• Crise en Ukraine. La preuve que les occidentaux s’étaient engagés à ne pas étendre l’Otan vers l’Est
    https://www.humanite.fr/monde/otan/crise-en-ukraine-la-preuve-que-les-occidentaux-setaient-engages-ne-pas-eten

    Un document émanant des archives britanniques, révélé par le magazine allemand Der Spiegel, souligne que des accords écrits ont bien été passés avec Moscou pour ne pas étendre la sphère d’influence et d’action de l’Alliance atlantique « au delà de l’Elbe  ».


    Ce texte, longtemps classé secret défense, a été remonté des profondeurs des archives nationales britanniques par le chercheur états-unien Joshua Shifrinson, professeur à l’université de Boston. Nick Cooper, CC BY-SA 2.5

    Un document émanant des archives nationales britanniques corrobore la thèse avancée par Moscou de l’existence d’un engagement de Washington et des puissances occidentales à ne pas étendre l’Alliance atlantique vers l’Est. Le magazine allemand  Der Spiegel  en révèle l’existence.

    Ce texte, longtemps classé secret défense, a été remonté des profondeurs des archives par le chercheur états-unien Joshua Shifrinson, professeur à l’université de Boston. Il y est question du procès verbal d’une réunion des directeurs politiques des ministères des affaires étrangères des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne, tenue à Bonn le 6 mars 1991. Le thème était la sécurité en Europe centrale et orientale.

    Une telle expansion serait « inacceptable »
    Le document fait part sans la moindre ambiguïté d’un engagement de Washington, Londres, Paris et Bonn à ne pas étendre l’Alliance atlantique vers l’Est. Une telle expansion serait « inacceptable », est-il dit explicitement.

    « Nous avons clairement indiqué lors des pourparlers 2 plus 4 (sur l’unification allemande, avec la participation de la RFA et de la RDA, ainsi que des États-Unis, de l’URSS, du Royaume-Uni et de la France) que nous n’étendons pas l’OTAN au-delà de l’Elbe, » explique Jürgen Hrobog, le représentant de la RFA, avançant une position bien entendu convenu avec le chancelier de l’époque, Helmut Kohl. Et d’expliciter, cité par le journal : « Par conséquent, nous ne pouvons pas proposer à la Pologne et aux autres pays d’adhérer à l’OTAN. »

    « De manière formelle ou informelle »
    Selon ces mêmes archives le représentant états-unien, Raymond Seitz, était d’accord : « Nous avons clairement fait savoir à l’Union soviétique – dans les pourparlers 2 plus 4 et aussi dans d’autres négociations – que nous n’avions pas l’intention de profiter du retrait des troupes soviétiques d’Europe de l’Est… ». Et d’avaliser même la non expansion de l’OTAN vers l’Est « que ce soit de manière formelle ou informelle. »

    II fut alors également convenu de renforcer la stabilité et la sécurité en Europe centrale et orientale par des accords bilatéraux et dans le cadre de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE).

    La responsabilité des dirigeants américains
    Ces révélations soulignent les responsabilités plus que partagés du président états-unien, Joe Biden, de son secrétaire d’Etat, Anthony Blinken et du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, dans la montée actuelle des périls. Ils n’ont cessé en effet de mentir sur ce point affirmant que l’Occident n’aurait offert à Moscou aucune garantie sur le futur périmètre de l’Alliance atlantique. Et ils ont martelé en toute occasion sur « le droit international inaliénable » de l’Ukraine à rallier le pacte militaire de son choix. Les représentants de l’impérialisme états-unien trustent ainsi une fois encore des poles positions dans la course à la guerre comme en matière de manipulation des textes qui ont fait l’histoire la plus récente.

    #Ukraine #OTAN #bhl #propagande #alliance_atlantique #guerre #Mali #Afghanistan #Libye #Sahel #Kosovo #Serbie #Irak #Syrie . . . . . .

  • La Danimarca e le prigioni off-shore
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Kosovo/La-Danimarca-e-le-prigioni-off-shore-215757

    Sono immigrati incarcerati in Danimarca. Dal 2023 rischiano di scontare la propria pena in un peniteniario di Gjilian, in Kosovo. Un approfondimento sullo sconcertante accordo del dicembre scorso tra Copenhagen e Pristina

  • Comment Françoise Dorin a souffert le martyre avant de mourir dans l’EPHAD le plus cher de France
    A la Résidence des Bords de Seine (groupe Orpea) , à Neuilly-sur-Seine, l’hébergement coûte entre 6 000 et 12 000 euros par mois.

    Extrait du livre Les Fossoyeurs  de Victor Castanet (Fayard) :

    "Chaque soir, Jean Piat, aussi faible et âgé qu’il était, venait rendre visite à son grand amour, à « la Dorin ». Un taxi le déposait devant la résidence des Bords de Seine. Un déambulateur l’attendait derrière l’accueil pour prendre le relais de cette canne qui ne le portait plus. Il se rendait à pas lents à la chambre de sa bien-aimée et y restait des heures durant, jusqu’après la fermeture de l’accueil et l’arrivée de l’équipe de nuit. Il lui prenait la main et écoutait sa respiration, à défaut d’autre chose ; ses mots, après s’être désarticulés, étaient devenus des borborygmes. Le Grand Piat veillait sur elle, ne se plaignant jamais de rien, ayant un mot pour tous, un sourire pour chacun. (…)

    (…) Françoise Dorin a été admise aux Bords de Seine le 24 octobre 2017. Si elle souffrait de troubles cognitifs importants, elle se portait bien physiquement, affichant même un léger embonpoint. Le 12 janvier 2018, soit deux mois et demi plus tard, elle décédera des suites d’un choc septique causé par la dégénérescence d’une escarre. (...)
     
    Une aide-soignante qui passe chaque jour faire la toilette de Françoise Dorin remarque, deux semaines après son admission, l’apparition de rougeurs sur la peau fragile de la résidente et le signale à Amandine [un pseudonyme, à sa demande], la maîtresse de maison [membre du personnel], qui préconise alors l’installation d’un matelas « anti-escarre ». Nous sommes aux alentours du 14 novembre 2017. (…)
     
    [La résidence n’ayant pas de matelas de ce type en stock, il faut attendre quarante-huit heures de plus pour en obtenir un et l’installer.]
     
    Le lendemain de sa mise en place, l’équipe du week-end du deuxième étage, composée d’une maîtresse de maison et d’un infirmier, entre dans la chambre de Mme Dorin et se rend compte que le matelas livré est défectueux. C’est Amandine elle-même (…) qui me fera cette révélation (…) : « Ça bipait dans tous les sens ! Le matelas n’avait pas gonflé. La pauvre Mme Dorin était allongée sur de la ferraille. »
     
    (…) En parallèle, l’état de son escarre, qui se situe au niveau du sacrum, se détériore d’heure en heure ; la plaie devient de plus en plus profonde. Pourtant, durant plus de dix jours, personne aux Bords de Seine ne prendra la peine d’en informer la famille. C’est pourtant une procédure des plus élémentaires. (…)
     
    Vis-à-vis de la famille, c’est le black-out le plus total. Personne ne les tient au courant de l’évolution de l’escarre. Alors même que, chaque jour, l’un d’entre eux est présent à la résidence, que ce soit Thomas et sa compagne, son frère Julien, ou l’ancienne aide à domicile de Françoise Dorin. Sans parler de Jean Piat, qui continue de se rendre tous les jours à la résidence, entre 17 heures et 21 heures, qu’il vente ou qu’il pleuve.
    (...)

    Les jours passent, et le mal devient de plus en plus profond. Le 27 décembre, Françoise Dorin est envoyée par l’équipe médicale des Bords de Seine à l’hôpital Beaujon pour valider la pose d’un pansement VAC, un dispositif qui aspire les impuretés d’une plaie pendant plus d’une heure et nécessite l’intervention d’une infirmière extérieure à l’Ehpad. Sa fille, Sylvie Mitsinkidès, assiste au rendez-vous médical.
     
    Ce qu’elle découvre, ce matin-là, la marquera à vie : « L’infirmière de l’hôpital Beaujon soulève le drap, et là, je vois un trou béant, au niveau du sacrum, plus gros que mon poing. C’était terrible. » (…) Même l’infirmière aura un mouvement de recul. (...)
     
    A son retour aux Bords de Seine, il ne reste plus que deux semaines à vivre à Françoise Dorin. (…) Le 12 janvier, elle décède, après des semaines de souffrances indicibles, à l’âge de 89 ans. Sans un bruit.

    Source : http://bernard-gensane.over-blog.com/2022/02/comment-francoise-dorin-a-souffert-le-martyre-avant-de-mo

    #Femme #Vielles #ehpad #orpea #france #or_gris #santé #korian #vieux #retraite #fin_de_vie #ephad #vieillesse #hospice #civilisation #ars #maisons_de_retraite #maltraitance #psychiatrie #maison_de_retraite

  • Si les orgues de Poutine menacent de péter en Ukraine, un autre conflit menace de se réveiller dans les Balkans

    Une prochaine guerre en Europe ?
    La Croatie et la Serbie sont en train de se surarmer, et la direction du renseignement militaire en a alerté l’état-major et l’Elysée, qui ont participé, chacun à sa façon, au processus.
    Exemples : le 25 novembre 2021, la Croatie , membre de l’Otan, a acheté à la France 12 avions rafales d’occasion. Les 6 premiers exemplaires seront livrés à Zagreb fin 2023 ou début 2024. En janvier, la Croatie a acquis 89 blindés US Bradley, et, le 2 février, elle a reçu des Etats-Unis 2 hélicoptères lourds de transport de troupes.
    De son côté, la Serbie, qui n’est pas membre de l’Otan, vient de recevoir de la Russie 30 chars de combat, 30 blindés de transport, 7 hélicoptères et 6 avions de combat, ainsi que des batteries antiaériennes. Et Belgrade va s’adresser aussi à la Chine pour obtenir hélicoptères et drones.
    A quand les #Balkans en feu ?
    Claude Angeli « Le Canard enchaîné » 9/2/2022

    https://www.arte.tv/fr/videos/100300-102-A/arte-regards-tensions-en-bosnie

    Depuis que la négation du massacre de Srebrenica est passible de poursuites, Milorad Dodik, le leader des Serbes de Bosnie à la tête de la Republika Srpska, multiplie les menaces de sécession. Et ce n’est pas tout, l’Etat multiculturel de Bosnie-Herzégovine est également en proie aux diatribes des nationalistes croates... À #Sarajevo, des voix s’élèvent pourtant contre la fragmentation du pays en groupes ethniques.

  • Maltraitance dans les Ehpad : « J’ai reçu des dizaines de témoignages », déclare l’avocate Sarah Saldmann qui va lancer une action collective en avril contre le groupe Korian
    https://www.francetvinfo.fr/societe/prise-en-charge-des-personnes-agees/maltraitance-dans-les-ehpad-j-ai-recu-des-dizaines-de-temoignages-decla

    Sarah Saldmann est déjà à l’origine d’une action du même type contre le groupe Orpea après la publication du livre de Victor Castanet, "Les Fossoyeurs".

    "J’ai reçu des dizaines et des dizaines de témoignages de familles", a déclaré dimanche 6 févier sur franceinfo l’avocate Sarah Saldmann qui va lancer au mois d’avril une action collective pour des soupçons de maltraitance au sein du groupe #Korian. Le leader français gère 298 maisons de retraite en France. Sarah Saldmann est déjà à l’origine d’une action du même type contre le groupe Orpea après la publication du livre de Victor Castanet Les Fossoyeurs. Les témoignages évoquent "la dénutrition des patients qui sont déshydratés", a-t-elle ajouté.

    Avez-vous reçu beaucoup de témoignages de familles ayant des proches dans les maisons de retraite du groupe Korian ?

    J’ai reçu des dizaines et des dizaines de témoignages de familles de victimes me disant que ce que ce j’ai lu dans le livre Les Fossoyeurs, ma famille a subi la même chose chez Korian. Est-ce que vous pourriez faire quelque chose pour moi ? En voyant le nombre de témoignages qui augmentaient chaque jour, je me suis dit qu’on n’allait pas les laisser sur le carreau. Il est normal de les aider.

    Que vous disent-ils dans ces témoignages ?

    Ce sont sensiblement les mêmes problèmes que chez Orpea. Il y a de la dénutrition avec des patients qui maigrissent très vite alors qu’on paye 4 500/5 000 euros la chambre environ. Les patients sont déshydratés. Il y a par exemple un patient qu’on couche à 16 heures et qu’on ne lève pas de la journée. Il y a des patients qui ne sont pas stimulés. Ce qui ressort beaucoup ce sont de graves problèmes d’hygiène. Il y a aussi toutes les humiliations, on méprise les patients, on leur parle mal. C’est un manque total d’humanité parce que c’est une pompe à fric.

    Vous ressentez vraiment cette prise de conscience sur la situation des personnes âgées dans les Ehpad ?

    Je pense que ça a globalement toujours existé, mais c’est comme dans toutes les situations, les gens et la société en général a besoin d’un déclencheur et c’était le livre « Les Fossoyeurs » de Victor Castanet. Il a fait un travail très minutieux. Ce n’est pas une enquête faite à la va-vite. Cela a permis une prose de conscience qui était à mon sens essentielle car on parle d’un sujet qui nous touche tous.

    #Ehpad #vieux

  • Accusé de préférer la rentabilité au bien-être des personnes âgées, #Orpea s’écroule en Bourse : l’Etat prêt à lancer une enquête La Tribune
    https://www.latribune.fr/economie/france/accuse-de-preferer-la-rentabilite-au-bien-etre-des-personnes-agees-orpea-s

    Le gouvernement a saisi Orpea à la suite d’"allégations graves" dans le livre-enquête Les Fossoyeurs, qui accuse le groupe de privilégier la rentabilité sur le bien-être des personnes âgées, et décidera s’il y a lieu de diligenter une enquête, a annoncé mardi le ministre de la Santé. Le cours de Bourse a chuté de près de 30% en deux jours.

    La dégringolade en Bourse continue pour Orpea. Après avoir été suspendu lundi à la suite du plongeon en Bourse qui a suivi la publication dans le Monde des meilleures feuilles du livre-enquête Les Fossoyeurs dénonçant les défaillances graves dans les établissements, l’action du groupe de maisons de retraite a chuté de 18,74% à la Bourse de Paris, soit plus de 30% en deux jours.

