• Silvia Federici: «Die Nacht zu einem gefährlichen Ort zu machen, war im Interesse der Mächtigen»
    https://www.woz.ch/2341/silvia-federici/die-nacht-zu-einem-gefaehrlichen-ort-zu-machen-war-im-interesse-der-maechtigen

    In Ihrem Essay «Die Welt wieder verzaubern» beziehen Sie sich positiv auf die Queerbewegung: Die queere Ablehnung von Geschlecht sei auch eine Ablehnung der geschlechtlichen Arbeitsteilung.

    Ja. Ich mag es allerdings nicht, wenn argumentiert wird, Frauen seien kein angemessenes Subjekt für die feministische Bewegung. Ich finde, sie sind ein wichtiges Subjekt – aber ich denke Frauen nicht als biologische Kategorie. Sondern als historische. Politische Kämpfe verändern Identität. Die feministische Bewegung hat die Frage transformiert, was es heisst, eine Frau zu sein. Es gibt nicht eine Definition von Frau. Die feministische Bewegung, die ich kenne, hat immer analysiert, wie der Kapitalismus Weiblichkeit und Männlichkeit konstruiert – auf eine sehr unterdrückerische, normative Weise. Als Ausdruck einer ganz bestimmten Arbeitsteilung. Heute heisst es oft, die feministische Bewegung der Sechziger und Siebziger sei essenzialistisch gewesen. Aber die ganze Kritik an der Biologie war schon da. Das sehen Sie, wenn Sie die ganz frühen Dokumente der Bewegung lesen.

    #féminisme #communisme #reproduction #Feminismus #Kommunismus #Reproduktion

  • "Le coup d’État fasciste en Allemagne" (24 mars 1933)

    Thèses du courant trotskyste majoritaire dans la prison de Verkhnéouralsk (publiées dans Le Bolchevik-léniniste n° 2, 1933)

    Un texte fondamental paru dans Les Cahiers de Verkhnéouralsk (Les bons caractères, pp. 163-206, 2021).

    https://les-passages.ghost.io/le-coup-detat1-fasciste-en-allemagne-le-bolchevik-leniniste-ndeg-

    1 – Le coup d’État contre-révolutionnaire qui a lieu en Allemagne, la contre-révolution de mars, est un événement de la plus haute importance historique… […]
    2 – La #crise_économique_mondiale a profondément ébranlé les fondements de la société capitaliste. Même un Léviathan impérialiste comme les États-Unis tressaille sous ses coups… […]
    3 – Les impérialismes français, britannique, américain n’avaient qu’un seul moyen de préserver l’équilibre interne de Weimar et de Versailles en Allemagne et en Europe : annuler ou reporter la dette de l’Allemagne et lui consentir de nouveaux crédits… […]
    4 – Ce qui créait les conditions d’une montée impétueuse du fascisme dans les esprits, c’était donc l’impasse économique dans laquelle la situation du capitalisme d’après-guerre avait conduit l’Allemagne, la crise économique profonde et le système de #Versailles, dans un contexte de faiblesse de l’avant-garde prolétarienne… […]
    5 – En fin de compte, la contre-révolution de mars signifie la liquidation des vestiges de la révolution du 9 novembre [1918] et du système de Weimar. Mais cela signifie-t-il aussi en même temps le retour au pouvoir des forces sociales et politiques qui gouvernaient l’Allemagne avant la révolution de Novembre, autrement dit une restauration au sens propre et concret ? […]
    6 – La victoire du fascisme allemand marque la fin de l’ère du pacifisme démocratique d’après-guerre et porte un coup dur, peut-être fatal, à la démocratie bourgeoise en tant que forme de domination bourgeoise la plus répandue dans les pays clés du capitalisme… […]
    7 – La contre-révolution de mars se fonde sur le croisement et l’imbrication des facteurs objectifs suivants… […]
    8 – Le fascisme allemand ne « s’implante » pas dans la #république_de_Weimar, il ne se dissout pas en elle, ne s’adapte pas « au cadre et aux formes de la #démocratie_bourgeoise », il les démolit et les envoie au rebut par un coup d’État réalisé en alliance avec les junkers du parti « national », que dirige le président de la République… […]
    9 – Les forces motrices de la contre-révolution de mars sont les cercles les plus réactionnaires et les plus chauvins du capitalisme monopoliste en Allemagne, de l’#impérialisme_allemand qui, à travers son parti fasciste, a transformé en un soutien social la petite bourgeoisie et les travailleurs déclassés… […]
    10 – Il est difficile de déterminer avec précision l’équilibre actuel des forces de classe en Allemagne. Le #coup_d’État est toujours en cours et le rapport des forces change donc d’heure en heure. Une chose est certaine : c’est une classe ouvrière désorientée et divisée qui, avant le coup d’État et depuis, s’est trouvée confrontée et continue de l’être au front uni et consolidé de la réaction… […]
    11 – La fin de l’Allemagne de #Weimar et l’effondrement de l’équilibre européen signifient la mort de la #social-démocratie allemande et le début de la fin pour le réformisme… […]
    12 – Au fil des ans, l’#opposition léniniste a observé avec inquiétude comment se développaient les événements en Allemagne, expliquant constamment l’ampleur qu’ils prenaient et leur très grande importance historique. Elle a constamment et sans relâche signalé quel danger, pour l’ensemble du #mouvement_ouvrier mondial, mûrissait en Allemagne sous la forme du fascisme… […]
    13 – La facilité avec laquelle la #contre-révolution a accompli son coup d’État, la bureaucratie de l’IC l’expliquera, demain bien sûr, par la « passivité » du prolétariat « qui n’a pas voulu accepter » le combat, et non par le fait que ni le Komintern ni la direction du #KPD (sans même parler de la IIe Internationale et du #SPD) n’ont aucunement préparé le prolétariat à résister, n’ont pas opposé de résistance au coup d’État et n’ont pas appelé la classe ouvrière à le faire…
    14 – Même nous, #bolcheviks-léninistes de Russie, avons sous-estimé toute la profondeur de la #dégénérescence de la direction du #Komintern et des partis communistes des principaux pays capitalistes… […]
    15 – La #bureaucratie_stalinienne a fait des avances à Hitler pendant trois ans, le considérant comme le futur maître de l’Allemagne. Par toutes ses actions et celles du Komintern, elle l’a aidé à aller au pouvoir. Elle a mis le pied de #Hitler à l’étrier, comme elle l’avait fait autrefois pour #Tchang_Kaï-chek… […]
    16 – La victoire du fascisme donne-t-elle un répit supplémentaire au capitalisme ? Bien que notre époque soit et reste celle des révolutions prolétariennes, bien que la victoire du fascisme exacerbe à l’extrême les contradictions de classes et interétatiques, la victoire de Hitler n’en renforce pas moins temporairement la domination politique de la bourgeoisie, repoussant quelque peu les dates de la révolution prolétarienne… […]
    17 – Comment, hors d’#Allemagne, y a-t-il le plus de chances que se réorganisent les forces résultant du coup d’État fasciste ?.. […]
    18 – Par ses trahisons en chaîne, le stalinisme a affaibli et désorganisé le prolétariat mondial, dont le soutien a préservé jusqu’à maintenant les vestiges du système d’Octobre… […]
    19 – La victoire du fascisme allemand non seulement ne signifie pas une stabilisation du capitalisme, mais elle porte au contraire toutes ses contradictions à un nouveau niveau, plus élevé… […]
    21 – Le #réformisme s’est épanoui sur la base de la démocratie bourgeoise. La crise de cette dernière a été une crise de la social-démocratie… […]
    22 – Le fascisme se renforce au pouvoir et devient de plus en plus fort d’heure en heure. La #terreur des gardes blancs a déjà commencé… […]
    23 – Le #fascisme est un méandre de l’histoire, une anicroche historique dans la progression générale de la #lutte_de_classe et de la #révolution_prolétarienne mondiale. Mais notre tâche n’est pas de rassurer les masses… […]

    #nazisme #stalinisme #trotskysme #trotskisme #trotsky #militants_trotskystes #isolateur #prison #Sibérie #Verkhnéouralsk #traité_de_versailles

  • Merci M. le ministre ! Quand Olivier Dussopt protège Uber d’une enquête pour soupçon de travail dissimulé | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-eco/uber/merci-m-le-ministre-quand-olivier-dussopt-protege-uber-d-une-enquete-pour-s

    In Frankreich verhindert der Minister für Arbeit, Vollbeschäftigung und Integration, Olivier Dussopt, persönlich die Überprüfung von Uber auf Beschäftigung von Scheinselbständigen.

    28.2.2023 von Pierric MarissalDas Arbeitsministerium hat gerade wieder einmal zur Rettung von Uber interveniert, um die inspection du travail daran zu hindern, eine Untersuchung wegen des Verdachts auf Scheinselbständigkeit durchzuführen - mit anderen Worten: Lohnarbeit, die sich hinter dem Status eines Kleinunternehmers bei der Plattform verbirgt.

    Um die Tragweite dieser Entscheidung zu verstehen, müssen wir auf die Mobilisierung von Mietwagenfahrern gegen Uber im Jahr 2019 zurückblicken. Hunderte von Arbeitnehmern, die vor allem wegen ungerechtfertigter Verbindungsabbrüche wütend waren, blockierten damals die Räumlichkeiten des multinationalen Unternehmens. Brahim Ben Ali, nationaler Sekretär der Gewerkschaft INV VTC, die im Zentrum der Mobilisierung steht, wendet sich an die Aufsichtsbehörde inspection du travail .

    Im Juni 2020 lehnte diese den Antrag mit der Begründung ab, dass der Status des Selbstunternehmers selbst einer Inspektion auf der Grundlage des Arbeitsgesetzbuches im Wege stehe...". Damals wurde mir klar gesagt, dass die Inspektoren politisch unter Druck gesetzt werden und dass niemand den Kopf hinhalten will", erinnert sich Brahim Ben Ali.

    „Bevorzugte Behandlung“.

    Der Gewerkschafter wandte sich mit seinem Anwalt an das Verwaltungsgericht, das ihm Ende November 2022 voll und ganz Recht gab, die Argumente der Arbeitsaufsichtsbehörde zurückwies und eine Untersuchung innerhalb von vier Monaten anordnete.

    In einem Schreiben, das wir einsehen konnten, legte das Arbeitsministerium jedoch soeben Berufung ein und forderte das Gericht auf, seine Entscheidung, eine Überprüfung des Unternehmens anzuordnen, zu revidieren. „Deliveroo und andere wurden überprüft und verurteilt, obwohl es sich um genau das gleiche Arbeitsverhältnis handelt“, sagte Brahim Ben Ali. „Uber wird in diesem Land wirklich bevorzugt behandelt“.

    Quelle: https://seenthis.net/messages/992353

    Le ministère du Travail vient, encore une fois, d’intervenir pour sauver Uber, afin d’empêcher l’inspection du travail de mener une enquête pour soupçon de travail dissimulé – autrement dit, du salariat déguisé derrière le statut d’autoentrepreneur auprès de la plateforme.

    Pour comprendre la portée de cette décision, il faut revenir à la mobilisation des chauffeurs VTC contre Uber en 2019. Des centaines de travailleurs en colère, notamment à cause de déconnexions injustifiées, bloquent alors les locaux de la multinationale. Brahim Ben Ali, secrétaire national du syndicat INV VTC, au cœur de la mobilisation, saisit l’inspection du travail.

    En juin 2020, celle-ci rejette la demande au motif que le statut même d’autoentrepreneur fait obstacle à une inspection reposant sur le Code du travail… « On m’a clairement dit à l’époque que les inspecteurs recevaient des pressions politiques, que personne ne voulait se mouiller », se souvient Brahim Ben Ali.

    « Traitement de faveur »

    Le syndicaliste saisit avec son avocat le tribunal administratif, qui, fin novembre 2022, lui donne pleinement raison, rejette les arguments de l’inspection du travail et ordonne une enquête dans les quatre mois.

    Mais, dans un courrier que nous avons pu consulter, le ministère du Travail vient d’interjeter appel, demandant au tribunal de revenir sur sa décision d’ordonner un contrôle de l’entreprise. « Deliveroo et d’autres ont bien été contrôlés et condamnés, alors que c’est exactement la même relation de travail ! s’emporte Brahim Ben Ali. Uber a vraiment un traitement de faveur dans ce pays. »

    #Frankreich #Politik #Arbeit #Uber #Scheinselbständigkeit #Komprador #Disruption

  • ANALYSIS OF THE CLASSES IN CHINESE SOCIETY
    https://www.marxists.org/reference/archive/mao/selected-works/volume-1/mswv1_1.htm

    Mao Tse-tung, Selected Works, March 1926

    Who are our enemies? Who are our friends? This is a question of the first importance for the revolution. The basic reason why all previous revolutionary struggles in China achieved so little was their failure to unite with real friends in order to attack real enemies. A revolutionary party is the guide of the masses, and no revolution ever succeeds when the revolutionary party leads them astray. To ensure that we will definitely achieve success in our revolution and will not lead the masses astray, we must pay attention to uniting with our real friends in order to attack our real enemies. To distinguish real friends from real enemies, we must make a general analysis of the economic status of the various classes in Chinese society and of their respective attitudes towards the revolution.

    What is the condition of each of the classes in Chinese society?
    ...
    The petty bourgeoisie. Included in this category are the owner-peasants, the master handicraftsmen, the lower levels of the intellectuals—students, primary and secondary school teachers, lower government functionaries, office clerks, small lawyers—and the small traders. Both because of its size and class character, this class deserves very close attention. The owner-peasants and the master handicraftsmen are both engaged in small-scale production. Although all strata of this class have the same petty-bourgeois economic status, they fall into three different sections. The first section consists of those who have some surplus money or grain, that is, those who, by manual or mental labour, earn more each year than they consume for their own support. Such people very much want to get rich and are devout worshipers of Marshal Chao; [8] while they have no illusions about amassing great fortunes, they invariably desire to climb up into the middle bourgeoisie. Their mouths water copiously when they see the respect in which those small moneybags are held. People of this sort are timid, afraid of government officials, and also a little afraid of the revolution. Since they are quite close to the middle bourgeoisie in economic status, they have a lot of faith in its propaganda and are suspicious of the revolution. This section is a minority among the petty bourgeoisie and constitutes its right-wing. The second section consists of those who in the main are economically self-supporting. They are quite different from the people in the first section; they also want to get rich, but Marshal Chao never lets them. In recent years, moreover, suffering from the oppression and exploitation of the imperialists, the warlords, the feudal landlords and the big comprador-bourgeoisie, they have become aware that the world is no longer what it was. They feel they cannot earn enough to live on by just putting in as much work as before. To make both ends meet they have to work longer hours, get up earlier, leave off later, and be doubly careful at their work. They become rather abusive, denouncing the foreigners as “foreign devils”, the warlords as “robber generals” and the local tyrants and evil gentry as “the heartless rich”. As for the movement against the imperialists and the warlords, they merely doubt whether it can succeed (on the ground that the foreigners and the warlords seem so powerful), hesitate to join it and prefer to be neutral, but they never oppose the revolution. This section is very numerous, making up about one-half of the petty bourgeoisie.

    The third section consists of those whose standard of living is falling. Many in this section, who originally belonged to better-off families, are undergoing a gradual change from a position of being barely able to manage to one of living in more and more reduced circumstances. When they come to settle their accounts at the end of each year, they are shocked, exclaiming, “What? Another deficit!” As such people have seen better days and are now going downhill with every passing year, their debts mounting and their life becoming more and more miserable, they “shudder at the thought of the future”. They are in great mental distress because there is such a contrast between their past and their present. Such people are quite important for the revolutionary movement; they form a mass of no small proportions and are the left-wing of the petty bourgeoisie. In normal times these three sections of the petty bourgeoisie differ in their attitude to the revolution. But in times of war, that is, when the tide of the revolution runs high and the dawn of victory is in sight, not only will the left-wing of the petty bourgeoisie join the revolution, but the middle section too may join, and even tight-wingers, swept forward by the great revolutionary tide of the proletariat and of the left-wing of the petty bourgeoisie, will have to go along with the “evolution.” We can see from the experience of the May 30th Movement of 1925 and the peasant movement in various places that this conclusion is correct.

    #Kleinunternehmer #China #Klassenverhältnisse #1926 #Kompradoren #Imperialismus

  • Steglitz-Zehlendorf: Reise ins Mittelalter, bestes Essen und Spionagetunnel
    https://www.berliner-zeitung.de/ratgeber/berlin-bezirke-serie-ratgeber-tipps-steglitz-zehlendorf-reise-ins-m

    2.10.2022 von Nicole Schulze - Authentische Thai-Gerichte, schönste Villenviertel und beeindruckende Zeitreisen: Unsere Wochenend-Serie entführt Sie in den Berliner Südwesten.

    Berlin ist ein Dorf. Sagt man so, und das stimmt auch, wenn man genauer hinguckt. Aber wer tut das schon? Wer fährt einfach mal in einen anderen Kiez, um zu gucken, was da so los ist? Das wollen wir ändern. In der Bezirke-Serie stellen wir alle 12 Berliner Bezirke vor, lassen Einheimische zu Wort kommen, verraten Geheimtipps, tauchen ein in die Vielfalt der Möglichkeiten. Heute: #Steglitz-Zehlendorf.

    Der Berliner Südwesten galt schon immer als schicker und teurer als andere Kieze Berlins. Dabei ist es längst nicht überall „posh“ und etepetete, siehe Thermometersiedlung in Lichterfelde.

