ajout : Daniel Guerrier : Nouvelle-Calédonie : les colons veulent rester colons. Quel scoop !
►https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/12/13/moi-francaise-anticolonialiste-je-ne-suis-pas-fiere-ce-
ajout : CGT : Le colonialisme triomphe, la liberté en berne !
►https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/12/13/moi-francaise-anticolonialiste-je-ne-suis-pas-fiere-ce-
Moi, française anticolonialiste, je ne suis pas fière ce soir (plus autres textes)
Moi, citoyenne française anticolonialiste, je ne suis pas fière ce soir
L’allocution du président de la république française ce soir, à propos du référendum « tronqué* » qui vient de se dérouler, me remplit de honte.
(* dixit un jeune issu d’une union mixte caldoche-kanak qui expliquait sur NC1e pourquoi il n’irait pas voter)
Le non l’a emporté ! quelle surprise !!! Même les sondages pour une fois ne se seraient pas trompés. Mais il n’y en a pas eus. Pas la peine, le résultat était connu…
►https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/12/13/moi-francaise-anticolonialiste-je-ne-suis-pas-fiere-ce-
Ajout : Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires : Kanaky, quel avenir après le coup de force colonial ?
►https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/12/06/lettre-ouverte-du-peuple-kanak-au-peuple-de-france-plus
Ajout : Respectez le droit inaliénable du peuple kanak à l’autodétermination !
►https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/12/06/lettre-ouverte-du-peuple-kanak-au-peuple-de-france-plus
Lettre ouverte du peuple Kanak au peuple de France (plus autre texte)
Nouméa, le 23 novembre 2021
Chères Françaises, chers Français,
Vendredi 12 novembre 2021, le Haut-Commissaire de la République a annoncé la décision du gouvernement français de maintenir la date du 12 décembre 2021 pour la troisième et ultime consultation référendaire de l’accord de Nouméa sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.
Cette décision a été prise par le gouvernement en toute conscience des implications et des conséquences délétères qu’une telle décision ne manquera pas d’avoir.
Cette décision a été prise par le gouvernement alors même que les représentants politiques et coutumiers du peuple kanak avaient explicitement demandé son report pour cause de deuil.
►https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/12/06/lettre-ouverte-du-peuple-kanak-au-peuple-de-france-plus
Pour le report du référendum du 12 décembre
Le mouvement des jeunes kanak en France (MJKF), l’association Information et soutien aux droits du peuple kanak (AISDPK) et le Collectif Solidarité Kanak ont lancé un appel signé aujourd’hui par 138 personnalités pour le report du référendum du 12 décembre. Si vous souhaitez signer, faites-nous le savoir.
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/11/24/pour-le-report-du-referendum-du-12-decembre%EF%BF%BC
Des colonisé es en lutte pour leur indépendance
Dans le cadre du soutien à la lutte de décolonisation de la Kanaky Nouvelle Calédonie, et à l’approche d’un troisième référendum d’auto-détermination dont le maintien au 12 décembre est dénoncé par les indépendantistes en raison de la situation sanitaire sur place, cette brochure cherche à fournir quelques repères sur l’histoire et la société de ce pays ainsi que sur les luttes indépendantistes. Pourquoi est-il juste de parler de « colonie » pour désigner la Nouvelle Calédonie ? Nous espérons que cette contribution permettra d’outiller le soutien en France et au-delà à la lutte du peuple Kanak.
Note sur : Survie : Kanaky Nouvelle-Calédonie
Une colonie en lutte pour son indépendance
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/11/16/des-colonise-es-en-lutte-pour-leur-independance
Ajout : Appel à reporter le référendum en Kanaky–Nouvelle-Calédonie
►https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/10/28/flnks-communique-de-presse-plus-declaration-de-survie
Appel à la non-participation si la date est maintenue au 12 décembre 2021
►https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/10/28/flnks-communique-de-presse-plus-declaration-de-survie
Ajout : Référendum en Nouvelle-Calédonie : adresse aux élu·e·s de la République française
►https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/10/28/flnks-communique-de-presse-plus-declaration-de-survie
FLNKS : Communique de presse (plus déclaration de Survie)
Koné, le 20 octobre 2021
Le Bureau Politique du FLNKS réuni en visioconférence le mardi 19 octobre 2021 a entendu les rapports et les analyses de ses composantes à la suite de leurs entretiens avec le ministre de l’Outre-mer, M. Sébastien LECORNU.
