• #Julie_Bindel : LA GRANDE ARNAQUE DU « TRAVAIL DU SEXE » : COMMENT DES LOBBYISTES DU SIDA SE SONT JOINTS AU COMBAT EN TANT QUE PROXÉNÈTES DE LA PROSTITUTION
    https://tradfem.wordpress.com/2017/09/23/la-grande-arnaque-du-travail-du-sexe-comment-des-lobbyistes-du-si

    un extrait du livre The Pimping of Prostitution : Abolishing the Sex Work Myth , de Julie Bindel, publié par Palgrave Macmillan et qui paraît le 28 septembre.
    Le mouvement VIH / sida est largement perçu comme mettant l’accent sur les droits civils et les soins de santé pour des groupes vulnérables. La perception populaire est que ce mouvement se compose d’activistes sensibles aux droits des personnes, d’experts médicaux et de scientifiques, qui recherchent les meilleures méthodes de prévention et éventuellement un remède pouvant guérir le sida. Ce qui est beaucoup moins connu est que le mouvement du sida et les énormes sommes d’argent qui lui sont attachées ont fait plus pour façonner la politique, la pratique et la législation sur le commerce international du sexe que tout autre mouvement de l’histoire.

    Des sommes pharamineuses ont été versées dans des programmes de « sécuri-sexe » destinés aux acheteurs de sexe. En d’autres termes, des efforts considérables ont servi à aider des hommes à continuer à payer pour du sexe. En effet, sans le soutien de l’approche dite de « réduction des méfaits » du VIH / SIDA, le lobby pro-dépénalisation, y compris des organisations comme Amnesty International (IA), n’aurait certainement pas gagné autant de terrain.

    Les arguments des activistes et des experts du SIDA en faveur d’une décriminalisation générale de l’industrie du sexe sont simples mais horriblement déficients. Ces personnes et organisations crient à tous vents que si l’on mettait fin à toutes sanctions pénales contre le commerce du sexe, y compris pour le proxénétisme, la tenue de bordels et l’achat de sexe, les taux de VIH chuteraient. Je vais explorer et disséquer ces prétentions du mouvement pro-dépénalisation et examiner de près les relations entre le monde du VIH et le lobby pro-prostitution. Je soutiens que l’approche de la réduction des méfaits est préjudiciable pour les femmes qui sont dans l’industrie du sexe et qu’en fait, elle multiplie les violences à leur égard.

    Au début de la crise du sida au milieu des années 80, de l’argent a été fourni à deux groupes particuliers de l’hémisphère Nord : les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et les femmes impliquées dans la prostitution dans la rue. De façon compréhensible, les hommes homosexuels étaient en première ligne des organismes de bienfaisance et des interventions de services de santé, et certains d’entre eux ont créé des organisations qui ont tenté de traiter de façon holistique avec les groupes les plus à risque. En conséquence, de nombreux projets consacrés à la prévention et au traitement du VIH ont été gérés par des hommes homosexuels, y compris ceux dont la clientèle était composée de femmes présentes dans le commerce du sexe.


    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.newsweek.com/great-sex-trade-swindle-how-aids-campaigners-joined-fight-pimp-prostitutio
    Julie Bindel est journaliste et militante féministe, et écrit sur la violence à l’égard des femmes et des filles, en visitant autant de pays où on lui permet de se rendre pour enquêter à ce sujet.
    #prostitution #sida #ONG

  • #Julie_Bindel : Pourquoi la gauche refuse-t-elle de reconnaître que la prostitution repose sur un racisme brutal ?
    https://tradfem.wordpress.com/2017/09/03/2687

    Ce n’est un secret pour personne que le commerce du sexe est tissé de misogynie. La gauche libérale et d’autres soi-disant « progressistes » laissent souvent de côté leurs principes pour appuyer un commerce mondial multimilliardaire fondé sur la douleur et l’oppression des femmes et des filles. Cela n’est pas surprenant, compte tenu du sexisme généralisé de la gauche, mais les mêmes apologues restent souvent silencieux quant au fait incontestable que les femmes et les filles noires, brunes et autochtones du monde entier sont les premières achetées et vendues dans la prostitution. Au cours d’une recherche approfondie menée en préparation de mon nouvel ouvrage sur l’industrie du sexe (The Pimping of Prostitution : Abolishing the Sex Work Myth), j’ai rencontré et interviewé des femmes et des hommes qui résistent à la banalisation du racisme au sein de la prostitution.

