• Comité de soutien Assange – La bataille se poursuit !
    https://comiteassange.fr

    Julian Assange est un journaliste australien, il a fondé l’entreprise de presse #WikiLeaks en 2006, qui permet à des lanceurs d’alerte de transmettre des documents d’intérêt public de façon anonyme. Le site s’est fait mondialement connaître en 2010 en publiant des documents classifiés obtenus grâce à la lanceuse d’alerte #Chelsea_Manning, ex-analyste du renseignement militaire US. Ceux-ci révélaient notamment des crimes de guerre commis en Irak et en Afghanistan par l’armée états-unienne.

    Pour avoir accompli ce travail journalistique, pour avoir informé, Julian Assange est persécuté par Washington et certains de ses alliés. Privé de liberté sous une forme ou sous une autre depuis 14 ans, il est enfermé dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres depuis avril 2019. Les États-Unis réclament son extradition pour le traduire en justice. Il risque jusqu’à 175 ans de prison. La Haute Cour britannique examine en ce moment la recevabilité de son ultime appel au Royaume-Uni. Ses proches et des observateurs alertent depuis longtemps sur la dégradation de son état de santé physique et psychologique.

    Le Comité de soutien Assange a pour vocation d’informer et de mobiliser en France sur le cas de #Julian_Assange. Il ne s’agit pas seulement d’alerter sur le sort d’un prisonnier politique en Occident, de sauver un homme victime d’une immense injustice. Les enjeux de cette affaire sont immenses. Il en va bien sûr du droit d’informer (et donc d’être informé) puisqu’à travers la persécution du fondateur de WikiLeaks, c’est le journalisme d’investigation que l’on cherche à criminaliser. Plus largement, il s’agit d’une attaque contre la #liberté_de_la_presse, la liberté d’expression, mais aussi contre les idéaux démocratiques.

    • Dans cet article, on apprend qu’elle a été mandatée par le Secrétariat d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire pour participer à la dernière journée durant laquelle a eu lieu la cession officielle des archives sur Thiaroye au Sénégal. Elle a donc entendu le président Hollande évoquer au moins soixante-dix morts.

      #historienne_de_prefecture

  • RACISME D’ÉTAT : POURQUOI IL FAUT REGARDER LA VÉRITÉ EN FACE | OLIVIER LE COUR GRANDMAISON
    Le Media - 1 mars 2024
    https://www.youtube.com/watch?v=XZRfMV6vp70&t=1129s

    Malgré cela, les idées de « racisme systémique » et de « racisme d’État » restent hautement polémiques. Toute la droite les rejette bien sûr, mais aussi une partie de la gauche (ou supposée gauche). La négation de l’existence même d’un racisme structurel va naturellement de pair aujourd’hui avec la respectabilisation accélérée du Rassemblement national et de ses obsessions sur l’immigration.
    Pour faire le point là-dessus, le politiste #OlivierLeCourGrandmaison, historien et politiste à l’Université d’Évry, qui vient de publier un livre intitulé « Racismes d’État, États racistes » : une brève histoire (éd. Amsterdam) est l’invité de #JulienThéry dans ce numéro d’OSAP « On s’autorise à penser ».

  • Quand la réalité surpasse la satire
    https://9v741.r.sp1-brevo.net/mk/mr/sh/SMJz09SDriOHWo3rRTdTXUfaGhvR/4NSk0O6VYVsu

    Quelque temps avant qu’une alliance d’États “libéraux” ne le musèle, Julian Assange avait donné une interview où il déclarait : “Presque chaque guerre qui a débuté au cours de ces cinquante dernières années a été le résultat de mensonges médiatisés. Les médias les auraient arrêtées s’ils avaient fait des recherches plutôt que de relayer la propagande gouvernementale. Ce qui signifie que, fondamentalement, les populations n’aiment pas les guerres, et que les premières doivent être manipulées pour accepter les secondes. Les populations n’acceptant pas aveuglement d’entrer en guerre, si nous avions un bon environnement médiatique, nous aurions un environnement pacifique. Notre ennemi numéro un est l’ignorance. C’est l’ennemi numéro un de tout un chacun : ne pas comprendre ce qu’il se passe réellement. Car c’est seulement quand on commence à comprendre qu’on peut prendre de bonnes décisions. La question est : qui promeut l’ignorance ? Les organisations qui, pour garder des secrets, déforment les informations. Et dans cette catégorie, on trouve les mauvais médias. Il y a bien sûr de très bons journalistes, et WikiLeaks travaille avec beaucoup d’entre eux, ainsi qu’avec de bonnes organisations médiatiques. Mais la majorité sont si mauvais et déforment tant la réalité du monde dans lequel nous vivons que le résultat est une continuité de guerres et de gouvernements corrompus. On doit donc se demander si le monde ne serait pas meilleur sans eux.”

    C’est évidemment une conclusion à laquelle était arrivé Kraus voilà un siècle, plus ou moins. Et il n’eut jamais de mots assez durs sur la responsabilité de la presse dans la manipulation par le discours et la corruption de la langue, signe de la corruption de la pensée et du sentiment.

    #Agone #Julian_Assange #Karl_Kraus #journalisme #manipulation #réalité

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 22 février 2024
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-02-22.html

    (...) Q - Vous venez de dire que le Président de la République a déclaré qu’une attaque d’envergure constituera un point de rupture.

    Alors, j’ai plusieurs questions concernant Gaza. Est-ce que ce point de rupture serait un point de rupture de la France avec Israël ?

    Deuxième question, concernant les sanctions sur les colons que vous venez d’évoquer. Dans la logique de ce que vous venez de dire, est-ce qu’il est ce que la France n’envisage pas des sanctions contre, notamment, le ministre de la sécurité intérieure Itamar Ben-Gvir qui encourage et arme les colons ?

