• Importante panne technologique chez McDonald’s AP

    Des pannes de système chez McDonald’s étaient signalées dans le monde entier vendredi, forçant à fermer certains restaurants pendant des heures et entraînant des plaintes de clients sur les réseaux sociaux, dans ce que la chaîne de restauration rapide a appelé une « panne technologique » qui est en cours de réparation.

    McDonald’s Corp, dont le siège est à Chicago, a assuré que les problèmes n’étaient pas liés à une attaque de cybersécurité, sans donner plus de détails sur leur cause.

    “Nous sommes au courant d’une panne technologique qui a affecté nos restaurants ; le problème est en train d’être résolu”, a déclaré le géant du hamburger dans un communiqué. “Nous remercions nos clients pour leur patience et nous nous excusons pour les désagréments que cela a pu causer.”

    Un peu plus tôt, McDonald’s au Japon avait indiqué sur X, anciennement Twitter, que “les opérations sont temporairement interrompues dans un grand nombre de nos magasins à travers le pays”, évoquant une “défaillance du système”.

    Le site Downdetector a également signalé un pic de problèmes avec l’application McDonald’s au cours des dernières heures.

    Panne généralisée dans le monde

    Certains restaurants McDonald’s fonctionnaient à nouveau normalement après la panne, les clients ayant commandé et obtenu leur repas à Bangkok, Milan et Londres.

    Dans un restaurant de Bangkok, la porte était recouverte d’un panneau de contreplaqué portant la mention “les techniciens mettent à jour le système” et s’excusant pour la gêne occasionnée, alors même que les clients pouvaient à nouveau commander et payer numériquement.

    Un porte-parole de McDonald’s au Danemark a annoncé que la “défaillance technologique” avait été résolue et que les restaurants étaient ouverts.

    Un employé d’un restaurant de Milan a indiqué que le système était resté hors ligne pendant quelques heures et qu’un technicien les avait aidés à le remettre en marche.

    Des médias ont rapporté que des clients d’Australie et du Royaume-Uni s’étaient plaints de problèmes de commande, y compris un client australien qui a posté une photo sur X indiquant qu’un kiosque n’était pas disponible.

    “Tous les restaurants McDonald’s sont connectés à un réseau mondial et c’est ce qui a posé problème”, a expliqué Patrik Hjelte, propriétaire de plusieurs restaurants McDonald’s dans le centre de la Suède, près de la frontière norvégienne, au journal local Nya Wermlands Tidning.

    #bug #algorithme #surveillance #technologisme (inutile) #macdo #mcdonald's #malbouffe #junk_food #multinationales

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2057443/restauration-mcdonald-panne-bug-informatique-probleme-monde

  • Une étude d’ampleur et inédite met en évidence un lien entre consommation d’émulsifiants et risque de cancers - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/une-etude-d-ampleur-et-inedite-met-en-evidence-un-lien-entre-consommation-d-

    Menée sur 92 000 personnes pendant sept ans, la recherche française révèle un risque accru de cancers, en particulier du sein et de la prostate, pour les plus grands consommateurs de E471, E407 et autres émulsifiants des produits transformés

    #additifs_alimentaires #émulsifiants #cancer

  • En 2019, Londres a interdit la publicité pour la malbouffe dans les transports
    https://mastodon.social/@LoboTom/111930418733128490

    Thomas Bourgenot sur Mastodon :

    En 2019, Londres a interdit la publicité pour la malbouffe dans les transports.
    Une étude montre que la consommation de malbouffe a depuis décru.

    La pub, ça marche.
    Corollaire, son interdiction aussi.

    La pub, ça rapporte.
    Mais la pub, ça coûte aussi cher à la société.

    (bref, interdisons la pub pour les produits polluants et/ou mauvais pour la santé, comme on a fait pour le tabac)

    TfL junk food ad ban has helped Londoners shop more healthily – study | Health | The Guardian
    https://www.theguardian.com/society/2022/feb/17/tfl-junk-food-ad-ban-has-helped-londoners-shop-more-healthily-study

    Researchers estimate a 1,000 calorie decrease in unhealthy purchases associated with the policy

    #selon_une_étude_récente #publicité #malbouffe #junk_food

  • Ils ne parviennent plus à courir, au bout d’une minute, ils sont essoufflés. Médecin-conseil, elle démissionne pour alerter sur la santé des jeunes
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/ils-ne-parviennent-plus-a-courir-au-bout-d-une-minute-i

    Il y a quelques jours, Sophie Cha a adressé une lettre de démission à sa direction. Le 31 décembre, elle quitte ses fonctions de médecin-conseiller à la DRAJES, la délégation « jeunesse et sport » de Bretagne. Un geste fort pour alerter. Enfants et adolescents ne bougent plus suffisamment dit-elle. Si rien n’est fait, ils auront une espérance de vie inférieure à la nôtre.

    Au pied de son bureau, quelques cartons posés indiquent l’imminence de son départ. Sophie Cha quitte son poste. La mort dans l’âme, « je ne vais pas continuer à venir tous les matins pour faire des rapports et des recommandations qui ne servent à rien ».

    Depuis 8 ans, elle occupait le poste de médecin-conseiller à la DRAJES, la Délégation Régionale Académique Jeunesse Engagement et Sport de Bretagne. C’est ce qu’on appelle plus communément la direction « jeunesse et sport », qui est rattachée au ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports.

    Au fil des années, et dans une indifférence quasi-générale, elle a vu la situation se dégrader. « En 40 ans, les jeunes ont perdu 25% de condition physique. Le constat est terrible car cela veut dire qu’ils vont mourir plus vite. »

    « Les professeurs d’EPS nous disent que les jeunes ne parviennent plus à courir. Au bout d’une minute, ils sont essoufflés. Ils ne savent plus faire une roulade, ni marcher sur une poutre. C’est inquiétant », explique la médecin.

    Dans une tribune publiée cet automne dans la Revue du praticien, Sophie Cha rappelait les recommandations de l’OMS ( organisation mondiale de la santé) sur le volume d’activité physique nécessaire à une bonne santé. « Les enfants et les adolescents de 5 à 17 ans devraient consacrer en moyenne 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue tout au long de la semaine. Des activités d’endurance plus intenses, ainsi que celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être pratiquées au moins 3 fois par semaine. »

    « Pourtant, constate-t-elle, depuis plus de vingt ans, on assiste à un effondrement du niveau d’activité physique de la population. A l’adolescence, 77% des garçons et 85% des filles sont en deçà des préconisations. »

    Depuis les années 1970, tous les dix ans, les enfants perdent en moyenne 5 % de leurs capacités cardiorespiratoires.
    Les risques de l’inactivité

    « Et la perte du goût de l’effort commence dès le plus jeune âge remarque la médecin. Regardez dans la rue ou devant les écoles, indique-t-elle. Aujourd’hui, on voit dans des poussettes des enfants qui sont grands, en tout cas, qui sont en âge de marcher. Ils prennent l’habitude de se laisser promener et ne découvrent pas le plaisir de cheminer sur leurs deux jambes. »

    Les professeurs d’EPS signalent aussi que les enfants sont de plus en plus souvent dans le plâtre. « Comme on fabrique notre capital osseux en bougeant et notamment en multipliant les activités à impacts, course, sauts à la corde, moins on bouge, moins on a des os solides et cela n’augure rien de bon pour l’avenir », souligne Sophie Cha. « Notre capital osseux est à son maximum au début de l’âge adulte vers 20-22 ans et commence dès lors à décroître. Mais si on part avec un capital osseux bas, on ira plus vite vers l’ostéoporose, vers des problèmes de fractures. »

    Sophie Cha tire la sonnette d’alarme depuis longtemps. Dans une autre tribune, publiée cette fois dans Café pédagogique, Sophie Cha appelait à dire « Stop aux dispenses d’EPS. »

    Dans les faits, ces dispenses d’EPS n’existent officiellement plus depuis 1988 ! Elles ont été supprimées par un décret 88-977. « L’Education physique et sportive est comme les autres une matière obligatoire et vitale » insiste la praticienne. En cas de difficultés d’un élève pour telle ou telle activité, un certificat médical devra comporter des indications utiles à l’adaptation de la pratique, précise le texte. « Mais on ne dispense pas de maths un élève dyscalculique s’agace Sophie Cha, au contraire, on cherche à l’aider, à le faire progresser. Ce doit être pareil pour le sport »

    « On sait que l’adolescence est un moment difficile où les jeunes ne se sentent pas très bien dans leurs corps, reconnaît Sophie Cha, mais justement, le sport pourrait les aider. Au lieu de cela, observe-t-elle, les médecins cèdent à la pression et signent des dispenses, les parents font des mots d’excuse. »

    Sophie Cha travaille sur la question avec un sociologue. " On a un florilège, témoigne-t-elle. L’autre jour, il y a une maman qui a écrit : "Ma fille a commencé à fumer, elle est essoufflée quand elle fait du sport, je vous remercie de ne plus la faire courir ! « Et ça ne heurte personne ! »
    Des effets sur la santé mentale des jeunes

    Sur l’écran de son ordinateur portable, la médecin fait défiler les enquêtes épidémiologiques et les rapports qui s’inquiètent de l’état des enfants et des adolescents. « C’est comme le réchauffement climatique, on sait ce qui va se passer, tous les arguments scientifiques sont là, écrits noir sur blanc sous nos yeux. »

    « On a des jeunes qui à 11 ans font des tentatives de suicide. C’est quelque chose que l’on ne voyait pas avant », s’alarme Sophie Cha.

    Le Haut conseil de la famille de l’enfance et de l’âge a publié une étude en mars 2023, « Comment venir en aide à nos enfants ? » Les chiffres sont à peine croyables, s’inquiète-t-elle. On met les enfants sous anxiolytiques dès 9 ans. Entre 2014 et 2021, les prescriptions d’antidépresseurs ont augmenté de 62%, celles de psychostimulants de 78% et celles d’hypnotiques et de sédatifs de 155%."
    La faute aux écrans ?

