En fait c’est exactement la même problématique avec toutes les applications basées sur #opendata : on pourrait croire qu’avec nos impôts, il y aurait de quoi développer des #services-publiques en ligne, basés sur les données appartenant aux collectivités (donc à nous).
Mais non ! Ces dernières balancent uniquement leurs données brutes, et c’est soit à des compagnies privées, soit à des groupements citoyens, que l’on doit des applications. Alors est-ce vraiment une avancée ?
Le raisonnement vaut sûrement aussi pour tout ce qui est caritatif. On peut se dire que la solidarité monétaire (les #impôts) de différentes collectivités (nation, région, commune...) peut servir à aider aux besoins vitaux de certaines personnes. Mais non : on doit aussi donner de l’argent aux restos du cœur.
Bien sûr on peut dire : oui mais comme ça on ne dépend pas de l’État, ce sont des mouvements indépendants. Mais entre la privatisation et l’État, il y a forcément différents moyens de faire des services publiques par et pour les citoyens, gérés démocratiquement.