    Dénonçant un système destiné à améliorer la rentabilité au détriment du bien-être des personnes âgées, l’auteur, Victor Castanet, journaliste indépendant, dépeint dans son livre qui sortira ce mercredi en librairie, un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont « rationnés ». Et ce alors que les séjours sont facturés au prix fort - près de 6.500 euros par mois pour une chambre d’"entrée de gamme" à la résidence « Les Bords de Seine » de Neuilly, pointe ainsi l’auteur.

    « J’ai obtenu des témoignages selon lesquels ces dysfonctionnements trouvaient leur origine dans une politique de réduction des coûts mise en place à un haut niveau » de l’entreprise, a résumé l’auteur auprès de l’AFP.

    Même privées, les maisons de retraite bénéficient d’importants financements publics, de la part de l’Etat et des conseils départementaux, souligne le journaliste, pour qui « au moins de manière indirecte, une partie de cet argent public ne va pas au bénéfice des personnes âgées ».

    Des accusations mensongères pour Orpéa
    L’entreprise a « contesté formellement » lundi soir les accusations, qu’elle juge « mensongères, outrageantes et préjudiciables ». Il a ajouté avoir saisi ses avocats au sujet d’éventuelles suites judiciaires à engager ultérieurement.

    L’affaire est remontée jusqu’au gouvernement. Ce dernier a saisi Orpea à la suite d’"allégations graves" et décidera s’il y a lieu de diligenter une enquête, a annoncé mardi le ministre de la Santé. Interrogé sur le sujet lors de la séance des questions d’actualité à l’Assemblée nationale, Olivier Véran a déclaré que les pouvoir publics devaient la vérité « aux familles, aux soignants et aux résidents ».

    « J’ai demandé à la ministre déléguée en charge de l’autonomie, Brigitte Bourguignon, de saisir immédiatement le groupe, de manière à ce que des réponses puissent être apportées », a-t-il dit, parlant d’"allégations graves".

    « A la lumière de ces conclusions, je verrai s’il y a lieu de diligenter une enquête de l’Inspection générale sur l’ensemble du groupe pour vérifier les procédures en vigueur et quelles sont les conditions avec lesquelles ils prennent en charge », a ajouté le ministre.

    Il a ajouté avoir saisi ses avocats au sujet d’éventuelles suites judiciaires à engager ultérieurement.

    Dans le sillage d’Orpéa, le groupe #Korian a perdu 18% en deux jours.
    _ (Avec Reuters et AFP) *

    #ephad #france #vieilles #vieux #ehpad #santé #vieillesse #hospice #fin_de_vie #capitalisme #gestion #civilisation #or_gris

    • Dans les Ehpad du groupe Orpea, des CDI introuvables

      D’après nos informations, des recrues du groupe privé de maisons de retraite doivent, en France, se contenter de signer des CDD au motif qu’il s’agirait de remplacer des salariés en CDI. Or, dans bien des cas, ces salariés n’existeraient pas. Le groupe dément toute irrégularité, assurant qu’« il n’y a jamais eu d’emploi fictif au sein de l’entreprise ».

      #orpea #or_gris

      l’article a été libéré https://justpaste.it/8d8e6

    • "Il n’y a jamais eu la moindre restriction, le moindre rationnement, cela ne correspond pas à nos directives, cela ne correspond pas à nos valeurs" Jean-Christophe Romersi, directeur général d’Orpea, BFM, 25 janvier 2022.

      "Le personnel soignant est obligé d’être maltraitant car il fait face à un système violent de réduction des coûts mis en place par Orpea. On m’a proposé 15 millions d’euros pour que je ne publie pas mon enquête." Victor Castanet, C à vous, 25 janvier 2022

    • . Lors de sa reprise de cotation après 24h de suspension, l’action Orpea a ouvert sur une nouvelle chute de 28%, dans d’importants volumes, ce mardi peu après 13h. Elle abandonne désormais 39,5% sur son cours de clôture du 21 janvier dernier.

    • Et le DG se répand sur les ondes au sujet de l’absolue transparence de sa boite de merde, alors qu’il n’a jamais répondu au questions de l’auteur du bouquin.

    • Et cerise sur le « gâteau », on trouve Jean-Claude Marian, le fondateur du groupe de maisons de retraites Orpea dans le tour de table d’Ismaël Emelien...

      Ismaël Emelien, ex conseiller spécial de Macron, se lance dans « l’e-santé ». Grâce à Bancel de Moderna, à Niel, au banquier Messier et à Saadé de CMA CGM. Les deux derniers essayaient de racheter les activités Afrique de Bolloré ces derniers mois. A lire dans « l’Emprise ».

      La start-up Zoi, cofondée par Ismaël Emelien, lève 20 millions d’euroshttps://www.bfmtv.com/economie/entreprises/la-start-up-zoi-cofondee-par-ismael-emelien-leve-20-millions-d-euros_AD-20220

      La start-up Zoi, qui veut créer une application de médecine préventive personnalisée, vient de lever 20 millions d’euros auprès d’investisseurs privés.

      La start-up de santé numérique Zoi, cofondée par Ismaël Emelien, ancien conseiller spécial d’Emmanuel Macron, et Paul Dupuy, co-fondateur de la start-up Workwell, a levé 20 millions d’euros auprès d’investisseurs privés, a-t-elle annoncé mardi.

      La jeune pousse dit vouloir allier sciences des données et sciences comportementales pour créer une application de médecine préventive personnalisée, offrant un accompagnement numérique à ses membres. Il devrait voir le jour d’ici la fin de l’année.

      Ce premier tour de financement a uniquement été souscrit par des investisseurs individuels, dont Stéphane Bancel, le PDG de la biotech Moderna, à l’origine de l’un des premiers vaccins contre le Covid-19, ainsi que Jean-Claude Marian, le fondateur du groupe de maisons de retraites Orpea.

      Sont également présents au tour de table d’autres investisseurs, parmi lesquels les entrepreneurs Xavier Niel, fondateur du groupe Iliad, le PDG de l’armateur CMA-CGM Rodolphe Saadé ou encore l’homme d’affaires et ancien patron de Vivendi Jean-Marie Messier.

    • Orpéa : le gouvernement appelle à des sanctions de « la plus grande sévérité » si les défaillances de certains Ephad sont avérées
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/26/orpea-la-ministre-brigitte-bourguignon-reclame-une-enquete-flash-et-des-expl

      La ministre déléguée chargée de l’autonomie, Brigitte Bourguignon, a annoncé, mercredi 26 janvier sur RMC, lancer « une enquête flash » (...) « Il s’agit d’un seul groupe et d’un établissement en particulier. Je ne voudrais pas qu’on fasse des généralités. »

      Gabriel Attal. « Nos aînés méritent le respect, ils méritent le meilleur, et il est hors de question que de tels agissements puissent être tolérés dans notre pays »

      Après la publication de ces accusations, le titre Orpéa à la Bourse de Paris a dévissé de plus de 16 %, avant que sa cotation soit suspendue, à la demande du groupe. Et d’autres gestionnaires privés de maisons de retraite ont également fait les frais de cette polémique : au cours de la séance, le titre #Korian a perdu plus de 14 % et celui de #LNA_santé plus de 5 %, dans un marché globalement en très forte baisse de près de 4 %.

      #argent_public, sévices privés

    • Le DG des Ehpad Orpea ["leader mondial des Ehpad" dit PL] limogé et remplacé par un nouveau PDG
      https://www.leparisien.fr/societe/sante/scandale-dans-les-ehpad-mis-en-cause-orpea-limoge-son-directeur-general-e

      Une réaction qui intervient quelques jours après le scandale du livre « Les Fossoyeurs », qui dénonce de graves dysfonctionnements et des maltraitances dans les établissements du groupe

      Orpéa se présente comme "un réseau de 1 156 établissements pour 116 514 lits"
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/01/30/ehpad-orpea-limoge-son-directeur-general-et-nomme-un-nouveau-pdg_6111625_323

    • EHPAD : il faut fermer la mine d’« or gris »

      La sortie du livre enquête « Les Fossoyeurs » de Victor Castanet fait grand bruit. Il met la lumière sur le scandale des EHPAD privés. Enfin ce thème devient un sujet d’intérêt du débat public. Les Insoumis alertent et proposent depuis des années sur ce thème. À leur tête, il y a bien sûr Caroline Fiat, première aide-soignante à devenir députée de l’Histoire de notre pays. En 2018, elle a présenté un rapport parlementaire sur les EHPAD. Elle y décrivait parfaitement les problèmes posés aujourd’hui dans le cas du groupe ORPEA, étudié par le livre de Victor Castanet. Et combien de questions, ou d’interventions a-t-elle fait depuis son banc ou à la tribune de l’Assemblée nationale ? Jamais une réponse sérieuse du gouvernement ne lui fut accordée.

      Mais puisqu’un cas précis est mis en lumière pendant la campagne présidentielle, parlons-en. Le cas des EHPAD privés est typique du chaos dans la vie des gens créé par le marché. Le groupe ORPEA, pour ses actionnaires, est une poule aux oeufs d’or. L’an dernier, ils se sont partagés 77 millions d’euros de dividendes. En 10 ans, son cours de bourse a fait un bond de 200%. À quel prix a été payé ce gavage ? Celui de la dignité humaine. Le livre de Victor Castanet raconte par le détail le glauque du manque de moyens et de personnel dans ces établissements : rationnement des repas, des couches, un soignant pour 33 patients, patients alités toute la journée, repas non servis, etc. Bien sûr, ici les travailleurs, et surtout les travailleuses, ne sont pas en cause. Au contraire, elles sont souvent les premières à donner l’alerte comme lors de la grève historique de 2019 dans les EHPAD.

      Orpea n’est pas la seule entreprise dans ce cas. Le 2ème plus gros groupe d’EHPAD privés lucratifs, Korian, n’est pas en reste. Lui reverse 50 millions d’euros par an à ses actionnaires. Cette entreprise est sous le coup de deux enquêtes préliminaires pour homicide involontaire, mise en danger de la vie d’autrui et non-assistance à personne en danger. Les EHPAD privés à but lucratif représentent un quart de ces établissements dans le pays. Ils sont devenus aux yeux de beaucoup un problème pour le respect de la dignité humaine. Et la maltraitance que leur course à la rentabilité impose à leurs pensionnaires coûte cher ! Plus cher que tout autre accueil. 8 000 euros par an de plus que les EHPAD publics en moyenne pour les familles des résidents.

      Les pensionnaires des EHPAD ne sont pas une mine « d’or gris » à exploiter. Lorsqu’il ne peuvent plus rester chez eux, il doivent être traités avec le seul objectif de la protection et du respect de leur dignité. J’ai donc fait la proposition suivante, lors de mon discours à Tours. Il faut sortir les EHPAD du marché. J’ai dit que nous les collectiviserons. Cela ne veut pas dire forcement les nationaliser. Si nous remportons l’élection présidentielle, nous ferons une loi pour interdire le caractère lucratif des EHPAD. Les EHPAD privés lucratifs seront donc repris par le secteur associatif, les mutuelles ou bien des coopératives salariées. Ce secteur non-marchand et non étatique représente aujourd’hui déjà un tiers des EHPAD. Ils peuvent donc parfaitement le faire. Au cas par cas, il pourra y avoir des nationalisations pour assurer cette transition.

      Ce ne sera pas la première fois que la loi interdit le secteur privé lucratif de s’occuper de certaines choses. Le législateur l’a fait pour la procréation médicalement assistée (PMA). Comme cette aide à la procréation soulève des questions de bioéthique, notamment la conservation des gamètes, on ne permet pas que le désir de faire de l’argent s’en mêle. Nous devons faire la même chose pour la prise en charge de la dépendance. Notre niveau de civilisation se juge aussi à la façon dont nous nous occupons des personne en état de dependance.

      Jlm

      https://melenchon.fr/2022/02/05/la-semaine-ou-la-neige-a-fondu

  • Affaire #Kohler : Le #Scandale qui menace #Macron
    https://www.les-crises.fr/affaire-kohler-le-scandale-qui-menace-macron

    Conflit d’intérêt, subventions publiques et pantouflage au sommet de l’Etat. Comment Alexis Kohler, actuel secrétaire général de l’Elysée et l’un des plus proches collaborateurs d’Emmanuel Macron, a-t-il pu favoriser pendant de nombreuses années les intérêts d’une compagnie maritime Italo-Suisse contrôlée par un proche, dont plusieurs cargos ont été découverts avec d’importantes quantités de cocaïne ? […]

    #Vidéo #Vidéo,_Kohler,_Macron,_Scandale

  • Le #Danemark veut envoyer 300 #détenus_étrangers au #Kosovo
    (... encore le Danemark...)

    La ministre kosovare de la justice a confirmé jeudi l’accord qui prévoit de confier à une prison de son pays des prisonniers étrangers, condamnés au Danemark et susceptibles d’être expulsés après avoir purgé leur peine.

    Le Danemark a franchi, mercredi 15 décembre, une nouvelle étape dans sa gestion des étrangers. Le ministre de la justice, Nick Haekkerup, a annoncé que le pays nordique prévoit de louer 300 places de prison au Kosovo, pour y interner les citoyens étrangers, condamnés au Danemark, et qui doivent être expulsés vers leur pays d’origine après avoir purgé leur peine. Le 3 juin déjà, le gouvernement dirigé par les sociaux-démocrates, avait fait adopter une loi lui permettant de sous-traiter l’accueil des demandeurs d’asile et des réfugiés à un pays tiers.

    L’accord sur les détenus étrangers a été confirmé, jeudi 16 décembre, par la ministre kosovare de la justice, Albulena Haxhiu. Il s’agit d’une première pour ce petit et très pauvre pays des Balkans, dirigé depuis le début de 2021 par le parti de gauche nationaliste Autodétermination !, proche du parti socialiste européen, et qui rêve d’adhésion à l’Union européenne.

    Une lettre d’intention entre les deux gouvernements devrait être signée, lundi 20 décembre, à Pristina. Un traité sera ensuite soumis à l’approbation des deux tiers du Parlement. Mme Haxhiu a révélé que les prisonniers danois seraient enfermés dans le centre de détention de Gjilan, à l’est du pays, et assuré qu’il n’y aurait pas de terroristes, ni de prisonniers à « à haut risque » parmi eux. Selon elle, ce projet d’externalisation « est la reconnaissance du Kosovo et de ses institutions comme un pays sérieux ».
    « Une prison danoise dans un autre pays »

    A Copenhague, le ministre de la justice a fait savoir que les négociations avec Pristina avaient débuté il y a un an. Le dispositif a été présenté dans le cadre d’un accord entre les sociaux-démocrates, les conservateurs, le Parti du peuple danois et le Parti socialiste du peuple, pour réformer le système pénitentiaire. L’objectif est d’augmenter la capacité des prisons danoises pour pouvoir accueillir un millier de détenus supplémentaires.