Le Bureau Politique du FLNKS a également pris acte des interventions médiatiques du ministre, argumentant la décision de l’Etat de maintenir coute que coute la tenue de la 3e et ultime consultation référendaire au 12 décembre 2021.
►https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/10/28/flnks-communique-de-presse-plus-declaration-de-survie
Kanaky : Motion adoptée à l’unanimité au congrès populaire des indépendantistes
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/08/27/kanaky-motion-adoptee-a-lunanimite-au-congres-populaire
Non à la criminalisation des militants indépendantistes en Kanaky Nouvelle-Calédonie
Réunies ce jour à Paris, les associations de solidarité avec le combat du peuple kanak en France ont décidé de lancer un appel aux organisations démocratiques, aux syndicats et aux associations pour dénoncer la justice coloniale en Nouvelle Calédonie et exiger l’abandon des poursuites à l’encontre des militants kanak.
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/05/24/non-a-la-criminalisation-des-militants-independantistes
États d’Urgence, Une histoire spatiale du continuum colonial français - Léopold Lambert | Premiers Matins de Novembre Éditions
▻https://www.pmneditions.com/product/etats-d-urgence-une-histoire-spatiale-du-continuum-colonial-francais-le
Une histoire spatiale du continuum colonial français - Léopold Lambert
€18.00
États d’Urgence, Une histoire spatiale du continuum colonial français - Léopold Lambert
Préfaces de Nacira Guénif-Souilamas et de Anthony Tutugoro
Loi contre-révolutionnaire par excellence, l’état d’urgence lie les trois espaces-temps de la Révolution algérienne de 1954-1962, l’insurrection kanak de 1984-1988 et le soulèvement des quartiers populaires en France de 2005.
Cet ouvrage revient en détails sur chacune de ces trois applications ainsi que celle, plus récente de 2015 à nos jours, en tentant de construire des ponts entre chacune. Dans cette étude, l’auteur utilise le concept de continuum colonial tant dans sa dimension temporelle que géographique. En son sein circulent notamment un certain nombre d’officiers militaires et hauts fonctionnaires coloniaux, mais aussi des populations immigrées et des révolutionnaires.
Architecte de formation, l’auteur ancre sa lecture dans la dimension spatiale de l’état d’urgence en liant aussi bien les camps de regroupement en Algérie, la ville blanche de Nouméa, les commissariats de banlieues françaises, que la Casbah d’Alger, les tribus kanak ou encore les bidonvilles de Nanterre.
336 pages
Sortie nationale 30 avril 2021
Précommandes ouvertes !
Kanaky. Motion rassemblement populaire collectif Usup
Considérant le processus de décolonisation en cours engagé dans le cadre de l’accord de Nouméa
Considérant le point 4.4 de l’Accord de Nouméa sur la maitrise des outils de développement du pays par la NC
Considérant que le combat pour la maitrise de la ressource et du contrôle des outils de production constitue un des socles de la viabilité financière et du rayonnement économique de l’Etat en devenir,
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/01/27/kanaky-motion-rassemblement-populaire-collectif-usup
« Est- ce que la France va enfin réussir une décolonisation ? » - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
▻https://cqfd-journal.org/Est-ce-que-la-France-va-enfin
paru dans #CQFD n°192 (novembre 2020), par Benoît Godin, illustré par Gautier Ducatez.
Appelés aux urnes en octobre dernier, les citoyen·nes de Nouvelle-Calédonie ont majoritairement dit non à l’indépendance – à 53,26 % contre 46,74 %. Mais, une fois encore, ce sont les gagnants qui font grise mine et les perdants qui célèbrent une « défaite victorieuse ». S’ils abordent la suite avec un regain de confiance, les indépendantistes auront à affronter à la fois une droite en pleine crise d’hystérie et un État dont la neutralité proclamée ne fait plus illusion. Alors qu’un troisième référendum d’autodétermination paraît inéluctable, les sujets d’inquiétude ne manquent pas et l’avenir du territoire – comme celui de son peuple premier, les Kanak – reste en suspens.
LA REVOLTE KANAKS DE 1917
▻https://www.youtube.com/watch?v=q3Xauxv3xzY
En 1917, à l’ombre immense de la Grande Guerre en Europe, dans un pays régi par le Code de l’indigénat, se fomente la dernière révolte kanak qui va secouer la région de Koné et de Hienghène et semer la panique dans tout le pays.