    La médecin ne cherche à incriminer personne mais elle constate." Quand on interroge les adolescents sur leurs occupations, on en voit qui nous disent qu’ils passent parfois 12 à 13h par jour devant les écrans le week-end et 7 à 8h par jour dans la semaine. « 

    Souvent les parents baissent les bras et démissionnent. Ils n’ont pas envie de batailler sur les téléphones portables, les jeux vidéo et les heures devant les séries. Alors ils laissent faire. »

    « Biologiquement, explique Sophie Cha, n otre cerveau est programmé pour être attiré par ce qui bouge. À certains moments, c’est notre survie qui en dépend. » Quand une bête féroce ou un ennemi arrivait en trombe ou quand une voiture débouche à toute allure, nous sommes programmés pour le voir rapidement. Mais aujourd’hui, notre cerveau est bombardé d’images qui bougent à toute vitesse, dans tous les sens et il est captivé.

    Nous passons 60% de notre temps libre devant un écran, quand nous consacrons 4% de ce temps à la pratique sportive.

    La faute à l’époque ?

    Tout semble s’additionner pour laisser aux petits une chance de ne pas sauter dans leurs baskets regrette la médecin. L’épidémie de Covid qui a cloué tout le monde à la maison, l’aménagement des villes qui fait craindre le pire. « Qui peut laisser aujourd’hui des petits jouer dans la rue ou dans les squares ? interroge Sophie Cha. On a peur qu’ils se fassent mal, qu’ils soient écrasés par les voitures ou kidnappés. On fait des enfants bulle. »

    Mais en surprotégeant nos chères têtes blondes, on risque de leur faire courir de plus graves dangers. Dans les cours d’école, par exemple, aujourd’hui, on a peur que l’enfant se blesse s’il joue à chat ou à n’importe quoi. « Tout est paralysé, cingle Sophie Cha, mais en empêchant un enfant de bouger aujourd’hui, on met sa santé présente et future en danger et c’est beaucoup plus nocif pour lui. »

    Les maladies chroniques sont devenues première cause de mortalité dans le monde. « Les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, les cancers et les maladies respiratoires sont les fléaux modernes Leur apparition est consécutive, pour 25 % des cas en moyenne, au manque d’activité physique et à la sédentarité, écrit Sophie Cha dans la tribune, et elle tend à se produire de plus en plus tôt dans la vie. Même si le niveau d’activité physique des jeunes se maintenait au niveau actuel, il faudrait s’attendre à l’émergence de 6 millions de nouveaux cas de maladies chroniques en France d’ici à 2030. »

    Tous les ans, le nombre d’adolescents qui entrent dans des diabètes de type 2, (normalement diabète de l’adulte) augmente de 2%, ajoute-la médecin. « Le fait que tout cela soit documenté par des milliers d’articles scientifiques, c’est encore plus rageant. »

    Car Sophie Cha s’inquiète pour les années à venir. « Notre système de soins est à bout de souffle, confie-t-elle, nous n’avons plus suffisamment de médecins et nous manquons de médicaments. Comment ferons-nous pour soigner les gens s’ils sont beaucoup plus malades ? Nous aurons des populations qui vont développer des diabètes, de l’hypertension et on ne pourra pas les soigner. »
    Bougez, bougez, bougez !

    « La première chose à faire, c’est de dire aux jeunes de bouger », répète donc Sophie. Cha. « Il faut qu’ils sortent de leurs chambres, qu’ils sortent de chez eux, qu’ils rencontrent des gens, voient la lumière du jour. »
    Car c’est aussi en courant que l’on devient coureur. « Souvent, quand on fait une activité sportive, on est fier de l’avoir fait, on gagne en estime de soin, en confiance. On reprend possession de son corps et on secrète des endorphines et de la dopamine qui sont des hormones du bonheur » décrit la médecin.

    Dans quelques jours, au mois de janvier, l’activité physique doit devenir « Grande cause nationale ». Ce sera sans Sophie Cha. « De toute façon, on dit blanc et on fait noir ! »

    Elle espère que sa démission invitera parents, médecins et autorités à réfléchir. « Il faut faire bouger les jeunes et le faire vite parce que d’années en années, la situation s’aggrave. »

    • Donc, les gamins essoufflés au bout de 2 min, c’est la faute à eux-même parce qu’ils ne bougent pas assez !

      Bien joué, la disparition du covid long dans le tableau général !

      Là, j’ai un peu crapahuté dans les Pyrénées au soleil dominical et j’ai croisé 2 jeunes raisonnablement en forme (silhouette assez sportive) qui respiraient comme des phoques et toussaient comme des perdues, en mode à bout de souffle.

    • Ne pas bouger assez, ce n’est pas une faute, et pas une faute de gamins, c’est une erreur qui résulte d’une condition sociale qui nous éloigne de nos besoins, dont des besoins physiologiques, ici exceptionnellement « gratuits », une erreur, une conformation, dont on nous vend d’ailleurs l’antidote (les salles d’activité physique), pendant que toutes les instances de santé ânonnent la même rengaine," l’activité physique " premier facteur de santé dès lors que l’on a sa dose de calories plus ou moins assurée. Signe de plus que notre civilisation est, y compris à bas bruit, là-aussi mortifère - comme dans le cas de la prolifération des particules fines ou de la multiplication des additifs alimentaires.

      #santé #activité_physique #sédentarité

    • Et c’est à ce point mortifère que même l’industrie alimentaire pourvoyeuse de #junkfood y va de sa petite recommandation sur tous les emballages publicitaires qu’elle nous impose. Comme ça on ne pourra pas dire qu’on n’était pas prévenu.
      De même d’ailleurs pour les marchands de bagnoles qui vous incite à préférer les « mobilités douces ».

  • Vu que les États-Uniens ont décidé de perdre du gras, le groupe #Walmart pour compenser sa perte en chiffres d’affaire sur l’alimentation va vendre à ses clients des médicaments coupe-faim.

    Aux Etats-Unis, l’arrivée des traitements coupe-faim bouscule les habitudes d’achat | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/aux-etats-unis-larrivee-des-traitements-coupe-faim-bouscule-les-habitudes-d

    Plus de médicaments, un tout petit peu moins de nourriture. Le géant de la distribution Walmart a fait une découverte intéressante en compilant les données des consommateurs qui passent chaque jour la porte de ses hypermarchés américains.

    https://justpaste.it/bkjgz

    Et comme un malheur arrive rarement seul, les #laboratoires_Servier s’intéressent depuis 2022 aux agonistes du récepteur du glucagon-like-peptide-1 (GLP-1).
    https://servier.com/newsroom/dossiers/diabete-de-type-2-la-maladie-du-mode-de-vie

    #junk_food #big_pharma #diabète

    • Explications médicales :

      Rôle et place des analogues du GLP-1 dans le traitement du diabète de type 2

      Résumé
      Les traitements actuels du diabète de type 2 ne sont pas toujours pleinement satisfaisants car ils n’agissent pas sur la perte de poids ni sur l’amélioration de la fonction des cellules β. Les analogues du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) ou agonistes des récepteurs du GLP-1 constituent une option thérapeutique prometteuse car ils améliorent le contrôle glycémique, diminuent le poids d’environ 2-3 kg/an et offrent l’espoir d’une stabilisation ou d’une amélioration de la fonction des cellules β en favorisant la prolifération et en inhibant l’apoptose des cellules β. Leur utilisation chez les patients insuffisamment contrôlés par la combinaison metformine-sulfonylurée se compare favorablement au traitement d’insuline.

      https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2009/revue-medicale-suisse-206/role-et-place-des-analogues-du-glp-1-dans-le-traitement-du-diabete-de-type-2

    • https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20231014-le-fast-food-la-mode-ou-l-a%C3%A9rien-quand-un-m%C3%A9dicament-ch

      Le fast-food, la mode ou l’aérien : quand un médicament chamboule des poids lourds boursiers

      Le succès de l’Ozempic, un médicament pour traiter le diabète mais détourné à des fins amaigrissantes, fait des victimes en Bourse depuis début octobre. De célèbres marques de snacking ou de restauration rapide sont devenues la cible d’investisseurs qui anticipent déjà un bouleversement des habitudes des consommateurs.

      https://justpaste.it/dcn14

      Faire des « victimes en bourses » c’est très préoccupant. Cet article est un monument de #cynisme.

      #agro-industrie #coupe-faim

    • Mise en garde de l’ANSM :

      Estimation du mésusage pour la spécialité Ozempic
      Les données du système national des données de santé extraites pour la période du 1er octobre 2021 au 30 septembre 2022 montrent qu’environ 600 000 patients ont reçu un médicament de la classe des analogues du GLP-1 dont 215 000 patients la spécialité Ozempic. Parmi ces patients, 2 185 bénéficiaires d’Ozempic peuvent être considérés comme non diabétiques selon les estimations de l’Assurance Maladie. Ainsi, sur la base des seules données de remboursement, le mésusage potentiel pour la spécialité Ozempic est estimé à environ 1%.

      Bien qu’à ce jour, les détournements semblent limités selon les données disponibles, et qu’aucun signal de sécurité n’a été identifié, nous rappelons que :

      Ozempic doit être prescrit uniquement dans le diabète de type 2 insuffisamment contrôlé, conformément à son autorisation de mise sur le marché (AMM) ;
      Le détournement de ce médicament pour perdre du poids a un impact direct sur sa disponibilité pour les patients diabétiques et peut causer, ou accentuer, des tensions d’approvisionnement les privant de ce traitement essentiel ;
      Ce médicament peut entraîner des effets indésirables potentiellement graves, tels que des troubles gastro-intestinaux, des pancréatites ou des hypoglycémies.

      https://ansm.sante.fr/actualites/ozempic-semaglutide-un-medicament-a-utiliser-uniquement-dans-le-traitemen

      Et mise en garde de l’Agence européenne du médicament :

      Par ailleurs, l’Agence européenne du médicament a débuté l’évaluation du risque d’idées suicidaires et d’automutilation avec les médicaments de la classe des agonistes des récepteurs au GLP-1. En France, les spécialités concernées sont Victoza (liraglutide), Saxenda (liraglutide), Xultophy (liraglutide/insuline dégludec), Ozempic (semaglutide), Byetta (exenatide), Trulicity (dulaglutide).

      https://www.ema.europa.eu/en/news/ema-statement-ongoing-review-glp-1-receptor-agonists

      #GLP-1_receptor_agonists

  • Franz Mehring Was Marx’s First Biographer and a Marxist Pioneer in His Own Right
    https://jacobin.com/2023/08/franz-mehring-german-social-democratic-party-marxism-karl-marx-biography

    31.8.2023 by Andrew Bonnell - Born in Prussia two years before the 1848 revolution, Franz Mehring lived long enough to be a founding member of the Communist Party of Germany in December 1918. He was the first significant biographer of Karl Marx, and his biography remained the standard reference on Marx’s life for half a century. Mehring also wrote a major history of the German Social Democratic Party (SPD) over a century ago that is still worth reading today.

