Cette décision majeure bouscule le paysage politique français. Elle intervient quelques jours à peine après le réquisitoire du Parquet national financier qui a demandé sept ans de prison contre Nicolas Sarkozy pour « corruption, association de malfaiteurs, recel de détournement de fonds publics et financement illicite de campagnes électorale » dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007
En ouverture, cette bouse quitte le tribunal avant même le verdict ah ah ah, pour signifier l’illégitimité de celui-ci , outragée car « la république c’est moi », dans 5 minutes).
La cheffe du premier parti de France condamnée (sans trop de ménagement).
Un président récent contre qui 7 ans de prison sont requis.
#politique #institutions #démocratie (en ruine, en route vers la déchèterie, ou en marc he -avanti - vers le fascisme, cf. La manière dont les procès intentés à Trump ont pu lui servir d’appui)
On fait revivre une fiction, parfois utile, la #séparation_des_pouvoir (il doit pas y avoir d’expression usuelle en Russie pour ça, c’est le côté attardé en avance du pays).
original : nos journalistes républicains sont tous en vert
drolatique : un choix d’extraits de vidéos tévé de MLP (celui de 2013 est si adapté qu’on dirait une prophétie auto-réalisatrice : inéligibilité définitive pour tout délit)
et les couillons de médiapart, toujours occupé à défendre la survie (républicaine, voire vaguement sociale), de dire « justice qui serait politique » avec dédain, en attribuant à MLP et RN une telle vue, qui ne peut être qu’illégitime (puisque c’est elle qui le dit).
Au procès des financements libyens, Djouhri et Takieddine sur la sellette | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/210125/au-proces-des-financements-libyens-djouhri-et-takieddine-sur-la-sellette
Alignés devant lui sur leurs chaises, Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux et Claude Guéant se tiennent pensivement le visage ou les mains, tétanisés. Le déluge de gentillesse que déverse Alexandre Djouhri sur eux n’est pas simple à assumer. Les 59 visites de ce dernier à l’Élysée, non plus.
[...]
« Les services de renseignement se sont intéressés à vous..., relance la présidente Nathalie Gavarino.
-- C’est normal ! Quand ils voient que vous êtes dans tel ou tel pays, ils vous approchent tout le temps. Ils vous demandent la température du pays... Moi, je suis un globe-trotter, j’ai été grand-père quatre fois. Je vais pas dire halte au bonheur. À l’attaque ! (Rires dans la salle.)
-- M. Bousquet de Florian [l’ancien patron du renseignement intérieur – ndlr] a dit qu’il fallait se méfier des intermédiaires.
-- Je réfute ce mot d’intermédiaire. J’ai toujours monté mes propres affaires. Je n’ai jamais été intermédiaire. Bousquet de Florian, je ne le connais pas. Il fait partie d’un lobby qui s’est opposé à moi. Il fait partie de ce lobby qui a voulu me mettre en état de mort civile. Je suis français ! Quand j’étais en prison à Londres, j’étais attaché par une chaîne de trois mètres, à poil. On m’a baladé à poil pendant six mois, avec six flics !
-- M. Djouhri...
-- Ils vous écartent le cul... Ils vous font lever la couille droite, et la couille gauche...
-- M. Djouhri, il y a des éléments sur tout cela dans le dossier... »
Le visage de Nicolas Sarkozy et de ses co-prévenus s’est figé un peu plus.
[...]
« C’est un faux repenti [Takieddine – ndlr], ce gars n’a aucune crédibilité, il faut être clair, lâche-t-il.
-- Il dit que c’est vous qui avez commandité son agression sur l’île Moustique [victime d’un accident en 2004, Ziad Takieddine a soupçonné une agression – ndlr]...
-- C’est Mick Jagger, lui ! Quel contentieux je peux avoir avec lui ? Je vous donne ma parole d’honneur que ce que je vous dis c’est la vérité. »
[...]
« Quand je suis rentré [à Paris – ndlr] j’ai regardé de façon plus précise sa situation judiciaire, déclare Claude Guéant. Il n’y avait qu’une seule voie, c’était de se présenter aux juges. Je me suis informé et c’est tout. Il n’y a pas eu la moindre intervention ou démarche auprès des autorités judiciaires. Il était hors de question que M. Senoussi soit traité en dehors du droit.
-- Pourquoi vous vous renseignez ?, réagit Me Laure Heinich, avocate des parties civiles.
-- Mon souhait, c’était d’en savoir un peu plus.
-- Pour réduire à néant la décision de la cour d’appel de Paris ?
-- Mon souci, c’était de m’informer, c’est tout.
-- Vous vous considériez comme l’avocat de M. Senoussi ?
-- Je souhaitais savoir comment les choses se présentaient.
-- Vous demandez à qui ?
-- Dans mon entourage... »
Un ministre chez le terroriste : l’invraisemblable Brice Hortefeux au procès Sarkozy-Kadhafi | #Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/230125/un-ministre-chez-le-terroriste-l-invraisemblable-brice-hortefeux-au-proces
Un ministre chez le terroriste : l’invraisemblable Brice Hortefeux au procès #Sarkozy-Kadhafi
Brice Hortefeux a souffert à la barre du tribunal de Paris pour tenter d’offrir une explication rationnelle à sa rencontre secrète, en décembre 2005, avec le numéro deux du régime Kadhafi, #Abdallah_Senoussi, un terroriste condamné. Et un #corrupteur présumé, d’après l’accusation.
Fabrice Arfi
23 janvier 2025 à 07h52
BriceBrice Hortefeux a raconté, mercredi 22 janvier, au tribunal de Paris qui le juge dans l’affaire des financements libyens, une sacrée histoire. Ce proche parmi les proches de Nicolas Sarkozy – son « grand ami », comme un « frère », avait dit de lui l’ancien président de la République lors d’une précédente audience – a dû s’expliquer pendant plus de trois heures, droit comme un I, la #mèche_blonde clairsemée et le #teint passant de la #cire à la #tomate, sur un obscur voyage qu’il a effectué en Libye, le 21 décembre 2005, en tant que ministre délégué aux collectivités territoriales françaises.
Les dessous de ce voyage, Brice Hortefeux le sait, sont des plus embarrassants. Il a rencontré secrètement, ce jour-là, dans le dos de l’ambassade de France à Tripoli, mais en compagnie de l’agent de corruption présumé Ziad Takieddine, le numéro deux du régime libyen, Abdallah Senoussi, un homme pourtant condamné à la perpétuité et recherché par la France pour avoir organisé un attentat terroriste contre l’avion de ligne #DC-10 de la compagnie #UTA (170 morts).
S’essayant tant bien que mal aux effets oratoires de Nicolas Sarkozy, qui le regarde quasiment sans discontinuer pendant toute sa déposition avec affection ou commisération – et peut-être un peu des deux –, Brice Hortefeux a fait preuve d’un aplomb déconcertant. L’audience a toutefois paru tourner au calvaire pour lui à mesure que les questions de la présidente, Nathalie Gavarino, des procureurs du PNF puis des avocat·es des parties civiles, se sont infiltrées dans les plis de son histoire ; il faut bien le dire, à dormir debout.
Rien dans son récit n’a paru partir du bon pied. « Je n’étais pas demandeur de ce voyage [en Libye] », a d’abord dit Brice Hortefeux. Premier souci : des télégrammes diplomatiques exhumés durant l’enquête indiquent qu’il s’agissait pourtant d’une volonté française.