    Rund um die #Fahrenheitstraße stehen um die 60 Plattenbauten und Hochhäuser, die Tausenden von Steglitzern ein Zuhause sind. Das Zusammenleben war und ist nicht immer einfach, der Kiez wurde 2017 als ‚Gebiet mit besonderem Aufmerksamkeitsbedarf‘ eingestuft. Der Rapper Fler ist hier groß geworden.

    Aber natürlich haben wir alle die sprachlos machenden Villen vor Augen, wenn wir an die Architektur von Steglitz und Zehlendorf denken. Falls Sie nicht wissen, was gemeint ist: Fahren Sie zum Bahnhof Lichterfelde-West und machen dann einen Spaziergang. Zuerst entlang der #Curtiusstraße, wo Sie an der Villa Holzhüter vorbeikommen, benannt nach ihrem Bauherrn. Besichtigen kann man das südländisch wirkende Gebäude zwar nicht, aber von außen bestaunen. Immerhin.

    Weiter geht’s über den #Kadettenweg zur #Kommandantenstraße, wo sich ein Prachtbau an den nächsten reiht. In Höhe der #Friedrichstraße sollten Sie einmal kurz innehalten und das Rother-Stift näher betrachten, ein Backsteinbau vom Ende des 19. Jahrhunderts. „Im Jahr 1840 wurde von dem preußischen Minister Christian Rother die Rother-Stiftung gegründet. Diese Stiftung sollte unverheirateten Töchtern von Offizieren und Beamten im Alter Unterkunft bieten“, weiß Wikipedia zu berichten. Heute sind dort Wohnungen. Eine traumhafte Vorstellung, nicht wahr?

    Wenn Sie die Kommandantenstraße weiter entlanglaufen und die #Ringstraße überquert haben, kommen Sie zur Kreuzung #Weddingenweg. Biegen Sie nach links ab und laufen bis zur #Paulinenstraße – staunen Sie über Villen, die wie kleine Burgen aussehen, mit Türmchen und Zinnen, mit (nicht echten) Zugbrücken und so vielen Details, dass man am liebsten sofort Umzugspläne schmieden möchte.

    Was macht Steglitz-Zehlendorf so besonders?

    Michael Pawlik, Leiter der Wirtschaftsförderung des Bezirkes: „Das Besondere an Steglitz-Zehlendorf ist aus meiner Sicht die besondere Lage innerhalb Berlins. Im Norden des Bezirks tummelt sich eine mobile Urbanität rund um die Steglitzer #Schloßstraße mit ihrem bekannten ‚Bierpinsel‘, auf der ein riesiges Shopping-Angebot präsentiert wird, und gleichzeitig locken im Umfeld dieser großen Einkaufsstraße kulturelle Angebote wie der #Titania-Palast, die #Schwartzsche_Villa oder das #Schloßparktheater unter der Intendanz von Dieter Hallervorden.“

    Mittendrin befänden sich grüne Oasen wie der #Stadtpark_Steglitz oder der #Bäkepark in unmittelbarer Nähe des Naturschutzgebietes Schlosspark Lichterfelde sowie „die größte Oase: der Botanische Garten“, so Michael Pawlik, der im dortigen Mittelmeerhaus vor zehn Jahren seine Frau geheiratet hat.

    „Man spürt deutlich, dass auch immer mehr junge Familien in den Bezirk ziehen, da die Lehreinrichtungen wie Kitas, Schulen und die ansässige #Freie_Universität Berlin mit zahlreichen Forschungsinstituten sich berlinweit auf dem höchsten Niveau befinden“, so der Wirtschaftsförderungs-Chef. „Hinzu kommen Sport- und Freizeitangebote an der Havel und am Wannsee für Wasserbegeisterte. Unzählige Radwege durch Wald- und Grünanlagen, auf denen die Natur zu erleben ist und versteckte Plätze wie das #Kleist-Grab zu finden sind.“

    Damit nicht genug: „Kulturelle Angebote mit Alleinstellungsmerkmal wie beispielsweise das Alliiertenmuseum, das #Museumsdorf_Düppel, das #Brücke-Museum oder die #Domäne_Dahlem runden die vielfältigen Angebote des Bezirkes ab“, so Michael Pawlik.

    Für Architekturfans wartet Steglitz-Zehlendorf gleich mit mehreren Highlights auf, wie der Fachmann berichtet: „Die besondere Architektur der Villenkolonie Lichterfelde, für die es einen empfehlenswerten Audio-Walk gibt, ist sehenswert, ebenso die der Wald-Siedlung Zehlendorf, bekannt als #Bruno-Taut-Siedlung. Diese wurde als siebte ‚Siedlung der Berliner Moderne‘ für die Unesco-Welterbeliste vorgeschlagen.“

    Die Tipps des Locals: Das muss man gesehen haben

    Eigentlich stolpert man von einem Highlight zum nächsten, wenn man nach Steglitz-Zehlendorf fährt. Ein vielleicht nicht alltägliches, aber doch beliebtes Ausflugsziel ist der mit altem Baumbestand gesäumte #Waldfriedhof_Zehlendorf (Potsdamer Chaussee 75), wo unter anderem Willy Brandt, Günter Pfitzmann und Ernst Reuter begraben liegen.

    Noch schöner ist der #Waldfriedhof_Dahlem (Hüttenweg 47) mit seinen vielen Grüften, Engelsstatuen und einer ebenso hohen Promidichte. Hier ruhen Harald Juhnke, Horst Buchholz, Udo Walz, Heinz Berggruen und Richard von Weizsäcker.

    Das Grab des Literaten #Heinrich_von_Kleist hingegen finden Sie auf keinem Friedhof, sondern zwischen der Bismarckstraße und dem Kleinen Wannsee. Eingezäunt und unter hohen Bäumen steht hier sein Grabmal. Zusammen mit seiner schwer kranken Freundin Henriette Vogel beging von Kleist im November 1811 Suizid – und damals wurden „Selbstmörder“ nicht auf Friedhöfen, sondern außerhalb der Friedhofsmauern bestattet. Nicht ganz klar ist, ob der Freitod tatsächlich an dieser Stelle stattfand.

    Szenenwechsel. Nach dem Krieg gehörte Steglitz-Zehlendorf zum amerikanischen Sektor, ebenso wie Kreuzberg, Tempelhof, Schöneberg und Neukölln. Heute erinnert das #Alliiertenmuseum (Clayallee 135) an jene Zeit. Anschaulich wird hier die Geschichte der Westmächte in Berlin dargestellt.

    Zu sehen gibt es beispielsweise einen US-Jeep aus den Nachkriegsjahren, Carepakete mit originalem Inhalt, das Rias-Leuchtschild, ein Stück der #Berliner_Mauer (bemalt von Thierry Noir!), ein Kontrollhäuschen vom Checkpoint Charlie, ein Luftbrücken-Flugzeug ebenso wie die Taschentuch-Fallschirmchen oder auch einen Spionagetunnel. Alles ist im Original vor Ort. Der Eintritt ist übrigens kostenlos.

    Ebenso kostenfrei kommen Sie in die #Schwartzsche_Villa (Grunewaldstraße 55), eine kommunale Galerie. Gegenwartskunst, Regionalgeschichte, Zimmertheater, Konzerte, Lesungen, Performances – hier ist für alles Platz. Der Bankier Carl Schwartz ließ das herrschaftliche Gebäude zwischen 1895 und 1898 errichten, es war sein Sommersitz. Nach dem Krieg war hier ein Waisenhaus untergebracht, aber es stand auch viele Jahre leer. Seit 1983 steht es unter Denkmalschutz und wurde 1995 als Kulturhaus eröffnet.

    Es werden Kunstkurse für Kinder angeboten, ebenso wie kolonialhistorische Stadtspaziergänge durch Lichterfelde, aber man kann auch Räume mieten. Im Erdgeschoss gibt es ein kleines, feines Café, das man sich nicht entgehen lassen sollte. Es sitzt sich hier nett. Und: Hier haben einige Menschen mit Behinderungen einen Job gefunden. Die Schwartzsche Villa bietet nicht nur für alles Dingliche Platz, sondern auch für jeden von uns, egal, wie und wer wir sind. Schön.

    Etwas rustikaler geht’s im #Museumsdorf_Düppel (#Clauertstraße 11) in Nikolassee zu. Hier dreht sich alles ums Leben im Mittelalter, inklusive der damaligen Tierhaltung (Schafe, Ochsen, Schweine, Ziegen). Im Freilichtmuseum stehen zudem originalgetreue Häuser aus der Zeit um 1200, auch altes Handwerk wird gezeigt, das Schmieden und das Bronzegießen. Selbstverständlich werden auch mittelalterliche Pflanzen angebaut und erklärt.

    Aber Achtung: Das Museumsdorf Düppel hat nur bis zum 6. November geöffnet. Dann ist es bis zum Frühling geschlossen. Ganzjährig geöffnet ist hingegen die #Domäne_Dahlem (#Königin-Luise-Straße 49), wo Sie auch hiesige Tierarten sowie echte in Handarbeit auf dem Feld beobachten können. Die hier angebauten und geernteten Lebensmittel können Sie unter anderem im Hofladen kaufen.

    Wo kann man in Steglitz-Zehlendorf gut essen?

    4,7 von 5 möglichen Sternen bei 460 Google-Rezensionen, 4,5 von 5 bei Tripadvisor. Und der kritische Guide Michelin schreibt: „Sympathisch-leger und ungezwungen ist hier die Atmosphäre, schmackhaft und frisch die Küche, die sich bei der Produktwahl an der Saison orientiert. Tipp: Lassen Sie sich mit einem 3-Gänge-Menü überraschen. Dazu wird man freundlich umsorgt.“ Offenkundig ist das Restaurant Jungbluth (#Lepsiusstraße 63) eines der besten Restaurants der Stadt.

    Die Steglitzer interpretieren die deutsche Küche neu, legen Wert auf viel Gemüse. Untergebracht ist das stilvolle, stuckverzierte Restaurant in einem ehemaligen Wein-Ecklokal, von dem der alte Bartresen erhalten geblieben ist.

    Das Jungbluth liegt vis-à-vis der thailändischen Botschaft, von deren Botschafter man sich erzählt, dass er gern mal ums Eck in ein kleines Restaurant essen geht: Das Dokmai Thai ist nur wenige Schritte entfernt (#Muthesiusstraße 38) und bietet authentische thailändische Küche – keine Tourikost, wie wir es vielfach serviert bekommen. Eigentlich ist das Dokmai Thai mit seiner Handvoll Tischen eher ein Imbiss, aber das tut dem kulinarischen Genuss keinen Abbruch. Absoluter Geheimtipp!

    Ein Potpourri für alle Sinne finden Sie bei Mutter Fourage in Wannsee (#Chausseestraße 1 a), wo es nicht nur eine Galerie samt Kunsthandel sowie eine Gärtnerei gibt, sondern auch allerhand Leckereien. Egal, ob Sie zum Frühstück hierherkommen, mittagessen wollen oder bei Kaffee und Kuchen die ruhige Abgeschiedenheit eines kleinen alten Hinterhofes genießen möchten.

    Früher wurde hier Viehfutter gehandelt, und optisch erzählt noch einiges von den vergangenen Zeiten. Lassen Sie sich entführen und verführen – Auge und Gaumen kommen hier voll auf ihre Kosten. Es gibt vieles auch zum Mitnehmen, sogar liebevoll arrangierte Präsentkörbe.

    Und wo wir gerade bei Kaffee und schönen Blumen sind: Das Café der Königlichen Gartenakademie ist ein Muss für Pflanzenfans und Freunde des gepflegten Schlemmens. Die Gerichte sind auf den Punkt, die Bedienung ausgesprochen freundlich – und das Ambiente in der Tat eine grüne Oase. Die Außenterrasse schließt saisonbedingt im Laufe des Oktobers, aber auch drinnen in dem Glashaus lässt es sich ganz formidabel sitzen, schlemmen und gucken.

    Last, but not least: Das Lutter & Wegner im Schloss Glienicke (#Königstraße 36) ist nicht nur, aber auch wegen seiner unvergleichlichen Lage einen Besuch wert. Das nach antikem Vorbild erbaute Schloss liegt unweit der Glienicker Brücke und war einstmals die Sommerresidenz des Prinzen Carl von Preußen.

    Man kann das Schloss besichtigen: „In das Schloss gelangt der Besucher über einen mit Passionsblumen und Pfeifenwinde berankten Laubengang, dessen Wände zahlreiche Marmorfragmente von antiken Skulpturen und Sarkophagen schmücken“, schreibt die Stiftung Preußische Schlösser und Gärten in Berlin und Brandenburg.

    Auch drinnen wird nicht gegeizt: „Das Zentrum bildet der Rote Saal, an den sich der grüne Salon, das türkise Schlafzimmer, das Marmorzimmer und die tiefblaue Bibliothek anschließen. Vor den kräftigen Farben der Wände leuchten die Goldrahmen der Gemälde, funkeln die Kronleuchter, setzen Marmorkamin und das edle Mobiliar reizvolle Akzente“, heißt es weiter.

    Falls Sie nach dem Besichtigen oder vor dem Spaziergang durch den wunderschönen Park eine Pause brauchen, ist das Lutter & Wegner in der Remise genau richtig. Ausgewählte Gerichte, nicht abgehoben, sondern eher gutbürgerlich-delikat, dazu natürlich herrlichste Weine inmitten einer royalen Location. So lässt sich’s leben!

    #Berlin #Setglitz #Zehlendorf #Wannsee #Lichterfelde #Lichterfelde-Süd #Lichterfelde-West #Tourismus #Gaststätte #Botanischer_Garten #Glienicke

  • Rosa Luxemburg’s Berlin - EXBERLINER.com
    https://www.exberliner.com/features/history/rosa-luxemburg-s-berlin/#page=1


    Da hat der Exberliner gute Arbeit gemacht. Inhaltlich und persönlich kommt man Rosa Luxemburg durch seinen Artikel nicht näher, aber die Topgraphie und Zeitablauf sind gut beschrieben. Und dann könnte man kritisieren, dass der eine wunderbare Openstreetmap-Karte enthält, die Links zu den einzelnen Stationen aber zu Google Maps führen? WIeso? Was soll ser Scheiß? Bekommt der Exberliner dafür etwa Geld?

    “Berlin has made the most unfavourable impression on me.” It is 1898 and Rosa Luxemburg has just arrived in the capital of the German Empire. She describes it in a letter as: “cold, tasteless, massive – a real barracks; and the dear Prussians with their arrogance, as though every one of them had swallowed the cane with which one had once been beaten...” Fair to say it isn’t love at first sight, but Luxemburg stays here until the bitter end.

    Für unsere Stadtführung von Bedeutung sind ihre

    Wohnungen, zunächst in Berlin
    #Cuxhavener_Straße 2, im #Hansaviertel am Rande des Tiergartens nahe den Stadtbahn-Bahnhöfen #Bellevue und #Tiergarten

    ab 16. August 1899
    #Wilhelm-Hauff-Straße 41 (R.L. schreibt Hauffstr.41 ) in #Friedenau

    24. Oktober 1899
    #Wielandstraße 23, 2. Stockwerk, Balkon

    August 1902 bis 1911
    #Cranachstraße 53 oder 58, 2. Stockwerk
    http://www.friedenau-aktuell.de/stra%C3%9Fen-pl%C3%A4tze/cranachstra%C3%9Fe nennt die Hausnummer 53, das Eckhaus an der Beckerstraße, andere Quellen sprechen von der Hausnummer 58

    ab 1911
    #Biberacher_Weg (vor 1878 bis 1960 #Lindenstraße) 2 in #Südende – 5 Zimmer, Küche, Haushälterin Gertrud Zlottko und Katze

    Der Exberliner erwähnt noch das Frauengefängnis #Barnimstraße 10 (www.barnimstrasse.de) in #Friedrichshain welches RL ab dem 18.2.1915 ein Jahr lang „bewohnt“. Das Urteil lautet auf 14 Monate für „Aufforderung zum Ungehorsam gegen Gesetze und Anordnungen der Obrigkeit“ wegen ihrer Frankfurter Rede vom 26. September 1913, die später unter dem Titel Militarismus, Krieg und Arbeiterklasse gedruckt wird. Nach drei Monaten in Freiheit beginnt im Juli 1916 ihre „Sicherungsverwahrung“ aufgrund einer Verurteilung nach dem Schutzhaft-Gesetz. Erst am 9.11.1918 kommt sie in Breslau aus dem Gefängnis frei und erreicht einen Tag später Berlin.

    https://www.openstreetmap.org/node/6982962072
    Sie arbeitet und schläft in der Druckerei der Zeitung Rote Fahne #Königgrätzer_Straße Ecke #Möckernstraße. Dieses Gebäude wurde durch die alliierten Bombenangriffe im Frühjahr 1945 zerstört.

    Am 11.1.1919 findet sie bei Dr. Alfred Bernstein in der #Blücherstraße 13 in #Kreuzberg Zuflucht.

    Am 12.1.1919 begibt sie sich gemeinsam mit Karl Liebknecht in ein Versteck in #Neukölln und später nach #Wilmersdorf in die #Mannheimer_Straße 43. Die Wikipedia spricht von einer Wohnung Mannheimer Straße 27 . Dort werden beide denunziert, am 15.1.1919 von Paramilitärs verhaftet.

    https://www.openstreetmap.org/way/564397058
    https://de.wikipedia.org/wiki/N%C3%BCrnberger_Stra%C3%9Fe_(Berlin)#Eden-Hotel
    Sie werden in das Eden-Hotel an der Kreuzung #Budapester_Straße / #Kurfürstenstraße / #Nürnberger_Straße gebracht, gefoltert und ermordet.
    Budapester Straße 35, bis 21.4.1925 Kurfürstendamm 246/247
    https://www.openstreetmap.org/way/25539413

    Rosa Luxemburgs Leiche wird gegen Mitternacht in den #Landwehrkanal in der Nähe der heutigen #Lichtensteinbrücke und des #Rosa-Luxemburg-Steg geworfen.
    https://www.openstreetmap.org/way/579947221#map=19/52.50909/13.34315
    Karl Liebknecht wird als „unbekannter Toter“ den Behörden übergeben.

