• Accusée d’ « #islamo-gauchisme », une chercheuse en #procès contre le vice-président de LR

    Ce mercredi a eu lieu l’audience d’appel pour #injure_publique après la #plainte de #Christelle_Rabier, enseignante-chercheuse, ciblée dans un tweet de l’actuel vice-président LR #Julien_Aubert l’accusant d’ « islamo-gauchisme ». Le délibéré sera rendu le 8 janvier prochain.

    C’est dans un contexte d’institutionnalisation et d’intensification de la #traque à l’ « islamo-gauchisme » que s’inscrit ce procès opposant Christelle Rabier, maîtresse de conférences à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), à l’ex-député LR (et actuel vice-président du parti) Julien Aubert. Quelques jours après l’assassinat de Samuel Paty du 16 octobre 2021, Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l’éducation, dénonce le 22 octobre au micro d’Europe 1 une « #complicité_intellectuelle du #terrorisme » derrière laquelle est désigné « l’islamo-gauchisme » qui « fait des #ravages à l’université » et favorise « une #idéologie qui, de près ou de loin, mène évidemment au pire ». Revenant sur l’assassinat de #Samuel_Paty, il soutient que « ce n’est pas un assassin seul, c’est un assassin qui est conditionné par d’autres gens, en quelque sorte les auteurs intellectuels de cet assassinat ». Des accusations qu’il réitérera le même jour devant le Sénat.

    Dans la foulée de ces déclarations, les députés Les Républicains Julien Aubert et #Damien_Abad réclament l’ouverture d’une #mission_d’information_parlementaire sur « les #dérives_idéologiques dans les milieux universitaires », dénonçant l’emprise « des courants islamo-gauchistes puissants dans l’enseignement supérieur » et la « #cancel_culture ». Une offensive réactionnaire annoncée dans un communiqué de presse le 25 novembre, et de nouveau par Julien Aubert sur le plateau de Cnews le lendemain, avant de publier deux tweets qui feront l’objet du procès face à Christelle Rabier. Après avoir déclaré dans un premier tweet titré « #Dérives_idéologiques dans les universités » qu’ « il y a deux mouvements, la #CancelCulture et l’#Islamogauchisme, qui nient le débat contradictoire et plaident pour une ostracisation de ceux qui ne pensent pas comme eux », le député en publie un second quelques heures plus tard ciblant explicitement dans un photomontage sept enseignants-chercheurs, dont l’enseignante de l’#EHESS :

    C’est à la suite de ces accusations que Christelle Rabier et son avocat décident, le 13 février 2021, de porter plainte contre Julien Aubert pour injure publique. L’ancien président de l’EHESS, #Christophe_Prochasson, avait alors refusé de lui accorder la #protection_fonctionnelle, refusant de fait de soutenir la chercheuse attaquée dans le cadre de ses recherches universitaires par un député réactionnaire. Après avoir déposé un recours en annulation contre cette décision auprès du #tribunal_administratif, l’enseignante finit par obtenir une prise en charge des frais d’avocat par son administration le 9 décembre 2022. Le rôle de la présidence de l’EHESS dans la traque à l’ « islamo-gauchisme » et à la répression des voix dissidentes s’est depuis affermie avec le successeur de Prochasson, #Romain_Huret, qui a sévèrement réprimé la mobilisation étudiante en soutien à la Palestine. Le 15 novembre 2023, le #tribunal_correctionnel rejette l’accusation de Christelle Rabier et innocente le député LR. L’audience d’appel avait lieu aujourd’hui, à la #Cour_d’appel de Paris. Le délibéré sera rendu le 8 janvier prochain.

    Ce procès pour « injure publique » reflète plus largement l’intensification sur les trois dernières années de la #chasse_aux_sorcières orchestrée par les gouvernements successifs. Après la demande d’une #mission_parlementaire par les deux députés LR, #Frédérique:Vidal mandatait en février 2021 le CNRS pour mener une « étude » sur l’ « islamo-gauchisme » dans les universités. En janvier 2022 se tenait à la Sorbonne le colloque « « Après la déconstruction : reconstruire les sciences et la culture » salué par des figures telles que Blanquer, Zemmour ou Ciotti, qui visait à faire un état des lieux de la pensée « #woke » et « décoloniale » dans les universités et à y restaurer un #ordre_moral_réactionnaire. La liste de ces initiatives est longue. La récente nomination par le nouveau gouvernement de #Patrick_Hetzel à la tête du ministère de l’ESR vient couronner cette #traque aux opposants politiques en promettant de renforcer la #répression et la #criminalisation de toute contestation de l’État radicalisé. La récente tribune de Hetzel laisse présager que les procès pour « islamo-gauchisme » fleuriront dans les prochains mois.

    Face à ces #intimidations et aux tentatives de #musèlement des #voix_dissidentes qui se multiplient, dans un contexte où le gouvernement prépare des offensives austéritaires d’ampleur, nous avons besoin de construire une riposte des organisations étudiantes, syndicales et politiques. Contre la criminalisation et la répression de l’État, de sa police et de sa justice, nous affirmons notre solidarité à Christelle Rabier et réitérons notre soutien inconditionnel à toutes celles et ceux qui se mobilisent contre l’ensemble des politiques réactionnaires et austéritaires du gouvernement, pour une société libérée des oppressions et de l’exploitation.

    https://www.revolutionpermanente.fr/Accusee-d-islamo-gauchisme-une-chercheuse-en-proces-contre-le-v
    #justice #France #ESR #enseignement_supérieur #université

    –-

    ajouté à la #métaliste de la saga autour du terme l’#islamo-gauchisme... mais aussi du #woke et du #wokisme, #cancel_culture, etc.
    https://seenthis.net/messages/943271

  • Festival Off d’Avignon : deux pièces sur la fabrique du consentement, la démocratie ou l’art de manipuler les masses
    https://www.laprovence.com/article/region/239189900180514/dans-le-off-deux-pieces-sur-la-fabrique-du-consentement-la-democratie-ou

    Deux pièces, dans le Off, s’intéressent à la fabrique du consentement. « Un démocrate » s’attèle à la manipulation des masses, « L’art de ne pas dire » explore les mécanismes qui corrompent le langage. Rencontre avec les deux metteurs en scène.

    Ces deux spectacles se jouent à la Factory jusqu’au 21 juillet. « La Provence » a réuni Julie Timmerman, comédienne et metteuse en scène d’"Un démocrate", et Ferdinand Barbet, co-auteur (avec Clément Viktorovitch) et metteur en scène de « L’art de ne pas dire ». Rendez-vous fut donné au Rocher des Doms, pour prendre de la hauteur sur l’état de notre démocratie.

    Edward Bernays (1891-1995), a mis au point « La fabrique du consentement » (ouvrage d’Edward Herman et Noam Chomsky, 2002), en vendant indifféremment des savons et des présidents, en convaincant les femmes dans les années 1920 que fumer était synonyme d’émancipation féminine (pour que « Lucky Strike » s’en mette plein les poches), en préparant des coups d’État avec la CIA... « C’est un homme assez étonnant, qui accompagne l’histoire du XXe siècle », relève Julie Timmerman. Traiter un sujet historique permet, d’après la metteuse en scène, « de ne pas être en réaction à chaud à l’actualité ». « J’aime que le passé éclaire le présent ».

    Dans « L’art de ne rien dire », le présent éclaire le présent. Un ancien conseiller en communication du président (fictif) de la République dénonce les mécanismes utilisés pour corrompre le langage. « C’est-à-dire désarmer l’opposition en récupérant les éléments de langage à son propre compte, en faisant dire aux mots une chose différente de leur sens d’origine, qui nous arrange », complète Ferdinand Barbet, co-auteur de la pièce. Voilà 15 ans que Clément Viktorovitch travaille sur les prises de parole des politiques et décrypte la rhétorique des discours.

    A la Nuit d’Avignon (à la Cour d’honneur du 4 au 5 juillet, en mobilisation contre l’extrême droite, Ndlr), il affirmait : « Nous sommes entrés dans l’ère de la post-vérité. » Terme forgé par la philosophe Myriam Revault d’Allones qui observait la présidence de Trump. Dans le dictionnaire Oxford, on définit ainsi la post-vérité : « circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion ». Une telle altération des discours menace la possibilité de bâtir un monde commun, et donc, la démocratie. « Est-ce qu’on est entrés dans l’ère de la post-démocratie ? », questionne Ferdinand Barbet. « La vérité, c’est une arme qui se fait détruire en un revers de manche par la manière de communiquer », ajoute-t-il.
    « Quand on transforme le langage, on transforme la pensée, et là tout est possible »

    « La propagande est à la démocratie ce que la violence est aux régimes totalitaires » écrivait Noam Chomsky en 2007 dans un article du Monde diplomatique.

    Dans « Un démocrate », Julie Timmerman reprend une autre comparaison : lorsqu’on plonge une grenouille dans une marmite d’eau chaude, elle s’échappe. Mais lorsqu’on la plonge dans de l’eau froide et que l’on augmente doucement le feu, elle se laisse bouillir.

