hands on the ground floor, to a shared bathroom and toilet. All of them were dirty and I know the photo was taken at the moment when they all came out of that toilet together. Madina, as Silvija remembers, simply ran out, along with two other children she always spent time with, the same two she was with when she found the kittens.

      In the camp in Sofia, Madina socialized with other children her age every day and in the classroom which was always quite noisy. About twenty children were usually in the classroom, and Margarita and Katerina remember that Madina especially loved the dressing room corner, where she would dress up as a princess. Aleksandra also remembers Madina in that little corner, in a very big princess dress. It wasn’t meant for her age. It was very big. She could barely walk in it. It piled up under her feet, but she was happy and kept on saying: Teacher, teacher. She also mentions that Madina loved dolls. And reading. There was a book, Shark in the Park by the British children’s writer Nick Sharatt, which Aleksandra read to the children every day, and they loved to repeat after her. Madina also liked to listen to her read the book and repeat after her. The classroom was a place for play, drawing, singing. This is where Madina probably drew the colorful hearts on the messages for Bulgarian citizens that Margarita and other volunteers distributed in Sofia on World Refugee Day in 2016.

      Aleksandra remembers Madina in a purple jacket that was big for her, too big for her, always unbuttoned. She was always running around in that jacket that was always unbuttoned. The photos at the beginning of the video about the organization of the camp in Sofia show Madina in such a jacket around the one minute mark, with a hood over her head and a big scarf around her neck, the way she was described in interviews: small, with wide-open eyes full of questions. Jovana, who occasionally came to Bogovađa, also remembers Madina in a cyclamen-colored coat and in general in those kinds of colors she wore. Jovana, however, also remembers that same coat, jacket covered Madina’s dead body when they returned it to her parents just like that, so cruelly, harshly. When Francesca saw Madina for the last time, at the camp in Belgrade where the family was getting ready for the game, Madina was wearing that pink jacket, like in that photo that you sometimes see on the Internet. I think it might be the last photo of her, Francesca concludes.

      Madina went on the game on November 21, 2017, with her mother and five siblings. An hour after they clandestinely crossed the border between Serbia and Croatia in the afternoon, they were intercepted by the police. Madina’s mother, as she stated in the complaint she sent to the ombudswoman through Doctors Without Borders, asked the Croatian police for asylum for herself and her underage children. However, they told her that they had to return to Serbia. They told them to come to Croatia again next month. The mother then started begging the policemen to let them at least spend the night in Croatia, because the children were exhausted, but they ignored her pleas. After some time, a police vehicle arrived and transported them to the border, to a place next to the railway line near Tovarnik, which at the time was already known as the place where the Croatian police bring people they pushed back to Serbia. The policemen then ordered them to go back to Serbia, to Šid by following the railway line. Shortly thereafter, the train that knocked Madina down came. The ambulance doctors who arrived at the railway station in Tovarnik, where the police brought Madina after the accident, could only declare Madina’s death at twenty-one hours and ten minutes. Madina’s body was kept in Croatia, while the family was deported to Serbia the same night. The body was subsequently sent to Serbia and handed over to the family. Madina was buried in Šid, where she still rests to this day.

      The responsibility for Madina’s death was investigated by the Ombudswoman, the State Attorney Office, at the Municipal Court in Vukovar, the County Court in Osijek, the Constitutional Court of the Republic of Croatia and, finally, at the European Court of Human Rights. However, justice for Madina has not been served to this day. Those responsible for her death have not been identified nor punished.

      Madina has become a symbol of harsh migrant routes going through Croatia and neighbouring countries, a symbol of border deaths, but also of resistance to policies that imply and produce such deaths. The first anniversary of Madina’s death was marked by the renaming of Republic of Croatia Square in Zagreb to Madina Hussiny Square. This action, as well as other counter-memorialization actions in the following years, was aimed at determining who is responsible for Madina’s death and for all those who were persecuted and died at the borders and in the name of borders. The renaming was used to demand, as stated in the leaflets, swift responsibility for the committed act, for the irretrievably lost life and the system that produces such deaths (cf. grief activism). The third anniversary of Madina’s death was commemorated by a giant graphic novel titled Madina by Ena Jurov, exhibited at the Square of the Victims of Fascism in Zagreb, and on the fourth anniversary, the Zagreb Sanctuary City Initiative submitted a request to the city authority and the Committee for Naming Neighborhoods, Streets and Squares of the Zagreb City Assembly to have the name Madina Hussiny included in the pool of names from which public areas for the area of the City of Zagreb are named.

      https://e-erim.ief.hr/pojam/p-madina-hussiny-p?locale=en

      #toponymie #toponymie_migrante #commémoration

  • Aja: condanna per il sestetto della #Herceg_Bosna

    Non era scontato. Il Tribunale dell’Aja ha emesso una sentenza definitiva di condanna contro sei leader politici e militari croato-bosniaci. Il gesto suicida di #Praljak, uno di loro, ha però nuovamente umiliato le vittime dei crimini degli anni ’90


    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Bosnia-Erzegovina/Aja-condanna-per-il-sestetto-della-Herceg-Bosna-184452
    #jugement #condamnation #ex-Yougoslavie #guerre #procès #crimes_de_guerre
    cc @albertocampiphoto

  • Les dix jours
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2017/09/22/Les-dix-jours

     

    Entre #rosh_hashana (le nouvel an juif ou littéralement « la tête de l’an ») et le Yom Kippur (le jour des expiations ou « Grand Pardon »), il y a ce qu’on appelle « les dix jours », dits redoutables : au jour de l’an s’ouvre la période de repentance, de retour, en quelque sorte, il s’agit de la période de « rattrapage ».

    Pendant la fête de Rosh haShana, les rappels à l’ordre sont multipliés : c’est le rôle des sonneries du shofar, cette corne au son si remuant. Pour les fidèles qui assistent aux offices, il s’agit de l’obligation essentielle : entendre les sonneries du shofar, et il y en a cent.

    Cette année, après deux années bien tumultueuses, à tergiverser à savoir où j’irai assister à l’office, j’ai finalement pris ma décision finale et le coeur gros je reste avec cette synagogue reformée (et quand je (...)