    He was a pioneer of Marxist writing on literature, and for over two decades he was widely regarded as the most brilliant socialist journalist in Germany, if not the whole of Europe. He died of illness in January 1919, during the last throes of the Spartacist uprising and the German revolution of 1918–19, and just two weeks after the murder of his comrades and friends Rosa Luxemburg and Karl Liebknecht.

    Franz Mehring clearly lived a remarkable life and left behind a weighty body of work: the old East German edition of his collected works includes fifteen large volumes, even though it omitted most of his earlier writing and some other material. Yet his name is still not very well known to the English-speaking public.

    Mehring’s career spanned the entire duration of the German Empire from 1871 to 1918. His trajectory still has much to tell us about the fate of democracy in Germany, the role of the printed word and newspaper press in the development of democratic politics, and the evolution of German socialist thought.
    The Dismal Nests of Pomerania

    Mehring came from an unpromising background for a revolutionary. He was born in Schlawe in Prussian Pomerania — today Sławno in Poland — on February 27, 1846. Mehring would later describe the small towns of largely rural Pomerania as “the most dismal nests of philistines,” where people “vegetate more than they live.”

    Mehring’s family was archetypically Prussian, deeply rooted in the conservative Prussian establishment. His father was a civil servant, a tax official, and by all indications a loyal and conscientious servant of the Prussian crown. He went to schools that sought to instill loyalty to the monarchy and belief in Protestantism, and at one stage he expected to study Protestant theology.

    Mehring later claimed to have spent much of his childhood in Protestant vicarages. This Prussian upbringing left a deep imprint on his thinking, although the main expression of this later in life was the fervor with which he reacted against the influence of Prussian conservatism in the German Empire.

    The young Mehring’s horizons were broadened when he attended university in Leipzig, one of Germany’s most important commercial cities and a center of the publishing industry. In the 1860s, it was also in the process of becoming the cradle of the nascent German labor movement. In addition to this, Saxony’s largest city was drawn into the political conflicts around the unification of the German states.

    After a couple of years in Leipzig, studying classics, Mehring moved to Berlin. The previously dull Prussian city was turning into the rapidly growing capital of the powerful new German Empire. Mehring seems to have been soon distracted from his studies, drawn into radical democratic politics and journalism.
    Liberalism and Socialism After 1848

    Mehring’s first political activities were on the radical left of middle-class politics, in the camp of the bourgeois-democratic veterans of the 1848 revolutions. This group was separate from the fledgling German socialist movement but maintained friendly relations with it.

    August Bebel, who became the preeminent German socialist leader from the 1870s to his death in 1913, later remembered long nights drinking with his fellow socialist Reichstag member Wilhelm Liebknecht and the young democrats from the bourgeois radical camp, including Mehring, during the first year of the new Reich. Bebel added that Liebknecht and Mehring were better drinkers than he was.

    In German politics during the early 1870s, the faction of genuine bourgeois democrats was tiny. Most German liberals were willing to knuckle under Chancellor Otto von Bismarck’s authoritarian treatment of parliament in exchange for national unification and policies to promote industrial development.

    The very notion of “democracy” was still considered radical in an era when many state and local government elections were run on highly discriminatory property-based franchises. It was one thing for middle-class men of liberal views to advocate parliamentary scrutiny of executive government, but quite another to contemplate allowing the workers in their businesses and their domestic servants to out-vote gentlemen of property and education.

    Mehring spent much of the early 1870s writing for various democratic and liberal newspapers. He was sympathetic enough to social democracy to write a pamphlet attacking the National Liberal historian Heinrich von Treitschke for having written an anti-socialist essay.

    However, Mehring soon broke with Bebel, Liebknecht, and the newly unified SPD when he accused people connected with the liberal Frankfurter Zeitung under the democrat Leopold Sonnemann of corruption — this was the time of a speculative boom-and-bust cycle that followed German unification. For their part, Bebel and Liebknecht regarded Sonnemann as a political ally.

    Mehring never compromised when he believed that he was fighting corruption. For a few years he became a harsh critic of the SDP, writing a critical history of the party that socialists found to be especially damaging, as Mehring was better informed about the party than any other outsider.
    Toward Social Democracy

    In 1878, Bismarck banned the SPD and exiled many of its active members. Faced with this exercise of state repression, Mehring’s sympathy for social democracy started to revive. During the 1880s, Mehring edited the Berlin Volks-Zeitung (People’s News), a democratic paper that staked out the most left-wing position of any nonsocialist newspaper.

    In March 1889, Mehring published an article on the anniversary of the 1848 revolution in which he paid tribute to the revolutionaries who had challenged the reactionary Prussian elite and stressed the outstanding role of working people in the revolutionary struggles of that time. The police responded by banning the Volks-Zeitung — the only case of a nonsocialist newspaper being banned under the anti-socialist law.

    Police raided the newspaper’s editorial office and Mehring’s home and confiscated masses of banned socialist literature. As soon as the anti-socialist law expired, Mehring wrote to the police to demand the return of the confiscated books, newspapers, and periodicals.

    During the late 1880s, Mehring came increasingly close to a Marxist understanding of history as well as moving politically closer, once again, to the socialist movement. His final break with attempts to organize a bourgeois-democratic political camp in the German Empire came in 1890 when he took up the cause of an actress, Elsa von Schabelsky.

    In a case with resonances of today’s #MeToo movement, Schabelsky had found it impossible to get any work in Berlin theaters after she left a relationship with the influential theater critic Paul Lindau. Mehring wrote a pamphlet attacking the corruption of Berlin’s literary and theatrical cliques that had orchestrated the boycott of Schabelsky. When Lindau’s supporters in the Berlin press turned on Mehring, attacking him personally, Mehring responded with a longer and even more polemical pamphlet called Capital and Press.

    He had now burned his bridges with the world of bourgeois journalism. Not long after the appearance of Capital and Press, he began writing a weekly “Letter from Berlin” that appeared in the first pages of the Marxist journal Die Neue Zeit (The New Age).
    Marxist Missiles

    Mehring’s new role on Die Neue Zeit was viewed with ambivalence by its leading editor, Karl Kautsky, the party leader August Bebel, and others — although Kautsky and Bebel both admired Mehring’s capacities as a journalist and writer. On the basis of his abilities alone, he was considered an obvious choice for editor in chief of Vorwärts, the party’s central daily newspaper. However, there were political and personal sensitivities on the grounds of his previous conflicts with the party, and with leading figures like Wilhelm Liebknecht in particular.

    Mehring’s regular column in Die Neue Zeit was the only part of the journal that many people would reliably read every week, according to Bebel. Mehring’s articles appeared anonymously at first, with an arrow serving as a cipher. Initially, the anonymity was to spare the journal embarrassing commentary on Mehring’s past as a critic of the party. But the arrows came to symbolize the missiles that Mehring directed every week at reactionary Prussian aristocrats, militarists, imperialists, lily-livered liberals, and others whom he sought to skewer with his columns.

    From 1902 to 1907, Mehring also took over the editorship of the Leipziger Volks-Zeitung (Leipzig People’s Daily). The newspaper, which was based in the industrial center of the “Red Kingdom” of Saxony, became a leading mouthpiece of the SPD’s radical left, gaining attention well beyond its regional base.

    In addition to his regular political commentary, the phenomenally well-read Mehring also contributed regular articles and reviews on literature and theatre to Die Neue Zeit and other Social Democratic publications. His first major book as a Marxist and Social Democrat was dedicated to literary history: Die Lessing-Legende (The Lessing Legend).

    In this book, Mehring attacked the view of the eighteenth-century Enlightenment writer Gotthold Ephraim Lessing that prevailed in mainstream bourgeois literary history and criticism. In place of the conventional, conservative view of Lessing, who is best known for his drama of religious tolerance Nathan the Wise, Mehring sought to restore the historical Lessing as a radical, even revolutionary, critic of the social and political order in the German states. He also intended to make the life of Lessing a case study in the superiority of historical materialism over idealistic bourgeois historiography.

    Mehring looked to salvage what he regarded as the revolutionary potential of German literature from the age of the Enlightenment and the French Revolution — a legacy that had since been abandoned by the bourgeoisie. He wrote on Friedrich Schiller for German workers, trying to emphasize the youthful rebellious Schiller of the Sturm und Drang period, who wrote The Robbers and who had initially sympathized with the French Revolution.

    Mehring tried to persuade his comrade Rosa Luxemburg of Schiller’s merits as well. She had been brought up in a family that revered the German classical literary canon and had rebelled against the idealized bourgeois cult of Schiller. Mehring also championed the brilliant radical satirical poet Heinrich Heine, producing an edition of Heine’s works for workers’ libraries. This was at a time when Heine was still devalued by conservative and antisemitic critics.
    A People’s Theater

    In 1892, Mehring was approached by a group of Berlin Social Democratic workers who were members of the Berlin Freie Volksbühne (Free People’s Theater). They asked him to take over running the association, which organized cheap theater performances for Berlin workers.

    The association had been founded by socially critical progressive writers who sought to acquaint workers with the latest avant-garde stage works, chiefly of the Naturalist tendency influenced by Émile Zola and Henrik Ibsen. There had been a split between the nonsocialist leadership and rank-and-file members, partly over the association’s undemocratic statutes.

    Mehring was initially reluctant, arguing that he was not cut out for running associations. He was also doubtful of the efficacy of artistic work during the intense period of class conflict that Germany was experiencing. But he eventually decided to accept the post.

    Mehring’s tenure at the head of the Freie Volksbühne is often associated with his interest in recovering the revolutionary spirit of the combative period of German classical bourgeois literature. Yet he was also open to works by contemporary socialist writers, even though Bertolt Brecht’s blend of agit-prop and formal creativity would be another generation away, and suitable works were still scarce.

    Mehring gave up his work at the Freie Volksbühne after conflicts with the Berlin police censorship over Gerhart Hauptmann’s dramatization of the 1844 Silesian weavers’ uprising, The Weavers. This demonstrated that his doubts about the potential of the theater to advance socialist aims in the existing German state were well founded.
    The Revisionist Ambush

    In September 1903, Mehring interrupted his journalistic work for the Leipziger Volkszeitung — three of whose other editors had just been arrested, a common occurrence at that time — to travel to Dresden for the SPD’s party congress. He had been tipped off that certain revisionist delegates were planning to launch a concerted attack on his credibility there.