Complots, trahisons, chasses à l’homme, massacres et répression... L’histoire secrète et méconnue de la dernière révolte kanak est un tourbillon qui cristallise tous les vertiges de la colonisation. De l’histoire des colons Feillet à celle des grands chefs kanak luttant pour leur liberté, et d’une administration aveugle face à une rébellion qui la dépasse, « la dernière révolte » est un docufiction qui lève le voile sur un pan de notre histoire commune.
Cette histoire est déroulée à travers le parcours de trois personnages significatifs de cette période de troubles : le colon Ludovic Papin, fraîchement débarqué à Hienghène en 1900, le célèbre pasteur Maurice Leenhardt, qui était impliqué également dans cette révolte de manière plus directe et Noël Nea Mwa Pwatiba de la tribu de Tiamou à Koné, figure centrale des révoltés à l’époque.
Identité kanak(e) et destin commun
Note sur : Paul Neaouyine : L’indépendance au présent – Identité kanak et destin commun
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2010/04/01/identite-kanake-et-destin-commun
"Nouvelle-Calédonie : le nickel comme détonateur" - Mediapart - Julien Sartre - 11 décembre 2020
Barrages, contre-barrages, incendie de pneus, cagoules, fusils de chasse : les images sont spectaculaires et rappellent de très mauvais souvenirs à la population du Caillou. Les affrontements qui ont culminé à la fin des années 1980 ne sont pas de retour mais la Nouvelle-Calédonie a basculé ces derniers jours dans un état de fait qui n’est déjà plus la paix civile.
Les vols internationaux ont été intégralement suspendus, une sorte d’état d’urgence a été décrété par le gouvernement local, et les autorités comme la population ont retenu leur souffle lors des violences autour de l’usine du Sud. Jeudi 10 décembre, des tentatives d’intrusion et des affrontements avec les gendarmes qui gardent le site ont eu lieu. L’énorme complexe industriel a été évacué et l’infrastructure a dû être mise à l’arrêt.
Ce site industriel sensible – il abrite l’un des plus grands dispositifs de stockage d’acide au monde – est, dans tous les esprits, l’objet de toutes les luttes et la cristallisation d’un conflit beaucoup plus large dans ce pays d’Océanie qui abrite la troisième réserve mondiale de nickel. La multinationale brésilienne Vale a mis en vente l’usine du Sud il y a de nombreux mois. Elle annonçait par un communiqué, publié le 9 décembre, l’avoir cédée au consortium Prony Ressources, contrôlé en partie par le courtier suisse Trafigura.
Ce communiqué de presse a mis tout ce que le Caillou compte de responsables politiques et économiques en émoi et a constitué l’énième coup de théâtre dans un feuilleton interminable en forme de bras de fer autour de la ressource minière.
Regroupés dans un consortium concurrent à Prony Ressources, les indépendantistes kanak ont tenté eux aussi de racheter cette usine. La société minière contrôlée par les indépendantistes (Sofinor) s’était associée à un groupe coréen (Korea Zinc) afin de proposer une offre de rachat qui n’a pas prospéré auprès du vendeur brésilien.
Après une mobilisation politique et coutumière dans le sud de la Nouvelle-Calédonie, tout au long du mois de novembre, la France avait in fine accepté de rouvrir des négociations. L’État français n’est pas officiellement à la manœuvre dans ce dossier qui concerne des acteurs privés, mais il a tellement investi dans l’outil industriel calédonien à force de défiscalisation et d’aides directes qu’il est quasiment un propriétaire de fait. Cette situation est d’ailleurs dénoncée à intervalles réguliers par la Cour des comptes, qui a jugé très durement ces investissements français en Nouvelle-Calédonie dans plusieurs rapports.
Paris se trouve dans la position d’un acteur absolument incontournable et a été violemment mis en cause comme tel par le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS, indépendantiste), mais aussi par l’Instance coutumière autochtone de négociation (Ican). Cette dernière est une association kanak aussi politique qu’impliquée dans la vie économique et traditionnelle. Elle est récemment revenue sur le devant de la scène avant que la lutte ne soit directement reprise en main par le FLNKS. Le porte-parole de l’Ican est Raphaël Mapou, frère de Louis Mapou : tous deux sont des responsables politiques indépendantistes de premier plan.
Quel a été le détonateur des troubles à l’ordre public et du sentiment d’urgence qui s’est emparé de la Nouvelle-Calédonie ? Lundi 7 décembre, le partenaire coréen du consortium kanak pour la reprise de l’usine du Sud s’est brutalement dédit, quelques heures après l’annonce de la réouverture des négociations par la France. C’est l’annonce de ce retrait qui a provoqué de très importantes et violentes manifestations à Nouméa, la capitale.