    Julie Timmerman a été très inspirée par « 1984 » d’Orwell, où l’absence de distinction entre le vrai et le faux entraîne une disparition de l’imagination. « Quand on transforme le langage, on transforme la pensée, et là tout est possible. Le danger, c’est qu’à force de manipuler, les gens versent dans un extrême et c’est terrible pour la pensée critique ». Pour Ferdinand Barbet, la vraie question à se poser à propos d’un régime politique est : « Quelle est la part de liberté ? » Le metteur en scène revient sur l’image de cette petite grenouille qui sent l’eau bouillir : « elle a encore le temps de se méfier, de demander à ce qu’on baisse la température, de se réunir avec d’autres grenouilles, de discuter de cette grosse casserole ».

    Le livbre est disponible :
    https://cfeditions.com/un-democrate

    #Julie_Timerman #Un_démocrate

  • Festival d’Avignon Off : « L’affaire Rosalind Franklin » ou comment Elisabeth Bouchaud fait aimer la science en la portant au théâtre
    https://www.laprovence.com/article/festival-davignon/2596456946522114/festival-d-avignon-off-l-affaire-rosalind-franklin-ou-comment-elisabeth-

    Troisième épisode, « L’affaire Rosalind Franklin (18h15) est consacrée à Rosalind Franklin, physico-chimiste britannique mondialement connue lorsqu’elle arrive à Londres pour travailler sur l’ADN en 1951. Elle s’y sent vite très seule, dans un monde scientifique très masculin. Ses collègues, Wilkins, Crick et Watson, n’ont aucun scrupule pour lui voler son travail, ce qui leur vaudra de recevoir le prix Nobel de médecine pour la découverte de la structure en double hélice de l’ADN en 1962.

    Portée par quatre comédiens virtuoses à savoir Isis Ravel, Balthazar Gouzou, Julien Gallix et Matila Malliarakis, (déjà exceptionnel dans ‘Le président », « Anquetil tout seul » et le film « Hors les murs ») la pièce mise en scène par Julie Timmerman est une merveille d’intelligence et d’inventivité. Une pièce Instructive et néanmoins divertissante.

    #Julie_Timmerman

  • Zoé de Julie Timmerman. - WebThéâtre : : Actualité des spectacles, théâtre, opéra, musique, danse - Paris
    https://www.webtheatre.fr/Zoe-de-Julie-Timmerman

    Zoé de Julie Timmerman.

    On connaît Julie Timmerman pour ses pièces sur des sujets géopolitiques, Un démocrate qui évoque Edward Bernays, théoricien de la propagande, et Bananas (and kings), qui dénonce les régimes bananiers d’Amérique centrale. Cette fois elle puise dans son histoire personnelle pour créer le personnage de Zoé qui grandit dans une famille de comédiens avec un père bipolaire. Un sujet âpre mais qu’elle choisit de traiter avec distanciation et humour pour ne pas tomber dans le pathos.
    Zoé est aujourd’hui une femme de 43 ans. Elle avance sur le devant de la scène et se lance dans un monologue tourbillonnant où s’entrechoquent les souvenirs d’enfance de ses multiples activités et les paroles de ses parents. Le prologue se clôt sur un événement particulier : l’oubli un soir de mettre son appareil dentaire. Cette négligence provoque chez son père une réaction démesurée. Ce jour-là le père est en forme et Zoé « n’aime pas trop que son père soit en forme ». Le sujet est posé : la bipolarité de son père et les conséquences néfastes sur la famille.

    Au fil des trois actes, nous suivons la vie de Zoé de l’enfance à l’âge adulte et la progression de la maladie de son père. Elle grandit dans une famille fantasque. Sa mère, comédienne, gère tant bien que mal les choses du quotidien et supporte les comportements imprévisibles et excessifs de son mari qui peut passer de la joie à l’abattement le plus profond à tout moment. Le père de Zoé est un homme très cultivé qui a transmis à sa fille des connaissances inhabituelles chez une fillette. Ainsi la légende de Siegfried, l’Anneau Nebulingen, Wagner, Hugo, Shakespeare lui sont familiers. Elle apprécie cette culture et elle la partage avec Victor, un camarade rencontré à l’école qui l’accompagnera toute sa vie et qui l’aidera à surmonter bien des difficultés et à reprendre confiance en elle. La relation de Zoé avec ses parents est complexe et soumise aux crises du père. Sans aucun doute, l’amour est présent au sein de cette famille mais comment trouver son équilibre, se construire pour une gamine quand son père passe de l’euphorie à un état dépressif à tout moment. Elle va donc consulter un psy, ce qui donne lieu à une scène drôle particulièrement réussie. Par petites touches, Julie Timmerman construit cet univers chaotique où la tension grandit à mesure que l’état du père s’aggrave et rende la cohabitation impossible. La séparation avec le père est difficile pour Zoé qui culpabilise de ne pas l’avoir sauver. Les crises d’angoisse, l’absence de considération de soi vont perturber longtemps Zoé qui heureusement aura une soutien sans faille de Victor pour surmonter ses doutes. Zoé adulte regarde son enfance avec distance et la tendresse accompagne le regard qu’elle porte sur ses parents défaillants mais aimants.
    Le sujet est grave mais le traitement est léger, inventif et souvent très drôle. Plusieurs scènes sont vraiment amusantes et l’écriture précise, évocatrice, laisse une place importante aux répliques comiques même si la situation l’est moins. La mise en scène très dynamique participe aussi à créer le recul nécessaire pour éviter tout pathos ou didactisme. La réussite du spectacle repose aussi sur le talent des comédiennes Alice Le Strat ( Zoé) et Anne Cressent (la mère) et des comédiens Mathieu Desfemmes (le père) et Jean-Baptiste Verquin (Victor , le psy, Mamie Léa, un infirmier, la mort). Ils sont tous formidables et rendent leurs personnages attachants, comiques et émouvants.

    Zoé de Julie Timmerman
    Mise en scène : Julie Timmerman
    Avec : Anne Cressent, Mathieu Desfemmes, Alice Le Strat et Jean-Baptiste Verquin et les voix de Alain Françon, Alphonse et Basile Rongier, Plume et Louise Petit Cressent, Arthur Verquin, Orso Franceschi, Nina Laurent
    Dramaturgie : Pauline Thimonnier
    Collaborateur artistique et conseiller musical : Benjamin Laurent
    Assistante à la m.e.s. : Véronique Bret
    Scénographie : James Brandily assisté de Laure Catalan, Lisa Notarangelo
    Lumières : Philippe Sazerat
    Costumes : Dominique Rocher
    Création sonore : Xavier Jacquot assisté de Paul Guionie
    Construction du décor : Agnès Champain, Benjamin Bertrand
    Crédits photos : Pascal Gély et Deyan Bussière

    Festival OFF Avignon
    Du 29 juin au 21 juillet (relâche le mardi)
    11H, durée 1h30

    La Factory – Théâtre de l’Oulle
    19, place Crillon, 84000 Avignon

    Le livre : https://cfeditions.com/zoe

    #Julie_Timmerman #Zoé

  • Julie Timmerman, double scène | Chantiers de culture
    https://chantiersdeculture.com/2024/07/14/julie-timmerman-double-scene-2

    Julie Timmerman, double scène

    Outre sa présence à la Reine blanche d’Avignon (84) avec L’affaire Rosalind, jusqu’au 21/07 Julie Timmerman propose Zoé et Un démocrate à la Factory. Une double scène, l’une parlant de psychose maniaco-dépressive, l’autre traitant propagande et manipulation… Sans oublier lectures et débats, de la Chapelle du Verbe incarné à celle des Italiens en passant par le Cloître Saint-Louis.


    https://cfeditions.com/zoe

    Julie Timmerman (Cie Idiomécanic Théâtre) a écrit et mis en scène Zoé, une œuvre, de son propre aveu, dictée par son histoire personnelle. Le sujet en est grave. Il s’agit de l’émancipation progressive d’une fillette, devenant femme et mère sous nos yeux, au sein d’une famille dont le père, aimé, aimant, est atteint de variations pathologiques de l’humeur. On le dirait aujourd’hui bipolaire. Il y a peu encore, on parlait de psychose maniaco-dépressive. Sublimant ses souvenirs, après s’être fortement documentée sur l’affection chronique en question, Julie Timmerman a su, avec une rare élégance, théâtraliser une délivrance chèrement conquise. La partition verbale est vive, inventive, riche d’une sorte de folklore familial plausible, dans un climat électrique où se mêlent le goût partagé de la poésie et les paroxysmes de crise, du dynamisme déchaîné à l’abattement. Les beaux coups de théâtre abondent entre les bouffées d’un délire incoercible et le lavage musical à grande eau de Wagner, quand Zoé-Siegfried brandit l’épée pour symboliquement tuer un père accablé. Julie Timmerman révèle ainsi, avec une grâce nerveuse, un talent d’écriture parfaitement joint à celui de mettre en scène. Jean-Pierre Léonardini

    Zoé, Julie Timmerman : jusqu’au 21/07, 11h. Théâtre de l’Oulle, 19 Place Crillon, 84000 Avignon (Tél. : 09.74.74.64.90).


    https://cfeditions.com/un-democrate

    C’est une histoire authentique que nous conte Julie Timmerman avec Un démocrate au théâtre de l’Oulle. Celle de l’américain Edward Bernays, le neveu de Freud, qui inventa au siècle dernier propagande et manipulation… S’inspirant des découvertes de son oncle sur l’inconscient, il vend indifféremment savons, cigarettes, Présidents et coups d’État. Goebbels lui-même s’inspire de ses méthodes pour la propagande nazie. Pourtant, Edward l’affirme, il est un parfait démocrate dans cette Amérique des années 20 où tout est permis ! Seuls comptent la réussite, l’argent et le profit. Quelles que soient les méthodes pour y parvenir… Entre cynisme et mensonge, arnaque et vulgarité, une convaincante illustration du monde contemporain : de la Tobacco Company à Colin Powell et les armes de destruction massive de l’Irak. Du théâtre documentaire de belle composition quand l’humour le dispute à l’effroi, tout à la fois déroutant et passionnant. Yonnel Liégeois

    Un démocrate, Julie Timmerman : jusqu’au 21/07, 19h10. Théâtre de l’Oulle, 19 Place Crillon, 84000 Avignon (Tél. : 09.74.74.64.90).