    In the months leading up to the Dresden congress, Mehring had been writing polemical articles criticizing the collusion of some revisionists with the maverick liberal journalist Maximilian Harden, who had been publishing their anonymous critiques of the direction of the SPD. Mehring, who had previously conducted his own journalistic feuds with Harden, published a number of articles attacking the collaboration of Social Democrats with hostile bourgeois periodicals or newspapers.

    One of these revisionist writers, Heinrich Braun, organized what Mehring characterized as a veritable “ambush” at the Dresden congress. Braun dredged up material from the 1870s in a bid to discredit Mehring by pointing to his past attacks on the party in nonsocialist periodicals and other publications, long before Mehring had been a party member. The party congress was thus confronted with an organized campaign of character assassination against one of the SPD’s foremost radical left voices. Braun accused Mehring of an ideological “reign of terror,” which could be seen as a backhanded compliment to the power of Mehring’s pen.

    Historians often characterize the Dresden congress of 1903 as the climax of the party’s “revisionist debate.” Much of it took the form of a “Mehring debate,” with Mehring’s character and biography becoming a proxy for the broader debate about the attempts of the party’s right wing to “revise” its Marxist program.

    Bebel had had his own differences with Mehring — and would have more disagreements with him in the years to come over their respective readings of the party’s history. The SPD leader described Mehring as a “psychological riddle,” noting that his combative personality made him sometimes his own worst enemy.

    On this occasion, however, Bebel threw his enormous authority into the debate on the side of Mehring and against the revisionists. In a long and powerful speech, Bebel declared himself the “mortal enemy of this bourgeois society” and rejected revisionist efforts at accommodating the party to collaboration with its political opponents. The result was a resounding defeat for the revisionists, although the right-wing tendency managed to extend its influence in the party’s leadership over the following years.
    Mehring as Historian

    By this time, Mehring was already established as the leading historian of the party. In 1897–98, his history of German Social Democracy until the Erfurt Program of 1891 appeared. Its second, revised edition appeared in four volumes in 1903–04.

    The first half of Mehring’s history took the reader through the origins of socialism in Germany until the founding of the General German Workers’ Association (ADAV) under the leadership of Ferdinand Lassalle in 1863 — the first independent German socialist workers’ party. It is a notable fact that this occurred a full thirty years before the creation of the Independent Labour Party in Britain, despite Britain’s head start in industrialization compared to the German states.

    The second half of the work covered the early years of the ADAV, the foundation of the Social Democratic Workers’ Party at Eisenach in 1869 under Bebel and Wilhelm Liebknecht, the unification of the party in 1875, and the anti-socialist law. Mehring’s account of the period of the anti-socialist law is still valuable, but the whole work is testimony to his wide and deep knowledge of the history of socialism.

    Bebel criticizes Mehring’s account of social democracy’s early years in Germany for its sympathies with Lassalle and the Lassallean strand in social democracy. For the same reason, it was later censured by East German historians in the old German Democratic Republic, who otherwise praised Mehring.

    This leaning may have been partly a product of Mehring’s Prussian-centric perspective. One of the main differences between Lassalle’s ADAV and the party of Bebel and Liebknecht was that the latter were strongly opposed to the creation of a Prussian-dominated German Empire, preferring a more federal solution and a larger German confederation in which Austria might have provided a counterweight to Prussia. Lassalle and his followers, on the other hand, were more prepared to accept a smaller German state in which Prussia was predominant.

    Yet Mehring was no friend of conservative Prussian historiography. He produced some of his most vigorous writing on German history as a reaction against the patriotic and nationalist commemorative literature that poured out of publishing houses during the centenary commemorations of the Napoleonic Wars, glorified in Germany as the “Wars of Liberation.”

    Mehring vehemently attacked such patriotic history writing from a historical materialist standpoint, stressing the cultural and political backwardness of Prussia under the domination of the agrarian Junker class, who continued to exercise a baleful, reactionary influence in the imperial German state a hundred years after Germany’s so-called “liberation” from Napoleon. He also wrote a concise survey history of German history from the Middle Ages on for working-class readers.
    The Life of Marx

    In 1918, Mehring published his last major work, a biography of Karl Marx. This drew on decades of study of Marx’s life and works — Mehring had been interested in writing a biography of Marx as early as the mid-1880s. He had compiled an edition of Lassalle’s correspondence with Marx and Engels and had been the preferred choice of Marx’s daughter Laura Lafargue to edit the Marx-Engels correspondence.

    As subsequent critics of Mehring have pointed out, he was partly responsible for the bowdlerizing of some passages of Marx’s letters that reflected negatively on German socialist leaders or used offensive language (especially about Lassalle). The Russian Marx scholar David Ryazanov, who was then head of Moscow’s Marx-Engels Institute, published an unexpurgated version in 1929.

    Despite many subsequent biographies of Marx, Mehring’s work arguably remained the standard biography until David McLellan’s biography over half a century later, which benefited from the findings of several decades of scholarship that Mehring’s work had helped to stimulate. It remains a vivid and readable portrait of Marx.

    Mehring’s work did have some limitations. He was reluctant to engage too closely with what he considered esoteric philosophical debates, feeling satisfied that Marx’s historical materialism had solved any outstanding philosophical problems once and for all. And he readily acknowledged his limitations in economic theory, enlisting the assistance of his friend Rosa Luxemburg for the chapters on Marx’s economic thought.

    Later writers have accused Mehring of hagiography: most recently, Gareth Stedman Jones has argued that he mythologized Marx. Yet Mehring was willing to point out instances where he believed that Marx had been unfair in dealings with contemporaries — for example, Lassalle and Mikhail Bakunin.
    War, Revolution, and Counterrevolution

    Mehring’s Marx biography was completed under the most difficult circumstances: war, political repression (including a period of imprisonment), and debilitating illness. The appearance of the book was also delayed by long battles with the military censorship, which eventually involved the Reich chancellor, head of the imperial government.

    After the disastrous vote for war credits by the Social Democratic Reichstag deputies on August 4, 1914, Mehring joined Luxemburg, Clara Zetkin, and Karl Liebknecht in the activist antiwar minority of the party, forming first the Gruppe Internationale and then the Spartacus League. Mehring worked on the illegal “Spartacus Letters” and the first issue of the journal Die Internationale with Luxemburg in 1915.

    His antiwar agitation resulted in his arrest in August 1916, and incarceration for four months at the age of seventy. The following year, he was elected to the Prussian state parliament as a replacement for Karl Liebknecht, who was still in jail for his antiwar and revolutionary activism.

    Mehring gave two speeches in the Prussian parliament, the first of which criticized wartime censorship, the second of which was a critique of the prowar SPD right. His voice was barely audible over the interjections of his political opponents. Despite his thunderous pen, Mehring always had a weak voice when it came to public speaking. Age, illness, and the effects of his recent incarceration in a Berlin city jail had weakened it further.

    Mehring greeted the coming of the Russian revolution in 1917 enthusiastically, but he was too ill to participate in person in the founding of the Communist Party of Germany in December 1918. Its newspaper, Die Rote Fahne (the Red Flag) still brought out some of his writing, including an account of his time in prison.

    Mehring died of inflammation of the lungs on January 29, 1919, two weeks after the murder of his comrades Luxemburg and Liebknecht by right-wing troops. Mehring’s friend and the first editor of his collected works, Eduard Fuchs, left a moving description of how profoundly distressed and shaken Mehring was at the news of the murders. Fuchs suggested that the effects of the shock on Mehring’s weakened constitution, already marked by the rigors of his imprisonment a couple of years earlier, hastened his death.

    No sooner had Fuchs completed his edition of Mehring’s Marx biography, which was already the fifth edition of the work, than the Reichstag fire of February 1933 provided a pretext for the brutal repression of the German left by the Nazis. A couple of months later, Nazi students were burning Mehring’s books along with many other products of “un-German” literature. Burned by the Nazis, then (selectively) canonized by the East German Socialist Unity Party after 1949, Mehring’s works still deserve to be better known today.

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Junker

    #Allemagne #histoire #socialisme #presse #Prusse #Junker

  • Le déstockeur Action cartonne en France, mais à quel prix ? | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/destockeur-action-cartonne-france-a-prix/00106914

    Avec ses produits bradés, le déstockeur néerlandais séduit de nombreux clients en cette période d’inflation. Mais son déploiement dans l’Hexagone date d’avant la crise. L’enseigne a établi une stratégie bien huilée, au détriment de l’environnement et des conditions de travail de ses employés.

    .../...

    « On a été élu enseigne préférée des Français, mais à quel prix ? Les employés sont sur les rotules », Fabrice Schmitt. Le représentant syndical CGT travaille depuis trois ans chez Action. « Si les clients peuvent y trouver leur compte, nous, on est sur les rotules. Les conditions de travail aussi sont du hard discount. » Plus l’enseigne se développe en France, plus la pression sur ses employés augmente, explique le Narbonnais :
    « Tout est ‘timé’. Une heure pour vider un chariot rempli de cartons, parfois très lourds. Dix minutes pour ranger les articles qui traînent dans le magasin en fin de journée. Trente minutes pour nettoyer la cantine et les sanitaires le soir… On doit respecter le temps estimé dans les procédures sinon, on risque des sanctions, verbales ou sous forme d’avertissement »

    https://justpaste.it/4yv7e

    #hard_discount #déstockage #bullshit_jobs #capitalisme_de_charognards #junk_trade #moins_disant_social

  • Nucléaire : les grévistes dénoncent « le chaos » de la sous-traitance
    https://reporterre.net/Nucleaire-les-grevistes-denoncent-le-chaos-de-la-sous-traitance

    Les salariés d’Altrad Endel, n°1 de la maintenance des centrales nucléaires, étaient mobilisés le 7 février. Ils demandent de meilleurs salaires, et alertent aussi contre le dangereux « dépeçage » de leur groupe.

    • Mohed Altrad s’est sans doute dit qu’il y a avait du pognon à se faire dans le nucléaire, avec le vieillissement des centrales et les nouveaux EPR, dénonce Frédérik Conseil, mais la maintenance nucléaire ne peut pas répondre uniquement à une logique financière de maximisation des profits .