Il a ajouté qu’il n’y avait, pour lui, « pas d’urgence » à se rendre là-bas, dans la foulée d’une visite de Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, début octobre 2005. Deuxième souci : d’autres télégrammes diplomatiques suggèrent le contraire.
Le sparadrap Takieddine
Brice Hortefeux est ensuite formel : Ziad Takieddine n’a joué « aucun rôle » dans l’organisation du déplacement. Troisième souci : le #PNF a fait converger plusieurs éléments matériels du dossier (des notes issues des archives numériques de Takieddine, des rendez-vous avec Hortefeux, des lettres échangées officiellement entre le cabinet Sarkozy et le régime libyen, etc.) qui « confirment le rôle de go-between de Takieddine » entre la France de Sarkozy et la Libye de Kadhafi.
Takieddine, dont tous les prévenus veulent aujourd’hui se décoller à tout prix, est même au courant, avant l’ambassade de France, de certains changements d’emploi du temps du ministre délégué. « Ce n’est pas moi qui l’informais », peste Hortefeux, qui, confronté aux éléments, ne peut néanmoins les démentir tout à fait. Alors il les minimise, comme il avait tenté de minimiser précédemment sa grande proximité avec l’#intermédiaire.
« Je n’étais qu’une touche en plus sur la palette d’une Libye souhaitant se rebâtir un mur de respectabilité », assure Hortefeux, qui trouve que l’on donne quand même beaucoup d’importance à son voyage.
Pour certains, ce voyage n’avait surtout « pas grand sens ». Ce sont les mots utilisés par l’ambassadeur de France en Libye à l’époque, Jean-Luc Sibiude, qui a témoigné au procès il y a quelques jours. Un ancien attaché de sécurité intérieure à Tripoli, le commissaire de police Jean-Guy Pérès, a partagé des sentiments analogues devant le tribunal.
Conscient des doutes émis sur la nature réelle de son voyage, Brice Hortefeux a pris un ton docte à la barre, paraissant réciter une leçon apprise par cœur sur les ersatz de collectivités locales en Libye, donnant des dates, noyant l’assistance d’acronymes, et s’essayant même à un exercice de géographie administrative comparée entre la Libye et le Maroc…
Le #terroriste imprévu
Et puis arrive le moment tant redouté : sa rencontre avec le terroriste Senoussi. « Je me suis retrouvé de manière totalement imprévue chez Senoussi », jure-t-il dans une première phrase, donnant le ton de ce qui va suivre.
Brice Hortefeux va alors livrer un récit qu’il demande au tribunal de prendre pour argent comptant. « Au cours du dîner officiel [auquel il participe avec la délégation ministérielle, des représentants diplomatiques français et des responsables libyens – ndlr], un Libyen vient me voir pour me dire que je vais rencontrer une personnalité, un membre de la famille de Kadhafi. J’ai pensé que cela pouvait être Saïf al-Islam Kadhafi, le fils, qui était un peu la vitrine. »
Et, à l’en-croire, « tout va très vite ». Il ne se renseigne pas plus. N’avertit personne de l’ambassade. Ne passe pas le moindre coup de fil, notamment au conseiller diplomatique du ministère de l’intérieur qui l’accompagne, David Martinon. Il disparaît, comme un magicien dans sa boîte, au nez et à la barbe de toutes les autorités françaises présentes au dîner, qui ne s’en inquiètent pas plus que cela au demeurant.
Il monte alors dans la voiture des Libyens, sans savoir où il se rend, escorté par des policiers locaux. « C’est là que j’ai fait le rapprochement [avec l’attentat] », assure-t-il, sans expliquer précisément comment ni pourquoi il parvient à cette déduction. En attendant, il faut prendre la mesure de la scène décrite : on n’est pas loin du rapt d’un ministre par une puissance étrangère…
Non, je n’en ai pas parlé à Nicolas Sarkozy.
Brice Hortefeux sur sa rencontre secrète avec Senoussi
Brice Hortefeux croit tout de même se souvenir que son officier de sécurité est avec lui. Mais celui-ci a dit le contraire durant l’enquête : « J’accompagnais M. Hortefeux dans tous ses déplacements, jamais je ne l’ai accompagné à une quelconque réunion ou rendez-vous de ce type. Il est bien évident, compte tenu de la nationalité que vous évoquez, que si tel avait été le cas je m’en souviendrais. Compte tenu de la personnalité de M. Hortefeux qui est quelqu’un d’assez craintif, je ne l’imagine absolument pas assister à un rendez-vous de la sorte sans je ne sois présent. »
Confronté à ce démenti, le prévenu choisit la méthode Coué devant le tribunal, au risque de l’absurde : « C’est une confirmation de ce que je dis, Madame la présidente ! », s’exclame-t-il, avant d’ajouter dans une antiphrase : « Je ne vois pas pourquoi j’irais raconter autre chose que la vérité. »
« Vous n’avez pas l’idée de faire marche arrière ? », le relance la présidente Gavarino. La question est suivie d’un long silence, épais. Hortefeux y met un terme : « Je comprends très bien la question. Nous sommes en 2025… L’approche n’est pas la même. À l’époque, j’étais un jeune ministre, un simple ministre délégué, pas un proche du président de la République [Jacques Chirac – ndlr]. Je ne me sentais pas investi d’une autorité suffisante pour créer un affront. Est-ce une erreur politique et morale ? bien sûr que oui… vu d’aujourd’hui. »
Brice Hortefeux décrit ensuite une discussion de quarante minutes, « traduction comprise », au domicile de Senoussi. C’est Takieddine qui joue les interprètes. « M. Senoussi me parle de l’immigration et des frontières. La conversation s’est limitée à cela », déclare Hortefeux, manifestement pressé d’en finir.
Mais ce n’est pas terminé.
« Quand vous rentrez à l’hôtel, dans quel état d’esprit êtes-vous ? », lui demande la présidente, qui essaie de s’inscrire dans la logique des mots du prévenu.
-- J’ai compris que j’ai été piégé, répond Hortefeux.
-- Vous avez été sidéré ?, poursuit la magistrate.
-- Stupéfait, oui, dit le lieutenant de Sarkozy.
-- Vous en avez parlé à Nicolas Sarkozy ?
-- Non, je n’en ai pas parlé à Nicolas Sarkozy. C’est une attitude humaine, faillible. Quand on tombe dans un piège, on ne va pas s’en vanter, on ne va pas le crier sur tous les toits. D’autant qu’il ne s’est rien passé de grave pendant cette rencontre », affirme Hortefeux, qui paraît ne pas réaliser que, même si on doit accepter comme vraisemblable sa version, la rencontre d’un terroriste recherché par la France avec un ministre français est en soi un scandale.
La #glissade
Comment Brice Hortefeux réagit-il auprès de Takieddine pour lui signifier son mécontentement après le « piège », le « guet-apens » qui lui aurait été tendu par l’intermédiaire ? Il ne réagit pas, explique-t-il à la barre. Il n’appelle pas l’intermédiaire. Il ne lui dit juste… rien. Pas plus qu’il n’alerte l’ambassade après-coup.