    #Berlin #Geschichte #Politik #Revolution #Kommunismus #Stadtführungen

  • 3G-Abschaltung: Millionen Deutsche haben bald kein Handy-Netz mehr - FOCUS Online
    https://www.focus.de/digital/internet/3g-abschaltung-millionen-deutsche-haben-bald-kein-netz-mehr_id_10900644.html

    Dienstag, 13.10.2020 | 11:50
    Die Bundesnetzagentur fordert schnelles LTE-Netz in 98 Prozent der deutschen Haushalte. Das könnte zur Folge haben, dass Mobilfunk-Unternehmen das 3G-Netz vollständig abschalten. Damit wäre die Hälfte der in Deutschland verwendeten Sim-Karten bald unbrauchbar.

    Die Versteigerung der 5G-Frequenzen ist gerade abgeschlossen, Telekom kündigt bereits die ersten Tarife an. Nebenbei bauen die deutschen Mobilfunkanbieter ihre 4G-Netze flächendeckend aus. Das 3G-Netz wird hingegen schon lange nicht mehr weiterentwickelt.

    Doch damit nicht genug: In den kommenden Jahren könnten die Mobilfunk-Firmen das 3G-Netz ganz abschalten. Damit wäre es Millionen Nutzern nicht mehr möglich, mit ihren Handys im Internet zu surfen.

    Das 3G- oder UMTS-Netz ist veraltet. Die Mobilfunkunternehmen bauen es nicht weiter aus. Stattdessen wird das 3G-Netz zugunsten der neuen Technologien, 4G und 5G, abgebaut. Das könnte zum Problem für die Millionen 3G-Nutzer werden.

    Das liegt zum einen an der Vorgabe der Bundesnetzagentur. Diese fordert, dass bis Ende des Jahres 2019 mindestens 98 Prozent der Haushalte in Deutschland mit einer Geschwindigkeit von 50 Megabit pro Sekunde bereitzustellen. Diese Geschwindigkeit können Smartphones mit 3G-Technologie jedoch nicht gewährleisten, die Datenrate kann nur mit LTE erreicht werden.

    Hinzu kommt, dass das 3G-Netz Frequenzen für die schnelleren 4G- und 5G-Netze blockiert. „Technologien werden früher oder später immer überholt“, erklärt Jörg Borm, Pressesprecher von Telefónica Deutschland. „3G, 4G und jetzt auch 5G: Es macht irgendwann keinen Sinn mehr, alle Netze parallel bestehen zu lassen.“

    Wie viele Menschen in Deutschland sind von der Abschaltung betroffen?

    FOCUS Online liegt nun ein aktueller Bericht der Bundesnetzagentur vor. Demnach wurden Ende 2018 rund 50,5 Millionen Sim-Karten mit 4G-, also LTE-Netz genutzt. Das entspricht etwa 47 Prozent der aktiv genutzten Karten. Die übrigen Nutzer verwenden Tarife mit älteren Technologien, etwa 3G.

    Dass nur etwa die Hälfte der Sim-Karten mit LTE läuft, führt die Bundesnetzagentur auf verschiedene Hintergründe zurück: Zum einen verfügten viele Nutzer noch nicht über LTE-fähige Endgeräte. Außerdem nutzen sie aufgrund älterer Tarifstrukturen Sim-Karten, die keine LTE-Funktion haben. Hinzu kommt, dass einige günstige Tarife die LTE-Nutzung ausschließen. Das betrifft vor allem Prepaid-Tarife von kleineren Anbietern.

    Was geschieht mit Geräten oder Sim-Karten, die nicht 4G-fähig sind?

    Sollte das 3G-Netz vollständig abgeschaltet werden, können Kunden mit alten Sim-Karten oder Endgeräten ohne LTE nur noch auf das veraltete 2G-Netz zugreifen. Dieses bleibt für den SMS-Versand und Sprachanrufe weiterhin erhalten, ins Internet kommen Nutzer damit jedoch nicht. Um weiterhin auch mobiles Netz nutzen zu können, müssen Betroffene neue Handys kaufen und passende, LTE-fähige Tarife buchen.

    Wie kann man herausfinden, ob man selbst von der Abschaltung betroffen ist?

    Von der Abschaltung sind in der Regel Personen mit günstigen Tarifen eines Discounter-Anbieters oder mit einem Prepaid-Vertrag betroffen, wobei diese oftmals keinen Zugang zum LTE-Netz haben. Zudem sind Besitzer eines veralteten Smartphones, welches LTE nicht beherrscht, betroffen – diese können nach der Abschaltung nur noch eingeschränkt ins mobile Internet.

    Der Countdown läuft: Zu diesen Zeitpunkten wird das 3G-Netz abgeschaltet
    Letztlich obliegt die Entscheidung den Netzbetreibern. Die drei großen Mobilfunkunternehmen Vodafone, Telekom und Telefónica haben sich bislang noch nicht festgelegt, zu welchem Datum sie das 3G-Netz abschalten werden.

    Vodafone: Bereits im Jahr 2017 hatte Vodafone-Technik Chef Johan Wibergh auf dem Global Mobile Broadband Forum in London angekündigt, dass der 3G-Mobilfunkstandard zwischen 2020 und 2021 abgeschaltet werde. „3G war nicht unbedingt ein Erfolg“, äußerte sich Wibergh damals. Anfang Mai 2020 hat Vodafone als erster der drei Mobilfunknetzbetreiber einen konkreten Plan zur Abschaltung des 3G-Netztes bekanntgegeben. Laut dem Plan soll das Netz am 30. Juni 2021 beendet werden.
    Telekom: Das Gleiche gilt für die Tarife der Deutschen Telekom. Das Unternehmen plant ebenfalls, das UMTS-Netz längerfristig außer Betrieb zu nehmen. Bisher gibt es jedoch noch keine Entscheidung, zu welchem Zeitpunkt 3G abgeschaltet werden soll. Im Mobilfunknetz der Telekom wird 3G laut Pressesprecher Niels Hafenrichter bis mindestens Ende 2020 verfügbar sein. Spätestens bis Ende 2021 soll die Abschaltung jedoch erfolgen.
    Telefónica: Auch Telefónica und die Kernmarke O2 werden das 3G-Netz nicht sofort abschalten. Da aber alle derzeit angebotenen Tarife LTE anbieten, sieht Pressesprecher Jörg Borm längerfristig keinen Sinn darin, das 3G-Netz noch weiter aufrecht zu erhalten. Betroffen seien ohnehin nur die Kunden, deren Endgeräte nicht 4G-fähig sind. Er vermutet, dass es sich dabei um einen geringen Anteil der Telefónica-Kunden handelt. Bis spätestens 2022 soll das 3G-Netz jedoch abgeschaltet werden.

    #UMTS #3G #Technologie #Kommunication

  • 3G-Abschaltung | Telekom Hilfe
    https://www.telekom.de/hilfe/3g-abschaltung?samChecked=true

    Danke 3G (UMTS), mit Dir begann das mobile Internet, aber nun ist es an der Zeit, zu gehen
    Die Deutsche Telekom hat eines der besten Mobilfunknetze in Deutschland und wir machen es jeden Tag für unsere Kunden noch ein bisschen besser.
    Dafür schicken wir im Jahr 2021 die veraltete 3G-Technik in den wohlverdienten Ruhestand.
     
    Vor rund 20 Jahren hat die dritte Mobilfunkgeneration 3G (UMTS/HSPA+) das mobile Internet-Zeitalter eingeläutet. Die atemberaubende Technik von damals gehört heute jedoch längst zum alten Eisen. Bereits seit 10 Jahren surfen Telekom-Kunden mit der vierten Mobilfunkgeneration (4G /LTE) bis zu zehnmal schneller im Internet und bekommen mit VoLTE (Voice over LTE), dem LTE-basierten High-Quality-Telefonie-Standard, beste Sprachqualität. Inzwischen ist sogar schon die fünfte Mobilfunk-Generation (5G) in sehr vielen Regionen Realität und setzt neue Maßstäbe.
     
    Ein guter Zeitpunkt also, sich von der veralteten Technik zu verabschieden.
    Daher werden ab dem 30.06.2021 die 3G-Antennen im Telekom-Netz abgeschaltet und die aktuell von 3G genutzten Frequenzen für die wesentlich effizienteren 4G/LTE- und 5G-Technologien verwendet.

    4G/LTE können Sie mit Ihrem Mobilfunkvertrag bereits nutzen, sodass Sie ganz automatisch und ohne Zusatzkosten von der Umstellung profitieren werden.

    Wie gestaltet sich der Übergang?

    Um unseren Kunden eine unterbrechungsfreie Nutzung des mobilen Internets zu ermöglichen, gehen wir in zwei Schritten vor:

    Schritt 1: Die Übergangsphase haben wir schon begonnen. Innerhalb der nächsten Monate werden nach und nach alle 3G-Standorte zusätzlich mit mehr Performance für 4G/LTE und 5G versorgt. Zum jetzigen Zeitpunkt haben wir mit dieser Maßnahme schon über 50% der Bevölkerung erreicht.

    Wichtig: Die wenigen verbliebenen Regionen, welche bisher nur über 3G versorgt wurden, bekommen nun eine 4G/LTE Versorgung. Das 3G-Netz steht während dieser Übergangsphase weiterhin in ausreichender Kapazität zur Verfügung.

    Schritt 2: In diesem Schritt erfolgt die vollständige Abschaltung des 3G-Netzes. Geplant ist die 3G-Abschaltung ab dem 30.06.2021. Danach wird die frei werdende Frequenz für 4G/LTE und 5G genutzt. Dies gibt dem ganzen Netz einen Performance Schub und wir können noch einmal deutlich mehr Kunden gleichzeitig versorgen.

    Die gute Nachricht vorweg: Zwei der drei notwendigen Voraussetzungen für die 4G/LTE-Nutzung haben wir schon für Sie erledigt:

    Wir haben für Sie jetzt schon ein hoch performantes 4G/LTE Mobilfunknetz aufgebaut.
    Egal, welchen Tarif Sie haben: Die Nutzung von LTE ist bereits inklusive, die Telefonie über das LTE-Netz steht unseren Privatkunden sowohl für Pre- und Postpaid und unseren Geschäftskunden schon jetzt zur Verfügung und wird rechtzeitig vor der UMTS/3G-Abschaltung für alle Kunden bereitstehen.
    Die dritte notwendige Voraussetzung, um 4G/LTE nutzen zu können, ist ein 4G/LTE-fähiges Smartphone mit einer passenden SIM-Karte. Im Folgenden zeigen wir Ihnen, was Sie abhängig von den Fähigkeiten Ihres aktuellen Smartphones machen müssen.

    Sie möchten überprüfen, ob Ihr Smartphone LTE-fähig ist?
    Gehen Sie wie folgt vor:

    Rufen Sie Ihre IMEI über folgenden Schritt ab:
    Code *#06# über Ihre Wähltastatur eingeben und dann die Anruftaste Icon Telefon drücken (die Anruftaste muss beim iPhone nicht gedrückt werden), als ob Sie einen Anruf tätigen möchten.

    Ihre IMEI wird Ihnen im Display angezeigt. IMEI-Nummer im IMEI-Checker eingeben:
    Geben Sie die IMEI-Nummer unten ein und drücken Sie „Überprüfen“.
    Wichtig: Haben Sie das Ergebnis der Prüfung erhalten, schauen Sie unter „Was muss ich bei meinem Smartphone beachten“ nach, ob Sie noch etwas tun oder beachten müssen.

    Hinweis: Aufgrund der technischen Unterschiede und Besonderheiten bei der Vielzahl von Mobilfunk-Endgeräten sind alle Angaben und angezeigten Ergebnisse der Endgeräte-Prüfung auf dieser Internetseite ohne Gewähr.

    #UMTS #3G #Technologie #Kommunication

  • Sur la frontière gréco-turque, à l’épicentre des tensions

    L’Union européenne entend sanctionner la politique de plus en plus expansionniste de la Turquie, qui ravive en Grèce les souvenirs des conflits du passé. Ligne de rupture, mais aussi d’échanges entre Orient et Occident, la frontière gréco-turque ne respire plus depuis la crise sanitaire. De #Kastellorizo à la #Thrace en passant par #Lesbos, les deux pays ont pourtant tant de choses en commun, autour de cette démarcation qui fut mouvante et rarement étanche.

    Petite île aux confins orientaux de la Grèce, Kastellorizo touche presque la #Turquie. Le temps s’écoule lentement dans l’unique village, logé dans une baie profonde. En cette fin septembre, de vieux pêcheurs jouent aux cartes près des enfants qui appâtent des tortues dans les eaux cristallines. Devant son café froid, M. Konstantinos Papoutsis observe, placide, l’immense côte turque, à guère plus de deux kilomètres, et la ville de Kaş, son seul horizon. « Nous sommes une île touristique tranquille, assure cet homme affable qui gère une agence de voyages. Je l’ai répété aux touristes tout l’été. » Attablée autour de lui, la poignée d’élus de cette commune de cinq cents âmes reprend ses propos d’un air débonnaire : « Il n’y a aucun danger à Kastellorizo ! »

    Un imposant ferry, qui paraît gigantesque dans ce petit port méditerranéen, vient animer le paysage. Parti d’Athènes vingt-quatre heures plus tôt, il manœuvre difficilement pour débarquer ses passagers, parmi lesquels une cinquantaine d’hommes en treillis et chapeaux de brousse. Les soldats traversent la baie d’un pas vif avant de rejoindre les falaises inhabitées qui la dominent. « C’est une simple relève, comme il y en a tous les mois », commente M. Papoutsis, habitué à cette présence.

    Selon le #traité_de_Paris de février 1947 (article 14), et du fait de la cession par l’Italie à la Grèce du Dodécanèse, les îles dont fait partie Kastellorizo sont censées être démilitarisées. Dans les faits, les troupes helléniques y guettent le rivage turc depuis l’occupation par Ankara de la partie nord de Chypre, en 1974, précisent plusieurs historiens (1). Cette défense a été renforcée après la crise gréco-turque autour des îlots disputés d’Imia, en 1996. La municipalité de Kastellorizo refuse de révéler le nombre d’hommes postés sur ses hauteurs. Et si les villageois affichent un air de décontraction pour ne pas effrayer les visiteurs — rares en cette période de Covid-19 —, ils n’ignorent pas l’ombre qui plane sur leur petit paradis.

    Un poste avancé d’Athènes en Méditerranée

    Kastellorizo se trouve en première ligne face aux menaces du président turc Recep Tayyip Erdoğan, qui veut redessiner les cartes et imposer son propre #partage_des_eaux. Depuis les années 1970, les #îles du #Dodécanèse font l’objet d’un #conflit larvé entre ces deux pays membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN). La Turquie conteste la souveraineté grecque sur plusieurs îles, îlots et rochers le long de sa côte. Surtout, elle est l’un des rares pays, avec notamment les États-Unis, à ne pas avoir signé la convention des Nations unies sur le droit de la mer (dite #convention_de_Montego_Bay, et entrée en vigueur en 1994), et ne reconnaît pas la revendication par la Grèce d’un plateau continental autour de ses îles. Athènes justifie dès lors leur #militarisation au nom de la #légitime_défense (2), en particulier depuis l’occupation turque de Chypre et en raison d’une importante présence militaire à proximité : la marine et l’armée de l’air turques de l’Égée sont basées à İzmir, sur la côte occidentale de l’Asie Mineure.

    Si proche de la Turquie, Kastellorizo se trouve à 120 kilomètres de la première autre île grecque — Rhodes — et à plus de 520 kilomètres du continent grec. Alors que l’essentiel de la #mer_Egée pourrait être revendiqué par Athènes comme #zone_économique_exclusive (#ZEE) (3) au titre de la convention de Montego Bay (voir la carte ci-contre), ce lointain îlot de neuf kilomètres carrés lui permet de facto de jouir d’une large extension de plusieurs centaines de kilomètres carrés en Méditerranée orientale. Or, faute d’accord bilatéral, cette ZEE n’est pas formellement établie pour Ankara, qui revendique d’y avoir librement accès, surtout depuis la découverte en Méditerranée orientale de gisements d’#hydrocarbures potentiellement exploitables. À plusieurs reprises ces derniers mois, la Turquie a envoyé dans le secteur un bateau de recherche sismique baptisé #Oruç_Reis, du nom d’un corsaire ottoman du XVIe siècle — surnommé « #Barberousse » — né à Lesbos et devenu sultan d’Alger.

    Ces manœuvres navales font écho à l’idéologie de la « #patrie_bleue » (#Mavi_Vatan). Soutenue par les nationalistes et les islamistes, cette doctrine, conçue par l’ancien amiral #Cem_Gürdeniz, encourage la Turquie à imposer sa #souveraineté sur des #zones_disputées en #mer_Noire, en mer Égée et en #Méditerranée. Ces derniers mois, M. Erdoğan a multiplié les discours martiaux. Le 26 août, à l’occasion de l’anniversaire de la bataille de Manzikert, en 1071, dans l’est de la Turquie, où les Turcs Seldjoukides mirent en déroute l’armée byzantine, il avertissait la Grèce que toute « erreur » mènerait à sa « ruine ». Quelques semaines plus tard, le 21 octobre, lors d’une rencontre avec les présidents chypriote et égyptien à Nicosie, M. Kyriakos Mitsotakis, le premier ministre grec conservateur, accusait la Turquie de « fantasmes impérialistes assortis d’actions agressives ».

