#khorasan

  • US Airstrikes Divide ‘Moderate’ Syria Rebels, al-Qaeda
    Moderates Complain Former Allies Are Another Enemy They Can’t Beat
    http://news.antiwar.com/2014/10/30/us-airstrikes-divide-moderate-syria-rebels-al-qaeda

    The #invention of “#Khorasan” as a faction in Syria was meant to disguise that the US attacks in Syria were targeting not just ISIS, but also #Jabhat_al_Nusra, the local #al-Qaeda affiliate whose members were attacked under the guise of targeting Khorasan.

    The attacks were unpopular among the “moderate” rebels the US is always talking up, who noted Nusra is a close ally of theirs. Or at least, they were a close ally.

    With the US attacking Nusra, the pro-US rebels are now facing retaliation from Nusra fighters, and it’s yet another enemy they can’t actually beat, leading them to push the US for even more aid.

    The US seems to have given up on the existing moderate rebels, and is preparing to create a new faction in the years to come, but the attacks are reflecting both the unsavory nature of the existing US allied rebels, and how little thought went into expanding the war against Nusra.

  • [L’oeil itinérant] Opération Tomahawk sur le calife par Pepe Escobar
    http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/25/loeil-itinerant-operation-tomahawk-calife

    (...) Mon nom est Khorasan

    Il y a de quoi tenir les F-22 en haleine. Ou peut-être pas. Les frappes à coup de Tomahawk venaient à peine de commencer qu’un missile patriot israélien Made in USA abattait un Su-24 syrien ayant prétendument « violé » l’espace aérien israélien au-dessus des hauteurs du Golan. Comme illustration explicite d’une étroite coordination avec le Pentagone, on peut difficilement faire mieux.

    C’est que bombarder le calife n’est pas une fin en soi. Ce n’est que le prélude discret au bombardement de Bachar el-Assad et de ses forces armées. Sur ces entrefaites, on apprend le bombardement (huit frappes à l’ouest d’Alep) d’un fantôme appelé Khorasan, une mystérieuse cellule d’Al-Qaïda.

    De quoi étonner les fans du monde entier de l’école de géopolitique de Marvel Comics. Deux méchants en même temps ? Ouaip. Et le second méchant est encore plus immonde que le calife.

    Ce parangon de médiocrité qu’est Ben Rhodes, le conseiller national adjoint à la sécurité nationale d’Obama, a défini Khorasan comme « un groupe d’extrémistes formé d’un nombre d’individus que nous suivons depuis longtemps ».

    Le novlangue répété à l’unisson dans l’administration Obama est que Khorasan comprend d’anciens membres d’Al-Qaïda provenant de tout le Moyen-Orient, y compris d’Al-Qaïda en Irak et de Jabhat al-Nosra, mais aussi du Pakistan, qui en ferait une branche ultra-radicale des talibans pakistanais.

    Quel fouillis. Al-Qaïda en Irak est l’embryon de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), devenu depuis l’État islamique (EI). Le Jabhat al-Nosra est la franchise d’Al-Qaïda en Syrie, avec l’assentiment de son PDG Ayman al-Zaouahiri. Ces deux groupes se détestent et pourtant, Khorasan se distingue pour avoir réuni les brutes du calife avec celles d’Al-Qaïda. Qui plus est, Washington tend à qualifier le Jabhat al-Nosra de rebelles « modérés » (tant que ce sont « nos salauds » !). Vous ne vous y retrouvez pas ? Qu’à cela ne tienne ! En cas de doute, on bombarde tout le monde.

    Le calife, c’est déjà chose du passé. Les brutes fantomatiques de Khorasan, c’est du solide. Khorasan est tellement malveillant qu’il a réussi à convaincre le Pentagone qu’il est « proche de la phase d’exécution » d’un nouveau 11 septembre.

    Le fantôme dans la machine de Guerre mondiale contre le terrorisme

    Khorasan est le fantôme idéal dans la machine de Guerre mondiale contre le terrorisme, la cible d’une guerre à l’intérieur d’une guerre. Car Obama a en effet déclenché deux guerres, puisqu’il a transmis deux notifications distinctes au Congrès en vertu de la Loi sur les pouvoirs de guerre, pour viser à la fois le calife et Khorasan.

    Qu’est-ce qui se cache derrière ce nom ? Une nouvelle diabolisation à peine voilée de l’Iran (Pourquoi pas ?), car le Khorasan historique, l’ancienne Partie, englobait principalement l’Iran et une partie de l’Afghanistan. (...)

    #Khorasan

    • Qui est Khorasan, ce groupe d’Al-Qaïda visé par les raids américains ?
      http://www.france24.com/fr/20140924-syrie-khorasan-al-qaida-front-al-nosra-raids-americains-etats-uni

      Khorasan et Front al-Nosra : une seule et même entité ?

      « C’est la première fois qu’on entend parler de ce groupe. Khorasan est un nom qui renvoie à l’Iran, au Pakistan et à l’Afghanistan. Mais les commandants tués dans les raids combattaient dans les rangs du Front al-Nosra », explique Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des groupes jihadistes.

      Pour lui, Khorasan et Front al-Nosra ne seraient peut-être qu’une seule et même entité. « Les Américains ont peut-être choisi de ne pas utiliser le nom ’al-Nosra’ parce que le groupe n’a jamais menacé les intérêts américains ou occidentaux. Al-Nosra a même fait preuve de bonne foi en libérant un otage américain [Peter Theo Curtis] et 45 soldats de l’ONU au Golan ».

      Cette hypothèse est corroborée par des jihadistes syriens contactés par Reuters. « Nous ne sommes pas vraiment sûrs de l’identité du groupe, dont parlent les Américains », confie l’un d’eux à l’agence de presse anglaise. « Ils font une distinction entre les chefs de Khorasan et les autres. Mais [Khorasan], c’est un terme seulement utilisé en Occident. Pour nous, ce n’est que du vent », précise-t-il. Plusieurs autres sources syriennes, citées par Reuters, affirment que les sites visés par l’armée américaine, dans la nuit de lundi à mardi, étaient bien des bases du Front al-Nosra.

      Malgré ce flou autour de leur identité, les autorités américaines ont expliqué que ce mouvement rebelle syrien était formé de membres d’Al-Qaïda. « Le chef de ce groupe, Moshin al-Fadhli [tué dans les frappes] était, selon les Américains, proche de Ben Laden. Les membres de Khorasan auraient fui l’Afghanistan en 2001 pour se réfugier en Iran quelques années avant de rejoindre la Syrie en 2013 », ajoute Wassim Nasr.