    #Divers #bloguer #fêtes #judaïsme #jugement #rituel #traditions

  • Crainte et expérience réelle du #jugement dans l’accès au soin
    Un sondage Bva pour Zava

    Les Français se sentent-ils à l’aise avec leur #médecin ? Ont-ils parfois peur d’être jugés ? En ont-ils déjà fait l’expérience ? Cela a-t-il des répercussions sur leur accès au soin ?
    L’enquête réalisée par BVA pour Zava, acteur de la téléconsultation, fait le point sur la situation et le ressenti des Français à ce sujet.

    Un niveau relativement élevé de crainte ou d’expérience du jugement du médecin parmi les Français…

    Plus de 3 Français sur 4 déclarent avoir déjà craint ou ressenti le jugement d’un professionnel de #santé que ce soit en raison de leur état de santé, d’un traitement auquel ils tentaient d’accéder ou d’une question en lien avec ce sujet qu’ils souhaitaient aborder. 1 personne sur 10 estime être souvent confrontée à cette situation.

    Dans le détail, 69% ont déjà eu peur d’être jugés par un professionnel de santé et quasiment la même proportion, 65%, ont déjà spécifiquement vécu ce type de jugement.

    Concrètement, les remarques blessantes et inappropriées sont ce que les Français craignent ou ressentent le plus (31%). Viennent ensuite la leçon de morale (22%), la fausse opinion que le professionnel de santé pourrait se faire les concernant (18%) ou la nécessité d’expliquer plus précisément les circonstances du problème de santé rencontré (14%). Ils sont en revanche très peu à avoir peur que leur relation change avec ce professionnel de santé (7%) ou que celui-ci en parle à l’un de leurs proches (5%).

    Loin devant les autres professionnels de santé, le médecin est celui dont les Français craignent le plus le jugement ou en ont déjà fait l’expérience (pour 74% des Français déjà confrontés à cette situation). Le jugement d’un pharmacien, d’une secrétaire médicale ou d’un infirmier est, néanmoins, beaucoup moins évoqué.

    …qui s’avère un obstacle à l’accès aux soins pour une bonne partie d’entre eux
    60% des personnes ayant déjà vécu une expérience de jugement d’un professionnel de santé ou la crainte de se retrouver dans cette situation ont été freinées dans leur accès aux soins pour cette raison, ce qui représente au total près d’1 Français sur 2 (47%).

    Plus précisément, ces difficultés se traduisent surtout par le fait de ne pas avoir osé aborder un sujet de santé avec un professionnel de santé (45%), d’avoir repoussé la prise d’un rendez-vous médical (38%) ou encore d’avoir renoncé à une consultation médicale, à des soins ou à un traitement (25%).
    Ce retard dans l’accès aux soins a eu un impact négatif pour plus de la moitié d’entre eux, des conséquences avant tout psychologiques (41%). 16% affirment également que leur problème de santé s’est aggravé ensuite.

  • Les #comparutions_immédiates condamnées : lire le #jugement en intégralité
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290617/les-comparutions-immediates-condamnees-lire-le-jugement-en-integralite

    Les juges du syndicat de la magistrature ont mis à profit la nuit du mercredi 28 juin pour rédiger le jugement de condamnation de la procédure des comparutions immédiates à l’issue du procès organisé par Mediapart. Voici le document dans son intégralité.

    #France #Mediapart_live #synidcat_de_la_magistrature

  • Les #traits ne sont pas ce que les #psychologues disent qu’ils sont - libéralisme ou démocratie : accueil
    http://liberalisme-democraties-debat-public.com/spip.php?article133

    Cette critique de la notion de trait est insérée dans un ample propos abordant les questions de #jugement_social, de valeurs sociales, de rapports sociaux, de #pouvoir_social. Sylvie Bigot, des Presses Universitaires de Grenoble, a rencontré les auteurs pour une présentation de leur ouvrage.

    –—

    PUG : Psychologie de la personnalité et évaluation - - De Jean-Léon Beauvois et Nicole Dubois (EAN13 : 9782706125683)
    http://www.pug.fr/produit/1292/9782706125683

    Que comprenez-vous, avant tout, quand on vous dit que Marie est #honnête ? Qu’elle rapporterait au commissariat un portefeuille trouvé dans la rue ou que vous pouvez lui faire confiance ? Que comprenez-vous, avant tout, quand on vous dit que l’élève Pierre est intelligent ? Qu’il peut résoudre une équation compliquée sans difficulté ou qu’il peut être orienté vers une bonne filière scolaire ? Vous constatez que les traits de personnalité (honnête, intelligent, etc.) disent surtout ce que l’on peut faire des gens ou avec eux plutôt que ce qu’ils sont ! En partant de ce constat, les auteurs avancent que les traits de caractère ne disent pas « ce que les gens sont en tant qu’individus », mais plutôt « ce qu’ils valent en tant qu’agents sociaux dans des situations sociales données ». Le trait de personnalité ne relève donc plus d’une réalité psychologique individuelle. C’est au contraire une valeur sociale.

  • L’Election Alternative
    https://www.election-alternative.fr

    L’election Alternative est une expérience de vote basée sur le mode de scrutin par jugement majoritaire.

    Cette année il est possible de tester le vote par #jugement_majoritaire pour l’élection présidentielle à venir, sur ce site.

    Et pour le détail de « qu’est-ce que c’est ce mode de scrutin », il y a eu quelques vidéos récentes, notamment :

    https://www.youtube.com/watch?v=ZoGH7d51bvc


    https://www.youtube.com/watch?v=_MAo8pUl0U4

    Cf également : https://seenthis.net/messages/542569

  • Tribunale Milano: associare il termine “clandestini” ai richiedenti asilo è discriminatorio

    Vittoria per Asgi e Naga, che agirono in giudizio contro le espressioni di alcuni cartelli. Condannate Lega Nord, Lega Lombarda e Lega Nord Saronno

    http://www.cartadiroma.org/editoriale/tribunale-milano-clandestini-discriminatorio
    #clandestin #demandeur_d'asile #asile #migrations #discriminations #réfugiés #terminologie #condamnation #jugement #verdict #tribunal #Milan #Italie #mots
    cc @sinehebdo