Un premier procureur du PNF s’accroche avec Hortefeux : « Je me demande si vous croyez vous-même à ce que vous dites. » Puis un second, patiemment, essaie de comprendre la logique du raisonnement du prévenu. Sans succès. À chaque invraisemblance ou contradiction relevée, Brice Hortefeux se mue en robot qui répète les mêmes éléments de langage à l’envi : « Je suis ici pour un supposé financement libyen et il n’y a pas eu de financement ! »
« Est-ce que ce n’était pas un rendez-vous prévu, tout simplement ? », lâche finalement le procureur. Brice Hortefeux, de marbre : « Non, parce que si c’était prévu, je n’y serais pas allé. »
La question était depuis belle lurette sur toutes les lèvres. Et pour cause : la « mésaventure » de Brice Hortefeux en Libye est tout sauf une nouveauté. Trois mois plus tôt, le directeur de cabinet de Sarkozy, #Claude_Guéant, avait lui aussi rencontré secrètement à Tripoli Senoussi, en la seule présence de Takieddine. Et lui aussi plaide aujourd’hui le « piège ». Et lui non plus n’en a pas parlé à Sarkozy après-coup. Comme il n’a pas définitivement coupé les ponts avec le machiavélique Takieddine.
Voilà donc deux sommités françaises qui se retrouvent, à trois mois d’intervalle, au contact d’un terroriste condamné et recherché, et qui n’y trouvent strictement rien à redire. Il ne fait décidément pas bon être #sarkozyste en Libye.
« Est-ce que vous n’essayez pas de vous faire passer pour plus… naïf que vous ne l’êtes ? », demande à Hortefeux l’avocate de l’association #Anticor, Claire Josserand-Schmidt. « Candide, oui, pas #naïf », corrige le prévenu.
« Ce moment, votre rencontre avec Senoussi, est une bascule », tente de solenniser l’avocate. Après Guéant la semaine dernière, c’est en effet un deuxième domino du jeu sarkozyste qui est sérieusement ébranlé au procès des financements libyens.
Car si les deux rencontres avec l’infréquentable Senoussi n’étaient pas des pièges mais bien un rendez-vous secret, organisé, comme semble le penser l’accusation, que couvre le mensonge commun des deux plus proches collaborateurs de Sarkozy ?
La réponse est peut-être à trouver dans les éléments du dossier d’instruction, sur lesquels le tribunal reviendra lors d’audiences ultérieures.
La spontanéité, cinq ans après, en réponse à une question d’un journaliste, c’est long…
Claire Josserand-Schmidt, avocate d’Anticor
D’une part, Senoussi et Takieddine ont affirmé durant l’enquête que ces réunions étaient liées à des discussions sur le débouclage d’un financement occulte dans la perspective de la campagne présidentielle de Nicolas #Sarkozy. D’autre part, le voyage de Hortefeux en #Libye a, de fait, précédé de quelques jours le versement par le régime #Kadhafi de fonds, dont une partie s’est retrouvée sur un compte secret aux #Bahamas d’un proche de l’ancien président, #Thierry_Gaubert. Qui est aussi un intime de Brice Hortefeux. Et de #Takieddine.
Dans les derniers instants de son audition, Brice Hortefeux essaye d’abattre sa dernière carte : « Je n’ai rien à cacher puisque c’est moi qui ai révélé spontanément ce rendez-vous avec Senoussi ! »
C’est inexact, lui a rappelé #Claire_Josserand-Schmidt. Brice Hortefeux a parlé pour la première fois publiquement de ce rendez-vous à la suite d’un appel de Mediapart, le 27 avril 2012, à la veille de la révélation d’une note libyenne faisant état d’une réunion entre lui et… Abdallah Senoussi (à une autre date que le 21 décembre 2005). « J’ai répondu spontanément à la question d’un journaliste », se reprend Hortefeux, qui ne craint pas les acrobaties langagières. « La spontanéité, cinq ans après, en réponse à une question d’un journaliste, c’est long… », commente l’avocate.
« De toute façon, cette réunion [avec #Senoussi] n’a eu aucune conséquence. Il ne s’est rien passé », a martelé #Hortefeux. Il termine sa journée comme un athlète fatigué qui a tenté l’escalade d’un mur de verre, mais sans prise. Inéluctablement, il glisse.
Le procès se poursuit jeudi 23 janvier.
Saïf al-Islam Kadhafi sort de son silence et réitère ses accusations contre Nicolas Sarkozy
▻https://rfi.my/BL4f
► Pourquoi et comment Saïf al-Islam Kadhafi a répondu à RFI par écrit ? Saïf al-Islam Kadhafi a répondu à nos questions et nos demandes de précisions par écrit, au travers d’une personne de confiance de son entourage. Il n’a pas voulu utiliser directement de ligne téléphonique internationale qui permettrait de le localiser. Son entourage affirme qu’il a très peu confiance dans les médias. Après plusieurs demandes de RFI, il a finalement accepté de s’exprimer dans le contexte de l’ouverture du procès. RFI a pu vérifier son identité. C’est la première fois depuis 2011 qu’il s’exprime dans un média sur l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007
repris par France24 ▻https://f24.my/AtA2
Avant le MH 17 : USTICA - .
« La raison de l’interview sur le massacre d’Ustica, croyez-le ou non, est qu’une personne de 85 ans commence à penser qu’il lui reste peu de temps et à se demander s’il y a quelque chose d’utile qu’elle peut encore faire, quelque chose d’inachevé qu’elle peut essayer de terminer ».
▻https://www.librairie-tropiques.fr/2023/09/avant-le-mh-17-ustica.html
Qatar / France : 300 millions pour une guerre en Libye- L’En Dehors
▻http://endehors.net/news/qatar-france-300-millions-pour-une-guerre-en-libye
Qatar / France : 300 millions pour une guerre en Libye ➡ ▻https://t.co/IJWqojQfxq Cette semaine, nous vous embarquons au nord de l Afrique, où il y a 11 ans, Mouammar #Kadhafi, dictateur de son état et maître de la #Libye, finissait sa vie dans le sang. @oroulot #Qatar #Sarkozy (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo
Où sont les milliards de #Kadhafi ?
Que sont devenus les milliards de dollars que le colonel Kadhafi, peu de temps avant sa chute, a mis à l’abri en Afrique du Sud ? Digne des meilleurs thrillers, une enquête au long cours sur les traces d’un trésor insaisissable.
Le 20 octobre 2011, après des mois d’affrontements entre ses soutiens et les forces rebelles, Mouammar Kadhafi, qui dirigeait la Libye d’une main de fer depuis plus de quatre décennies, est capturé et abattu. Avant d’être renversé, le dictateur avait pris soin de transférer à l’étranger une grande partie de sa faramineuse fortune, constituée avec les réserves pétrolières du pays. C’est en négociant, pour le compte du gouvernement de transition, un contrat d’armement avec l’Afrique du Sud qu’Erik Goaied, un consultant tunisien, a vent d’une cargaison de 12,5 milliards de dollars libyens arrivée à l’aéroport de Johannesburg fin 2010. Mais où sont passés les conteneurs remplis de billets ? Et pourquoi Kadhafi les a-t-il envoyés ici ? George Darmanovic, un influent agent des services secrets sud-africains, affirme que l’ANC, le parti au pouvoir, dont le leader libyen a soutenu financièrement les dirigeants depuis Mandela jusqu’à Jacob Zuma, aurait fait main basse sur une grande partie de l’argent. Épaulé par Johan Erasmus, un marchand d’armes ayant fait carrière dans le renseignement au temps de l’apartheid, et Fanie Fondse, un ex-membre des forces spéciales, Erik Goaied se met en tête de récupérer le magot. Son entreprise se complique lorsque Darmanovic est assassiné en pleine rue et que le gouvernement libyen le met sur la touche, en confiant l’opération à l’homme d’affaires Taha Buishi. Ce dernier entre en contact avec Tito Maleka, le chef des services de renseignements occultes de l’ANC, qui fait lui-même appel à Jackie Mphafudi, un proche du président Zuma. Alléchées par la commission de 10 % promise par la Libye, les deux équipes se lancent dans une chasse au trésor acharnée…
►https://www.arte.tv/fr/videos/088469-000-A/ou-sont-les-milliards-de-kadhafi
#film #film_documentaire #documentaire #armes #Afrique_du_Sud #argent #Libye #George_Darmanovic #Jocob_Zuma #Zuma #Erik_Goaied #ANC #Johan_Erasmus #argent_liquide #Fanie_Fondse #Taha_Buishi #Tito_Maleka #Aziz_Pahad #Nelson_Mandela #Thabo_Mbeki #conférence_de_Polokwane #Mathews_Phosa #Brian_Crook #Jackie_Mphafudi #Bashir_Saleh
déjà signalé par @simplicissimus
▻https://seenthis.net/messages/912048
Le travail de recherche de #Emilio_Distretti sur l’#Italie_coloniale
Je découvre grâce à @cede le travail de recherche de #Emilio_Distretti, post-doc à l’Université de Bâle, sur le #colonialisme_italien et les #traces dans l’#architecture et l’espace.