    Parallèlement à l’ouverture de nouvelles cellules dans les établissements existant, le gouvernement compte donc libérer 300 places en se débarrassant des détenus d’origine étrangère, condamnés à l’expulsion une fois leur peine purgée. Ils étaient 368 en 2020. « Il faut s’imaginer que c’est une prison danoise. Elle se situe juste dans un autre pays », a expliqué M. Haekkerup, précisant que l’équipe dirigeant le centre de Gjilan serait danoise.

    A Pristina, Mme Haxhiu a confirmé : « Les lois en vigueur au Danemark s’appliqueront, la gestion sera danoise, mais les agents pénitentiaires seront de la République du Kosovo. Le bien-être et la sécurité [des détenus] seront sous leur entière responsabilité. »

    Avec ce dispositif, le gouvernement danois veut « envoyer un signal clair que les étrangers condamnés à l’expulsion doivent quitter le Danemark ». Au ministère de la justice, on précise toutefois que si les détenus, une fois leur peine purgée, refusent d’être expulsés dans leur pays d’origine et que Copenhague ne peut les y forcer faute d’accord avec ces pays, alors ils seront renvoyés au Danemark, pour être placés en centre de rétention.

    En échange de ses services, le Kosovo devrait obtenir 210 millions d’euros sur dix ans : « Cette compensation bénéficiera grandement aux institutions judiciaires, ainsi qu’au Service correctionnel du Kosovo, ce qui augmentera la qualité et l’infrastructure globale de ce service », a salué le gouvernement dans un communiqué. Le Danemark, de son côté, a indiqué qu’il allait aussi verser une aide de 6 millions d’euros par an au petit pays, au titre de la transition écologique.
    De nombreux problèmes juridiques

    Comme pour l’externalisation de l’asile, ce projet pose de nombreux problèmes juridiques. Le gouvernement danois a précisé que les détenus ayant une famille seraient les derniers envoyés au Kosovo, car ils doivent pouvoir « avoir des contacts avec leurs enfants ». Une aide financière au transport sera mise en place pour les proches.

    Directrice de l’Institut des droits de l’homme à Copenhague, Louise Holck parle d’une « décision controversée du point de vue des droits de l’homme », car le Danemark, rappelle-t-elle, « ne peut pas exporter ses responsabilités légales » et devra faire en sorte que les droits des prisonniers soient respectés. Professeure de droit à l’université du sud Danemark, Linda Kjær Minke estime qu’il faudra modifier la loi, ne serait-ce que « pour imposer un transfert aux détenus qui refuseraient ».

    Entre 2015 et 2018, la Norvège avait sous-traité l’emprisonnement de prisonniers aux Pays-Bas. Dans un rapport publié en 2016, le médiateur de la justice avait constaté que les autorités norvégiennes « n’avaient pas réussi à garantir une protection adéquate contre la torture et les traitements inhumains ou dégradants ». Jamais aucun pays européen n’a transféré des prisonniers aussi loin (plus de 2 000 km), et le Danemark devrait faire face aux mêmes problèmes que la Norvège, estime Linda Kjær Minke :« Même si la direction est danoise, les employés auront été formés différemment, avec peut-être d’autres façons d’utiliser la force. »

    Ces mises en garde ne semblent pas affecter le gouvernement danois, qui multiplie les décisions très critiquées, comme celle de retirer leur titre de séjour aux réfugiés syriens. Le but est de décourager au maximum les demandeurs d’asile de rejoindre le pays. La gauche et les associations d’aide aux migrants dénoncent une « politique des symboles ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/16/le-danemark-veut-envoyer-300-detenus-etrangers-au-kosovo_6106356_3210.html#x

    #asile #migrations #réfugiés #externalisation #pays-tiers #rétention #détention_administrative #détention #étrangers_criminels #criminels_étrangers #expulsion #renvoi #accord #Gjilan #prison #emprisonnement #compensation_financière #aide_financière #transition_écologique #étrangers

    ping @karine4 @isskein

    • Danimarca-Kosovo: detenuti in cambio di soldi per tutela ambientale

      Da Pristina e Copenhagen arriva una notizia sconcertante. Il ministro della Giustizia del Kosovo Albulena Haxhiu ha annunciato che a breve arriveranno nel paese 300 detenuti, attualmente nelle carceri danesi e cittadini di paesi non UE, per scontare la loro pena in Kosovo. In cambio Pristina otterrà 210 milioni di euro di finanziamenti a favore dell’energia verde.

      L’accordo fa parte di una serie di misure annunciate in settimana dalle autorità danesi per alleviare il sistema carcerario del paese per far fronte ad anni di esodo del personale e al più alto numero di detenuti dagli anni ’50.

      I detenuti dovrebbero scontare le loro pene in un penitenziario di Gjilan. “I detenuti che saranno trasferiti in questo istituto non saranno ad alto rischio", ha chiarito Haxhiu in una dichiarazione.

      L’accordo deve passare ora dall’approvazione del parlamento di Pristina.

      In molti, in Danimarca e all’estero, si sono detti preoccupati per la salvaguardia dei diritti dei detenuti. Un rapporto del 2020 del Dipartimento di Stato americano ha evidenziato i problemi nelle prigioni e nei centri di detenzione del Kosovo, tra cui violenza tra i prigionieri, corruzione, esposizione a opinioni religiose o politiche radicali, mancanza di cure mediche e a volte violenza da parte del personale.

      Perplessità rimandate al mittente dal ministro della Giustizia danese Nick Hekkerup che si è dichiarato convinto che l’invio di detenuti in Kosovo sarà in linea con le norme a salvaguardia dei diritti umani a livello internazionale. «I detenuti deportati potranno ancora ricevere visite, anche se, naturalmente, sarà difficile», ha chiosato.

      https://www.balcanicaucaso.org/aree/Kosovo/Danimarca-Kosovo-detenuti-in-cambio-di-soldi-per-tutela-ambientale

    • Le Kosovo prêt à louer ses prisons au Danemark

      Le Kosovo veut louer 300 cellules de prison pendant dix ans au Danemark, en échange de 210 millions d’euros. Le pays scandinave prévoit d’y « délocaliser » des détenus étrangers avant leur potentielle expulsion définitive dans leur pays d’origine. Un projet qui piétine les libertés fondamentales.

      Le Kosovo s’apprête à signer lundi 20 décembre un accord de principe avec le Danemark pour lui louer 300 cellules de prison. Le Danemark prévoit donc de déporter à plus de 2000 km de ses frontières 300 détenus étrangers qui viendront purger la fin de leur peine au Kosovo avant d’être expulsés vers leur pays d’origine, si les procédures d’extradition le permettent. Mais ce n’est pas encore fait : une fois l’accord signé, il devra encore être ratifié par les parlements respectifs des deux pays, à la majorité des deux tiers.

      Montant de la rente de cette « location » : 210 millions d’euros pour Pristina. L’argent « sera consacré aux investissements, notamment dans les énergies renouvelables », a précisé Albulena Haxhiu, la ministre de la Justice du Kosovo, qui a tenté de déminer le terrain. « Ce ne seront pas des détenus à haut risque ou des condamnés pour terrorisme, ni des cas psychiatriques. Les institutions judiciaires bénéficieront de la compensation financière, cela aidera à améliorer la qualité et les infrastructures du Service correctionnel. »

      « Il faut s’imaginer que cela sera une prison danoise. Elle sera juste dans un autre pays », a expliqué de son côté son homologue danois, Nick Haekkerup. Mais pourquoi l’un des plus riches pays européens aurait-il besoin d’« externaliser » la prise en charge de ses détenus ? Le Danemark dit avoir besoin de 1000 places de prison supplémentaires. Pour cela, il va créer de nouvelles cellules dans les prisons existantes, et en libérer d’autres en se débarrassant de détenus étrangers. Il s’agit surtout d’envoyer un message de fermeté aux réfugiés qui souhaitent rejoindre le pays scandinave.

      Les Danois ont commencé à préparer le terrain en octobre 2020, avec une visite du système carcéral kosovar. Ils ont « évalué positivement le traitement de nos prisonniers et nos capacités », s’était alors félicité le ministère de la Justice du Kosovo. Les 300 détenus resteront soumis aux lois danoises, mais les gardiens de prison seront bien kosovars. Ce projet d’externalisation carcérale est « la reconnaissance du Kosovo comme un pays sérieux », s’est félicitée Albulena Haxhiu.

      “Le Kosovo se transforme en un lieu de détention pour les migrants indésirables. Pour un peu d’argent, notre gouvernement renforce le sentiment anti-réfugiés qui s’accroit en Europe.”

      Mais pour le Conseil de la défense des droits de l’homme (KMLDNJ), qui surveille les conditions de détention dans les prisons kosovares, cet accord « légalise la discrimination des détenus ». « Tout d’abord, vendre sa souveraineté à un autre État pour dix ans et 210 millions d’euros est un acte de violation de cette souveraineté. De plus, les conditions et le traitement de ces détenus qui viendront du Danemark seront incomparablement meilleurs des autres 1600 à 1800 détenus du Kosovo », estime l’ONG. « Les propriétés de l’État ne doivent pas être traitées comme des infrastructures privées à louer », ajoute Besa Kabashi-Ramaj, experte en questions sécuritaires.

      Cet accord a en effet surpris beaucoup d’observateurs locaux et internationaux, et ce d’autant plus que le Kosovo est actuellement gouverné par le parti de gauche souverainiste Vetëvendosje. « Le Kosovo se transforme en un lieu de détention pour les migrants indésirables. Pour un peu d’argent, notre gouvernement renforce le sentiment anti-réfugiés qui s’accroît en Europe », déplore Visar Ymeri, directeur de l’Institut pour les politiques sociales Musine Kokalari. « Aussi, quand la ministre de la Justice affirme que le Kosovo a assez de prisons mais pas assez de prisonniers, elle participe à une politique de remplacement du besoin de justice par un besoin d’emprisonnement. »

      Selon le Rapport mondial des prisons, établi par l’Université de Londres, le Kosovo avait 1642 détenus en 2020, soit un taux d’occupation de 97%. Le ministère de la Justice du Kosovo n’a, semble-t-il, pas la même façon de calculer l’espace carcéral : « Nous avons actuellement 700-800 places libres. Vu qu’au maximum nous aurons 300 détenus du Danemark, il restera encore des places libres », a même fait savoir Alban Muriqi, du ministère de la Justice.

      Le Kosovo a onze centre de détention : cinq centres de détention provisoire, une prison haute sécurité, une prison pour femmes, un centre d’éducation pour les mineurs et trois autres prisons. C’est au centre de détention à #Gjilan / #Gnjilane, dans l’est du Kosovo, que seraient louées les cellules au Danemark.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Kosovo-Prisonniers-Danemark

    • La Danimarca e le prigioni off-shore

      Sono immigrati incarcerati in Danimarca. Dal 2023 rischiano di scontare la propria pena in un peniteniario di Gjilian, in Kosovo. Un approfondimento sullo sconcertante accordo del dicembre scorso tra Copenhagen e Pristina

      Sebbene Danimarca e Kosovo abbiano avuto poco a che fare l’uno con l’altro, alla fine di dicembre si sono ritrovati insieme nei titoli dei giornali di tutto il mondo. Ad attirare l’attenzione della Danimarca sono state le quasi 800 celle vuote del Kosovo. I titoli dei giornali erano di questo tipo: «La Danimarca spedisce i propri prigionieri in Kosovo».

      Ci si riferiva ad un accordo firmato il 21 dicembre 2021 per inviare - in un centro di detenzione nei pressi di Gjilan, 50 chilometri a sud-est di Pristina - 300 persone incarcerate in Danimarca. Le autorità danesi hanno specificato che i 300 detenuti saranno esclusivamente cittadini di paesi terzi destinati ad essere deportati dalla Danimarca alla fine della loro pena.

      In cambio, il Kosovo dovrebbe ricevere 200 milioni di euro, suddivisi su di un periodo di 10 anni. I fondi sono stati vincolati a progetti nel campo dell’energia verde e delle riforme dello stato di diritto. Il ministro della Giustizia del Kosovo Albulena Haxhiu ha definito questi investimenti «fondamentali» e il ministro della Giustizia danese Nick Hækkerup ha affermato che «entrambi i paesi con questo accordo avranno dei vantaggi».

      L’idea di gestire una colonia penale per conto di un paese dell’UE ha messo molti kosovari a disagio, e nonostante la fiducia espressa dal governo danese, l’accordo ha ricevuto pesanti critiche anche in Danimarca. Ma cosa sta succedendo alla Danimarca e al suo sistema carcerario da spingerla a spedire i propri detenuti in uno dei paesi più poveri d’Europa?
      Problemi in paradiso?

      La Danimarca e i suoi vicini nordici sono rinomati per l’alta qualità della vita, gli eccellenti sistemi educativi e le generose disposizioni di assistenza sociale. Di conseguenza, può sorprendere che il sistema carcerario danese abbia qualche cosa che non va.

      Secondo Peter Vedel Kessing, ricercatore dell’Istituto Danese per i Diritti Umani (DIHR), non c’è da stupirsi, il sistema carcerario infatti «non è una priorità in molti stati. Tendono a non dare la priorità alla costruzione di prigioni. Vogliono spendere i soldi per qualcos’altro». E in Danimarca “hanno prigioni molto vecchie".

      Alla fine del 2020 il servizio danese per i penitenziari e la libertà vigilata (Kriminalforsogen) ha riferito che il sistema carcerario aveva la capacità di contenere 4.073 prigionieri. In media, c’erano però 4.085 detenuti ad occupare le celle nel 2020, facendole risultare leggermente sovraffollate.

      Un rapporto del gennaio 2020 dell’Annual Penal Statistics (SPACE) del Consiglio d’Europa sottolinea che la Danimarca aveva 4.140 detenuti mentre possedeva capacità per 4.035. I funzionari penitenziari hanno trovato lo spazio in più riducendo le aree comuni e dedicate ai servizi di base. Secondo un rapporto DIHR del novembre 2021, «diverse prigioni hanno chiuso sale comuni o aule per avere un numero sufficiente di celle». Il rapporto menziona anche la trasformazione di palestre, sale per le visite e uffici in celle di prigione.