  • la cuisine du graphiste : La meilleure base de données sur les logos que je n’ai jamais vue !
    http://www.lacuisinedugraphiste.net/2017/02/la-meilleure-base-de-donnee-sur-les.html

    Logobook est un nouveau site base de donné sur les #logotypes.
    Les logos sont classés par genre (Lettres et chiffres, Business, Nature, objets…), puis sous divisés par thèmes ou par ordre alphabétique. Chaque fiche donne le pays, le client, le nom du créateur et l’année de création.
    Il y a un énorme paquet de créations différentes, des années 50 à aujourd’hui et, éléments non négligeable, l’ergonomie est limpide.
    Des fois, je parle de pépite, là, c’est carrément une mine d’or !

    http://www.logobook.com

    • J’ai regardé dans le reste de ce blog, les articles postés par ce Julien. J’y vois un manque de professionnalisme. Découvrir en pleine carrière Logobook qui est la bible des graphistes logo depuis 10 ans. Parler de l’élégance des polices de caractères, alors que cette discipline s’échine à se transmettre, allez, depuis 300 ans.
      Y’a un petit côté, « Hey, vous savez quoi, j’ai trouvé un super site hier en cuisinant, ça s’appelle Marmiton, vous connaissez ? »
      Les bonnes pratiques, le savoir faire et l’artisanat sont les 3 choses les plus dures à apprendre dans un métier, car il faut y être attentif toute sa carrière. Les employeurs ne le comprennent pas et préfèrent l’énergie débordante d’un débutant. Les écoles leur donnent raison. Le libéralisme semble s’accorder à ce modèle.

      Avant, on ne voyait pas passer les vicissitudes des professionnels « Qu’est ce que c’est ce fil rouge ? se demande l’électricien·ne avant de finalement le couper ». Alors qu’aujourd’hui, toutes les professions créatives ont un blog perso et ne rechignent pas à exposer toutes leurs pensées. Résultat, ça saute aux yeux.

      Mais sinon, très bon site Logobook, qui existe aussi sous forme de bouquin.
      https://www.taschen.com/pages/fr/catalogue/graphic_design/all/02825/facts.logobook.htm
      #coup_de_gueule #jugement

    • A priori logobook le site et logobook le bouquin ont aucun rapport et le site vient tout juste de sortir : ) Quand au livre, il est sorti en 2013 apparemment ?
      Je n’ai pas d’actions chez ce graphiste mais le fait que tu dise que c’est une base incontournable m’a interpellé… mais du coup tu faisais référence à autre chose ?

  • Les leçons de l’affaire #Christine_Lagarde
    https://www.mediapart.fr/journal/france/211216/les-lecons-de-l-affaire-christine-lagarde

    Le curieux #jugement de culpabilité prononcé contre l’ex-ministre de l’économie dans l’affaire Tapie prouve une fois de plus la dangereuse ineptie de la #CJR. Dispensée de peine, Christine #Lagarde assure désormais ne pas avoir été condamnée !

    #France #Affaire_Tapie #arbitrage #casier_judiciaire #Cour_de_cassation #cour_de_justice #culpabilité #dispense_de_peine #FMI #Justice #Marin #négligence #procès

  • Réformons l’élection présidentielle ! — Science étonnante n°35

    https://www.youtube.com/watch?v=ZoGH7d51bvc

    http://www.college-de-france.fr/site/pierre-rosanvallon/seminar-2012-02-29-10h00.htm

    Le jugement majoritaire : une nouvelle théorie du vote
    Michel Balinski et Rida Laraki - 29 février 2012

    http://www.college-de-france.fr//audio/rosanvallon/2011-2012/Seminaires/sem-rosanvallon-balinsk-20120229.mp3

    http://www.college-de-france.fr/media/pierre-rosanvallon/UPL8954465031560637643_Balinski__Laraki.pdf

    http://www.college-de-france.fr//video/rosanvallon/Cours%202011-2012/Francais/sem-rosanvalon-balinski-laraki-20120229.mp4

    L’exposé proposé par les deux mathématiciens a été l’occasion de se demander si l’ #expression d’une préférence devait être la conséquence d’un choix binaire ou si elle était plus complexe à exprimer. Parce que les #élections ne se résument pas toujours à un choix entre deux pairs, mais qu’elle peuvent être aussi un choix parmi un plus grand nombre, le classement peut être envisagé comme modalité d’expression des préférences. En compliquant ainsi la notion de #majorité, la proposition de Balinski et Laraki permet de réfléchir à la véritable signification de l’élection.

    La proposition de l’adoption du jugement majoritaire comme nouvelle modalité de #vote est issue d’un double constat : l’expression des #opinions par le #scrutin_majoritaire ne traduit pas nécessairement les préférences collectives ; dès lors que plus de deux candidats sont en lice, les résultats du vote peuvent être contradictoires en vertu des #paradoxes de #Condorcet et d’ #Arrow. Selon Balinski et Laraki, si les candidats sont jugés sur la base d’une échelle commune de mentions ordinales, le #scrutin peut

    1) toujours identifier un gagnant,
    2) neutraliser les paradoxes de Condorcet et d’Arrow,
    3) assurer l’égalité des voix des électeurs.

    Le #jugement_majoritaire doit ainsi permettre de dégager le candidat réellement voulu par les électeurs : il prend en compte l’ #opinion de tous les électeurs sur tous les candidats et il donne à l’électeur la #liberté totale d’exprimer ses opinions.

    Si le jugement majoritaire permet assurément de dépasser l’idée qu’une #élection est une élimination, la discussion a soulevé la question épineuse de l’homogénéisation des critères de #jugement entre les électeurs. On a également rappelé que la représentation proportionnelle était un autre moyen d’échapper au #paradoxe majoritaire, dans le cas de l’élection d’une #assemblée. Enfin, on s’est interrogé sur la capacité de persuasion du jugement majoritaire et des conditions de sa mise en œuvre – convient-il notamment de multiplier des expérimentations démocratiques locales en attendant une adoption plus large ?

    Michel Balinski est directeur de recherche de classe exceptionnelle émérite au #CNRS au laboratoire d’Économétrie de l’École polytechnique ; Rida Laraki est chargé de recherche au CNRS en section sciences et technologies de l’information dans le même laboratoire. Ensemble, ils ont publié : Majority Judgement : Measuring Ranking and Electing, #MIT Press, 2010, et « Judge : Don’t Vote », Cahier du laboratoire d’Économétrie de l’École polytechnique, 27, 2010.