      Malheureusement si : la maintenance nucléaire ne peut répondre qu’à une logique financière de maximisation des profits. C’est précisément l’un des rôles de la technologie nucléaire, qui n’est pas tombée du ciel, déconnectée de toute contingence politique. On en a fait du pognon, avec le nucléaire - ce « bijou de famille » d’une forme de capitalisme bien franchouillard, fleuron des 30 glorieuses made in France , dans lequel CGT et EDF, bénissaient d’une même voix, le génie de la science et du progrès. Et, aujourd’hui on continue de vouloir en faire du pognon avec les EPR.

      C’est toute la tragédie de l’histoire. Il va falloir se fader la problématique dans toutes ses dimensions :
      – sociale : salariés dépendant des restructurations, comme dans n’importe quelle autre industrie ;
      – politique intérieure : renforcement des moyens de surveillance, de contrainte et de contrôle de la population ;
      – politique extérieure : dépendances néocoloniale ou géostratégiques douteuses pour l’approvisionnement des minerais et développement effréné d’un commerce « international de la nuisance », civil ou militaire, pour rentabiliser les investissements ;
      – sanitaire : risques d’irradiation des salariés et de la population ; maintenance hasardeuse des infrastructures défectueuses et problématique non résolue du stockage des déchets ;
      – technologique, c’est à dire, au mieux, il faudra demander aux futures générations d’essayer de trouver les moyens permettant d’assurer le démantèlement des infrastructures de traitement et la maintenance des sites de stockage dans les meilleures conditions, tenant compte des risques humains, géologiques, climatiques...

    • Alors c’est le même Altrad que les candidat·es LFI, écolo et animalistes avaient rejoints pour le second tour des législatives à #Montpellier : Municipales : à Montpellier, les alliances inattendues de Mohed Altrad pour le second tour
      https://www.leparisien.fr/elections/municipales/municipales-a-montpellier-les-alliances-inattendues-de-mohed-altrad-pour-
      https://www.leparisien.fr/resizer/iUSwSoWxV_R0AYWdUbQ97uyOsbo=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/UQNL2LFFNPIWXNLUCXX73MNDHY.jpg

      Pour rester dans la course, après avoir fait troisième au premier tour (13,30 %), le propriétaire du MHR, club du Top 14 de rugby, a scellé un accord baroque et inattendu avec le candidat LFI Alenka Doulain (9,25 %), l’écologiste Clothilde Ollier (Ecologie et Confluence, 7,25 %) et Rémi Gaillard (9,58%) qui défend la cause animale.

  • How food affects the mind, as well as the body | The Economist
    https://www.economist.com/christmas-specials/2022/12/20/how-food-affects-the-mind-as-well-as-the-body

    With mental-health disorders rising, a growing number of scientists are investigating how food or nutritional supplements affect the mind. Brains, being the most complex and energy-demanding of the body’s organs, almost certainly have their own specialised, nutritional needs. Welcome, then, to the emerging field of nutritional psychiatry.

    An adult human brain, which accounts for about 2% of a body’s mass, uses 20% of its metabolic energy. A host of vitamins and minerals are necessary to keep it going. Even in one small section of the brain’s metabolic pathways, many essential nutrients are needed. The conversion of tryptophan to serotonin alone requires vitamin B6, iron, phosphorus and calcium.

    Disentangling the brain’s nutritional needs from those of the rest of the body is tricky. Recommended daily allowances (rdas) are little help. They were formulated during the second world war on the basis of the nutrients needed for the physical health of troops. No such rdas exist for the brain. Not yet, at least.

    Compared with other fields, nutritional science is understudied. That is partly because it is hard to do well. Randomised controlled trials (rcts), used to test drugs, are tricky. Few people want to stick to an experimental diet for years. Instead, most nutritional science is based on observational studies that try to establish associations between particular foods or nutrients and diseases. They cannot be used to definitively prove a causal connection between a disease and a particular contributing factor in a diet. But as with smoking and lung cancer, put together enough of these kinds of trials and causal narratives begin to emerge.

  • Public Eye accuse le Secrétariat d’Etat à l’économie Suisse (SECO) de rouler pour Nestlé Ram Etwareea
    https://www.letemps.ch/economie/public-eye-accuse-seco-rouler-nestle

    Le Mexique, où l’obésité fait des ravages, a introduit une étiquette d’avertissement sur la « malbouffe ». Excessif selon Nestlé, qui a mobilisé le Secrétariat d’Etat à l’économie pour faire pression sur le pays. L’ONG suisse Public Eye dénonce une intervention qui fait fi de la santé publique et affirme que ce n’est pas un cas isolé.


    La nourriture qu’une Mexicaine consomme généralement en une journée alors qu’elle essaie de perdre du poids en participant à un programme d’amaigrissement, dans la maison de sa famille à Texcoco, au Mexique, le 8 janvier 2021. — © Carlos Jasso/REUTERS

    « Le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) se laisse instrumentaliser par Nestlé et défend ses intérêts commerciaux, parfois douteux, à l’étranger. » Cette accusation a été lancée début juillet par l’ONG Public Eye spécialisée dans les enquêtes sur les excès des multinationales suisses à l’étranger. Dans son viseur, une série d’interventions de Berne auprès du gouvernement mexicain en 2019. L’obésité représentant un grave problème dans le pays, les autorités ont introduit des étiquettes noires, reprenant la forme des panneaux de signalisation « STOP », accolées sur les emballages d’aliments jugés malsains. Cette initiative n’étant pas dans ses intérêts commerciaux, le géant agroalimentaire suisse a mobilisé le Seco pour tenter de renverser la politique de santé publique mexicaine.
    La suite de l’article payante

    #malbouffe #obésité #nestlé #multinationale #Mexique #Suisse #alimentation #Santé #junk-food #beurk

    • Ce qui n’étonne personne.

      Ceci dit sur l’illustration, la nourriture pour un programme amaigrissant, rien que les boisson et le sucre qu’elles contiennent ferait plutôt penser à un régime grossissant.

  • Contre la #Malbouffe au #Quebec : Zoner le territoire pour la santé Stéphanie Marin
    https://www.ledevoir.com/societe/transports-urbanisme/695190/zoner-pour-la-sante

    Lorsque l’arrondissement montréalais de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (CDN-NDG) a décidé de s’attaquer à l’obésité et à la malbouffe en limitant notamment les établissements de restauration rapide sur son territoire, elle ne se doutait pas que son « objectif santé » pour ses citoyens serait contesté jusqu’en Cour suprême. Sa toute récente victoire judiciaire ouvre la voie aux autres municipalités qui veulent dessiner les contours de milieux de vie plus sains.

    Il s’agit d’un premier jugement de cette cour qui confirme le pouvoir d’une municipalité québécoise de réglementer de la sorte la malbouffe.


    Photo : Adil Boukind Le Devoir L’arrondissement montréalais de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce a décidé de s’attaquer à l’obésité et à la malbouffe en limitant notamment les établissements de restauration rapide sur son territoire.

    La démarche de l’arrondissement était fort créative : se servir d’un règlement de zonage, un outil qui sert à contrôler l’usage du sol, pour arriver à ses fins. L’objectif clairement déclaré était de « promouvoir la santé et les saines habitudes de vie », notamment en restreignant sévèrement les zones où peuvent s’installer les nouveaux restaurants-minute — et en les tenant loin des écoles.

    Le règlement de CDN-NDG offre une définition de « restaurant rapide » qui comprend trois caractéristiques, soit la prédominance d’emballages ou d’assiettes jetables dans lesquels les repas sont servis, la consommation sur place et l’absence de service aux tables.

    Mais, dès l’adoption du règlement en 2016, A&W, McDonald’s et ses comparses, aidés de l’Association Restaurants Canada, un groupe de l’industrie basé à Toronto, sont montés aux barricades, et ont contesté le règlement devant les tribunaux.

    Pour eux, la démarche était illégale : ce n’est pas du zonage, ont-ils dénoncé, car CDN-NDG vise à réglementer l’alimentation et les habitudes de consommation des citoyens, ce qu’une municipalité n’a pas le pouvoir de faire.

    Il n’y a aucun « détournement de pouvoir » ici, leur a répondu la Cour d’appel en novembre dernier : la promotion de saines habitudes de vie est une considération dont une municipalité est tout à fait libre de tenir compte lorsqu’elle exerce de pouvoir de zoner.

    Le groupe de restaurateurs a aussi plaidé que le règlement est discriminatoire, car il distingue de façon arbitraire deux types de restaurants.

    « Par essence, un règlement de zonage est discriminatoire », a écrit sans s’émouvoir le juge de première instance. Refusant de baisser les bras, les restaurants ont fait valoir que le but avoué du règlement est « irrationnel au point de devenir invalide ». Si l’on veut éviter des aliments malsains, pourquoi s’en prendre spécifiquement à un seul type d’établissement ? « Une poutine, ont-ils écrit dans leur mémoire d’appel, n’est pas meilleure pour la santé parce qu’elle […] est servie à table dans une assiette de porcelaine. »

    La Cour d’appel a aussi rejeté cet argument. Bien qu’il soit concevable que des établissements de restauration rapide puissent proposer une offre alimentaire saine, écrit-elle, « de tels établissements constituent l’exception et non la règle ».

    « En effet, il est de connaissance judiciaire que la plupart de ces établissements offrent principalement de la nourriture et des boissons dont la valeur nutritive est généralement faible et dont la consommation régulière contribue à augmenter le risque d’obésité et d’autres problèmes de santé. »

    En refusant d’entendre l’appel des restaurants, la Cour suprême a confirmé la validité du règlement attaqué, comme l’avaient fait les deux cours précédentes.

    Dans les coulisses de la victoire
    La Coalition québécoise sur la problématique du poids (Coalition Poids), qui s’intéresse à ce dossier depuis des années, s’est réjouie du jugement de la Cour suprême. Il est clair : « une municipalité peut agir pour favoriser les saines habitudes de vie ».

    La question s’était posée parce que les restaurants-minute s’installaient près des écoles, rappelle Me Marc-André LeChasseur, spécialisé notamment en droit municipal au sein du cabinet Bélanger Sauvé.

    Ces restaurants ne peuvent être complètement interdits dans une municipalité, mais peuvent l’être dans certains secteurs. Toutefois, ceux qui s’y trouvent déjà ont le droit d’y rester.

    Me LeChasseur est aussi le principal auteur d’un guide que la Coalition avait demandé pour cerner comment légiférer la malbouffe.

