• Médicaments non délivrés, devis et facturation en panne… Une cyberattaque perturbe sérieusement le système de santé aux États-Unis Ingrid Vergara

    La cyberattaque d’une filiale de la plus importante compagnie d’assurance-santé américaine tourne à la crise d’ampleur aux États-Unis. Victime d’un rançongiciel qui affecte une de ses divisions depuis le 21 février, le groupe UnitedHealthcare n’est plus en mesure d’assurer de nombreuses tâches nécessaires au bon fonctionnement du système de santé. Des médecins qui ne peuvent plus savoir si un patient bénéficie ou non d’une assurance-santé, des pharmacies incapables de transmettre les demandes de remboursement de patients, des factures d’hôpitaux non réglées, des retards dans les délivrances d’ordonnances de médicaments…

    Les réactions en chaîne s’étendent et s’aggravent au fur et à mesure que les jours passent. Car UnitedHealthcare est la plus grande plateforme d’échange de paiements entre médecins, pharmacies, prestataires de soins de santé et patients du système de santé américain. Sa filiale Change gère la facturation de quelque 67.000 pharmacies, . . . . .

    #Santé #internet #sécurité_informatique #cyberattaques #cybersécurité #malware #usa #UnitedHealthcare #algorithme #juste_à_temps #dématérialisation #intelligence_artificielle #artificial-intelligence #blockchain #IA

    Source et suite (payante) : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/medicaments-non-delivres-devis-et-facturation-en-panne-une-cyberattaque-per

  • Une panne informatique géante oblige Toyota à mettre à l’arrêt la quasi-totalité de ses usines japonaises latribune.fr -

    Une panne informatique géante paralyse depuis ce mardi matin la production de 12 des 14 usines du groupe Toyota au Japon. A ce stage, le numéro un mondial de l’automobile ne soupçonne pas une cyberattaque. _


    Au Japon, Toyota est à l’arrêt, ou presque. « Douze usines automobiles (sur 14 NDLR), concernant 25 lignes de production, sont dans l’incapacité de commander des pièces à cause d’une défaillance système » a déclaré à l’AFP une porte-parole du constructeur. « Pour l’instant, nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’une cyberattaque ». Cette panne concerne seulement les usines japonaises du groupe et non ses nombreux sites de production à l’étranger, a aussi précisé ultérieurement Toyota.

    Conséquence, l’action du groupe, qui avait démarré en hausse mardi à la Bourse de Tokyo, est tombée dans le rouge après ces informations. Le titre a clôturé la séance en baisse de 0,2% tandis que l’indice Nikkei a gagné 0,18%.

    Une production mondiale qui a fortement accéléré
    L’an dernier, Toyota avait déjà été obligé de suspendre toute sa production au Japon pendant une journée en raison d’une cyberattaque ayant touché l’un de ses fournisseurs, Kojima Industries.
    . . . . . . .

    #toyota #juste_à_temps #sécurité #internet #sécurité_informatique

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/une-panne-informatique-geante-oblige-toyota-a-mettre-a-l-arret-la-quasi-to

    • Panne géante au Royaume-Uni : des vols annulés par milliers et une addition qui s’annonce salée afp - La Tribune

      La panne géante de contrôle aérien touche le Royaume-Uni, et perturbe le retour de milliers de voyageurs après un long week-end férié. Cet incident devrait coûter des dizaines de millions de livres aux compagnies aériennes. En cause, « une donnée inhabituelle » introduite dans le système qui l’aurait fait planter entraînant de multiples retards et annulations de vols.

      C’est la plus importante panne qu’a connue le ciel britannique depuis près d’une décennie, selon ministre des Transports. Ce lundi, une panne du système de contrôle aérien britannique a forcé les agents aériens à rentrer manuellement les plans de vols, entraînant de très nombreux retards et des annulations en chaîne.

      Plus de 1.500 vols au départ ou à l’arrivée du Royaume-Uni, soit plus du quart du total, ont dû être annulés lundi et encore 345 mardi, selon la compagnie spécialisée Cirium. Des dizaines de milliers, voire jusqu’à plusieurs centaines de milliers de personnes, pourraient avoir ainsi vu leur vol annulé. La compagnie britannique Easyjet a annoncé mercredi affréter d’ici la fin de la semaine cinq vols pour faire rentrer au Royaume-Uni des touristes encore bloqués en Espagne, au Portugal, en Tunisie ou en Grèce, précisant que ses opérations sont désormais revenues à la normale.

      La NATS, autorité britannique du contrôle aérien, admettait mardi auprès de l’AFP que plusieurs jours seraient nécessaires pour revenir à la normale et ramener tous les voyageurs chez eux.
      Une « donnée inhabituelle »
      La panne a été causée par « une donnée inhabituelle » introduite dans le système, a indiqué mercredi le directeur général de la NATS Martin Rolfe.
      . . . . .
      100 millions de livres
      Les conséquences vont aussi, et surtout, être financières pour les compagnies aériennes.