      In Danimarca, ogni detenuto dovrebbe avere una cella propria. Ma nelle prigioni come quella di Nykøbing, una città a 130 chilometri a sud di Copenaghen, ci sono ora due detenuti per cella, secondo un rapporto del “Danish Prison and Probation Service”.

      Il rapporto includeva una previsione per il 2022: si aspettano di superare del 7,9% i posti a disposizione. Sia il Kriminalforsogen che l’importante media danese Jyllands Posten hanno stimato una possibile carenza di 1.000 posti entro il 2025, se non si trovano soluzioni strutturali.

      Ora, invece di erodere ulteriormente gli spazi comuni, si pensa di inviare i detenuti a 2000 chilometri di distanza. Tra le molte cose, sono stati tanti i danesi a far notare che l’accordo viola i diritti di visita dei detenuti: diventerà molto più difficile per le famiglie e gli amici dei detenuti presentarsi all’orario di visita nel Kosovo orientale.

      «Se improvvisamente ti trovi a dover andare in Kosovo per trovare tuo padre… non sarà possibile per la stragrande maggioranza delle famiglie dei detenuti. Ad esempio, un bambino di 3 anni, non è che può andare in Kosovo quando vuole e, naturalmente, il detenuto non potrà venire a trovare il bambino», sottolinea Mette Grith Stage, un avvocato che rappresenta molti imputati che si battono contro la deportazione, al quotidiano danese Politiken. «Questo significa di fatto che i deportati perdono il contatto con la loro famiglia».

      Per coprire la spesa prevista di 200 milioni di euro in un decennio, il governo danese ha recentemente annunciato che intende aumentare le tasse sulla tv. L’annuncio ha causato reazioni amare. In un’udienza parlamentare all’inizio di febbraio, il direttore delle comunicazioni dell’organizzazione Danish Media Distributors, Ib Konrad Jensen, ha dichiarato: «È un’ottima idea scrivere in fondo alla bolletta [della televisione]: ’Ecco il vostro pagamento al servizio carcerario del Kosovo’».
      Aiuto!

      Non solo c’è una carenza di spazio nel sistema penale, ma la Danimarca ha anche difficoltà nell’assumere abbastanza guardie carcerarie ed è da questo punto di vista gravemente sotto organico negli ultimi anni.

      Un rapporto del 2020 del Consiglio d’Europa mostra che l’Albania ha una proporzione di guardie carcerarie per prigionieri più alta della Danimarca. Il confronto è stato portato alla luce dai media danesi per cercare di enfatizzare la scarsa qualità delle prigioni danesi: guarda come siamo messi male, anche l’Albania sta facendo meglio di noi.

      I funzionari penitenziari si sono opposti a questo tipo di parallelismo. «L’Albania è certamente un paese eccellente», ha dichiarato Bo Yde Sørensen, presidente della Federazione delle prigioni danesi, in un articolo del quotidiano Berlingske, «ma di solito non è uno con il quale paragoniamo le nostre istituzioni sociali vitali».

      Anche altri media danesi hanno fatto paragoni denigratori con i paesi balcanici per evidenziare i problemi del proprio sistema carcerario. Nel penitenziario di Nyborg, situato sull’isola di Funen, la testata danese V2 ha riferito che la qualità del lavoro è più scadente di quella della Bulgaria, affermando che «in media, un agente penitenziario nella prigione di Nyborg gestisce 2,8 detenuti», mentre «in confronto, la media è 2,4 in una prigione media in Bulgaria».

      La diffusa scarsa opinione tra i media danesi delle condizioni dei penitenziari nei Balcani mette chiaramente in discussione le assicurazioni che il governo danese ha dato nel garantire che i propri prigionieri a Gjilan troveranno le condizioni a cui hanno diritto per la legge danese.

      Ma come è chiaro, anche in Danimarca il sistema penitenziario ha problemi a rispettare queste stesse condizioni. Nel penitenziario di Vestre, a Copenhagen, i detenuti sono chiusi nelle loro celle durante la notte perché non ci sono abbastanza guardie per sorvegliarli durante la guardia notturna. I detenuti in Danimarca avrebbero diritto al contrario di avere un alto grado di libertà di movimento all’interno della struttura carceraria, anche durante la notte.

      «Non è un segreto che il servizio penitenziario e di libertà vigilata danese si trova in una situazione molto difficile. Ci sono più detenuti e meno guardie carcerarie che mai, e questo crea sfide e mette molta pressione», afferma Sørensen in una intervista per Berlingske.

      Un comunicato stampa emesso dal Fængselsforbundet - servizio penitenziario danese - mostra i bisogno in termini chiari: «Prendiamo il 2015 come esempio. A quel tempo c’erano 2.500 agenti per 3.400 prigionieri. Cioè 1,4 detenuti per agente. Ora il rapporto è di due a uno. Duemila agenti per 4.200 detenuti».

      In risposta ai problemi di personale, le prigioni danesi sono ricorse al chiudere a chiave le celle. «Il modo per evitare la violenza e per avere una migliore atmosfera nei penitenziari», commenta Kessing, ricercatore del DIHR, è quello di «creare relazioni tra l’istituzione penitenziaria, i detenuti e il personale della prigione». «Ma a causa della diminuzione del numero di guardie, non si ha più il tempo di sviluppare relazioni», chiosa.
      La risposta? Il Kosovo

      Per superare queste sfide, la Danimarca sembra aver preso esempio dalla vicina Norvegia, che ha affrontato problemi simili nel 2015. Quell’anno la Norvegia ha inviato 242 detenuti nei Paesi Bassi per risolvere i problemi di sovraccarico dei penitenziari. Ma nel 2018 il governo norvegese ha deciso di non rinnovare l’accordo di fronte a lamentele relative a riabilitazione e giurisdizione.

      Ora la Danimarca ha gettato gli occhi - come recinto per i propri detenuti - non sui Paesi Bassi ma su uno dei paesi più poveri d’Europa.

      «Il loro futuro non è in Danimarca, e quindi non dovrebbero nemmeno scontare la loro pena qui», ha dichiarato il ministro della Giustizia Nick Hækkerup, dando conferma di una crescente retorica anti-immigrazione in Danimarca.

      Quando i detenuti cominceranno ad arrivare a Gjilan nel 2023, la prigione sarà gestita dalle autorità danesi, causando una potenziale confusione su quale giurisdizione applicare: problema simile era sorto tra Norvegia e Paesi Bassi.

      Mette Grith Stage, come anche altri avvocati danesi, hanno espresso preoccupazione per questo accordo e si sono detti scettici sul fatto che le leggi penali danesi saranno applicate appieno nel sistema carcerario del Kosovo.

      In un’intervista con DR, l’emittente pubblica danese, il ministro della Giustizia Hækkerup ha però ribattuto: «Il penitenziario sarà gestito da una direzione danese che deve formare i dipendenti locali, per questo sono certo che le prigioni saranno all’altezza delle leggi e degli standard danesi. Deve essere visto come un pezzo del sistema carcerario danese che si sposta in Kosovo».

      Le dichiarazioni delle autorità danesi durante tutta la vicenda hanno spesso citato la loro «presenza significativa» in Kosovo. Tuttavia la Danimarca è l’unico paese scandinavo a non avere un’ambasciata a Pristina. L’ambasciata danese a Vienna, che supervisiona gli affari nei Balcani, ha esternalizzato il lavoro a uno studio legale nella capitale del Kosovo.

      A seguito degli obblighi NATO della Danimarca, un totale di 10.000 componenti delle proprie truppe hanno servito nella KFOR dal 1999 ad oggi. Attualmente sono 30 i militari danesi in Kosovo. Nel 2008 la Danimarca fu uno dei primi paesi a riconoscere l’indipendenza del Kosovo.

      Anche se le autorità danesi affermano di considerare il Kosovo alla pari, il semplice fatto che la Danimarca stia assumendo la gestione di una delle prigioni del Kosovo potrebbe legittimamente essere visto come una minaccia alla sovranità di quest’ultimo. Quando i prigionieri norvegesi vennero mandati nei Paesi Bassi, il penitenziario continuò ad essere sotto autorità olandese.

      Ma al di là delle preoccupazioni sulla giurisdizione, gli standard delle prigioni, i diritti di visita e i costi, ci sono questioni morali più grandi. Il popolo danese vuole veramente che a proprio nome vengano gestite strutture carcerarie offshore per i suoi immigrati incarcerati? E il popolo del Kosovo vuole essere una colonia penale dei paesi più ricchi? I governi della Danimarca e del Kosovo dicono di sì, ma cosa dice la gente?

      https://www.balcanicaucaso.org/aree/Kosovo/La-Danimarca-e-le-prigioni-off-shore-215757

  • Filles du feu

    Elles ont à peine vingt ans et affrontent l’État islamique au Kurdistan syrien. Dans cette région du monde où l’homme marche devant et la femme derrière, le fait qu’elles aient pris les armes aux côtés de leurs frères revêt une signification extraordinaire. D’ailleurs, nous les connaissons déjà : leurs foulards de couleur, leur calme et leur courage ont fait le tour du monde. Leur quotidien dans un monde en ruine, les moments d’attente et de fraternité, les veillées d’armes autour du souvenir des disparus tissent le portrait de ces combattantes, les Filles du feu.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/9650_1

    #film #film_documentaire #documentaire
    #femmes #Kurdes #femmes_kurdes #combattantes #Syrie #guerre #amitié #Kobané #résistance

  • „Nachtfahrt“ – Ein Farewell für Josef Šnobl – CulturMag
    http://culturmag.de/crimemag/nachtfahrt-ein-farewell-fuer-josef-snobl/133309

    Man lebt nicht lange, wenn man den Weg des Taxifahrers wählt.

    1.3.2021 von Ulrich Noller - Nachruf von Ulrich Noller und ein Textauszug aus dem grandiosen Fotobuch von Josef Šnobl 

    Eine sehr traurige Nachricht: Der Künstler und Fotograf Josef Šnobl ist überraschend gestorben. Erst neulich war er noch im Verlag, so hört man dort, und hat sich riesig gefreut – weil seine “Nachtfahrt” sich völlig unerwartet so gut verkauft hat, dass eine zweite Auflage gedruckt werden konnte. Dies grandiose Buch ist nun sein Vermächtnis. Mich hat es sehr beeindruckt, schon vor anderthalb Jahren, und es ist mir seitdem nicht mehr aus dem Gedächtnis geraten.

    Warum? Nicht bloß, weil es toll gedacht und gemacht ist, exzellent geschrieben, fantastisch fotografiert, weil es eine ganze Klaviatur an Rezeptionsgefühlen zu bedienen weiß – sondern vor allem auch, weil es mich die Stadt, in der ich nun seit um die 30 Jahren lebe, nochmal neu und mit ganz anderen Augen sehen ließ, und das ist: eine Entdeckung. Besonders in Lockdown-Zeiten, natürlich. Was für ein Nacht-Leben! Ungeheuer! Gibt es das überhaupt? Na klar doch, er hat es doch dokumentiert.

    Josef Šnobl, geboren 1954 in Prag, kam mit 25 Jahren nach Deutschland, um in Köln Fotografie zu studieren, sein Leben finanzierte er als Nachttaxifahrer, noch lange über das Studium hinaus, als er längst als freischaffender Künstler arbeitete. Von 1988 bis 2013 war er auf den nächtlichen Straßen der Stadt unterwegs, immer die Kamera dabei; sein Buch dokumentiert Erlebnisse, Erfahrungen, Episoden auf so spannende wie persönliche, dabei zugleich aber auch dokumentarisch anmutende Weise.

    Das Ergebnis, die Essenz, ist so etwas wie eine nächtliche Abenteuergeschichte, aus dem Taxi heraus gesehen, wie auch, durch die gelungene Aufbereitung in den Texten, eine Art persönliche Kulturgeschichte der Nacht – illustriert mit Dutzenden packenden Momentaufnahmen, meist in Schwarzweiß. Und der Blues, der dieses Buch strukturiert, gibt den Rhythmus vor, ihn spürt man jederzeit zwischen den Zeilen, unter den Bildern, der Soundtrack zu einem ganz besonderen Projekt. Große Klasse! Das wird bleiben, lieber Josef Šnobl, auch weit über dieses kleine, zerbrechliche, vergängliche Jetzt hinaus.

    Ich habe nie in einer Kleinstadt oder in einem Dorf gelebt; immer nur in der Großstadt. Ich liebe die Individualität der Bewohner, ihren Stolz, und ich schätze die Anonymität. Große Städte haben eine große Geschichte, und man wird ein Teil davon. Die Großstadt ist verrucht, vielfältig und immer in Bewegung. In einer Metropole Taxi zu fahren, hat etwas Erhabenes. In bestimmten Stunden wird sie von einer subtilen Gesetzlosigkeit beherrscht, in anderen liegt eine unschuldige, gespenstische Ruhe über den großen Häusern. 

    Bei heruntergelassenen Seitenfenstern koste ich die Nacht aus. Geräusche und Gerüche. Regen, Schnee, Frost, Hitze, Wind verändern die Akustik der nächtlichen Straßen. Manchmal entsteht eine sakrale Stille, ein andermal, wenn die Luft verbraucht ist, die Stille der Erschöpfung. 

    Köln, die Stadt von provisorischen Bauten, billigem Zeug aus den 1950er Jahren, war mir am Anfang fremd. Ich bin in Prag geboren, wo sich Gotik, Barock und Jugendstil noch vermischen. Und dieses ruinöse Provisorium, in dem ich damals anfing Taxi zu fahren, war mir ungeheuer. Eine Stadt braucht nach einer fast totalen Zerstörung rund 100 Jahre, bis sie wieder Gestalt annimmt. Köln wird nur langsam besser und schöner, aber vor allem durch die Nächte, die ich der Stadt gewidmet habe, ist sie mir zutraulich und intim geworden. Durch das Stöbern und Entdecken in ihr und ihrer Geschichte bin ich hier inzwischen mehr zu Hause als in Prag. Ehrenfeld, Bickendorf, Nippes, Sülz, Zollstock, schon diese Namen, die so viel versprechen… 

    Seit meiner Kindheit hab ich eine Schwäche für Peripherien und Fabrikhallen, für solitäre, phallusartige Schornsteine, Brachen aller Art, Gleise, die abrupt enden. Ich interessiere mich für Sackgassen und Wendehämmer an Enden der Straßen, für verfallene Hinterhöfe und vergessene, verwachsene Friedhöfe, für eine urbane, langsam verschwindende oder sich stark verändernde industrielle Welt. Gleich hinter unserem Haus im Prager Industrieviertel Karlín war ein Güterbahnhof. Die andere Seite vom Güterbahnhof grenzte an den blinden Arm der Moldau. Ein stilles Wasser mit kleinen Werften und einem putzigen Hafen. »Maniny« hieß das Stück Erde zwischen dem Fluss und unserem Haus in der Pobřežní ulice. Es lagen da etliche Schotterfußballplätze der vorstädtischen Fußballvereine, viele benutzte oder unbenutzte Fabrikhallen in allen Größen, manche Schrottplätze und ein Friedhof für Dampflokomotiven. Da lagen mindestens drei dieser Dampfungetüme, eine war auf die Seite gekippt, und eine andere stand tatsächlich auf dem Kopf. Bis heute habe ich den Geruch in der Nase. Kaum zu glauben, wie intensiv in der Erinnerung verrostetes Eisen an einem heißen Sommertag duftet. 

