#Claire_Heuchan : Le sexe, le genre et le nouvel essentialisme
▻http://tradfem.wordpress.com/2017/02/16/le-sexe-le-genre-et-le-nouvel-essentialisme
Le patriarcat dépend de la hiérarchie du genre. Pour démanteler le patriarcat – l’objectif de base du mouvement féministe – il faut aussi abolir le genre. Dans la société patriarcale, le genre est ce qui fait du masculin la norme de l’humanité et du féminin, l’Autre. Le genre est ce pourquoi la sexualité féminine est strictement contrôlée – les femmes sont qualifiées de salopes si nous accordons aux hommes l’accès sexuel à nos corps, et de prudes si nous ne le faisons pas – alors qu’aucun jugement de ce type ne pèse sur la sexualité masculine. Le genre est la raison pour laquelle les femmes qui sont agressées par des hommes sont blâmés et culpabilisées – elle « a couru après » ou « elle l’a provoqué » – alors que le comportement des hommes agresseurs est couramment justifié avec des arguments comme « un homme, c’est un homme » ou « c’est fondamentalement quelqu’un de bien ». Le genre est la raison pour laquelle les filles sont récompensées de penser d’abord aux autres et de rester passives et modestes, des traits qui ne sont pas encouragés chez les garçons. Le genre est la raison pour laquelle les garçons sont récompensés de se montrer compétitifs, agressifs et ambitieux, des traits qui ne sont pas encouragés chez les filles. Le genre est la raison pour laquelle les femmes sont considérées comme des biens, passant de la propriété du père à celle du mari par le mariage. Le genre est la raison pour laquelle les femmes sont censées effectuer le travail domestique et émotionnel ainsi que la vaste majorité des soins, bien que ce travail soit dévalué comme « féminisé » et par la suite rendu invisible.Le genre n’est pas un problème abstrait.
Traduction : #Tradfem
Version originale : ►http://sisteroutrider.wordpress.com/2017/02/07/sex-gender-and-the-new-essentialism
#patriarcat #Julie_Bindel #sister_outrider #genre #queer #cisgenre
A Paris, l’union de deux #collèges divise parents et enseignants
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/020217/paris-lunion-de-deux-colleges-divise-parents-et-enseignants
Destiné à favoriser la #mixité_sociale, un projet de rapprochement entre deux collèges du même quartier, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, suscite la désapprobation d’une partie des parents, qui le jugent mal pensé. Mais pour ses défenseurs, la réticence du camp adverse est en réalité due à un refus de mélanger les enfants.
#France #Antoine_Coysevox #carte_scolaire #Choukri_Ben_Ayed #éducation #Hector_Berlioz #Julien_Grenet #sectorisation
Kiss, la chanson de Prince, chantée par Julie Erikssen, une ancienne de The Voice, accompagnée au piano par le beau-frère de Pénélope :
▻https://www.youtube.com/watch?v=9XacVKbBSG8
Du coup je trouve un petit article :
Le Fillon qui n’en peut plus de Matignon
Sylvie Santini, Le Monde, le 13 avril 2012
▻http://www.lemonde.fr/m-styles/article/2012/04/13/le-fillon-qui-n-en-peut-plus-de-matignon_1684224_4497319.html
avec cet extrait savoureux : « je trouve de toute façon merveilleux d’avoir pour frère un mec comme lui, sans aucune casserole et droit dans ses bottes ! »
#Musique #Musique_et_politique #Dominique_Fillon #Fillon #Julie_Erikssen #Jody #Prince #Kiss #The_Voice #Casserole
La théorie (critique) du genre existe
▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/010117/la-theorie-critique-du-genre-existe
La notion de genre continue de faire polémique médiatiquement, à mesure qu’elle se consolide scientifiquement. Entretien avec deux des coordinateurs de la volumineuse Encyclopédie critique du genre qui vient d’être publiée.