    Toujours sur les la question des armes : dans son dernier rapport annuel au Parlement sur les exportations d’armes françaises publiées en juillet 2003, le ministre des Armées rapporte que la France a notamment autorisé la vente à Israël, en 2022, d’armes de type ML4 pour 9 millions d’euros. Sont classés dans cette catégorie, des armes telles que les bombes, torpilles, roquettes, missiles et charges explosives. Est-ce que des armes françaises sont susceptibles d’être employées par Israël dans sa guerre à Gaza où la Cour internationale de justice a ordonné de prévenir le risque de génocide ? Avez-vous envisagé de cesser la coopération militaire avec Israël comme l’ont demandé des parlementaires et le président d’Amnesty International dans un courrier avant hier au président Macron ?

    Une dernière question, concernant la venue en France de ressortissants palestiniens ou franco-palestiniens via le point de passage de Rafah. La France aurait fait le choix de demander l’autorisation des autorités israéliennes pour laisser passer des Palestiniens via l’Egypte. Est-ce que vous confirmez cette information, et si oui, sur quelle base juridique ou légale cette décision se fonderait-elle ?

    R - Je vais essayer de répondre à toutes vos questions. Je vais les prendre dans l’ordre.

    Le premier point c’est le point de rupture et la reprise, effectivement, des propos du Président de la République.

    D’une manière générale, on a toujours défendu une position équilibrée, à savoir qu’il y a effectivement après le 7 octobre, un droit d’Israël à se défendre, mais dans le cadre d’un strict respect du droit international humanitaire. Nous avons dénoncé, depuis le début de l’opération israélienne à Gaza, les frappes sur les infrastructures civiles, et notamment sur les infrastructures hospitalières. Je pense que quand le Président parle de point de rupture, il ne parle pas de rupture sur un plan diplomatique, donc il ne parle pas des relations franco-israéliennes. Il parle de point de rupture en termes de conflit, en termes d’opération sur le terrain, ça veut dire que dans l’esprit de la déclaration c’est le signe qu’effectivement, s’il devait y avoir une opération sur Rafah, ça changerait le cours des opérations, c’est un commentaire qui se place sur ce terrain-là.

    Sur la question des sanctions, et notamment sur la question de l’extension des sanctions à d’autres personnes, je n’ai pas d’information de plus à vous donner. Pour le moment, nous avons sanctionné une liste de 28 personnes. C’est un point qui a été discuté au dernier conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne, lundi dernier, avec nos partenaires européens ; c’est une discussion qui aura encore cours, j’imagine, et c’est ce que je donnais dans ma précédente réponse, mais pour le moment il n’y a pas de noms supplémentaires qui ont été mentionnés.

    Votre troisième question était sur les ventes d’armes à Israël, et je vous en remercie parce que ça me donne l’occasion de de rappeler quand même un petit peu le contexte du processus qui est mis en place pour les ventes d’armes.

    La France dispose d’un dispositif de contrôle des ventes d’armes qui est extrêmement strict, c’est un contrôle extrêmement abouti. Chaque demande d’exportation de matériel de guerre repose sur un examen précis et minutieux en interministériel - c’est-à-dire avec l’ensemble des ministères concernés, le ministère de la défense mais pas seulement, aussi le ministère des Affaires étrangères - et il est décidé, au cas par cas ,sur la base de critères très spécifiques - et notamment sur la base des critères qui sont définis par la législation internationale sur le commerce des armes et notamment sur le traité sur le commerce des armes - si une exportation d’armes peut avoir lieu ou pas. Dans cette configuration, il y a des critères qui rentrent en jeu, c’est notamment le respect des droits de l’homme et le respect du droit international humanitaire par le pays destinataire ainsi qu’en faisant une évaluation de ce que pourrait avoir comme conséquence cette livraison en termes de paix, de sécurité et de stabilité régionale. Donc, tout cela est pris en compte, c’est une discussion qui est longue, c’est une discussion qui est collégiale, et les exportations d’armes ne se font pas de manière rapide et inconsidérée.

    S’agissant plus particulièrement d’Israël je pense que vous savez qu’en termes de ventes d’armes, la France est historiquement un partenaire marginal en matière d’équipements d’Israël. Pour l’année 2022, pour vous donner des chiffres, le montant de nos exportations en matière d’équipements de défense vers Israël représente 0,1% du montant total de nos exportations de matériel de guerre sur la même année. Encore une fois, c’est un dispositif qui est extrêmement précis extrêmement clair et surtout extrêmement exigeant que nous respectons - y compris s’agissant des exportations d’armes vers Israël - mais qui, encore une fois, représentent une toute petite partie de nos exportations d’armes.

    Enfin, sur votre dernière question sur les sorties de Gaza, c’est aussi une question intéressante parce que c’est un processus extrêmement complexe. La France a organisé depuis le début du conflit plus de 200 sorties de personnes ayant la nationalité française, mais pas seulement, puisque ça a concerné aussi les agents de l’institut français de Gaza, leurs descendants, leurs ascendants et aussi d’autres catégories de personnes comme des personnes qui détenaient un titre de séjour français ou qui avaient reçu le droit d’asile en France. Nous avons été très heureux d’annoncer, la semaine dernière, 42 nouvelles sorties de la bande de Gaza, et nous suivons une liste de personnes que nous souhaitons pouvoir voir sortir de la bande de Gaza. Ces sorties, en fait, sont le résultat de démarches des autorités françaises qui sont menées à très haut niveau, vis-à-vis des autorités israéliennes et vis-à-vis des autorités égyptiennes et ça a été un point que le ministre a eu l’occasion de discuter avec son homologue israélien et son homologue égyptien lors de sa dernière visite. Evidemment, ces sorties ne peuvent pas être rendues possibles sans cette discussion avec les autorités israéliennes et sans une discussion avec les autorités égyptiennes...

    Q - Pourquoi est-ce que les autorités israéliennes ont leur mot à dire, ce n’est pas un territoire qui est contrôlé par Israël ?

    R - C’est un territoire où il y a une administration qui s’appelle le COGAT qui est une administration israélienne qui gère les territoires et c’est à cette administration...

    Q - Coloniale, donc ?

