• Turquía intenta vender ilegalmente en España el aceite de oliva saqueado en Siria | Público
    https://www.publico.es/internacional/turquia-vender-ilegalmente-espana-aceite-oliva-saqueado-siria.html

    Un petit résumé de la guerre en #Syrie : plusieurs milliers de tonnes d’huile d’olive des #kurdes syriens, butin de guerre des mercenaires islamistes internationaux et frauduleusement vendue par la #turquie à l’Europe via l’ #espagne, après avoir été pressées dans des moulins turcs modernisés avec les aides de l’#union_européenne.

    El Gobierno de Turquía está intentando introducir ilegalmente en España a través de varias cooperativas y empresas interpuestas varios miles de toneladas de aceite de oliva producido con las aceitunas saqueadas por sus mercenarios islamistas en Afrin y otros municipios aledaños ocupados de Rojava (Federación Democrática del Norte de Siria). Parte de la producción podría haber sido vendida ya, o estar a punto de comercializarse, con documentos falsos de atribución de origen expedidos con las bendiciones de la administración turca. De acuerdo a un protocolo secreto dado a conocer hace unas semanas por la agencia kurda Firat (ANF), casi una cuarta parte de los ingresos obtenidos mediante la comercialización de ese producto serviría para pagar a los sicarios del Ejército Libre de Siria (FSA), las fuerzas mercenarias de las que se sirve Recep Tayipp Erdogan para sostener su ocupación de una porción de Rojava.

  • Bolton made a ‘serious mistake,’ Ankara won’t ‘swallow’ his comments on Syria’s Kurds – Erdogan — RT World News
    https://www.rt.com/news/448293-erdogan-bolton-kurds-mistake

    US National Security adviser John Bolton has made a “huge mistake” naming Ankara’s security guarantees for Kurds a precondition for US pullout from Syria, Turkey’s president Recep Tayyip Erdogan has said.

    The Turkish leader unleashed a bitter verbal attack on Bolton while speaking before the country’s ruling party parliamentary group on Tuesday.

    “It is not possible for us to accept and swallow Bolton’s statements made in Israel,” Erdogan said. “Bolton is making a huge mistake, his statement is unacceptable.”

    Erdogan’s remarks referred to the US National Security Adviser’s statement made on Monday. Bolton revealed that the US President Donald Trump told him he would not “not allow Turkey to kill the Kurds.”

    “We don’t think the Turks ought to undertake military action that’s not fully coordinated with and agreed to by the United States, at a minimum, so they don’t endanger our troops but also so that they meet the president’s requirement that the Syrian opposition forces that have fought with us are not endangered,” he said.

    The Turkish leader, on his part, stated that Ankara seeks only to kill “terrorists,” while actually protecting its “Kurdish brothers” in the neighboring country.

    “Those, who spread the lie that Turkey is killing Kurds in Syria, are trying to manipulate the international community’s opinion,” Erdogan stressed.

    #syrie #kurdes

  • Quoi qu’il en soit, Trump ne quittera pas la Syrie et l’Afghanistan Stephen Gowans - 2 Janvier 2019 - Investigaction
    https://www.investigaction.net/fr/117672

    Il ne fait que transférer le fardeau sur les alliés et compter davantage sur les mercenaires

    Le retrait annoncé des troupes américaines de #Syrie et la diminution des troupes d’occupation en #Afghanistan ne correspondent très probablement pas à l’abandon par les #États-Unis de leurs objectifs au #Moyen-Orient, mais bien plutôt à l’adoption de nouveaux moyens pour atteindre les buts que la politique étrangère américaine vise depuis longtemps. Plutôt que de renoncer à l’objectif américain de dominer les mondes arabe et musulman par un système colonialiste et une occupation militaire directe, le président #Donald_Trump ne fait que mettre en œuvre une nouvelle politique – une politique basée sur un transfert plus important du fardeau du maintien de l’#Empire sur ses alliés et sur des soldats privés financés par les monarchies pétrolières.

    Le modus operandi de Trump en matière de relations étrangères a été constamment guidé par l’argument que les alliés des États-Unis ne parviennent pas à peser leur poids et devraient contribuer davantage à l’architecture de la sécurité américaine. Recruter des alliés arabes pour remplacer les troupes américaines en Syrie et déployer des #mercenaires (appelés par euphémisme des fournisseurs de sécurité) sont deux options que la Maison-Blanche examine activement depuis l’année dernière. De plus, il existe déjà une importante présence alliée et mercenaire en Afghanistan et le retrait prévu de 7000 soldats américains de ce pays ne réduira que marginalement l’empreinte militaire occidentale.

    Le conflit entre le secrétaire américain à la Défense #Jim_Mattis et Trump quant à leurs visions du monde est perçu à tort comme l’expression d’opinions contradictoires sur les objectifs américains plutôt que sur la manière de les atteindre. Mattis privilégie la poursuite des buts impériaux des États-Unis par la participation significative de l’armée américaine tandis que Trump favorise la pression sur les alliés pour qu’ils assument une plus grande partie du fardeau que constitue l’entretien de l’empire américain, tout en embauchant des fournisseurs de sécurité pour combler les lacunes. Le but de Trump est de réduire la ponction de l’Empire sur les finances américaines et d’assurer sa base électorale, à qui il a promis, dans le cadre de son plan « #America_First », de ramener les soldats américains au pays.

    Fait significatif, le plan de Trump est de réduire les dépenses des activités militaires américaines à l’étranger, non pas comme fin en soi mais comme moyen de libérer des revenus pour l’investissement intérieur dans les infrastructures publiques. De son point de vue, les dépenses pour la république devraient avoir la priorité sur les dépenses pour l’#Empire. « Nous avons [dépensé] 7 mille milliards de dollars au Moyen-Orient », s’est plaint le président américain auprès des membres de son administration. « Nous ne pouvons même pas réunir mille milliards de dollars pour l’infrastructure domestique. »[1] Plus tôt, à la veille de l’élection de 2016, Trump se plaignait que Washington avait « gaspillé 6 trillions de dollars en guerres au Moyen-Orient – nous aurions pu reconstruire deux fois notre pays – qui n’ont produit que plus de terrorisme, plus de mort et plus de souffrance – imaginez si cet argent avait été dépensé dans le pays. […] Nous avons dépensé 6 trillions de dollars, perdu des milliers de vies. On pourrait dire des centaines de milliers de vies, parce qu’il faut aussi regarder l’autre côté. » [2]

    En avril de cette année, Trump « a exprimé son impatience croissante face au coût et à la durée de l’effort pour stabiliser la Syrie » et a parlé de l’urgence d’accélérer le retrait des troupes américaines. [3] Les membres de son administration se sont empressés « d’élaborer une stratégie de sortie qui transférerait le fardeau américain sur des partenaires régionaux ». [4]

    La conseiller à la Sécurité nationale, #John_Bolton, « a appelé Abbas Kamel, le chef par intérim des services de renseignement égyptiens pour voir si le Caire contribuerait à cet effort ». [5] Puis l’#Arabie_ saoudite, le #Qatar et les Émirats arabes unis ont été « approchés par rapport à leur soutien financier et, plus largement, pour qu’ils contribuent ». Bolton a également demandé « aux pays arabes d’envoyer des troupes ». [6] Les satellites arabes ont été mis sous pression pour « travailler avec les combattants locaux #kurdes et arabes que les Américains soutenaient » [7] – autrement dit de prendre le relais des États-Unis.