Sa page web :
▻https://criticalurbanisms.philhist.unibas.ch/people/emilio-distretti
Je mets dans ci-dessous des références à des travaux auxquels il a participé, et j’ajoute ce fil de discussion à la métaliste sur le colonialisme italien :
►https://seenthis.net/messages/871953
#colonisation #colonialisme #Italie #histoire #géographie_urbaine #urban_matter
The Life Cycle of the Libyan Coastal Highway: Italian Colonialism, Coloniality, and the Future of Reparative Justice in the Mediterranean
This paper explores the role of the Libyan Coastal Highway across history: originally built by fascist Italy during colonisation, in the postcolonial era Libya demanded Italy commit to the construction of a new motorway as part of the reparation process for its crimes. Only in 2008 was an agreement reached. Through it, Italy used the promise to build a new road as a bargaining‐chip to secure Qaddafi’s cooperation in containing migrant mobility across the Mediterranean. This paper explores the different ways in which the Libyan road has endured as a space and a tool of power by tracing historical and political continuities across time, from colonisation to demands for postcolonial reparations and migration governance. Drawing inspiration from the notion of “coloniality”, the paper investigates the colonial continuum expressed by the Italian/Libyan reparation process, and seeks to posit alternative pathways towards the unresolved question of postcolonial justice around the Mediterranean.
▻https://criticalurbanisms.philhist.unibas.ch/library/the-life-cycle-of-the-libyan-coastal-highway
L’article sur le site web de l’éditeur, Antipode:
▻https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/anti.12724
#Libye #fascisme #autoroute #colonialité #réparation #migrations #Kadhafi #continuum_colonial #justice_post-coloniale
Verso un Ente di Decolonizzazione
Déjà signalé ici sur seenthis:
►https://seenthis.net/messages/898108
The Afterlife of Fascist Colonial Architecture: A Critical Manifesto
The listing of the capital of Eritrea Asmara as #UNESCO World Heritage Site in 2017 has raised a series of contradictory questions around Italian fascist colonial heritage: is the nomination part of the longer path of Eritrea’s decolonization and reappropriation of its colonial history or does this lead to the celebration of modernist architecture and its entanglements with colonialism and fascism? This essay draws inspiration from the case of #Asmara, as a way to stir a debate around the afterlife of colonial fascist architecture, and its critical reuse. By discussing the interrelated concepts of repair, reparations, and prothesis within the debates in heritage studies and to the practices of architectural preservation, this essay claims a space for architectural heritage in the entangled struggles of decolonization and de-fascistization. Moreover, it reads fascism’s architectural heritage—and its histories of dispossession and violence—as part of modernism’s controversial history of segregation that cut across the southern and northern hemispheres. In so doing this essay introduces the concept of de-modernization into the debate around critical architectural preservation as part of a transnational struggle for justice against old and new forms of fascisms and colonialisms.
#cinema_impero #patrimoine #décolonisation #défascistisation #architecture #justice #dépossession #violence
Trafics, #rebelles et djihad, le #désert sans clichés de #Philippe_Dudouit
▻https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/02/06/trafics-rebelles-et-djihad-le-desert-sans-cliches-de-philippe-dudouit_602859
#sahara #photo #clichés
▻https://www.letemps.ch/monde/sahara-philippe-dudouit-photographie-lenvers-decor-djihadiste
« Mais, au fil de ses reportages, Philippe Dudouit comprend que, telles les dunes déplacées par le vent, les loyautés sont en train de changer. Après la chute de Mouammar #Kadhafi, en 2011, les #Touareg libyens reviennent dans le nord du Mali. Pour la plupart d’anciens militaires au service du colonel, ils ne rentrent pas les mains vides et offrent leur expérience et leur matériel à un nouveau groupe rebelle, le #MNLA. Le photographe est aux premières loges quand les Touareg déclarent l’indépendance de l’#Azawad, en 2012. Mais ils sont doublés par les groupes armés #djihadistes, provoquant ainsi l’intervention militaire française en 2013. »
Le Niger, #nouvelle frontière de l’Europe et de l’asile
Les politiques migratoires européennes, toujours plus restrictives, se tournent vers le Sahel, et notamment vers le Niger – espace de transit entre le nord et le sud du Sahara. Devenu « frontière » de l’Europe, environné par des pays en conflit, le Niger accueille un nombre important de réfugiés sur son sol et renvoie ceux qui n’ont pas le droit à cette protection. Il ne le fait pas seul. La présence de l’Union européenne et des organisations internationales est visible dans le pays ; des opérations militaires y sont menées par des armées étrangères, notamment pour lutter contre la pression terroriste à ses frontières... au risque de brouiller les cartes entre enjeux sécuritaires et enjeux humanitaires.
On confond souvent son nom avec celui de son voisin anglophone, le Nigéria, et peu de gens savent le placer sur une carte. Pourtant, le Niger est un des grands pays du Sahel, cette bande désertique qui court de l’Atlantique à la mer Rouge, et l’un des rares pays stables d’Afrique de l’Ouest qui offrent encore une possibilité de transit vers la Libye et la Méditerranée. Environné par des pays en conflit ou touchés par le terrorisme de Boko Haram et d’autres groupes, le Niger accueille les populations qui fuient le Mali et la région du lac Tchad et celles évacuées de Libye.
« Dans ce contexte d’instabilité régionale et de contrôle accru des déplacements, la distinction entre l’approche sécuritaire et l’approche humanitaire s’est brouillée », explique la chercheuse Florence Boyer, fellow de l’Institut Convergences Migrations, actuellement accueillie au Niger à l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Géographe et anthropologue (affiliée à l’Urmis au sein de l’IRD, l’Institut de recherche pour le Développement), elle connaît bien le Niger, où elle se rend régulièrement depuis vingt ans pour étudier les migrations internes et externes des Nigériens vers l’Algérie ou la Libye voisines, au nord, et les pays du Golfe de Guinée, au sud et à l’ouest. Sa recherche porte actuellement sur le rôle que le Niger a accepté d’endosser dans la gestion des migrations depuis 2014, à la demande de plusieurs membres de l’Union européenne (UE) pris dans la crise de l’accueil des migrants.