    R - Ça, je n’en sais rien, il y a des interlocuteurs israéliens qui doivent être sollicités pour pouvoir permettre la sortie de ces personnes. Notre objectif c’est que ces personnes puissent sortir, qu’elles puissent sortir saines et sauves et c’est tous les efforts que nous faisons vont dans ce sens-là et donc nous faisons toutes les démarches nécessaires pour atteindre cet objectif.
    (...)
    Q - Si je peux me permettre, deux questions : une pour préciser, enfin pour rebondir sur votre réponse concernant les armes, la livraison d’armes à Israël, je veux préciser ma question sur les exportations d’armes. Les exportations d’armes françaises vers Israël type ML4, donc offensives, ont-elles été utilisées à Gaza ? Et est-ce qu’il y a une réflexion en cours pour stopper la livraison d’armes à Israël dans le cadre de la prévention du génocide exigé par la CIJ ? Ça, c’est ma première question. Ma deuxième question, elle n’a rien à voir, elle porte sur Julian Assange, le journaliste australien qui est détenu en Grande-Bretagne et qui, hier, déposait son ultime demande d’appel en Grande-Bretagne pour lutter contre son extradition vers les Etats-Unis. Il n’a pas pu se rendre à l’audience, il était très malade, très faible, il n’a pas pu se rendre à l’audience. Est-ce que la France va faire quelque chose pour essayer de libérer ou au moins de mettre en liberté conditionnelle un journaliste qui a révélé des crimes de guerre des Etats-Unis, l’espionnage de trois présidents français par la CIA, etc., ou est-ce qu’on va le laisser ? Il risque fort de mourir en prison si ça continue comme ça. Est-ce que la France va faire quelque chose pour Julian Assange ou pas ?

    R - Sur la première question, je vais reprendre d’abord ça sous l’angle un peu juridique, puisque vous citez la CIJ. Effectivement, et on a eu l’occasion de le dire plusieurs fois, la France est très attachée au rôle de la CIJ et au rôle qu’elle joue en termes de droit international. La CIJ a demandé à la fin du mois de janvier des mesures conservatoires, ce qui n’est pas le prononcé sur le fond de l’affaire. Nous avons pris bonne note des mesures conservatoires qui avaient été demandées par la CIJ. Nous appelons Israël à les mettre en oeuvre. Parmi les obligations qui étaient présentes dans ces mesures conservatoires, il y avait l’exigence de libération des otages, à laquelle nous sommes très attachés et les demandes qui s’attachent aussi à Israël, par exemple « prévenir la commission d’actes entrant dans le champ d’application de la Convention, sanctionner les incitations à commettre des actes de génocide, etc. » Donc nous avons appelé les autorités israéliennes à appliquer ces mesures conservatoires, tout particulièrement, et c’est mon dernier point, parce que la Cour demande aussi à ce qu’Israël permette la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire à la population de Gaza. Et comme vous le savez, la France est très impliquée dans la fourniture d’aide humanitaire. Alors, après, sur le détail des armements, je ne pourrai pas vous répondre aujourd’hui, je vous propose que nous en reparlions lors d’un prochain point de presse. Je n’ai pas ces détails sur les livraisons d’armes et sur quelles armes sont utilisées ou pas utilisées, et dans quel contexte. Mais je vous propose de revenir vers vous prochainement.

    Sur la situation de Julian Assange, on suit avec attention la procédure judiciaire qui est en cours au Royaume-Uni. Il y a une décision de la Haute Cour de justice qui doit intervenir. C’est une décision de justice, nous ne commentons pas les décisions de justice.

    Q - Je reviens au dossier libanais. Certains médias libanais parlent d’une réunion qui se tiendrait à Paris le 27 février et à laquelle participeront les pays concernés par le soutien à l’armée libanaise. Est-ce que vous confirmez ?

    R - Je pense que ça rejoint peut-être la question de votre collègue. Non, je n’ai pas d’information à vous communiquer là-dessus à ce stade malheureusement./.

    #FranceDiplo #marchands_de_canons #Julian_Assange

    • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
      Point de presse du 15 février 2024
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-02-15.html#Chapitre4

      5. Questions/Réponses

      Q - Je voudrais savoir, après les décisions de la Cour internationale de justice, la France pense-t-elle imposer un moratoire sur les exportations d’armes vers Israël ?

      Une deuxième question, ce serait sur l’évolution des discussions entre Paris, Beyrouth et Jérusalem pour mener à une désescalade dans la région.
      R - Sur la CIJ, nous avons pris note de la nouvelle demande des mesures conservatoires introduite par l’Afrique du Sud contre Israël. Cette demande s’inscrit dans la même procédure que celle ayant conduit la Cour à adopter une ordonnance le 26 janvier dernier. Ces mesures conservatoires, ordonnées par la Cour, sont juridiquement obligatoires et elles s’imposent évidemment à toutes les parties. Elles doivent être mises en oeuvre et elles correspondent d’ailleurs aux exigences posées par la France. Nous sommes évidemment attachés au respect du droit international et réaffirmons notre soutien et notre confiance à la Cour internationale de justice.

      Sur le Liban, lors de son dernier déplacement dans la région, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a eu l’occasion de s’entretenir avec l’ensemble de ses homologues, son homologue égyptien, son homologue libanais, son homologue jordanien et son homologue israélien. Au cours de ces discussions, le Ministre est venu avec des propositions concrètes pour faire baisser la tension à la frontière entre le Liban et Israël, l’objectif étant d’obtenir une solution diplomatique entre le Liban et Israël. Ces propositions ont été communiquées à l’ensemble des parties et elles seront discutées dans les semaines qui viennent. En tout état de cause, l’objectif premier de la diplomatie française est d’obtenir un apaisement à la frontière entre le Liban et Israël.

      Q - Juste, sur l’exportation des armes, sur un moratoire, précisément ... ?
      R - Pour cela, je pourrai revenir vers vous ultérieurement.

  • « Zoé », la nouvelle pièce de Julie Timmerman, met une enfant face à son père bipolaire : explosif
    https://news.dayfr.com/people/3354930.html

    Avec Un démocrate Julie Timmerman a taclé Edward Bernays, théoricien de la propagande, et Bananes épluché les régimes de bananes d’Amérique centrale.