    Peu après, #Erik_Prince, le fondateur de #Blackwater USA, l’entreprise de mercenaires, a « été contactée de manière informelle par des responsables arabes sur la perspective de construire une force en Syrie ». [8] À l’été 2017, Prince – le frère de la secrétaire américaine à l’Éducation #Betsy_De_Vos – a approché la Maison Blanche sur la possibilité de retirer les forces étasuniennes d’Afghanistan et d’envoyer des mercenaires combattre à leur place. [9] Le plan serait que les monarchies pétrolières du golfe Persique paient Prince pour déployer une force mercenaire qui prendrait la relève des troupes américaines.

    En avril, Trump a annoncé : « Nous avons demandé à nos partenaires d’assumer une plus grande responsabilité dans la sécurisation de leur région d’origine. » [10] La rédaction en chef du Wall Street Journal a applaudi cette décision. Le plan de Trump, a-t-il dit, était « la meilleure stratégie » – elle mobiliserait « les opposants régionaux de l’Iran », c’est-à-dire les potentats arabes qui gouvernent à la satisfaction de Washington en vue du projet de transformer « la Syrie en un Vietnam pour l’Ayatollah ». [11]

    En ce moment, il y a 14 000 soldats américains reconnus en Afghanistan, dont la moitié, soit 7 000, seront bientôt retirés. Mais il y a aussi environ 47 000 soldats occidentaux dans le pays, y compris des troupes de l’#OTAN et des mercenaires (14 000 soldats américains, 7 000 de l’OTAN [12] et 26 000 soldats privés [13]). Diviser la contribution étasunienne de moitié laissera encore 40 000 hommes de troupes occidentales comme force d’occupation en Afghanistan. Et la réduction des forces américaines peut être réalisée facilement en engageant 7000 remplaçants mercenaires, payés par les monarques du golfe Persique. « Le retrait », a rapporté The Wall Street Journal, « pourrait ouvrir la voie à un plus grand nombre d’entrepreneurs privés pour assumer des rôles de soutien et de formation », comme le souligne « la campagne de longue date d’Erik Prince ». Le Journal a noté que le frère de la secrétaire à l’Éducation « a mené une campagne agressive pour convaincre M. Trump de privatiser la guerre ». [14]

    La démission de Mattis a été interprétée comme une protestation contre Trump, qui « cède un territoire essentiel à la Russie et à l’Iran » [15] plutôt que comme un reproche à Trump de se reposer sur des alliés pour porter le fardeau de la poursuite des objectifs étasuniens en Syrie. La lettre de démission du secrétaire à la Défense était muette sur la décision de Trump de rapatrier les troupes américaines de Syrie et d’Afghanistan et insistait plutôt sur « les alliances et les partenariats ». Elle soulignait les préoccupations de Mattis sur le fait que le changement de direction de Trump n’accordait pas suffisamment d’attention au « maintien d’alliances solides et de signes de respect » à l’égard des alliés. Alors que cela a été interprété comme un reproche d’avoir abandonné le fer de lance américain en Syrie, les Kurdes, Mattis faisait référence aux « alliances et aux partenariats » au pluriel, ce qui indique que ses griefs vont plus loin que les relations des États-Unis avec les Kurdes. Au contraire, Mattis a exprimé des préoccupations cohérentes avec une plainte durable dans le milieu de la politique étrangère américaine selon laquelle les efforts incessants de Trump pour faire pression sur ses alliés afin qu’ils supportent davantage le coût du maintien de l’Empire aliènent les alliés des Américains et affaiblissent le « système d’alliances et de partenariats » qui le composent. [16]

    L’idée, aussi, que la démission de Mattis est un reproche à Trump pour l’abandon des Kurdes, est sans fondement. Les Kurdes ne sont pas abandonnés. Des commandos britanniques et français sont également présents dans le pays et « on s’attend à ce qu’ils restent en Syrie après le départ des troupes américaines ». [17] Mattis semble avoir été préoccupé par le fait qu’en extrayant les forces américaines de Syrie, Trump fasse peser plus lourdement le poids de la sécurisation des objectifs étasuniens sur les Britanniques et les Français, dont on ne peut guère attendre qu’ils tolèrent longtemps un arrangement où ils agissent comme force expéditionnaire pour Washington tandis que les troupes américaines restent chez elles. À un moment donné, ils se rendront compte qu’ils seraient peut-être mieux en dehors de l’alliance américaine. Pour Mattis, soucieux depuis longtemps de préserver un « système global d’alliances et de partenariats » comme moyen de « faire progresser un ordre international le plus propice à la sécurité, à la prospérité et aux valeurs [des États-Unis], le transfert du fardeau par Trump ne parvient guère à « traiter les alliés avec respect » ou à « faire preuve d’un leadership efficace », comme Mattis a écrit que Washington devrait le faire dans sa lettre de démission.

    Le président russe #Vladimir_Poutine a accueilli l’annonce de Trump avec scepticisme. « Nous ne voyons pas encore de signes du retrait des troupes américaines », a-t-il déclaré. « Depuis combien de temps les États-Unis sont-ils en Afghanistan ? Dix-sept ans ? Et presque chaque année, ils disent qu’ils retirent leurs troupes. » [18] Le #Pentagone parle déjà de déplacer les troupes américaines « vers l’#Irak voisin, où environ 5000 soldats étasuniens sont déjà déployés », et qui ‘déferleront’ en Syrie pour des raids spécifiques ». [19] Cette force pourrait aussi « retourner en Syrie pour des missions spéciales si des menaces graves surgissent » [20] ce qui pourrait inclure les tentatives de l’armée syrienne de récupérer son territoire occupé par les forces #kurdes. De plus, le Pentagone conserve la capacité de continuer de mener des « frappes aériennes et de réapprovisionner les combattants kurdes alliés avec des armes et du matériel » depuis l’Irak. [21]