      « Nous aurons près de 100 millions de livres (116 millions d’euros) de coûts supplémentaires auxquels les compagnies aériennes auront été confrontées », a assuré ce mercredi à la BBC Willie Walsh.
      . . . . . .
      #aéroport #Londres #panne

      Source : https://www.latribune.fr/economie/international/panne-geante-au-royaume-uni-des-vols-annules-par-milliers-et-une-addition-

    • Île-de-France : les hôpitaux de l’AP-HP victimes d’une panne géante Le Figaro
      Cela devient une pandémie

      Une panne technique a touché le logiciel Orbis et le site internet des 38 établissements parisiens, ce mercredi.

      Si l’incident a été résolu en milieu d’après-midi, il a paralysé bon nombre de services des hôpitaux de Paris. Selon les informations de BFMTV, les 38 établissements de l’AP-HP ont subi une panne géante ce mercredi. Plus précisément, l’utilisation d’Orbis, le logiciel permettant l’identification des patients et la prescription des médicaments n’était plus possible. Idem pour le site de l’AP-HP.


      Le personnel n’avait également plus accès à internet et à la messagerie interne. Le logiciel utilisé par le Samu était, quant à lui, disponible. Après la résolution de la panne technique, le réseau est redevenu opérationnel en milieu d’après-midi et les différentes applications ont pu redémarrer.

      Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/ile-de-france-les-hopitaux-de-l-ap-hp-victimes-d-une-panne-geante-20230830

  • Quand les algorithmes de la CAF ouvrent la chasse aux pauvres ~ SILO
    https://silogora.org/quand-les-algorithmes-de-la-caf-ouvrent-la-chasse-aux-pauvres


    #chasse_aux_pauvres

    Première observation générale, le « monde merveilleux de la dématérialisation », qui s’accompagne d’une baisse considérable des moyens en termes d’accueil physique et téléphonique, génère des inégalités d’accès aux droits. Les raisons en sont d’une part les fractures numériques (territoriales, économiques pour la détention d’équipements, ergonomiques pour les personnes souffrant d’un handicap), d’autre part l’illectronisme (17% des Français) et la méconnaissance de l’outil numérique. En 2021 selon l’INSEE, 31% des Français ont renoncé à effectuer une démarche administrative.

    Deuxième observation, le traitement informatique des dossiers nécessite évidemment des algorithmes de calculs des droits, mais il entraine aussi le développement de techniques de ciblage via le datamining, c’est-à-dire la récolte et le croisement de données de différents fichiers administratifs. Officiellement, ces techniques visent à rendre la branche famille de la sécurité sociale plus efficiente, à appliquer le « juste droit », à repérer les personnes en situation de non recours et à punir justement les fraudeurs.

    Dans les faits, le ciblage des allocataires s’apparente à un véritable contrôle social. Plus de 1000 données sont collectées sur chacun d’entre eux, et la CNAF (Caisse nationale d’allocation familiale) l’écrivait elle-même dès 2017 dans son rapport « La politique de contrôle et de prévention des CAF » : « Ce traitement informatique permet de calculer la probabilité qu’une erreur se produise, en donnant un score de risque prédictif. Généralisé à tout le réseau des CAF, ce dispositif permet de repérer ainsi plus précisément les dossiers à risques ». Sur quels critères et selon quelles variables (décidés humainement) sont effectuées ces prédictions ? Mystère. Mais on peut aisément en imaginer quelques-uns… Maman solo, revenus irréguliers, lieu de naissance, par exemple.

    Les dossiers aux scores de risques élevés sont plus étroitement surveillés, y compris par les logiciels informatiques. Sur les quelque 37 millions de contrôles réalisés en 2020, touchant la moitié des allocataires, 32,25 millions étaient automatisés. Et 75% des contrôles effectués par des agents en chair et en os ont été déclenchés par le dispositif de ciblage. Pour schématiser, un logiciel repère des incohérences dans un dossier, tire la sonnette d’alarme, effectue les calculs débouchant sur un indu…

  • #Suisse : Le spectre de pénuries d’électricité met la Suisse dans tous ses états Le Temps - Stéphane Bussard

    Un rapport de l’Office fédéral de l’énergie signale que le pays court un vrai risque de black-out en hiver d’ici à 2025. Face à ce constat, le patron d’Economiesuisse appelle à un retour du nucléaire tandis que d’autres, dont le conseiller national Roger Nordmann, saluent un projet de construction d’un réseau de 2000 mini-centrales à gaz


    Image d’illustration. Le réseau entre Rothenburg et Inwil, septembre 2012. — © KEYSTONE/Sigi Tischler

    « C’était une erreur d’interdire au fond la construction de nouvelles centrales nucléaires en Suisse. » Président d’Economiesuisse, Christoph Mäder n’a pas peur de contester, dans la SonntagsZeitung, le résultat de la votation fédérale de 2017 qui avait entériné la sortie du nucléaire dans le cadre de la Stratégie énergétique 2050. Mais au vu des pénuries d’énergie qui se profilent à l’horizon, et du débat climatique, le retour du nucléaire est dans l’air du temps.