De la libre circulation au contrôle des frontières
« Jusqu’à 2015, le Niger est resté cet espace traversé par des milliers d’Africains de l’Ouest et de Nigériens remontant vers la Libye sans qu’il y ait aucune entrave à la circulation ou presque », raconte la chercheuse. La plupart venaient y travailler. Peu tentaient la traversée vers l’Europe, mais dès le début des années 2000, l’UE, Italie en tête, cherche à freiner ce mouvement en négociant avec Kadhafi, déplaçant ainsi la frontière de l’Europe de l’autre côté de la Méditerranée. La chute du dictateur libyen, dans le contexte des révolutions arabes de 2011, bouleverse la donne. Déchirée par une guerre civile, la Libye peine à retenir les migrants qui cherchent une issue vers l’Europe. Par sa position géographique et sa relative stabilité, le Niger s’impose progressivement comme un partenaire de la politique migratoire de l’UE.
« Le Niger est la nouvelle frontière de l’Italie. »
Marco Prencipe, ambassadeur d’Italie à Niamey
Le rôle croissant du Niger dans la gestion des flux migratoires de l’Afrique vers l’Europe a modifié les parcours des migrants, notamment pour ceux qui passent par Agadez, dernière ville du nord avant la traversée du Sahara. Membre du Groupe d’études et de recherches Migrations internationales, Espaces, Sociétés (Germes) à Niamey, Florence Boyer observe ces mouvements et constate la présence grandissante dans la capitale nigérienne du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) et de l’Organisation internationale des migrations (OIM) chargée, entre autres missions, d’assister les retours de migrants dans leur pays.
▻https://www.youtube.com/watch?v=dlIwqYKrw7c
« L’île de Lampedusa se trouve aussi loin du Nord de l’Italie que de la frontière nigérienne, note Marco Prencipe, l’ambassadeur d’Italie à Niamey, le Niger est la nouvelle frontière de l’Italie. » Une affirmation reprise par plusieurs fonctionnaires de la délégation de l’UE au Niger rencontrés par Florence Boyer et Pascaline Chappart. La chercheuse, sur le terrain à Niamey, effectue une étude comparée sur des mécanismes d’externalisation de la frontière au Niger et au Mexique. « Depuis plusieurs années, la politique extérieure des migrations de l’UE vise à délocaliser les contrôles et à les placer de plus en plus au sud du territoire européen, explique la postdoctorante à l’IRD, le mécanisme est complexe : les enjeux pour l’Europe sont à la fois communautaires et nationaux, chaque État membre ayant sa propre politique ».
En novembre 2015, lors du sommet euro-africain de La Valette sur la migration, les autorités européennes lancent le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique « en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique ». Doté à ce jour de 4,2 milliards d’euros, le FFUA finance plusieurs types de projets, associant le développement à la sécurité, la gestion des migrations à la protection humanitaire.
Le président nigérien considère que son pays, un des plus pauvres de la planète, occupe une position privilégiée pour contrôler les migrations dans la région. Le Niger est désormais le premier bénéficiaire du Fonds fiduciaire, devant des pays de départ comme la Somalie, le Nigéria et surtout l’Érythrée d’où vient le plus grand nombre de demandeurs d’asile en Europe.
« Le Niger s’y retrouve dans ce mélange des genres entre lutte contre le terrorisme et lutte contre l’immigration “irrégulière”. »
Florence Boyer, géographe et anthropologue
Pour l’anthropologue Julien Brachet, « le Niger est peu à peu devenu un pays cobaye des politiques anti-migrations de l’Union européenne, (...) les moyens financiers et matériels pour lutter contre l’immigration irrégulière étant décuplés ». Ainsi, la mission européenne EUCAP Sahel Niger a ouvert une antenne permanente à Agadez en 2016 dans le but d’« assister les autorités nigériennes locales et nationales, ainsi que les forces de sécurité, dans le développement de politiques, de techniques et de procédures permettant d’améliorer le contrôle et la lutte contre les migrations irrégulières ».
« Tout cela ne serait pas possible sans l’aval du Niger, qui est aussi à la table des négociations, rappelle Florence Boyer. Il ne faut pas oublier qu’il doit faire face à la pression de Boko Haram et d’autres groupes terroristes à ses frontières. Il a donc intérêt à se doter d’instruments et de personnels mieux formés. Le Niger s’y retrouve dans ce mélange des genres entre la lutte contre le terrorisme et la lutte contre l’immigration "irrégulière". »
Peu avant le sommet de La Valette en 2015, le Niger promulgue la loi n°2015-36 sur « le trafic illicite de migrants ». Elle pénalise l’hébergement et le transport des migrants ayant l’intention de franchir illégalement la frontière. Ceux que l’on qualifiait jusque-là de « chauffeurs » ou de « transporteurs » au volant de « voitures taliban » (des 4x4 pick-up transportant entre 20 et 30 personnes) deviennent des « passeurs ». Une centaine d’arrestations et de saisies de véhicules mettent fin à ce qui était de longue date une source légale de revenus au nord du Niger. « Le but reste de bloquer la route qui mène vers la Libye, explique Pascaline Chappart. L’appui qu’apportent l’UE et certains pays européens en coopérant avec la police, les douanes et la justice nigérienne, particulièrement en les formant et les équipant, a pour but de rendre l’État présent sur l’ensemble de son territoire. »
Des voix s’élèvent contre ces contrôles installés aux frontières du Niger sous la pression de l’Europe. Pour Hamidou Nabara de l’ONG nigérienne JMED (Jeunesse-Enfance-Migration-Développement), qui lutte contre la pauvreté pour retenir les jeunes désireux de quitter le pays, ces dispositifs violent le principe de la liberté de circulation adopté par les pays d’Afrique de l’Ouest dans le cadre de la Cedeao. « La situation des migrants s’est détériorée, dénonce-t-il, car si la migration s’est tarie, elle continue sous des voies différentes et plus dangereuses ». La traversée du Sahara est plus périlleuse que jamais, confirme Florence Boyer : « Le nombre de routes s’est multiplié loin des contrôles, mais aussi des points d’eau et des secours. À ce jour, nous ne disposons pas d’estimations solides sur le nombre de morts dans le désert, contrairement à ce qui se passe en Méditerranée ».
Partenaire de la politique migratoire de l’Union européenne, le Niger a également développé une politique de l’asile. Il accepte de recevoir des populations en fuite, expulsées ou évacuées des pays voisins : les expulsés d’Algérie recueillis à la frontière, les rapatriés nigériens dont l’État prend en charge le retour de Libye, les réfugiés en lien avec les conflits de la zone, notamment au Mali et dans la région du lac Tchad, et enfin les personnes évacuées de Libye par le HCR. Le Niger octroie le statut de réfugié à ceux installés sur son sol qui y ont droit. Certains, particulièrement vulnérables selon le HCR, pourront être réinstallés en Europe ou en Amérique du Nord dans des pays volontaires.
Une plateforme pour la « réinstallation »
en Europe et en Amérique
Cette procédure de réinstallation à partir du Niger n’a rien d’exceptionnel. Les Syriens réfugiés au Liban, par exemple, bénéficient aussi de l’action du HCR qui les sélectionne pour déposer une demande d’asile dans un pays dit « sûr ». La particularité du Niger est de servir de plateforme pour la réinstallation de personnes évacuées de Libye. « Le Niger est devenu une sorte de laboratoire de l’asile, raconte Florence Boyer, notamment par la mise en place de l’Emergency Transit Mechanism (ETM). »
L’ETM, proposé par le HCR, est lancé en août 2017 à Paris par l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie — côté UE — et le Niger, le Tchad et la Libye — côté africain. Ils publient une déclaration conjointe sur les « missions de protection en vue de la réinstallation de réfugiés en Europe ». Ce dispositif se présente comme le pendant humanitaire de la politique de lutte contre « les réseaux d’immigration économique irrégulière » et les « retours volontaires » des migrants irréguliers dans leur pays effectués par l’OIM. Le processus s’accélère en novembre de la même année, suite à un reportage de CNN sur des cas d’esclavagisme de migrants en Libye. Fin 2017, 3 800 places sont promises par les pays occidentaux qui participent, à des degrés divers, à ce programme d’urgence. Le HCR annonce 6 606 places aujourd’hui, proposées par 14 pays européens et américains1.