    Trump n’a jamais eu l’intention d’apporter à la présidence une redéfinition radicale des objectifs de la politique étrangère américaine, mais seulement une manière différente de les atteindre, une manière qui profiterait de ses prouesses autoproclamées de négociation. Les tactiques de négociation de Trump n’impliquent rien de plus que de faire pression sur d’autres pour qu’ils paient la note, et c’est ce qu’il a fait ici. Les Français, les Britanniques et d’autres alliés des Américains remplaceront les bottes étasuniennes sur le terrain, avec des mercenaires qui seront financés par les monarchies pétrolières arabes. C’est vrai, la politique étrangère des États-Unis, instrument pour la protection et la promotion des profits américains, a toujours reposé sur quelqu’un d’autre pour payer la note, notamment les Américains ordinaires qui paient au travers de leurs impôts et, dans certains cas, par leurs vies et leurs corps en tant que soldats. En tant que salariés, ils ne tirent aucun avantage d’une politique façonnée par « des #élites_économiques et des groupes organisés représentant les intérêts des entreprises », comme les politologues Martin Gilens et Benjamin I. Page l’ont montré dans leur enquête de 2014 portant sur plus de 1700 questions politiques américaines. Les grandes entreprises, concluaient les chercheurs, « ont une influence considérable sur la politique gouvernementale, tandis que les citoyens moyens et les groupes fondés sur les intérêts des masses n’ont que peu d’influence ou pas d’influence du tout ». [22] Autrement dit, les grandes entreprises conçoivent la politique étrangère à leur avantage et en font payer le coût aux Américains ordinaires. 

    C’est ainsi que les choses devraient être, selon Mattis et d’autres membres de l’élite de la politique étrangère américaine. Le problème avec Trump, de leur point de vue, est qu’il essaie de transférer une partie du fardeau qui pèse actuellement lourdement sur les épaules des Américains ordinaires sur les épaules des gens ordinaires dans les pays qui constituent les éléments subordonnés de l’Empire américain. Et alors qu’on s’attend à ce que les alliés portent une partie du fardeau, la part accrue que Trump veut leur infliger nuit est peu favorable au maintien des alliances dont dépend l’Empire américain. 

    Notes :
    1. Bob Woodward, Fear : Trump in the White House, (Simon & Shuster, 2018) 307.

    2. Jon Schwarz, “This Thanksgiving, I’m Grateful for Donald Trump, America’s Most Honest President,” The Intercept, November 21, 2018.

    3. Michael R. Gordon, “US seeks Arab force and funding for Syria,” The Wall Street Journal, April 16, 2018.

    4. Gordon, April 16, 2018.

    5. Gordon, April 16, 2018.

    6. Gordon, April 16, 2018.

    7. Gordon, April 16, 2018.

    8. Gordon, April 16, 2018.

    9. Michael R. Gordon, Eric Schmitt and Maggie Haberman, “Trump settles on Afghan strategy expected to raise troop levels,” The New York Times, August 20, 2017.

    10. Gordon, April 16, 2018.

    11. The Editorial Board, “Trump’s next Syria challenge,” The Wall Street Journal, April 15, 2018.

    12. Julian E. Barnes, “NATO announces deployment of more troops to Afghanistan,” The Wall Street Journal, June 29, 2017.

    13. Erik Prince, “Contractors, not troops, will save Afghanistan,” The New York Times, August 30, 2017.

    14. Craig Nelson, “Trump withdrawal plan alters calculus on ground in Afghanistan,” The Wall Street Journal, December 21, 2018.

    15. Helene Cooper, “Jim Mattis, defense secretary, resigns in rebuke of Trump’s worldview,” The New York Times, December 20, 2018.

    16. “Read Jim Mattis’s letter to Trump : Full text,” The New York Times, December 20, 2018.

    17. Thomas Gibbons-Neff and Eric Schmitt, “Pentagon considers using special operations forces to continue mission in Syria,” The New York Times, December 21, 2018.

    18. Neil MacFarquhar and Andrew E. Kramer, “Putin welcomes withdrawal from Syria as ‘correct’,” The New York Times, December 20, 2018.

    19. Thomas Gibbons-Neff and Eric Schmitt, “Pentagon considers using special operations forces to continue mission in Syria,” The New York Times, December 21, 2018.

    20. Gibbons-Neff and Schmitt, December 21, 2018.

    21. Gibbons-Neff and Schmitt, December 21, 2018.

    22. Martin Gilens and Benjamin I. Page, “Testing Theories of American Politics : Elites, Interest Groups, and Average Citizens,” Perspectives on Politics, Fall 2014.
    Traduit par Diane Gilliard
    Source : https://gowans.wordpress.com/2018/12/22/no-matter-how-it-appears-trump-isnt-getting-out-of-syria-and-afgha

  • Kurdistan 24 captures completion of first US observation post on Syria-Turkey border
    http://www.kurdistan24.net/en/news/d1868d74-26e6-4609-917d-325b8f1d9a21

    Last week, US Defense Secretary Jim Mattis said the US-led coalition had decided to set up observation posts in northern Syria along parts of the border with Turkey.

    Mattis further explained that recent Turkish attacks on Kurdish areas of Syria had delayed efforts of the US-led coalition to defeat the Islamic State (IS) in the war-torn country.

    #Syrie #Turquie #etats-unis #Kurdes

  • Nuova strage a #Kobane. Contraria a ogni norma di diritto internazionale

    Da Kobane in queste ore arrivano video molto simili a quando la città siriana in mano ai curdi veniva attaccata da Isis. Questa volta però le bombe sono sganciate dalla Turchia, il secondo esercito della Nato. Dopo Afrin, Erdogan viola ancora una volta il diritto internazionale e bombarda i villaggi abitati dai civili. L’obiettivo è colpire l’esercito curdo YPG e YPJ, il primo che ha resistito, combattuto e vinto contro Daesh, sostenuto dalla coalizione internazionale.

    Nei video postati dagli abitanti si vede il terreno saltare, si sentono le urla delle persone. Le stesse persone che da tre anni stanno pazientemente ricostruendo tutto ciò che lo Stato islamico aveva distrutto. Con Ivan Compasso Grozny, a giugno, siamo stati a Kobane. A 4 anni dalla devastazione di Isis abbiamo visto la rinascita di una città e della sua gente, dopo il sangue versato. Abbiamo visto muratori ricostruire case e quartieri. Abbiamo visto nuovi ospedali e nuove scuole nate anche grazie ai soldi raccolti dalle fondazione delle donne del Rojava in Germania, Austria, Svizzera, Olanda. Coi finanziamenti della provincia Trento è stato rifatta una scuola per i bimbi rimasti orfani perché Daesh ha ucciso i loro genitori: si chiama l’Arcobaleno di Aylan, il piccolo curdo trovato sulle rive del Bosforo in Turchia, simbolo del dramma dei popoli che sfuggono dalle guerre.

    Abbiamo visto le strade tornare a vivere. Fino a mezzanotte donne, uomini, bambini insieme per respirare la libertà ritrovata.

    Abbiamo visto il Cimitero dei martiri di Kobane: più di mille combattenti hanno dato la vita per liberare il mondo dal terrorismo di matrice islamista.