#Culture-Idées #corps #Essais #Études_de_genre #Gianfranco_Rebucini #Juliette_Rennes #parenté #rapports_sociaux #sexualités
Julien Fournié Fall-winter 2016-2017 - #Couture
▻http://www.orientpalms.com/Julien-Fournie-6482
Photographer: Gilles-Marie Zimmermann Creative Direction & Styling: Julien Fournié, assisted by Jean Paul Cauvin Make Up : Nicolas Degennes assisted by Fanny Martin Hair : Cristian Pignatta @ ELSLManagement for Neville Models: Katerina Semenova @ M Models Paris & Lin Li @ Mademoiselle Paris. #mode
Red Winter Our favorite evening red gowns this season - #Couture
▻http://www.orientpalms.com/Red-Winter
Whether towards consumed burgundy, deep carmine to flamboyant crimson, Red is the colour of passion, a bold and sensual choice to wear on New Year. We love the elegance of the #Marchesa princesses with their profusion of flowers, the #Zuhair_Murad's embroideries for his Haute bohemian, or #Elie_Saab's perfect cuts and silhouettes. We particularly admire Alberta Ferreti’s serpentine satin gown that dazzles with its fluidity highlighting the body curves underneath (...) #mode
#Georges_Hobeika #Reem_Acra #Julien_Fournié #Tony_Ward #Alberta_Ferretti
#Julie_Bindel : Les hommes doivent être exclus du féminisme pour empêcher celui-ci de ne pas être qu’à propos d’eux.
►http://tradfem.wordpress.com/2016/12/17/les-hommes-doivent-etre-exclus-du-feminisme-pour-empecher-celui-c
Ces dernières années, on a vu s’imposer graduellement les cris du genre « Il nous faut plus d’hommes dans le féminisme » ou « nous devons inclure les hommes ». Pour contrer les accusations de misandrie que des féministes comme moi doivent constamment subir, les féministes « fun » se fendent en quatre pour assurer les hommes que le féminisme échouera sans leur intervention. Mais le principe même du mouvement de libération des femmes est qu’il défie et cherche à renverser la domination masculine et à libérer les femmes des chaînes du patriarcat. Il va sans dire que la plupart des hommes vont s’objecter à cela. Nous voulons supprimer le privilège qui leur est accordé à la naissance. Le féminisme est une menace pour les hommes, et c’est tout à fait normal.Les mots-clics comme #HeForShe, et les bouquins de féminisme libéral comme Hot Feminist ont non seulement rien fait d’utile, mais ont en fait entravé le progrès vers l’égalité.
Traduction : #Tradfem
Version originale : ▻http://www.newsweek.com/why-men-must-be-excluded-feminism-stop-it-becoming-all-about-them-504298
Julie Bindel est journaliste, écrivaine, chroniqueuse électronique et chercheuse, et elle écrit régulièrement pour les journaux The Guardian, The New Statesman, The Sunday Telegraph et le magazine Standpoint. Elle est également chercheuse invitée à l’Université Lincoln.
#Féminisme #HeForShe #mixité #violence_masculine #féminisme_inclusif #université #genre
C’est sans doute dans ce dernier paragraphe que je me retrouve le mieux, c’est parfaitement bien dit. La situation - même en Norvège - est assez difficile. Je suis en train de me heurter à toute une série de « murs » alors que j’essaye désespérément d’apprendre les notions de respect et du consentement à mon fils de 10 ans, le moins que je puisse dire est que la société et surtout les autres papas ne m’aident pas beaucoup, pour ne pas dire que certains sabotent carrément le boulot.
Il est vrai que le féminisme a besoin des hommes. Nous avons besoin d’eux pour soutenir nos efforts, pas pour en prendre le contrôle. Nous avons besoin que des hommes apprennent aux autres hommes la façon de se comporter en êtres humains dignes de ce nom, pas qu’ils enfilent une tenue de super-héros et nous sauvent du danger. Le féminisme a besoin d’hommes pour nous appuyer dans nos efforts, pas pour les coloniser à leur propre bénéfice.
Julien Salingue - ACRIMED - Angle d’ATTAC sur Radio Campus Lille Samedi 19 novembre 2016
Le traitement médiatique des mouvements sociaux, c’est ce Samedi 19 Novembre 2016. Le point avec Julien Salingue.
Quelques mots sur ACRIMED +
Le traitement médiatique de la loi El Kohmri, Nuit Debout, Alain Finkielkraut, Election US, Les médias, . . .