    La suite payante : https://www.letemps.ch/suisse/spectre-penuries-delectricite-met-suisse-etats

    #électricité #énergie #pénurie #juste_à_temps #zero_stock

    • La Confédération peut prendre des mesures en cas de pénurie
      https://www.rts.ch/info/suisse/12571985-des-centrales-a-gaz-pour-pallier-le-risque-dune-penurie-delectricite-li

      La Confédération informe déjà les entreprises suisses sur de possibles mesures en cas de pénurie d’électricité, rapporte aussi la NZZ am Sonntag. Des brochures sont envoyées à quelque 30’000 entreprises.

      Le document les informe qu’en cas de pénurie d’électricité, le Conseil fédéral peut les obliger à réduire leur consommation d’électricité d’un certain pourcentage. Selon la brochure, en cas de pénurie d’électricité, la première étape consiste à appeler la population à réduire sa consommation.

      Dans un second temps, le Conseil fédéral peut interdire l’exploitation des piscines, systèmes de climatisation ou escaliers roulants.

      Ce n’est que lors d’une troisième étape que des quotas d’électricité peuvent être imposés à l’économie.

      C’est pourquoi la brochure invite également les entreprises à réfléchir à la manière dont elles peuvent économiser de l’électricité. Outre la pandémie, le scénario d’une pénurie d’électricité est actuellement considéré comme la plus grande menace pour l’approvisionnement de la Suisse.

  • Livrer en moins de 10 minutes ? La guerre des courses contre la montre
    https://www.nouvelobs.com/conso/20210907.OBS48313/livrer-en-moins-de-10-minutes-la-guerre-des-courses-contre-la-montre.html


    Un livreur de chez Flink. (Yannick Stéphant pour « l’Obs »)

    Depuis quelques mois, des entreprises innovantes de livraison de courses en 10 minutes chrono se livrent une bataille sans merci pour remplir le frigo des urbains. Mais ce nouveau business est-il rentable ? Et socialement responsable ?

    Christopher, 28 ans, l’a testé à Courbevoie quand il était en télétravail : « J’étais très occupé, je ne voulais pas perdre de temps avec les courses et j’ai trouvé sur l’application tout ce que je mange d’habitude : pâtes, beurre, fromage… » L’application en question, c’est Gorillas, jeune entreprise allemande arrivée en France en février dernier avec une promesse : livrer les habitants des grandes villes en dix minutes chrono. Olivier, 43 ans, graphiste et père de famille, s’y est aussi mis pendant le confinement : « Dans les magasins, il fallait faire la queue. Mon temps de sortie quotidien, je préférais l’exploiter autrement ! Uber Eats était moins rapide et moins complet côté produits. »

    Quant à Alexandre, 24 ans, étudiant en finance, même s’il reconnaît que « ce n’est pas très raisonnable », il trouve plutôt chouette de commander une baguette avant d’entrer sous sa douche et de la récupérer en peignoir. Ces Parisiens, faut-il le préciser, ont chacun une boulangerie et un supermarché en bas de chez eux. Mais les prix sont les mêmes, et puis, résume Christopher, « moi j’aime la proximité pour aller chez le fleuriste ou au marché. Pour les courses de base, me faire livrer m’enlève une épine du pied. »

    #juste_à_temps #capitalisme_de_plateforme #logistique #commerce #e-commerce #livreurs #emploi #précaires

    • « Les acteurs du “quick commerce” veulent remplacer les magasins de proximité et redéfinir la relation avec les courses, voire avec l’alimentation » , Martin Cubertafond, Consultant en stratégie et enseignant Sciences Po , spécialiste des secteurs de l’alimentaire, de la distribution et du vin

      Le consultant en stratégie Martin Cubertafond décrit, dans une tribune au « Monde », les mutations profondes du marché de la distribution alimentaire qui mettent en péril les anciens champions du secteur, menacés par l’intrusion de « nouveaux barbares ».

      Tribune. Gorillas, Cajoo, Flink, Getir, etc. : inconnues il y a un an, ces start-up de livraison express de courses (le « quick commerce ») sont omniprésentes dans le centre des grandes villes. Elles offrent la possibilité de se faire livrer en 10 ou 15 minutes – soit moins de temps qu’il n’en faut pour se rendre dans un magasin et passer en caisse – 2 000 produits de première nécessité ou de plaisir (produits d’hygiène, pâtes ou lait, mais aussi planche apéro et bières), à des tarifs identiques, voire inférieurs, à ceux de la proximité urbaine, moyennant des frais de livraison de moins de 2 euros.
      Les entreprises se multiplient (huit à Paris), abreuvées par de généreuses levées de fonds, dans une course de vitesse qui rappelle l’essor des trottinettes électriques en 2018-2019. Pourquoi une telle frénésie ? Quel est le véritable enjeu de ce commerce rapide ?

      Crise de confiance

      Ce qui se joue derrière cette nouvelle offre destinée aux jeunes urbains pressés, qui pourrait sembler anecdotique, c’est la lutte entre deux modèles.

      D’un côté, une grande distribution en fin de cycle, « empire » chancelant ; de l’autre, des compagnies technologiques qui veulent transformer la façon de faire ses courses, voire de s’alimenter. Et, pour la première fois, ces « nouveaux barbares » sont en mesure de prendre le pouvoir.