Trois catégories de personnes peuvent bénéficier de la réinstallation grâce à ce programme : évacués d’urgence depuis la Libye, demandeurs d’asile au sein d’un flux dit « mixte » mêlant migrants et réfugiés et personnes fuyant les conflits du Mali ou du Nigéria. Seule une minorité aura la possibilité d’être réinstallée depuis le Niger vers un pays occidental. Le profiling (selon le vocabulaire du HCR) de ceux qui pourront bénéficier de cette protection s’effectue dès les camps de détention libyens. Il consiste à repérer les plus vulnérables qui pourront prétendre au statut de réfugié et à la réinstallation.
Une fois évacuées de Libye, ces personnes bénéficient d’une procédure accélérée pour l’obtention du statut de réfugié au Niger. Elles ne posent pas de problème au HCR, qui juge leur récit limpide. La Commission nationale d’éligibilité au statut des réfugiés (CNE), qui est l’administration de l’asile au Niger, accepte de valider la sélection de l’organisation onusienne. Les réfugiés sont pris en charge dans le camp du HCR à Hamdallaye, construit récemment à une vingtaine de kilomètres de la capitale nigérienne, le temps que le HCR prépare la demande de réinstallation dans un pays occidental, multipliant les entretiens avec les réfugiés concernés. Certains pays, comme le Canada ou la Suède, ne mandatent pas leurs services sur place, déléguant au HCR la sélection. D’autres, comme la France, envoient leurs agents pour un nouvel entretien (voir ce reportage sur la visite de l’Ofpra à Niamey fin 2018).
Parmi les évacués de Libye, moins des deux tiers sont éligibles à une réinstallation dans un pays dit « sûr ».
Depuis deux ans, près de 4 000 personnes ont été évacuées de Libye dans le but d’être réinstallées, selon le HCR (5 300 autres ont été prises en charge par l’OIM et « retournées » dans leur pays). Un millier ont été évacuées directement vers l’Europe et le Canada et près de 3 000 vers le Niger. C’est peu par rapport aux 50 800 réfugiés et demandeurs d’asile enregistrés auprès de l’organisation onusienne en Libye au 12 août 2019. Et très peu sur l’ensemble des 663 400 migrants qui s’y trouvent selon l’OIM. La guerre civile qui déchire le pays rend la situation encore plus urgente.
Parmi les personnes évacuées de Libye vers le Niger, moins des deux tiers sont éligibles à une réinstallation dans un pays volontaire, selon le HCR. À ce jour, moins de la moitié ont été effectivement réinstallés, notamment en France (voir notre article sur l’accueil de réfugiés dans les communes rurales françaises).
Malgré la publicité faite autour du programme de réinstallation, le HCR déplore la lenteur du processus pour répondre à cette situation d’urgence. « Le problème est que les pays de réinstallation n’offrent pas de places assez vite, regrette Fatou Ndiaye, en charge du programme ETM au Niger, alors que notre pays hôte a négocié un maximum de 1 500 évacués sur son sol au même moment. » Le programme coordonné du Niger ne fait pas exception : le HCR rappelait en février 2019 que, sur les 19,9 millions de réfugiés relevant de sa compétence à travers le monde, moins d’1 % sont réinstallés dans un pays sûr.
Le dispositif ETM, que le HCR du Niger qualifie de « couloir de l’espoir », concerne seulement ceux qui se trouvent dans un camp accessible par l’organisation en Libye (l’un d’eux a été bombardé en juillet dernier) et uniquement sept nationalités considérées par les autorités libyennes (qui n’ont pas signé la convention de Genève) comme pouvant relever du droit d’asile (Éthiopiens Oromo, Érythréens, Iraquiens, Somaliens, Syriens, Palestiniens et Soudanais du Darfour).
« Si les portes étaient ouvertes dès les pays d’origine, les gens ne paieraient pas des sommes astronomiques pour traverser des routes dangereuses. »
Pascaline Chappart, socio-anthropologue
En décembre 2018, des Soudanais manifestaient devant les bureaux d’ETM à Niamey pour dénoncer « un traitement discriminatoire (...) par rapport aux Éthiopiens et Somaliens » favorisés, selon eux, par le programme. La représentante du HCR au Niger a répondu à une radio locale que « la plupart de ces Soudanais [venaient] du Tchad où ils ont déjà été reconnus comme réfugiés et que, techniquement, c’est le Tchad qui les protège et fait la réinstallation ». C’est effectivement la règle en matière de droit humanitaire mais, remarque Florence Boyer, « comment demander à des réfugiés qui ont quitté les camps tchadiens, pour beaucoup en raison de l’insécurité, d’y retourner sans avoir aucune garantie ? ».
La position de la France
La question du respect des règles en matière de droit d’asile se pose pour les personnes qui bénéficient du programme d’urgence. En France, par exemple, pas de recours possible auprès de l’Ofpra en cas de refus du statut de réfugié. Pour Pascaline Chappart, qui achève deux ans d’enquêtes au Niger et au Mexique, il y a là une part d’hypocrisie : « Si les portes étaient ouvertes dès les pays d’origine, les gens ne paieraient pas des sommes astronomiques pour traverser des routes dangereuses par la mer ou le désert ». « Il est quasiment impossible dans le pays de départ de se présenter aux consulats des pays “sûrs” pour une demande d’asile », renchérit Florence Boyer. Elle donne l’exemple de Centre-Africains qui ont échappé aux combats dans leur pays, puis à la traite et aux violences au Nigéria, en Algérie puis en Libye, avant de redescendre au Niger : « Ils auraient dû avoir la possibilité de déposer une demande d’asile dès Bangui ! Le cadre législatif les y autorise. »
En ce matin brûlant d’avril, dans le camp du HCR à Hamdallaye, Mebratu2, un jeune Érythréen de 26 ans, affiche un large sourire. À l’ombre de la tente qu’il partage et a décorée avec d’autres jeunes de son pays, il annonce qu’il s’envolera le 9 mai pour Paris. Comme tant d’autres, il a fui le service militaire à vie imposé par la dictature du président Issayas Afeworki. Mebratu était convaincu que l’Europe lui offrirait la liberté, mais il a dû croupir deux ans dans les prisons libyennes. S’il ne connaît pas sa destination finale en France, il sait d’où il vient : « Je ne pensais pas que je serais vivant aujourd’hui. En Libye, on pouvait mourir pour une plaisanterie. Merci la France. »
Mebratu a pris un vol pour Paris en mai dernier, financé par l’Union européenne et opéré par l’#OIM. En France, la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal) confie la prise en charge de ces réinstallés à 24 opérateurs, associations nationales ou locales, pendant un an. Plusieurs départements et localités françaises ont accepté d’accueillir ces réfugiés particulièrement vulnérables après des années d’errance et de violences.