    In den Momenten, wenn das Fahren zum Automatismus wird, verlassen meine Gedanken die Zelle meiner Taxiwelt und gehen auf Wanderschaft. Mein Unbewusstes steuert mich durch tausendmal gefahrene Straßen und Gassen; es kennt jedes Schlagloch und jede Ampelschaltung. Umso überraschter bin ich, wenn ich plötzlich merke, dass ich von der gewohnten Strecke in eine unbekannte Straße abbiege. Ich sehe mich erstaunt um, und es kommt mir einen Augenblick lang so vor, als wäre ich aus einem Traum erwacht, in einer fremden Stadt. 

    Meine Dimension der Stadt wird mit Nachtaugen vermessen. Wenn ich tagsüber durch die Stadt schlendere, kommt sie mir bühnenhaft vor. Sie erscheint mir wie eine Kulisse mit vielen Statisten, vor der sich ein paar Schauspieler bewegen; sie ist mir fremd. Es fällt mir schwer, mich zu orientieren, und ich muss über alles nachdenken, was in der Nacht automatisch funktioniert. Die Proportionen und Entfernungen scheinen andere zu sein, die Leute sind es definitiv. Genau wie die Tagfahrer andere Menschen sind als die Nachtfahrer: ruhiger, gelassener, dicker. Meistens sind es die Taxiunternehmer selbst, die tagsüber hinter dem Lenkrad sitzen. Viele von ihnen rauchen Pfeife, was ich bei den Fahrern nachts noch nie gesehen habe. Nachtfahrer sind Kettenraucher. Die Spieler der Nacht benehmen sich anders und sehen auch anders aus, nicht wie die Lackpuppen des Tages. 

    Bonner Straße, kurz nach Mitternacht. Auf dem Gehsteig steht ein nackter Mann umgeben von Schaulustigen. Aus dem dritten Stock regnen Klamotten auf ihn herab. Ab und zu auch andere Gegenstände, begleitet von der Wut einer Frau oben im Fenster und dem Lachen der Menge. Im Vorbeifahren wirkt es wie ein Theaterstück! 

    Ein betrunkener Zahnarzt, der nachts um halb fünf eine Untersuchung meines Gebisses vornimmt. Eine Frau aus Kenia, die um fünf Uhr morgens ihre drei Kinder aus dem Bett holt, nur um sie mir zu zeigen. 

    Ein fünfzigjähriger, geistig obdachloser Mann mit verknoteter Zunge spricht mich ständig auf Englisch an, obwohl er es nicht kann … bevor plötzlich und unerwartet auf Deutsch, der Satz aus ihm herausbricht: »Ich schlaf bei meine Mama.« Danach sagt er nichts mehr, schweigend bezahlt er und geht zu Mama. 

    Ein Blinder, in Alkohol getränkt; zur Begrüßung ein Schlag mit seinem Blindenstock mir über den Kopf, es folgt ein Weinkrampf. Am Ziel schleppe ich ihn in seine Wohnung im dritten Stock. Er bekommt wieder einen Weinkrampf; ich vertrage seine Dankbarkeit nicht und haue ab. Zwei Männer, die enttäuscht ohne Frauen um halb sechs zurück ins Hotel fahren und mir bei einem Joint auf dem Hotelzimmer ihre Erlebnisse der Nacht erzählen … 

    Vor dem gleichen Hotel im Zentrum steht der große Maler Sigmar Polke und ist sehr betrunken. In einem Anfall innerer und für die Außenwelt unergründlicher Inspiration winkt er jedem Geräusch entgegen, das er vernimmt. Und es sind viele Geräusche. Die Bewegungen seiner Hände und die Motorik seines Körpers wirken von Weitem so, als ob er wild tanzen würde. Es ist der innerliche Tanz eines Schamanen, um überflüssige Spannungen abzuwerfen. Plötzlich ist alles vorbei, der Maler dreht sich um und verschwindet torkelnd in der Tiefgarage des Hotels. Später sah ich seine Retrospektive im Museum Ludwig. Sigmar Polke war ein schlechter Maler, aber sehr origineller Künstler mit unglaublich vielen Ideen. Als ich durch die Ausstellung ging und seine verschiedenen Phasen sah, entstand in mir erneut ein Erinnerungsbild, wie ich ihn als Taxifahrer oft zu seinem Atelier nach Zollstock fuhr. Ich war sein Lieblingstaxifahrer. Und wie ich ein Nachtfahrer bin, war er ein Nachtmaler. 

    Gewöhnlich ist es gegen zehn Uhr abends, dass er auf dem Habsburgerring erscheint. Manchmal ist er schon angetrunken, meistens aber nüchtern. Er geht die Reihe der wartenden Taxen entlang und schaut sich die Fahrer einen nach dem anderen genau an, bis er mich findet. Dann steigt er erleichtert ein und sagt nur kurz: »Wie immer.« Er wirkt sehr schroff, und ich weiß nicht, warum er sich gerade mich ausgesucht hat. Vielleicht, weil er am Anfang per Zufall zweimal hintereinander bei mir eingestiegen ist. Bei unserer ersten Fahrt kenne ich die Straße nicht, in der er sein Atelier hat. »Wissen Sie wenigstens, wo Zollstock ist?«, fragt er unwirsch. Ich nicke stumm und fahre hin. Den Rest lotst er mich versöhnlich. Bei der zweiten Fahrt ist er betrunken, und spricht mehr mit mir als üblich. Er ist provokant, aber ich kann ihm Paroli bieten – und das gefällt ihm. Es ist nur ein Moment, er hält inne und guckt mich längere Zeit mit ironisch blitzenden Augen und einem Lächeln an. An den Inhalt des Gesprächs kann ich mich nicht mehr erinnern. 

    Jedes Mal achte ich darauf, mich nicht als »Künstlerkollege« zu outen. Dann wäre es vorbei mit unserer zarten Taxifreundschaft. Polke ist ein scheues Reh, und schon bei einem kleinen Versuch, ein bisschen mehr zu erfahren oder sich ihm zu nähern, hätte er unsere »Beziehung« abgebrochen. Ich darf nicht zeigen, dass ich weiß, wer er ist. Und ich darf auch nicht zeigen, wer ich bin. Ein Taxifahrer bin ich … 

    Ich verbringe den Nachmittag mit Martina K., einer Regisseurin aus Wien. Kurz vor sechs verabschiede ich mich. Zu Hause ziehe ich meine feinen Lederschuhe, mein Hemd und meine Weste aus und ersetze sie durch die Taxiklamotten. Das Notizbuch und die Geldbörse in die Tasche gepackt, das Taxi wartet schon. 

    Es ist kurz vor Mitternacht, und ich stehe als Spitze am Rudolfplatz. Mein Freund, der Regisseur Ivan F. aus Frankfurt, kommt auf meine Taxe zu. Er kommt immer näher, gleich öffnet er die Tür. Ich lache ihm entgegen, aber er sieht mich nicht, er nimmt mich als Person nicht wahr, sieht nur den Taxifahrer. Ivan F. greift nach meiner Tür, zögert aber, wechselt noch ein paar Worte mit seiner Partnerin. Dann lässt er die Tür los und geht zu Fuß weiter. Zu einer Begegnung kommt es nicht. 

    Drei Uhr morgens. Ich habe die Spitze am Chlodwigplatz. Da kommen sie. Martina K. mit ihrem Freund, sie wollen ein Taxi, Martina berührt die Tür, schaut mich an, schaut durch mich hindurch und sieht mich nicht. Dann entscheidet sich auch Martina gegen das Taxi und geht zu Fuß. Ich habe heute die beiden Regisseure getroffen, die ich kenne. Beide haben mein Auto berührt, aber sind im letzten Moment nicht eingestiegen. Beide haben mich nicht gesehen, weil sie mich nicht erwartet haben, obwohl beide wissen, dass ich Taxi fahre. Beide haben sich im entscheidenden Moment anders orientiert … 

    Mich haben schon immer die verborgenen Alternativen des Erlebten interessiert. Das Taxifahren ist ein fruchtbares Feld für solche Spinnereien. Es entscheiden nur ein paar Schritte darüber, ob der eine oder die andere bei dir oder dem Kollegen einsteigt. Und noch bevor mir mein Fahrgast das Ziel nennt, frage ich mich im Stillen, wo führt die andere Fahrt hin? – Zuerst wartest du eine Stunde, bis du Zweiter bist. Dann beobachtest du, wie in das Auto vor dir eine wunderschöne Frau einsteigt, fast gleichzeitig geht die Tür bei dir auf, und hinein fällt ein stinkender, dicker, verpisster und total besoffener Sack, der nicht weiß, wo er wohnt, und wenn du es aus ihm herausbekommst, ist es um die Ecke. 

    Dass alle anderen Fahrten, ob den Kollegen vor oder nach mir zugeteilt, besser sind als meine, entspringt bloß meiner kruden Vorstellung. Es gibt Fahrten, die kein anderer machen könnte als ich, so sehr sind wir füreinander bestimmt. Es gibt aber auch solche, die ich lieber gelassen hätte, so beschissen ist die Erinnerung. Natürlich, nicht ich suche mir die Fahrten aus … die Fahrten finden mich. Ich habe keine Wahl. 

    Oft kommt es am Halteplatz nach langer Ruhe zu einem plötzlichen Tumult. Aus drei Richtungen kommen drei Fahrgäste gleichzeitig, die Taxizentrale hat zwei Fahraufträge zu verteilen, und in diesem einen Moment kulminiert alles. Die Fahrten sind vergeben, hinten sitzt mein Fahrgast, ich kenne sein Ziel, aber ein Gedanke verfolgt mich … 

    WO FAHREN DIE ANDEREN BEIDEN HIN?

    #Taxi #Köln #Arbeit #photographie

  • Omar Sosa et Seckou Keita : au-delà des mers et de l’aube
    https://pan-african-music.com/omar-sosa-seckou-keita-interview

    C’est hallucinant comment dès la moindre première note de kora j’ai des frissons et les larmes aux yeux, je sais pas ce que j’ai avec cette instrument, ça fait de l’ASMR je sais pas…

    près leur premier album Transparent Water, les deux musiciens se sont trouvés sur un ilôt de tranquillité, dans une bulle suspendue entre deux confinements, pour réunir leurs racines, le piano et la kora au-delà des mers, entre Cuba, l’Afrique et un monde nouveau à dessiner… L’album Suba, c’est l’Afrique à leur façon. Avec humilité et respect.

    C’est ce voyage magique (avec en guests Jacques Morenlenbaum, Dramane Dembélé, et Gustavo Ovalles), enregistré entre Minorque et Osnabrück en Allemagne, qu’ils nous racontent à deux voix.

    https://www.youtube.com/watch?v=BAEcEDyvYLg

    #musique #Omar_Sosa #Seckou_Keita #Cuba #Sénégal #Afrique #piano #kora #chanson #interview #beau

    • C’est hallucinant comment dès la moindre première note de kora j’ai des frissons et les larmes aux yeux, je sais pas ce que j’ai avec cette instrument, ça fait de l’ASMR je sais pas…

      Je ne vois qu’une seule explication : Mory Kanté

  • Bitte dichtmachen: Die schlimmsten Shops in Berlin
    https://www.berliner-zeitung.de/wochenende/bitte-dichtmachen-die-schlimmsten-shops-in-berlin-li.191090

    Eine Warnung vor diversen Konsumtempeln, die so gut wie nie mit dem Taxi angesteuert werden. Eigentlich sollte man diese Halloween-Horror-Liste auf ganz Berlin erweitern: Bleibt bloß weg hier, wegen euch verwandelt sich ganz Nach-Corona-Berlin in einen Dichtmachladen à la M&Ms.

    30.10.2021

    Uniqlo: Messie-Feeling am Hackeschen Markt

    Wer je in einer Messie-Wohnung war, der weiß um die spezielle Infrastruktur dieser Orte. Schmale Pfade sichern die Mobilität durch die vertikalen Landschaften der Dinge und führen zu den systemisch notwendigen Punkten wie Küche, Bad und so weiter. Im Uniqlo-Store am Hackeschen Markt in Mitte fühlt es sich genauso an: Superenge Gassen winden sich auf zwei Stockwerken durch Reihen vollgestopfter Regale, um an Umkleide und Kassendesk zu enden – ohne dass man diese Stationen zuvor hätte je erblicken können. Denn: Sichtachsen gibt es keine. Das ist ein wirklich robustes Szenario, das uns die sonst so feinsinnigen, dem Minimalismus verpflichteten Japaner hier angedeihen lassen. Warum zur Hölle muss man diesen Laden so vollstopfen?

    Ich habe generell nichts gegen die japanische Marke Uniqlo. Es ist die einzige Fast-Fashion-Kette, bei der ich mir ab und an einen Einkauf erlaube. Aber das in dieser überfüllten Mini-Maisonette zu tun, kostet mich jedes Mal aufs Neue Überwindung. Ich mache es nur, weil mir die Online-Bestellerei zu lange dauert. Deswegen überlege ich mir vorher schon immer ganz genau, was ich in welcher Größe brauche, damit ich mich gezielt durch die Gänge quetschen kann und schnell aus dem Bums wieder raus bin. Nicht immer gelingt das, denn anders als im Supermarkt wandern die Produktgruppen hier gerne mal von A nach B, sodass man am Ende doch wieder durch das ganze Elend durchmuss.