    #Julie_Timmerman #Avignon

  • Zoé de Julie Timmerman. - WebThéâtre : : Actualité des spectacles, théâtre, opéra, musique, danse - Paris
    http://www.webtheatre.fr/Zoe-de-Julie-Timmerman

    Le texte de la pièce a été publié :
    https://cfeditions.com/zoe

    On connaît Julie Timmerman pour ses pièces sur des sujets géopolitiques, Un démocrate qui évoque Edward Bernays, théoricien de la propagande, et Bananas (and kings), qui dénonce les régimes bananiers d’Amérique centrale. Cette fois elle puise dans son histoire personnelle pour créer le personnage de Zoé qui grandit dans une famille de comédiens avec un père bipolaire. Un sujet âpre mais qu’elle choisit de traiter avec distanciation et humour pour ne pas tomber dans le pathos.
    Zoé est aujourd’hui une femme de 43 ans. Elle avance sur le devant de la scène et se lance dans un monologue tourbillonnant où s’entrechoquent les souvenirs d’enfance de ses multiples activités et les paroles de ses parents. Le prologue se clôt sur un événement particulier : l’oubli un soir de mettre son appareil dentaire. Cette négligence provoque chez son père une réaction démesurée. Ce jour-là le père est en forme et Zoé « n’aime pas trop que son père soit en forme ». Le sujet est posé : la bipolarité de son père et les conséquences néfastes sur la famille.

    Au fil des trois actes, nous suivons la vie de Zoé de l’enfance à l’âge adulte et la progression de la maladie de son père. Elle grandit dans une famille fantasque. Sa mère, comédienne, gère tant bien que mal les choses du quotidien et supporte les comportements imprévisibles et excessifs de son mari qui peut passer de la joie à l’abattement le plus profond à tout moment. Le père de Zoé est un homme très cultivé qui a transmis à sa fille des connaissances inhabituelles chez une fillette. Ainsi la légende de Siegfried, l’Anneau Nebulingen, Wagner, Hugo, Shakespeare lui sont familiers. Elle apprécie cette culture et elle la partage avec Victor, un camarade rencontré à l’école qui l’accompagnera toute sa vie et qui l’aidera à surmonter bien des difficultés et à reprendre confiance en elle. La relation de Zoé avec ses parents est complexe et soumise aux crises du père. Sans aucun doute, l’amour est présent au sein de cette famille mais comment trouver son équilibre, se construire pour une gamine quand son père passe de l’euphorie à un état dépressif à tout moment. Elle va donc consulter un psy, ce qui donne lieu à une scène drôle particulièrement réussie. Par petites touches, Julie Timmerman construit cet univers chaotique où la tension grandit à mesure que l’état du père s’aggrave et rende la cohabitation impossible. La séparation avec le père est difficile pour Zoé qui culpabilise de ne pas l’avoir sauver. Les crises d’angoisse, l’absence de considération de soi vont perturber longtemps Zoé qui heureusement aura une soutien sans faille de Victor pour surmonter ses doutes. Zoé adulte regarde son enfance avec distance et la tendresse accompagne le regard qu’elle porte sur ses parents défaillants mais aimants.
    Le sujet est grave mais le traitement est léger, inventif et souvent très drôle. Plusieurs scènes sont vraiment amusantes et l’écriture précise, évocatrice, laisse une place importante aux répliques comiques même si la situation l’est moins. La mise en scène très dynamique participe aussi à créer le recul nécessaire pour éviter tout pathos ou didactisme. La réussite du spectacle repose aussi sur le talent des comédiennes Alice Le Strat ( Zoé) et Anne Cressent (la mère) et des comédiens Mathieu Desfemmes (le père) et Jean-Baptiste Verquin (Victor , le psy, Mamie Léa, un infirmier, la mort). Ils sont tous formidables et rendent leurs personnages attachants, comiques et émouvants.

    Zoé de Julie Timmerman
    Mise en scène : Julie Timmerman
    Avec : Anne Cressent, Mathieu Desfemmes, Alice Le Strat et Jean-Baptiste Verquin et les voix de Alain Françon, Alphonse et Basile Rongier, Plume et Louise Petit Cressent, Arthur Verquin, Orso Franceschi, Nina Laurent
    Dramaturgie : Pauline Thimonnier
    Collaborateur artistique et conseiller musical : Benjamin Laurent
    Assistante à la m.e.s. : Véronique Bret
    Scénographie : James Brandily assisté de Laure Catalan, Lisa Notarangelo
    Lumières : Philippe Sazerat
    Costumes : Dominique Rocher
    Création sonore : Xavier Jacquot assisté de Paul Guionie
    Construction du décor : Agnès Champain, Benjamin Bertrand
    Crédits photos : Pascal Gély et Deyan Bussière

    Festival OFF Avignon
    Du 29 juin au 21 juillet (relâche le mardi)
    11H, durée 1h30

    La Factory – Théâtre de l’Oulle
    19, place Crillon, 84000 Avignon

    #Zoé #Julie_Timmerman

  • #Muzungu à la #cpi

    Le cadre de ce livre est la #Cour_pénale_internationale (CPI).

    En ce lieu où s’invente la justice internationale pénale du XXIe siècle, que peuvent faire l’#art ou la #poésie ? Ressaisir des matériaux et des situations, et les traiter à partir de leurs propres outils et dispositifs, pour tenter d’en faire émerger d’autres types de #savoirs, latents, et non exploités.
    Ce livre rend compte d’une expérience déployée à la CPI entre 2016 et 2022 par #Franck_Leibovici et #Julien_Seroussi au moyen d’#oeuvres-outils, à la fois œuvres d’art et outils pour professionnels. En plongeant dans le #procès de deux chefs de milice accusés de #crimes_de_guerre et de #crimes_contre_l’humanité dans l’Est de la #République_Démocratique_du_Congo, les auteurs montrent comment, à chaque étape du procès ou dans chaque département de la CPI, l’art et la poésie peuvent s’immiscer – non pour alléger ou égayer par un « supplément d’âme » des crimes trop lourds à porter, mais pour ouvrir des espaces de représentation, susciter de nouvelles questions, permettre aux juges mêmes de nouvelles actions.

    L’art et la poésie comme instruments d’action, au même titre que le droit et les sciences sociales. En ce sens, ce livre est une méditation sur ce que peuvent l’art et la poésie aujourd’hui. L’ouvrage se construit comme une visite guidée de la CPI et des œuvres-outils conçues pour l’occasion, à travers des photographies, des schémas, des modes d’emploi, mais aussi des contributions de membres de la CPI. Il décrit des zones aveugles des pratiques juridiques, et les propositions que portent ces oeuvres-outils. Aucune compétence juridique ni artistique n’est toutefois requise pour cette visite guidée.

    Franck Leibovici est artiste et poète. Julien Seroussi est agrégé de sciences sociales et docteur en sociologie, il a été analyste aux Chambres à la CPI, puis au Pôle « Crimes de masse » du Tribunal judiciaire de Paris.

    https://beauxartsparis.fr/fr/pagesimple/muzungu-la-cpi

    #justice_transformatrice #justice_transformative

    ping @reka @karine4

  • Villefranche-de-Rouergue. Le spectacle « Zoé », ce samedi soir, clôture la saison - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2024/05/24/le-spectacle-zoe-ce-samedi-soir-cloture-la-saison-11970789.php

    Le livre reprenant la pièce Zoé de Julie Timmerman est chez l’imprimeur. Parution mi-juin. Chez C&F éditions

    Samedi 25 mai, à 20 h 45, au Théâtre municipal, c’est la dernière pièce de l’année avec le spectacle « Zoé ». "C’est une petite fille dont les parents sont comédiens et tous les trois forment une famille heureuse. Mais… sous ces apparences, il y a un bémol car le père est bipolaire et Zoé vit au rythme des épisodes d’enthousiasme et de dépression profonde de ce père qu’elle aime tant ! Les questions sous-jacentes sont là : comment peut-on arriver à grandir et à se libérer de ce poids ? comment « tuer » le père pour employer une expression imagée et métaphorique évidemment !"

    Quatre comédiens font vivre le parcours de Zoé et mettent en lumière ses diverses réactions à divers moments de sa vie. Julie Timmerman (déjà connue des Villefranchois pour le spectacle : « Un démocrate »)

    #Julie_Timmerman #Zoé

  • Julie Timmerman | Librairie Maruani
    https://www.librairiemaruani.fr/events/julie-timmerman

    Date / Heure : 22/06/2024 de 15h30 à 17h30
    Lieu : Librairie Maruani

    Le 22 juin à partir de 15h30, venez rencontrer Julie Timmerman pour son livre « Zoé » chez C&F éditions.