Angle d’ATTAC, une émission anguleuse pour les discours bien pensants et dominants de la pensée unique. On y débat des alternatives sociales, économiques et écologiques. C’est tous les 3 ieme Samedi du mois, sur Radio Campus Lille à 12h
#audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Acrimed #Julien_Salingue #médias
“Grise grise mine, la journée se termine, nous n’irons pas à l’opéra…”
▻https://www.youtube.com/watch?v=LvRaVKmoNV8
Nous n’irons pas à l’opéra - 5 novembre 2016
#Comédie_musicale de #Julien_Joubert
Interprétée par les enfants de la maîtrise de Léonard
Sous la direction de Marie-Noëlle MAERTEN
Enregistré le 5 novembre 2016
« Boulots de merde ! Du cireur au trader » un livre de Julien Brygo et Olivier Cyran
►https://lundi.am/Boulots-de-merde-Du-cireur-au-trader
Interview
On avait trouvé stimulante cette réhabilitation du critère de l’utilité sociale, mais sa focalisation sur le sommet de la pyramide salariale nous posait problème, raison pour laquelle nous avons claqué notre enveloppe de frais de reportage pour aller rencontrer Graeber à Londres. Les réponses qu’il a apportées à nos questions n’ont pas franchement levé nos doutes, comme on l’explique dans l’introduction de notre bouquin. Ce qui nous a le plus scié, c’est l’explication qu’il nous a fournie sur sa méthodologie : pas d’enquête de terrain, pas de chiffres, pas de sources, seulement une compilation de données récupérées sur des blogs d’avocats d’affaires… Du coup, on a changé notre fusil d’épaule et laissé derrière nous les affres existentielles des cols blancs cholestérolés, choqués de découvrir que leur dévouement à l’économie capitaliste n’était pas aussi sexy que prévu. C’est un sujet qu’on laisse volontiers aux journalistes des grands médias, qui se sont tous pris de passion pour les thèses de Graeber, en raison peut-être de leur proximité sociale avec les cadres d’entreprise. En revanche, la souffrance ordinaire endurée par la majorité de la population active, dans les boîtes de sous-traitance comme dans les anciens fleurons du service public, dans les bureaux de poste comme dans les restaurants en passant par les guichets de Pôle emploi, cette souffrance-là n’intéresse pas grand monde. Ce désintérêt résulte en grande partie de la propagande quotidienne pour la « valeur travail » et le « plein emploi », du matraquage verbal et administratif infligé aux chômeurs soupçonnés de fraude et de désertion. Pour beaucoup de journalistes, il faut bien qu’il y en ait qui fassent le « sale boulot » de leur nettoyer leurs burlingues au petit matin. On a voulu remettre à leur place ces réalités sociales : 80 % du livre est consacré aux trimardeurs du bas, 20 % aux cols blancs. Loin de nous l’intention de minimiser le cafard des bureaucrates de l’économie capitaliste, mais on a choisi de ne pas oublier les conditions de travail autrement plus rudes de ceux que ces mêmes cols blancs réduisent à l’état de larbins.
Lm : Vers la fin du livre, vous interrogez des acteurs de la finance à qui vous essayez indirectement de faire admettre que leur boulot est « de merde ». Sauf qu’ils n’en démordent pas, non seulement ils trouvent leur activité particulièrement honorable mais ils expriment et revendiquent une véritable passion. C’est notamment le cas de François Chaulet qui vous explique, je cite : « Ma vie professionnelle me satisfait beaucoup parce que je fais un métier qui me passionne. Si vous me versiez plein d’argent sur un compte, de toute façon faudrait bien que je continue à le gérer, mais même en dehors de ça… j’adore ce métier ! Je paierais pour le faire. » ou encore : « [C’est]un métier intellectuellement riche. Ce qui fait le sel et la passion de mon métier, c’est de comprendre comment se constitue le miracle de l’économie capitaliste, qui est le compte de résultat ». Est-ce que l’on ne touche pas ici à une limite du concept de « boulot de merde » ? Pourquoi ne pas avoir choisi de distinguer « boulot de merde » de « boulot de connard » ?
