La « #musique sérieuse » est une musique d’#élite, une musique élaborée pour ceux qui ont de l’argent, du temps et ce prestige particulier des « gens qui savent », « le monde », comme on disait autrefois. Le spectre des « musiques sérieuses » s’est étonnamment élargie dans la seconde moitié du 20ème siècle, chaque génération apportant à un courant musical du moment sa touche élaborée. Le jazz, par exemple, musique éminemment populaire dans les années 20-30, tout droit sortie des quartiers de relégation raciale des USA, est ainsi devenue la crème de la musique blanche intellectuelle, de celle qu’on écoute après avoir été raconter sa vie à son psy. Aujourd’hui, il y a du rock sérieux, de la house sérieuse qu’on peut écouter après 40 ans en fond sonore à la maison en plaignant les jeunes qui n’ont vraiment pas de chance c’était tellement mieux avant…
(…)
On vit une époque morne à crever, je ne vois pas pourquoi je me priverai de ça. C’est de la #culture de maintenant, je suis parfaitement conscient que c’est de la #lessive de maison de disque, mais je ne vois pas pourquoi je m’en priverais, c’est notre époque, et cela vient de la neuvième puissance économique mondiale, de là où on fabrique vos téléphones, vos télévisions, votre machine à laver et peut-être même aussi votre voiture. Je ne comprends pas bien, de toute façon, ce dédain pour la musique populaire.
Et quand je vois le niveau des daubes que la bande FM française vous inflige, j’avoue, je ne vois pas d’autre explication qu’une bonne dose d’ignorance crasse pour ne pas vous mettre à la KPop, ni même à la "pop libanaise (le Liban, c’est un peu le UK du monde arabe, en musique). Et peut être même une bonne petite dose d’eurocentrisme, ben oui, les niaqwés y peuv’ pas faire des trucs bien, fokikopi, c’est pas original, hein…