    Sous pression en août dernier, Athènes a pu compter sur le soutien de la République de Chypre, de l’Italie et de la France, avec lesquelles elle a organisé des manœuvres communes. Ou encore de l’Égypte, avec laquelle elle vient de signer un accord de partage des #zones_maritimes. Déjà en conflit ouvert avec son homologue turc sur la Syrie, la Libye et le Caucase, le président français Emmanuel Macron s’est résolument rangé aux côtés d’Athènes. « C’est un allié précieux que l’on voudrait inviter à venir sur notre île », déclare l’adjoint à la municipalité de Kastellorizo, M. Stratos Amygdalos, partisan de Nouvelle Démocratie, le parti au pouvoir. À la mi-septembre 2020, la Grèce annonçait l’acquisition de dix-huit Rafale, l’avion de combat de Dassault Aviation.

    « Erdoğan se prend pour Soliman le Magnifique. Mais il perd du crédit dans son pays, la livre turque s’effondre. Alors il essaie de redorer son image avec des idées de conquêtes, de rêve national… », maugrée de son côté M. Konstantinos Raftis, guide touristique à Kastellorizo. La comparaison entre le sultan de la Sublime Porte et l’actuel président turc revient fréquemment dans ce pays qui fit partie de l’Empire ottoman durant quatre siècles (de 1430, date de la chute de Salonique, à l’indépendance de 1830). La résistance hellénique a forgé l’identité de l’État grec moderne, où l’on conserve une profonde suspicion à l’égard d’un voisin encombrant, quatre fois plus riche, six fois plus grand et huit fois plus peuplé. Cette méfiance transcende les clivages politiques, tant le #nationalisme irrigue tous les partis grecs. Athènes voit aujourd’hui dans la doctrine de la « patrie bleue » une politique expansionniste néo-ottomane, qui fait écho à l’impérialisme passé.

    À l’embouchure du port de Kastellorizo, la silhouette d’une mosquée transformée en musée — rare vestige de la présence ottomane — fait de l’ombre à un bar à cocktails. L’édifice trône seul face aux vingt-six églises orthodoxes. La Constitution précise que l’orthodoxie est la « religion dominante » dans le pays, et, jusqu’en 2000, la confession était inscrite sur les cartes d’identité nationales. La suppression de cette mention, à la demande du gouvernement socialiste, a provoqué l’ire de la puissante Église orthodoxe, plus de 95 % des Grecs se revendiquant alors de cette religion. « Pendant toute la période du joug ottoman, nous restions des Grecs. Nos ancêtres ont défendu Kastellorizo pour qu’elle garde son identité. Nous nous battrons aussi pour qu’elle la conserve », s’emballe soudainement M. Raftis.

    Son île a dû résister plus longtemps que le reste du pays, insiste le sexagénaire. Après le départ des Ottomans, Kastellorizo, convoitée par les nations étrangères pour sa position géographique aux portes de l’Orient, a été occupée ou annexée par les Français (1915-1921), les Italiens (1921-1944), les Britanniques (1944-1945)… L’îlot n’est devenu complètement grec qu’en 1948, comme l’ensemble des îles du Dodécanèse. Depuis, il arbore fièrement ses couleurs. Dans la baie, plusieurs étendards bleu et blanc flottent sur les balcons en encorbellement orientés vers la ville turque de Kaş (huit mille habitants). Le nombre de ces drapeaux augmente quand la tension s’accroît.

    Trois autres grands étendards nationaux ont été peints sur les falaises par des militaires. En serrant les poings, M. Raftis raconte un épisode qui a « mis les nerfs de tout le monde à vif ». À la fin septembre 2020, un drone d’origine inconnue a diffusé des chants militaires turcs avant d’asperger ces bannières d’une peinture rouge vif, évoquant la couleur du drapeau turc. « C’est une attaque impardonnable, qui sera punie », peste l’enfant de l’île, tout en scrutant les quelques visages inconnus sur la promenade. Il redoute que des espions viennent de Turquie.

    « Les #tensions durent depuis quarante ans ; tout a toujours fini par se régler. Il faut laisser la Turquie et la Grèce dialoguer entre elles », relativise pour sa part M. Tsikos Magiafis, patron avenant d’une taverne bâtie sur un rocher inhabité, avec une vue imprenable sur Kaş. « Les querelles sont affaire de diplomates. Les habitants de cette ville sont nos frères, nous avons grandi ensemble », jure ce trentenaire marié à une Turque originaire de cette cité balnéaire. Adolescent, déjà, il délaissait les troquets de Kastellorizo pour profiter du bazar de Kaş, du dentiste ou des médecins spécialisés qui manquent au village. Les Turcs, eux, ont compté parmi les premiers touristes de l’île, avant que la frontière ne ferme totalement en mars 2020, en raison du Covid-19.

    À Lesbos, les réfugiés comme « #arme_diplomatique »

    À 450 kilomètres plus au nord-ouest, au large de l’île de Lesbos, ce ne sont pas les navires de recherche d’hydrocarbures envoyés par Ankara que guettent les Grecs, mais les fragiles bateaux pneumatiques en provenance de la côte turque, à une dizaine de kilomètres seulement. Cette île montagneuse de la taille de la Guadeloupe, qui compte 85’000 habitants, constitue un autre point de friction, dont les migrants sont l’instrument.

    Depuis une décennie, Lesbos est l’une des principales portes d’entrée dans l’Union européenne pour des centaines de milliers d’exilés. Afghans, Syriens, Irakiens ou encore Congolais transitent par la Turquie, qui accueille de son côté environ quatre millions de réfugiés. En face, le rivage turc se compose de plages peu touristiques et désertes, prisées des passeurs car permettant des départs discrets. Les migrants restent toutefois bloqués à Lesbos, le temps du traitement de leur demande d’asile en Grèce et dans l’espoir de rejoindre d’autres pays de l’espace Schengen par des voies légales. Le principal camp de réfugiés, Moria, a brûlé dans des conditions obscures le 8 septembre, sans faire de victime grave parmi ses treize mille occupants.

    Pour M. Konstantinos Moutzouris, le gouverneur des îles égéennes du Nord, ces arrivées résultent d’un calcul stratégique d’Ankara. « Erdoğan utilise les réfugiés comme arme diplomatique, il les envoie lorsqu’il veut négocier. Il a une attitude très agressive, comme aucun autre dirigeant turc avant lui », accuse cette figure conservatrice locale, connue pour ses positions tranchées sur les migrants, qu’il souhaite « dissuader de venir ».

    Il en veut pour preuve l’épisode de tension de mars 2020. Mécontent des critiques de l’Union européenne lors de son offensive contre les Kurdes dans le nord de la Syrie, le président turc a annoncé l’ouverture de ses frontières aux migrants voulant rejoindre l’Europe, malgré l’accord sur le contrôle de l’immigration qu’il a passé avec Bruxelles en mars 2016. Plusieurs milliers de personnes se sont alors massées aux portes de la Grèce, à la frontière terrestre du Nord-Est, suscitant un renforcement des troupes militaires grecques dans ce secteur. Dans le même temps, à Lesbos, une dizaine de bateaux chargés de réfugiés atteignaient les côtes en quelques jours, déclenchant la fureur d’extrémistes locaux. « Nous ne communiquons plus du tout avec les autorités turques depuis », affirme M. Moutzouris.

    Athènes assume désormais une ligne dure, quitte à fermer une partie de sa frontière commune avec la Turquie aux demandeurs d’asile, en dépit des conventions internationales que la Grèce a signées. Le gouvernement a ainsi annoncé mi-octobre la construction d’un nouveau #mur de 27 kilomètres sur la frontière terrestre. Au début de l’année 2020, il avait déjà déclaré vouloir ériger un #barrage_flottant de 2,7 kilomètres au large de Lesbos. Un ouvrage très critiqué et jugé illégal par les organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits humains. Un projet « absurde », juge M. Georgios Pallis, pharmacien de l’île et ancien député Syriza (gauche). Plusieurs sources locales évoquent une suspension de la construction de ce barrage. Le gouvernement, lui, ne communique pas à ce sujet.

    « Les réfugiés payent la rupture du dialogue gréco-turc », déplore M. Pallis entre deux mezze arrosés de l’ouzo local, près du port bruyant de Mytilène, dans le sud de l’île. « Des retours forcés de migrants sont organisés par les gardes-côtes grecs. » En septembre, le ministre de la marine se targuait, au cours d’une conférence de presse, d’avoir « empêché » quelque dix mille migrants d’entrer en 2020. Un mois plus tard, le ministre de l’immigration tentait, lui, de rectifier le tir en niant tout retour forcé. À Lesbos, ces images de réfugiés rejetés ravivent un douloureux souvenir, analyse M. Pallis : « Celui de l’exil des réfugiés d’Asie Mineure. » Appelé aussi en Grèce la « #grande_catastrophe », cet événement a fondé l’actuelle relation gréco-turque.

    Au terme du déclin de l’Empire ottoman, lors de la première guerre mondiale, puis de la guerre gréco-turque (1919-1922), les Grecs d’Asie Mineure firent l’objet de #persécutions et de #massacres qui, selon de nombreux historiens, relèvent d’un #génocide (4). En 1923, les deux pays signèrent le #traité_de_Lausanne, qui fixait les frontières quasi définitives de la Turquie moderne et mettait fin à l’administration par la Grèce de la région d’İzmir-Smyrne telle que l’avait décidée le #traité_de_Sèvres de 1920 (5). Cet accord a aussi imposé un brutal #échange_de_populations, fondé sur des critères religieux, au nom de l’« #homogénéité_nationale ». Plus de 500 000 musulmans de Grèce prirent ainsi le chemin de l’Asie Mineure — soit 6,5 % des résidents de Lesbos, selon un recensement de 1920 (6). En parallèle, le traité a déraciné plus de 1,2 million de chrétiens orthodoxes, envoyés en Grèce. Au total, plus de 30 000 sont arrivés dans l’île. Ils ont alors été péjorativement baptisés les « #graines_de_Turcs ».

    « Ils étaient chrétiens orthodoxes, ils parlaient le grec, mais ils étaient très mal perçus des insulaires. Les femmes exilées de la grande ville d’İzmir étaient surnommées “les prostituées”. Il a fallu attendre deux générations pour que les relations s’apaisent », raconte M. Pallis, lui-même descendant de réfugiés d’Asie Mineure. « Ma grand-mère est arrivée ici à l’âge de 8 ans. Pour s’intégrer, elle a dû apprendre à détester les Turcs. Il ne fallait pas être amie avec “l’autre côté”. Elle n’a pas remis les pieds en Turquie avant ses 80 ans. »

    Enfourchant sa Vespa sous une chaleur accablante, M. Pallis s’arrête devant quelques ruines qui se dressent dans les artères de #Mytilène : d’anciennes mosquées abandonnées. L’une n’est plus qu’un bâtiment éventré où errent des chatons faméliques ; une autre a été reconvertie en boutique de fleuriste. « Les autorités n’assument pas ce passé ottoman, regrette l’ancien député. L’État devrait financer la reconstruction de ces monuments et le développement du tourisme avec la Turquie. Ce genre d’investissements rendrait la région plus sûre que l’acquisition de Rafale. »

    En #Thrace_occidentale, une population musulmane ballottée

    Dans le nord-est du pays, près de la frontière avec la Turquie et la Bulgarie, ce passé ottoman reste tangible. En Thrace occidentale, les #mosquées en activité dominent les villages qui s’élèvent au milieu des champs de coton, de tournesols et de tabac. La #minorité_musulmane de Grèce vit non loin du massif montagneux des #Rhodopes, dont les sommets culminent en Bulgarie. Forte d’entre 100 000 et 150 000 personnes selon les autorités, elle se compose de #Roms, de #Pomaks — une population d’origine slave et de langue bulgare convertie à l’#islam sous la #domination_ottomane — et, majoritairement, d’habitants aux racines turques.

    « Nous sommes des citoyens grecs, mais nous sommes aussi turcs. Nous l’étions avant même que la Turquie moderne existe. Nous parlons le turc et nous avons la même #religion », explique M. Moustafa Moustafa, biologiste et ancien député Syriza. En quelques mots, il illustre toute la complexité d’une #identité façonnée, une fois de plus, par le passé impérial régional. Et qui se trouve elle aussi au cœur d’une bataille d’influence entre Athènes et Ankara.

    Rescapée de l’#Empire_ottoman, la minorité musulmane a vu les frontières de la Grèce moderne se dessiner autour d’elle au XXe siècle. Elle fut épargnée par l’échange forcé de populations du traité de Lausanne, en contrepartie du maintien d’un patriarcat œcuménique à Istanbul ainsi que d’une diaspora grecque orthodoxe en Turquie. Principalement turcophone, elle évolue dans un État-nation dont les fondamentaux sont la langue grecque et la religion orthodoxe.

    Elle a le droit de pratiquer sa religion et d’utiliser le turc dans l’enseignement primaire. La région compte une centaine d’écoles minoritaires bilingues. « Nous vivons ensemble, chrétiens et musulmans, sans heurts. Mais les mariages mixtes ne sont pas encore tolérés », ajoute M. Moustafa, dans son laboratoire de la ville de #Komotini — aussi appelée #Gümülcine en turc. Les quelque 55 000 habitants vivent ici dans des quartiers chrétiens et musulmans érigés autour d’une rivière méandreuse, aujourd’hui enfouie sous le béton. M. Moustafa n’a presque jamais quitté la Thrace occidentale. « Notre minorité n’est pas cosmopolite, nous sommes des villageois attachés à cette région. Nous voulons juste que nos descendants vivent ici en paix », explique-t-il. Comme de nombreux musulmans de la région, il a seulement fait ses études supérieures en Turquie, avant de revenir, comme aimanté par la terre de ses ancêtres.

    À cent kilomètres de Komotini, la Turquie demeure l’« État parrain » de ces musulmans, selon le traité de Lausanne. Mais l’influence de celle que certains nomment la « mère patrie » n’est pas toujours du goût de la Grèce. Les plus nationalistes craignent que la minorité musulmane ne se rapproche trop du voisin turc et ne manifeste des velléités d’indépendance. Son statut est au cœur de la discorde. La Turquie plaide pour la reconnaissance d’une « #minorité_turque ». La Grèce refuse, elle, toute référence ethnique reliée à une appartenance religieuse.

    La bataille se joue sur deux terrains : l’#éducation et la religion. À la fin des années 1990, Athènes a voulu intégrer la minorité dans le système d’éducation publique grec, appliquant notamment une politique de #discrimination_positive et offrant un accès facilité à l’université. Les musulmans proturcs plaident, eux, pour la création de davantage d’établissements minoritaires bilingues. Sur le plan religieux, chaque partie nomme des muftis, qui ne se reconnaissent pas mutuellement. Trois représentants officiels sont désignés par la Grèce pour la région. Deux autres, officieux, le sont par les musulmans de Thrace occidentale soutenus par Ankara, qui refuse qu’un État chrétien désigne des religieux.

    « Nous subissons toujours les conséquences des #crises_diplomatiques. Nous sommes les pions de leur jeu d’échecs », regrette d’une voix lasse M. Moustafa. Le sexagénaire évoque la période qui a suivi le #pogrom dirigé principalement contre les Grecs d’Istanbul, qui avait fait une quinzaine de morts en 1955. Puis les années qui ont suivi l’occupation du nord de #Chypre par la Turquie, en 1974. « Notre minorité a alors subi une violation de ses droits par l’État grec, dénonce-t-il. Nous ne pouvions plus passer le permis de conduire. On nous empêchait d’acheter des terres. » En parallèle, de l’autre côté de la frontière, la #peur a progressivement poussé la communauté grecque de Turquie à l’exil. Aujourd’hui, les Grecs ne sont plus que quelques milliers à Istanbul.

    Ces conflits pèsent encore sur l’évolution de la Thrace occidentale. « La situation s’est améliorée dans les années 1990. Mais, maltraités par le passé en Grèce, certains membres de la minorité musulmane se sont rapprochés de la Turquie, alimentant une méfiance dans l’imaginaire national grec. Beaucoup de chrétiens les considèrent comme des agents du pays voisin », constate M. Georgios Mavrommatis, spécialiste des minorités et professeur associé à l’université Démocrite de Thrace, à Komotini.
    « Ankara compte des milliers d’#espions dans la région »

    Une atmosphère de #suspicion plane sur cette ville, sous l’emprise de deux discours nationalistes concurrents. « Les gens de l’extrême droite grecque nous perçoivent comme des janissaires [soldats de l’Empire ottoman]. Erdoğan, lui, nous qualifie de soydas [« parents », en turc] », détaille d’une voix forte Mme Pervin Hayrullah, attablée dans un café animé. Directrice de la Fondation pour la culture et l’éducation en Thrace occidentale, elle se souvient aussi du passage du président turc dans la région, fin 2017. M. Erdoğan avait dénoncé les « discriminations » pratiquées par l’État grec à l’égard de cette communauté d’origine turque.