    Un bref résumé : Elevée dans une famille d’artistes haute en couleurs, avec un père bipolaire, toxique et génial et une mère qui tente de tenir le cadre, Zoé navigue entre merveilles et chaos. Quête initiatique, hommage à l’enfance, épopée en équilibre constant entre le rire et les larmes, Zoé est une aventure joyeuse, une histoire d’amour filial, d’émancipation, et de transcendance par l’art. Julie Timmerman nous fait traverser cette histoire intime et collective avec humour, amour, gouffres et lumière.

    #Julie_Timmerman #Zoe

  • Copains comme cochons : élus, éleveurs ou écrivains, qui sont les lobbyistes du porc en #Bretagne ?

    La Bretagne concentre la majorité de la production porcine de France. Un leadership qu’un conglomérat d’éleveurs, de politiques et d’alliés parfois inattendus compte préserver contre vents et marées. À travers quatre #infographies réalisées en partenariat avec La Revue dessinée, nous montrons les liens qu’entretiennent ces acteurs et les structures qui servent à défendre leurs intérêts. Une #cartographie inédite et pourtant non exhaustive d’un #lobby capable de tordre le bras au gouvernement.

    #Philippe_Bizien, un poids lourd de la filière

    L’enquête publiée par Splann ! en juillet 2022 sur l’extension de la #porcherie #Avel_vor, à #Landunvez (29), met en évidence l’#influence de son gérant sur toute la filière. Propriétaire de l’une des plus grandes exploitations porcines de France, d’où peuvent sortir chaque année jusqu’à 26.000 cochons, Philippe Bizien cumule de nombreuses autres fonctions. Il dirige plusieurs poids lourds de l’#agro-industrie : président de la société #Evel’Up (numéro 2 du porc en France) il est aussi à la tête de différentes structures défendant les intérêts des éleveurs et des méthaniseurs, en Bretagne.

    Ni les recours juridiques contre l’extension d’Avel vor menés par des associations environnementales, gagnés en première instance en 2019 et en appel en 2021, ni la condamnation de Philippe Bizien et de sa société pour #homicide_involontaire en 2022, ni, enfin, l’ouverture d’une #enquête impliquant Avel vor pour #mise_en_danger_de_la_vie_d’autrui par le pôle environnemental du parquet de Brest en 2023, n’ont eu raison de son ascension au sein du lobby du cochon.

    En 2023, il hérite d’une fonction nationale : il devient président de la section porcine de la #Coopération_agricole (anciennement #Coop_de_France), le très puissant syndicat défendant les intérêts des coopératives françaises auprès des pouvoirs publics français et des institutions européennes. Il cumule ainsi cinq mandats – donc cinq indemnités – et bénéficie d’un accès privilégié aux politiques et aux représentants de l’État.

    En janvier 2024, une délégation composée des députés Renaissance #Didier_Le_Gac et #Antoine_Armand, s’est rendue dans l’élevage de Philippe Bizien dans le cadre « d’une mission confiée par #Marc_Fesneau pour ancrer favorablement l’élevage en France », selon les mots de Didier Le Gac. Un soutien réaffirmé par le député Antoine Armand sur le réseau X, faisant fi des polémiques lié à la porcherie landunvezienne « On les suspecte. On les dénigre et parfois on les harcèle. Mais comme ici dans le Finistère, ils et elles nourrissent la France, sont engagés dans la transition écologique et façonnent nos paysages. »

    De puissants relais locaux

    Au-delà des liens de sang qui unissent, jusqu’en 2014, le gérant d’Avel vor au maire de Landunvez, – qui n’est autre que son père – lequel signe les autorisations d’agrandir la porcherie, c’est tout le secteur porcin qui tire les ficelles de la politique locale du pays de Landunvez.

    À la lumière de cet organigramme, les liens entre élus locaux et Evel’Up, la coopérative porcine présidée par Philippe Bizien, sont flagrants.

    À quelques dizaines de kilomètres de Landunvez, la commune de #Saint-Renan est administrée depuis 2014 par #Gilles_Mounier (divers droite), qui était cadre d’Evel’Up jusqu’en en 2021. Il a abandonné ce poste lors de son accès à la vice-présidence du conseil départemental du Finistère, en tant que chargé du développement durable et des territoires. Son épouse est toujours responsable communication au sein d’Evel’Up.

    À #Saint-Renan, les liens entre Evel’Up et la mairie ne datent pas d’hier puisque le prédécesseur de Gilles Mounier au poste de maire, #Bernard_Foricher, était aussi salarié de cette coopérative porcine (qui portait alors le nom de #Pigalys).

    Gilles Mounier n’est pas le seul à être passé de la direction d’Evel’Up à une carrière politique. Un peu plus au nord de Landunvez, la commune de #Kernouës est administrée par #Christophe_Bèle, directeur pendant 20 ans de la coopérative porcine Pigalys, devenue #Aveltis puis… Evel’Up.

    Ces deux soutiens historiques de la puissante filière porcine dans le #Finistère siègent désormais ensemble au sein de la commission locale de l’#eau et du syndicat des eaux du Bas-Léon. Ils occupent ainsi des postes stratégiques pour la gestion de l’eau du pays d’Iroise, à l’heure où le secteur porcin pèse lourd sur la qualité et la quantité d’#eau_potable disponible pour les habitants du territoire.

    La famille élargie

    À l’échelle nationale, le lobby porcin est aussi discret qu’organisé. Parmi ses principaux représentants, on trouve le député Les Républicains (LR) de #Loudéac-Lamballe (22), conseiller régional de Bretagne et vice-président de l’Assemblée nationale jusqu’en 2022, #Marc_Le_Fur. Surnommé le « #député_du_cochon », il s’attaque depuis plusieurs années aux associations qui critiquent l’élevage en déposant en 2022 par exemple, un amendement dit « anti-L214 » visant à « supprimer la réduction d’impôts pour les dons aux associations dont les adhérents sont reconnus coupables d’actes d’intrusion sur les propriétés privées agricoles ».

    Dans sa croisade contre « les normes excessives » il est aidé par #Jacques_Crolais, son ancien attaché parlementaire, directeur de l’#UGPVB (#Union_des_groupements_des_producteurs_de_viande_de_Bretagne) jusqu’en avril 2024, poste qu’il vient de quitter pour prendre la direction… d’Evel’Up.

    Autre député défendant ardemment la filière porcine : #Didier_Le_Gac, député Renaissance de Brest rural (29), dont fait partie la commune de #Landunvez. Il est l’une des chevilles ouvrières de la cellule de gendarmerie dite « #Demeter » créée à la demande de la #FNSEA, ayant pour but « d’identifier et poursuivre les agressions, intrusions et dégradations sur les exploitations agricoles ». Son lancement a été effectué en grande pompe en décembre 2019 à Saint-Renan (29), commune administrée par Gilles Mounier (dont vous retrouverez la figure dans l’organigramme « de puissants relais locaux ») à quelques kilomètres de la porcherie de Philippe Bizien.

    À cette époque-là et jusqu’en 2023, la FNSEA était présidée par #Christiane_Lambert, éleveuse de porcs dans le Maine-et-Loire, aujourd’hui présidente du #Comité_des_organisations_professionnelles_agricoles_de_l’Union_européenne (#Copa-Cogeca) – le plus important syndicat agricole européen.

    Le 14 mars 2024, Christiane Lambert a reçu la médaille d’officier de la Légion d’honneur sous le haut patronage d’#Erik_Orsenna (dont vous retrouverez la figure dans l’organigramme « La famille étendue ») et de l’ex-ministre de l’agriculture #Julien_Denormandie. Tous deux proches de l’association vitrine des grandes entreprises de l’#agroalimentaire, #Agriculteurs_de_Bretagne, ils viennent de cosigner le livre « Nourrir sans dévaster » (Flammarion).

    Une influence nationale

    De Plouvorn à Plonevez-Porzay en passant par Lamballe, Pouldreuzic, Loc-Equiner… Le lobby porcin s’est fait une place de choix dans de nombreuses institutions locales et nationales. De la Vallée des Saints… jusqu’à l’Académie française.

    Une statue de Saint-Alexis a été installée dans la Vallée des Saints en juillet 2022, le lieu, crée par des militants bretons en 2009 sur la commune de Carnoët, dans les Côtes d’Armor, se veut « une Île de Pâques à la bretonne ».

    La sculpture en granit de 4,25 m de haut a été financée conjointement par Le Crédit Agricole du Finistère, la Sica de Saint-Pol-de-Léon – premier groupement français de producteurs de légumes et d’horticulteurs – et la Brittany Ferries, pour rendre hommage à #Alexis_Gourvennec, considéré comme le père de l’agriculture bretonne moderne.

    Il était l’un des plus gros éleveurs porcins français avec 2.000 truies et 48 employés en 1984. Il a occupé la présidence de la Caisse régionale du Crédit Agricole de 1979 à 1998. Connu pour légitimer le recours à la violence en manifestation, l’entrepreneur léonard a contribué à diffuser sur la péninsule une vision ultra-libérale et productiviste de l’agriculture.

    Par-delà cet hommage en granit, les figures bien vivantes présentes dans cet organigramme, continuent de creuser le sillon d’Alexis Gourvennec.