J.B.& O.C. : Bonne idée, on pourrait même mettre en place un nouvel éventail de catégories socio-professionnelles : boulot de sagouin, boulot de salop, boulot de sangsue, etcetera… Ça nous donnerait des débats d’experts d’une autre tenue que la question du distinguo entre gestionnaire de patrimoine et gestionnaire de portefeuilles ! Sérieusement, le fait que les raboteux de la finance se déclarent ravis de leur taf est assez logique et n’infirme en rien la merditude intrinsèque de leur gagne-millions. Ils s’éclatent parce qu’ils sont conditionnés pour ça, parce que la tâche qu’ils accomplissent les couvre de pognon et de reconnaissance sociale au sein du petit monde dans lequel ils évoluent. Mais quand ils nous racontent leur travail, on a du mal à partager leur enthousiasme : passer sa journée à noircir des assurances vie, s’injecter BFM Business en intraveineuse, se plier en quatre pour aider des rentiers déjà trop gras à amasser encore plus d’argent… Franchement, qui a envie de se taper un boulot pareil ? Certes, on aurait pu, en adoptant le point de vue graeberien, espérer que nos tâcherons de la finance se plaignent d’être noyés sous les mails, les chiffres et la bureaucratie, qu’ils avouent s’emmerder à mourir et que, pour oublier leur culpabilité, ils se défoncent à jouer à Candy Crush sur leur tablette et à télécharger des recettes de jus de concombre. Nous aurions été dans le ton de cette vision selon laquelle les cadres de l’économie capitaliste n’y croient plus et ont besoin de retrouver du sens à leur ouvrage. Mais non : il se trouve que ces gens-là sont heureux de leur bullshit job. Leur passion en toc est l’opposé symétrique de la souffrance infligée aux infirmières. Ils jouissent de ce qui gouverne le monde : la circulation du capital. Nous, on ausculte leur autojustification en les questionnant sur leur utilité sociale, en examinant la façon dont ils se persuadent qu’ils servent à quelque chose, au même titre que l’ortie ou le ténia servent à quelque chose. Après tout, les managers de transition n’expliquent-ils pas qu’en virant d’un seul coup plusieurs centaines d’ouvriers, ils permettent de sauver une entreprise et donc des emplois futurs ?
L’une des caractéristiques des boulots socialement destructeurs, c’est qu’ils fournissent à ceux qui les exercent une extraordinaire variété d’arguments pour les rendre acceptables ou même attrayants à leurs propres yeux. C’est vrai pour le CRS comme pour le banquier. Dans notre chapitre sur les vigiles chargés de chasser les migrants dans le port de Dunkerque, les salariés se plaignent moins de leur travail lui-même, qui est pourtant atroce, que des conditions de grande précarité dans lesquelles ils l’exercent. Certains même tirent jouissance du petit pouvoir que cela leur confère. Notre point de vue, c’est qu’il faut prendre le temps de montrer l’extrême violence sociale d’un système économique qui pousse ses recrues à s’accommoder du plus sale des boulots : empoigner des exilés qui ne leur ont fait aucun mal, les traîner, les savater, les remettre aux flics. La différence du chasseur de migrants, par rapport au conseiller en optimisation fiscale, c’est que le premier sévit tout en bas de l’échelle sociale et s’est dégoté son job abject sur prescription de Pôle emploi, alors que le second pète dans la soie et a fait des études qui lui permettent de choisir son métier en connaissance de cause. Entre ces deux formes d’aliénation, il y a un continuum qui nous paraissait utile à explorer.
La notion de boulot de merde n’est pas un carton rouge que l’on brandirait vers tel ou tel métier jugé peu enviable ou moralement répréhensible. C’est une clé d’accès pour appréhender un monde du travail où les boulots les plus indispensables à la société sont devenus invivables – plus de trois cents suicides d’agriculteurs en 2016 –, où le larbinat s’institutionnalise à la faveur de la mutation du monde en casino pour la bourgeoisie triomphante, où le chômage de masse permet de justifier la prolifération de petits jobs rompus à des salaires de misère et à des horaires délirants, où les trimardeurs monnaient leur force de travail de gré à gré avec le patron pendant que des argentiers chargés d’accumuler les lingotins sur des lignes Excel se proclament heureux et émancipés, se payant même le luxe d’avoir des scrupules – oui, l’argent permet d’acheter ce genre de choses.