    #Démocratie #mathématique

  • Le temps de la préparation
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/10/05/Le-temps-de-la-preparation

     

    Nous voici donc dans cette période intermédiaire, qui sépare la tête de l’an, Rosh haShana, du Jour du Grand #pardon, le Yom Kippour. L’an dernier, je n’avais pas encore entrepris ce défi des #petits_bonheurs quotidiens, et après la série d’Eloul, j’avais je crois bien repris mon rythme paresseux de billets très parsemés sur ce blog. Mais puisque cette année, je me plie à ma discipline salvatrice (qui du moins me sauvera de la paresse peut-être), j’hésite à trouver un thème qui ne soit pas trop sombre ou hermétique pour qui ne serait pas passionné absolument par cette saison très particulière durant laquelle les personnes religieuses ont en tête des sujets qui n’ont rien de léger.

    Il a fait un temps radieux. La lumière était parfaite. Si j’étais photographe, je serais partie en chasse de clichés, dans la (...)

    #Divers #jugement

  • La gravité des jours redoutables
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/10/03/La-gravite-des-jours-redoutables

     

    Je suis rentrée de la synagogue pour trouver que « mon » arbre avait été coupé.

    Je savais bien que quelque chose clochait l’autre jour, quand j’en avais parlé ici. La sécheresse aura eu raison de ce pin, qui a résisté aux ouragans, aux tempêtes, aux frimas, à tant et tant, et qui était mon arbre phare. Je suis allée lui rendre grâce d’avoir marqué le paysage si distinctement pendant toutes ces années. Et j’ai récupéré quelques copeaux et plusieurs petites pommes de pin, pour les garder en mémoire de sa gloire.

    Après l’office du matin, j’étais déjà pas mal ébranlée, et tandis que j’allais chercher M. Ziti qui avait eu classe, mais pas de transport, je repensais ce poème (piyout) redoutable d’Ounetané Tokef qui figure uniquement dans la liturgie de cette fête, pour nous rappeler à bien des égards l’importance (...)

    #Divers #judaïsme #jugement #petits_bonheurs #rosh_hashana

    • Les groupes sociaux sous la toise
      On ne peut manquer de remarquer la stratification frappante qui en résulte, surtout chez les hommes. En effet, si l’on classe les catégories socioprofessionnelles selon leur taille moyenne, par ordre croissant, elles s’ordonnent de manière particulièrement suggestive : d’abord la population agricole et les retraités, ensuite les ouvriers et les personnels de service, puis dans cet ordre les employés, cadres moyens, patrons, cadres supérieurs et professions libérales ; enfin, beaucoup plus haut, les étudiants.

      En revanche, la stratification staturale est moins accentuée chez les femmes. Ceci pourrait s’expliquer tant par la moins grande dispersion des tailles que par la présence importante d’une catégorie «  ménagères  » qui ne représente pas un groupe social homogène et de fait «  brouille les cartes  ».

      Suit une correction pour tenir compte de la structure par âge des différentes catégories sociales, puisque la taille moyenne (adulte) est fortement liée à l’âge.

      C’est pas jeune, jeune tout ça…
      La taille et le poids des Français in Économie et Statistiques, vol. 132 n°1 1981

      http://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_1981_num_132_1_4474

    • La comparaison avec la taille du reste de la population peut être trompeuse effectivement… dans la même catégorie, il y a la comparaison avec les autres candidats perdants aux mêmes élections l’est peut être aussi, mais c’est discuté :
      https://en.wikipedia.org/wiki/Heights_of_presidents_and_presidential_candidates_of_the_United_States
      http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1048984312000884

      According to both the scientific literature and popular media, all one needs to win a US presidential election is to be taller than one’s opponent. Yet, such claims are often based on an arbitrary selection of elections, and inadequate statistical analysis. Using data on all presidential elections, we show that height is indeed an important factor in the US presidential elections. Candidates that were taller than their opponents received more popular votes, although they were not significantly more likely to win the actual election. Taller presidents were also more likely to be reelected. In addition, presidents were, on average, much taller than men from the same birth cohort. The advantage of taller candidates is potentially explained by perceptions associated with height: taller presidents are rated by experts as ‘greater’, and having more leadership and communication skills. We conclude that height is an important characteristic in choosing and evaluating political leaders.

  • La justice annule le #licenciement de l’ex-directeur de la médiation de Ménard
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250316/la-justice-annule-le-licenciement-de-lex-directeur-de-la-mediation-de-mena

    À #Béziers (Hérault), l’ancien directeur du service médiation avait été licencié par le maire d’extrême droite #Robert_Ménard. Il avait porté son cas devant la justice. Le #tribunal_administratif de Montpellier a annulé cette décision ce vendredi et demandé sa réintégration.

    #France #Fil_d'actualités #Alain_Renouard #extrême_droite #jugement

  • CADTM - En Islande, les responsables du naufrage bancaire n’ont pas pu acheter leur procès
    http://cadtm.org/En-Islande-les-responsables-du

    En octobre 2008, le Royaume-Uni de Gordon Brown a pris une mesure de rétorsion extrême : le gel des avoirs de la #banque Landsbanki mais aussi de Kaupthing alors que cette dernière n’avait aucun rapport avec Icesave, en usant de sa législation anti-terroriste. Ce faisant, il mettait les Islandais dans la même catégorie que des organisations comme Al Qaida. Le gouvernement britannique a aussi usé de son influence pour qu’aucune « aide » internationale (de l’UE et du FMI) ne soit octroyée à l’Islande avant qu’elle ne rembourse les #dettes privées contestées.

    Quant au #FMI lui-même, il a assorti les conditions de son prêt de 2,1 milliards de dollars à des mesures drastiques dont l’objectif était de ramener le déficit public de l’Islande à zéro d’ici 2013. Cet objectif impossible à tenir a entraîné d’énormes coupes dans les dépenses publiques. Le FMI a également conditionné le versement des tranches de ce prêt au remboursement des dettes privées par l’Islande (celles qui ont été refusées par la population islandaise). Le FMI s’est donc comporté comme un véritable agent de recouvrement au service du Royaume-Uni et des Pays-Bas !