    La filière porcine s’est par ailleurs organisée pour influencer l’opinion publique et laver l’image de l’agriculture bretonne et de ses pollutions. #Agriculteurs_de_Bretagne, association créée par de grandes entreprises de l’agroalimentaire en 2009 après la mort très médiatisée d’un cheval dans les algues vertes à Saint-Michel-en-Grève (22), assure des missions d’accueil d’écoles dans des exploitations de son réseau ainsi que la diffusion du magazine #Le_P’tit_Agri, destiné aux 7-11 ans. Elle tient également des stands lors de grands événements comme les Vieilles Charrues, à Carhaix (29) ou déploie parfois ses couleurs dans des stades, dont celui de Guingamp (22).

    Présidente de ce lobby jusqu’en 2022, #Danielle_Even, éleveuse de porcs dans les Côtes-d’Armor, a été propulsée sur la scène médiatique par l’académicien, businessman et conseiller des présidents Mitterrand et Macron, Erik Orsenna, lequel a invité « sa voisine », en 2013, sur le plateau de l’émission de Michel Drucker « Vivement Dimanche ». « La Bretagne, grâce au porc, sera le nouveau Qatar ! », lance-t-il alors. Depuis, il est présent pour soutenir le lobby à de nombreuses reprises comme lors des remises de légion d’honneur à #André_Sergent, éleveur de porcs et président de la chambre d’agriculture du Finistère, ou à Christiane Lambert, ancienne présidente de la FNSEA et actuelle présidente de la Copa-Cogeca.

    https://splann.org/enquete/les-travers-du-porc/lobby-porc-bretagne

    #élevage #porc #France #infographie #élevage_porcin
    #industrie_agro-alimentaire

    • Dans cet article, on apprend qu’elle a été mandatée par le Secrétariat d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire pour participer à la dernière journée durant laquelle a eu lieu la cession officielle des archives sur Thiaroye au Sénégal. Elle a donc entendu le président Hollande évoquer au moins soixante-dix morts.

      #historienne_de_prefecture

  • RACISME D’ÉTAT : POURQUOI IL FAUT REGARDER LA VÉRITÉ EN FACE | OLIVIER LE COUR GRANDMAISON
    Le Media - 1 mars 2024
    https://www.youtube.com/watch?v=XZRfMV6vp70&t=1129s

    Malgré cela, les idées de « racisme systémique » et de « racisme d’État » restent hautement polémiques. Toute la droite les rejette bien sûr, mais aussi une partie de la gauche (ou supposée gauche). La négation de l’existence même d’un racisme structurel va naturellement de pair aujourd’hui avec la respectabilisation accélérée du Rassemblement national et de ses obsessions sur l’immigration.
    Pour faire le point là-dessus, le politiste #OlivierLeCourGrandmaison, historien et politiste à l’Université d’Évry, qui vient de publier un livre intitulé « Racismes d’État, États racistes » : une brève histoire (éd. Amsterdam) est l’invité de #JulienThéry dans ce numéro d’OSAP « On s’autorise à penser ».

  • « Zoé », la nouvelle pièce de Julie Timmerman, met une enfant face à son père bipolaire : explosif
    https://news.dayfr.com/people/3354930.html

    Avec Un démocrate Julie Timmerman a taclé Edward Bernays, théoricien de la propagande, et Bananes épluché les régimes de bananes d’Amérique centrale.

    Avec Zoél’auteure et réalisatrice ne monte pas cette fois sur scène, mais dévoile une partie d’elle-même, évoquant son éducation et son évolution dans une famille dont le père bipolaire introduit l’aliénation dans la maison.

    Fille unique d’un couple de comédiens, Zoé voit se succéder des jours de joie et de colère en fonction du trouble bipolaire qui touche son père. A 8, 10 et 40 ans, avec l’aide de son ami Victor, alors psychologue, Zoé tente de trouver sa place entre un père dérangé, mais qui la nourrit de la culture qu’elle adore, et une mère dépassée par une responsabilité qui elle a du mal à faire face. Jusqu’au jour où Zoé décide qu’elle va sauver son papa.

    Le langage précis, évocateur et poétique de Julie Timmerman est toujours présent dans Zoé. Si on ne l’attendait pas dans ce registre intimiste, son sujet conserve une dimension politique en sensibilisant à une pathologie dont on ne parle que depuis peu. Sans pathos ni didactisme, le drame est là, mais l’auteur maintient son point de vue, insufflant un humour dont l’esprit est une de ses constantes dans chacune des pièces. Le sens du rythme en est un autre, Zoé en passant à une vitesse vertigineuse, on en redemanderait.

    En trois actes, dans une cuisine familiale, Zoé voit une mère et sa fille passer du calme à la tempête, de l’amour à la colère, de la compassion au dégoût, au gré des « balancements » de son père. Plutôt que d’être narratifs, les trois actes se déroulent comme trois tableaux, représentés dans trois époques, trois étapes de la maladie. De cette évolution se traduit la progression narrative que Julie Timmerman sait utiliser, tant dans l’écriture que dans la réalisation.

    Aussi, la pièce prend de l’ampleur comme la crise du père et les paroles sont importantes. Il suffit d’en un pour provoquer une étincelle, puis de se combiner avec un autre, comme deux silex, puis un de plus, pour enflammer le corps et embraser la scène. Comme lorsque son père est tombé sur la table de la cuisine, qui est devenue un abîme dans lequel il est tombé, et qui l’a englouti. Une des idées scéniques dont regorge Julie Timmerman avec ses quatre comédiens dont l’esprit d’équipe enflamme la scène.

    « Zoé »
    Par Julie Timmerman
    Réalisateur : Julie Timmerman
    Avec : Anne Cressent, Mathieu Desfemmes, Alice Le Strat et Jean-Baptiste Verquin
    Du 5 janvier au 29 février, mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 21h15
    Théâtre de Belleville
    16 passage Piver, 75011 Paris
    Téléphone : 01 48 06 72 34

    #Julie_Timmerman

  • Histoire de l’idée de l’art - .
    https://www.librairie-tropiques.fr/2023/11/histoire-de-l-idee-de-l-art.html

    On a parfois reproché au philosophe sa méconnaissance de l’art et de son histoire. On peut également reprocher à l’histoire de l’art de ne pas avoir mesuré que l’art n’est pas seulement constitué d’œuvres mais aussi de mots pour les dire, de concepts pour les catégoriser, de théories pour les penser. Car si la philosophie de l’art sans histoire de l’art est vide, l’histoire de l’art sans philosophie de l’art est aveugle.
    C’est à partir de ce double constat qu’est né le projet d’une histoire philosophique de l’art occidental, depuis l’Antiquité grecque jusqu’à nos jours : autrement dit d’étudier le développement des arts et la succession des styles en relation avec l’atmosphère théorique où ils se sont produits, et de dessiner les contours des grands paradigmes artistiques qui se sont succédé. Aussi est-il question dans cet ouvrage de concepts (mimesis, catharsis, contemplation, beaux-arts, goût, génie, expérience esthétique, engagement…) et de visions du monde, d’artistes et de théoriciens, d’œuvres et d’idées relatives à leur nature, leurs fonctions et leurs valeurs. Tous les arts sont traités ici à l’unisson : beaux-arts (peinture, sculpture, architecture…), belles-lettres (poésie, théâtre), musique, ce qui fait toute l’originalité de cette entreprise.

    #Carole_talon-Hugon, #Oliver_Brax, #Julien_Audebert, #Histoire, #Philosophie, #esthétique

  • 50 ans de #massification universitaire ... et après ?

    La conférence intitulée « 50 ans de massification universitaire... et après ? », sera donnée par Julien Gossa, maître de conférences à l’Université de Strasbourg, et animée par David Cayla. Elle aura lieu le mercredi 11 octobre 2023, de 17h30 à 20 h en amphi Volney de la Faculté de droit, d’économie et de gestion.

    Le XXe siècle fut celui de la massification universitaire, faisant rapidement passer le nombre d’étudiants de quelques centaines de milliers à désormais trois millions.

    Après ce régime de massification, nous entrons dans une nouvelle phase, inédite dans l’histoire des civilisations, caractérisée par une #stagnation_éducative. C’est dans ce contexte que l’Université, et plus largement l’#éducation, sont entrés dans un régime de #réforme_permanente, transformant en profondeur nos institutions, leur fonctionnement comme leurs missions.

    Cela nous conduit à cette simple question : quel rôle voulons-nous donner à l’Université dans ce XXIe siècle post-massification ?

    Julien Gossa est maître de conférences au laboratoire SAGE, Université de Strasbourg - CNRS, membre de la CPESR.
    Il travaille sur l’utilisation des données administratives ouvertes pour évaluer les politiques publiques, notamment dans le champ de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

    https://www.youtube.com/watch?v=SXCfoMFqBxs


    #université #histoire #facs #France #conférence #Julien_Gossa #ESR #budget #budget_universitaire #LRU

  • #Julie_Bindel : Les #militants_transgenres_misogynes viennent de subir une énorme défaite.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/03/les-militants-transgenres-misogynes-viennent-de-subir-une-enorme-

    À la suite de notre campagne féministe victorieuse en faveur de services réservés aux femmes il y a plusieurs décennies, les choses ont évolué comme elles auraient dû le faire, la sécurité et la dignité des patients étant primordiales. Si, à l’époque, des activistes pour les droits des hommes avaient protesté contre ces installations non mixtes, en réclamant le « droit » d’accéder à notre espace, ils auraient immédiatement été considérés comme suspects et nous aurions toutes reconnu des motifs inavouables à leurs revendications. Il aurait été évident que ces exigences visaient à leur faciliter l’accès à des femmes vulnérables.
    Pourquoi, alors, le NHS a-t-il si facilement capitulé devant les transactivistes qui affirment que certains hommes sont « en réalité » des femmes, sur la base d’un sentiment intérieur, sans tenir compte des risques évidents qu’un tel projet posait ? Le fait que des hommes mal intentionnés puissent exploiter des idées bien intentionnées aurait certainement dû venir à l’esprit de quelqu’un.