    « J’ai dit : “vous ne pouvez pas réglementer le menu ni les calories, mais vous pouvez réglementer les restaurants en fonction de leur nature”. »

    Pour lui, c’était une évidence. La chose est faite depuis des années aux États-Unis, dans un pays où le « droit au commerce » est pourtant solidement protégé par la Constitution.

    L’innovation au Québec est d’avoir « sous-catégorisé » les restaurants-minute, à qui un zonage, et donc une réglementation particulière, pouvait s’appliquer, a précisé l’avocat, qui est aussi professeur en droit de l’aménagement du territoire à l’École d’urbanisme de l’Université McGill.

    C’est en fonction du type de services « qu’ils ont été coincés, pas par le menu ». Normalement, c’est la province qui a compétence pour légiférer pour la santé publique. Mais utiliser le zonage dans un but de santé allait de soi pour l’avocat : « Le zonage a été inventé pour que les gens arrêtent de mourir ! » À l’époque, on interdisait de la sorte des usines toxiques près des habitations, par exemple.

    Une contestation judiciaire n’est jamais évitable à 100 %, mais le jugement a bétonné la position des municipalités du Québec qui voudront zoner de cette façon.

    « On a toutes les assises juridiques pour confirmer que les municipalités peuvent agir pour la santé, même au niveau de l’alimentation. Que c’est dans leurs champs de compétence », s’est réjouie Corinne Voyer, la directrice de la Coalition Poids.

    C’était moins clair quand l’Association pour la santé publique du Québec, qui parraine la Coalition, avait réalisé un projet-pilote en 2009 dans trois villes — Gatineau, Baie-Saint-Paul et Lavaltrie — qui visait à limiter l’offre de malbouffe autour des écoles en utilisant le zonage.

    « On avait testé les eaux, pour voir si c’était possible. »
    Frappées de mises en demeure, elles avaient reculé, a rappelé Me LeChasseur.
    « À l’époque, l’appui social n’était peut-être pas au rendez-vous, l’appui politique non plus », se remémore Mme Voyer. Mais elle croit que ce projet a contribué à faire mûrir l’idée, qui a notamment été reprise au bond au début des années 2010 par CDN-NDG.

    « Excellente nouvelle »
    La mairesse actuelle de cet arrondissement, Gracia Kasoki Katahwa, a qualifié le jugement « d’excellente nouvelle pour les citoyens et pour la société en général ».

    Il vient « dire que le gouvernement de proximité, qui gère le quotidien des citoyens, a le pouvoir et la responsabilité en quelque sorte de mettre en place des politiques publiques qui favorisent des modes de vie sains ». Car l’inverse, « ça coûte cher au final pour la santé », a déclaré la mairesse, qui est aussi infirmière. Elle recueille les remerciements de ses citoyens à ce sujet depuis quelques jours, a-t-elle confié.

    Elle rappelle que, s’il a beaucoup été question de malbouffe avec ce règlement, ce dernier parlait aussi d’espaces verts et de jardins communautaires — toujours dans un but de promotion de la santé.

    Le jugement arrive à point, dit la mairesse, puisque son arrondissement se prépare à une refonte de son règlement d’urbanisme.

    Si la contestation judiciaire du règlement créait des incertitudes, le jugement « nous conforte [dans l’idée] qu’on peut continuer dans cette direction. On va pouvoir être plus innovants et créatifs avec les pouvoirs qui nous sont conférés pour favoriser ce type de politiques publiques ».

    Lutte contre l’#obésité #alimentation #santé #économie #junk_food #capitalisme #agroalimentaire #sucre #beurk #nutrition #mcdonald's

  • Actualité des #bétaillères : Un bateau de croisière échoué sur la côte dominicaine Jerome Wiss
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/un-bateau-de-croisiere-echoue-sur-la-cote-dominicaine-753053418450

    Le Norwegian Escape, qui transporte 3 000 touristes et 1 600 membres d’équipage, s’est échoué lundi après avoir quitté le port de Puerto Plata en raison de vents puissants.

    Un bateau de croisière géant s’est échoué lundi sur la côte nord de la République dominicaine après avoir quitté le port de Puerto Plata (200 km de Saint-Domingue), ont confirmé les autorités. Selon la presse locale, il s’agit du Norwegian Escape qui transporte 3 000 touristes et 1 600 membres d’équipage. « Pour le moment, il n’y a pas de risques pour les passagers ou les membres de l’équipage », a assuré à la presse le vice-amiral Ramon Gustavo Betances Hernandez, indiquant que le navire s’était échoué en raison de « forts vents de 30 nœuds ».
    . . . . . .
    Selon le site de l’armateur, le Norwegian Escape mesure plus de 300 m pour un tonnage de 165 000 tonnes. Il peut accueillir jusqu’à 4 200 passagers et 1 700 membres d’équipage.

    #tourisme #croisière #covid-19 #coronavirus #croisières #pollution #croisiere #ennui

    • Les obèses ont des droits eux aussi ! Un fan russe de McDonald’s s’enchaîne à un restaurant
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/un-fan-russe-de-mcdonalds-s-enchaine-a-l-entree-de-l-etablissement-684380
      Pour tenter d’empêcher la fermeture de son restaurant favori, un Moscovite a employé les grands moyens, dimanche.


      . . . . .
      Dimanche, un Russe répondant au nom de Luka Safronov s’est enchaîné devant un restaurant de Moscou dans l’espoir d’empêcher sa fermeture. « Fermer est un acte d’hostilité contre moi et mes camarades citoyens ! » a martelé l’habitant, tandis que d’autres clients entraient dans l’établissement pour profiter d’un dernier Big Mac.

      L’action de Luka n’a pas eu l’effet escompté : la plupart des passants ont rigolé et la police a fini par l’embarquer. « La situation est extraordinairement difficile pour une marque mondiale comme la nôtre et il y a de nombreuses considérations à prendre en compte », avait indiqué mardi dernier le patron de McDonald’s, Chris Kempczinski. « Dans le même temps, respecter nos valeurs signifie que nous ne pouvons pas ignorer les souffrances humaines inutiles qui se déroulent en Ukraine », avait-il ajouté.
      Pendant ce temps, des petits malins profitent de la situation en revendant des repas McDo en ligne à des prix exorbitants.
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      #obésité #malbouffe #bêtise #alimentation #santé #junk_food #sucre #beurk #nutrition #mcdonald's #Russie

    • Faute d’approvisionnement, Volkswagen et BMW ferment temporairement des usines RTBF
      https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-direct-la-production-de-milliers-de-vehicules-mercedes-bmw-et

      Après la pénurie de puces électroniques, la guerre en Ukraine risque d’avoir de lourdes conséquences sur l’industrie automobile européenne. Il devrait y avoir 700.000 voitures produites en moins en raison de fermetures d’usines en Ukraine, selon des estimations de l’analyste Colin Langan de Wells Fargo. L’Ukraine est un important producteur de faisceaux de câbles.

      En raison de problèmes d’approvisionnement, Volkswagen et BMW ont fermé temporairement des usines. L’usine VDL Nedcar à Born, où des voitures sont fabriquées pour BMW, a aussi été fermée pour les mêmes raisons. Mercedes-Benz a ralenti sa production dans une usine allemande.

  • La fabrication de Z par les médias de milliardaires. Une histoire de la fabrique du consentement.
    Zemmour : un artéfact médiatique à la Une
    https://www.acrimed.org/Zemmour-un-artefact-mediatique-a-la-Une

    Campagne présidentielle naissante, les grands médias propulsent Éric Zemmour – candidat non déclaré – sur le devant de la scène. Et avec lui, un cortège d’idées fascisantes. Retour sur le rouleau compresseur de septembre 2021, à travers un balayage partiel de son défilé, visible et invisible, dans les grands médias.

    Aux trousses d’Éric Zemmour depuis deux décennies, les grands médias n’avaient encore jamais égalé la performance qu’ils ont livrée en septembre 2021. Sans doute l’idée selon laquelle Éric Zemmour est fait par et pour les médias n’a-t-elle jamais été plus vraie qu’aujourd’hui. Il faut dire que la surexposition dont il a bénéficié à intervalles réguliers n’a jamais été sérieusement remise en question par les rédactions – ou alors à la marge, entre parties prenantes acritiques, et en tout cas, sans aucune espèce de conséquence si l’on considère l’ensemble des « Zemmour tour », réglés comme du papier à musique, que nous critiquons depuis 2010.

    Remorques promotionnelles automatiques à chaque nouvel ouvrage, vacarme garanti autour de ce que les médias appellent encore aujourd’hui des « polémiques », le terrain était déjà parfaitement labouré. De telle sorte qu’en cette rentrée, Éric Zemmour a exploité son capital médiatique à plein : à travers la publication d’un livre et l’entretien d’une rumeur sur une possible candidature à l’élection présidentielle de 2022. Deux cartes maîtresses, qui allaient immanquablement lui assurer une campagne d’ampleur dans les médias dominants.

    Point de complot là-dedans ! Suffisent (entre autres) : des pratiques journalistiques moutonnières ; un traitement de l’actualité politique et des élections présidentielles uniformisé dans l’ensemble des médias (sous la forme de match de catch et d’une course de petits chevaux) ; une dépendance accrue et délétère aux sondages et au commentaire artificiel, tous deux prompts à faire exister le rien (rappelons que Zemmour n’a pas déclaré de candidature) ; et last but not least, une normalisation générale de l’extrême droite, processus désormais largement abouti dans les médias dominants.

    Tant et si bien qu’au cours de cette séquence, les médias ont fait de Zemmour un « candidat » en soi, tout à la fois « comme les autres » (ses idées fascisantes étant totalement banalisées) et « hors norme » (compte tenu de l’ampleur de la couverture dont il a bénéficié). Nous reviendrons dans un prochain article sur le premier versant de ce diptyque. En attendant, essayons de parcourir le second…

  • Les Néerlandais, champions du monde en taille, rétrécissent
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-neerlandais-champions-du-monde-en-taille-retrecissent?id=10843926

    Ils sont les plus grands du monde…, mais ils rapetissent : la génération de Néerlandais née en 2001 est plus petite que celle née en 1980, a indiqué vendredi une étude menée par l’Office central des statistiques (CBS).

    Un homme néerlandais de 19 ans mesure aujourd’hui en moyenne 182,9 centimètres, contre 183,9 cm pour un homme né en 1980. Une femme néerlandaise de 19 ans mesure en moyenne 169,3 centimètres contre 170,7 cm pour celles nées en 1980.