    En 2015, par exemple, j’ai rencontré #Ne’cole_Daniels, une Afro-américaine survivante de cette industrie et membre de l’organisation abolitionniste SPACE International, lors d’une conférence aux États-Unis. Daniels ne laisse planer aucun doute sur le racisme sous-jacent aux systèmes de prostitution étatsuniens. « Le commerce du sexe fonctionne exactement comme le racisme, dit-elle. Ils prétendent que certaines d’entre nous valent moins que les autres. »

    #Pala_Molisa, une universitaire d’origine Pacifica qui milite contre la violence masculine en Nouvelle-Zélande, a souvent été accusée d’être « putophobe » après avoir analysé la prostitution comme une forme d’oppression. Molisa a été menacée de perdre son emploi, elle a été la cible d’une campagne d’intimidation et de harcèlement en ligne, et a été accusée par des propagandistes du travail du sexe d’être une « bigote sexuellement réprimée ».

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.independent.co.uk/voices/prostitution-sex-trade-is-built-on-brutal-racism-a7925476.html

    Le livre de Julie Bindel « The Pimping of Prostitution : Abolishing the Sex Work Myth. » sera publié par Palgrave Macmillan le 27 septembre. On trouvera ici plus de détails sur le lancement du livre et un débat organisé à cette occasion.

    #prostitution #racisme #gauche

  • #Julie_Bindel : L’argumentation queer en faveur d’une décriminalisation de la prostitution et du proxénétisme ne résiste pas à un examen minutieux.
    https://tradfem.wordpress.com/2017/08/20/largumentation-queer-en-faveur-dune-decriminalisation-de-la-prost

    Au cours des dernières décennies, des campagnes dites de « droits des travailleurs du sexe » visant à décriminaliser le proxénétisme et l’achat de sexe se sont greffées aux luttes de libération des lesbiennes et des gais (ou, si vous souhaitez être à la mode, de la constellation LGGBDTTTIQQAAPP). Il est logique à bien des égards que le mouvement pro-prostitution se présente comme faisant partie d’une fière campagne de justice sociale, puisqu’il contribue à perpétuer le mythe selon lequel la prostitution est libératrice.

    J’ai entendu plusieurs fois des lobbyistes pro-prostitution comparer la campagne visant à légaliser le proxénétisme, la tenue de bordels et l’achat de sexe, avec la campagne qui a remporté, en 1967, une décriminalisation partielle des actes homosexuels au Royaume-Uni. En tant que lesbienne qui ne m’est jamais cachée et qui en est fière, je trouve cette analogie aussi offensante que traîtresse. La prostitution profite aux hommes qui souhaitent coloniser le corps des femmes, alors que la capacité d’échapper à la contrainte à l’hétérosexualité concerne la liberté personnelle de définir sa propre sexualité.

    Le féminisme libéral (celui des « fun feminists ») appuie depuis longtemps le lobby de la prostitution. Il le fait en accordant foi aux mensonges selon lesquels la prostitution peut être « sexuellement libératrice » pour les femmes et en tentant de s’associer, d’une façon ou d’une autre, à d’autres campagnes critiques du contrôle patriarcal de notre corps. Par exemple, la Sex Workers Alliance of Ireland (Alliance des travailleurs sexuels de l’Irlande) a prétendu tout de go l’an dernier qu’il existait un alignement étroit entre le mouvement pro-choix et la campagne visant à décriminaliser le proxénétisme et l’achat de sexe. L’argument utilisé par la SWAI était que les deux concernent l’autonomie du corps, alors qu’en réalité, le mouvement pro-prostitution plaide pour le « droit » des femmes appauvries à être sexuellement livrées aux hommes en échange d’argent.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.independent.co.uk/voices/prostitution-decriminalisation-queer-argument-lgbtq-exploitation-patr

    #prostitution #queer #LGBTQI

  • #Appel_à_don : L’homme qui se cache au grand jour – un reportage de #Julie_Bindel

    C’est l’histoire d’un homme soupçonné de trafic de nouveau-nés, de proxénétisme, de kidnapping et d’escroquerie à grande échelle : John Davies.

    C’est aussi l’histoire d’un universitaire reconnu à travers le monde, d’un missionnaire, d’un philanthrope au cœur d’or et d’un spécialiste de la lutte contre la traite des femmes et des enfants.

    Laquelle de ces deux descriptions est la bonne ?

    Après une enquête menée sur près de 20 ans, Julie Bindel connaît la réponse. Mais la croirez-vous ? Ou préférez-vous plutôt le récit colporté par Davies et ses partisans depuis que les rumeurs ont commencé à circuler, dans les années 80 ?

    Les premiers 18 mois de cette longue et intense enquête ont été autofinancés par Julie. Elle doit maintenant lever les coûts de production pour en faire une série en dix podcasts.

    Le coût estimé par épisode est d’environ £ 1 000.