    Abbiamo visto cosa è diventato concretamente il confederalismo democratico alla base l’organizzazione delle città del Rojava ispirato alle teorie socialiste del filosofo statunitense Murray Bookchin: una democrazia senza Stato, flessibile, multiculturale, anti-monopolistica; laicità, femminismo, ecologismo come pilastri. Abbiamo visto che non sono solo tensioni ideali, ma fatti concreti: la parità di genere e la laicità nel bel mezzo dell’estremismo religioso islamista, l’introduzione del matrimonio civile e l’abolizione della poligamia. Le donne hanno ruoli politici e militari, fanno parte delle forze di sicurezza e gestiscono l’organismo di polizia contro la violenza sessuale.

    Abbiamo visto gli sforzi per arrivare a una convivenza pacifica a Mumbij, città multietnica in mano a Isis e liberata ad agosto 2016 dalle truppe del Free Syrian Army (FSA) appoggiate dagli americani. Un anno dopo libere elezioni in cui si è scelto di rappresentare tutte le identità: turcomanni, arabi, circasi, curdi. Quattro etnie, quattro identità, ognuna disegnata sulla bandiera, tutte presenti nell’Assemblea popolare votata dai cittadini. Per la prima volta il modello del confederalismo democratico è a partecipazione araba ed esce dal confine curdo.

    Abbiamo visto l’istruzione tornare secolare, cioè laica, le scuole islamiche abolite nei territori riconquistati.

    Ora la Turchia sta distruggendo tutto questo. Dopo il vertice di Istanbul tra Germania, Francia, Turchia e Russia, sono iniziati gli attacchi. “La Turchia ha bombardato le aree di confine di Kobane e del Rojava per quattro giorni davanti agli occhi di tutto il mondo – scrive UIKI, l’Ufficio Informazione Kurdistan in Italia – Né la coalizione internazionale contro ISIS né gli Stati che hanno partecipato al vertice di Istanbul hanno preso seriamente posizione contro questi attacchi o hanno condannato lo stato turco”, sottolineando il paradosso di attacchi contemporanei: quelli turchi nel Nord della Siria, quelli di ISIS contro il villaggio di Hejin nell’area di Dêir Er-Zor, uno dei suoi ultimi bastioni. Qui le forze democratiche siriane – con YPG e YPJ come elemento aggregante – continuano a combattere.

    Per questo oggi dal Rojava arriva una chiamata d’emergenza all’Europa e all’Occidente. La copresidenza del KCDK-E ha emesso un comunicato in cui si legge: “Il Congresso europeo della Società democratica curda (KCDK-E) fa appello per un’azione urgente ai curdi e ai suoi sostenitori in Europa in seguito agli attacchi dello stato turco contro Kobane. L’esercito turco ha bombardato con armi pesanti i villaggi di Kor Eli e Selim e stanno progettando un massacro. Chiediamo a tutti di organizzare al più presto mobilitazioni a difesa e a sostegno di queste terre che sono costate il sangue di donne, giovani, bambini […]”

    Noi come giornalisti abbiamo il dovere di non far passare sotto silenzio questa ennesima strage contraria a ogni norma di diritto internazionale.


    https://www.articolo21.org/2018/11/nuova-strage-a-kobane-contraria-a-ogni-norma-di-diritto-internazionale
    #Kurdistan #Turquie #bombardement #guerre #conflit #kurdes

  • Zurich • L’asile remis en question dans les faits

    Nous publions un appel au secours émanant de 13 personnes demandeuses d’asile détenues actuellement à #Zurich et menacées d’expulsion.

    A la presse, A l’opinion publique,

    Nous, les personnes sur la liste ci-dessus, étant en danger de mort dans notre pays, avons demandé l’asile en Suisse, à l’Aéroport de Kloten, à Zurich. Mais les autorités Suisse à ce jour ont refusé de considérer la demande et ont pris la décision de nous expulser vers l’Afrique du Sud.
    Nous sommes 13 personnes, dont 6 enfants et 12 kurdes. On nous fait attendre à l’aéroport de Zurich dans des conditions de détention. Les familles KORKMAZ et KIYAT sont elles dans ces conditions depuis 40 jours.

    Les autorités suisses n’ont pas examiné nos demandes sur le fond, elles n’ont pas regardé le contenu de nos dossiers, pour la raison que nous avions transité par l’Afrique du Sud et que ce pays était considéré comme « Pays Sûr ». Cette décision a été prise par un tribunal qui, auparavant, avait pourtant conclu que personne ne serait renvoyé vers ce pays.

    Nous tenons à rappeler qu’en Afrique du Sud, environ un million de demandes d’asile n’ont pas encore été traitées et que, à la suite de plusieurs agressions commises contre des demandeurs d’asile ou réfugiés, des dizaines de réfugiés ont perdus la vie. Dans le cas où nous serions renvoyés vers ce pays, nos vies seraient donc mises en péril.

    Voici la liste des personnes qui se trouvaient détenues à l’Aéroport de Kloten au moment où cette information nous est parvenue. Nous la publions à leur demande.
    Famille 1 :
    Edibe DOGAN née le 13 janvier 1977 à Mardin/ Turquie
    Pelin KORKMAZ née le 1er mars 2005, à Irak, la fille de Edibe Dogan.
    Famille 2 :
    Nasrettin KIYAT, né le 13 août 1975 à Van/Turquie
    Kudrat KAKAEVA, née le 5 mars1986 à Kirghizstan, citoyenne Russe, épouse de Nasrettin
    Dicle KIYAT, née le 7 avril 2005 à Irak, fille de Kudrat et Nasrettin.
    Famille 3 : La famille qui vient de Makhmour
    Gazi APAYDIN, né en 1978 à Sirnak/ Turquie, ouvrier
    Keser APAYDIN, née en 1987 à Sirnak/Turquie, mère de famille
    Zilan APAYDIN, née le 1er mai 2006 à Irak
    Dilan APAYDIN, née le 1er mai 2006 à Irak
    Ruken APAYDIN, née le 1er novembre 2010 à Irak
    Delila APAYDIN, née le 20 juillet 2013 à Irak,
    Pour la famille de Apaydin aucune décision n’avait encore été prise malgré leur détention.
    Personnes seules :
    Osman ERDAL, né en 1956 à Halfeti/Sanliurfa/Turquie, politicien
    Mustafa MAMAY, né le 9 septembre 1987 à Kars/Turquie, journaliste
    Ces deux personnes seules sont dans le viseur direct des autorités turques.

    Ces familles ont choisi de faire connaître leur sort et difficultés publiquement, car c’est la seule solution qui leur reste à ce moment présent.

    Elles ne sont pas les seules dans ce cas, nous le savons. Et lorsque même les autorités suisses dérogent opportunément au droit d’asile, pour lequel ce Pays s’est toujours battu, nous ne pouvons que souligner l’urgence de combattre cette vague politique de refus de l’accueil des migrants, initiée de longue date par l’extrême droite européenne, et qui gagne de fait aujourd’hui de larges secteurs de la population fragilisée. Les magistrats et autorités chargées du droit se trouvent soumis à ces pressions politiques fortes et la veulerie l’emporte sur l’humanité qui devrait guider les décisions, au détriment du droit. C’est ainsi que se sont forgés les accords scélérats et financiers sur les migrants entre l’Union Européenne et la Turquie par exemple.