      Fierté française au début du siècle, la distribution alimentaire est aujourd’hui en fin de cycle : après une longue phase de croissance, elle est arrivée dans sa phase de maturité, voire de déclin pour certains segments. Les scandales alimentaires (vache folle, viande de cheval…) ont généré une crise de confiance dans la consommation, qui se traduit par un besoin de réassurance et une défiance vis-à-vis des marques et de la grande distribution. Le succès de l’application Yuka, présente chez plus d’un tiers des ménages français, en donne une bonne illustration.

      Une phase de #déconsommation a commencé en 2017 en France : les Français dépensent plus, mais ils mettent moins de produits dans leur panier.

      Aujourd’hui, l’objectif est de manger mieux plutôt que de manger plus pour moins cher. C’est une remise en cause profonde du paradigme de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire depuis l’après-seconde guerre mondiale.
      Au même moment, la grande distribution est attaquée par de multiples innovations (ventes en ligne, livraison de repas, ultra-frais, vente directe du producteur au consommateur, etc.). Résultat : les consommateurs fragmentent de plus en plus leurs courses, préférant la promesse des spécialistes ou l’expérience en ligne à celles du « tout sous le même toit » de l’hypermarché.

      Panique

      Face à cette nouvelle donne, les distributeurs paniquent et se réfugient dans une guerre des prix. Résultat : leurs marges diminuent et ils offrent tous à peu près la même expérience. Ils n’ont pas encore compris que les consommateurs cherchaient autre chose.

      Depuis quelques mois, les services de « quick commerce » se développent donc à grande vitesse. Leur modèle opérationnel se fonde sur une application très ergonomique pour la commande (et la compréhension des consommateurs), des mini-entrepôts de 300 mètres carrés proches des zones d’habitation, pour préparer les produits en moins de trois minutes, puis des livreurs en vélo électrique pour effectuer la livraison dans un rayon de 1,5 km.

      Ces « nouveaux barbares » ont un ADN technologique et une vision centrée sur le client. Ils cherchent à améliorer la proposition de valeur par rapport aux magasins de proximité urbaine : gain de temps et service à la demande, au même niveau de prix.

      Les distributeurs historiques mettent en avant l’équation économique déficitaire de ces nouveaux concurrents. Dans leur grille de lecture, il est impossible de rentabiliser le coût de la préparation de la commande et, surtout, celui de la livraison, avec la marge brute dégagée par un panier de 25 euros. Il n’y a donc pas de danger, la mode va passer, les millions des investisseurs fondre comme neige au soleil et le commerce rapide disparaître.

      Redéfinition des priorités

      Sauf que… cette histoire a déjà été écrite. Quand Amazon a lancé son offre de livraison rapide illimitée Prime en 2005, il n’y avait pas de modèle économique non plus. Au sein même de l’entreprise, certains pensaient que cette offre allait provoquer sa faillite. Mais à la fin, la croissance du nombre de clients et de la fréquence d’achat a plus que couvert les coûts logistiques. Prime a transformé Amazon, et Amazon a transformé le commerce.

      C’est ce pari que font les acteurs du « quick commerce », et leurs investisseurs : ils veulent modifier les usages, remplacer les magasins de proximité et, plus largement, redéfinir la relation avec les courses, voire avec l’alimentation.

      Deux visions s’affrontent donc. Les distributeurs historiques, tétanisés par une évolution qu’ils peinent à comprendre, restent focalisés sur la structure de coûts de leurs réseaux de magasins et persuadés que seule la puissance d’achat permet de survivre. Les nouveaux commerçants font quant à eux un pari sur la demande, qu’ils cherchent à transformer durablement.

      L’enjeu de cette opposition de modèles et de visions va au-delà du segment de la proximité dans les grandes villes. Ce qui se joue actuellement, c’est la redéfinition des attentes et des priorités dans la consommation alimentaire et la création d’une nouvelle relation avec les consommateurs. Les pierres du futur modèle d’alimentation sont en train d’être posées. Les offres de livraison de restauration et de courses alimentaires convergent et certains acteurs de la transition alimentaire vers laquelle nous nous dirigeons sont probablement en train d’émerger.

      L’exemple de Tesla

      En effet, dans cet environnement mouvant, les nouveaux commerçants, avec leur ADN numérique et leur vision client ont un avantage concurrentiel. C’est là-dessus que misent les investisseurs, qui observent que dans une autre industrie, la capitalisation d’un nouvel entrant (Tesla, 750 milliards de dollars) équivaut à celle de tous les acteurs historiques cumulés, car les clients partagent sa vision et veulent faire partie de l’aventure. Un attrait qui fait écho au désamour pour les acteurs historiques de la distribution alimentaire.

      A moindre échelle, nous assistons au même phénomène avec le « quick commerce » : le leader états-unien, Gopuff, est valorisé 15 milliards de dollars, c’est plus que Carrefour (11,5 milliards d’euros, soit environ 13,5 milliards de dollars), le turc Getir 7,5 milliards de dollars, et le champion allemand Gorillas (créé en 2020) annonce une levée de fonds imminente (950 millions de dollars) avec une valorisation de 3 milliards de dollars, soit peu ou prou la capitalisation du groupe Casino.

