• Les milliardaires financent une nouvelle #université « #anti-woke »

    Au #Texas, une université « anti-woke » ouvre ses portes. L’alma mater a récolté 200 millions de dollars de dons, notamment après les événements du 7 octobre. L’Université se veut apolitique, mais le bord politique de ses importants donateurs interrogent.

    Mécontent du système académique, certains ont trouvé la parade parfaite en ouvrant leur propre université au Texas. Jusqu’ici rien de très surprenant. La particularité de cette école ? C’est une université « anti-woke ».

    Il semble que cette idée séduit puisque près de 200 millions de dollars ont déjà été récoltés, souligne le « Wall Street Journal » dimanche 13 octobre. Parmi les généreux donateurs, figurent plusieurs grosses fortunes américaines. L’argent a notamment afflué depuis les événements du 7 octobre 2023 en Israël.
    Une mission ambitieuse

    La mission de l’Université d’Austin (UATX), qui se dit apolitique, est audacieuse : elle veut favoriser le débat ouvert, la liberté académique et une « quête intrépide de la vérité », tout en mettant l’accent sur l’entrepreneuriat. En effet, de nombreux donateurs fortunés estiment que les universités sont trop progressistes. Ils se disent attirés par l’idée d’une école alternative qui encouragerait la réussite méritocratique et une multitude de points de vue.

    Harlan crow, promoteur immobilier miliardaire et contributeur de l’UATX explique : « Aujourd’hui, une grande partie de l’enseignement supérieur semble vouloir rejeter les réalisations occidentales et les réalisations des civilisations occidentales dans leur intégralité. »

    De cette volonté est donc née l’UATX qui a accueilli sa première volée de 95 élèves en septembre dernier. Les étudiants ont reçu un exemplaire de l’Odysée d’Homer lors de leur inscription.
    Le 7 octobre comme moteur

    Une vidéo publiée sur le compte Youtube de l’école met en contraste les scènes de manifestations pro-palestiniennes sur les campus américains avec un séminaire de l’UATX. La vidéo se termine avec le message : « Ils brûlent, nous construisons. »

    Il faut dire que les événements du 7 octobre ont fait les affaires de l’uni « anti-woke ». A partir de cette date, la collecte de fonds s’est emballée. Le « Wall Street Journal » explique que les donateurs estiment que la liberté d’expression s’applique de manière sélective sur les campus.

    #Niall_Ferguson, historien et co-fondateur de l’institution détaille : « Il a fallu ce qui s’est passé au lendemain du 7 octobre sur les principaux campus pour convaincre Wall Street et les gens de la Silicon Valley, qu’il y avait vraiment un problème. »

    Une collaboration avec #Elon_Musk

    Les dirigeants de #SpaceX et #Boring_Company, la société d’Elon Musk, contribuent à l’élaboration du programme d’études en ingénierie de l’école. Le patron de Tesla n’est pas le seul à être attiré par le projet. Le co-fondateur de #Paypal, #Peter_Thiel, a aussi tenu à apporter sa pierre à l’édifice.

    Si l’école se revendique apolitique, la provenance de ses gros donateurs questionne. En effet, les plus importants sont acquis à la cause républicaine et finance les campagnes des candidats du parti à l’éléphant.

    Pour l’heure, l’UATX n’est pas encore accréditée. Elle ne pourra l’être qu’après la promotion de sa première volée. Les élèves ont reçu une bourse de 130’000 dollars afin de compenser les risques pris. Plus de 40% des étudiants inscrits viennent du Texas et un tiers sont des femmes. A voir, si les étudiants seront aussi enthousiastes que les donateurs.

    https://www.blick.ch/fr/news/monde/plusieurs-millions-recoltes-les-milliardaires-financent-une-nouvelle-universit
    #USA #Etats-Unis #facs #woke #vérité #liberté_académique #Université_d'Austin (#UATX) #entrepreneuriat #progressisme #méritocratie #Harlan_Crow #ESR #enseignement_supérieur

  • Guillaume Dubois, le directeur général d’Euronews, « révoqué »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/10/12/guillaume-dubois-le-directeur-general-d-euronews-revoque_6350356_3234.html

    Pour le remplacer, Pedro Vargas David, président d’Alpac, un mystérieux fonds d’investissement portugais actionnaire d’Euronews, mais aussi président du conseil d’administration de la chaîne, a choisi le journaliste allemand Claus Strunz, âgé de 58 ans. Après vingt-six ans passés au sein du groupe de médias Axel Springer – où M. Strunz a notamment été vice-président chargé de la télévision et de la vidéo, mais aussi rédacteur en chef du tabloïd Bild et de son édition dominicale Bild am Sonntag – celui-ci a été nommé directeur général et directeur de l’information d’Euronews.

    Si le cumul des responsabilités éditoriales et commerciales est critiqué par certains salariés, ce sont surtout les multiples prises de position pro-israéliennes de M. Strunz sur le réseau social X et plus largement son positionnement jugé très conservateur qui inquiètent déjà en interne. « Croit-il vraiment, comme il le repartage, que 90 % des personnes tuées à Gaza sont des terroristes du Hamas ? », se questionne, estomaqué, un ancien journaliste de la rédaction. « L’image ultraconservatrice qu’il donne à voir sur les réseaux sociaux, est-ce la nouvelle orientation éditoriale d’Euronews ? », s’interroge encore cette même source. Une autre salariée s’étrangle : « On continue de tomber plus bas que l’asphalte. » Alexis Caraco, délégué syndical de la CGT, préfère, lui, juger sur pièce, attendant « de voir le projet que M. Strunz présentera concrètement ».

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      ce sont surtout les multiples prises de position pro-israéliennes de M. Strunz sur le réseau social X et plus largement son positionnement jugé très conservateur qui inquiètent déjà en interne.

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      Alexis Caraco, délégué syndical de la CGT, préfère, lui, juger sur pièce, attendant « de voir le projet que M. Strunz présentera concrètement ».

      Les syndicalistes sont des bisounours (ne pas tirer sur l’ambulance).

      Ils veulent juger sur pièce.

      Les pièces, elles sont posées, là, à la vue de tous, que c’en est même gênant, à la limite de l’exhibitionnisme.

      Mais lui, là, le syndicaliste à qui on ne la fait pas, le couteau entre les dents, il veut #juger_sur_pièce.