    Traduction : #TRADFEM
    #transactivisme #misogynie

  • Learning from Front-line #health Workers in the #climate_change Era
    https://redasadki.me/2023/07/22/learning-from-front-line-health-workers-in-the-climate-change-era

    By #Julie_Jacobson, #Alan_Brooks, #Charlotte_Mbuh, and Reda Sadki The escalating threats of climate change cast long shadows over #Global_health, including increases in disease epidemics, profound impacts on mental health, disruptions to health infrastructure, and alterations in the severity and geographical distribution of diseases. Mitigating the impact of such shadows on communities will test the resilience of health infrastructure in low- and middle-income countries (LMICs) and especially challenge front line health workers. The need for effective and cost-efficient public health interventions, such as immunization, will evolve and grow. Health workers, approximately 70% of which are women, that provide immunization and other health services will be trusted local resources to the (...)

    #Writing #Bridges_to_Development #global_health #peer_learning #The_Geneva_Learning_Foundation

  • Mort de Nahel : l’#extrême_droite se fantasme en milices

    Après trois nuits de violences consécutives à la mort du jeune Nahel, les franges radicales de l’extrême droite rêvent du déclenchement d’une « #guerre_civile_raciale » et appellent à s’armer pour conquérir le pouvoir.

    « Insurrection dans les cités ? Laissez-nous gérer ! » clame un canal Telegram d’extrême droite très suivi et fort de plus de 12 000 abonnés. Sur fond de photo de la manifestation du #Comité_du_9-Mai, quand les #néofascistes parisiens ont défilé toutes croix celtiques dehors à Paris, l’administrateur plastronne : « Le système abandonne nos territoires ? Avec 10 000 hommes, on assure la #reconquête en une nuit. Qui nous suivra ? » Plus tôt dans la journée, dans un autre fil Telegram, un internaute appelait à se rendre à la marche blanche en hommage à Nahel, ce jeune homme tué mardi 27 juin par un policier à Nanterre (Hauts-de-Seine), pour en découdre. Il n’en sera finalement rien mais, un peu partout, les uns et les autres cherchent à se regrouper et rêvent de passer à l’#action_violente. Alors que l’extrême droite parlementaire et la droite réclament la mise en place de l’état d’urgence après une troisième nuit d’émeutes, l’extrême droite radicale se fantasme ouvertement en milice capable de « #rétablir_l’ordre ».

    « Dans cette #guerre, votre #couleur_de_peau sera votre premier uniforme », clame par exemple en ligne un groupuscule d’Annecy. Pour la mouvance, ces dernières nuits de violence sont autant de batailles d’une « guerre civile raciale » à laquelle ses membres, qui s’imaginent en guerriers de la race blanche, devraient participer. Contre qui ? Ces « #colons », des « #légions_immigrées » formant une « #cinquième_colonne » d’un « #Sud_agressif », dixit l’#Institut_Iliade, toujours sur Telegram. Le mouvement identitaire reprend ici une citation de l’écrivain #Guillaume_Faye, auteur du livre Guerre civile raciale paru en 2019 et devenu un classique de l’extrême droite radicale. Qu’un député RN parle d’« #émeutes_raciales » à propos des événements de ces dernières nuits pourrait presque passer pour modéré…

    Ethno-Etat blanc

    Sans doute encouragés par les sorties indignes que multiplient cadres et figures d’extrême droite depuis la mort de Nahel, du côté des nationalistes radicaux et autres #identitaires les esprits s’échauffent. Ici, un influenceur de second rang partage des vidéos d’hommes tirant au fusil-mitrailleur avec en légende : « La seule solution pour ces merdes. » « #Deus_vult », clame-t-il également, reprenant le cri de guerre croisé signifiant « Dieu le veut ». Il en appelle à la mémoire « des lourds chevaliers qui ont sauvé notre pays » il y a « environ mille ans »… sans qu’on voie bien à quoi il fait référence. Qu’importe, le message est là et il n’est pas le seul à le partager, a pu constater Libé. En ligne, ils sont nombreux à appeler à « s’armer » ou à « se préparer », tout à leurs fantasmes d’effondrement de la société honnie, que certains appellent même de leurs vœux, y voyant l’occasion idéale pour parvenir à instaurer un ethno-Etat blanc.

    Quand ils ne s’exhortent pas à aller en découdre – sans pour l’heure franchir le pas –, certains de ces militants rêvent de voir la police ouvrir le feu sans distinction sur les groupes de sortie en pleine nuit, imaginant qu’un prétendu « #ménage_des_banlieues » va commencer. Peu ou prou le message relayé par le #GUD, groupuscule néofasciste violent parisien, qui avait organisé la descente raciste programmée le soir du match France-Maroc, en décembre. Sur ses canaux, le groupe résume sa pensée en citant un extrait de #Bagatelles pour un massacre de l’antisémite Louis-Ferdinand Céline : « La #banlieue, faut pas l’arranger, faut la crever, la dissoudre. C’est le bourrelet d’infection, la banlieue, qu’entretient, préserve toute la pourriture de la ville. »

    « Il faut que les bourgeois prennent peur »

    Hyperactif et empilant les messages radicaux sur son compte Twitter depuis le premier soir de violences, l’ancien président du FNJ #Julien_Rochedy se prend même à rêver : « Il faut que la police semble céder. Il faut que les bourgeois prennent peur. Il faut que ça brûle dans les quartiers des bobos. Il faut qu’ils réalisent ce qu’ils ont fait et finissent par nous donner le pouvoir en tremblotant. » Pendant la présidentielle, Rochedy avait soutenu Zemmour et son programme de « remigration » des immigrés ou perçus comme tels par l’extrême droite. Mais le RN n’est pas en reste. « Il n’y aurait pas eu une seule poubelle brûlée cette nuit s’il n’y avait pas eu cinquante ans d’immigration anarchique », a par exemple tweeté le député lepéniste Grégoire de Fournas, celui qui a crié « Qu’il(s) retourne (nt) en Afrique » en plein hémicycle de l’Assemblée nationale en novembre. Comme si un gosse de 17 ans n’était pas mort sous les balles de la police.

    https://www.liberation.fr/politique/mort-de-nahel-lextreme-droite-se-fantasme-en-milices-20230630_CW72LND5A5HTRFSOENONS34F7M/?redirected=1

    #milices #Nahel #milice

  • « #Toilettes_publiques. Essai sur les #commodités_urbaines », de #Julien_Damon

    L’essai que publie Julien Damon sur les toilettes publiques mérite que l’on s’y arrête. Parler des toilettes, où nous passons tout de même 0,7% de notre existence, c’est, nous dit l’auteur, susciter le plus souvent soit des rires, soit de la morgue, soit de la révulsion.

    Or c’est un sujet sérieux et on ne peut plus politique.

    Et pas besoin d’aller en Inde ou en Chine, deux pays qui investissent des milliards pour s’équiper en latrines, pour s’en rendre compte. Chez nous par exemple, l’#inégalité face aux toilettes, qui en parle ?

    Parce qu’elles doivent s’assoir pour uriner et parce que qu’elles se lavent plus souvent les mains, les #femmes occupent en moyenne les toilettes 3 minutes contre 2 minutes pour les hommes, d’où les files d’attente à rallonge pour elles. On l’a tous constaté. Cela nécessiterait de construire d’avantage de toilettes pour dames.
    L’état des toilettes de nos écoles qui découragent beaucoup d’élèves, a des conséquences sur leur scolarité...

    La raréfaction des toilettes publiques en #France autre sujet : il n’y en a quasiment pas dans nos métros, de moins en moins dans nos gares et nos parcs ou alors payantes... C’est un problème : pour tous ceux qui vivent dans la rue, pour tous ceux qui se déplacent, or on sait que les mobilités augmentent et pour les plus âgés d’entre nous qui se rendent au WC plus souvent. Or la population vieillit…

    Sur tous ces sujets, silence… Alors Julien Damon fait des propositions. J’en retiens une : subventionner avec de l’argent public bars, cafés, restaurants pour qu’ils ouvrent leur toilettes gratuitement.