      Les acteurs historiques ne pourront donc pas s’offrir les meilleurs de ces nouveaux concurrents ; ils risquent d’être dépassés. L’acquisition par GoPuff d’une chaîne de 185 magasins d’alcool en Californie pour 350 millions de dollars est, à ce titre, un symbole fort.

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/10/02/les-acteurs-du-quick-commerce-veulent-remplacer-les-magasins-de-proximite-et

      bien aérer après lecture :
      https://seenthis.net/messages/931717

      #économie #grande_distribution #fragmentation #quick_commerce

  • #Metalist on sexuality/gender/feminism

    ...collection of things I discovered and people made me discover the last days, weeks, years

    “My silences had not protected me. Your silence will not protect you. But for every real word spoken, for every attempt I had ever made to speak those truths for which I am still seeking, I had made contact with other women while we examined the words to fit a world in which we all believed, bridging our differences”

    – Audre Lorde

  • [PBG] Retour définitif et durable de la fin du monde
    http://www.radiopanik.org/emissions/pbg/retour-definitif-et-durable-de-la-fin-du-monde

    La fin du monde est finie, vive la fin du monde !

    L’une après l’autre, les fins du monde s’enchaînent à un rythme trépidant, des incendies australiens à la destruction de l’Amazonie, de la couche d’ozone au réchauffement climatique, du Covid aux violences policières, demain, la « crise économique » et ses ravages, après-demain, les migrations climatiques massives, après-après-demain, les réactions xénophobes et sécuritaires des gouvernements face à ces migrations, après-après-après-demain, Jésus qui décide d’en finir avec ce ramassis d’ahuris qu’est l’humanité et qui vient avec ses yeux laser nous crâmer en mode barbecue géant. Et ensuite........ C’est trop, on n’en peut plus, l’équipe de PBG a le tournis, vibre de colère, veut oublier, ne veut pas oublier, fume, rit, pleure, bref, ne sait tout simplement (...)

    #crise_d'épilepsie #crise_de_nerf #crise_de_folie #crise_d'angoisse #crise_de_panique #crise_de_rage #crisse_d'ostie #juste_rien_à_foutre #crise_d'épilepsie,crise_de_nerf,crise_de_folie,crise_d’angoisse,crise_de_panique,crise_de_rage,crisse_d’ostie,juste_rien_à_foutre
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/pbg/retour-definitif-et-durable-de-la-fin-du-monde_09295__1.mp3

  • Juste Avant

    Dans « Juste Avant », un documentaire en 7 épisodes, sortie le 1er décembre 2019, Ovidie questionne la façon dont on éduque une adolescente quand on est mère et féministe, à travers une série de conversations avec sa fille de 14 ans. Les échanges mère-fille s’entrecroisent avec les témoignages des proches et les réflexions sur sa propre construction.

    Juste Avant (7/7) - Epilogue

    Juste Avant (6/7) - Sois belle et bats-toi !

    Juste Avant (5/7) - Toi, moi, et notre petit matriarcat

    Juste Avant (4/7) - Le temps de la capote à 1 franc

    Juste Avant (3/7) - « Tu sais ce que c’est le consentement ? »

    Juste Avant (2/7) - La maman ou la putain

    Juste Avant (1/7) - Moi à ton âge

    http://www.nouvellesecoutes.fr/podcasts/intime-politique

    #maculinity #paternalistic #nightmare #digital_penetration #consent #college #high_school #social_network #Instagram #Snapchat #pressure #toxic_relationship #rape #post_MeToo #safe_place #sexuality #equality #contraception #STI #AIDS #HIV #school #abortion #condom #morning-after_pill #practical_knowledge #theoretical_knowledge #political_reflexion #distance #third_party #vaccination #pregnant #youth #traumatism #mariage #couple #tradition #divorce #matriarchy #co_parent #food #internet #beauty #weight_watchers #epilation #awareness #body

  • Nous ne demandons rien à l’État, nous voulons tout reprendre : la joie, la liberté, la beauté, la vie
    Acta, Cerveaux non disponibles, Comité Adama, Comité de libération et d’autonomie queer, Deep Green Resistance IDF, Désobéissance écolo Paris, Eodra, des membres d’Extinction Rebellion France, Gilets jaunes Argenteuil, Gilets jaunes Place des fêtes, Gilets jaunes Rungis IDF, Plate-forme d’enquêtes militantes, collectif Peuple révolté, Radiaction, Youth for Climate IDF
    Reporterre, le 3 octobre 2019
    https://reporterre.net/Nous-ne-demandons-rien-a-l-Etat-nous-voulons-tout-reprendre-la-joie-la-l

    À la colère contre la catastrophe écologique, humaine et sociale en cours, le pouvoir ne propose que des « mesurettes », expliquent les auteurs de cette tribune. Qui, déterminés à changer le système, occuperont le 5 octobre « un lieu emblématique du système pour le transformer en maison du peuple ».