    Différents facteurs, notamment l’immigration et le régime alimentaire, expliquent probablement ce changement de taille, qui inverse un siècle et demi de croissance rapide dans le pays, a indiqué l’étude.

    « Au cours du siècle dernier, nous sommes devenus de plus en plus grands, mais depuis 1980, la croissance s’est arrêtée », a souligné l’étude.

    « Les hommes nés en 2001 perdaient en moyenne 1 centimètre par rapport à la génération de 1980, et les femmes en moyenne 1,4 centimètre. »

    Les Néerlandais restent tout de même les plus grands du monde
    Mais tout n’est pas perdu.

    « Les Pays-Bas restent la nation la plus grande du monde », a déclaré le CBS dans un communiqué.

    Les hommes néerlandais devancent ainsi ceux du Monténégro qui viennent en deuxième position, suivis par l’Estonie et la Bosnie. Les femmes néerlandaises sont plus grandes que celles du Monténégro, du Danemark et de l’Islande, a précisé le CBS, citant des chiffres d’un réseau mondial de scientifiques de la santé (NCD-RisC).

    Les hommes les plus petits se trouvent au Timor oriental, tandis que les femmes les plus petites sont localisées au Guatemala.

    Plusieurs raisons expliquent ce rétrécissement
    Les raisons derrière ce rétrécissement ne sont pas totalement claires.

    L’un des facteurs est, selon l’étude, l’immigration, « en particulier des personnes d’origine non occidentale », qui tendent à être plus petites.

    Mais la croissance a également « stagné » chez les Néerlandais dont les parents et grands-parents sont nés aux Pays-Bas, précise-t-elle. Les hommes n’ont plus grandi depuis les années 1980 tandis qu’il y a une « tendance descendante » chez les femmes.

    Cela pourrait s’expliquer par la « limite biologique » mais est aussi probablement lié à « de mauvaises habitudes alimentaires et un apport énergétique excessif durant la période de croissance ».

    L’étude se base sur des auto-mesures de 719.000 Néerlandais âgés de 19 à 60 ans.

    Les Néerlandais n’ont pas toujours été aussi grands
    Les Néerlandais n’ont cependant pas toujours été aussi grands.

    Au début du 19e siècle, ils étaient petits par rapport aux normes européennes, ne commençant à s’élever dans le classement qu’à partir des années 1840.

    Il y a un siècle, les hommes les plus grands se trouvaient même aux Etats-Unis ou en Scandinavie. Ce n’est qu’avec la génération née à la fin des années 1950 que les Néerlandais ont finalement remporté le titre.

    Les raisons expliquant la taille des Néerlandais restent obscures.

    Un mythe populaire, considérant que les amateurs de fromages néerlandais sont grands parce qu’ils consomment beaucoup de produits laitiers, a été déconstruit par les scientifiques.

    Une plus grande prospérité ainsi qu’une « sélection naturelle dans laquelle les hommes et les femmes plus grands avaient plus d’enfants que les couples plus petits » est probablement la vraie raison, a estimé le CBS.

    #décroissance #immigration #migrations #migration #migrants #malbouffe #alimentation #junk_food #nutrition #Pays_bas #pays-bas

  • Nestlé reconnait que ses produits sont mauvais pour la santé : comment l’agroalimentaire est devenu un monstre ? Dr. Staf Henderickx 

    Les produits Nestlé, mauvais pour la santé ? Oui, et c’est le géant de l’agroalimentaire qui le reconnait dans un rapport interne. Pour Staf Henderickx, auteur de « Je n’avale plus ça« , ce n’est pas une surprise. Le médecin explique comment cette industrie est devenue un monstre et pourquoi on ne peut pas compter sur les pyromanes pour éteindre l’incendie. Comme pour le climat, le combat pour une alimentation saine doit passer par un changement du système.

    Imaginez qu’à l’entrée de chaque magasin, un panneau d’avertissement vous accueille avec le texte suivant : « Attention, 60 % des produits de Nestlé sont mauvais pour votre santé. » Il ne s’agit toutefois pas d’une accusation mensongère, mais bien de la stricte vérité. Et c’est en outre le numéro un mondial de l’industrie alimentaire, Nestlé, qui l’admet lui-même dans un rapport interne révélé par The Financial Times (31 mai 2021). 70 % de ses denrées alimentaires, 96 % de ses boissons, à l’exception du café, et 99 % de ses glaces et de ses confiseries n’atteignent pas le seuil de 3,5 du nutri-score. Moins de 3,5, c’est considéré comme néfaste pour la santé, ce qui correspond à un C sur le nutri-score de l’emballage.

    Suis-je surpris par ce chiffre ? Absolument pas, car depuis longtemps, des médecins comme moi mettent en garde vainement contre les conséquences néfastes des aliments transformés sur la santé. En outre, le problème est bien plus important encore, car le nutri-score n’est qu’un reflet de la composition du produit et non de sa réelle valeur nutritive.

    La chaîne alimentaire, depuis l’agriculture jusqu’à la distribution en passant par la transformation, est pour une part anormalement grande aux mains des multinationales de l’agroalimentaire, comme Nestlé. À partir de l’industrialisation de l’agriculture et de la transformation alimentaire, on voit deux grandes tendances : une monopolisation croissante (Foodopoly) et une augmentation de la part des aliments transformés. L’agroalimentaire est de ce fait devenu un monstre qui prospère sur l’accaparement de terres, l’épuisement des réserves d’eau, la dépendance vis-à-vis du pétrole, des pesticides, des engrais et d’une gamme étendue d’additifs chimiques. C’est le profit, qui est au poste de commande de l’agroalimentaire, et non une nourriture saine. En 2018, la firme Nestlé a reconnu publiquement qu’elle voulait accroître sa marge bénéficiaire en la faisant passer de 17,5 % à 18,5 % en 2020. Avec ses 16,5 % de marge bénéficiaire, Unilever voulait même atteindre 20 % en 2020. De son côté, Kraft-Heinz a rapporté 26 %.

    Des millions d’années durant, les hominidés et les êtres humains ont été impliqués dans le combat en quête de calories et de minéraux suffisants. L’évolution a de ce fait imprimé dans notre choix alimentaire évolutionnaire une préférence pour le sucre, la graisse, les protéines et le sel. Toute nourriture transformée est trop sucrée, trop grasse, trop salée et contient trop de viande et de poisson mauvais pour la santé. En outre, la nourriture transformée contient un cocktail chimique de pesticides, d’enzymes, de nanoparticules, de colorants et d’agents aromatisants et de bien d’autres additifs encore. L’industrie alimentaire s’obstine à prétendre que ces faibles concentrations d’additifs chimiques ne constituent pas un danger pour la santé, mais il est scientifiquement impossible d’avoir un aperçu de leurs effets à long terme pour la santé. Ce que nous savons à coup sûr, par contre, c’est qu’une augmentation de la nourriture transformée aboutit à une augmentation inquiétante de l’obésité, des maladies cardiovasculaires, du diabète, des maladies allergiques et auto-immunes et des cancers. C’est ainsi qu’en 2018, une étude de Nutrinet auprès de 100 000 participants a montré qu’ une augmentation de 10 % de la part des aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire était associée à « une augmentation significative de 10 % du risque de cancer généralisé et de cancer du sein ». 

    Mais l’impact négatif de l’agrobusiness sur notre santé n’est que l’une des composantes de la catastrophe sur le plan des effets environnementaux, du réchauffement de la terre et de la perte de biodiversité. On détruit des forêts pour les remplacer par des champs de soja dont le soja sert à engraisser du bétail en stabulation, par des plantations d’huile de palme, une huile particulièrement bon marché et malsaine qui entre dans la transformation de toutes sortes de produits alimentaires ; on vide les océans de leurs poissons et l’industrie alimentaire est responsable d’un quart des émissions totales de CO2… Bref, toutes sortes de catastrophes nous guettent et les magnats de l’agroalimentaire portent ici une responsabilité écrasante.

    Et quel est le message, si on désire inverser la tendance ? Anthony Fardet, chercheur à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), dit à ce propos ; « Le véritable message pour les entreprises serait de développer un choix aussi peu transformé que possible. » C’est ce qui s’appelle prêcher dans le désert. C‘est comme si on demandait à un dealer de drogue de se reconvertir en marchand de fruits et légumes. Individuellement, il est préférable d’acheter auprès des fermiers locaux, de consommer le plus de produits biologiques possible, de cuisiner soi-même et de laisser carrément tomber les mets transformés. Mais une solution mondiale ? Comme l’auteure et activiste canadienne Naomi Klein le disait sans ambages : « Change the system, not the climate » (Changez le système, pas le climat), j’oserais dire par analogie « No food change without system change » (Pas de changement de nourriture sans changement de système). Et, par système, j’entends très clairement la production capitaliste aux mains des multinationales, un système s’appuyant sur une soif inextinguible de profit, des coûts impayés et le pillage sans vergogne de la nature. Dans mon livre Je n’avale plus ça, vous pourrez trouver à ce propos une analyse des plus détaillées.
    Source : https://www.investigaction.net/fr/nestle-reconnait-que-ses-produits-sont-mauvais-pour-la-sante-comment
     
    #nestlé #eau #multinationales #alimentation #santé #agroalimentaire #agroindustrie #lobbying #pollution #capitalisme #nutrition #cacao #agriculture #vittel #suisse #esclavage #économie #malbouffe #santé #obésité #junk_food #beurk #additif #diabète #gras #sucre #productivisme

     

  • McDonald’s vend plus qu’avant la pandémie
    http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/mcdonald-s-vend-plus-qu-avant-la-pandemie-20741336

    Les ventes du géant de la restauration rapide McDonald’s, tirées par une forte hausse des commandes aux États-Unis, ont dépassé le niveau d’avant la pandémie.

    Le groupe américain a vu ses ventes à nombre de magasins comparables, une mesure importante dans le commerce, progresser de 7,5%. Elles dépassent « le niveau du premier trimestre 2019 », a souligné le directeur général de la chaîne de restaurant, Chris Kempczinski, dans un communiqué.

    Aux États-Unis, elles ont bondi de 13,6%, dopées par la hausse du montant moyen des commandes ainsi que par la croissance continue des livraisons et des commandes passées en ligne. Le groupe a notamment proposé au cours du trimestre des nouveaux sandwichs au poulet, et remis au menu les nuggets de poulet épicés.
    . . . . . . .