    La Commission européenne a aussi clairement pris fait et cause pour ces deux pays puisque son président de l’époque, José Manuel Barroso, a indiqué qu’il n’y aurait pas d’ « aide » européenne tant que le cas « Icesave » ne serait pas résolu |3|. Ajoutons à cela que la Commission européenne s’est associée à la plainte déposée par les Pays-Bas et le Royaume-Uni contre l’Islande auprès du #tribunal de l’AELE (Association européenne de libre-échange).

    Pouvez-vous nous résumer le jugement rendu par ce tribunal ?

    Ce tribunal a donné raison à l’Islande dans son refus de payer la dette réclamée par le Royaume-Uni et les Pays-Bas et a donc rejeté les plaintes déposées par ces pays. Le #jugement indique clairement que ce n’est pas la responsabilité du pays où une société bancaire a son siège de couvrir les coûts des garanties de son système bancaire. Ce jugement est tout à fait conforme au #droit européen puisque je le répète : rien dans les directives européennes n’obligeait les États à secourir les banques avec de l’#argent public.

  • Pôle emploi condamné pour « harcèlement moral » | www.francesoir.fr
    http://www.francesoir.fr/societe-emploi/haute-normandie-pole-emploi-condamne-pour-harcelement-moral

    L’ex-direction régionale de #Pôle_emploi en Haute-Normandie a été condamnée à 20.000 euros de dommages et intérêts pour « #harcèlement_moral » envers une salariée de l’agence de Petit-Quevilly, selon un jugement prud’homal consulté ce vendredi 22 janvier par l’AFP. Pôle emploi Haute-Normandie est condamné pour avoir tardé à « prendre les mesures nécessaires pour mettre fin » à une « situation conflictuelle » au sein de l’agence de Petit-Quevilly (Seine-Maritime), « signalée de nombreuses fois » par la plaignante, peut-on lire sur le document en date du 14 janvier.
    La direction de la nouvelle région Normandie « vient de prendre connaissance du #jugement des #prud'hommes, elle va prendre le temps d’en faire une analyse », a réagi Pôle emploi, interrogé par l’AFP. Selon le jugement, la salariée, alors responsable d’équipe professionnelle, a signalé dès le 31 mars 2011 à son supérieur « les difficultés auxquelles elle (était) confrontée ». Elle a « réitéré ses signalements » en juin et juillet 2011.
    « Tout au long de l’année 2012, il existe un échange important de mails entre elle et (son supérieur) démontrant les tensions au sein de l’équipe de l’agence de Petit-Quevilly », poursuit le jugement.

  • Nonviolent Communication can hurt people
    http://realsocialskills.org/post/91609471897/nonviolent-communication-can-hurt-people

    People who struggle interpersonally, who seem unhappy, or who get into a lot of conflicts are often advised to adopt the approach of Nonviolent Communication. 
    This is often not a good idea. Nonviolent Communication is an approach based on refraining from seeming to judge others, and instead expressing everything in terms of your own feelings. For instance, instead of “Don’t be such an inconsiderate jerk about leaving your clothes around”, you’d say “When you leave your clothing around, I feel disrespected.”. That approach is useful in situations in which people basically want to treat each other well but have trouble doing so because they don’t understand one another’s needs and feelings. In every other type of situation, the ideology and methodology of Nonviolent Communication can make things much worse.
    Nonviolent Communication can be particularly harmful to marginalized people or abuse survivors. It can also teach powerful people to abuse their power more than they had previously, and to feel good about doing so. Non-Violent Communication has strategies that can be helpful in some situations, but it also teaches a lot of anti-skills that can undermine the ability to survive and fight injustice and abuse.
    For marginalized or abused people, being judgmental is a necessary survival skill. Sometimes it’s not enough to say “when you call me slurs, I feel humiliated” - particularly if the other person doesn’t care about hurting you or actually wants to hurt you. Sometimes you have to say “The word you called me is a slur. It’s not ok to call me slurs. Stop.” Or “If you call me that again, I’m leaving.” Sometimes you have to say to yourself “I’m ok, they’re mean.” All of those things are judgments, and it’s important to be judgmental in those ways.

  • Le sexisme bien tempéré du Canard Enchaîné | Mondes Sociaux
    http://sms.hypotheses.org/3812

    Rien de tel au Canard qui n’a jamais compté qu’une poignée de femmes dans ses rangs. Les réactions suscitées par le recrutement de Sylvie Caster, ancienne de Charlie Hebdo, et première femme permanente à la rédaction sont révélatrices d’une réelle difficulté sur ce plan. Le nom de « Calamity Caster » dont elle signe ses articles lui a été imposé : « Il y a une femme qui écrit dans Le Canard, témoigne-t-elle, et c’est une calamité (…) C’est évidemment intéressant parce que c’est signaler, ouvertement, et s’en rendre compte, qu’on a un problème avec les femmes ». « C’est vrai, nous sommes misogynes au Canard », confirme un journaliste (in Méhanna M., 2011, L’idéologie du Canard Enchaîné, Mémoire de DEA, Université Paris 1).« 

    • C’est un journal républicain spécialisé dans l’information d’état, côté coulisses rendues publiques en fonction de besoins essentiellement internes à l’appareil d’#état, comment pourrait-il en être autrement ? Division des tâches : eux ne sont pas en charge de la moralisation « féministe » de la politique et de la société.

    • @colporteur, encore des excuses bidons avec des termes comme

      moralisation « féministe »

      qui vident de sens (je me sens insultée désolée de le dire) la nécessité de prendre en compte l#effacement_des_femmes et d’y remédier, vraiment, pas juste les principes, la réalité.
      Les faits de #sexisme sont avérés, pour te faciliter la prise de conscience, même si la france d’aujourd’hui est profondément raciste, même si l’Assemblée nationale ne compte sur ses bancs que peu d’enfants d’immigrés, est-ce que cela légitimerait que le canard appelle un journaliste noir Yabon ?
      Non, alors stp garde nous de ces jugements à l’emporte pièces.