    Nous, #écologistes, #Gilets_jaunes, #Gilets_noirs, jeunes, habitant.e.s des banlieues, militant.e.s de tous bords avons manifesté, signé des pétitions, fait la grève, dialogué avec les dirigeants pour les alerter de la catastrophe écologique, humaine et sociale en cours.

    Loin d’entendre notre colère légitime, le pouvoir réprime nos mobilisations et convoque des simulacres de « participations citoyennes » : « grand débat », « convention citoyenne sur le climat », etc. Ces dispositifs ne proposent que des mesurettes ou des promesses lointaines et jamais tenues. Ils ne servent qu’à lui faire gagner du temps. L’écologie, dans sa conception étatique et libérale, trace alors une frontière entre les riches et les pauvres. Elle culpabilise les « écocitoyen.ne.s », lance des projets de « transition écologique »… et tout devient prétexte à un productivisme opportunément devenu « vert ». Mais le capitalisme, responsable de la catastrophe que nous vivons, est irréformable.

    Nous avons donc décidé de résister autrement à la destruction généralisée et programmée du monde vivant. Samedi 5 octobre, nous occuperons un lieu emblématique du système pour le transformer en maison du peuple. À la suite des retrouvailles entre mouvements sociaux et écolos le 21 septembre, nous ferons entendre nos voix, riches car plurielles. Nous affirmerons notre détermination à changer de modèle sociétal et économique. Nous construirons les prémices d’un monde respectueux des êtres vivants, humains et non humains.

    Car l’anéantissement du vivant est le symptôme terminal d’un système fondé sur la domination. Le modèle économique et social actuel creuse les inégalités entre les classes dominantes et les classes populaires. Sous couvert de rationalité et d’efficacité, le néolibéralisme grignote progressivement les acquis sociaux. De nombreuses travailleuses et travailleurs connaissent une précarisation croissante de leurs conditions de travail. Mais surtout, il nous est imposé de travailler toujours plus sans questionner l’impact néfaste que celui-ci peut avoir sur nos vies et sur la nature.

    Plus largement, le ravage causé au vivant a pour racine une idéologie occidentale selon laquelle l’autre n’est que territoire à conquérir, ressource à exploiter, trophée à exposer. Les femmes, résistant à l’infériorisation qui leur est faite depuis des siècles, en sont parmi les premières victimes. Les sujets échappant au modèle reproductif hétérosexuel et cisgenre, catégorisés comme « contre nature » ou déviants, sont également tantôt exclu.e.s, dominé.e.s ou « corrigé.e.s » afin de pouvoir être exploité.e.s à leur tour.

    Historiquement, s’accaparer les terres, détruire les écosystèmes et nier l’humanité des esclaves et des populations colonisées a été le triptyque sur lequel le développement de ce système s’est appuyé. Aujourd’hui, cette logique prédatrice et raciste se retrouve partout, qu’elle soit soutenue par des régimes politiques nationalistes ou néolibéraux. Dans le cynisme le plus total, elle est à l’origine de guerres néocoloniales et provoque l’exil de millions de personnes pour des raisons politiques, économiques et climatiques tout en cadenassant les frontières.

    Malgré tout cela, le capitalisme possède un double pouvoir d’attraction : son imaginaire économique de frustration-consommation et sa capacité inouïe à l’échelle de l’histoire à rendre chacun.e d’entre nous captif sur le plan de la vie matérielle. Nous sommes baigné.e.s depuis notre naissance dans un imaginaire où le bonheur se trouve dans l’accumulation de biens matériels. La nature productiviste du capitalisme, son dogme de la croissance, ont enfanté une vie toxique et aliénante. Plus intimement, le capitalisme a su pénétrer notre quotidien, coloniser nos systèmes de pensée et étendre son pouvoir sur nos corps et l’ensemble des milieux vivants. Chacun.e de nous est pris en otage par cette mégamachine qui martèle son discours dominant au travers des institutions étatiques, de la publicité et des médias.

    Toutes celles et ceux qui résistent à ce pouvoir de séduction-aliénation connaissent une répression féroce.

    Mais l’autoritarisme qui se généralise aujourd’hui est la norme depuis des décennies dans les quartiers populaires, avec plusieurs centaines de morts entre les mains de la police dans une impunité judiciaire systémique. L’État n’a eu de cesse de mettre en place des mesures d’exception sécuritaires dans les quartiers populaires contre toute forme de révolte. Les Gilets jaunes, les Zad et les mouvements écologistes voient désormais l’extension de la répression policière avec les mêmes outils permettant le maintien du pouvoir d’une élite face aux contestations. Cette répression est le seul outil derrière lequel l’État peut se cacher. Elle révèle son rôle d’armée d’occupation de sa propre population.

    À tout cela, nous opposerons notre détermination à construire ensemble. Ce que nous allons chercher, c’est d’autres manières d’être heureuses et heureux et redonner de la profondeur à nos existences, sans dévaster le monde vivant.