Les bonnes pages de ce livre sont en exclusivité dans le CQFD de ce mois-ci. (y’en aurait-il des mauvaises ?)
Je ne l’ai pas encore lu. Abonné vous à ce canard, si ce n’est déjà fait et que ça ne vous empêche pas d’acheter ce bouquin.
CQFD/Cyran c’est de l’auto-promo ou du copinage éhonté comme dans la première colonne du mensuel marseillais. Mais ils ont tellement de talent et de choses à dire que vous ne relèverez pas cette remarque.
Sincèrement je ne connais aucun autre journal aussi singulier.
Charlie-hebdo ? #Olivier_Cyran a donné son avis et en connaissance de cause puisqu’il y a travaillé bien avant l’attentat de janvier 2015. Je ne lis plus cet hebdo depuis que je suis abonné à CQFD mais je guette quand même les dessins de #Vuillemin.
▻►http://cqfd-journal.org/Emplois-poubelle-pour-prospectus
L’extrait que nous vous présentons ici, en exclusivité, est tiré du livre de Julien Brygo et Olivier Cyran, Boulots de merde ! Du cireur au trader, enquête sur l’utilité et la nuisance sociales des métiers (Éditions La Découverte). Disponible, depuis peu, dans toutes les bonnes librairies. Les dépliants criards qui inondent votre boîte aux lettres pour vous fourguer des mezzanines en kit ou vous inviter à la semaine du cassoulet de Super U ne tombent pas du ciel : ils vous sont délivrés par des dizaines de milliers de paires de jambes qui sillonnent quartiers, résidences pavillonnaires et zones rurales pour une poignée de piécettes, le plus souvent sans qu’on les remarque. Un « capital humain » qui fait la « force » et la « fierté » d’Adrexo, lit-on sur son site Internet. [...]
@marielle un de plus a ajouter à mon palmarès. Ce n’était pas pour #adrexo (heureusement) mais pour la mairie de mon bled
Je me suis retrouver dans la #mouise l’hiver dernier et j’ai tapé à la porte du CCAS. Et me voilà parti avec mon p’tit cadie, sillonné la moitié de la commune constituée essentiellement de #zones_pavillonnaires. L’autre moitié, un autre gueux s’en chargeait. Si distribuer le bulletin municipal est un peu plus gratifiant que de distribuer les prospectus de merde de l’autre dealer. Pour le peu de retour et de rencontre que j’ai eu, la plupart des habitants en ont rien à cirer. L’édito du maire, qui siège aussi à #Rennes-métropole, approuve et signe tout ce qui dégouline (forcément) de la capitale bretonne.
Enfin les 200€ de plus à mon minima social mon permis de faire duré ma cuite un peu plus longtemps. Car, comme lu dans #CQFD, le RSA c’est bien mais c’est vite bu.
Julien Gracq | Chez André Breton
▻http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article3515
extrait d’En lisant en écrivant
#Julien_Grenet : « La ségrégation sociale dans les collèges parisiens est la plus forte du territoire »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/130916/julien-grenet-la-segregation-sociale-dans-les-colleges-parisiens-est-la-pl
Le débat sur l’absence de #mixité_sociale dans les collèges parisiens rebondit. Le rectorat de Paris a annoncé la mise en place, dès la rentrée 2017, d’un logiciel de répartition des élèves dans les collèges afin de casser les ghettos scolaires, récemment épinglés par #Thomas_Piketty. L’économiste Julien Grenet propose des pistes pour corriger ces disparités.
si quelqu’un peut coller ça sous le billet de @reka ▻https://seenthis.net/messages/520566
Ainsi, #julien_coupat dispose d’un pouvoir qu’on imagine pas ! Voyez seulement :
Le Parti socialiste annule son université d’été
►http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/07/03/le-premier-secretaire-du-parti-socialiste-souhaite-reporter-ou-suspendre-l-u
M. Cambadélis assure, de son côté, que c’est l’interview à Mediapart de Julien Coupat, mis en examen dans l’affaire Tarnac, qui l’a poussé à annuler la manifestation. Ce dernier y confiait notamment : « On n’imagine pas que le Parti socialiste puisse tenir tranquillement sa prochaine université d’été fin août à Nantes. »
Personne serais venu à leur université de toute façon.