    Dés que les deux premiers épisodes seront financés, l’équipe commencera à les produire.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.byline.com/project/68

    #traite_des_femmes, #traite_de_bébés, #molestation_d’enfants, #fraude_caritative, #déni_de_traite, #collusion_universitaire, #exploitation_sexuelle_et_proxénétisme, #Europe_de_l’est, #Hongrie, #John_Davies

  • #Claire_Heuchan : Le sexe, le genre et le nouvel essentialisme
    http://tradfem.wordpress.com/2017/02/16/le-sexe-le-genre-et-le-nouvel-essentialisme

    Le patriarcat dépend de la hiérarchie du genre. Pour démanteler le patriarcat – l’objectif de base du mouvement féministe – il faut aussi abolir le genre. Dans la société patriarcale, le genre est ce qui fait du masculin la norme de l’humanité et du féminin, l’Autre. Le genre est ce pourquoi la sexualité féminine est strictement contrôlée – les femmes sont qualifiées de salopes si nous accordons aux hommes l’accès sexuel à nos corps, et de prudes si nous ne le faisons pas – alors qu’aucun jugement de ce type ne pèse sur la sexualité masculine. Le genre est la raison pour laquelle les femmes qui sont agressées par des hommes sont blâmés et culpabilisées – elle « a couru après » ou « elle l’a provoqué » – alors que le comportement des hommes agresseurs est couramment justifié avec des arguments comme « un homme, c’est un homme » ou « c’est fondamentalement quelqu’un de bien ». Le genre est la raison pour laquelle les filles sont récompensées de penser d’abord aux autres et de rester passives et modestes, des traits qui ne sont pas encouragés chez les garçons. Le genre est la raison pour laquelle les garçons sont récompensés de se montrer compétitifs, agressifs et ambitieux, des traits qui ne sont pas encouragés chez les filles. Le genre est la raison pour laquelle les femmes sont considérées comme des biens, passant de la propriété du père à celle du mari par le mariage. Le genre est la raison pour laquelle les femmes sont censées effectuer le travail domestique et émotionnel ainsi que la vaste majorité des soins, bien que ce travail soit dévalué comme « féminisé » et par la suite rendu invisible.

    Le genre n’est pas un problème abstrait.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://sisteroutrider.wordpress.com/2017/02/07/sex-gender-and-the-new-essentialism
    #patriarcat #Julie_Bindel #sister_outrider #genre #queer #cisgenre

  • #Julie_Bindel : Les hommes doivent être exclus du féminisme pour empêcher celui-ci de ne pas être qu’à propos d’eux.

    http://tradfem.wordpress.com/2016/12/17/les-hommes-doivent-etre-exclus-du-feminisme-pour-empecher-celui-c

    Ces dernières années, on a vu s’imposer graduellement les cris du genre « Il nous faut plus d’hommes dans le féminisme » ou « nous devons inclure les hommes ». Pour contrer les accusations de misandrie que des féministes comme moi doivent constamment subir, les féministes « fun » se fendent en quatre pour assurer les hommes que le féminisme échouera sans leur intervention. Mais le principe même du mouvement de libération des femmes est qu’il défie et cherche à renverser la domination masculine et à libérer les femmes des chaînes du patriarcat. Il va sans dire que la plupart des hommes vont s’objecter à cela. Nous voulons supprimer le privilège qui leur est accordé à la naissance. Le féminisme est une menace pour les hommes, et c’est tout à fait normal.

    Les mots-clics comme #HeForShe, et les bouquins de féminisme libéral comme Hot Feminist ont non seulement rien fait d’utile, mais ont en fait entravé le progrès vers l’égalité.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.newsweek.com/why-men-must-be-excluded-feminism-stop-it-becoming-all-about-them-504298

    Julie Bindel est journaliste, écrivaine, chroniqueuse électronique et chercheuse, et elle écrit régulièrement pour les journaux The Guardian, The New Statesman, The Sunday Telegraph et le magazine Standpoint. Elle est également chercheuse invitée à l’Université Lincoln.

    #Féminisme #HeForShe #mixité #violence_masculine #féminisme_inclusif #université #genre

    • C’est sans doute dans ce dernier paragraphe que je me retrouve le mieux, c’est parfaitement bien dit. La situation - même en Norvège - est assez difficile. Je suis en train de me heurter à toute une série de « murs » alors que j’essaye désespérément d’apprendre les notions de respect et du consentement à mon fils de 10 ans, le moins que je puisse dire est que la société et surtout les autres papas ne m’aident pas beaucoup, pour ne pas dire que certains sabotent carrément le boulot.

      Il est vrai que le féminisme a besoin des hommes. Nous avons besoin d’eux pour soutenir nos efforts, pas pour en prendre le contrôle. Nous avons besoin que des hommes apprennent aux autres hommes la façon de se comporter en êtres humains dignes de ce nom, pas qu’ils enfilent une tenue de super-héros et nous sauvent du danger. Le féminisme a besoin d’hommes pour nous appuyer dans nos efforts, pas pour les coloniser à leur propre bénéfice.