    Avec Zoél’auteure et réalisatrice ne monte pas cette fois sur scène, mais dévoile une partie d’elle-même, évoquant son éducation et son évolution dans une famille dont le père bipolaire introduit l’aliénation dans la maison.

    Fille unique d’un couple de comédiens, Zoé voit se succéder des jours de joie et de colère en fonction du trouble bipolaire qui touche son père. A 8, 10 et 40 ans, avec l’aide de son ami Victor, alors psychologue, Zoé tente de trouver sa place entre un père dérangé, mais qui la nourrit de la culture qu’elle adore, et une mère dépassée par une responsabilité qui elle a du mal à faire face. Jusqu’au jour où Zoé décide qu’elle va sauver son papa.

    Le langage précis, évocateur et poétique de Julie Timmerman est toujours présent dans Zoé. Si on ne l’attendait pas dans ce registre intimiste, son sujet conserve une dimension politique en sensibilisant à une pathologie dont on ne parle que depuis peu. Sans pathos ni didactisme, le drame est là, mais l’auteur maintient son point de vue, insufflant un humour dont l’esprit est une de ses constantes dans chacune des pièces. Le sens du rythme en est un autre, Zoé en passant à une vitesse vertigineuse, on en redemanderait.

    En trois actes, dans une cuisine familiale, Zoé voit une mère et sa fille passer du calme à la tempête, de l’amour à la colère, de la compassion au dégoût, au gré des « balancements » de son père. Plutôt que d’être narratifs, les trois actes se déroulent comme trois tableaux, représentés dans trois époques, trois étapes de la maladie. De cette évolution se traduit la progression narrative que Julie Timmerman sait utiliser, tant dans l’écriture que dans la réalisation.

    Aussi, la pièce prend de l’ampleur comme la crise du père et les paroles sont importantes. Il suffit d’en un pour provoquer une étincelle, puis de se combiner avec un autre, comme deux silex, puis un de plus, pour enflammer le corps et embraser la scène. Comme lorsque son père est tombé sur la table de la cuisine, qui est devenue un abîme dans lequel il est tombé, et qui l’a englouti. Une des idées scéniques dont regorge Julie Timmerman avec ses quatre comédiens dont l’esprit d’équipe enflamme la scène.

    « Zoé »
    Par Julie Timmerman
    Réalisateur : Julie Timmerman
    Avec : Anne Cressent, Mathieu Desfemmes, Alice Le Strat et Jean-Baptiste Verquin
    Du 5 janvier au 29 février, mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 21h15
    Théâtre de Belleville
    16 passage Piver, 75011 Paris
    Téléphone : 01 48 06 72 34

    #Julie_Timmerman

  • Jules-Cesar Rozental (1872-1903)
    https://www.partage-noir.fr/jules-cesar-rozental-1872-1903

    A la différence des autres militants libertaires du mouvement révolutionnaire macédonien qu’il nous reste à présenter, Jules-César Rozental eut, outre cette participation et les mérites de combattant pour la libération nationale de la Macédoine, une participation importante à la constitution des premiers groupes libertaires en #Bulgarie. D’origine polonaise, fils d’un révolutionnaire russe distingué, réfugié en Bulgarie, il était né le 14 juin 1872 en Sibérie (à Irkoutsk) où son père, le (...) 16-17 - Histoire du mouvement libertaire en Bulgarie (Esquisse) - G. Balkanski


    / Jules-Cesar Rozental , Bulgarie, Volonté (...)

    #Balkanski #Jules-Cesar_Rozental_ #Volonté_Anarchiste

  • Tout sur l’étonnante conversation entre Julian Assange et Cédric Villani, en visite à la prison de Belmarsh
    https://www.nouvelobs.com/monde/20231121.OBS81135/tout-sur-l-etonnante-conversation-entre-julian-assange-et-cedric-villani-

    Le mathématicien Cédric Villani, visiteur numéro 658462, a pu rencontrer Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, dans la prison de haute sécurité britannique où il est incarcéré depuis 2019. Voici son récit, en exclusivité dans « l’Obs », alors que l’Australien risque d’être extradé aux Etats-Unis où il encourt jusqu’à 175 ans d’emprisonnement.

    .../...

    « Merci d’être venu. »

    L’accent australien est à peine perceptible – il blaguait qu’il perdait son accent déjà dans la réclusion à l’ambassade d’Equateur à Londres (sept ans). Et le ton est doux et calme. Ce n’est pas de la résignation mais l’économie d’un marathonien, qui sait qu’il doit ménager ses émotions pour tenir sur la durée – son calvaire dure depuis si longtemps déjà, et peut hélas durer longtemps encore.

    « Merci à toi. C’est nous qui devrions te remercier, tout le monde. »

    Oui, nous devrions tous et toutes être reconnaissantes envers Assange. Aucun journaliste n’a révélé autant de scandales que lui. Crimes de guerre, corruption dans le monde de la finance ou de la politique, espionnage industriel, mise sur écoute de chefs d’Etat (dont trois présidents de la République française)… Interminable est la liste des puissants, des conspirateurs, des entrepreneurs véreux qui ont de quoi lui en vouloir. Mais les gigantesques campagnes de dénigrement menées par ses ennemis, la durée et la complexité des procédures ont réduit comme peau de chagrin l’équipe de ses soutiens actifs. Pour ma part, cela fait trois ans seulement que je les ai rejoints, clamant son sort injuste sur tous les toits, y compris au Parlement, avec François Ruffin et quelques autres – mais si j’ai un regret, c’est bien de ne pas avoir ouvert les yeux plus tôt.