    Une chrétienne qui souhaite rester anonyme murmure, elle, que « les autorités grecques sont dépassées. La Turquie, qui est bien plus présente sur le terrain, a davantage de pouvoir. Ankara compte des milliers d’espions dans la région et donne des millions d’euros de budget chaque année au consulat turc de Komotini ». Pour Mme Hayrullah, qui est proche de cette institution, « le consulat ne fait que remplir une mission diplomatique, au même titre que le consulat grec d’Edirne [ville turque à quelque deux cents kilomètres, à la frontière] ». L’allure du consulat turc tranche avec les façades abîmées de Komotini. Surveillé par des caméras et par des gardes en noir, l’édifice est cerné de hautes barrières vertes.

    « La Grèce nous traite bien. Elle s’intéresse au développement de notre communauté et nous laisse exercer notre religion », vante de son côté M. Selim Isa, dans son bureau calme. Le président du comité de gestion des biens musulmans — désigné par l’État grec — est fier de montrer les beaux lustres et les salles lumineuses et rénovées d’une des vingt mosquées de Komotini. « Mais plus les relations avec la Turquie se détériorent et plus le consulat étend son influence, plus il revendique la reconnaissance d’une minorité turque », ajoute M. Isa, regard alerte, alors que l’appel du muezzin résonne dans la ville.

    À l’issue du sommet européen des 10 et 11 décembre, l’Union européenne a annoncé un premier volet de #sanctions contre la Turquie en raison de ses opérations d’exploration. Des mesures individuelles devraient cibler des responsables liés à ces activités. Athènes plaidait pour des mesures plus fortes, comme un embargo sur les armes, pour l’heure écarté. « C’était une proposition-clé. Nous craignons que la Turquie s’arme davantage. Sur le plan naval, elle est par exemple en train de se doter de six #sous-marins de type #214T fournis par l’#Allemagne, explique le diplomate grec Georgios Kaklikis, consul à Istanbul de 1986 à 1989. M. Erdoğan se réjouit de ces sanctions, qui sont en réalité minimes. » Le président turc a réagi par des #rodomontades, se félicitant que des pays « dotés de bon sens » aient adopté une « approche positive ». Bruxelles assure que d’autres mesures pourraient tomber en mars 2021 si Ankara ne cesse pas ces actions « illégales et agressives ».

    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/01/PERRIGUEUR/62666
    #Grèce #Turquie #frontière #asile #migrations #réfugiés
    #Oruc_Reis #murs #Evros #barrières_frontalières #histoire

    ping @reka

    –—

    #terminologie #mots #vocabulaire :
    – "Le traité (de Lausanne) a déraciné plus de 1,2 million de chrétiens orthodoxes, envoyés en Grèce. Au total, plus de 30 000 sont arrivés dans l’île. Ils ont alors été péjorativement baptisés les « #graines_de_Turcs »."
    – "Les femmes exilées de la grande ville d’İzmir étaient surnommées “les prostituées”."

    –-> ajoutés à la métaliste sur la terminologie de la migration :
    https://seenthis.net/messages/414225

    ping @sinehebdo

  • During and After Crisis : Evros Border Monitoring Report

    #HumanRights360 documents the recent developments in the European land border of Evros as a result of the ongoing policy of externalization and militarization of border security of the EU member States. The report analyses the current state of play, in conjunction with the constant amendments of the Greek legislation amid the discussions pertaining to the reform of the Common European Asylum System (CEAS) and the Return Directive.

    https://www.humanrights360.org/during-and-after-crisis-evros-border-monitoring-report

    #rapport #Evros #migrations #réfugiés #Grèce #frontières #2019 #militarisation_des_frontières #loi_sur_l'asile #Kleidi #Serres #covid-19 #coronavirus #Turquie #push-backs #refoulements #refoulement #push-back #statistiques #passages #chiffres #frontière_terrestre #murs #barrières_frontalières #Kastanies #violence #Komotini #enfermement #détention #rétention_administrative #Thiva #Fylakio #transferts

    –------
    Pour télécharger le rapport


    https://www.humanrights360.org/wp-content/uploads/2020/05/During-After-Crisis-Evros.pdf

    ping @luciebacon

  • AYS Weekend Digest 25–26/4/2020

    FIRES AT VATHI, SAMOS
    Many reports confirm that at least two separate fires broke out within Vathi camp on Samos on Sunday evening and one more this morning (Monday).
    As Samos Volunteers report, the first fire, which started around 7pm, “was located in the area directly behind the medical facilities at the lower end of the unofficial jungle, which function as temporary shelters for potential Corona patients. An unknown number of tents were burnt before the local fire brigade managed to control and finally extinguish the fire.”
    After that, it seems that there were other repeated fires at 8pm and 10pm. A fire “reached the centre of the official camp. Several containers have caught fire. Besides housing most of the camp’s facilities, including the asylum service, the containers provide shelter for many camp residents, who share a container with as many as sixty people”.
    As MSF report, at least 100 people are left without shelter:
    Throughout the night, evacuation operations have been going on. It is not yet clear the extent of the damage. Most people left the camp and gathered on a empty plot of land. While solidarians and organisations on the ground tried to assist residents providing shelter, tents, medical assistance, food and water, fights and moments of tensions broke out and riot police entered the camp multiple times. In the night police stopped any kind of assistance or distribution.

    Evacuation at Vathi (Samos) — Photo by AYS
    A new fire broke out this morning.
    Despite the fires, we have confirmed reports that police continue to stop every kind of distribution, and are not letting anybody get into town.
    Around 700 people are being held in a bit of empty land in front of the camp, without adequate access to food or water, women and children included.
    This fire followed the ones in Moria (Lesvos) and Vial (Chios) in the last weeks. As of April 23, 6869 people were recorded living in Vathi camp, with a capacity of 648 people. The population density is the highest in the centre of the camp, where the fire burned most intense.
    These fires are nothing other than the natural consequence of Greek and European policies: keeping people crammed in overcrowded spaces, using the fear of the pandemic to implement widespread detention for all people on the move, stripping them even more of their basic rights, and barring them from participating in society.

    LESVOS: Updates from Moria
    In Moria, the situation is not getting any better. After the halt to the plan to transfer the most vulnerable residents to empty hotels, no other solution has been proposed to decongest the camp. 18293 is the official population (as of April 23rd). Food lines take hours, at least 1000 people don’t get food because there is not enough. There is also not enough water.
    With the limitations of movement outside the camp and the racist policies of supermarkets around Moria which are now prohibiting camp residents from going in, people can only shop in the one supermarket inside the camp, with waiting times of up to three days:
    Team Humanity is crowdfunding to distribute 3,500 food packs. They are doing food distribution for those who cannot stay in the food lines. Support hem HERE.
    Residents are doing what they can to improve the situation, the Moria Corona Awareness Team are starting to recycle water bottles to reduce the amount of waste in the camp.

    MAINLAND: Suicide in police detention
    A young man, who was detained in Komotini police station (Northeastern Greece) hanged himself over the weekend. He had been reportedly sentenced to several years in prison for people smuggling. According to the report authored by the European Committee for the Prevention of Torture and Inhuman or Degrading Treatment or Punishment (CPT) on conditions of detention in Greece: “ill-treatment by the police.. against foreign nationals.. remains a frequent practice”. Around 6,000 people on the move, including minors, are under arrest in the country.

    From the Mothers of Malakasa
    There are reports of frequent water cuts in Malakasa camp (in Attica), which worsen the conditions during quarantine. Refugees report additional sanitary infrastructure for the more than 400 newcomers living in tents was installed but has not yet been connected.
    “How should we wash our hands without water,” a mother asks.
    Read the call for help from mothers in the quarantined Malakasa refugee camp HERE.

    BiH
    Local media has published a further update on the Bosnian Government’s aim to deport all people on the move. They wish to compile a list of 9000–10,000 people to be deported and are once again framing this as a security crisis rather than a humanitarian one. They have also made it clear that they are struggling to identify the people currently in Bosnian territory meaning that they can not have gone through a proper asylum process. As we know, everybody has the right to claim asylum regardless of where they come from or the recognition rate of their country.
    Meanwhile, as usual it is local people and grass roots groups, not the government, who are actually supporting people on the move.

    https://medium.com/are-you-syrious/ays-weekend-digest-25-26-4-2020-fires-at-vathi-samos-c7535d761c51

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Grèce #Bosnie-Herzégovine #Camp #Samos #Vathi #Incendie #Evacuation #Lesbos #Moria #Transfert #Hôtel #Komotini #Suicide #Malakasa #Expulsion

  • TAXI GRUPPE BERLİN Public Group | Facebook
    https://www.fuckbk.com/groups/786586654752974

    Hat den werten Kolleginnen und Kollegen eigentlich mal jemand gesagt, dass für Kommunikation Facebook das ist, was Uber fürs Taxigewerbe ist?

    Description

    Die Taxi Gruppe Berlin ist für den Austausch von gewerblichen Informationen, gegenseitige Hilfeleistungen und für eine gute Solidarität der Taxifahrer und Taxiunternehmer gegründet worden.
    Wir dulden in der Gruppe keine Unverschämtheiten bzw. Beleidigungen.
    Außerdem ist es nicht erlaubt gewerbliche Eigenwerbung zu veröffentlichen.
    Beiträge zu posten, die das Taxigewerbe nicht interessieren ist ebenso nicht gestattet.
    Postet das Mitglied trotzdem, wird beim ersten Mal ermahnt und bei der Fortsetzung müssen wir das Mitglied leider entfernen.

    Taxi Gruppe Berlin ist UNABHÄNGIG von den Verbänden und Genossenschaften

    Private - Only members can see who’s in the group and what they post
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    Group Rules from the Admins
    1 Sei freundlich und höflich
    Wir alle sind für einen freundlichen Umgang miteinander verantwortlich. Wir sollten einander mit Respekt behandeln. Diskussionen sind etwas völlig Normales, doch sollte alles im Grünen-Bereich sein

    2 Keine Hassbotschaften oder Bullying
    Jeder soll sich sicher fühlen. Bullying jeglicher Art ist nicht erlaubt, und erniedrigende Kommentare aufgrund von ethnischer Zugehörigkeit, Religion, Kultur, sexueller Orientierung, Geschlecht oder Identität werden nicht toleriert.

    3 Respektiere die Privatsphäre anderer
    Voraussetzung für den Beitritt zu dieser Gruppe ist gegenseitiges Vertrauen. Authentische, aussagekräftige Unterhaltungen machen Gruppen zu einem tollen Ort. Aber Gespräche können auch sensible und private Themen enthalten. Was in der Gruppe geteilt wird, sollte die Gruppe deshalb nicht verlassen.

    4 Keine Promotions oder Spam
    Beteilige dich aktiv am Gruppengeschehen. Eigenwerbung, Spam und nicht relevante Links sind allerdings untersagt.

    fuckbk . com - alles ist besser als Facebook

    #Taxi #Kommunikation #social_networks #Facebook #Plattformkapitalismus #GAFAM

  • Piotr Pavlenski, portrait d’un agitateur forcené converti au « kompromat »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/02/14/piotr-pavlenski-portrait-d-un-agitateur-forcene-converti-au-kompromat_602963


    L’activiste russe Piotr Pavlenski, lors d’une conférence de presse dans le bureau de son avocat, le 14 février à Paris.
    LIONEL BONAVENTURE / AFP

    Le performeur russe, à l’origine de la diffusion de vidéos ayant poussé Benjamin Griveaux à retirer sa candidature à la Mairie de Paris, utilise les mêmes méthodes que les services russes pour discréditer les opposants : l’art du « dossier compromettant ».

    Devant un parterre d’étudiants en droit réunis à Paris, en décembre 2019, Piotr Pavlenski clamait que « l’art politique est un art » qui exige d’« agir pour forcer l’appareil d’Etat à se démasquer ». « Pour cela, expliquait-il, l’artiste utilise les mêmes instruments que ceux dont use le pouvoir. » Il est passé aux travaux pratiques en préparant la mise à mort du candidat La République en marche (LRM) à la Mairie de Paris, Benjamin Griveaux, avec la technique, bien connue en Russie, du kompromat (ou « dossier compromettant »).

    En publiant une vidéo vieille de deux ans attribuée à l’ancien secrétaire d’Etat en train de se masturber, Piotr Pavlenski, 36 ans dans quelques jours, n’a rien fait d’autre, en effet, que d’imiter les services de sécurité russes, qui font « tomber » quelques-unes de leurs cibles en diffusant des vidéos intimes, souvent tournées à leur insu. Vladimir Poutine y a eu lui-même recours. Alors chef des services de sécurité russes (FSB, ex-KGB), il avait utilisé ce procédé pour écarter en 1998 le procureur Iouri Skouratov, chargé d’enquêter sur la corruption dans l’entourage et la famille de Boris Eltsine. Une vidéo diffusée à la télévision montrant les ébats du magistrat avec deux prostituées avait suffi. Puis ce fut le tour de plusieurs opposants d’être victimes de kompromat.

    • Non, le GriveauxGate n’est pas qu’une question de sexe
      http://www.analysedulangage.com/index.php/2020/02/14/griveauxgate

      Puisque cet article a été refusé, comme toutes mes dernières tribunes, par la rédaction du Huffington Post, bien loin des valeurs portées par sa fondatrice Arianna Huffington, voici sur mon site le décryptage qui a été censuré. On ne peut que déplorer ce type d’agissement : le danger pour la démocratie est dans cette peur sous-jacente ayant pour conséquence une sphère médiatique à la botte du pouvoir.

      https://seenthis.net/messages/822879

    • Tout ce foin sur le revenge port et les #vils_réseaux_sociaux me gonfle puissamment.

      J’ai une copine qui a reçu des #dickpics, y compris de #grands_hommes de son domaine d’activité. Les diffuser tombe sous le coup de la loi pour une République numérique, le faire savoir, sans diffusion, ça fera quoi : rien.

      Dans cette « affaire », que sait-on de la destinataire de la vidéo ? Vu la pelletée de merde expédiée dans le ventilateur, je doute qu’elle se dévoile pour exprimer son point de vue… Et donc, tout le discours « vertueux » considère qu’elle était consentante. Ce qui me paraît, perso, hautement improbable.

      Alors, dans le sens de ce que dit Élodie Mielczareck, révéler qu’un candidat à de hautes fonctions publiques pratique ce genre d’ignominie me parait indispensable, et même de salubrité publique, pour connaître le mode de fonctionnement de l’individu. Problème : sans image, ça n’a pas de poids et ouvre la porte à des attaques en diffamation, avec image, c’est répréhensible.

      Et je ne suis que très peu réceptif à l’argumentaire de Piotr Pavlenski sur le double langage. Quand bien même BG revendiquerait publiquement ses écarts de conduite par rapport à la morale traditionnelle, ça ne rend pas plus tolérable des pratiques ignobles comme le dickpic.

      La réaction réflexe « ça relève du privé  » participe, me semble-t-il, à l’étouffement de la voix de la destinataire. En gros, elle a drôlement intérêt soit à faire comme si ça avait été une bonne surprise de recevoir ça (rôle assez difficile à assumer publiquement), soit à la boucler.

    • « On accuse les réseaux sociaux ou l’anonymat sur Internet d’avoir permis l’affaire Griveaux, mais les vidéos se sont surtout propagées grâce aux terrains fertiles que sont les groupes privés militants et des forums masculins obsédés par ce type de contenus. »
      https://www.politico.eu/article/how-kompromat-on-a-close-macron-ally-went-viral

      A close friend of prominent figures on the far left and supporter of the Yellow Jackets movement, the Paris-exiled Pavlenski first approached political activists to spread the information. Controversial lawyer and Macron opponent Juan Branco told Le Point he was aware of the upcoming publication of the videos.

      “He consulted me as a lawyer,” Branco said. “For him it was a political act. In the same way that he opposed Putin’s regime, he was ready to do whatever it takes to oppose Macron’s regime, which he considers just as repressive.”
      ’Streisand effect’ and online forums

      The blog post first popped up on Twitter on accounts close to populist groups.

      Laurent Alexandre, a businessman and essayist who has a lot of supporters among far right groups, was one of the first to tweet the link to his 74,000 followers on Twitter, before deleting his tweet.

      “This kind of action can create a ’Streisand effect,’” said Lamy, referring to the internet phenomenon whereby an attempt to hide, remove or censor a piece of information has the unintended consequence of publicizing the information more widely.

      Alexandre’s actions were imitated Thursday by his friend Joachim Son-Forget, a member of parliament with 61,000 Twitter followers who is also a former member of Macron’s La République En Marche — he was ousted after a series of scandals including sending misogynistic tweets targeting a fellow parliamentarian.

    • L’édito du Monde empile tous les poncifs.
      Toujours conditionné par l’affirmation (pour l’instant sans aucun commencement de preuve) du consentement de la destinataire.
      La relation était probablement consentie, sinon on aurait une affaire encore plus grave, mais est-ce que ça implique automatiquement le consentement à ce genre de pratique ? À mon sens, l’envoi de ce genre de message n’est pas vraiment une «  relation  » mais un geste unilatéral.

      Affaire Benjamin Griveaux : l’abaissement de la démocratie
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/15/affaire-benjamin-griveaux-l-abaissement-de-la-democratie_6029690_3232.html

      Oublié le droit reconnu aux adultes d’entretenir une relation sexuelle librement consentie, tant qu’elle ne viole aucune loi.

    • Pas vu la vidéo et pas d’avis sur le caractère consensuel (et si je me pose la question : qui peut envoyer une photo de sa bite avec le consentement de la destinataire, je me demande aussi qui peut envoyer une photo de sa bite tout court ? à part pour marquer son territoire ?). Mais dans l’hypothèse où le geste n’est pas délictueux, j’aime bien la réaction d’#Ovidie qui replace ça dans le contexte des violences en ligne majoritairement infligées aux femmes.