    • @touti, je trouve à nouveau ton post navrant. Je ne comprends pas ce que tu dis ni de quelles « excuses bidons » (c’est quoi cette manière de dire ?) ou « jugement à l’emporte pièces » tu parles. Calamity Jane c’est pas Yabon (qui _est sa domination, y opine), c’est imposer à une journaliste un nom qui donne au journal qui s’en dote pour la 1ère fois une coloration tout autre, celle d’une femme qui ne s’en laisse pas compter, jamais sans fusil. C’est de la ...pub pour l’organe qui annonce son exceptionnelle indépendance (...). Ben oui, les salaires sont très élevé au Canard, et pas sans prix pour ceux qui les reçoivent (y compris en termes de connivences variées avec tout un tas de crapules de ministères, de préfectures, de police etc.).
      Depuis l’émergence du féminisme 60’/70’ beaucoup aura été fait pour en annuler la charge subversive. Le Canard c’est Ve République, une histoire de grands hommes. Et oui, on en pas finit avec le machisme, l’effacement des femmes. Comment dire le contraire...

      Quant à se sentir « insultée », j’aimerais aussi comprendre. Là ça me reste aussi mystérieux que l’implacable logique qui fait dire à un type « il m’a mal regardé alors je lui ai cassé la gueule ». Comme on sait, il y a plein d’histoire de mecs qui commencent par une baston avant que ça se cause, voire s’entende. Mais ici, on scribouille. Merci de ne pas m’attendre en embuscade s’t’plait.

      On dirait que tu voudrais que je m’excuse de t’avoir « insulté » en intervenant avec un post où il était aussi question « des femmes ». Je suis près à demander des excuses à quiconque ici, même toi :) si cela me parait justifié, là je vois pas.

      La moralisation « féministe », ça existe. Contre les femmes qui portent un voile, contre le populo qui est tellement attardé en matières de liberté des moeurs et de pensée. Le « féminisme » d’état et de dominant-e-s ça existe. Il s’agit de dépolitiser les enjeux, de neutraliser, de saper avec toute la compassion ou l’attention affichées nécessaires les appuis théoriques et subjectifs dont des minorités (politiques) comme le grand nombre (dominé) seraient susceptible d’user.

      Une analogie qui permettra peut-être d’émonder cette hostilité... J’ai souvent écrit P"c"F non par anticommunisme mais en défense du communisme contre un parti qui prétend(ait) l’incarner.

      Je n’aime pas le Canard, mais j’aimerais pas que féminisme devienne un mot tabou au prétexte que même le CAC 40 et ses larbins, ou ses outsiders de l’intérieur (Canard, etc) savent en jouer (à l’inverse de toute sa pub, de toutes leurs structures) ou cherchent à le faire.

    • @colporteur tu trouves à nouveau mon post navrant et mon vocabulaire inadéquat ? ça commence bien …
      Je ne suis pas là pour te faire changer d’opinion qui semble déjà convenue à mon égard mais je vais tenter de t’expliquer pourquoi ton premier post m’est désagréable et insultant.
      Dire qu’il te semble qu’ il ne peut pas en être autrement par rapport au sexisme est ce que je nomme une excuse bidon, autant que s’il s’était agi de trouver des arguments à un comportement raciste, mais apparemment tu ne comprends pas cela ou je m’exprime mal.
      J’estime que c’est éliminer bien facilement la ligne sexiste qui sévit au Canard en la masquant derrière les institutions de l’Etat ou la moralisation féministe . Le sujet de cet article n’étant pas la moralisation féministe mais bien le peu de cas qui est fait des femmes au Canard, peu importe alors combien les journalistes sont payés ou à la solde de qui ils sont.

      Si tu ne t’es pas contenté que de l’extrait ici même et que tu as lu l’article, il n’y a pas que le nom de CalamitY (Calamité) qui a été imposé à une seule journaliste, ce fait n’est que la suite d’un processus de mépris de la parole des femmes :

      Si pendant longtemps ses journalistes furent des hommes, l’hebdomadaire fit donc semblant, à travers ces rubriques et ces signatures, d’avoir des femmes dans ses rangs. Non contents d’être des « à la manière de », ces pastiches sont donc aussi des « à la place de ».

      Pour ce qui concerne l’insulte que je ressens parce que je suis une femme, je pense qu’il est doit être difficile pour un homme de la comprendre, et malgré tout tes efforts, il te sera difficile de basculer de ta situation de domination masculine. Je ressens ton discours comme essayant de disculper le Canard parce que la « moralisation_féministe » sévirait, c’est encore une fois détourner le sujet de l’article pour accuser un certain féminisme de ne pas être à ton gout.

    • Expliquer (ou proposer une explication) n’est pas excuser. Ou alors, on reprend à son compte les raisonnements qui ont fait les minutes les plus affligeantes du règne d’un certain président français.

      Après, décider de sortir les flingues en agrémentant ses propos de jugement de valeurs... c’est un petit peu ce qui fait que certains contributeurs demandent un petit peu rapidement à se désabonner de SeenThis, ceux-ci mélangeant un petit peu vite et à tort à mon avis leurs écrits et leurs personnes.

    • Si tu veux. :-)

      Le fond de mon propos était que je trouvais triste que Colporteur réponde à ta remarque aussi abruptement. C’est stupide de sa part, et ça n’aide pas à réduire les incompréhensions. Tout comme l’autre contributeur, là, j’ai déjà oublié son pseudo, qui s’est fait reprendre dans un contexte quasi-identique et qui parce qu’on lui a demandé d’expliciter ce qu’il avait voulu dire dans un commentaire lapidaire a réagit comme si on l’avait pris la main dans l’pot d’confiture, en faisant comme si les lecteurs étaient stupides (illettrés, etc).

      Je me suis permis à côté de réagir au syllogisme « excuse<>explication », mais ça n’a rien à voir avec le féminisme, ni avec le fait que tu sois une femme. Promis. Mais tu as le droit de penser le contraire. Je ne pourrais pas aller à l’encontre de ce fait. Quoi que cela m’attriste. Mais ça ne changera rien à tout cela. L’incommunicabilité n’est pas une fatalité... mais elle est décidément très fréquente.

    • #procès_d'intention #jugement_à_l'emporte_pièce #bidon

      et c’est pas de causer angliche comme les managers et les dresseurs de chiens qui assoira la légitimité de propos aussi autoritaires, arbitraires et #insultants. Je ne suis pas là pour expier « les hommes » ; comme dit la chanson, l’important c’est l’endroit où ce quelle tombe. Ralbol.