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-80/les-80-de-nicolas-demorand-du-vendredi-24-mars-2023-2950789
    #toilettes #villes #urban_matter #dignité #dignité_humaine #santé #santé_publique #livre #inégalités

  • #Julie_Bindel : La folie transgenriste de l’Amérique du Nord atteint aujourd’hui un nouveau niveau scandaleux
    https://tradfem.wordpress.com/2023/03/22/la-folie-transgenriste-de-lamerique-du-nord-atteint-aujourdhui-un

    http://tradfem.files.wordpress.com/2023/03/photo-flanagan.webp?w=705 Aussi exaspérante que puisse être l’idéologie transgenre de ce côté-ci de l’Atlantique, les États-Unis nous rappellent constamment que les choses pourraient être bien pires. La lieutenante-gouverneure démocrate du Minnesota, Peggy Flanagan, vient d’apporter un soutien total à un décret visant à protéger l’accès à ce que le lobby transgenriste qualifie de « soins d’affirmation du genre », tels que les opérations de « changement de sexe » et la prescription aux jeunes de bloqueurs de puberté. « Lorsque nos enfants nous disent qui ils sont, a-t-elle déclaré, il est de notre devoir, en tant qu’adultes, de les écouter et de les croire. C’est ce que signifie être un bon parent. »
    On ne saurait être plus loin de la vérité. La tâche la plus importante d’un parent est de protéger son enfant contre des décisions propres à des adultes, en particulier lorsque les preuves des effets irréversibles des bloqueurs de puberté se multiplient. Elon Musk s’est particulièrement insurgé contre cette politique, affirmant qu’il devrait être hors de question pour nous d’autoriser « avant l’âge de 18 ans au moins, des opérations chirurgicales graves et irréversibles ou des médicaments stérilisants que les jeunes pourraient regretter plus tard ».

    Traduction : #TRADFEM
    Source : Yahoo.com News
    #folie_transgenriste #féminisme_radical

  • #JULIE_BINDEL : Incroyable ! L’agression sexuelle d’une femme par un homme à tout faire À L’INTÉRIEUR d’un refuge contre la violence conjugale démontre le caractère essentiel d’espaces réservés aux femmes.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/02/20/incroyable-lagression-sexuelle-dune-femme-par-un-homme-a-tout-fai

    Après des années de mauvais traitements infligés par son conjoint violent, Ann Cartright avait trouvé dans un refuge pour femmes du Shropshire la sécurité dont elle rêvait.

    Le personnel n’arrêtait pas de me dire : « Vous êtes en sécurité maintenant, tout va bien se passer, se souvient-elle. On m’a assuré que je n’avais plus besoin de m’inquiéter. »

    C’était le réconfort dont cette jeune femme de 21 ans, mère de deux enfants, avait désespérément besoin après avoir fui la relation violente qui l’avait amenée à craindre pour sa vie.

    Son nouveau foyer offrait précisément le type de milieu dont elle avait besoin pour reconstruire sa confiance brisée et son estime de soi.

    Au lieu de cela, elle a vu sa confiance exploitée de la manière la plus odieuse qui soit. Pendant plusieurs mois, Ann a été abusée sexuellement à plusieurs reprises par un homme de 44 ans qui travaillait au refuge.

    Son violeur, Steven Russell, avait été employé comme homme à tout faire après avoir menti sur ses qualifications. Il avait gagné si efficacement la confiance du personnel qu’il avait obtenu accès aux dossiers confidentiels et pouvait aller et venir à sa guise dans l’édifice.

  • Violences sexistes et sexuelles : l’impunité est révolue, place à la relève féministe – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/violences-sexistes-et-sexuelles-limpunite-est-revolue-place-a-la-releve-f

    Silence, consternation, puis explosion de colère : chez les féministes, ce n’est pas une vague de dégoût qui nous a emporté·e·s après les déclarations de nombreux cadres et partis de gauche, c’est un vrai tsunami. Face à une solidarité masculine qui protège les agresseurs pullulant dans nos sphères politiques, nous appelons à une relève féministe.

    Sans vouloir être pénible, c’est un tsunami uniquement dans les milieux féministes... Parce qu’en dehors, c’est un petit peu la Bérézina. Quand je lis que Borne a eu un commentaire sur l’affaire, alors que son parti accumule les bras d’honneur à tout ce qui est féministe... je continue de hurler intérieurement, à la fois pour l’horreur que ce mépris assumé représente, mais aussi pour cette manie qu’on trouve entre nous à se déchiqueter les uns les autres sans fin. Car tu vois, les machos, chez les gauchos, on les vire, en moins de 72 heures, mais c’est pas encore suffisant. On te dit que les 72 heures, c’était déjà de trop. Et que c’était pas exprimé ceci ou cela.

    Je fais l’hypothèse que cette sorte d’acharnement (ce ne sont que des mots qui sont échangés, c’est un acharnement gentil, on est d’accord), n’est qu’un exutoire du fait de l’injustice et du mépris du camp d’en face. Mais. Bon. Là, ça a des aspects défouloir suicidaire.

    Eric Coquerel, Taha Bouhafs, et des propos insupportables tenus sur le sujet par Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise. Julien Bayou, pour lequel la commission interne d’EE-LV a été saisie pour violences psychologiques. Thomas Piketty. Puis Maxime Cochard au PCF et Benjamin Amar à la CGT, accusés de viol. Samir Elyes, du comité Adama, mis en cause pour violences physiques et psychologiques. Aujourd’hui Adrien Quatennens, visé par une main courante de son ex-compagne révélée sans l’accord de l’intéressée. A LFI, un silence de plomb de plusieurs jours. Les féministes alarmé·e·s guettent les réactions des cadres du parti qui, eux, regardent leurs pompes.

    • Des mois que les féministes doivent rappeler que les VSS s’inscrivent dans un système de prédation des femmes qui n’épargne aucun parti, aucune orga, aucune famille, aucun corps professionnel.
      https://threadreaderapp.com/thread/1572286276329672704.html

      Des mois que les féministes doivent rappeler que les VSS s’inscrivent dans un système de prédation des femmes qui n’épargne aucun parti, aucune orga, aucune famille, aucun corps professionnel.
      Des mois qu’en face on les noie de reproches pour/sans que rien ne change.
      Et aujourd’hui t’as la 1e ministre et d’autres membres de LREM qui se sont illustrées par leur impuissance dans les affaires Darmanin, Abad, Simiand, Peyrat, qui viennent leur demander des comptes ?
      L’audace ?
      Pardon mais si des affaires à droite sortent peu, c’est peut-être qu’elles sont étouffées ? Qu’elles ne ralentissent ni ne nuisent à la carrière des mis en cause avant que les féministes s’en emparent ?
      Ça devrait nous alerter un peu ?
      L’exigence d’égalité qui permet de dégager les auteurs de VSS à gauche devrait idéalement servir d’exemple aux autres partis ; en lieu et place, on a droit à des déclarations qui n’affichent aucune solidarité avec ces militantes, mais en plus les accuse de ne pas en faire assez.
      Absolument hallucinant. Je place mes espoirs et mon respect à toutes celles qui font bouger les choses.
      Plein soutien et beaucoup de courage aux féministes, ainsi qu’aux députées de 1e rang de la NUPES qui sont sous les feux de la rampe
      @ReleveFeministe

    • J’ajoute que ces députés ont des vies professionnelles intenses, avec des sollicitations dans tous les sens, les commissions, les sessions parlementaires, les sollicitations des journalistes, des administrés. Leur demander d’avoir à tous moments une réaction pertinente sur tous sujets dont ils n’ont pas tous les tenants et aboutissants, ce n’est pas raisonnable. C’est du pur harcèlement, et quand certains supposent que la LFI c’est le PC de Staline, hypercentralisé et hypercontrôlé, je crois qu’ils se foutent le doigt dans l’oeil. On en a au contraire une nouvelle démonstration de l’absolu opposé. Ils ont un mal fou à se mettre d’accord les uns les autres sur les bons éléments de langage, et pour ma part, je trouve ça plus rassurant que les robots LREM/Renaissance. Ceci dit, à cause de ça, on se retrouve avec certains députés LFI qui comme le premier Aliot venu ne cessent de réclamer la réintégration des soignants-crétins antivax-anti-tout...

      Mais oui, il faudrait que ces organisations soient en mesure de former leurs cadres sur ces sujets. Mais... Exactement comme ce n’est pas à l’école qu’on doit t’apprendre à dire merci... ce n’est pas aux partis à apprendre aux mâles de ne plus se comporter en patriarches... c’est à la société toute entière de montrer l’exemple. Et c’est bien la difficulté.

      Pour être à ces niveaux de militance et de pouvoir, il faut un tempérament particulier. Et hélas, la sélection se fait sur des traits comportementaux toxiques. Etre « charismatique », il doit forcément y avoir des lectures à ce sujet, mais ce n’est pas forcément être respectueux des consentements et tout et tout. etc...

    • Sur les jeunes, c’est pas gagné non plus avec — entre autres — la domination de la porn culture qui fait que les gamines se sentent obligées de pratiquer la sodomie, ce genre de trucs…

      Ce serait une erreur de limiter ça à des questions générationnelles.

      Tu peux éduquer autant que tu veux, tant que l’exemple ne vient pas d’en haut, on n’a pas sorti le cul des ronces.

      Et puis, renoncer à la domination masculine, c’est renoncer à la masse incroyable de privilèges qui vont avec et quand la société se durcit sous les contraintes des prédateurs économiques, ce n’est pas le moment de lâcher le moindre avantage. Les féministes 1.0 n’avaient de cesse de le rabâcher  : le moindre retournement de conjoncture s’essuie immédiatement les pompes sur le dos des femmes.