      Ovidie : « en se retirant, Griveaux envoie un mauvais message » - Libération
      https://www.liberation.fr/debats/2020/02/14/en-se-retirant-il-envoie-un-mauvais-message_1778509

      Lors d’actions de prévention en milieu scolaire, on me rapporte très régulièrement des situations où des jeunes filles se retrouvent harcelées après la circulation non consentie de photos ou vidéos. La plupart du temps, ce sont elles qui sont contraintes de quitter l’établissement, après avoir entendu de la part de la communauté éducative qu’il fallait « réfléchir avant d’envoyer ça ». Il me semble qu’on prend le problème à l’envers. Quel message Benjamin Griveaux envoie-t-il indirectement à ces jeunes filles en se retirant si rapidement de la course aux municipales ? Qu’il revient aux victimes de s’effacer de l’espace public.

      En tant qu’ancien porte-parole d’un gouvernement qui se targue d’avoir fait du sexisme et des violences sexuelles une de ses priorités, il aurait été bien plus courageux de montrer l’exemple en prenant publiquement la défense des victimes et en critiquant toute l’idéologie puante qui sous-tend le revenge porn. Car sans honte, ni culpabilisation autour des questions de sexualités, le revenge porn n’est rien.

    • Un tweet de Frédérique Matonti (politiste du sexe et du genre)

      L’art de mélanger tout et n’importe quoi et notamment ce qui relève du pénal (ballets roses) et ce qui relève du comportement certes éventuellement condamnable moralement mais licite

      https://twitter.com/FMatonti/status/1228601012778360833

      Elle répond à un diplomate qui la joue gauloise.

      Il est vrai que la France chrétienne de la Montespan, de la du Barry, que la France de Felix Faure, de Le Troquer et des ballets roses, des bordels et de la syphilis, du maréchal octogénaire et de ses visiteuses du soir nous rappelle d’autres valeurs...

      C’est le même mélange dans beaucoup d’affaires sexuelles : on ne sait pas si on blâme la moralité du bonhomme ou des actes violents punis par la loi (sexe avec des mineures, actes non-consensuels, etc.). Dans un cas on aimerait dire qu’on s’en fout, dans l’autre que c’est hyper grave mais il y a une manière de mettre tout ça sur le même niveau qui est assez minable et empêche de rappeler des exigences de base en matière de relations sexuelles et entre sexes.

    • Vu qu’on n’a strictement aucune info de quelque sorte sur la relation, càd la personne réceptrice, je vois mal ce qu’on pourrait en dire. La réaction à en faire est vraiment super différente suivant le cas où c’est non-consenti (harcèlement donc etc), et le cas où c’est consenti. Je veux dire, des couples, hétéros ou homos, qui s’envoient vidéos ou photos pour s’exciter l’un l’autre lorsque les conjoints/amants/amoureux sont éloignés, c’est juste méga courant, et pas récemment, ça fait genre… 20 ans que c’est courant, avec internet. Et dans le cas où c’est consenti, je suis totalement d’accord avec Ovidie.

    • Savoir si la personne réceptrice était consentante, ou qui elle est, importe peu, on espère surtout qu’elle va bien. Si une vidéo de ce type circule au-delà du cercle intime, c’est soit un piratage soit une dénonciation de la personne qui reçoit ce type de message et qui n’a pas l’intention de se laisser faire.
      Donc non consentante, et avec ce genre de preuve, aucune hésitation à rendre public ce genre de pratique de #sale_type.

    • Le consentement importe fondamentalement pour la qualification juridique.

      Sur le fond, bien que je pense comme toi que s’il y a diffusion, c’est qu’il y a non consentement, mais on ne peut non plus exclure qu’il y ait eu une évolution dans le temps. C’est le fondement même du revenge : aux temps heureux a succédé ce qui est vécu comme une «  trahison  » entraînant la «  vengeance  »…

      Et on avance vers le dévoilement de la destinataire,
      https://seenthis.net/messages/825979

    • Si une vidéo de ce type circule au-delà du cercle intime, c’est soit un piratage soit une dénonciation de la personne qui reçoit ce type de message et qui n’a pas l’intention de se laisser faire.

      Ou soit du revenge porn (mais attention : à vocation « artistique » et « politique »), sachant que la vidéo a plus de 2 ans... Plus ça avance plus ça ressemble à ça. Ovidie avait donc probablement raison depuis le début.

  • Personalausweis : Das Dokument gibt es bald im Forum Steglitz - Berliner Morgenpost
    https://www.morgenpost.de/bezirke/steglitz-zehlendorf/article228249125/Den-Personalausweis-gibt-s-bald-bei-Edeka.html

    Das Forum Steglitz soll Ende 2020 als Geschäfts- und Bürohaus wieder eröffnen. Neu ist ein mobiles Bürgeramt.
    27.01.2020, von Katrin Lange - Im umgebauten Forum Steglitz an der Schloßstraße können Kunden nicht nur einkaufen, sondern künftig auch ein mobiles Bürgeramt nutzen.

    Berlin. Eier, Brot, Milch und ein neuer Personalausweis – so könnte künftig die Einkaufsliste für das Forum Steglitz aussehen. In dem Shopping-Center an der Schloßstraße 1 in Steglitz wird der Einzelhändler Edeka nicht nur ein neues Feinkost-Konzept umsetzen.

    Neben Backshop, Austernbar, Weinkeller und Kräutergarten befindet sich in dem Markt auch ein mobiles Bürgeramt. An einem Terminal können sich Kunden mit ihrem neuen Personalausweis anmelden und anschließend alle Leistungen des Bürgeramtes in Anspruch nehmen: Fotos machen, den Reisepass verlängern, eine Parkvignette beantragen, den Wohnsitz anmelden. Das neue Konzept des Lebensmittelhändlers ist nach Auskunft von Centermanagerin Luisa Lorentz-Leder einmalig in Deutschland.
    Umbau im Herbst 2020 abgeschlossen

    Im Spätherbst 2020 soll der Umbau des Centers abgeschlossen sein. Die 50 Jahre alte Shoppingmall will sich damit neu erfinden. Mixed-Use – Mischnutzung heißt das neue Konzept in Zeiten des wachsenden Online-Handels und der zunehmenden Konkurrenz zwischen den vier Einkaufscentern auf der Schloßstraße. Das Forum will sich künftig als Geschäfts- und Bürohaus behaupten. Der Eigentümer, die Real I.S., investiert nach eigenen Angaben einen zweistelligen Millionenbetrag.

    Drei Etagen – Untergeschoss, Erdgeschoss und die erste Etage – bleiben weiterhin dem Einzelhandel vorbehalten. Bis auf den kleinen Heimwerkermarkt sind alle Geschäfte, die derzeit noch geöffnet sind, auch nach dem Umbau im Center zu finden. Dazu gehören unter anderen Rossmann, Lidl und das Perückengeschäft. In der zweiten und dritten Etage entstehen Büros und Coworking-Spaces. Ein Sicherheitsunternehmen und eine Softwarefirma haben bereits Mietverträge unterschrieben. Die vierte Etage wird das Centermanagement nutzen und in der fünften ist nach wie vor das Sportstudio.

    Eigentlich sollte der Umbau bis Mitte des Jahres abgeschlossen sein. Doch das ist nicht mehr zu schaffen. Denn die Arbeiten erfolgen bei laufendem Betrieb. Auch wenn nur noch etwa eine Handvoll Läden geöffnet sind, bedeutet das dennoch eine besondere Herausforderung. Da Kunden im Center unterwegs sind, müssen die Baustellen so gesichert sein, dass sie gefahrenlos durchlaufen werden können. „Angesichts der wenigen Läden ist die Kundenfrequenz gar nicht so gering“, sagt die Centermanagerin.
    Gastronom kehrt wieder in das Untergeschoss zurück

    Viel Fantasie gehört im Moment noch dazu, sich vorzustellen, wie alles aussieht, wenn es fertig ist. Luisa Lorentz-Leder zeigt auf einem Rundgang die einzelnen Baustellen und erläutert die nächsten Arbeiten. Von außen ist das Gebäude derzeit mit Planen bedeckt. Das dient dem Schutz vor herabfallenden Teilen, denn das Dach wird entkernt und neu aufgebaut.

    Hoffnungen auf einen neuen Markt – wie den alten Bornmarkt, der längst verschwunden ist – macht die Centermanagerin nicht. „Wochenmärkte sind hier extrem etabliert“, sagt sie. Deshalb sei es heute schwierig noch einen weiteren in einem Center anzubieten. Aber im Untergeschoss solle es wieder Gastronomie geben, so kehre der Anbieter der asiatischen Küche zurück.

    Die größte Veränderung im Untergeschoss ist der neue Standort der Rolltreppe. Im gesamten Center werden die Rolltreppen um ein Drittel reduziert und statt am Anfang und Ende der Etagen nur noch in der Mitte sein. „Damit ist die Sichtachse frei, wenn die Kunden hereinkommen“, sagt die junge Frau.

    Im Erdgeschoss wird es ebenfalls wieder verschiedene Geschäfte geben. Ein Blick hinter die Gipskarton- und Glaswände zeigt aber, dass sich die Flächen vergrößern werden. Die Wände wurden herausgerissen – nur der nackte Betonboden und die Stützpfeiler sind zu sehen. Kabel hängen von der Decke. Diese Flächen müssen noch komplett neu für den Einzelhandel ausgebaut werden. Dazu werden auf allen Etagen die Böden neu gemacht und wieder mit Naturstein versehen. Sicher sei bereits, dass auch das Eiscafé nach der Fertigstellung wieder ins Erdgeschoss zurückkomme und auch wieder den Platz vor dem Forum nutze, sagt Luisa Lorentz-Leder.

    Vom Erdgeschoss führt später eine Rolltreppe an der linken Seite nach oben zu der neuen Edeka-Filiale, die mit 4600 Quadratmetern die gesamte erste Etage einnimmt. Maximilian Franke, Auszubildender bei Edeka, erklärt das neue Konzept: Zur Schloßstraße wird es eine Glasfassade geben, die sich auch öffnen lässt. Dort können Kunden sitzen und das Treiben auf der Straße beobachten.
    Fast 200 Gastronomie-Plätze an Bars und Theken

    Fast 200 Plätze bietet die Gastronomie an, dazu gehört eine Raclette-Bar an der Käsetheke und eine Austernbar. Das Fleisch kommt frisch aus Abhängeschränken und kann vor Ort zubereitet werden. Es gibt einen Exotenbereich und einen gläsernen Backstand, an dem die Kunden einmal am Tag zusehen können, wie der Teig für das Brot geknetet und in den Ofen geschoben wird. Die Brücke in der ersten Etage bleibt erhalten. Auf ihr wird ein Kräutergarten entstehen.

    An einer Easy-Shop-Kasse müssen die Kunden nur mit dem Einkaufswagen durchfahren, es gibt aber auch noch acht weitere Bedienkassen. Geplant ist ein Kurierdienst, der Lebensmittel aus dem Markt direkt nach Haus liefert. Mit dem mobilen Bürgeramt auf der Fläche von Edeka sei es eine einzigartige Vorzeige-Filiale, sagt der angehende Einzelhandelskaufmann Maximilian Franke. Er könnte sich gut vorstellen, nach dem Abschluss seiner Lehre in diesem Jahr in der neuen Filiale anzufangen.

    #Berlin #Steglitz #Schloßstraße #Handel #Kommerz

  • [Les Promesses de l’Aube] #Fafoul, un point c’est #Stou
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/fafoul-un-point-c-est-stou

    Ce matin, c’est FAFOUL qui nous nettoye les oreilles dans les Promesses de l’Aube :)

    En plus de nos rubriques habituelles, découvrez les différents styles de zic de Renaud et Gilles.

    C’est engagé, varié, frais et super agréable pour débuter l’année 2020.

    En vous embrasse, prenez soin de vous un peu et profitez à fond...

    Violaine, Pierre, Laszlo et JP ;)

    #Extinction_Rebellion #Genre_Humain #Kumbuka #Nunca_Mas #Kom_à_la_maison #decolonisation #Extinction_Rebellion,Fafoul,Stou,Genre_Humain,Kumbuka,Nunca_Mas,Kom_à_la_maison,decolonisation
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/fafoul-un-point-c-est-stou_07976__1.mp3

  • Une personne grièvement blessée par la police à la #frontière entre la #Croatie et la #Slovénie, 17 novembre 2019 :

    Un inmigrante, en estado crítico por los disparos de la Policía croata cerca de la frontera con Eslovenia

    Un inmigrante, en estado crítico por los disparos de la Policía croata cerca de la frontera con Eslovenia

    La Policía croata ha dejado herido en estado crítico a un inmigrante que intentaba cruzar con un grupo de compañeros la frontera hacia Eslovenia, según han confirmado fuentes oficiales de la localidad de #Rijeka, próxima a la zona montañosa de #Gorski_Kotar, a unos 20 kilómetros de la línea de separación, donde ha sucedido el incidente. El ministro del Interior croata, Davor Bozinovic, ha confirmado las intenciones del grupo pero no ha dado detalles sobre el número de integrantes ni sus ...

    Leer más: https://www.europapress.es/internacional/noticia-inmigrante-estado-critico-disparos-policia-croata-cerca-frontera

    https://www.europapress.es/internacional/noticia-inmigrante-estado-critico-disparos-policia-croata-cerca-frontera
    #montagne

    Ajouté à cette liste des morts (même si la personne dont on parle ici n’est pas décédée, mais les blessures sont apparemment très graves et la personne est « en fin de vie » selon les informations de presse) :
    https://seenthis.net/messages/811660

    Et, indirectement, à la métaliste des migrant·es morts à la #frontière_sud-alpine :
    https://seenthis.net/messages/758646

    #frontière_sud-alpine #montagne #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #décès #morts #frontières #Croatie #Route_des_Balkans #Slovénie

    • Migrante in fin di vita all’ospedale di Fiume, sarebbe stato raggiunto da colpi di pistola esplosi dalla polizia

      „A riportare la notizia è il quotidiano croato Dnevnik.hr che ha registrato il grave ferimento dell’uomo, di cui non si conoscono ancora le generalità, ieri pomeriggio nella zona del Gorski Kotar. La vicenda confermata anche dal ministro degli Interni di Zagabria, Davor Bozinovic“

      Nella zona del Gorski kotar, ieri 16 novembre la Polizia croata avrebbe sparato ad un migrante che sarebbe ricoverato in fin di vita, nell’ospedale di Fiume, a causa di una grave ferita al ventre. A riportare la notizia è il quotidiano croato Dnevnik.hr in questo articolo dove spiega come le forze dell’ordine croate avrebbero esploso colpi d’arma da fuoco (non viene riferito il numero) dopo il rintraccio di un gruppo di una quindicina di migranti nella zona del monte Tuhobic e, presumibilmente, provenienti dalla rotta balcanica.

      Al momento non si hanno notizie sulle generalità dell’uomo, né sulla sua età. Il Dnevnik riporta che l’uomo, assieme agli altri compagni di viaggio, si stava dirigendo verso il confine con la Slovenia, tentando di entrarvi illegalmente. La notizia del ferimento del migrante e il suo trasferimento all’ospedale del capoluogo quarnerino, è stata confermata, come riportato sempre dal media croato, anche dal ministro degli Interni di Zagabria Davor Bozinovic. Da quanto riportato dai media croati e sloveni, dovrebbe venir aperta un’inchiesta per far luce sul grave fatto di cronaca.

      http://www.triesteprima.it/cronaca/rotta-balcanica-croazia-slovenia-migrante-ferito.html

    • Croazia: la polizia spara sui migranti

      Uno è stato ridotto in fin di vita. Aperta una inchiesta per stabilire cosa sia successo durante il pattugliamento nel Gorski Kotar.

      Spari sui migranti in una zona impervia del Gorski Kotar, non lontano dal monte Tuhobić, ad alcuni chilometri di distanza dalla più vicina arteria stradale. Tutto è avvenuto ieri pomeriggio, quando la polizia croata ha aperto il fuoco contro un gruppo di sospetti clandestini, una quindicina, che avrebbero cercato di raggiungere la Slovenia. Uno di loro è stato raggiunto al torace ed è in gravissime condizioni. È stato operato d’urgenza nell’ospedale di Fiume.
      Il ministro dell’Interno croato, Davor Božinović ha spiegato che i poliziotti erano in servizio di pattugliamento per il controllo della frontiera: aperta un’inchiesta per stabilire le circostanze che hanno portato ad aprire il fuoco contro i migranti e se ciò sia stato giustificato dagli eventi. Alla domanda se anche i migranti fossero armati, il ministro ha detto che non c’è ancora una risposta. Tutti i componenti il gruppo di migranti sono stati fermati. Da diverso tempo le organizzazioni umanitarie e per i diritti umani imputano alla polizia croata un comportamento violento nei confronti di profughi e migranti che arrivano in Croazia dalla Bosnia ed Erzegovina, da pestaggi a respingimenti oltre confine in modo violento. Finora però non era mai giunta notizia di un impiego di armi da fuoco.

      https://capodistria.rtvslo.si/news/croazia/croazia-la-polizia-spara-sui-migranti/505185

    • Et l’article avec la nouvelle dans un journal croate :
      Doznajemo : Ranjavanju migranta prethodio je napad na policajce. Kamenjem ih gađala veća skupina migranata

      Ilegalni migrant koji je teško ozlijeđen u subotu kasno popodne u Gorskom kotaru još uvijek je životno ugrožen. Očevid radi utvrđivanja okolnosti tog incidenta još je u tijeku. Neslužbeno doznajemo da su ga policajci nakon ranjavanja nosili nekoliko kilometara, sve dok ga nije preuzela služba Hitne pomoći.