    Ces derniers mois, les Gilets jaunes ont déclenché une vaste envie de reprendre démocratiquement nos vies en main : assemblées populaires, démocratie directe, solidarité, autoorganisation, sont des mots dont la population s’est ressaisie, des pratiques qui ont redonné un élan considérable pour affronter la suite. Que ce soit au Chiapas ou dans le Rojava, en Égypte ou à Hong Kong, au Brésil, en Russie ou en Grèce, les luttes populaires continuent à rappeler que la révolte doit être internationale et internationaliste pour pouvoir réellement bouleverser le cours des choses. Ainsi, nous ne demandons rien à l’État, car nous n’attendons rien de lui.

    Nous ne demandons rien mais nous voulons tout reprendre : la joie, la liberté, la beauté, la vie. Nous appelons chacun.e à s’organiser collectivement pour reprendre du pouvoir, à entrer en résistance, à faire front commun. C’est dans l’intensité de nos luttes que fleuriront des mondes désirables.

    #Résistance

    Je l’ajouterai aussi bientôt à la troisième compilation #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène #USA :
    https://seenthis.net/messages/680147

  • Israeli forces shoot 11-year-old Palestinian in head with rubber bullet | +972 Magazine

    https://972mag.com/israeli-forces-shoot-11-year-old-palestinian-in-head-with-rubber-bullet/130054

    The Israeli army shot an 11-year-old Palestinian boy in the head with a rubber bullet Monday night during a raid on Shuafat refugee camp in East Jerusalem.

    #juste_le_titre #palstine #israël #colobisation #démolition #violence #enfance #enfants

  • #radio Polémix et la voix off - 1936 – Fragile Front Populaire dans l’ombre des dictatures fascistes // Ce n’est qu’un combat ! ... Continuons le début !
    http://www.polemixetlavoixoff.com/1936-un-fragile-front-populaire-dans-lombre-des-dictatures-fasci

    En avril 1936, la fragile coalition de #Front_Populaire se présente aux élections avec un programme presque vide. Si ce n’est la dissolution des ligues fascistes.

    Ce sont les #grèves populaires et spontanées de mai et juin 36, qui permettent aux travailleurs de conquérir la semaine de 40 heures, les congés payés, les conventions collectives… Pas les les leaders du Front Pop, qui suivront le peuple.

    Ce que les travailleurs ont obtenu, ils l’ont conquis par eux-mêmes, dans une lutte qui a pris de cours partis et syndicats, débordés par leur base.

    Mais déjà méchants en temps « normal », les riches deviennent féroces quand ils ont peur. Comme on le verra très vite…

  • Alimentation : Le contrôle qualité : Néant !
    Contrôle fabrication : Néant !
    Faut de la Marge (bénéficiaire) !

    Tout est toujours une question de pas de chance, personne n’est responsable

    L’article de La Voix du Nord
    Des bouts de câble électrique retrouvés dans du beurre de marque Auchan Publié le 19/01/2016 Julien Castelli

    Du beurre doux ou demi-sel de marque Auchan… agrémenté de petits bouts de câble électrique. Suite à cette désagréable découverte, six clients ont porté réclamation auprès de l’enseigne, qui a rapidement procédé au retrait des quatre références concernées dans les rayons d’une soixantaine d’hypermarchés.


    À l’origine, un incident sur une ligne de production à Courcelles en Belgique. Le 30 décembre, un câble électrique qui alimente une machine de conditionnement des plaquettes de beurre se retrouve happé par le processus de fabrication. « Des petits morceaux d’environ un centimètre ont été découpés » confirme Jean-Marie Cabay, administrateur de l’entreprise belge Agral. Le problème, qui n’est pas lié à une malveillance, a été identifié aussitôt, précise le producteur. Les morceaux de câble ont été retirés mais malheureusement, il y en avait encore dans des plaquettes de beurre… » Y a-t-il eu négligence ? Toujours est-il que quelques jours plus tard, les morceaux de câble se sont retrouvés dans les assiettes de consommateurs.

    La ligne de production en question alimente les hypermarchés Auchan et les supermarchés Simply (du même groupe). Selon Jean-Marie Cabay, les plaintes enregistrées provenaient « principalement du magasin Auchan à Louvroil ». Une information confirmée en partie par Laurent Darras, directeur des relations clients chez Auchan : « Il y a Louvroil effectivement. » Et d’autres qu’il n’a pas pu identifier : « On a eu en tout six remontées venues de magasins au nord de Paris. » Alerté, Auchan déclenche une enquête. Les plaquettes de beurre suspectées de contenir un corps étranger sont retirées des rayons « d’une petite soixantaine » d’hypermarchés Auchan (et de Simply également). À Louvroil, cela a été fait « le 13 janvier », affirme le contrôleur de gestion. Au rayon du beurre, une information a été placardée. Les clients ayant acheté l’un de ces produits sont invités à se faire connaître pour remboursement (lire ci-dessous). Au final, Agral a procédé au rappel des quatre séries potentiellement défectueuses, ce qui représente « un tonnage relativement important », souligne Jean-Marie Cabay. Sa société – comme Auchan – écarte tout risque sanitaire, quand bien même des morceaux de câble auraient pu avoir été ingérés. Une information qui n’a pas été confirmée.

    http://www.lavoixdunord.fr/region/des-bouts-de-cable-electrique-retrouves-dans-du-beurre-ia0b0n3281246

    NDR On pourrait dire qu’auchan ré invente le fil à couper le beurre, electrique. Ce fait divers hélas, n’a rien d’humoristique, et nous montre le niveau auquel on place le respect humain dans notre société.