    Les aidants en mer se voient accusés d’être des “passeurs” et on leur refuse ce droit d’exercer leur devoir d’humanité sous toutes formes.

    Dans toute l’Europe, dans le même temps, l’accueil et l’aide sont criminalisées et les procédures pour condamner les aidants sont plus rapides que l’examen des demandes d’asile. Et lorsque même dans les rangs de celles et ceux qui hier combattaient les idées xénophobes avec véhémence se profile le refrain du “on ne peut accueillir la misère du monde“, “les ouvriers européens d’abord“, on a toutes les raisons de craindre le pire à venir.

    http://www.kedistan.net/2018/10/19/zurich-asile-remis-en-question/
    #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #Kurdes #réfugiés_kurdes

    Expulsion prévue en... #Afrique_du_Sud (alors ça, c’est du jamais vu pour moi !). Raison : le groupe a transité par l’Afrique du Sud, considéré #pays_sûr par la #Suisse...

    • SCANDALE A DENONCER EN TOUTE URGENCE

      Nous tirons l’alarme et transmettons ce que nous savons pour l’heure à propos de cette situation inacceptable dans laquelle les autorités fédérales mettent en danger l’intégrité d’une vingtaine de personnes kurdes détenues à l’aéroport de Zurich et ceci, en toute impunité, en s’appuyant sur des éléments qui ne respectent pas les droits des personnes et qui détournent la loi. A partir de ces premières informations, nous vous invitons à mettre la lumière rapidement sur cette scandaleuse action des autorités :

      20 personnes kurdes sont détenues actuellement à l’aéroport de Zürich en toute illégalité, en vue d’une expulsion vers l’Afrique du Sud, décision prise en toute impunité par le Secrétariat d’Etat Aux migrations à l’appui d’arguments totalement abusifs justifiant de ne pas examiner les demandes d’asile de ces personnes ! Parmi elles, 4 familles, 8 enfants et notamment, un politicien kurde, Osman Erdal, et le journaliste, Mustafa Mamay, pour lequel la « European Federation of journalists » et Reporters sans frontières se sont mobilisés (voir joint).

      Les personnes concernées :

      Ces personnes sont kurdes, d’origine turques et syriennes pour les adultes. Les enfants, pour la plupart, sont apatrides, et nés en Irak.

      Ils vivaient en Irak, en Syrie, en Turquie et sont tous exilés en liens avec leur origines kurdes ou activités politiques et journalistiques.
      Tous ont transité par l’Afrique du Sud et se sont rendus en Suisse afin de pouvoir trouver une protection aux persécutions subies.
      Ils ont tous demandés l’asile. La plupart ont déjà reçu une décision de renvoi, certains attendent une décision suite à leur recours et certains ont déjà reçu une décision négative du tribunal administratif fédéral.

      Pour tous, les autorités ont refusé d’examiner les motifs d’asile sur le fond, comme s’il s’agissait des cas pouvant être traités dans le cadre du Règlement Dublin III appliqué par les pays européens … sauf que là, il s’agit d’un transit en Afrique du Sud !
      En plus des démarches sur le plan juridique une manifestation de soutien a eu lieu vendredi le 19 octobre à Zurich.

      Conditions de détention illégales :

      Les enfants ont 3, 5, 6, 8, 13 ans et la plus jeune est âgée de 2 ans !

      Ces familles avec enfants, comme tous les autres, sont isolées dans des conditions de détention administrative dans la zone de transit de l’aéroport de Zurich depuis des semaines et depuis plus de 40 jours pour certaines (familles Korkmaz et Kiyat). Ceci, en tout impunité et illégalité, comme l’a rappelée récemment le conseil Fédéral lui-même (Lors de sa séance du 28 septembre 2018, le Conseil fédéral a pris position de la manière suivante : « Le Conseil fédéral précise que l’application de mesures de contrainte aux familles et aux mineurs relève de l’exception. (…) La détention administrative relevant du droit des étrangers est exclue pour les mineurs de moins de 15 ans »)...

      Les conditions de détention sont insupportables surtout pour les enfants. Tout lien avec l’extérieur est coupé et plusieurs personnes sont entassées dans un endroit fermé. Les enfants n’arrivent pas à manger les repas proposés et il n’y pas d’espace qui leur est dédié.

      Décision scandaleuse

      Références légales floues et argumentation malhonnête

      Nous avons eu accès à une des décisions du SEM, qui semble confirmer que les autorités naviguent dans des zones grises et d’illégalité pour décréter que ces personnes doivent être refoulées, si besoin de force, en Afrique du Sud. Il s’agit de celle qui concerne le journaliste Mustafa Mamay, qui a donc bien demandé l’asile à la Suisse.

      Tout d’abord, le SEM se réfère au fait que l’intéressé peut retourner en Afrique du Sud du moment que c’est un État tiers sûr et qu’il y a « séjourné » (art. 31 al.b point c Lasi), tout en admettant dans les faits qu’il n’y a passé que 3-4 jours !

      Par ailleurs, sans base légale, le SEM prétend que les personnes peuvent revenir au pays de départ de leur voyage si l’entrée dans le pays leur est refusée, et cela « indépendamment des papiers avec lesquels ils voyagent ». (Il faut savoir que M. Marmay, pour pouvoir permettre son exil, a voyagé au moyen d’un faux passeport qui a été saisi par les autorités suisses.)

      Risque de déportation en cascade et non-respect du principe de non-refoulement

      En plus de renvoyer la responsabilité de l’examen de la demande d’asile l’Afrique du Sud sur des bases complètement arbitraires, le SEM nie tout risque de refoulement et de non-respect des droits des personnes. Ce faisant, il prétend que le fait que l’Afrique du Sud est signataire des conventions internationales en matière de réfugié et que le système juridique est opérationnel est suffisant pour refouler les personnes concernées dans ce pays.

      Par ailleurs, le SEM admet que les personnes qui ne peuvent montrer leur identité ou dont la nationalité ne peut être déterminée sont placées en détention en Afrique du Sud mais conclut que, de toute manière, il y a dans ce pays des organisations et qu’un accès à une défense juridique est garanti et que ces détentions ne sont que temporaires… !