    • En politique, dans l’entreprise, les ONG, les assoces, les medias, le pouvoir se conquiert dans et par la violence, constitutive de tous les process de domination. Ce qui est parfaitement compatible avec les valeurs dites « de droite ». A gauche les mêmes processus sont en cours, mais sont totalement antagoniques avec les valeurs officiellement revendiquées. Donc ça implose, d’où le tableau actuel. Entièrement d’accord avec BigGrizzly et Olivier sur la « lessiveuse » que constitue désormais le maintien d’une position de pouvoir. Et là c’est un impensé colossal...

    • Caroline de Haas : cher J-LM,

      Tes prises de parole et celles de plusieurs personnes de ton entourage ont été une déflagration.

      Elles ont envoyé un message à toutes les #femmes qui ont été giflées : « c’est plus compliqué, vous comprenez ».

      Elles ont envoyé – que tu le veuilles ou non - un message à tous les hommes qui ont giflé : ils sont dignes et tu leur envoies ton affection.

      Elles ont envoyé enfin un message aux militantes féministes : vous n’êtes pas grand-chose.

      Tu le sais : la parole publique est normative. Quand un homme ou une femme politique prend la parole, cela cadre, renforce ou détruit. Ces derniers jours, tes déclarations ont abîmé le discours politique sur les #violences_sexuelles que nous avons construit, développé, structuré ces dernières années.

      Tu as dit que tu pouvais faire mieux. Il faudra. Il y aura d’autres histoires de violences dans les semaines, mois ou années qui viennent. Comment je le sais ? Parce que les #violences_sexistes et sexuelles sont massives, structurelles, présentes partout. Il y a d’autres victimes qui prendront la parole. Et donc d’autres personnes mises en cause.

      Tu parles beaucoup depuis quelques jours de « principes stables », de règles. Ces principes et ces règles existent lorsque l’on prend la parole sur les violences sexistes et sexuelles. Tu les as bafoués.

      #LFI #Nupes #Jean-Luc_Mélenchon #féminisme #féministes #gauche

    • Ce qui se passe aujourd’hui est un révélateur du fait que #MeToo, dont nous venons de fêter le cinquième anniversaire, n’a pas vraiment eu d’impact sur la réalité du monde #politique, pour ne parler que de celui-ci. Certains #hommes_politiques ont été inquiétés, plus rarement condamnés ; des hommes qui ont d’ailleurs souvent été soutenus par le président Macron. En réalité, la fenêtre ouverte par #MeToo s’est très vite refermée. Nous vivons un moment de #backlash féministe [1].

      #Julien_Bayou #EELV et hop ! #Libération plus haut qu’Roudinesco !

  • Le pouvoir du son : un entretien avec Juliette Volcler
    On a parfois le sentiment que la pensée critique tourne en rond. Que chaque petit détail de notre quotidien comme toute méga-structure institutionnelle ont déjà été décortiqués, analysés et contextualisés dans les régimes de pouvoir qui nous enserrent, nous calibrent, nous tiennent. Juliette Volcler vient justement prouver le contraire. Depuis plusieurs années, la chercheuse s’intéresse à une dimension du réel à la fois proche et omniprésente mais impensée : le son. Le son comme arme et ses usages policiers et militaires, le son comme dispositif de contrôle et de manipulation et plus récemment dans son dernier ouvrage paru à La Découverte , le son comme orchestration du quotidien. De la musique d’ascenseur, aux annonces de la SNCF, des publicités au maintien de l’ordre, Juliette Volcler raconte et explique comment nos oreilles sont elles aussi un champs de bataille.

    https://www.youtube.com/watch?v=BVDNg5P70yU

    • Le son comme arme. Les usages policiers et militaires du son

      « Lalafalloujah », tel est le surnom donné par les GI’s à la ville irakienne de Falloujah en 2004, alors qu’ils bombardaient ses rues de hard rock à plein volume. « C’était comme envoyer un fumigène », dira un porte-parole de l’armée états-unienne. Les années 2000 ont en effet vu se développer un usage répressif du son, symptomatique de la porosité entre l’#industrie_militaire et celle du divertissement, sur les champs de bataille et bien au-delà. Rap, metal et même chansons pour enfants deviennent des instruments de #torture contre des terroristes présumés. Des alarmes directionnelles servent de technologies « non létales » de #contrôle_des_foules dans la bande de Gaza comme lors des contre-sommets du G20, à Toronto et à Pittsburgh. Des #répulsifs_sonores éloignent des centres-villes et des zones marchandes les indésirables, adolescents ou clochards.
      L’enrôlement du son dans la #guerre et le #maintien_de_l’ordre s’appuie sur plus d’un demi-siècle de recherches militaires et scientifiques. La généalogie des #armes_acoustiques, proposée ici pour la première fois en français, est tout autant celle des échecs, des fantasmes et des projets avortés, que celle des dispositifs bien réels qui en ont émergé. Aujourd’hui, l’#espace_sonore est sommé de se plier à la raison sécuritaire et commerciale. Souvent relégué au second plan au cours du XXe siècle, celui de l’image, il est devenu l’un des terrains d’#expérimentation privilégiés de nouvelles formes de #domination et d’#exclusion. Et appelle donc de nouvelles résistances.

      https://www.editionsladecouverte.fr/le_son_comme_arme-9782707168856
      #livre #son #weaponization #police #armée #Juliette_Volcler #le_son_comme_arme #son_comme_arme

    • L’orchestration du quotidien. Design sonore et écoute au 21e siècle

      Qu’ont en commun le « taa dam tâ-dâm » d’une annonce de la SNCF, le « ting » de validation d’un titre RATP, le « tu-tû-du dûûûû » d’un certain opérateur de télécoms, mais aussi le « pop » d’ouverture d’un jus de fruit, le « clic » d’un tube de mascara de luxe ? Tous ces sons et environnements qui font partie de notre quotidien partagent le fait d’avoir été composés. Derrière leur grande disparité, ils relèvent de ce que l’on nomme le design sonore. Sous ses formes commerciales dominantes, ce dernier agit comme un révélateur des évolutions récentes du capitalisme. Lorsqu’il se fonde, bien plus rarement, sur une exigence d’utilité sociale, il peut en revanche devenir un outil d’émancipation.
      Pour appréhender les spécificités du design sonore, Juliette Volcler entrecroise des cultures industrielles généralement étanches les unes aux autres et tire des fils entre des époques, des pratiques, des secteurs ou des objets auparavant isolés. Optant pour une approche littéraire et subjective, elle applique l’exercice de la critique sonore à l’espace urbain comme à des boissons gazeuses, à des alarmes autant qu’à des installations artistiques. À travers le design sonore et son développement actuel comme outil d’ingénierie sociale se pose plus largement la question politique de l’écoute au 21e siècle. Cet ouvrage invite ainsi les lectrices et lecteurs à opérer un déplacement dans leur manière d’entendre le quotidien et à éveiller une écoute critique.

      https://www.editionsladecouverte.fr/l_orchestration_du_quotidien-9782348064715
      #design_sonore

      voir aussi :
      « Le design sonore rend désirable la malbouffe auditive », entretien avec Juliette Volcler
      https://seenthis.net/messages/965119

  • Enquête policière sur un camp biblique pour enfants à la suite d’allégations d’exorcisme Radio-Canada - Avec les informations de Jason Warick
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1908492/enquete-policiere-allegations-exorcisme-camp-biblique

    Le camp biblique pour enfants Redberry, près de Saskatoon, fait l’objet d’une enquête par différents corps policiers en raison d’allégations concernant un exorcisme qui y aurait été pratiqué plus tôt cet été.

    L’incident se serait produit dans l’un des chalets du camp, selon un représentant du gouvernement ayant pris connaissance du rapport concernant l’événement. Ce dernier a toutefois demandé l’anonymat puisqu’il n’est pas autorisé à parler aux médias.

    Dans le document, deux témoins affirment qu’un jeune adolescent était étendu sur le sol, en détresse médicale. Son nez saignait et son corps était pris de contractions.

    D’autres campeurs ont alors voulu lui venir en aide en allant chercher un employé du camp. Une fois arrivé au chalet, celui-ci a décidé de pratiquer un exorcisme.


    Le camp Redberry accueille plus d’une centaine d’enfants chaque semaine au cours du mois d’août. Photo : CBC / Don Somers

    Une fois la cérémonie terminée, l’employé aurait affirmé avoir délivré le jeune adolescent du démon. Il aurait alors offert sa carte professionnelle aux autres campeurs en leur disant qu’ils devaient rester en contact avec lui pour le reste de leur vie puisque seul lui savait comment conjurer le démon.

    Certains des enfants ont été si terrifiés par l’expérience qu’ils ont téléphoné à leurs parents. Plusieurs d’entre eux sont d’ailleurs venus chercher leurs jeunes le soir même ou le lendemain matin. C’est à ce moment que les forces policières ont été avisées de l’incident.

    Contactée par CBC, la Gendarmerie royale du Canada a confirmé qu’une enquête au sujet de “deux rapports relatant un incident s’étant produit le soir du 13 juillet concernant un employé du camp Redberry et un jeune adolescent” était en cours.
    De son côté, le président du conseil d’administration du camp Redberry, Wayne Dick, affirme que lui et son équipe se penchent aussi sur l’incident.
    . . . . . .
    Le camp biblique Redberry, fondé en 1943, est géré par les Frères évangéliques conservateurs mennonites de la Saskatchewan. Sur son site web, dans la liste des partenaires, on retrouve d’autres groupes chrétiens ainsi que l’Association saskatchewanaise des camps.
    . . . . .

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