#bouc-émissaire #storytelling
J’invite Julien Coupat à annoncer que la loi dite Travail est toute pourrie afin que le P(dit)S annonce qu’il renonce à la soutenir !
#Julien_Coupat : « La loi travail est l’affront qui fait monter au front »
►https://www.mediapart.fr/journal/france/130616/julien-coupat-la-loi-travail-est-laffront-qui-fait-monter-au-front
Manifestation du 28 avril à Paris. © CG Le « réseau affinitaire Coupat » est-il derrière les débordements observés lors de la mobilisation contre la loi El Khomri ? #Manuel_Valls l’a dit à l’Assemblée, une note de la #DGSI, qui a fuité dans la presse, l’affirme également. Julien Coupat et Mathieu Burnel, tous deux mis en examen dans l’affaire de Tarnac, répondent dans Mediapart : « Ce qui se passe actuellement dans ce pays, c’est que la politique classique n’offre de toute évidence aucune issue à une situation devenue intolérable, et que de plus en plus de gens en prennent acte. »
#France #Comité_invisible #insurrection #loi_sur_le_travail #manifestation
Ce que joue Philippe Martinez dans ce conflit, c’est la légitimité contestataire de son organisation par rapport aux autres formations syndicales, et sa propre légitimité contestataire au sein de cette organisation – légitimité qui lui faisait parfaitement défaut même après le dernier congrès de la #CGT. Cela étant, à voir dans tant de villes le nombre de CGTistes qui rejoignent le cortège autonome de tête et défilent, drapeaux au vent, avec les jeunes masqués, quand ils ne s’organisent pas carrément avec eux, on ne peut sous-estimer la distance qui s’est faite, en bien des endroits, entre la direction et sa base. On ne s’explique d’ailleurs pas les postures prises par Philippe Martinez ces derniers temps si l’on ne mesure pas la nécessité, pour la direction, de résorber cette distance.
À ce point, il n’est pas sûr qu’il y ait encore quelque chose comme « la CGT », qui au reste a toujours été une fédération. Il y a la CGT qui rosse des manifestants à Marseille et celle qui défonce des locaux du PS au Havre. Il y a la CGT qui sabote des lignes téléphoniques en Haute-Loire, autoréduit la facture de centaines de milliers d’usagers d’EDF et celle qui voudrait bien négocier quelques clopinettes avec le gouvernement. Il y a la CGT qui a pour objectif d’être devant la CFDT et celle qui a pour objectif le blocage de l’Euro. Il y a même des SO [services d’ordre – ndlr] qui se battent entre eux, en pleine manifestation, pour déterminer la marche à suivre. Peu de gens y comprennent quoi que ce soit, et certainement pas le gouvernement.
Cela posé, il ne faut jamais oublier que, depuis le 9 mars, les centrales ne font que suivre le mouvement. L’appel à manifester initial émanait de youtubeurs et d’une pétitionnaire. Les centrales s’y sont jointes parce qu’elles n’avaient pas le choix. Comme on dit à Nantes, « ce n’est pas la manifestation qui déborde, c’est le débordement qui manifeste ».
La figure du « casseur » occupe depuis des semaines médias, politiques et sociologues. Comment le définissez-vous ?
Il y a de la casse, indéniablement. Il n’y a pourtant pas de « #casseurs ». Médias, politiques et sociologues devraient moins s’attarder à essayer de cerner les introuvables contours du « casseur » que de se demander simplement : pourquoi, désormais, tant d’actes de casse sont-ils accueillis, dans les cortèges de tête, par des applaudissements ? Pourquoi, lorsqu’une innocente borne d’Autolib’ se fait fracasser, la foule entonne-t-elle un « tout le monde déteste Bolloré » ?