    #Julian_Assange

  • Histoire de l’idée de l’art - .
    https://www.librairie-tropiques.fr/2023/11/histoire-de-l-idee-de-l-art.html

    On a parfois reproché au philosophe sa méconnaissance de l’art et de son histoire. On peut également reprocher à l’histoire de l’art de ne pas avoir mesuré que l’art n’est pas seulement constitué d’œuvres mais aussi de mots pour les dire, de concepts pour les catégoriser, de théories pour les penser. Car si la philosophie de l’art sans histoire de l’art est vide, l’histoire de l’art sans philosophie de l’art est aveugle.
    C’est à partir de ce double constat qu’est né le projet d’une histoire philosophique de l’art occidental, depuis l’Antiquité grecque jusqu’à nos jours : autrement dit d’étudier le développement des arts et la succession des styles en relation avec l’atmosphère théorique où ils se sont produits, et de dessiner les contours des grands paradigmes artistiques qui se sont succédé. Aussi est-il question dans cet ouvrage de concepts (mimesis, catharsis, contemplation, beaux-arts, goût, génie, expérience esthétique, engagement…) et de visions du monde, d’artistes et de théoriciens, d’œuvres et d’idées relatives à leur nature, leurs fonctions et leurs valeurs. Tous les arts sont traités ici à l’unisson : beaux-arts (peinture, sculpture, architecture…), belles-lettres (poésie, théâtre), musique, ce qui fait toute l’originalité de cette entreprise.

    #Carole_talon-Hugon, #Oliver_Brax, #Julien_Audebert, #Histoire, #Philosophie, #esthétique

  • 50 ans de #massification universitaire ... et après ?

    La conférence intitulée « 50 ans de massification universitaire... et après ? », sera donnée par Julien Gossa, maître de conférences à l’Université de Strasbourg, et animée par David Cayla. Elle aura lieu le mercredi 11 octobre 2023, de 17h30 à 20 h en amphi Volney de la Faculté de droit, d’économie et de gestion.

    Le XXe siècle fut celui de la massification universitaire, faisant rapidement passer le nombre d’étudiants de quelques centaines de milliers à désormais trois millions.

    Après ce régime de massification, nous entrons dans une nouvelle phase, inédite dans l’histoire des civilisations, caractérisée par une #stagnation_éducative. C’est dans ce contexte que l’Université, et plus largement l’#éducation, sont entrés dans un régime de #réforme_permanente, transformant en profondeur nos institutions, leur fonctionnement comme leurs missions.

    Cela nous conduit à cette simple question : quel rôle voulons-nous donner à l’Université dans ce XXIe siècle post-massification ?

    Julien Gossa est maître de conférences au laboratoire SAGE, Université de Strasbourg - CNRS, membre de la CPESR.
    Il travaille sur l’utilisation des données administratives ouvertes pour évaluer les politiques publiques, notamment dans le champ de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

    https://www.youtube.com/watch?v=SXCfoMFqBxs


    #université #histoire #facs #France #conférence #Julien_Gossa #ESR #budget #budget_universitaire #LRU

  • #Julie_Bindel : Les #militants_transgenres_misogynes viennent de subir une énorme défaite.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/03/les-militants-transgenres-misogynes-viennent-de-subir-une-enorme-

    À la suite de notre campagne féministe victorieuse en faveur de services réservés aux femmes il y a plusieurs décennies, les choses ont évolué comme elles auraient dû le faire, la sécurité et la dignité des patients étant primordiales. Si, à l’époque, des activistes pour les droits des hommes avaient protesté contre ces installations non mixtes, en réclamant le « droit » d’accéder à notre espace, ils auraient immédiatement été considérés comme suspects et nous aurions toutes reconnu des motifs inavouables à leurs revendications. Il aurait été évident que ces exigences visaient à leur faciliter l’accès à des femmes vulnérables.
    Pourquoi, alors, le NHS a-t-il si facilement capitulé devant les transactivistes qui affirment que certains hommes sont « en réalité » des femmes, sur la base d’un sentiment intérieur, sans tenir compte des risques évidents qu’un tel projet posait ? Le fait que des hommes mal intentionnés puissent exploiter des idées bien intentionnées aurait certainement dû venir à l’esprit de quelqu’un.

    Traduction : #TRADFEM
    #transactivisme #misogynie

  • Initiative citoyenne à l’Assemblée pour la libération de #JulianAssange :

    https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1553

    80 voix depuis mai, un oubli sans doute 😁

    Cette proposition croupit dans son coin comme Assange à Belmarsh.

    Votez et faites voter !

    À 200.000 voix, buzz assuré !
    À 500.000, débat possible dans l’hémicycle !

    nb : des nouvelles (mai 2023) :
    https://www.theguardian.com/media/2023/may/06/julian-assange-writes-letter-to-king-charles-and-urges-him-to-visit-bel


    https://piaille.fr/@politipet/111007739455158810

  • Learning from Front-line #health Workers in the #climate_change Era
    https://redasadki.me/2023/07/22/learning-from-front-line-health-workers-in-the-climate-change-era

    By #Julie_Jacobson, #Alan_Brooks, #Charlotte_Mbuh, and Reda Sadki The escalating threats of climate change cast long shadows over #Global_health, including increases in disease epidemics, profound impacts on mental health, disruptions to health infrastructure, and alterations in the severity and geographical distribution of diseases. Mitigating the impact of such shadows on communities will test the resilience of health infrastructure in low- and middle-income countries (LMICs) and especially challenge front line health workers. The need for effective and cost-efficient public health interventions, such as immunization, will evolve and grow. Health workers, approximately 70% of which are women, that provide immunization and other health services will be trusted local resources to the (...)

    #Writing #Bridges_to_Development #global_health #peer_learning #The_Geneva_Learning_Foundation

  • Mort de Nahel : l’#extrême_droite se fantasme en milices

    Après trois nuits de violences consécutives à la mort du jeune Nahel, les franges radicales de l’extrême droite rêvent du déclenchement d’une « #guerre_civile_raciale » et appellent à s’armer pour conquérir le pouvoir.