    Au premier trimestre, son chiffre d’affaires a progressé de 9% à 5,12 milliards de dollars, au-dessus des prévisions des analystes (5,03 milliards). Son bénéfice net a bondi de 39% à 1,54 milliard de dollars.

     #économie #macdo #cdi_précaires #alimentation #mcdonald's #malbouffe #alimentation #santé #obésité #etats-unis #junk_food #beurk

  • La grande #malbouffe

    Que mangeons-nous réellement en avalant un cordon bleu industriel ? Ce documentaire met la main à la pâte pour déconstruire les pratiques souvent douteuses de l’industrie agroalimentaire.

    Toujours plus abondante et moins chère, la nourriture industrielle a envahi nos assiettes, avec des incidences sur la santé de plus en plus fortes : jamais l’obésité et le diabète n’ont été aussi répandus. Et jamais les étiquettes n’ont été aussi compliquées à déchiffrer. Pour percer les secrets du secteur agroalimentaire, Maud Gangler et Martin Blanchard sont eux-mêmes devenus… des industriels. Avec l’aide d’un laboratoire alimentaire spécialisé en recherche et développement, ils se lancent dans la production d’un plat populaire : le cordon bleu. Un projet offensif qui leur permet de comprendre de l’intérieur les rouages de l’ultratransformé, où la fabrication d’un produit en apparence simple tient de l’assemblage complexe. Pourquoi, alors que l’escalope panée cuisinée à la maison ne nécessite que cinq ingrédients, en faut-il ici une trentaine ? La viande du cordon bleu mérite-t-elle encore son nom ? Peut-on appeler fromage cette pâte fondante obtenue à grand renfort d’additifs ? L’emballage lui-même est-il nocif pour la santé ?

    Riche et digeste
    En partant d’un produit emblématique comme le mal nommé cordon bleu, puis en élargissant l’enquête, ce documentaire détricote les fils cachés d’un système ultraconcurrentiel. Se jouant des frontières, l’industrie agroalimentaire se révèle diaboliquement novatrice, usant de technologies toujours en avance sur les réglementations et d’astuces marketing rodées, ou s’aidant de puissants lobbies pour servir ses intérêts. Les autorités nationales et européennes s’avouent techniquement débordées et peinent à contrôler les substances toxiques qu’elles ont commencé par autoriser. Pourtant, l’espoir d’un changement qualitatif est impulsé par la société civile : sous la pression des consommateurs et d’applications de notation alimentaire comme Yuka, certains industriels cherchent à mieux faire pour bénéficier d’un « clean label » auquel s’attache le grand public. Réduction du nombre d’ingrédients, abandon d’additifs, choix de protéines végétales : une démarche vertueuse qui tourne parfois au casse-tête, quand elle n’aboutit pas à un effet inverse, avec des plats végans à la qualité sanitaire douteuse. Au menu de cette enquête riche mais remarquablement digeste, experts, nutritionnistes, docteurs en sciences des aliments ou consultants en « transformation positive » éclairent une question devenue cruciale : que mange-t-on aujourd’hui ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/091150-000-A/la-grande-malbouffe

    #film #documentaire #film_documentaire

    #alimentation #prix #industrie_agro-alimentaire #industrie_alimentaire #marketing #aliments_ultra-transformés #budget_alimentaire #viande_séparée_mécaniquement (#VSM) #polyphosphates #additifs_alimentaires #effet_cocktail #dioxine_de_titane #nano-particules #E_171 #E171 #cefic #TDMA #EFSA #principe_de_précaution #précaution #MOAH #MOSH #huiles_minérales #substances_réactives #Yuka (application smartphone) #publicité #malnutrition #obésité #surpoids #santé #clean_label #végétarianisme #végétarisme #ingrédientistes #transglutaminose #junk_food #auxiliaires_technologiques #chimie #anti-mousse #packaging

  • Vous le sentez comment, mon gros déconfinement ?

    Vidéo. La réouverture d’un McDonald’s provoque un bouchon au drive en Seine-et-Marne

    La chaîne de fast-food a rouvert certains de ses restaurants. En Seine-et-Marne, beaucoup se sont précipités au drive

    Attendre des heures pour pouvoir s’offrir un Big Mac, c’est le choix qu’ont fait ces automobilistes. La réouverture du drive d’un McDonald’s en Seine-et-Marne a provoqué un bouchon lundi, en pleine période de confinement.

    Plusieurs internautes ont filmé l’interminable file d’attente et ont publié la vidéo sur les réseaux sociaux. Certains ont patienté pendant trois heures pour avoir leur commande.

    C’était un (tout petit) article de Sud-Ouest en date du 21/04/2020.

    #consumérisme #malbouffe #junkfood

    (Et ne venez pas me dire que c’est du mépris de classe ... enfin, pas de mon fait, j’entends. Juste un constat que sommes tous·tes un peu quand même « faits comme des rats » )

  • #Sick & #Sicker
    http://www.radiopanik.org/emissions/pbg/sick-sicker

    Pour cette nouvelle émission, l’équipe de PBG va s’intéresser en diagonale et à pas chassés à la question large de la maladie, des infirmières, des traitements musicaux thérapeutiques, et plus globalement de tout ce qui se rapproche de près et surtout de loin à ce sujet ô combien tragique, mais qui définit si bien notre condition humaine.

    Pour illustrer nos propos, et pour parler à peu près de tout autre chose, nous aurons en plus une invitée, la formidable Nurse de Poxcat, oeuvrant pour la promotion des DJs femmes dans l’electro à Bruxelles (contre le #Virus masculiniste dans cette musique diabolique).

    Cela s’avère donc une écoute tout à fait indispensable...

    Tracklist :

    The Germs – Land of Treason The stooges – I’m sick of you Rouge-Gorge – Allez-vous en The Caretaker – It’s just a (...)

    #Noise #Junkie #Épuisement #Thérapie #Chouffe #+Nurse+ #Lyme #Noise,Sick,Junkie,Sicker,Épuisement,Thérapie,Chouffe,+Nurse+,Lyme,Virus
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/pbg/sick-sicker_06083__1.mp3

  • #beurk : 71 % d’Huile végétale, eau, amidon, sel, arôme, sel de fonte (E331 E341), colorant (E180a), anti agglomérant : cellulose. Le râpé du père Jean #Carrefour, #Leader_Price

    Le râpé du père Jean - Préparation à base de matières grasses végétales et de fromage.
    Imprimé sur le sachet : Ingrédients : Fromage > 28% , Huile végétale, eau, amidon, sel, arôme, sel de fonte (E331 E341), colorant (E180a), anti agglomérant : cellulose.

    Information trouvé sur : https://www.olivierdauvers.fr/2018/11/26/cher-alexandre

    « Quitte à me fâcher avec Orangina-Suntory (propriétaire de la marque), ce “Père Jean” est le “Canada Dry” du fromage râpé. Un ersatz. Tous les attributs en apparence mais si peu en réalité. Attardez-vous sur la composition, cher Alexandre : royalement 27 % de fromage. Le reste, 73 % quand même ? De l’huile (de palme !, allez-y soyez “provoc” jusqu’au bout…), de l’eau, de l’amidon de pomme de terre, etc. Bien loin d’un emmental râpé dont il reprend pourtant les codes. Ce que j’appelle “la zone grise de l’industrie agro-alimentaire”. Des produits légaux mais honteux. Surtout, le genre de produits qui nourrit légitimement la défiance alimentaire contemporaine. »

    La fiche produit est presque illisible sur #openfoodfacts , hélas. (probablement due à la mise à jour automatique de la fiche produit)
    https://fr.openfoodfacts.org/produit/3304100012251/la-rape-du-pere-jean-leader-price

    l’#ersatz est fabriqué par « Les Fromagers de Saint-Omer », à Campagne-lès-Wardrecques, Pas-de-Calais , entreprise subventionnée par la communauté d’agglomération du pays de Saint-Omer (voir la voix du nord).

     #malbouffe #capitalisme #alimentation #nécrotechnologies #huile_de_palme #industrie_palmiste #agrobusiness #obésité #junk_food #agro-alimentaire #emmental #France

    • Déjà, vendre le fromage déjà râpé est une folie emplastifiée. Après, c’est souvent moins cher que le bloc du même poids. Tout est dit ? Consommateur, économise et tais-toi.

  • l’histgeobox : Vie et légende du baron rouge, as des as de la grande guerre.
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2018/10/vie-et-legende-du-baron-rouge-as-des-as.html

    Les chevaliers du ciel.
    « L’aviateur est une figure tissée d’images et de récits nés dans le creuset de la culture médiatique. » (source A p). En effet, le nouvel imaginaire médiatique contribue à alimenter la fascination grandissante pour la chasse et les « chevaliers du ciel ». Les journaux inaugurent des rubriques sportives où l’aéronautique figure en bonne place. La presse populaire, dont l’influence est alors considérable, contribue à cette fabrique des héros. Les pilotes deviennent de véritables vedettes dont les exploits s’apparentent aux joutes chevaleresques.
    Jeunes, presque tous promis à la mort, les premiers pilotes viennent à quelques exceptions près de l’aristocratie ou de la grande bourgeoisie. En favorisant l’entre-soi, cette situation contribue largement à forger un état d’esprit particulier chez les aviateurs. Jalousés par les troupes au sol, les pilotes jouissent très vite d’une grande popularité.
    La presse des différents pays belligérants décerne le titre « d’as » aux pilotes ayant abattu un certain nombre d’ennemis. En France, un pilote devient « as » de guerre s’il compte au moins cinq victoires. L’homologation d’une victoire est possible lorsque des témoins assistent à la chute d’un avion dans le camp « ami ». Un véritable palmarès s’établit à la tête duquel se trouve « l’as des as », l’aviateur ayant obtenu le plus grand nombre de victoires. En France, René Fonck, Charles Nungesser, Georges Guynemer deviennent des héros patriotiques, célébrés dans « la guerre aérienne illustrée », un hebdomadaire animé par l’ancien journaliste sportif Jacques Mortane.

  • Kangaroo attacks on tourists prompt warnings to stop feeding them junk food | Australia news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/australia-news/2018/may/02/kangaroo-attacks-on-tourists-prompt-warnings-to-stop-feeding-them-junk-

    The attacks have occurred while tourists attempt to feed the native animals inappropriate food such as carrots and corn chips, and even McDonald’s takeaway, tourist operators in the area say.

    #auto_défense #alimentation :)