« Il y a beaucoup de fantasmes sur l’action et le rôle de l’État dans cette histoire : la France ne choisit pas qui rachète l’usine du Sud, plaide une source gouvernementale parisienne très au fait du dossier. Ce qui est vrai, c’est que la France est en deuxième rideau dans le montage capitalistique et rien ne peut se faire sans le soutien de l’État. Nous avons déjà beaucoup investi, trop même. Il est temps de penser à une stratégie globale pour la ressource minière. Nous proposons aux indépendantistes un “préalable minier global”. La formule est inspirée de ce qui avait eu cours avant les accords de Nouméa. »
Cette proposition est d’importance, et elle est nouvelle dans le débat : selon les informations de Mediapart, il s’agirait pour la France d’entamer un cycle de négociations avec les indépendantistes kanak et les responsables des trois provinces de Nouvelle-Calédonie afin de regrouper les trois usines. L’usine du Sud est celle qui compte le plus d’actifs stratégiques du fait de la spécificité de son produit par rapport aux deux autres. Les finalités du « nickel-métal » sont autant commerciales, vu la fabrication exponentielle de batteries électriques à venir, que militaires et aéronautiques.
Ce vendredi 11 décembre, cette proposition de négociations globales et politiques – le ministre des outre-mer Sébastien Lecornu a donné une interview à la chaîne locale de télévision Calédonia – semble avoir trouvé un écho : les barrages sont devenus filtrants et la pression dans l’espace public redescend un peu. Les indépendantistes affirment qu’il s’agit seulement du temps d’une « réorganisation parce que le mouvement va s’inscrire dans la durée ».
« Ce qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est la situation de l’usine du Sud, réagit à chaud Louis Mapou, président du groupe Uni (indépendantiste), contacté par téléphone par Mediapart. C’est vrai que la situation de la SLN n’est pas bonne et celle de Koniambo Nickel au Nord n’est pas encore arrivée à son potentiel maximum. L’État français pourrait avoir comme volonté de réunir les trois usines en une. On ne sait pas trop mais c’est une perspective lointaine, parce qu’il y a beaucoup de considérants à examiner. »
Autour de la table, il sera de toute façon question de souveraineté. « Le but de la Sofinor [la société minière des indépendantistes – ndlr], comme de ceux qui la soutiennent aujourd’hui, n’est pas de faire main basse sur les richesses de la province Sud, mais de travailler pour l’intérêt général, d’œuvrer à la création d’une “usine pays”, écrit Daniel Goa, président de l’Union calédonienne (UC, indépendantiste). Il faut que l’usine du Sud devienne une véritable usine pays. »
Le financement de la future Kanaky-Nouvelle-Calédonie indépendante, le rapport ancestral à la terre du peuple autochtone, la faiblesse des garanties environnementales apportées par Trafigura et Prony Ressources, la personnalité du président de Vale Calédonie, Antonin Beurrier : les arguments des indépendantistes pour s’opposer à la cession de l’usine du Sud à Prony Ressources sont nombreux et variés.
Que sortira-t-il du round de négociations qui pourrait commencer dans les prochaines heures ? La cristallisation politique et la mobilisation de militants chauffés à blanc, en particulier chez les non-indépendantistes qui ont tenu des contre-barrages très durs, augurent de discussions tendues et surtout très larges. « Le préalable minier » appelé de ses vœux par la France est-il le prélude à une négociation autour d’un statut d’indépendance-association tel que souhaité par les indépendantistes kanak depuis 30 ans ? Personne ne peut s’avancer à ce point mais une chose est certaine : les troubles qu’a connus le Caillou cette semaine laisseront des traces dans une économie insulaire déjà durement éprouvée par la crise sanitaire. Les événements autour de l’usine du Sud empêchent sa réouverture prochaine en raison des conséquences techniques et industrielles de sa fermeture et de son évacuation.