    « Insurrection dans les cités ? Laissez-nous gérer ! » clame un canal Telegram d’extrême droite très suivi et fort de plus de 12 000 abonnés. Sur fond de photo de la manifestation du #Comité_du_9-Mai, quand les #néofascistes parisiens ont défilé toutes croix celtiques dehors à Paris, l’administrateur plastronne : « Le système abandonne nos territoires ? Avec 10 000 hommes, on assure la #reconquête en une nuit. Qui nous suivra ? » Plus tôt dans la journée, dans un autre fil Telegram, un internaute appelait à se rendre à la marche blanche en hommage à Nahel, ce jeune homme tué mardi 27 juin par un policier à Nanterre (Hauts-de-Seine), pour en découdre. Il n’en sera finalement rien mais, un peu partout, les uns et les autres cherchent à se regrouper et rêvent de passer à l’#action_violente. Alors que l’extrême droite parlementaire et la droite réclament la mise en place de l’état d’urgence après une troisième nuit d’émeutes, l’extrême droite radicale se fantasme ouvertement en milice capable de « #rétablir_l’ordre ».

    « Dans cette #guerre, votre #couleur_de_peau sera votre premier uniforme », clame par exemple en ligne un groupuscule d’Annecy. Pour la mouvance, ces dernières nuits de violence sont autant de batailles d’une « guerre civile raciale » à laquelle ses membres, qui s’imaginent en guerriers de la race blanche, devraient participer. Contre qui ? Ces « #colons », des « #légions_immigrées » formant une « #cinquième_colonne » d’un « #Sud_agressif », dixit l’#Institut_Iliade, toujours sur Telegram. Le mouvement identitaire reprend ici une citation de l’écrivain #Guillaume_Faye, auteur du livre Guerre civile raciale paru en 2019 et devenu un classique de l’extrême droite radicale. Qu’un député RN parle d’« #émeutes_raciales » à propos des événements de ces dernières nuits pourrait presque passer pour modéré…

    Ethno-Etat blanc

    Sans doute encouragés par les sorties indignes que multiplient cadres et figures d’extrême droite depuis la mort de Nahel, du côté des nationalistes radicaux et autres #identitaires les esprits s’échauffent. Ici, un influenceur de second rang partage des vidéos d’hommes tirant au fusil-mitrailleur avec en légende : « La seule solution pour ces merdes. » « #Deus_vult », clame-t-il également, reprenant le cri de guerre croisé signifiant « Dieu le veut ». Il en appelle à la mémoire « des lourds chevaliers qui ont sauvé notre pays » il y a « environ mille ans »… sans qu’on voie bien à quoi il fait référence. Qu’importe, le message est là et il n’est pas le seul à le partager, a pu constater Libé. En ligne, ils sont nombreux à appeler à « s’armer » ou à « se préparer », tout à leurs fantasmes d’effondrement de la société honnie, que certains appellent même de leurs vœux, y voyant l’occasion idéale pour parvenir à instaurer un ethno-Etat blanc.

    Quand ils ne s’exhortent pas à aller en découdre – sans pour l’heure franchir le pas –, certains de ces militants rêvent de voir la police ouvrir le feu sans distinction sur les groupes de sortie en pleine nuit, imaginant qu’un prétendu « #ménage_des_banlieues » va commencer. Peu ou prou le message relayé par le #GUD, groupuscule néofasciste violent parisien, qui avait organisé la descente raciste programmée le soir du match France-Maroc, en décembre. Sur ses canaux, le groupe résume sa pensée en citant un extrait de #Bagatelles pour un massacre de l’antisémite Louis-Ferdinand Céline : « La #banlieue, faut pas l’arranger, faut la crever, la dissoudre. C’est le bourrelet d’infection, la banlieue, qu’entretient, préserve toute la pourriture de la ville. »

    « Il faut que les bourgeois prennent peur »

    Hyperactif et empilant les messages radicaux sur son compte Twitter depuis le premier soir de violences, l’ancien président du FNJ #Julien_Rochedy se prend même à rêver : « Il faut que la police semble céder. Il faut que les bourgeois prennent peur. Il faut que ça brûle dans les quartiers des bobos. Il faut qu’ils réalisent ce qu’ils ont fait et finissent par nous donner le pouvoir en tremblotant. » Pendant la présidentielle, Rochedy avait soutenu Zemmour et son programme de « remigration » des immigrés ou perçus comme tels par l’extrême droite. Mais le RN n’est pas en reste. « Il n’y aurait pas eu une seule poubelle brûlée cette nuit s’il n’y avait pas eu cinquante ans d’immigration anarchique », a par exemple tweeté le député lepéniste Grégoire de Fournas, celui qui a crié « Qu’il(s) retourne (nt) en Afrique » en plein hémicycle de l’Assemblée nationale en novembre. Comme si un gosse de 17 ans n’était pas mort sous les balles de la police.

    https://www.liberation.fr/politique/mort-de-nahel-lextreme-droite-se-fantasme-en-milices-20230630_CW72LND5A5HTRFSOENONS34F7M/?redirected=1

    #milices #Nahel #milice

  • I. - Le chant de l’Internationale
    https://www.partage-noir.fr/i-le-chant-de-l-internationale


    ❝C’était pendant les sombres journées de l’occupa­tion nazie en Belgique et ailleurs. Nous venions d’écouter les radios de Londres et de Moscou, et nous n’étions pas encore remis de notre surprise, encore que nous devions nous attendre à tout avec cette drôle de guerre qui fut celle de 1939-44.
    #Eugène_Pottier, #Hem_Day, #Jules_Vallès
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • « #Toilettes_publiques. Essai sur les #commodités_urbaines », de #Julien_Damon

    L’essai que publie Julien Damon sur les toilettes publiques mérite que l’on s’y arrête. Parler des toilettes, où nous passons tout de même 0,7% de notre existence, c’est, nous dit l’auteur, susciter le plus souvent soit des rires, soit de la morgue, soit de la révulsion.

    Or c’est un sujet sérieux et on ne peut plus politique.

    Et pas besoin d’aller en Inde ou en Chine, deux pays qui investissent des milliards pour s’équiper en latrines, pour s’en rendre compte. Chez nous par exemple, l’#inégalité face aux toilettes, qui en parle ?