      Pourtant, les juristes des familles viennent d’obtenir des documents d’organisation de défense des droits humains en Afrique du Sud allant clairement à l’encontre des vagues recherches du SEM visant à montrer qu’il n’y a pas de risques de refoulement pour les personnes concernées. En effet, selon "Lawyers fo Human Rights", une association d’avocats active en Afrique du Sud, la situation des requérant-e-s d’asile dans ce pays est catastrophique et 96% des demandes d’asile sont rejetées sans raisons valables. De plus l’avocate précise que les personnes concernées risquent un refoulement vers la Turquie encore accentué par le fait que ces dernières ne possèdent pas de passeport (2 En effet, le Department of Home Affairs’ officials at the Desmond Tutu Refugee Reception Office (correspond au département des affaires intérieures, secteur asile) a introduit en 2017 l’exigence que les requérant-e-s d’asile en Afrique du Sud soient en possession d’un passeport valide ou d’un visa de transit "issued at South Africa port of entry" pour pouvoir déposer une demande d’asile dans le pays...).

      On sait par ailleurs qu’en Afrique du Sud, environs un million de demande d’asile n’ont pas encore été traitées et des dizaines de réfugiés ont perdus la vie à la suite de plusieurs agressions commises contre les demandeurs d’asile ou réfugiés.

      En plus des refoulements réguliers décrits par les avocats, la Turquie et l’Afrique du Sud ont signé un Accord en 2003, notamment concernant les infractions terroristes et la coopération policière qui met clairement en danger les opposants identifiés. Le procès de M. Mamay, journaliste dans plusieurs médias kurdes et d’opposition, constitue aux yeux du gouvernement justement un délit terroriste et c’est une raison de plus pour affirmer que le risque de refoulement et d’emprisonnement est objectif.

      Urgence :

      Certaines personnes et familles peuvent être déportées sous peu. L’ensemble des décisions à leur encontre et des conditions dans lesquelles elles se trouvent sont totalement inacceptables. Ces décisions et les conditions de détentions qu’elles subissent doivent être connues d’un maximum de personnes et d’organisations et nécessitent d’être rapidement dénoncées !

      Nous appelons les personnes solidaires et les organisations à se mobiliser !

      Nous appelons les médias à ne pas maintenir dans l’ombre ces pratiques totalement immondes dont nous avons eu échos grâce à quelques réseaux de soutien !

      Toutes les personnes concernées doivent être libérées immédiatement et leur demande d’asile doit être examinée en Suisse !

      Nous devons refuser que les administrations piétinent en toute impunité, le droit de personnes et d’enfants à s’exiler en Suisse.

      Le collectif R

      Personnes concernées :

      Famille Kiyat
      • Nasrettin Kiyat, 1976, Van/Çatak (Turquie)
      • Roza Kakaeva,1986, Kirghizistan
      • Dicle Kiyat, 2005, Irak (apatride)

      Famille Doğan
      • Edibe Doğan, 1977, Mardin (Turquie)
      • Pelin Korkmaz, 2005, Irak (apatride)

      Famille Abdu
      • Süleyman Abdu, 1981, Kamışlo - Syrie
      • Ibtisam Farhan 1985, Kamışlo - Syrie
      • Serhad Abdu 2014, Kamışlo - Syrie
      • Selin Abdu 2017 (Turquie)

      Famille Apaydın
      • Gazi Apaydın, 1978, Şırnak (Turquie)
      • Keser Apaydın, 1987, Şırnak (Turquie)
      • Zilan Apaydın, 2006, Irak (apatride)
      • Dilan Apaydın ,2006, Irak (apatride)
      • Ruken Apaydın, 2010, Irak (apatride)
      • Dalila Apaydın, 2013, Irak (apatride)

      Personnes individuelles

      • Doğan YILDIRIM, 1991, Şırnak/Silopi (Turquie)

      • Ramazan Turan, 1994, Diyarbakır (Turquie)
      • Osman Erdal 1956, Urfa (apatride)
      • Mustafa Mamay, 1987, Kars (Turquie)
      • Izzet Ablak, 1992, Mardin (Turquie)

      –-> document reçu via le collectif_R, par email, le 26.10.2018

  • ’Nothing is ours anymore’: Kurds forced out of #Afrin after Turkish assault

    Many who fled the violence January say their homes have been given to Arabs.
    When Areen and her clan fled the Turkish assault on Afrin in January, they feared they may never return.

    Six months later, the Kurdish family remain in nearby villages with other Afrin locals who left as the conquering Turks and their Arab proxies swept in, exiling nearly all its residents.

    Recently, strangers from the opposite end of Syria have moved into Areen’s home and those of her family. The few relatives who have made it back for fleeting visits say the numbers of new arrivals – all Arabs – are rising each week. So too is a resentment towards the newcomers, and a fear that the steady, attritional changes may herald yet another flashpoint in the seven-year conflict.

    Unscathed through much of the Syrian war, and a sanctuary for refugees, Afrin has become a focal point of a new and pivotal phase, where the ambitions of regional powers are being laid bare and a coexistence between Arabs and Kurds – delicately poised over decades – is increasingly being threatened.

    The small enclave in northwestern Syria directly reflects the competing agendas of four countries, Turkey, Syria, Russia and the US – though none more so than Ankara, whose creeping influence in the war is anchored in Afrin and the fate of its peoples.

    Turkey’s newfound stake has given it more control over its nearby border and leverage over its arch foe, the Kurdistan Workers’ party (PKK), which had used its presence in Afrin to project its influence northwards.

    But the campaign to oust Kurdish militias has raised allegations that Ankara is quietly orchestrating a demographic shift, changing the balance of Afrin’s population from predominantly Kurdish to majority Arab, and – more importantly to Turkish leaders – changing the composition of its 500-mile border with Syria.

    Ahead of the January assault, the Turkish president, Recep Tayyip Erdoğan, said: “We will return Afrin to its rightful owners.”

    Erdoğan’s comments followed a claim by US officials that it would help transform a Kurdish militia it had raised to fight Islamic State in northeastern Syria into a more permanent border force. The announcement incensed Turkish leaders, who had long feared that Syria’s Kurds would use the chaos of war to advance their ambitions – and to move into a 60-mile area between Afrin and the Euphrates river, which was the only part of the border they didn’t inhabit.

    Ankara denies it is attempting to choreograph a demographic shift in Afrin, insisting it aimed only to drive out the PKK, not unaffiliated Kurdish locals.

    “The people of Afrin didn’t choose to live under the PKK,” said a senior Turkish official. “Like Isis, the PKK installed a terrorist administration there by force. Under that administration, rival Kurdish factions were silenced violently. [The military campaign] resulted in the removal of terrorists from Afrin and made it possible for the local population to govern themselves. The vast majority of the new local council consists of Kurds and the council’s chairperson is also Kurdish.”

    Many who remain unable to return to Afrin are unconvinced, particularly as the influx from elsewhere in Syria continues. Both exiles and newcomers confirmed to the Guardian that large numbers of those settling in Afrin came from the Damascus suburb of Ghouta, where an anti-regime opposition surrendered to Russian and Syrian forces in April, and accepted being transferred to northern Syria

    Between bandits, militiamen, and wayfarers, Afrin is barely recognisable, say Kurdish locals who have made it back. “It’s not the Afrin we know,” said Areen, 34. “Too many strange faces. Businesses have been taken over by the Syrians, stores changed to Damascene names, properties gone. We feel like the Palestinians.