      Je cause pas du Canard en tant qu’homme, le d’"où tu causes", c’est pas l’assignation à je ne sais quelle résidence assurée à pas cher. je cause à partir de pratiques : la lecture par exemple. J’aime pas ce truc (sauf, comme dans le Monde ou ailleurs, quelques articles alibis ou, dans ce cas, pulsion voyeuriste : cékoiléta ? ah bon...) et je m’étonne qu’on s’étonne de ce que c’est. Ce qui n’empêche pas que j’apprécie de les voir ainsi descendu de leur piédestal de soit disant indépendance qui trimballe des kilotonnes d’idéologie dominante, sous des formes diverses, dont celle évoquée par l’article.

      De plus je m’autorise à causer pour ainsi « en tant que femme » (mais certainement pas « à la place de ») car je considère qu’il y a un « devenir femme » du chômeur, confiné au domestique faute de moyen et de rôle social, de dignité acquise dans le travail réputé productif. C’est un des aspects qui fait se flinguer des types spectaculairement (immolation). Manque d’habitude, de dressage multiséculaire, d’aptitude à trouver hors emploi des bouts de vérifications socialement indéniables de leur valeur. Et, bien sûr les femmes pauvres sont elles même attaquées si elles « choisissent » d’être mères jeunes, ou/et mères de nombreux enfants, d’avoir un tel « statut », contrairement aux hommes pauvres (sauf travail associatif, bénévolat, et autres formes plus ou moins mal reconnues). Les phénomènes sociaux ne sont pas unilinéaires.

      Il y a également un devenir femme du travail, - et ça ne veut pas dire une libération ou une domination des femmes ! je le précise avant d’être à nouveau attaqué sur ce qui n’est pas dit par moi - où de plus en plus sont demandé des formes d’attention, d’implication affective qui ne sont plus l’exclusivité des femmes, toujours ultra majoritaires numériquement sur ce type de fonction, je ne le conteste en rien (comment le pourrais-je ? pourquoi faudrait il être considéré soit comme un imbécile soit comme un salaud ?).

      Bref, ces histoires me paraissent plus compliquées que telle ou telle position que l’on veut bien m’attribuer. Méchamment.

    • @biggrizzly c’est bien gentil ce que tu racontes mais je sais pas expliquer en quoi c’est « bidon », c’est « excuse ». je pige pas que des attaques gratuites (qui ont sûrement leur justification par ailleurs, mais en quoi ce que je dis a à y voir ?) puissent ainsi être soutenues. C’est quoi, Ok corral, le premier, la première qui dégaine a gagné ? Ridicule.

    • @touti en commentaire de mon dernier billet, j’ai eu le malheur de faire remarquer que la grosse régression de la loi sur la prostitution n’était pas étonnante, vu que le Sénat est un repaire de vieux hommes blancs bourgeois qui ne font d’ailleurs pas trop secret de leur consommation régulière de « nièces ».
      Et hop, je suis fasciste féministe et raciste anti-blancs...
      Et fin de toute argumentation intelligible.
      Je fais juste remarquer qu’il est difficile de parler de démocratie représentative quand le personnel politique est aussi homogène. Et que je ne réclame jamais que le fait que tout le monde soit audible et que l’égalité soit réelle.
      En fait, le simple fait de réclamer l’égalité me fait toujours traiter de fasciste féministe, de vouloir la domination de femmes, alors que je ne veux que les mêmes droits, possibilités que les autres, de pouvoir être jugée sur mes compétences et non pas juste par mon sexe.

      Après, va expliquer ce qu’est la domination...

      Et quand je balance les données de l’ONU sur la domination implacable des femmes, on me répond que je sors des chiffres fantaisistes et que je mélange les pauvres femmes vraiment dominées, loin de nous par des vilains juste pour pouvoir écraser les hommes ici parce que tout le monde sait qu’ici, on est égaux (manière toutes les femmes autour de lui, elles sont super égales : sous-entendu que celles qui le seraient moins le méritent bien !) et que donc, je fais semblant d’être dominée parce que je suis incompétente et que je veux prendre la place méritée des hommes compétents.

      On est toujours en 2015 et j’attends avec une impatience non feinte qu’ils rétablissent le bucher pour les sorcières féministes.

    • De mon côté, au delà du sujet concret, de cette difficulté à débattre sereinement de ces sujets j’en déduis plus que jamais qu’on passe trop de temps à l’école à apprendre des conneries grammaticales, on se pisse dessus avec nos exceptions françaises linguistiques et notre patrimoine littéraire, et on ne travaille pas assez sur nous mêmes.

      La communication sans jugement, l’écoute bienveillante, apprendre à maîtriser ses émotions, ses réflexes, ses automatismes intellectuels, c’est pas inné, ça devrait s’apprendre à l’école.
      J’ai découvert ça sur le tard, je dis pas que je suis fort dans ce domaine, on restera toujours novice, mais ça m’a fait un bien fou et j’ai compris énormément de chose sur mes conditionnements plus ou moins inconscients liés à la composante masculine de mon identité. Je progresse bien plus que si je n’avais pas découvert les thèmes que sont la compréhension de soi, des autres et la communication pour entrer en relation.

    • @seenthis, c’est vraiment dur d’écrire un post sur seenthis pour une réponse de plus de 10 lignes, du coup je dois d’abord passer par un éditeur de texte car tout saute sans cesse. Merci merci de tout ce que tu fais et peux faire pour améliorer l’outil !

    • @monolecte

      en commentaire de mon dernier billet,

      tu as un lien stp ?

      L’argumentaire que je trouve récurrent est un peu celui du ou de la blasé·e, bref, de la personne qui dit que vu le contexte il ne faut pas s’étonner de telle ou telle situation d’injustice car cela ne peut être autrement.