    #guerre_sociale #auchan #mulliez #juste_prix #marge

  • Olivier Rey, Une question de taille
    http://sniadecki.wordpress.com/2015/01/04/rey-question-de-taille

    Pour saisir cette notion, il faut comprendre que, très souvent, le bien ou le mal ne résident pas tant dans l’« essence » d’une chose ou d’un comportement, que dans leur dosage. C’est ainsi que pour la plupart des dispositifs, il existe un point en deçà duquel le développement est bénéfique, au-delà duquel il devient nocif et se met à desservir ceux qu’il était censé aider.

    #Olivier_Rey #Ivan_Illich #contre-productivité #convivialité #technique_conviviale #taille #mesure #juste_mesure #seuil

    • on a souvent réduit Kohr à l’éloge du petit. Il ne fait pas l’éloge du petit mais celui de la bonne taille. Pour les sociétés humaines actuelles, il situait cette bonne taille entre quelques millions et une douzaine de millions.

    • C’est marrant, j’ai eu pas mal de ce genre de pensées (sur les tailles et échelles des choses) ces derniers jours. #merci

      Il y a un paradoxe qui donne à penser : depuis deux siècles, un activisme inouï a été déployé pour transformer le monde et le rendre plus conforme aux attentes de l’être humain. Et aujourd’hui, c’est l’être humain qui est sans cesse sommé de s’adapter au monde tel qu’il va. Quand on cherche les raisons de cette inadaptation croissante de l’homme à un monde qui aurait dû lui être de mieux en mieux adapté, je pense que la cécité aux questions de taille est l’une des clés. Pour résoudre tel ou tel problème on met en œuvre d’énormes moyens, sans se rendre compte que celte énormité même pose problème. C’est ainsi que passé certains seuils, la technique ne nous libère pas, elle nous écrase.

  • A #Montreuil, les dérives sécuritaires des hommes en bleu de Voynet
    http://www.lesinrocks.com/2013/06/02/actualite/video-derives-agents-tranquilite-publique-montreuil-voynet-11400139

    Mardi 21 mai, le journaliste Mikaël Lefrançois porte plainte pour violences aggravées contre Denis Hochard, le directeur de la Tranquillité publique de Montreuil et quelques uns de ses agents. Les Inrocks produisent aujourd’hui une vidéo de l’altercation qui met en doute la défense des agents municipaux. Derrière ce fait divers, on découvre un service à qui la mairie avait, petit à petit, confié des missions de police. Des dérives violentes ont été, depuis quatre ans, maintes fois signalées à la maire Dominique Voynet par son ancien premier adjoint en personne, des Roms, des opposants politiques et des militants. Sans effet jusqu’à présent. Rencontrée ce matin, l’ex-ministre promet désormais des sanctions.

    Un autre article sur mediapart sur le même sujet aujourd’hui :
    http://www.mediapart.fr/journal/france/290513/les-agents-de-surveillance-tres-speciaux-de-la-mairie-de-montreuil
    #police #squats

    • De gros dossiers qui ressortent...

      Les méfaits du directeur de la sécurité publique à Montreuil, Denis Hochard

      http://paris.indymedia.org/spip.php?article13647

      jeudi 30 mai 2013
      impression 2 réactions

      La meilleure des polices ne porte pas d’insigne

      Récapitulatif non-exhaustif des méfaits du directeur de la tranquillité publique à Montreuil, Denis Hochard.

      La responsabilité de la mairie, la responsabilité de la police.

      Ce n’était ni un rrom, ni un squatteur, ni un sans-papier, ni un gréviste, mais un journaliste.

      Cela s’est passé le week-end du 18, 19 mai 2013. Mikaël Lefrançois s’étonnait que des ASVP (« agents de surveillance de la voie publique ») de Montreuil, plus particulièrement son directeur, Denis Hochard, soient munis d’une bombe lacrymogène. Il le prit en photo. Celui-ci et ses agents, le plaquèrent au sol, lui donnèrent un coup de taser dans la main pour qu’il lâche son téléphone, le menacèrent pour obtenir son mot de passe, et effacèrent la photo compromettante. Rappelons que les ASVP n’ont pas le droit d’être armés.

      Sauf que la personne violentée était journaliste et n’hésita pas à porter plainte pour violence aggravée et à saisir les médias. Devant le scandale, la mairesse a du provisoirement suspendre son directeur de la sécurité, Denis Hochard, tout en précisant bien qu’il ne s’agissait pas d’une sanction, et qu’il garderait son salaire... (...)

      et la suite précise : "En réalité, Hochard est une pièce maîtresse du projet de restructuration de la ville de Montreuil. Il permet de gagner du temps en passant au dessus de la légalité. Toutes ces expulsions illégales sont autant d’années gagnées dans la transformation de la ville. La mairie se comporte comme ces promoteurs qui embauchent des hommes de main pour expulser en toute illégalité, des occupants, ceux qui gênent les profits à venir."

      Voilà qui est tout à fait clair !