    “The Syrian government couldn’t care less to help us reclaim our property, they won’t even help us get back into Afrin. We want to go back, we couldn’t care less if we’re governed by the Kurds or Turks or Assad, we just want our land back.”

    A second Afrin exile, Salah Mohammed, 40, said: “Lands are being confiscated, farms, wheat, furniture, nothing is ours anymore; it’s us versus their guns. It’s difficult to come back, you have to prove the property is yours and get evidence and other nearly impossible papers to reclaim it.

    “There is definitely a demographic change, a lot of Kurds have been forcibly displaced on the count that they’re with the PKK when in fact they weren’t. There are barely any Kurds left in Afrin, no one is helping us go back.”

    Another Afrin local, Shiyar Khalil, 32, said: “When the Kurds try to get back to their house they have to jump through hoops. You cannot deny a demographic change, Kurds are not able to go back. Women are veiled, bars are closed; it’s a deliberate erasing of Kurdish culture.”

    Umm Abdallah, 25, a new arrival from Ghouta said some Kurds had returned to Afrin, but anyone affiliated with Kurdish militias had been denied entry. “I’ve seen about 300 Kurds come back to Afrin with their families in the past month or so. I don’t know whose house I am living in honestly, but it’s been registered at the police station.”

    She said Afrin was lawless and dangerous, with Arab militias whom Turkey had used to lead the assault now holding aegis over the town. “The Turks try to stop the looting but some militias are very malicious,” she said. “They mess with us and the Kurds, it’s not stable here.”

    Both Umm Abdallah and another Ghouta resident, Abu Khaled Abbas, 23, had their homes confiscated by the Assad regime before fleeing to the north. “The Assad army stole everything, even the sinks,” said Abbas.

    “These militias now are not leaving anyone alone [in Afrin], how do you think they will treat the Kurds? There are bad things happening, murder, harassment, rapes, and theft. They believe they ‘freed’ the land so they own it now.”


    https://www.theguardian.com/world/2018/jun/07/too-many-strange-faces-kurds-fear-forced-demographic-shift-in-afrin
    #Kurdes #Kurdistan #occupation #dépossession #Syrie #déplacés_internes #IDPs #destruction
    cc @tchaala_la

  • BALLAST | L’émancipation kurde face aux pouvoirs syriens
    https://www.revue-ballast.fr/lemancipation-kurde-face-aux-pouvoirs-syriens

    Le #Rojava est parfois accusé, depuis l’éclatement de la contestation populaire en 2011 et la guerre civile qui s’ensuivit, de complicité avec le régime de Bachar el-Assad. Pour comprendre la place des Kurdes en Syrie, et plus largement dans la région, il importe de revenir sur une histoire particulièrement complexe : c’est à cette seule lumière qu’il devient possible de démêler les relations des révolutionnaires kurdes avec le pouvoir syrien, l’État turc voisin et les rebelles majoritairement arabes. ☰ Par Raphaël Lebrujah

    #kurdistan #kurdes #syrie

  • Journée mondiale pour #Hasankeyf : les dessous d’un barrage à marche forcée

    Il y a un an, le journaliste Mathias Depardon et son accompagnateur Mehmet Arif étaient arrêtés en reportage à Hasankeyf en #Turquie, où un projet de barrage menace la cité antique à majorité kurde. Le projet qui devait voir le jour en 2013 est vivement critiqué et les premiers dynamitages diffusés sur les réseaux sociaux ont relancé la mobilisation.


    https://blogs.mediapart.fr/c-morel-darleux/blog/280418/journee-mondiale-pour-hasankeyf-les-dessous-dun-barrage-marche-force
    #barrage_hydroélectrique #énergie #Kurdes #kurdistan #résistance #destruction #Ilisu
    cc @reka @tchaala_la @isskein

  • La chute d’Afrin
    http://www.enbata.info/articles/les-enjeux-de-la-bataille-dafrin

    Depuis cinq ans, #Afrin faisait figure de havre de paix en #Syrie. Mobilisée sur d’autres fronts plus urgents, l’armée Syrienne avait abandonné le canton d’Afrin aux forces kurdes du YPG en 2012. Mais depuis plusieurs semaines ce territoire est l’enjeu d’une attaque d’envergure de la part de la Turquie. Voici un éclairage sur les raisons qui ont poussé le dictateur Turc à engager cette opération militaire contre les #Kurdes.

    Bien qu’isolée des autres régions tenues par le #YPG et ses alliés des Forces Démocratiques Syriennes (#FDS), situées plus à l’Est, le canton d’Afrin avait été épargnée par les combats. Ce n’est plus le cas depuis que la Turquie a lancé le 20 janvier l’opération “Rameau d’olivier”, un nom bien singulier pour une opération militaire de grande ampleur visant à reprendre le canton d’Afrin aux Kurdes.

    Cette opération militaire, le président turc Erdogan la souhaitait depuis longtemps. La perspective d’un #Rojava (#Kurdistan syrien) autonome et aux mains d’une organisation proche du PKK, la formation politique et militaire des Kurdes de Turquie, est en effet inconcevable pour les Turcs.

    Ces derniers vivent également très mal le fait que les États-Unis aient fait des FDS leur principal allié dans leur lutte contre l’État Islamique.

    En annonçant le 14 janvier que les #Etats-Unis allaient construire une force de 30.000 hommes incluant le YPG pour surveiller le frontière entre la Syrie et la Turquie, Washington a mis le feu aux poudres et servi de prétexte à Erdogan pour envoyer ses troupes à l’assaut d’Afrin.

    Changer l’équilibre ethnique

    Avec l’opération “Rameau d’olivier”, Erdogan cherche bien plus qu’une victoire sur le YPG : “D’abord, nous éliminons les terroristes, expliquait- il le 24 janvier, puis nous rendons l’endroit vivable. Pour qui ? Pour les 3,5 millions de Syriens qui sont chez nous. Nous ne pouvons pas pour toujours les héberger dans des tentes”. Ces réfugiés ne sont pourtant pas d’anciens habitants d’Afrin ayant fui la férule du YPG car la population de la ville a doublé depuis 2012, accueillant des réfugiés attirés par cette zone apaisée. L’objectif d’Erdogan est donc de changer l’équilibre ethnique de la région afin d’affaiblir l’emprise des Kurdes et de renforcer celle de ses alliés de l’Armée Syrienne Libre (#ASL). Il peut donc paraître surprenant que la Russie, qui combat l’ASL aux côtés des forces de Bachar el Assad, ait donné son aval à la Turquie pour qu’elle lance une telle offensive. C’est pourtant ce qui s’est passé : le 18 janvier, une délégation turque était reçue à Moscou, et le lendemain les forces russes en poste à Afrin se retiraient. L’opération “Rameau d’olivier” pouvait commencer… La première raison qui explique cet apparent revirement russe est la volonté de Moscou de distendre les liens entre les États-Unis et la Turquie. Si la #Turquie quittait l’OTAN dont elle est une pièce maîtresse pour se rapprocher de la Russie et de l’Iran, ce serait une véritable révolution géopolitique. On n’en est pas encore là, mais la tension entre les deux alliés atteint des niveaux inédits. Le 6 février, Erdogan a dévoilé son intention de ne pas s’arrêter à Afrin et de continuer son offensive jusqu’à Manbij, 60km plus à l’Est. Mais contrairement à Afrin, #Manbij héberge des troupes américaines “très fières de leurs positions, et qui tiennent à ce que tout le monde le sache”.