    Parce qu’elles doivent s’assoir pour uriner et parce que qu’elles se lavent plus souvent les mains, les #femmes occupent en moyenne les toilettes 3 minutes contre 2 minutes pour les hommes, d’où les files d’attente à rallonge pour elles. On l’a tous constaté. Cela nécessiterait de construire d’avantage de toilettes pour dames.
    L’état des toilettes de nos écoles qui découragent beaucoup d’élèves, a des conséquences sur leur scolarité...

    La raréfaction des toilettes publiques en #France autre sujet : il n’y en a quasiment pas dans nos métros, de moins en moins dans nos gares et nos parcs ou alors payantes... C’est un problème : pour tous ceux qui vivent dans la rue, pour tous ceux qui se déplacent, or on sait que les mobilités augmentent et pour les plus âgés d’entre nous qui se rendent au WC plus souvent. Or la population vieillit…

    Sur tous ces sujets, silence… Alors Julien Damon fait des propositions. J’en retiens une : subventionner avec de l’argent public bars, cafés, restaurants pour qu’ils ouvrent leur toilettes gratuitement.

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-80/les-80-de-nicolas-demorand-du-vendredi-24-mars-2023-2950789
    #toilettes #villes #urban_matter #dignité #dignité_humaine #santé #santé_publique #livre #inégalités

  • #Julie_Bindel : La folie transgenriste de l’Amérique du Nord atteint aujourd’hui un nouveau niveau scandaleux
    https://tradfem.wordpress.com/2023/03/22/la-folie-transgenriste-de-lamerique-du-nord-atteint-aujourdhui-un

    http://tradfem.files.wordpress.com/2023/03/photo-flanagan.webp?w=705 Aussi exaspérante que puisse être l’idéologie transgenre de ce côté-ci de l’Atlantique, les États-Unis nous rappellent constamment que les choses pourraient être bien pires. La lieutenante-gouverneure démocrate du Minnesota, Peggy Flanagan, vient d’apporter un soutien total à un décret visant à protéger l’accès à ce que le lobby transgenriste qualifie de « soins d’affirmation du genre », tels que les opérations de « changement de sexe » et la prescription aux jeunes de bloqueurs de puberté. « Lorsque nos enfants nous disent qui ils sont, a-t-elle déclaré, il est de notre devoir, en tant qu’adultes, de les écouter et de les croire. C’est ce que signifie être un bon parent. »
    On ne saurait être plus loin de la vérité. La tâche la plus importante d’un parent est de protéger son enfant contre des décisions propres à des adultes, en particulier lorsque les preuves des effets irréversibles des bloqueurs de puberté se multiplient. Elon Musk s’est particulièrement insurgé contre cette politique, affirmant qu’il devrait être hors de question pour nous d’autoriser « avant l’âge de 18 ans au moins, des opérations chirurgicales graves et irréversibles ou des médicaments stérilisants que les jeunes pourraient regretter plus tard ».

    Traduction : #TRADFEM
    Source : Yahoo.com News
    #folie_transgenriste #féminisme_radical

  • Démystifier les conneries sur l’IA – Une #Interview
    https://framablog.org/2023/02/22/demystifier-les-conneries-sur-lia-une-interview

    Cet article a été publié à l’origine par THE #Markup, il a été traduit et republié selon les termes de la licence Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives Démystifier le buzz autour de l’IA Un entretien avec Arvind #Narayanan par JULIA #Angwin Si … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Traductions #AI #Bullshit #chatGPT #CNET #Dall-E #IA #Intelligence_articielle #JuliaAngwin #Kapoor #Meta #openAI

  • #JULIE_BINDEL : Incroyable ! L’agression sexuelle d’une femme par un homme à tout faire À L’INTÉRIEUR d’un refuge contre la violence conjugale démontre le caractère essentiel d’espaces réservés aux femmes.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/02/20/incroyable-lagression-sexuelle-dune-femme-par-un-homme-a-tout-fai

    Après des années de mauvais traitements infligés par son conjoint violent, Ann Cartright avait trouvé dans un refuge pour femmes du Shropshire la sécurité dont elle rêvait.

    Le personnel n’arrêtait pas de me dire : « Vous êtes en sécurité maintenant, tout va bien se passer, se souvient-elle. On m’a assuré que je n’avais plus besoin de m’inquiéter. »

    C’était le réconfort dont cette jeune femme de 21 ans, mère de deux enfants, avait désespérément besoin après avoir fui la relation violente qui l’avait amenée à craindre pour sa vie.

    Son nouveau foyer offrait précisément le type de milieu dont elle avait besoin pour reconstruire sa confiance brisée et son estime de soi.

    Au lieu de cela, elle a vu sa confiance exploitée de la manière la plus odieuse qui soit. Pendant plusieurs mois, Ann a été abusée sexuellement à plusieurs reprises par un homme de 44 ans qui travaillait au refuge.

    Son violeur, Steven Russell, avait été employé comme homme à tout faire après avoir menti sur ses qualifications. Il avait gagné si efficacement la confiance du personnel qu’il avait obtenu accès aux dossiers confidentiels et pouvait aller et venir à sa guise dans l’édifice.

  • #Recherche et #Engagement : Recherche et #engagement_citoyen des chercheur·euse·s

    Un engagement croissant des chercheur·euse·s dans le débat public a amené la Direction de l’UNIL à initier une réflexion sur cette question.

    Cette thématique a été soumise à des chercheuses et chercheurs de toutes les facultés, réunis au sein d’un groupe de travail par le Centre interdisciplinaire de recherche en éthique (CIRE) et le Centre de compétences en durabilité (CCD). Le groupe de travail s’est réuni à treize reprises entre avril 2020 et mai 2022 et a défini de manière autonome les thématiques, les approches et les méthodes qu’il jugeait pertinent de mobiliser dans cette perspective. Il a notamment réalisé une enquête, ainsi que des focus groups, auprès de la communauté UNIL au printemps 2021.