Au moins depuis l’apéro chez Valls, où le boulevard Voltaire avait été intégralement décrassé de ses banques dans l’assentiment général, au son de slogans fort explicites, il se trouve de plus en plus de gens pour manifester leur approbation de la destruction, quand celle-ci vise des objectifs évidents. Le fait qu’un acte de ravage pur et simple déclenche de la liesse dans les cortèges de citoyens démasqués n’est-il pas plus surprenant, et plus intéressant, que l’acte en lui-même et son mystérieux « auteur » ? Quand on lui montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.
S’il n’y a pas de « casseurs », il y a bien des gens qui s’organisent pour prendre l’initiative dans la rue ou, à tout le moins, pour ne pas subir la gestion de troupeau policière. On comprend sans peine que cela rende hystérique le pouvoir : partout où des gens s’organisent directement, celui-ci est rendu superflu, mis au chômage, destitué. C’est donc ce processus qu’il faut propager partout, dans tous les secteurs de la vie, à toutes les échelles de l’existence. Un hôpital pris en main par les infirmières et les aides-soignantes sera toujours plus respirable qu’entre les mains de managers, comme c’est le cas désormais.
Que le pouvoir tremble de voir se répandre des processus d’organisation autonomes à la base, et notablement dans les manifestations, n’autorise en rien à entonner la rhétorique anti-casseur. Toute cette rhétorique inépuisable, et vieille comme les manifestations, ne vise qu’à isoler la fraction la plus intrépide, parfois la plus téméraire, des manifestants. Elle vise surtout à couper à chacun d’entre nous l’accès à sa propre faculté de révolte, à nous détourner de la libération que peut former, à un certain point de l’existence, le fait de se masquer, de se ganter et de faire preuve de courage.
#Julien_Coupat : « La loi travail n’est que la loi de trop, l’affront qui fait monter au front »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/130616/julien-coupat-la-loi-travail-nest-que-la-loi-de-trop-laffront-qui-fait-mon
Manifestation du 28 avril à Paris. © CG Le « réseau affinitaire Coupat » est-il derrière les débordements observés lors de la mobilisation contre la loi El Khomri ? #Manuel_Valls l’a dit à l’Assemblée, une note de la #DGSI, qui a fuité dans la presse, l’affirme également. Julien Coupat et Mathieu Burnel, tous deux mis en examen dans l’affaire de Tarnac, répondent dans Mediapart : « Ce qui se passe actuellement dans ce pays, c’est que la politique classique n’offre de toute évidence aucune issue à une situation devenue intolérable, et que de plus en plus de gens en prennent acte. »
#France #Comité_invisible #insurrection #loi_sur_le_travail #manifestation
L’espace liquide de la #Chapelle
« Pas de murs » : c’était le mot d’ordre de l’association qui a longtemps lutté pour la création de ce qui est devenu le Jardin d’Eole, bâti sur l’ensemble du site ferroviaire en friche dans le nord-est parisien, après des années d’âpres tiraillements. La création de ce jardin, et des autres sites autour – le Centquatre, la Halle Pajol – représente une victoire indéniable dans ce quartier de loin plus dense et moins pourvu d’espaces verts et d’infrastructure culturelle que la moyenne parisienne.
Visite guidée du camp de réfugiés de la Chapelle avec son architecte #Julien_Beller
« On voulait faire quelque chose de beau, mais aussi de viable » lâche Julien Beller quand on le rencontre sur le chantier du camp de réfugiés de la Chapelle. L’archi nous a fait visiter cette mini-ville qui accueillera mi-octobre 400 réfugiés.
Après avoir fait céder les digues « les amis de #JulienCoupat » organisent l’Insurrection qui vient #NuitDeboutpic.twitter.com/i28jenJfwo
▻https://twitter.com/m_gael/status/738493418498891776
Après avoir fait céder les digues « les amis de #JulienCoupat » organisent l’Insurrection qui vient #NuitDeboutpic.twitter.com/i28jenJfwo
MediaPorte : « Avec Julie c’est du sérieux ! »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/090516/mediaporte-avec-julie-cest-du-serieux
Cette semaine, #Didier_Porte salue #Julie_Gayet, qui vient de faire l’objet d’une biographie et de la couverture de Paris Match.