      Ministar unutarnjih poslova Davor Božinović kazao je da je dovršen očevid u slučaju ranjavanja migranta koji se u KBC-u Rijeka s prostrijelnom ranom u predjelu prsnog koša i trbuha bori za život, javlja N1.

      ’Odvjetništvo uz stručnu pomoć policije provodi kriminalističko istraživanje i u ovom trenutku rano je govoriti o rezultatima tog istraživanja. Eventualno bih u ovom trenutku mogao kazati da nije utvrđeno da je korištenje vatrenog oružja bilo usmjereno prema konkretnoj osobi, s namjerom djelovanja prema osobi", izjavio je ministar unutarnjih poslova Davor Božinović.

      Prema neslužbenim informacijama, nakon incidenta u kojem je teško ozlijeđen migrant policajci su ga s nepristupačnog terena nosili sve do vozila Hitne pomoći, kojim je nakon toga prebačen u KBC Rijeka.
      Napali policajce kamenjem?

      Neslužbeno doznajemo da je riječ o djelatniku specijalne policije koji je nedavno spasio migranta kojemu je prijetilo smrzavanje nakon što ga je njegova grupa neadekvatno odjevenog ostavila u šumama Gorskog kotara na niskim temperaturama.

      Također, neslužbeno se doznaje da je do ozljeđivanja stradalog migranta došlo nakon pucanja u zrak nakon što je veća grupa migranata vrlo blizu mjesta incidenta kamenjem i drugim priručnim sredstvima napala policajce. Policajac koji je upotrijebio vatreno oružje tada je nekoliko puta na hrvatskom i engleskom jeziku upozorio da je riječ o policiji te da je primoran koristiti oružje. Potom je ispalio dva metka u zrak iz oružja koje nije bilo usmjereno prema migrantima. Kad je krenuo prema njima, policajac se spotaknuo te pritom i ozlijedio, a u tom trenutku njegovo je oružje još jednom opalilo, no nije bilo usmjereno prema migrantima, već je moguće da se hitac odbio od tvrde površine te tako ozlijedio migranta, što će utvrditi istraga.
      Ranjen u prsni koš i trbuh

      Očevid je na mjestu događaja završio, no istraga je još uvijek u tijeku, a ranjeni muškarac i dalje je u životnoj opasnosti.

      ’’Bolesnik je u jedinicu intenzivnog liječenja zaprimljen po učinjenom hitnom operativnom zahvatu. Prilikom ranjavanja zadobio je višestruke ozlijede toraksa i abdomena koje su opasne po život. U bolesnika se i dalje provode mjere intenzivnog liječenja’’, kazala je anesteziologinja riječkog KBC-a dr. sc.Vlasta Orlić Kabrić.

      Višestruke ozljede, pretpostavlja se, nastale su od metka ili od odbijanja metka o tvrdu podlogu te potom ranjavanja. Zbog incidenta je sinoć u Rijeku stigao ministar unutarnjih poslova Davor Božinović. ’’Došlo je do ozljeđivanja vjerojatno zbog uporabe vatrenog oružja, po tome će postupati nadležno županijsko državno odvjetništvo’’, rekao je ministar i kazao da ne može govoriti o detaljima.
      Kiša otežava očevid

      Mjesto nesreće udaljeno je pet kilometara od posljednjeg šumskog puta kojim se može doći vozilom. Osim teško pristupačnog terena, očevid otežavaju i veoma loše vremenske prilike, odnosno vrlo gusta kiša koja pada u tom dijelu Gorskoga kotara.

      Stanovnici Gorskog kotara već neko vrijeme imaju problema s migrantima koji uspiju pobjeći policajcima na granici s Bosnom i Hercegovinom. ’’U početku su ljudi bili susretljivi. I sami su rekli da bi trebalo pomoći ljudima. Ali, eto, kako prolazi već nekoliko godina, pogotovo u zimskom periodu, postajali su nekako agresivniji’’, govori David Bregovac, načelnik općine Fužine.

      Je li skupina na koju je naišla policijska ophodnja bila naoružana, jesu li nasrnuli na policajce, zašto je policija koristila vatreno oružje, kako je grupa ilegalaca uspjela ući tako duboko u Hrvatsku – samo su neka od pitanja na koja bi istraga koja je u tijeku trebala dati odgovor.

      https://dnevnik.hr/vijesti/hrvatska/migrant-upucan-u-gorskom-kotaru-bori-se-za-zivot-ima-prostrijelnu-ranu-prsno

    • Croatian police fire on illegal migrants near Slovenian border

      Croatian police fired on a group of illegal migrants trying to reach neighboring Slovenia late on Saturday, leaving one man critically injured, officials in the northern Adriatic town of Rijeka said.

      Croatian Interior Minister Davor Bozinovic told reporters that the group was probably trying to cross into Slovenia, but did not say how many people were in the group or give their nationalities.

      Croatia is on a route taken by many migrants from the Middle East and central Asia trying to reach wealthier EU states. Some cross into Croatia from Bosnia undeclared.

      “Police officers were preventing the passage of a group which most probably wanted to reach Slovenia,” Bozinovic told media late on Saturday, adding that one man was wounded probably due to the use of firearms.

      A doctor at the Rijeka Clinical Hospital Centre said the man in a critical condition had suffered gunshot wounds.

      “The patient was admitted for urgent surgery after sustaining gunshot wounds in the area of thorax and stomach,” the doctor told Reuters by telephone on Sunday. “He is in a life-threatening condition and intensive medical treatment is continuing.”

      Bozinovic said regional authorities would investigate the incident, which took place in the mountainous Gorski Kotar area close to Rijeka, which is around 20 km (12 miles) from the Slovenian border.

      Croatia, which wants to join the EU’s border-free Schengen area, has to convince Brussels that it is able to effectively manage the bloc’s external border, a particularly sensitive issue since Europe’s 2015 migrant crisis.

      Neighboring Bosnia, which has become a migrant hot-spot since 2018, has repeatedly accused Croatia of returning migrants to Bosnia even when they are found deep in its territory. Many migrants have been complaining of brutality of Croatian police officers, allegations that Croatia has dismissed.

      https://www.reuters.com/article/us-europe-migrants-croatia/croatian-police-fire-on-illegal-migrants-near-slovenian-border-idUSKBN1XR0I

    • Croatian police shoot and seriously injure refugee

      The nationality of the injured migrant has not yet been reported. The incident occurred in a wooded area of the Gorski Kotar region, between Croatia and Slovenia, on one of the routes that many migrant and refugees stuck in Bosnia take to reach Western Europe. Croatian media say that a group of 17 migrants, after being sighted while illegally crossing the woods, allegedly refused to peacefully hand themselves over to the police and began to throw rocks and other objects at the security forces. According to the official version given by the police, one policeman tripped while shooting in the air and the bullet ricocheted and hit one of the migrants. The Croatian police immediately gave first aid to the injured man and took him on foot for three kilometres to the nearest ambulance. The migrant has been hospitalised and undergone two surgeries. He is still in critical condition. Human rights organisations have expressed serious doubts about the official version of the incident and say that weapons are being used ever more frequently against migrants and have called for the interior ministry to prevent similar incidents.

      http://www.ansamed.info/ansamed/en/news/sections/generalnews/2019/11/18/croatian-police-shoot-and-seriously-injure-refugee_87deadaa-f86c-4c27-b7fb

    • Croatie : la police tire sur un groupe de migrants, un homme entre la vie et la mort

      Un homme a été touché par un tir de la police croate dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre, dans la région montagneuse du Gorski Kotar. Selon un médecin de l’hôpital de Rijeka, ce dernier est aujourd’hui dans un état critique.

      Le ministre croate de l’Intérieur, Davor Božinović, a déclaré que l’homme « a été blessé » alors que « la police protégeait la frontière », essayant d’« empêcher un groupe de migrants [sans donner leur nombre ni leur nationalité] de passer en Slovénie ». Mais l’ONG Are You Syrious explique que ces tirs ont eu lieu « très à l’intérieur du territoire croate », loin de la frontière. La ville de Rijeka se situe effectivement à une vingtaine de kilomètres de la Slovénie.

      La Croatie, qui veut intégrer l’espace Schengen, doit convaincre Bruxelles qu’elle est capable de prendre en charge la frontière extérieure de l’UE, notamment depuis le début de la crise des migrants en 2015. « Ce n’est pas la première fois que la protection des frontières en Croatie a des conséquences fatales ou quasi-fatales », rappelle Are You Syrious. Le 21 novembre 2017, une Afghane de 6 ans est morte quelques minutes après une opération de refoulement illégale de la police croate à la frontière avec la Serbie. Le 30 mai 2018, deux réfugiés de 12 ans, un garçon et une fille, ont été atteints au visage par des tirs de cette même police.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/courrierdesbalkans-fr-fil-info-refugies-2019-novembre

    • Croatian police fire on irregular migrants near Slovenian border

      Croatian police on Friday fired on a group of migrants trying to irregularly reach neighboring Slovenia, local officials said. One man was critically injured. Thousands of migrants trying to reach western Europe are stuck in the Balkans.

      A migrant is fighting for his life after being shot by police on Friday, doctors in the Croatian port of Rijeka said Sunday. The unidentified migrant reportedly suffered multiple bullet wounds to his chest.

      “The patient was admitted for urgent surgery after sustaining gunshot wounds in the area of thorax and stomach,” a doctor at the Rijeka Clinical Hospital Center told news agency Reuters. “He is in a life-threatening condition and intensive medical treatment is continuing.”

      The incident happened when Croatian police fired on a group of irregular migrants trying to reach neighboring Slovenia. As AP reports, Croatian police said they fired the shots “to protect Croatia’s borders.”

      The Croatian interior minister Davor Bozinovic told media that “police officers were preventing the passage of a group which most probably wanted to reach Slovenia.” He further said that one man was wounded probably due to the use of firearms. Bozinovic did not say how many people were in the group or give their nationalities.

      The interior ministry said regional authorities would investigate the incident, which took place in the mountainous Gorski Kotar area close to Rijeka, a Croatian port city around 20 kilometers (12 miles) from the Slovenian border.

      Critical situation

      Rights groups have repeatedly accused Croatian authorities of using excessive force against migrants irregularly entering from neighboring Serbia and Bosnia and Herzegovina, both non-EU countries. The EU-member state Croatia has repeatedly denied the charges.

      Croatia, which wants to join the EU’s border-free Schengen area, has to convince Brussels that it is able to effectively manage the bloc’s external border. This is a particularly sensitive issue since Europe’s 2015 so-called migrant crisis.

      Croatia is on the so-called Balkan route taken by many migrants from the Middle East and central Asia trying to reach wealthier EU states. Some of those migrants cross into Croatia from Bosnia undeclared. In recent months, more and more refugees and migrants have arrived in Europe via the southern/western Balkan route: EU border agency Frontex registered 8,400 border crossings in the first 10 months of 2019 - an 82% increase compared to the same period last year.

      Storm sweeps through migrant camp in Bosnia

      In Croatia’s neighboring state Bosnia and Herzegovina, a storm on Friday blew many tents away in a bleak makeshift camp for migrants who are trying to reach western Europe. Migrants staying in the Vucjak camp near the border with Croatia were appealing for help on Saturday after spending a sleepless night looking for shelter.

      On Friday, hundreds of locals protested against the migrants’ presence and demanded the closure of overcrowded refugee camps and the relocation of the migrants from the city area.

      The European Union and numerous international organizations have repeatedly called for the closure of the Vucjak camp, which is located on a former landfill and is near a minefield left over from Bosnia’s 1992-95 war.

      Hundreds of migrants have been staying there with almost no facilities since the authorities in northwestern Bosnia set up the camp earlier this year. Bosnia, which has become a migrant hot-spot since 2018, has repeatedly accused Croatia of returning migrants to Bosnia even when they are found deep in its territory.

      This practice called “pushbacks” is prohibited under the Geneva Refugee Convention, which provided the principle of nonrefoulement.

      https://www.infomigrants.net/en/post/20899/croatian-police-fire-on-irregular-migrants-near-slovenian-border

    • https://www.borderviolence.eu/wp-content/uploads/Press-Briefing-19th-November-2019-1.pdf

      voir aussi:
      14/10/2019: “[they] started beating men with sticks, they beat me on my shoulder and back”

      Date and time: October 14, 2019 03:00
      Location: South east of #Komesarac, Croatia
      Coordinates: 45.09186791983132, 15.769071046238082
      Push-back from: Croatia
      Push-back to: Bosnia
      Demographics: 35 person(s), age: 2 - 45 (including minors aged 2, 5, 6, 7 and 8) , from: Palestine, Syria, Iraq
      Minors involved? Yes
      Violence used: beating (with batons/hands/other), kicking, threatening with guns, forcing to undress, destruction of personal belongings, theft of personal belongings
      Police involved: 10 Croatian officers dressed in blue uniforms with gunns, 2 police cars, 3 vans, 6/7 officers in camourflage uniform
      Taken to a police station?: yes
      Treatment at police station or other place of detention: detention, no translator present, denial of access to toilets, denial of food/water
      Was the intention to ask for asylum expressed?: Yes
      Reported by: Border Violence Monitoring

      Original Report

      A Syrian family joined a group of 35 people (mostly families from Syria and Palestine and a few single men from Iraq), and attempted to cross the Bosnian-Croatian border. They started walking from Velika Kladuša and walked for a day and a half through the woods and mountains. Once they were inside Croatian territory they decided to take a rest in the woods. The group fell asleep only to be woken up at 03:00 in the morning of 14th October 2019 by rapid gun fire and shouts of, “Freeze!”.

      They family noticed ten men in blue uniforms of Croatian police surrounding them, firing shots in the air:

      “like in a movie, they forced all men to lie down on their stomachs with our hands behind our heads, women no, they were just standing aside”.

      Not long after, the police ordered them to make a line and start walking, while police was escorting the line on both sides, pointing their guns at them.

      “We walked maybe 30 minutes, we reached a place with a hole already waiting for us, the fire was already burning, ready for our stuff. They took everyone’s backpacks, bags and sleeping bags and for single men they took jackets also. Everything was burned. I asked if I can take my baby’s food from the bag and they said no, took my backpack and threw it in the fire.”

      They were searched over their clothes and had their phones taken away from them. Some phones were thrown on the ground and stomped-on with police boots while some were just taken away and never returned. Two police cars and three vans arrived, everyone was forced to go inside them and driven for an hour to the police station where they were detained for two hours with no food, water, access to toilet or the presence of a translator.

      “They didn’t even talk to us, we asked them to take our fingerprints, one man in the group spoke good English and he explained to the police what we want (referring to asylum claim). The police was just laughing and didn’t do anything.”

      Instead, the transit group were again put in the three police vans which drove for around one hour and a half to the border-area, where they were made to go out of the vans and saw six to seven police in camouflage uniforms waiting for them.

      “Commandos in camouflage color started beating men with sticks, they beat me on my shoulder and back [he shows a picture of the bruises from his phone] and kicking us in our knees or behind our knees, yelling at us to start walking faster. They were walking behind us, beating and yelling for a few hundred meters than they stopped and we were told to continue by ourselves.”

      Once returned to BiH, the group walked for four to five hours to reach Velika Kladuša, where they took the bus to Sedra camp, close to Bihac.

      https://www.borderviolence.eu/violence-reports/october-14-2019-0300-south-east-of-komesarac-croatia

  • Le numéro 0 de la revue #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...


    Sommaire :

    La revue est disponible en ligne :
    https://revuenunatak.noblogs.org/files/2016/09/nunatakzero.pdf

    Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...

    –-----

    métaliste des numéros recensés sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/926433

    #revue #montagne #Alpes #montagnes

  • Le numéro 1, un très beau numéro de la revue
    #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...

    Sommaire :

    Une sensation d’étouffement/Aux frontières de l’Iran et de l’Irak/Pâturages et Uniformes/La Banda Baudissard/
    À ceux qui ne sont responsables de rien/Des plantes dans l’illégalité/Conga no va !/Mundatur culpa labore

    La revue est disponible en pdf en ligne (https://revuenunatak.noblogs.org/numeros), voici l’adresse URL pour télécharger le numéro 1 :
    https://revuenunatak.noblogs.org/files/2017/03/Nunatak1HiverPrintemps2017.pdf

    Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...

    –—

    métaliste des numéros recensés sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/926433

  • Tiens, j’avais raté ce morceau récent de Dub Inc pour SOS Méditerrannée : À travers les vagues, avec plein d’invités de la scène reggae dancehall récente
    https://www.youtube.com/watch?v=9V5WIKAJ9Ts

    Si les frontières sont fermées, on nage.
    Oh my brother tell them !
    On nous destine à braver l’orage.
    We are all citizens of the world so shout it !

    REFRAIN
    On n’a pas les mêmes chances et on n’a pas les mêmes limites.
    Qui choisit la donne quand on nous sélectionne ?
    Où sont les frontières ? On se réfugie, on s’invite !
    Tendre la main à travers les vagues.
    Face à la violence on a tous atteint nos limites,
    Lorsqu’on abandonne et que la mer déborde,
    Elle emporte avec elle notre humanité en dérive.
    Tendre la main à travers les vagues.