    Und das beginnt am Eingang, wo es dem Wissenden bereits den Hals zuschnürt: Gleich wird man hineingezogen in dieses mit Herbsttrendfarben getarnte schwarze Loch, um in ewiger Verdammnis zwischen in Japan designten und in Kambodscha produzieren Merino-Crewneck-Pullovern zu oszillieren. Und zwar gemeinsam mit ganz vielen anderen Uniqlo-Kunden, die zeitgleich in den Laden drängen. Doch zunächst verbarrikadiert ein großer Tisch mit textilen Stapeln das freie Floaten, vielleicht ist es eine Art Verkehrsinsel, um einen sich selbst regelnden Kreisverkehr anzuregen? Die Kundschaft möchte das nicht und schwärmt chaotisch aus. Die Pulloverstapel auf dem Tisch neigen sich indes krumm zur Seite, Schwerkraft und Kaufwillige zerren an ihnen. Vorbei am Tisch geht es hinein in die kuschlig-engen Gänge mit Regalen, die immer unordentlich sind. Im Übermaß ist einfach eben keine Ordnung möglich. Teilweise ragen die Menschenschlangen von den Kassen und Umkleiden in die schmalen Schluchten hinein, was ein Durchkommen unmöglich macht. So muss man umkehren, um nicht in ewiger Verdammnis zwischen … ach ja, das hatten wir ja schon.

    Sei’s drum! Man soll ja konstruktiv kritisieren. Deswegen schlage ich den Umzug aus dem engen Mitte-Eckladen in einen stillgelegten Supermarkt in Wedding vor. Das würde das Raumproblem lösen und man könnte sich der jungen Zielgruppe gegenüber mal wieder ein bisschen disruptiver positionieren. Uniqlo-Filialen in klassischen Berliner Shopping-Hotspots gibt es ja inzwischen genug. Sabine Röthig

    M&M’s Store: Ein zuckriger Höllentrip am Kudamm

    Sinnlos und teuer: der M&M’s Store in Charlottenburg tut nur so, als sei die Welt in Ordnung.

    Man nehme Zucker, Milchzucker, Kakaomasse, ein bisschen Salz, Reismehl, Magermilchpulver, Kakaobutter, lecker Sheafett, Palmfett, Palmkernfett, Palmkernöl, natürlich Stärke, Butterreinfett aus Milch, Glukosesirup, Gerstenmalzextrakt, Dextrose und Dextrin, einen ordentlichen Stabilisator wie Gummi arabicum, einen Emulgator wie Sojalecithin, dazu Carnaubawachs als Überzugsmittel, damit die Schokolade im Mund schmilzt und nicht in der Hand, dann nur noch ein paar Aromen, die Farbstoffe E100, E120, E133, E160a, E160e, E170 und auf keinen Fall Erdnüsse, Haselnüsse, Mandeln vergessen – sonst wären die M&M’s Schokobons Crispy aka der süße Knabberspaß nicht mehr als schnöde Schokolinsen.

    Wir haben eine Snackbox im Büro, eine in vier mal vier Fächer unterteilte Holzkiste, die in Stresssituationen eine verlässliche Zuckerquelle ist, manche mögen’s salzig. Ich mag die blaue Tüte. Ich liebe die knusprigen M&M’s. Wenn es nach mir ginge, könnte die Snackbox nur mit ihnen gefüllt sein. Und als ich dann neulich auf dem Kurfürstendamm den M&M’s Store erblickte, diesen Anfang Oktober eröffneten Schokokonsumtempel, da wähnte ich mich im Himmel. Es sollte ein Höllentrip werden. Nach mir die Abrissbirne.

    Alles an diesem Laden ist eine Überforderung der Sinne. Die Farben stechen so scharf ins Auge, als wäre hier ein radioaktiver Regenbogen ausgelaufen. Die süßen (Schokolade) und süßlichen (Schweiß) Gerüche schießen kreuz und quer durch die Luft, dass die Nasenhöhlen einzustürzen drohen. Und dazu gibt es diesen Sound auf die Ohren, eingespielt von quengelnden, durchdrehenden Kindern, die entweder ihr Glück nicht fassen können, eine „Überraschungsschatulle 400 g + Becher M&M’s XL Orange“ für 52 Euro in ihren Händen zu halten, oder Kraft ihrer Tränendrüsen versuchen, ihre Eltern vom Kauf einer „Schatulle Weihnachtsbaum 400 g“ für 39 Euro zu überzeugen. Dauerdammbruch am Kudam&m’s. Kein Stabilisator hilft, kein Emulgator kann das kitten.

    Das alles passiert hier auf drei Stockwerken und mehr als 3000 Quadratmetern, in einer Fantasiewelt, entworfen von Innenarchitekten, die sich womöglich beim Microdosing mit LSD verschätzt haben. Es wirkt dann auch bei mir. Nach ein paar Minuten möchte ich mich am liebsten mit Sheafett einreiben oder mit einer extra dicken Schicht Carnaubawachs zudecken, um nicht zu schmelzen beim Anblick der Regale, wo ich „1,5-kg-Beutel, lose + 40 edle Glasdosen Sweet Dreams zum Befüllen“ lese und wie im Kaufrauch schon die Hand ausstrecke, bevor ich zur Besinnung komme, weil ein Ellenbogen mir in die Seite knallt. Ich befreie mich aus der Umklam&merung, fliehe nach draußen und beschließe, in den kommenden Tagen einen Bogen um die Snackbox im Büro zu machen. Paul Linke

    Die Neukölln-Arcaden: Neonlicht, Nachos und ganz viel Wut

    Da hilft keine Festbeleuchtung: Diese Arcaden sind das pure Grauen.

    Jeder kennt sie, fast jeder hasst sie: die Neukölln-Arcaden. Man sieht sie gleich, wenn man die Karl-Marx-Straße entlangläuft. Das Einkaufscenter ist in einem Bau untergebracht, der architektonisch alle Schreckenskriterien erfüllt, die man der 90er-Jahre-Architektur so gerne nachsagt: ungelenk in der Erscheinung, protzig im Auftreten, würdelos in der Gesamtkomposition. Das Glaskonstrukt ist ohne Frage ein Pars pro Toto für die Art und Weise, wie man in der siegesbesoffenen Kapitalismus-Ära nach dem Mauerfall gebaut hat: ohne Herz für das sensible Geschmacksempfinden fühlender und sehender Menschen.

    Die Bauten dieser Zeit mussten vor allem den Ansprüchen einer konsumbesessenen Hybris, einer entfesselten und alles plattmachenden Marktwirtschaft gerecht werden, die mit sich selbst im Unreinen war. Ziel war es vor allem, so viele Billigshops wie möglich an einem Punkt zu versammeln und dann auch noch ein Kino einzupflanzen, das auf gar keinen Fall Kunstfilme oder Arthouse in der Originalsprache zeigen durfte. Herausgekommen sind die Neukölln-Arcaden, ein Treffpunkt für all jene, die sich Rudis Resterampe als Konsumtempelversion gewünscht haben und es schön finden, überall den Geruch von Nacho-Käse-Chips einzuatmen.

    Arcaden! Was für ein Euphemismus! Ich selbst kann mich noch sehr gut erinnern, wie ich gezwungen war, diese Arcaden zu besuchen, weil alle nie ankommenden Päckchen aus der Gegend in der dortigen Postfiliale gelandet waren. Ich musste Schlange stehen und Szenen enthemmter Aggression zwischen Postangestellten und murrenden Kunden beobachten und vor allem lange, lange warten. Ich bin heute noch davon traumatisiert. Immer noch bin ich der Auffassung, dass das grelle Neonlicht in den Neukölln-Arcaden und die beklemmende Atmosphäre im Innenbereich zu den Wutausbrüchen der Leute psychologisch beigetragen haben. Auch ich selbst kam mir etwas dünnhäutiger als normalerweise vor, als ich am Media Markt vorbeischritt („Geiz ist geil!“) und die traurig hängenden Kleidungsstücke bei Pimkie betrachten musste.

    Am kuriosesten fand ich ja immer die Menschen, die sich in den Neukölln-Arcaden ein Eis zum Schlemmen gönnen. Vielleicht wollen sie sich in die arkadische Atmosphäre hineinimaginieren oder zumindest auf der Zunge ein Genusserlebnis spüren – ich für meinen Teil sah es schon als Selbstverletzung an, allein das Parkhaus zu betreten. Immerhin: Auf dem Dach der Neukölln-Arcaden ist die (früher) Avantgarde- und (heutige) Touristen-Bar Klunkerkranich beherbergt, mit einem der schönsten Ausblicke über die Dächer von Berlin. Dafür war der Bau schließlich noch gut.

    #Berlin #Infrastruktur #Konsum #Einkaufen #wtf

  • Ce matin je suis allé faire quelques courses et j’ai (hélas) du prendre la voiture. Et là j’ai réalisé que le samedi matin sur France Culture est une sacré épreuve !
    À l’aller : Fin de l’émission de Finkielkraut (glourb...) et début de l’émission de Jeanneney (un coup à s’endormir au volant).
    Au retour : fin de l’émission de Jeanneney, et début de l’émission d’Okrent (au secours, je veux sortir !)

    Après une telle épreuve je me suis mis à mes travaux avec joie et le Kočani Orkestar pour m’encourager (https://youtu.be/ZLtSdGBlqBA

    )

  • #Berlin (Allemagne) : #expulsion de la Köpi-Wagenplatz, et riposte de rue immédiate
    https://fr.squat.net/2021/10/17/berlin-allemagne-expulsion-de-la-kopi-wagenplatz-et-riposte-de-rue-immedia

    Deux textes repris d’attaque.noblogs.org : – Berlin (Allemagne) : Avec un sourire sur le visage – Le bureau de Covivo à coups de marteau de.indymedia.org / dimanche 17 octobre 2021 (sur Attaque) La soirée de vendredi dernier a probablement été l’une des plus belles de l’année. Alors que, plus tôt, l’expulsion de la Köpi-Wagenplatz par une énorme […]

    #actions_directes #Allemagne #émeutes #Koepi_Wagenplatz #Kreuzberg #manifestation

  • #Berlin : Rigaer94, premier communiqué après le raid du 6 octobre 2021
    https://fr.squat.net/2021/10/06/berlin-rigaer94-premier-communique-apres-le-raid-du-6-octobre-2021

    Aujourd’hui 6 octobre à 7h du matin, les flics de Berlin, armés et vétus de leurs sales uniformes en sacs poubelle, portant des boucliers pleins de couleurs de la résistance du 17 juillet, ont fait un raid sur la Rigaer94, notre structure politique et lieu de vie. Une fois de plus, comme tous les jours, […]

    #Allemagne #Friedrichshain #Koepi #Koepi_Wagenplatz #Nordkiez #Rigaer_94 #Rigaerstrasse

  • #Berlin : expulsion du Køpi #wagenplatz, 15 octobre
    https://fr.squat.net/2021/09/21/berlin-expulsion-du-kopi-wagenplatz-15-octobre

    Chers compagnon-es ! Nous avons maintenant reçu la date pour l’expulsion de Køpi Wagenplatz, le 15 octobre 2021, à 10 heures du matin. Par conséquent, nous appelons à des semaines d’action à partir de maintenant, d’une part pour pousser massivement le sujet de l’expulsion prévue dans le public et pour mobiliser, d’autre part, cela devrait […]

    #Allemagne #Koepi #Koepi_Wagenplatz #Kreuzberg

  • Rosa Luxemburg’s Berlin - EXBERLINER.com
    https://www.exberliner.com/features/history/rosa-luxemburg-s-berlin/#page=1


    Da hat der Exberliner gute Arbeit gemacht. Inhaltlich und persönlich kommt man Rosa Luxemburg durch seinen Artikel nicht näher, aber die Topgraphie und Zeitablauf sind gut beschrieben. Und dann könnte man kritisieren, dass der eine wunderbare Openstreetmap-Karte enthält, die Links zu den einzelnen Stationen aber zu Google Maps führen? WIeso? Was soll ser Scheiß? Bekommt der Exberliner dafür etwa Geld?

    “Berlin has made the most unfavourable impression on me.” It is 1898 and Rosa Luxemburg has just arrived in the capital of the German Empire. She describes it in a letter as: “cold, tasteless, massive – a real barracks; and the dear Prussians with their arrogance, as though every one of them had swallowed the cane with which one had once been beaten...” Fair to say it isn’t love at first sight, but Luxemburg stays here until the bitter end.

    Für unsere Stadtführung von Bedeutung sind ihre

    Wohnungen, zunächst in Berlin
    #Cuxhavener_Straße 2, im #Hansaviertel am Rande des Tiergartens nahe den Stadtbahn-Bahnhöfen #Bellevue und #Tiergarten

    ab 16. August 1899
    #Wilhelm-Hauff-Straße 41 (R.L. schreibt Hauffstr.41 ) in #Friedenau

    24. Oktober 1899
    #Wielandstraße 23, 2. Stockwerk, Balkon

    August 1902 bis 1911
    #Cranachstraße 53 oder 58, 2. Stockwerk
    http://www.friedenau-aktuell.de/stra%C3%9Fen-pl%C3%A4tze/cranachstra%C3%9Fe nennt die Hausnummer 53, das Eckhaus an der Beckerstraße, andere Quellen sprechen von der Hausnummer 58

    ab 1911
    #Biberacher_Weg (vor 1878 bis 1960 #Lindenstraße) 2 in #Südende – 5 Zimmer, Küche, Haushälterin Gertrud Zlottko und Katze

    Der Exberliner erwähnt noch das Frauengefängnis #Barnimstraße 10 (www.barnimstrasse.de) in #Friedrichshain welches RL ab dem 18.2.1915 ein Jahr lang „bewohnt“. Das Urteil lautet auf 14 Monate für „Aufforderung zum Ungehorsam gegen Gesetze und Anordnungen der Obrigkeit“ wegen ihrer Frankfurter Rede vom 26. September 1913, die später unter dem Titel Militarismus, Krieg und Arbeiterklasse gedruckt wird. Nach drei Monaten in Freiheit beginnt im Juli 1916 ihre „Sicherungsverwahrung“ aufgrund einer Verurteilung nach dem Schutzhaft-Gesetz. Erst am 9.11.1918 kommt sie in Breslau aus dem Gefängnis frei und erreicht einen Tag später Berlin.

    https://www.openstreetmap.org/node/6982962072
    Sie arbeitet und schläft in der Druckerei der Zeitung Rote Fahne #Königgrätzer_Straße Ecke #Möckernstraße. Dieses Gebäude wurde durch die alliierten Bombenangriffe im Frühjahr 1945 zerstört.

    Am 11.1.1919 findet sie bei Dr. Alfred Bernstein in der #Blücherstraße 13 in #Kreuzberg Zuflucht.