Il y a quelque chose de – vraiment – pourri dans le royaume de France
Par Julien Salingue
▻http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2016/05/il-y-quelque-chose-de-vraiment-pourri.html
J’ai quitté la France il y a une semaine. Pas définitivement hein, mais pour prendre un peu de nécessaire repos en exil – ce que l’on a coutume d’appeler des « vacances ». Ça faisait longtemps.
(...)
A fortiori quand, en face de toi, des gens qui vivent en Amérique latine, qui viennent d’Argentine, d’Uruguay, de Porto-Rico ou d’ailleurs, qui ont connu la France ou ne l’ont pas connue, mais qui pour la plupart viennent de pays où la mémoire de la dictature est encore fraîche, te regardent avec des yeux effarés, ahuris, choqués. Bien évidemment, ils et elles savent et comprennent que la France n’est pas le Chili de Pinochet. Mais ils comprennent aussi, et ils te font comprendre, que ce que tu es en train de raconter, ce n’est pas juste une évolution énervante, révoltante. En fait, c’est très inquiétant.
Alors tu racontes aussi que tout n’est pas catastrophique, qu’il y a des résistances et, depuis près de deux mois, une contestation large, des manifestations, Nuit debout, le succès de certains bouquins, certains films, certaines initiatives militantes… Mais en fait tu as du mal à y croire toi-même.
Surtout quand, pendant la conversation, tu regardes distraitement ce qui se passe sur internet, et que les vidéos et photos de l’évacuation de République le 28 au soir, ou de la manifestation du 1er mai, arrivent, et que tu les montres aux gens avec qui tu parles. Tu es en Amérique latine, dans un ex-dictature, et les gens regardent les images des violences policières avec des yeux hallucinés, avec parfois même des larmes dans les yeux, ils et elles te disent « C’est en France, ça ? », « Mais ils sont malades ? », « Mais pourquoi ils font ça ? », etc. Et en fait les vidéos, tu les vois différemment d’un coup.
(...)
Le pire n’est jamais certain non. Mais ce qui est certain, c’est que le pire ne survient jamais du jour au lendemain.
Il y a une voie vers le pire, et là on est malheureusement embarqués dessus, et lancés à pleine vitesse.
Et, au vu de la destination qui nous est promise, il va vraiment falloir qu’on fasse dérailler le train. Toutes et tous ensemble. Et le plus tôt sera le mieux.
Et en faisant cette liste, en la mettant en récit, tu te rends compte d’un truc : tu savais qu’il y avait quelque chose de pourri dans le royaume de France, mais à force de baigner dedans au quotidien, tu avais un peu de mal à le regarder d’en haut, à voir la « big picture », comme on dit en anglais. Et quand tu racontes tout ça à des gens qui ne savent pas, qui n’ont pas suivi, tu te rends compte de l’accumulation, tu te rends compte qu’il y a des choses hallucinantes que tu avais presque oubliées parce qu’elles ont été suivies d’autres choses hallucinantes, encore plus parfois, et aussi tu te rends compte que tout ça n’est pas juste une succession de trucs scandaleux, mais un processus d’ensemble.
Je lisais hier, je ne sais plus où, qu’on nous préparait finalement le même traitement qu’en Grèce : quoi qu’il arrive, les lois décidées seront passées, et nos gesticulations resteront ce qu’elles sont, de piètres tentatives de faire comprendre au pouvoir que nous ne sommes pas d’accord...
#Espace_de_travail : le #revenu_de_base se frotte au réel
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/180416/espace-de-travail-le-revenu-de-base-se-frotte-au-reel
Du projet de refonte des minimas sociaux présenté ce lundi à Manuel Valls en passant par la réflexion sur une « allocation universelle » ouverte au Conseil économique et social (Cese) début avril, le revenu de base universel, longtemps renvoyé au placard des utopies, commence à prendre racine. #Martine_Alcorta, élue locale et membre d’EELV, et #Julien_Dourgnon, économiste et ancien membre du cabinet de Montebourg, décortiquent le sujet. Vidéo dans l’article
Julien Fournié Backstage, S/S 2012 - #Couture
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Photos: Arnaud Martin for Flip-Zone #mode