    Taïro
    De quel droit, au nom de quelle loi peut-on leur refuser ce que l’on s’offre à nous-mêmes ?
    Si c’était moi, si c’était toi, on ferait pareil bien sûr qu’on crierait à l’aide !
    Ce que l’on voit à travers les vagues, ne sont que le reflet, le miroir de nous-mêmes.
    De quel droit, au nom de quelle loi peut-on leur refuser ce que l’on s’offre à nous-mêmes ?

    Mellow Mood
    Hold on !
    May I ask a question ?
    What if weh we see is just part of a plan ?
    Deceive divide put man against man,
    Play with the anger a di population,
    Financial empire love di situation.
    New slave masses from di next piece a land.
    Ask yourself who benefit from this, who mek money from this ?
    Then who cyaan get rid of this ?

    Komlan
    Et on compte les victimes, juste un autre listing.
    À l’image des visages anonymes.
    Mais qui sont les victimes, qui rallongent ces listings ?
    Au large, en marge, mais le regard digne.
    Peu importe les risques, peu importe la manière de partir,
    Quand l’assiette est vide il n’y a que l’espoir qui fait survivre.
    Quelle est la justice si l’on ne peut choisir son avenir ?
    Lorsque tous nos fils, nos frères sont prêts à choisir le pire.

    Naâman
    All they got is bombs and soldiers inna kaki suit.
    We see the people them starving while Babylon is looting.
    They sell the guns so the war can’t cool,
    Haffi clear up the problem from the root.
    They run away with no paper,
    Open your door Mother Earth is our shelter.
    Find ourselves for the sake of one and others,
    Beyond the borders.

    REFRAIN

    Skarra Mucci
    Because divide and separate just to rule,
    Play full control and play we fool.
    Give we all kind of reasons to kill your friend,
    Or even your brother or your family dem.
    They say that division would made us strong,
    But we prove dem wrong me say from so long.
    A time fi unite everybody stay strong,
    Well no matter your race, your colour or religion.
    Let’s come together everybody hand in hand,
    Mek we march out strong in a dis yah revolution.
    We bun a fire upon dem separation,
    We’re standing strong in a dis yah Armageddon !

    Jahneration
    Théo :
    Emergency !
    Worldwide seas are overflowing of people inna suffering, nobody give a damn thing, Lord !
    We can take this no more !
    Reach out to the needy and the poor.

    Ogach :
    No man is an island, displacement a di people inna violence,
    Some a still smile and yet dem suffering inna silence.
    Walk pon di white sand then pass thru a tight fence.
    No wonda why the I stand fi unity and guidance.

    Didier Awadi
    Dans le désert je n’ai pas le choix,
    Face à moi et à la mer je n’ai pas de quoi.
    Moi j’évolue en me disant vous voulez pas de moi,
    J’ai la couleur de la misère on m’a dit sans émoi.
    Alors plus rien à foutre on va risquer la vie,
    J’ai pas besoin de vos conseils et de tous vos avis.
    La vie c’est fifty-fifty tous on a un préavis.
    S’il faut sauver tous les miens fuck la mort voilà ma vie !

    Bouchkour
    Eneyede ameuch
    Inid aniwi l’babor yaleumri y’a mon amour
    Teucheuralll témeuss
    Inid aniwi l’babor l’moujet itsrajon leuftor
    Narian houkouma houkouma
    Narouan ameuntar
    Narian narian gulaghamart
    tahian houkouma houkouma
    Itchayar l’heubhagh
    Narian narian éouzeumar

    REFRAIN

    Balik
    On a bâti un monde concurrentiel,
    Un monde où pour les riches tout s’achète, tout se chiffre.
    On a voulu l’économie à grande échelle,
    Prétendant libérer nous n’avons fait qu’agrandir les chaines.
    En effet le problème de l’Europe dans laquelle je suis né c’est qu’elle commet des erreurs,
    Mais ne les reconnaît et fait semblant d’en ignorer les séquelles.
    À travers les vagues, je vois les visages des enfants qui se demandent pourquoi s’en aller ? Pourquoi y aller ?

    Solo Banton
    They want to come round and control,
    We put up their barriers and borders so they can hold we.
    But who made them the judge and the jury ?
    A game you a play whether you chose him or chose me.
    So many in poverty, I can’t believe when I see people sleep on the street,
    And enough of them a flee to protect their family from the financial war you a keep.

    Broussai
    Quand la faucheuse frappe à toutes les portes du village,
    Attendre son tour pour gagner de nouveaux rivages.
    Partir à tout prix, affronter les mauvais présages.
    Y a-t-il un espoir au-delà des barrages ?
    Quand on laisse les nôtres périr au large,
    Notre dignité sombre dans les larmes.
    Comment peut-on se regarder et rire aux larmes ?
    Quand se jouent sous nos yeux tous ces drames.

    Raphaël
    Open the border let we cross,
    And give a message to your boss.
    Every man has the right to make a living,
    Every child has the right to survive.
    And you know sey you get what you giving.
    Let we cross and stay alive !

    REFRAIN

    Et profitons du coup : Dub Inc vient de sortir un nouveau morceau, avec un album qui arrive, toujours dans le coup, et ça pète grave !
    DUB INC - On est ensemble (Official Video)
    https://www.youtube.com/watch?v=1MIygusByo0

    #musique #reggae #dancehall #Dub_Inc #Bouchkour #Komlan #Balik #Naaman #Taïro #Didier_Awadi #Broussai #Solo_Banton #Jahneration #Skarra_Mucci #Naâman #Mellow_Mood #Raphael #SOS_Méditerranée #migrants #frontière

  • Le Tribunal administratif fédéral conteste la #présomption_d'innocence en cas d’exclusion de l’asile

    Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) peut refuser l’asile à une personne qui ne se distancie pas de manière reconnaissable et crédible de l’#idéologie, des objectifs et des moyens des #groupements_radicaux.

    C’est la conclusion à laquelle parvient le Tribunal administratif fédéral (#TAF) dans son #arrêt de principe (E-2412-2014) du 25 septembre 2018. Celui-ci fait référence à la situation d’un ressortissant kurde de #Turquie qui a déposé une demande d’asile en Suisse en 2012. Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) avait alors reconnu le statut de réfugié à l’intéressé, qui affirmait être victime de persécutions politiques. Il lui avait toutefois refusé l’asile du fait de son appartenance présumée à l’organisation secrète « #Komalen_Ciwan », ainsi que sa participation à une réunion du groupement affilié au Parti des travailleurs-euses du Kurdistan (PKK). Selon les juges du TAF, l’homme aurait dû se distancer clairement de cette organisation afin d’écarter la présomption quant à l’exercice d’une #activité_illicite de nature à compromettre la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse. C’est parce qu’il n’y est pas parvenu que le SEM avait refusé de lui octroyer l’asile pour cause d’indignité. L’appréciation du SEM se fonde sur les informations du Service de renseignement de la Confédération (SRC), indiquant l’appartenance présumée de l’intéressé au groupement « Komalen Ciwan », auteur ou partisan d’actes terroristes et violents.
    Une présomption réelle suffit à entraîner l’exclusion de l’asile pour indignité

    L’intéressé a fait recours auprès du TAF contre la décision du SEM, arguant que le SEM ne disposait d’aucune preuve concrète d’activités pour le « Komalen Ciwan ». Par ailleurs, il n’aurait participé qu’à des manifestations pacifiques et culturelles. Bien que sympathisant des idéaux du PKK, il ne pouvait pas s’imaginer participer à des actions armées ou violentes du PKK ou des groupements affiliés.

    Le TAF a rejeté le recours du plaignant. Il a toutefois confirmé que l’homme ne pouvait pas être accusé d’une infraction pénale. D’après les informations du SRC, il aurait été établi que l’intéressé avait participé à un événement organisé par le « Komalen Ciwan » et qu’il entretenait des contacts concrets avec des membres du PKK. Combiné au refus de l’homme de se distancer de manière suffisante et crédible de l’organisation, cela permettait de poser une présomption de fait quant à l’exercice d’une activité au sein de l’organisation de nature à ce que sa présence en Suisse compromette la sûreté intérieure ou extérieure du pays.

    Dans son arrêt, le TAF a confirmé le refus d’octroi du droit d’asile pour cause d’indignité. L’expulsion n’étant pas autorisée sur la base de l’exigence de non-refoulement, l’intéressé a été admis à titre provisoire.

    Indignité en matière d’asile

    Selon la Convention relative au statut des réfugiés (Convention de Genève), la qualité de réfugié-e s’applique à toute personne exposée à de sérieux préjudices ou craignant à juste titre de l’être en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques.

    Généralement, la reconnaissance du statut de réfugié-e conduit à l’octroi de l’asile. La législation suisse en la matière prévoit toutefois deux raisons principales pour lesquelles une personne se verra refuser l’asile, même si elle est reconnue comme réfugiée.
    Refus de l’asile après avoir commis un délit

    Le premier motif d’exclusion est la commission d’actes répréhensibles en Suisse ou à l’étranger (art. 53 al. a LAsi) passibles d’une peine privative de liberté de plus de trois ans. Cela inclue notamment les homicides, les lésions corporelles graves, les infractions contre le patrimoine comme le vol, la rapine ou la fraude, mais aussi les atteintes à la liberté sexuelle et à l’honneur, ou le trafic de stupéfiants. L’affiliation au PKK ne constitue pas un acte répréhensible et ne peut donc pas entraîner le refus d’une demande d’asile en vertu de l’article 53 al. a LAsi.
    Refus de l’asile pour atteinte à la sûreté

    L’affiliation présumée ou avérée au PKK ou à des groupements semblables est cependant pertinente au regard du second motif d’exclusion de l’asile. En sont en effet exclues les personnes réfugiées qui compromettent la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse (art. 53, al. b LAsi). Dans ce contexte, le terme de sûreté de l’Etat doit être compris dans un sens large. Cela concerne par exemple l’espionnage, le terrorisme ou, comme le déclare le TAF dans sa récente décision, l’appartenance présumée à des groupements considérés extrémistes. Or lorsque le SEM détermine si, en raison de son activité politique, une personne met en danger la sûreté de l’Etat, il lui revient également de prendre en compte le fait que les citoyen-ne-s étrangers-ères jouissent de droits fondamentaux, notamment les libertés d’expression et de réunion et que ceux-ci doivent être mis en pondération au cas par cas.

    Manuel Asile et retour. Article D9 Indignité
    Secrétariat d’Etat aux migrations (pdf, 16 p.)

    Octroi de l’asile vs admission provisoire

    Les personnes reconnues comme réfugiées auxquelles l’asile a été accordé obtiendront une autorisation de séjour (livret pour étrangers-ères B). Une autorisation d’établissement (livret C) pourra être demandée au terme d’un séjour ininterrompu de dix ans. En cas d’intégration « réussie », cela est déjà possible après cinq ans. Il en est tout autrement pour les personnes admises à titre provisoire uniquement. Elles obtiendront un livret F délivré pour une durée maximale de 12 mois renouvelables et leur statut sera marqué par une grande précarité. (Voir notre article : Toute une vie dans le provisoire : un rapport dénonce les effets pervers du permis F)
    Décision critiquée

    L’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) dénonce un arrêt qui « ébranle les fondements du droit d’asile ». Le TAF placerait des « considérations sécuritaires qui relèvent de l’hypothèse » au-dessus du droit à la protection contre les persécutions et la violence.

    L’hebdomadaire Wochenzeitung (WOZ) dénonce quant à lui cet arrêt qui conduit à une « inversion de la présomption d’innocence », étant donné que la demande d’asile avait été rejetée sur la base d’une présomption de fait sans qu’aucun comportement criminel n’ait pu être prouvé. De surcroît, il pourrait devenir plus difficile pour les kurdes qui ont fui la région en conflit entre la Turquie et la Syrie d’obtenir l’asile en Suisse.

    https://www.humanrights.ch/fr/droits-humains-suisse/interieure/asile/jurisprudence/tribunal-federal-asile-presomption-innocence
    #asile #migrations #réfugiés #Suisse #droit_d'asile #PKK #indignité #justice #Kurdes
    ping @isskein

    • L’arrêt sur les Kurdes ébranle les fondements du droit d’asile

      Le Tribunal administratif fédéral (TAF) a rendu un arrêt de principe, concernant un Kurde requérant d’asile de Turquie, qui crée de la méfiance envers chaque réfugié-e persécuté-e en raison de ses #convictions_politiques. Un simple contact présumé avec un sous-groupe du PKK ne devrait pas être déterminant pour soupçonner un innocent de risque pour la #sécurité_intérieure de la Suisse et l’exclure ainsi de l’asile. Le droit à la protection contre les persécutions et la violence doit rester prépondérant face aux considérations sécuritaires qui relèvent de l’hypothèse.

      https://www.osar.ch/medias/communiques-de-presse/2018/larret-sur-les-kurdes-ebranle-les-fondements-du-droit-dasile.html

    • Die Umkehr der Unschuldsvermutung

      Aufgrund einer Vermutung bekommt ein politisch Verfolgter kein Asyl. In einem Grundsatzurteil hat das Bundesverwaltungsgericht in St. Gallen am vergangenen Freitag einen Entscheid des Staatssekretariats für Migration (SEM) bestätigt. Dieses hatte vor vier Jahren das Asylgesuch eines Kurden abgelehnt, dem vorgeworfen wird, Mitglied einer verbotenen Untergrundorganisation der PKK zu sein.

      Die Begründung des Gerichts steht auf wackligen Beinen. Das SEM stützte sich auf Informationen des Nachrichtendienstes des Bundes, laut denen der Asylsuchende 2012 an einem Treffen der Geheimorganisation Komalen Ciwan in den Niederlanden teilgenommen habe. Nur: Konkrete strafrechtlich relevante Handlungen konnte ihm der Nachrichtendienst bis heute nicht nachweisen. Übrig blieb eine «tatsächliche Vermutung», der Beschuldigte gefährde durch Kontakte zur Organisation die «innere oder äussere Sicherheit der Schweiz».

      Die Schweizerische Flüchtlingshilfe (SFH) kritisiert den Entscheid. Das Urteil rüttle am «Fundament des Asylrechts», indem die Behörden «hypothetische Sicherheitsüberlegungen» höher gewichten würden als den Schutz vor Verfolgung und Gewalt, sagt Peter Meier, Leiter Asylpolitik der SFH. Das Urteil sei zudem ein Präzedenzfall: «Es stellt Flüchtlinge, die aufgrund ihrer politischen Überzeugungen verfolgt werden, unter Generalverdacht.» Gerade für KurdInnen aus der Konfliktregion zwischen Syrien und der Türkei dürfte es schwieriger werden, in der Schweiz Asyl zu erhalten. Hinzu komme, dass der Beschuldigte vor Gericht den Beweis erbringen musste, dass er keine terroristischen Absichten verfolge, wodurch die Unschuldsvermutung verletzt worden sei.

      Für Asylsuchende bedeutet das Urteil neue Hürden: Um Asyl zu erhalten, muss man glaubhaft machen, sich politisch gegen ein Regime engagiert zu haben. In der Schweiz wiederum muss man den Beweis erbringen, dass man zu diesen Widerstandsgruppen keinen Kontakt mehr hat, und sich glaubhaft von ihnen distanzieren.

      Das Urteil kann nicht ans Bundesgericht weitergezogen werden, weil in Asylfällen das Bundesverwaltungsgericht letztinstanzlich entscheidet. Aufgrund des Non-Refoulement-Prinzips wird der Kurde jedoch nicht in die Türkei ausgeschafft, da ihm dort Verfolgung droht. Er lebt damit als vorläufig Aufgenommener weiterhin in der Schweiz, verfügt mit diesem Status jedoch über weniger Rechte als ein anerkannter Asylsuchender.

      https://www.woz.ch/-9159

  • Wie man Fake-News erzeugt
    https://diasp.eu/p/8475788

    Wie man Fake-News erzeugt

    … und #Propaganda - #Journalismus betreibt, zeigt DER #SPIEGEL diese Woche anschaulich. »Am Ende werden Millionen Bürger als Verlierer dastehen«, heißt es in einem dreiseitigen Beitrag zur #Grundsteuerreform. Diese, mit Fakten nicht zu belegende, ziemlich blödsinnige Behauptung ist die Arbeitsgrundlage der drei Autoren Alexander Jung, Christian Reiermann und Anne Seith.

    Vorab die Fakten: Die #Grundsteuer spielt 14 Milliarden Euro in die Kassen der #Kommunen. Das sind laut Spiegel »rund 200 € pro Haushalt im Jahr«. Diese Größenordnung soll, so der politische Beschluss, konstant bleiben und den Bürgern über die kommunalen Haushalte auch zukünftig zur Verfügung stehen.

    Die Autoren heben mehrfach hervor, dass es um 35 Millionen #Grundstücke geht, für die Grundsteuern erhoben (...)

  • Build #android Chatbot with #dialogflow (API.ai)
    https://hackernoon.com/build-android-chatbot-with-dialogflow-api-ai-97d15eefe6?source=rss----3a

    In this article, we will be sharing steps to integrate dialogflow chatbot into your Android app. All you need to build a sample chatbot for an android app is Dialogflow and #kommunicate.Below is an example of Kommunicate Support Bot developed in android using Dialogflow. We actually use this bot on our website. If you wish to see the bot live in action, head here.The actionable rich messaging powered bot can reply based on whether users are on chat for general queries, technical queries or scheduling a demo.You can use your existing dialogflow bot or checkout bot samples to build a qualifying bot of your own. Download the Kommunicate Support Bot from here and import into your Dialogflow account.Step 1: Setup an account in KommunicateThis is fairly simple. You can get a free account in (...)

    #chatbots #customer-support