    Am 12.1.1919 begibt sie sich gemeinsam mit Karl Liebknecht in ein Versteck in #Neukölln und später nach #Wilmersdorf in die #Mannheimer_Straße 43. Die Wikipedia spricht von einer Wohnung Mannheimer Straße 27 . Dort werden beide denunziert, am 15.1.1919 von Paramilitärs verhaftet.

    https://www.openstreetmap.org/way/564397058
    https://de.wikipedia.org/wiki/N%C3%BCrnberger_Stra%C3%9Fe_(Berlin)#Eden-Hotel
    Sie werden in das Eden-Hotel an der Kreuzung #Budapester_Straße / #Kurfürstenstraße / #Nürnberger_Straße gebracht, gefoltert und ermordet.
    Budapester Straße 35, bis 21.4.1925 Kurfürstendamm 246/247
    https://www.openstreetmap.org/way/25539413

    Rosa Luxemburgs Leiche wird gegen Mitternacht in den #Landwehrkanal in der Nähe der heutigen #Lichtensteinbrücke und des #Rosa-Luxemburg-Steg geworfen.
    https://www.openstreetmap.org/way/579947221#map=19/52.50909/13.34315
    Karl Liebknecht wird als „unbekannter Toter“ den Behörden übergeben.

    #Berlin #Geschichte #Politik #Revolution #Kommunismus #Stadtführungen

  • #Leipzig (Allemagne) : La Caisse d’Épargne de la Ungerstraße caillassée – le Köpiplatz résiste
    https://fr.squat.net/2021/09/08/leipzig-allemagne-la-caisse-d-epargne-de-la-ungerstrase-caillassee

    Cette agence bancaire a déjà été dégradée deux fois en juillet, lors des tentatives policières d’expulsion du #Rigaer_94 et du #Tiefe_3. Cette banque a des vitrines tellement grandes qu’elle fait une bonne cible. Nous avons fait cela en solidarité avec le squat Köpi et le Köpi-Wagenplatz, qui devraient être bientôt expulsés. Notre colère […]

    #actions_directes #Allemagne #Koepi #Koepi_Wagenplatz #Liebig34 #Meuterei #Potse #Syndikat

  • Accordo Italia-Slovenia sui controlli al confine : “guai” a essere trasparenti

    Il ministero dell’Interno si rifiuta di fornire i dettagli della cooperazione tra le forze di polizia di Roma e Lubiana sui pattugliamenti lungo il confine ripresi a fine luglio. Il vero scopo dell’attività resta così poco chiaro. Intanto il governo sloveno acquista 55 droni per sorvegliare le frontiere

    Il “delicato momento nella gestione delle frontiere interne all’Unione europea” giustifica la mancanza di trasparenza. Resta così opaco il mandato dei pattugliamenti misti lungo il confine italo-sloveni, ripresi il 30 luglio 2021, rispetto a cui non è possibile conoscere né il #protocollo_di_intesa su cui si basano né le indicazioni operative date alle forze di polizia italiana. La Direzione centrale dell’immigrazione e della polizia delle frontiere, braccio operativo del ministero dell’Interno, non ha infatti dato seguito alla richiesta, avanzata tramite accesso civico, con cui Altreconomia aveva chiesto conto dello stato dell’arte della cooperazione tra le autorità di Roma e Lubjana. Un buio preoccupante soprattutto in vista delle ripercussioni sui diritti delle persone in transito sulla rotta balcanica che presumibilmente aumenteranno in relazione alla drammatica situazione afghana.

    La risposta della Direzione non aggiunge molto a quanto già annunciato. “Dopo un lungo periodo di sospensione dovuto alla pandemia da Covid-19 per la ripresa dei servizi misti è stato stipulato un apposito protocollo d’intesa che è stato sottoscritto dai direttori dei Servizi di Polizia di frontiera italiano e Sloveno” si legge. L’accordo, sottoscritto il 15 luglio a Roma e il 21 luglio a Lubjana, prevede pattuglie miste composte da “personale del Paese ospitante e personale della forza di Polizia dell’altro Paese” che coprono il territorio “lungo la comune fascia confinaria tra i due Paesi” con lo scopo di potenziare l’attività di vigilanza al fine “di contrastare in maniera più efficace la criminalità transfrontaliera, con particolare riferimento all’attività di favoreggiamento dell’immigrazione irregolare”. Come detto, la Direzione non ha fornito copia del protocollo di intesa sottolineando che non è possibile renderlo noto in quanto minerebbe la tutela della sicurezza, dell’ordine pubblico e alle relazioni internazionali che l’Italia intrattiene con i Paesi terzi. Aggiungendo poi che “l’attuale delicato momento nella gestione delle frontiere interne all’Unione europea non consente la divulgazione di accordi di cooperazione che disciplinano i controlli che vengono effettuati alle frontiere terrestri e i controlli di ‘#retrovalico’ concordati con i Paesi confinanti senza ledere la riservatezza che deve caratterizzare tutte le attività bilaterali internazionali dello Stato italiano nei settori amministrativi interessanti e soprattutto nel settore involgente attività di ‘ordine e sicurezza pubblica”.

    Viene sottolineato come il “contenuto dei documenti richiesti contiene informazioni che attengono ad interlocuzioni intercorsi tra l’autorità politica nazionale e l’omologo sloveno dettagliando informazioni concernenti l’organizzazione e il funzionamento dei servizi di polizia finalizzati al contrasto dell’immigrazione illegale nonché relative ai contingenti delle forze armate a disposizione delle autorità provinciali di pubblica sicurezza per i controlli nelle zone confinarie”. Merita attenzione la definizione di “contrasto dell’immigrazione illegale”. “Il pattugliamento congiunto ha una efficacia non solo minima ma persino risibile rispetto all’obiettivo annunciato di contrasto alle organizzazioni criminali –ha scritto a inizio agosto Gianfranco Schiavone, membro dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (asgi.it)-. Sui sassosi sentieri del Carso non si incontrano i vertici ma neppure i quadri intermedi e neppure quelli bassi e persino bassissimi di tali organizzazioni ma solo persone disperate con i piedi piagati in cammino da settimane nei boschi di Croazia e Slovenia, tuttalpiù accompagnate da alcuni passeur la cui posizione nelle rispettive organizzazioni criminali è così infima da essere assimilabile a carne da macello”.

    In altri termini, il vero mandato delle operazioni di polizia “rischia” di diventare il controllo capillare del territorio per impedire alle persone in transito, migranti e richiedenti asilo, di raggiungere il territorio.

    La Direzione centrale è stata di poche parole anche rispetto alla nostra richiesta relativa al numero di persone identificate e, tra queste, del numero di coloro che hanno manifestato volontà di richiedere asilo. Viene fornito invece un numero sui risultati di polizia dei pattugliamenti: “nel corso del 2021 sono state arrestate 58 persone di cui 31 per favoreggiamento dell’immigrazione irregolare.

    Il muro di silenzio si alza anche con riferimento ai mezzi utilizzati sul confine e al numero di forze di polizia utilizzati. Le poche informazioni che si conoscono provengono dalla nota stampa del ministero dell’Interno che annunciava con enfasi l’utilizzo di droni e visori notturni, ben visibili, con tanto di foto, anche nella nota stampa slovena. Il 15 luglio 2021 -giorno della firma a Roma dell’accordo (l’incontro preliminare tra i rispetti ministri e capi di polizia è datato 4 giugno)- sul sito del ministero dell’Interno sloveno veniva però aperta una gara pubblica “per l’acquisto di veicoli aerei senza pilota e accessori” per un valore totale che si aggira intorno ai 400mila euro. Il bando (https://www.enarocanje.si/Obrazci/?id_obrazec=407420), chiuso il 5 agosto, richiedeva ai partecipanti di garantire la fornitura di un totale di 55 droni. La maggior parte, 29, sono veicoli di piccole dimensioni con un’autonomia di volo minima di 25 minuti e una distanza di gestione di quattro chilometri. L’amministrazione slovena richiede, inoltre, una formazione specifica per il “volo di notte e in condizioni di volo fuori dalla visibilità”. Non viene indicato il luogo di utilizzo specifico dei droni, si sa però che il 75% del bando è finanziato attraverso i fondi europei di sicurezza dell’Unione europea, ovvero lo strumento di sostegno finanziario a beneficio degli Stati Ue proprio per la gestione delle frontiere.

    L’accordo tra Roma e Lubjana incide potenzialmente anche sul tema delle riammissioni di persone in transito e richiedenti asilo della polizia italiana verso la Slovenia. La trasparenza è così necessaria per poter monitorare ciò che avviene in questa tappa della rotta balcanica anche in vista di un possibile aumento dei flussi legati alla situazione afghana. Le premesse non sono positive. Il governo di Lubjana, di turno alla presidenza del Consiglio dell’Unione europea dal luglio al dicembre 2021, ha chiaro il modello da perseguire nella gestione del fenomeno migratorio.

    Durante la presentazione dell’agenda politica della presidenza slovena alla Commissione per le libertà civili, la giustizia e gli affari interni (Libe) del Parlamento europeo, il ministro dell’Interno Aleš Hojs ha sottolineato come da una riunione informale di fine luglio tra ministri degli interni dei Paesi membri sia emersa la volontà politica di compiere progressi graduali nella “definizione della politica migratoria comune dell’Unione europea”. “Stiamo seguendo la situazione in Afghanistan -ha aggiunto- come emerso dal comunicato congiunto dei ministri della sessione straordinaria di due giorni fa, risponderemo anche ai possibili effetti della situazione sull’Ue”. La politica migratoria da “sposare” per Hojs è quella contenuta in un documento, dai toni e contenuti molto duri in cui si legge che gli Stati membri, con il supporto di Frontex, restano determinati “nel proteggere efficacemente i confini esterni dell’Unione europea e prevenire gli ingressi illegali”.

    https://altreconomia.it/accordo-italia-slovenia-sui-controlli-al-confine-guai-a-essere-traspare

    #frontières #frontière_sud-alpine #Italie #Slovénie #asile #migrations #réfugiés #coopération_bilatérale #gardes-frontière #militarisation_des_frontières #patrouilles_mixtes #drones #business #complexe_militaro-industriel #réadmssions

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    ajouté à le fil de discussion autour des patrouilles mixtes à la frontière italo-slovène :
    https://seenthis.net/messages/791706
    Et plus précisément ici :
    https://seenthis.net/messages/791706#message928650

    • Rotta balcanica: riprendono i pattugliamenti tra Italia e Slovenia. Un mandato “opaco”

      Il 30 luglio sono ripartiti i controlli congiunti italo-sloveni lungo il confine per contrastare i “flussi migratori irregolari”. L’Italia nuovamente alla prova del rispetto della legalità alla frontiera orientale dopo la sospensione delle riammissioni illegali. L’analisi di Gianfranco Schiavone

      Il 30 luglio 2021 sono ripartiti “nelle province di Trieste/Koper e Gorizia/Nova Gorica i pattugliamenti congiunti italo sloveni lungo la comune fascia confinaria al fine di rafforzare i rispettivi dispositivi di contrasto ai flussi migratori irregolari provenienti dalla rotta balcanica”. Così recita il comunicato stampa della questura di Trieste pubblicato il giorno stesso. I pattugliamenti, vi si legge, sono frutto di un accordo “sottoscritto nei giorni scorsi dalle competenti autorità di polizia di Roma e di Lubiana” (appare curioso che si ometta la data dell’accordo).

      La decisione politica di attivare i pattugliamenti congiunti con forze di polizia italiane e slovene era stato resa pubblica dal ministero dell’Interno con nota stampa del 14 giugno 2021 a seguito dell’incontro tra la ministra Luciana Lamorgese e il suo omologo sloveno Hojs avvenuto a Lubiana. Nella nota ministeriale si poteva leggere come fosse “previsto un piano comune di vigilanza per i valichi di frontiera anche con l’impiego di droni e visori notturni per contrastare efficacemente le organizzazioni criminali che sfruttano il traffico dei migranti”. Le finalità del pattugliamento vengono dunque descritte in modo alquanto ambiguo: nella nota della questura triestina si fa riferimento in maniera più esplicita al contrasto dei flussi migratori irregolari, ovvero l’obiettivo dichiarato appare quello di bloccare i migranti; nella nota stampa del ministero, che usa un linguaggio più ovattato, si dichiara che l’obiettivo che si intende perseguire è invece il contrasto alle organizzazioni criminali che organizzano il traffico. Si potrebbe ritenere in modo superficiale che in fondo si tratta di accenti diversi della medesima finalità, ma non è così.

      Se assumiamo infatti la lettura in base alla quale l’attività delle cosiddette pattuglie miste italo-slovene è finalizzata al contrasto delle organizzazioni criminali che organizzano il traffico degli esseri umani, è ben difficile non vedere come tale motivazione appare alquanto poco credibile in quanto il contrasto al traffico internazionale di esseri umani per essere efficace richiede un’attività di intelligence e semmai inchieste coordinate tra le diverse autorità giudiziarie, cioè un complesso di attività che veramente assai poco ha a che fare con un pattugliamento fisico dell’area di frontiera vicino al confine.

      Il pattugliamento congiunto della fascia di confine tra Italia e Slovenia attuato con uso di uomini, droni (e cani, come non annunciato nei comunicati per non ferire la sensibilità di chi legge ma ampiamente riferito dalle testimonianze raccolte su quanto accade in Slovenia) ha una efficacia non solo minima ma persino risibile rispetto all’obiettivo annunciato di contrasto alle organizzazioni criminali giacché sui sassosi sentieri del Carso non si incontrano i vertici ma neppure i quadri intermedi e neppure quelli bassi e persino bassissimi di tali organizzazioni ma solo persone disperate con i piedi piagati in cammino da settimane nei boschi di Croazia e Slovenia, tuttalpiù accompagnate da alcuni passeur la cui posizione nelle rispettive organizzazioni criminali è così infima da essere assimilabile a carne da macello.

      Non deve stupire che le stesse inchieste giudiziarie che si sono basate finora su questo tipo di attività di polizia non abbiano mai portato a pressoché nulla di rilevante. Le organizzazioni di trafficanti non modificheranno la loro strategia sul confine italo-sloveno a seguito dei pattugliamento bensì alzeranno il prezzo dei loro servigi in ragione del più difficoltoso tratto da percorrere aumentando così i loro guadagni e lasciando indietro solo coloro che non possono pagare. Ancora una volta, come già avviene in altri contesti, operazioni di polizia presentate come finalizzate a contrastare il traffico internazionale di esseri umani, non solo sono irrilevanti in relazione a tale obiettivo bensì divengono di fatto fattori che vanno a potenziare l’operato e il giro d’affari delle organizzazioni che si afferma di volere combattere.