    Les réflexions du groupe de travail visaient en premier lieu à clarifier les enjeux liés à l’engagement des #scientifiques dans le #débat_public et à mieux comprendre les pratiques et perceptions de la communauté UNIL à cet égard. Les réflexions et conclusions du groupe de travail, ainsi que ses recommandations adressées à la Direction de l’UNIL sont présentées dans le rapport. Celui-ci est accompagné d’une annexe détaillant les résultats de l’enquête.

    https://www.unil.ch/centre-durabilite/fr/home/menuinst/recherche/recherche-et-engagement.html

    Pour télécharger le rapport :
    L’ENGAGEMENT PUBLIC DES UNIVERSITAIRES : ENTRE LIBERTÉ ACADÉMIQUE ET DÉONTOLOGIE PROFESSIONNELLE


    https://www.unil.ch/files/live/sites/centre-durabilite/files/pdf/rapport-gt-unil-recherche-et-engagement.pdf

    #militantisme #rapport #université_de_Lausanne #UNIL #liberté_académique #déontologie #neutralité #liberté_d'expression #devoir_de_réserve #désobéissance_civile #crédibilité #enseignement #affiliation_professionnelle #culture_de_l'engagement

    ping @karine4 @_kg_

    • Ce rapport est mentionné dans cette interview avec #Julia_Steinberger :

      Julia Steinberger, professeure, militante et… activiste pour le climat

      Mi-octobre, cette professeure d’économie écologique à l’Université de Lausanne, autrice principale du dernier rapport du GIEC, a été embarquée par la police. Son crime ? Avoir bloqué la circulation avec d’autres militants pour réclamer la rénovation des passoires énergétiques en Suisse.

      Il faut s’armer d’un peu de patience pour arriver à Julia Steinberger. Ce n’est pas que son bureau à l’Institut de géographie et durabilité de l’Université de Lausanne soit difficile à trouver. Il est même assez reconnaissable avec ses posters des groupes Extinction Rebellion et Renovate Switzerland sur la porte. Non. C’est plutôt que la chercheuse a du mal à gérer les nombreuses sollicitations médias.

      « Je donne normalement deux fois, même trois présentations à des publics divers chaque semaine et c’est beaucoup, beaucoup trop. Et ça c’est sans parler des interviews, des médias, des podcasts, etc. C’est trop et je pense que nous voulons que tout le monde s’intéresse à cette problématique, se l’accapare et décide d’agir dessus. Mais en même temps, nous n’avons pas du tout le soutien institutionnel, les heures dans la journée, pour pouvoir faire notre travail, notre enseignement et aussi faire face à ces demandes de communication. Donc là, je crois que je suis en train de crouler là-dessous, mais je ne pense pas que je suis la seule. »

      Julia Steinberger n’en est pas à sa première manif. Avant le blocage de la route vers Berne, le 11 octobre 2022, la chercheuse a déjà écopé d’une amende pour une brève occupation d’une banque accusée de financer les énergies fossiles. Mais si prof et activiste sont deux termes incompatibles pour certains, ce n’est pas la vision de Julia Steinberger. Elle, veut dissocier neutralité et rigueur scientifique. Et fait sienne la maxime de Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

      « Je pense que le travail de recherche n’empêche ou ne soustrait pas à l’obligation d’agir en tant que citoyen ou en tant que citoyenne. Je ne me suis jamais vraiment demandé si je devais ou je ne pouvais faire que l’un ou l’autre. Je sais que ça dérange certains, mais je pense que c’est une question aussi de cohérence et d’intégrité. Et je ne suis pas la seule dans mon cas de figure. »

      L’université de Lausanne est en effet habituée d’avoir dans ses rangs des chercheurs engagés pour la sauvegarde du climat. Le philosophe et candidat écologiste aux européennes de 2019 en France, Dominique Bourg. Le prix Nobel de chimie Jacques Dubochet, quasiment de toutes les manifestations en Suisse.
      Responsabilité

      Elle-même fille d’un prix Nobel de physique et militant pour le désarmement nucléaire, Julia Steinberger veut croire que l’ampleur du réchauffement est telle que les scientifiques du climat doivent se réinventer s’ils veulent se faire entendre.

      « Je pense que dans certains domaines, [les chercheurs assument] une responsabilité de communication publique. Concernant le problème du tabagisme, par exemple, dans la santé. Mais dans le domaine du climat, la stratégie actuelle, une stratégie de technocratie ou les chercheurs se limitent à conseiller les politiques, est un échec. Nous écrivons des rapports qui sont ensuite destinés à conseiller et à orienter les politiques, mais on se rend compte que ce n’est pas du tout suffisant et qu’il faut faire autrement. »

      Pour le moment, l’université ne trouve rien à redire à ses actions. Au contraire même. La direction a commandé un rapport sur l’engagement public de ses chercheurs. Et ses conclusions sont simples : l’université a pour mission de stimuler le débat sur les grands enjeux de société. Et c’est exactement ce que fait Julia Steinberger.
      « Corruption légale »

      Mais son combat en agace tout de même certains. Surtout à droite et à l’extrême droite, où on lui reproche d’être décroissante. « Et alors », répond-elle ? Cela ne remet pas en cause la validité de ses recherches. Et de renvoyer la classe politique suisse à ses propres contradictions :

      « Par exemple, nos parlementaires ont le droit d’être lobbyiste. Donc même s’ils jouent le jeu de la transparence, ils sont lobbyiste, pour l’industrie automobile par exemple. Je viens justement de lire la newsletter du parti d’extrême droite l’IDC – elle est sponsorisée par Land Rover, Opel et Kia. C’est-à-dire que c’est une corruption légale. Mais le résultat pour les citoyens et pour le bon fonctionnement d’une société dans une démocratie est très très très délétère. »

      À 48 ans, avec une vie de famille et un gros projet de recherche européen sur les bras, Julia Steinberger ne compte pas pour autant ralentir sa vie d’activiste. Elle la mène depuis trop longtemps pour ça.

      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/comme-personne/julia-steinberger-professeure-militante-et-activiste-pour-le-climat-6076
      #renovate_Switzerland #responsabilité