Pour le deuxième article de notre numéro spécial de rentrée, nous nous rendons en Dordogne dans des communes rurales qui accueillent ces « réinstallés » arrivés via le Niger.
▻http://icmigrations.fr/2019/08/30/defacto-10
#externalisation #asile #migrations #réfugiés #frontières #Europe #UE #EU #sécuritaire #humanitaire #approche_sécuritaire #approche_humanitaire #libre_circulation #fermeture_des_frontières #printemps_arabe #Kadhafi #Libye #Agadez #parcours_migratoires #routes_migratoires #HCR #OIM #IOM #retour_au_pays #renvois #expulsions #Fonds_fiduciaire #Fonds_fiduciaire_d'urgence_pour_l'Afrique #FFUA #développement #sécurité #EUCAP_Sahel_Niger #La_Valette #passeurs #politique_d'asile #réinstallation #hub #Emergency_Transit_Mechanism (#ETM) #retours_volontaires #profiling #tri #sélection #vulnérabilité #évacuation #procédure_accélérée #Hamdallaye #camps_de_réfugiés #ofpra #couloir_de_l’espoir
co-écrit par @pascaline
Ajouté à la métaliste sur l’externalisation des frontières :
►https://seenthis.net/messages/731749#message765325
Le fils de #Kadhafi réitère ses accusations contre #Sarkozy sur le financement de sa campagne
▻https://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2018/09/11/le-fils-de-kadhafi-reitere-ses-accusations-contre-sarkozy-sur-le-fin
Claude Guéant serait monté dessus, appuyant avec ses pieds pour la fermer. Claude Guéant serait ensuite reparti en France avec ce montant. » Contacté, ce dernier a une nouvelle fois indiqué n’avoir “jamais bénéficié, ni vu, ni par conséquent convoyé un centime d’argent libyen” ».
Nicolas #Sarkozy a bien servi les intérêts de #kadhafi. Voici les preuves
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/040418/nicolas-sarkozy-bien-servi-les-interets-de-kadhafi-voici-les-preuves
Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi devant la maison du second bombarbée par les Américains. © Reuters Contrairement à ce qu’il a affirmé devant les juges puis dans les médias, Nicolas Sarkozy, actuellement mis en examen pour #Corruption dans l’affaire des financements libyens, a objectivement servi les intérêts du régime de Kadhafi entre 2005 et 2011. La preuve en cinq actes.
″Le placement de Sarkozy en garde à vue n′est pas surprenant″ | Interview de la semaine | DW | 21.03.2018
▻http://www.dw.com/fr/le-placement-de-sarkozy-en-garde-%C3%A0-vue-nest-pas-surprenant/a-43060757
Alors que l’ancien président français Nicolas Sarkozy entame une deuxième journée en garde à vue, Thomas Borrel, le porte-parole de l’ONG française Survie @survie , livre son analyse.
Argent libyen : Brice #Hortefeux s’est montré fragile devant la police
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/280318/argent-libyen-brice-hortefeux-s-est-montre-fragile-devant-la-police
Ziad Takieddine et Brice Hortefeux, en 2003, devant le yacht de l’intermédiaire. © DR/Mediapart Entendu le 20 mars dernier sous le statut de « suspect libre », l’ancien ministre de l’intérieur s’est retrouvé confronté par les enquêteurs de l’Office anticorruption de la police judiciaire à des éléments circonstanciés qui ont fragilisé sa ligne de défense, selon le compte-rendu de ses deux auditions. Quitte à contredire Nicolas #Sarkozy.
#France #Corruption #Ghanem #Guéant #kadhafi #libye #Senoussi
Libyan Detention Centers • A Legal Analysis
Detention of migrants in Libya is no post-2011 phenomenon. The detention centers, which are referred to by Libya as “holding centers” were established in the early 2000s, to deter migration to Libya and Europe. The modus operandi of the centers are punitive by nature. Dentention in the centres results in deprivation of freedom, devoid of proportionality and restraint.
Irregular migrants, economic migrants, refugees and asylum seekers are indistinguishable in Libyan law, and are all considered “illegal migrants”. They are vulnerable to arbitrary arrest, where they are placed in detention centers regardless of their immigration status. The detention centers themselves are described as hellish and unlivable, and an environment in which they suffer various forms of ill treatment.
The international community has turned a blind eye to Libyan migrant detention centers for more than a decade. Since the early 2000s activists and organisations, such as UNHCR, have been urging the international community, most importantly the EU and Italy, to refrain from cooperating with Libya until Libya complies with international human rights standards. Yet, the EU has strongly relied on Ghaddafi’s authoritarian regimes for their own border control.
Although detention abuse existed prior to the 2011 revolution, the civil war which ensued exacerbated the situation, leaving 500,000 Libyans displaced. In addition to this, the civil war and regional instability brought Libya’s economy to the floor, which in turn created greater animosity toward migrants. The resultant fractured government became occupied with militias, smugglers, and state and non-state actors.
Against this backdrop of chaos, the lack of border control post-2011 established Libya as a popular transit country, particularly for Sub-Saharan migrants and refugees, eventully making their way to Europe via the Mediterranean Sea. It is estimated that 700,000- 1 million migrants were inside Libya at the end of 2016, many coming into contact with detention centers.
The lack of a migration framework in the country has, effectively, given state and non-state actors control within migrant detention centers. This has left migrants with a lack of safeguards to protect their human rights. In addition, the cooperation between the EU, Libyan coastguard, and Directorate for Combatting Illegal Migration (DCIM) has enabled and normalized the abusive practices towards migrants and refugees within Libya.
Comment le mandat de l’ONU a été détourné
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/250318/comment-le-mandat-de-l-onu-ete-detourne
Benghazi en mars 2018. © Reuters Le mandat que le président français et les autres promoteurs de l’intervention en #libye avaient reçu de l’ONU a eu pour résultats de plonger le pays dans le chaos et d’ouvrir ses arsenaux aux groupes djihadistes, qui déstabilisent aujourd’hui le Sahel. Emmanuel Macron, qui considère cette #guerre comme une « lourde erreur », est-il prêt à en identifier les responsables ?
Comment le mandat de l’Onu a été détourné
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/250318/comment-le-mandat-de-lonu-ete-detourne
Benghazi en mars 2018. © Reuters Le mandat que le président français et les autres promoteurs de l’intervention en #libye avaient reçu de l’ONU a eu pour résultats de plonger le pays dans le chaos et d’ouvrir ses arsenaux aux groupes djihadistes, qui déstabilisent aujourd’hui le Sahel. Emmanuel Macron, qui considère cette #guerre comme une « lourde erreur », est-il prêt à en identifier les responsables ?
#Sarkozy en difficulté devant les policiers
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/230318/sarkozy-en-difficulte-devant-les-policiers
Mediapart révèle le contenu des auditions de Nicolas Sarkozy face aux policiers lors de sa garde à vue, les 20 et 21 mars. Nous dévoilons aussi l’ensemble de ses déclarations devant les trois juges qui l’ont mis en examen. L’ex-président y apparaît acculé, se défaussant sur ses proches, Claude Guéant et Brice #Hortefeux.
#Sarkozy : nos explications et celles de Frédéric Lefebvre
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/230318/sarkozy-nos-explications-et-celles-de-frederic-lefebvre
© DR Les journalistes de Mediapart Fabrice Arfi et Karl Laske reviennent sur leurs six années d’enquête à propos de l’affaire libyenne. Sur le plateau également, Frédéric Lefebvre.