      Appare dunque evidente come i pattugliamenti sembrano rispondere all’altra, malcelata finalità, ovvero quella di intercettare nelle immediate vicinanze della frontiera interna italo-slovena da parte slovena, un certo numero di rifugiati, probabilmente i più disgraziati tra loro, al fine di impedirne a forza l’ingresso in Italia. I pattugliamenti congiunti, da quanto è dato sapere si svolgeranno infatti in assoluta prevalenza nell’area a ridosso del confine dal lato della Slovenia. Quando invece le operazioni verranno attuate sul lato italiano esse potrebbero prestarsi a far riprendere in forme ancor più nascoste quelle riammissioni informali attuate nel corso del 2020 e la cui radicale illegittimità è stata più volte messa in luce fin dall’inizio (Altreconomia ne ha scritto a più riprese, ad esempio qui e qui).

      Se fosse, come appare, quella di ostacolare/respingere i migranti che cercano asilo la effettiva finalità dei pattugliamenti, ciò, oltre a sollevare non pochi interrogativi etici (è questa l’attività alla quale si deve dedicare la polizia in una società democratica?) fa comunque emergere in capo alle autorità italiane precise responsabilità giuridiche. È noto infatti che la situazione dell’effettivo rispetto del diritto di asilo in Slovenia è quanto mai critica e che le disfunzioni sulla procedura di asilo in quel Paese sono profonde come emerge in modo in equivoco in tutti i rapporti internazionali: tra tutti si veda l’autorevole rapporto AIDA 2020 Update: Slovenia, a cura dell’Ecre (European council on refugees and exiles). Soprattutto è ampiamente noto che la Slovenia attua da tempo riammissioni sistematiche verso la Croazia impedendo ai migranti, compresi quelli “riammessi” dall’Italia, di presentare la domanda di asilo e rinviandoli in Croazia, Paese che a sua volta, con un meccanismo a catena e con l’uso di inaudite violenze, li deporta in Bosnia ed Erzegovina dove vengono sottoposti a trattamenti inumani e degradanti. Si tratta di riammissioni, o più propriamente si dovrebbero chiamare respingimenti a catena, documentati da un enorme numero di autorevoli rapporti internazionali e la cui illegalità è stata già dichiarata anche dalla stessa giurisprudenza slovena (vedasi sentenza I U 1490/2019-92 del 16 luglio 2020 del Tribunale amministrativo della Slovenia) e recentemente anche dai tribunali austriaci.

      Le autorità italiane non possono fingere di ignorare il quadro fattuale sopra descritto pena il loro coinvolgimento in fatti che configurano gravi violazioni delle norme interne ed internazionali. Richiamo in particolare l’attenzione su quanto disposto dal Testo unico sull’immigrazione (art. 19 comma 1, novellato dalla legge 173/2020) che dispone che “Non sono ammessi il respingimento o l’espulsione o l’estradizione di una persona verso uno Stato qualora esistano fondati motivi di ritenere che essa rischi di essere sottoposta a tortura o a trattamenti inumani o degradanti. Nella valutazione di tali motivi si tiene conto anche dell’esistenza, in tale Stato, di violazioni sistematiche e gravi di diritti umani”. Il citato articolo, insieme ad altre disposizioni, attua nel nostro ordinamento, dandone un’applicazione estensiva, il fondamentale divieto di non refoulement tutelato in via indiretta dalla Convenzione europea dei diritti dell’uomo (Cedu), la quale prevede, all’art. 2 e art. 3, rispettivamente, il diritto alla vita ed il divieto di tortura e di trattamenti inumani o degradanti.

      Secondo la costante interpretazione della Corte europea dei diritti dell’uomo, il rispetto di tali obblighi comporta il tassativo divieto di respingere o estradare una persona verso luoghi ove i citati diritti correrebbero il rischio di essere violati. Appare persino superfluo approfondire in questa sede il complesso tema della applicabilità della Convenzione europea dei diritti dell’uomo ad atti riconducibili agli Stati firmatari che siano posti in essere o abbiano effetto nel territorio di uno Stato che non è parte del Consiglio d’Europa (sul tema evidenzio solo che la giurisprudenza della Corte EDU ha progressivamente ampliato le ipotesi di applicazione extraterritoriale della Cedu) dal momento che è pacifico che l’Italia è responsabile della violazione del divieto di non refoulement nel caso in cui sia pienamente a conoscenza di fatti e prassi illegittime e non provveda, per ciò che di sua competenza, ad impedirne la violazione da parte di un altro Stato dell’Unione europea, soggetto, come l’Italia, ai medesimi obblighi; una co-responsabilità nella violazione dell’art. 3 della Cedu che diventa addirittura eclatante nel caso di collaborazioni delle nostre forze di polizia nello Stato in cui le citate violazioni sono commesse. Questo è dunque il gravissimo scenario che sembra profilarsi nel mandato “opaco” che allo stato attuale delle conoscenze sembra assegnato alle pattuglie miste italo-slovene.

      È inderogabile ed urgente che siano subito resi noti i contenuti dell’accordo di polizia sottoscritto tra Roma e Lubiana (nonché le concrete indicazioni operative date alle forze di polizia italiane) senza che vengano posti artificiosi ostacoli alla sua piena conoscenza. Parimenti è necessario che senza indugio il Parlamento si avvalga dei poteri che l’ordinamento giuridico gli conferisce per monitorare una situazione che può configurarsi di eccezionale gravità per il possibile coinvolgimento di istituzioni della Repubblica in azioni contrarie a norme e a principi fondanti l’ordinamento costituzionale.

      https://altreconomia.it/rotta-balcanica-riprendono-i-pattugliamenti-tra-italia-e-slovenia-un-ma

    • The flow of arrivals from the Balkan Route into North East Italy has significantly increased during the month of August. Associations and groups of volunteers supporting people in Trieste said that they have provided direct help to 659 people during this month, including 103 minors. It is thought very likely that the actual number of arrivals and transits is much higher, with many people not stopping long in the immediate border area. During the last weeks, there have been several reports of smugglers being arrested while transporting people-on-the-move into Italian territory. At the same time, the intensity of control practices along the borders has also increased: in just one day 150 people were found and transferred to quarantine facilities in the Friuli-Venezia Giulia (FVG) region.

      This has once again pushed public and official discourse towards the need to reintroduce informal readmissions to Slovenia, touted to recommence in July of this year. Yet there remains no official confirmation about reintroduction of “informal readmissions” (pushbacks) by witnesses on the ground, though rumors have begun to circulate about groups rejected from the Italian territory. The Ministry of the Interior refused to provide details of the cooperation between the police forces of Rome and Ljubljana on border patrols. But in the absence of official statements, the installation of 55 #drones by Slovenian authorities sits in line with the growing surveillance of transit across this border.

      Volunteers in Piazza della Libertà in Trieste also witnessed a serious episode of institutional racism in August. An ambulance was called in order to provide medical assistance to an underage boy newly arrived via Slovenia. The health operators initially refused to assist the person, treating him aggressively and disrespectfully. The boy was only given medical assistance after several attempts to seek help and a strong insistence on the part of the volunteers present. Further barriers to health care are also having wider impacts for peoples mobility beyond Trieste, seen most overtly in the lack of access to vaccinations. Without the “green pass”, which marks proof of vaccination, people-on-themove in FVG are unable to access longdistance travel in order to continue their journey.

      Source : Border Violence Monitoring Network, August 2021, pp. 16-17
      https://www.borderviolence.eu/balkan-region-report-august-2021

    • Ripartono oggi le pattuglie miste al confine italo-sloveno nelle province di Trieste/#Koper e Gorizia/Nova Gorica

      Da oggi, 30 luglio, ripartono, nelle provincie di Trieste/Koper e Gorizia/Nova-Gorica, i pattugliamenti congiunti italo sloveni lungo la comune fascia confinaria, al fine di rafforzare i rispettivi dispositivi di contrasto ai flussi migratori irregolari provenienti dalla rotta balcanica.

      L’accordo per la ripresa delle pattuglie miste italo-slovene, intervenuto a più di un anno dalla sospensione dei servizi congiunti interrotti a causa della pandemia in corso, è stato sottoscritto nei giorni scorsi dalle competenti autorità di Polizia di Roma e di Lubiana.

      Le pattuglie miste, che opereranno lungo gli itinerari congiuntamente individuati attraverso una sinergica analisi del rischio dai competenti Uffici territoriali, potranno utilizzare anche strumenti tecnologici, quali i droni.

      Scopo principale dei servizi sarà il contrasto al favoreggiamento dell’immigrazione irregolare, ma da questi deriverà, più in generale, anche il potenziamento dell’attività di vigilanza lungo la comune fascia confinaria, in funzione di contrasto alla criminalità transfrontaliera.

      Detta iniziativa, che rafforza la collaborazione già esistente tra i due Paesi, segna la ripresa delle attività congiunte nell’ambito della cooperazione di Polizia, momentaneamente interrotte dalla pandemia.

      https://questure.poliziadistato.it/it/Trieste/articolo/131861024ad65e1a0407758053

  • Sudan says willing to host Afghan refugees

    Sudan on Thursday said willing to host Afghan refugees evacuated recently after the withdrawal of the U.S. troops from the Muslim country located in South Central Asia.

    The U.S. army evacuated more than 100,000 Afghans from Kabul since August But they have not been taken directly to the U.S. as many friendly countries showed a willingness to give them temporary asylum to allow Washington to prepare their resettlement.

    Until now, Uganda is the only African country that has received Afghan refugees in transit to the United States. Rwanda also agreed to house Afghan refugees, according to the State Department.

    On Thursday the Sudanese Security and Defence Council discussed the matter in a meeting chaired by Abdel Fattah al-Burhan, Head of the Sovereign Council.

    Defence Minister Lt-Gen Yassin Ibrahim Yassin stated that the meeting discussed hosting a limited group of Afghans in the country for a known period.

    “Based on Humanitarian grounds, the Council agreed in principle (to temporarily host Afghan refugees), while subjecting the matter to further arrangements and procedures (...),” Yassin further said.

    In a briefing call to the US House of Representatives on 20 August, Secretary of State Antony Blinken told lawmakers that some countries including Sudan offered to house Afghan evacuees.

    The evacuated Afghan may face extended-stay in third countries. Besides the logistical preparations before resettling the Afghan refugees, U.S. security services prefer to conduct security screening for the evacuated people.

    U.S. Army has already placed in custody an Afghan who failed the screening in a military base in Germany. French authorities took a similar decision for an evacuee that was linked to the Taliban.

    https://sudantribune.com/spip.php?article70021

    Après le #Kosovo, l’#Albanie, la #Macédoine_du_Nord, l’#Ouganda, c’est au tour du #Soudan d’accueillir des #réfugiés_afghans évacués de l’#Afghanistan, et qui attendront (à l’infini ?) une #réinstallation...
    C’est l’heure de commencer une métaliste, la voilà :
    https://seenthis.net/messages/928551

  • Covid-19 dans le monde : l’UE réimpose des restrictions aux voyageurs américains
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/30/covid-19-l-ue-reimpose-des-restrictions-sur-les-voyages-non-essentiels-au-de

    Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, les pays membres de l’Union européenne (UE) ont décidé d’imposer à nouveau des restrictions aux voyages non essentiels vers son territoire, selon une recommandation publiée lundi 30 août. Six pays sont concernés : les Etats-Unis, Israël, le Kosovo, le Monténégro, le Liban et la Macédoine du Nord. Mais les Etats membres conservent la possibilité de lever ces restrictions pour les personnes totalement vaccinées, précise la Commission européenne dans un communiqué.
    Avant la décision du Conseil européen, plusieurs Etats membres, dont l’Allemagne et la Belgique, classaient déjà les Etats-Unis sur une liste « rouge », exigeant des tests de dépistage et des périodes d’isolement pour les voyageurs en provenance du pays, mais d’autres, comme la France ou les Pays-Bas, les considéraient comme un pays sûr. La liste « verte » de l’UE compte désormais dix-sept pays, dont le Canada, le Japon et la Nouvelle-Zélande. L’UE autorise toujours la venue des voyageurs pleinement vaccinés en provenance des pays extérieurs à sa zone, même si des tests de dépistage ou des périodes de quarantaine sont requis dans certains cas, selon le pays d’arrivée.
    Les Etats-Unis, quant à eux, interdisent toujours aux ressortissants de l’UE de se rendre librement sur leur territoire, en dépit des appels du bloc communautaire. Une absence de mesures de réciprocité qui divise les Vingt-Sept. Les Etats membres dépendants du tourisme se montrent soucieux de ne pas restreindre les arrivées de voyageurs américains. Loin de montrer des signes d’ouverture, Washington déconseille désormais aux Américains de se rendre en Suisse, en raison de la situation sanitaire liée au Covid-19 dans ce pays. Dans un bulletin publié lundi, le département d’Etat a relevé à 4 son niveau d’alerte relatif à la Confédération suisse, invitant les Américains à « ne pas voyager » dans ce pays. Une recommandation émise également par les Centres de prévention et de lutte contre les maladies, principale agence sanitaire des Etats-Unis. « En raison de la situation actuelle en Suisse, même les voyageurs complètement vaccinés peuvent être à risque de contracter et de propager les variants du Covid-19 », précise l’agence. A l’instar d’un grand nombre de pays européens, la Suisse connaît une résurgence du nombre de cas de Covid-19 depuis l’apparition du variant Delta, avec 35 150 cas enregistrés depuis le 16 août, selon les données de l’Office fédéral de santé publique. Les Etats-Unis avaient déjà émis une notice similaire le 10 août pour la France, là aussi en raison d’une hausse du nombre de cas de Covid-19.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#etatsunis#suisse#variant#sante#circulation#frontiere#Israël#kosovo#mnténégro#liban#macédoinedunord#japon#voyagenonessentiel

  • Sur l’#île grecque de #Kos, la #détention des demandeurs d’asile est quasi systématique

    Depuis la fin 2019, presque tous les nouveaux arrivants sont mis en détention dans le seul centre de rétention de la mer Egée. Les ONG craignent que cette pratique ne soit étendue aux autres îles, où de nouveaux camps fermés sont en construction.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/07/24/sur-l-ile-grecque-de-kos-la-detention-des-demandeurs-d-asile-est-quasi-syste
    #asile #migrations #réfugiés #centres_fermés #Grèce #îles