« S’il y a du chômage partiel à l’usine du Sud, il va s’ajouter au déficit du régime de chômage géré localement, s’inquiète Mathias Chauchat, professeur de droit public à l’université de Nouvelle-Calédonie, observateur de longue date de la vie politique du Caillou, engagé dans la cause indépendantiste. Le régime du chômage partiel du Covid, qui devait s’arrêter à la fin de l’année, a été repoussé jusqu’en mars. Ce modèle est inspiré de ce qui se passe en France : le gouvernement calédonien dépense de l’argent qu’il n’a pas en repoussant les échéances. Sur les déficits sociaux, il y a l’idée de prendre les déficits de la Cafat, la Caisse de protection sociale de Nouvelle-Calédonie, et de les mettre dans un établissement nouveau. On transforme les dettes d’aujourd’hui en dettes à 30 ans. Pour les déficits budgétaires, le gouvernement, qui ne veut pas faire de réformes structurelles, sera contraint d’augmenter les taxes à la consommation et de demander un prêt à la France. On est dans la négation des réalités. »
Dès le mois d’avril 2021, le Congrès – le Parlement local dont est issu le gouvernement de Nouvelle-Calédonie – sera en position de demander la tenue d’un troisième et dernier référendum sur l’indépendance. Après ce troisième scrutin et quel qu’en soit le résultat, ce sera la fin des Accords de Nouméa. En 1998, ces accords avaient été arrachés au nom notamment de l’entente sur le sujet minier et le partage de la ressource entre les opérateurs historiques et les indépendantistes kanak. Précisément ce qui pourrait faire défaut 22 ans plus tard.
#Kanaky #indépendance #Nickel #Nouvelle_Calédonie
Depuis plusieurs semaines, une mobilisation massive est en cours en Kanaky Nouvelle-Calédonie pour défendre la souveraineté du peuple sur ses ressources minières, pour empêcher le pillage de ces ressources par des multinationales et, in fine, pour lutter contre la colonisation toujours en cours.
▻https://survie.org/pays/kanaky-nouvelle-caledonie/article/le-pouvoir-colonial-joue-la-tension-en-kanaky
@survie 11/12/2020
Affaire du Probo Koala
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_Probo_Koala
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Trafigura
#Trafigura #catastrophe_environnementale #côte_d'ivoire
Organisations membres du Collectif Solidarité Kanaky
▻https://solidaritekanaky.fr
Nous nous rassemblons au sein du collectif Solidarité Kanaky afin d’appuyer les luttes du #peuple_kanak ; notamment, les mouvements associatifs, syndicaux ou politiques qui agissent pour le droit à l’autodétermination des Kanak, pour l’indépendance de Kanaky. Nous combattons le #colonialisme. Notre objectif est de faire connaître et comprendre la situation coloniale qui est celle de Kanaky, d’informer sur les luttes menées sur place, de soutenir les mouvements indépendantistes locaux. Cette action s’inscrit dans un cadre internationaliste et anticolonialiste global.
L’Aisdpk – Association Information et Soutien aux Droits du Peuple Kanak – défend la liberté de ce peuple colonisé à s’autodéterminer
▻https://blogs.mediapart.fr/aisdpk-kanaky
Révoltes en Kanaky : la gendarmerie tire à balle réelle sur les protestataires kanaks | Sadek Basnacki
▻https://www.revolutionpermanente.fr/Revoltes-en-Kanaky-la-gendarmerie-tire-a-balle-reelle-sur-les-p
Quelques semaines après un référendum sur l’indépendance très serré et alors que la société Vale a annoncé la vente de son usine de Nickel de Goro à un consortium calédonien et internationale, la gendarmerie a ouvert le feu sur des protestataires kanaks aux abords de l’usine. Source : Révolution permanente
Nouvelle-Calédonie : Vers un nouveau cycle de violences ? – par Eric Juillot
▻https://www.les-crises.fr/nouvelle-caledonie-vers-un-nouveau-cycle-de-violences%e2%80%89-par-eric-j
À l’occasion du #Référendum du 4 octobre dernier, 53 % des Néo-Calédoniens qui se sont exprimés ont rejeté l’indépendance. Ils étaient 56 % à faire ce choix il y a deux ans, au moment du premier référendum. L’Accord de Nouméa[1], signé en 1998 entre le gouvernement français et les responsables des partis politiques locaux (indépendantistes […]
#Politique #Indépendance #Kanak #Nouvelle_Calédonie #Politique,_Indépendance,_Kanak,_Nouvelle_Calédonie,_Référendum
Nouvelle étape pour la souveraineté de Kanaky
Le 4 octobre 2020 doit avoir lieu la deuxième consultation sur la pleine souveraineté de Kanaky – Nouvelle-Calédonie. Depuis le premier vote il y a deux ans, la position du mouvement indépendantiste s’est renforcée mais l’État et les partis anti-indépendantistes ont poursuivi leurs manœuvres pour maintenir le pays dans la France, en particulier dans le contexte de la crise du coronavirus.
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/10/03/nouvelle-etape-pour-la-souverainete-de-kanaky