#International #France #Djouhri #Guéant #Hortefeux #kadhafi #Koussa #libye #Missouri #Mouammar_Kadhafi #Nicolas_Sarkozy #Saleh #Senoussi #Takieddine #Woerth
Document libyen : Nicolas #Sarkozy, menteur patenté
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/230318/document-libyen-nicolas-sarkozy-menteur-patente
Claude Guéant, Mouammar #kadhafi et Nicolas Sarkozy, en juillet 2007, à Tripoli. © Reuters L’ancien président de la République accumule les mensonges pour se défendre dans l’affaire libyenne. Faisant fi des très nombreuses autres pièces du dossier, il se focalise sur la note publiée par Mediapart en avril 2012, en maintenant qu’il s’agit d’un faux, alors que la justice lui a par deux fois donné tort. Nouveau rappel, à l’adresse de tous ceux qui pourraient se laisser berner.
Mise en examen de #Sarkozy: nos explications
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/230318/mise-en-examen-de-sarkozy-nos-explications
© DR Les journalistes de Mediapart Fabrice Arfi et Karl Laske reviennent sur leurs six années d’enquête à propos de l’affaire libyenne. Sur le plateau également, Frédéric Lefebvre.
#International #France #Djouhri #Guéant #Hortefeux #kadhafi #Koussa #libye #Missouri #Mouammar_Kadhafi #Nicolas_Sarkozy #Saleh #Senoussi #Takieddine #Woerth
Financements libyens : #Sarkozy s’enlise dans les « fake news »
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/220318/financements-libyens-sarkozy-s-enlise-dans-les-fake-news
Claude Guéant, Mouammar #kadhafi et Nicolas Sarkozy à Tripoli, en 2007. © Reuters Dans sa déclaration aux juges, l’ancien président a multiplié les contrevérités : il n’aurait jamais favorisé les intérêts libyens, les accusations qui le visent seraient l’œuvre d’un clan (et toutes postérieures à la guerre), il ne serait pas lié à l’intermédiaire Ziad Takieddine, et le document publié par Mediapart serait « le comble de la manipulation ». Florilège.
La question n’était elle pas sur les 5 millions d’euros en liquide livrées par Ziad Takieddine ?
@bce_106_6 la valise de 5 millions est dans une de ces poupées. Sauras-tu la trouver ?
Damned, encore lui !
Il est vrai qu’avec son complice, il avait aussi . . .
L’ex-président a été autorisé à rentrer à son domicile la nuit du 20 mars, alors que sa garde à vue n’était pas terminée, suscitant une polémique.
Fabrice Arfi et Karl Laske ont rassemblé dans un livre six ans d’enquête sur l’affaire Sarkozy-Kadhafi. « L’histoire d’une haute trahison » : la corruption d’un clan politique français par une dictature étrangère.
Sarko devrait être jugé pour crime d’agression aussi...
Depuis le Brésil l’avocat de Lula prend la défense de... Nicolas Sarkozy
▻https://www.ouest-france.fr/politique/nicolas-sarkozy/depuis-le-bresil-l-avocat-de-lula-prend-la-defense-de-nicolas-sarkozy-5
L’avocat de l’ancien chef de l’État brésilien, Luiz Inacio Lula, a pris la défense ce jeudi de Nicolas Sarkozy, dénonçant la facilité avec laquelle un ancien chef de l’État peut être poursuivi par la #justice, alors que son client a été condamné à 12 ans et un mois de prison pour corruption et blanchiment d’argent.
« La France a exporté la liberté et la démocratie dans le monde » , a-t-il poursuivi, mais « les journaux de toute la planète ont annoncé la garde à vue de l’ancien président Nicolas Sarkozy en France », a déclaré Me Batochio.
la liberté de s’enrichir personnellement dans leur cas !
Comme le disait les Wampas : “Je voudrais voir Chirac en prison”. Trop tard pour Chirac, mais Sarkozy, il est encore temps.
Ce n’est qu’un cauchemar.
C’est juste un #cauchemar_démocratique. Une #dictature méditerranéenne voulait rentrer dans le concert des nations après un long ostracisme. Pour cela, elle aurait acheté un candidat aux élections présidentielles ; Ce candidat aurait, grâce à cet argent, financé sa #campagne et gagné les #élections. La Commission chargée de contrôler les comptes, faible en moyens et en pouvoirs n’y aurait vu que du feu. Une fois élu, le président aurait récompensé le dictateur en le recevant avec un faste inhabituel. Il a ordonné qu’on ferme les ponts de la Seine le temps d’une escapade en bateau-mouche. Il a organisé une chasse au faisan dans la forêt de Rambouillet. Et comme le dictateur affichait des coutumes nomades, notre président l’a invité à #planter_sa_tente dans les jardins de l’hôtel Marigny, résidence des hôtes du pays. ...
▻https://www.huffingtonpost.fr/eric-alt/la-cynique-affaire-sarkozy-khadafi-serait-si-grave-pour-notre-democra
Mediapart Live : Mai-68 par celles et ceux qui l’ont vécu
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/210318/mediapart-live-mai-68-par-celles-et-ceux-qui-lont-vecu
Notre plateau spécial sur les 50 ans de Mai-68, avec des témoins directs de l’événement, et Antoine Idier sur l’après-Mai.
#International #France #Culture-Idées #kadhafi #libye #Mai_68 #Poutine #Russie #Sarkozy
Argent libyen : #Sarkozy est mis en examen pour corruption
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/210318/argent-libyen-sarkozy-mis-en-examen
Nicolas Sarkozy, le 21 mars 2018, devant chez lui. © Benoit Tessier/Reuters La garde à vue de Nicolas Sarkozy a pris fin, mercredi 21 mars, aux alentours de 17 h 30. Les juges se sont rendus dans la soirée à l’Office anticorruption de la police judiciaire, situé à Nanterre (Hauts-de-Seine), afin de notifier la mise en examen de l’ancien président français pour corruption passive, financement illicite de campagne électorale et recel de détournements de fonds publics libyens.
#International #France #Djouhri #Guéant #Hortefeux #kadhafi #Koussa #libye #Missouri #Saleh #Senoussi #Takieddine #Woerth
Mediapart Live : l’affaire libyenne et Mai-68 par celles et ceux qui l’ont vécu
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/210318/mediapart-live-laffaire-libyenne-et-mai-68-par-celles-et-ceux-qui-lont-vec
Retour sur l’affaire libyenne de Nicolas #Sarkozy avec nos enquêteurs Fabrice Arfi et Karl Laske, mais aussi Frédéric Lefebvre. Nous recevons ensuite Anne Nivat et Clémentine Fauconnier pour évoquer la #Russie de #Poutine, quatre jours après sa réélection. Enfin, plateau spécial sur les 50 ans de Mai-68, avec des témoins directs de l’événement, et Antoine Idier sur l’après-Mai.
#International #France #Culture-Idées #kadhafi #libye #Mai_68
Mediapart Live : l’affaire libyenne et Mai-68 par ceux qui l’ont vécu
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/210318/mediapart-live-laffaire-libyenne-et-mai-68-par-ceux-qui-lont-vecu
À 19 h, retour sur l’affaire libyenne de Nicolas #Sarkozy avec nos enquêteurs Fabrice Arfi et Karl Laske, mais aussi Frédéric Lefebvre. Nous recevrons ensuite Anne Nivat et Clémentine Fauconnier pour évoquer la #Russie de #Poutine, quatre jours après sa réélection. Enfin, plateau spécial sur les 50 ans de #Mai_68, avec des témoins directs de l’événement, et Antoine Idier sur l’après-Mai.