      Je crois que finalement c’est ce mélange d’arrogance et de fatalisme qui m’insupporte profondément, même si je peux m’y fourvoyer aussi, parce que culturellement nous sommes tou·tes baigné·es dans la soumission. Amha, d’un point de vue politique, cela bouche les issues de sorties mieux encore qu’un conservatisme raciste sexiste et homophobe, même si le discours tenu s’en défend, car c’est une forme d’explication qui se soumet à un soit-disant ordre des choses qui ne devrait qu’être inacceptable. Et je préfère m’interroger sur ce « soit-disant » qui n’est jamais ce que nous acceptons d’établir par nos paroles en contraintes mentales pour restreindre nos champs d’actions et nos capacités de changements.

      On considère un peu trop facilement que cela relève de la nécessité de la domination « le monde est ainsi fait » qu’il n’y a rien d’envisageable pour modifier la situation, ne serait-ce que supporter d’entendre la dénonciation de ces situations injustes, sexistes ou racistes, voire qu’elles procèdent elles-mêmes des dominants (féminisme de morale). Que ce soit Wikipedia, Le Canard ou Le Sénat, on a affaire à des lieux d’exercices de pouvoir masculin dont les femmes sont exclues, oui, mais après ? Ou avant ? Sommes nous à même de dénoncer, c’est à dire de rendre public, de prendre la parole pour dire l’injustice et de se faire entendre avant même de pouvoir proposer quoique ce soit ?

      C’est ce chemin qui me parait long, terriblement long, et lorsqu’une femme s’offusque de ne plus supporter d’attendre que la société évolue et les hommes retirent la merde qu’ils ont dans la tête au lieu d’entendre sans cesse « c’est normal » " c’est ainsi" « pourquoi s’étonner » j’ai envie de hurler, désolée de le dire, et je me sens insultée de le faire en étant regardée comme folle.

      On est toujours en 2015 et j’attends avec une impatience non feinte qu’ils rétablissent le bucher pour les sorcières féministes.

      Pas moi, d’autant que je suis rousse et que j’ai déjà échappé à diverses lynchages. En tout les cas, je suis hébétée devant l’apathie sociale, ras-le-bol de répéter à l’envi les mêmes choses, que cela doit changer, et subir également les interprétations violentes devant toute parole de femme.

      Il y a bien le bingo féministe pour s’aider, se dire que les réponses retombent systématiquement sur les mêmes « arguments » mais c’est rude, j’avoue.

    • J’ai déjà viré quelques fachos virulents qui avançaient masqués depuis des mois et qui ont fini (comme toujours) par perdre leur contrôle.

      Disons, qu’il est en liberté surveillée, maintenant.
      Comme son dernier argumentaire est une enfilade de contrevérités et de mauvaise foi, je ne réponds pas.
      Je n’en vois pas l’utilité : le gars ne lit pas ce que je lui réponds, il attend juste que je poste un truc, n’importe quoi, pour pouvoir continuer à dérouler son argu moisie.

      Pour ceux qui ont envie de comprendre, ma première réponse suffit. Pour les autres, ça ne sert à rien qu’à leur ouvrir plus de tribune.

    • @touti enfin je suis d’accord avec toi :) j’exècre ces « formes d’explication qui se soumettent à un soit-disant ordre des choses » et de ce fait je pige mieux ce qui a pu te rendre si injuste à mon sens dans tes attaques suite à mon 1er post. La mésentente hostile serait ainsi le fruit d’un malentendu. Pour moi, le Sénat, le Canard enchainé, cette société sont à supprimer, je n’acquiesce pas plus à leurs pratiques et positions qu’à leur existence lorsque que je me déclare non surpris par leurs diverses et multiples saloperies.

      Il n’empêche, je continue à trouver révoltant d’avoir subi des noms d’oiseau en tant que supposé représentant ou incarnation de l’homme, machiste, patriarcal, insensible et borné alors que si de telles tendances sont à l’oeuvre chez un enfant du XXe siècle tel que moi, j’essaie de lutter contre l’impasse à laquelle elles conduisent, impasse dont j’ai dès la toute prime adolescence pris conscience, non seulement grâce au féminisme de l’époque (et de la beauté fatale que celui-ci manifestait en bien des endroits pourrais-je dire, dans un tout autre sens que lorsque cette expression apparait ici), mais aussi pour avoir été traité fort jeune comme (et presqu’aussi mal qu’)une femme par des mecs à certaines occasions, puis, plus tard, qualifié de pédé et de tarlouze bien plus souvent qu’à mon tour, et j’en passe, et que, dans ce cas précis, les quelques lignes que j’avais écrites ne pouvaient prêter à riposte hostile qu’à condition d’oublier que de ce que je disais du Canard (journal des marigots de l’état) découle que nous aurons surtout à inventer les conditions pour que tous et toutes s’en passent, qu’il disparaisse.

      Il ne s’agissait pas d’accepter « le » monde comme « normal » mais de dire (pas simplement dénoncer) de quelles visions (Canard = centrement étatique, pas slt machisme en général) procède cette normalité intenable et de faire place à des mondes où le normal n’aurait pas sa place.
      Bref, j’ai posté parce que j’étais content qu’exceptionnellement le Canard, réputé pour son « indépendance », rencontre un peu d’adversité et de critique qui mettent en lumière sa normalité (outrée pour ce qui est des femmes), pas pour accorder je ne sais quelle bénédiction. Je ne dis pas que seules les intentions comptent, je dis qu’il m’en a trop été prêté.

    • Avais dit dès le 2e post que je comprenais pas... finissais par me croire devenu troll à l’insu de mon plein gré. Donc, oui bien sûr, j’accepte tes excuses @touti, ça va de soi (et mieux en se le disant), d’autant qu’il m’arrive moi aussi (#con_comme_une-bite à mes heures), de voir rouge et de foncer dans une muleta... imaginaire.

      Fhar away... Avec ce minimum d’entente, je peux dire maintenant que ces échanges m’ont fait penser que raconter la grève de 1973 dans l’enseignement secondaire (contre la loi Debré qui supprimait les sursis d’incorporation militaire) sous l’angle d’un féminisme massivement partagé (sans être nécessairement revendiqué comme tel, et chez les garçons y compris) par de très nombreux scolarisés vaudrait le coup, je sache pas que cela ait été fait. De même, je n’ai pas idée de ce qui pourrait exister sur des aspects qui restent à mon avis cachés d’un féminisme dont j’ai souvenir, en banlieue, populaire (et pas quartier lat’, pour faire simple).