    Pas de quoi intimider le vice-premier ministre turc qui rétorque : “Si des soldats US sont habillés comme des terroristes et traînent avec eux, et qu’ils attaquent des soldats turcs, pas de doute que nous n’auront aucune chance de les distinguer”.

    Du coup, les gradés US plastronnent : “Si vous nous frappez, nous répondrons agressivement”

    On a vu atmosphère plus cordiale entre alliés !

    Le projet de Poutine

    La volonté d’enfoncer un coin dans les relations américano-turques n’est pas la seule motivation de Moscou qui avait explicité ses projets pour la Syrie lors du premier sommet d’Astana entre la Turquie, l’Iran et la Russie, en janvier 2017.

    Ces projets prévoient une reconnaissance politique et administrative pour les Kurdes, mais à l’Est de l’Euphrate. Le canton d’Afrin, situé nettement à l’Ouest, doit quant à lui revenir à Damas. Poutine a donc vu dans l’offensive turque un moyen de parvenir à ses fins.

    Al-Monitor rapporte ainsi les propos d’un leader kurde d’Afrin : “Les forces Kurdes de Syrie ont reçu un ultimatum : laissez vos positions au régime syrien ou affrontez la fureur d’Ankara. Ils ont choisi de rester et la Turquie a lancé son assaut sur Afrin”.

    Les Kurdes semblent avoir réagi selon les prévisions du Kremlin en demandant à Damas “de protéger ses frontières avec la Turquie des attaques de l’occupant turc”. Au terme de négociations secrètes et après de nombreuses fausses rumeurs, des forces pro-régime sont arrivées à Afrin pour prêter main forte aux Kurdes, mais ce soutien n’a pas été suffisant : au terme de 58 jours de combats, Afrin est tombée le 18 mars. Selon les estimations, entre 100.000 et 150.000 habitants ont fui la ville à l’arrivée des forces turques et de leurs alliés… Erdogan peut maintenant se concentrer sur Manbij où sont stationnées des troupes américaines. La perspective d’un affrontement entre la Turquie et les Etats-Unis semble donc se concrétiser chaque jour davantage. Pour Poutine, il semblerait que ce soit un enjeu qui justifie le sacrifice des Kurdes

  • BALLAST | Rojava : brisons le silence !

    https://www.revue-ballast.fr/rojava-brisons-le-silence

    Actuellement sous le feu d’une opération militaire conduite par l’État turc — avec l’aval de la Russie, la complicité de l’OTAN et la bienveillance des États européens —, la population du Rojava résiste et sollicite le soutien international. Nous publions donc cette tribune, écrite par notre rédaction et signée par une soixantaine d’acteurs et de collectifs du monde syndical, associatif, politique, intellectuel et culturel, mobilisés en faveur de l’émancipation des peuples et des individus.

    « Il y avait la foi dans la révolution et dans l’avenir », écrivit George Orwell dans son Hommage à la Catalogne. Aux quatre coins du monde, les partisans de la justice sociale n’en finissent pas d’honorer l’Espagne progressiste, défaite à la fin des années 1930 par les fascismes européens : cette mémoire est nôtre, mais notre époque nous requiert et nous pousse à la jeter, ressourcée et vivante, dans la bataille qui se joue sous nos yeux au Rojava, en Syrie.

    #syrie #kurdes #kurdistan #rojava #turquie

  • Syrie : #Afrin passe sous contrôle turc
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180318/syrie-afrin-passe-sous-controle-turc

    Le 18 mars, un homme brandit son drapeau en lieu et place de la statue déboulonnée © Reuters/Khalil Ashawi Encerclés par l’armée turque, les combattants #kurdes, qui avaient promis de défendre la principale localité de l’enclave kurde, rue par rue, maison par maison, pierre par pierre, ont quitté la ville. Quelque 150 000 civils ont déjà fui l’enclave.

    #International #turquie

  • #Afrin passe sous contrôle turc
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180318/afrin-passe-sous-controle-turc

    Le 18 mars, un homme brandit son drapeau en lieu et place de la statue déboulonnée © Reuters/Khalil Ashawi Encerclés par l’armée turque, les combattants #kurdes, qui avaient promis de défendre la principale localité de l’enclave kurde, rue par rue, maison par maison, pierre par pierre, ont quitté la ville. Quelque 150 000 civils ont déjà fui l’enclave.

    #International #turquie

  • Les #Kurdes piégés par l’escalade militaire en Syrie
    https://orientxxi.info/magazine/les-kurdes-pieges-par-l-escalade-militaire-en-syrie,2289

    Amorcée dès le début de janvier 2018, l’escalade militaire en #Syrie a clairement rebattu les cartes des rapports de force sur le terrain. Alliés potentiels de Washington comme de Moscou, mais fragilisés dans le canton d’#Afrin par l’attaque de l’armée turque, les Kurdes syriens ont-ils perdu tout espoir de voir s’imposer un scénario favorable à leurs revendications d’autonomie dans le nord du pays ? Décryptage.

    #Irak #Turquie

  • Syria’s Kurds push US to stop Turkish assault on key enclave - ABC News
    http://abcnews.go.com/International/wireStory/syrias-kurds-push-us-stop-turkish-assault-key-52750931

    Syria’s Kurdish militia is growing frustrated with its patron, the United States, and is pressing it to do more to stop Turkey’s assault on a key stronghold in Syria.

    #Kurdes #Syrie #Etats-Unis

  • Erdogan lance l’armée turque contre les #kurdes de #Syrie
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210118/erdogan-lance-l-armee-turque-contre-les-kurdes-de-syrie

    Un combattant de l’Armée syrienne libre (ASL), à l’entraînement à Azaz, le 21 janvier 2018. © Reuters Les forces d’Ankara sont entrées dans le « canton » kurde d’Afrin. Erdogan est ulcéré par le projet américain de créer une armée de 30 000 gardes-frontières kurdes. En coulisses, c’est une partie d’échecs avec Washington, Téhéran et Moscou qui se joue. L’opposition syrienne et les forces kurdes dans le rôle des pions…

    #International #Recep_Tayyip_Erdogan #turquie

  • Russia Accuses U.S.-Led Coalition of Trying to #Partition Syria | World News | US News
    https://www.usnews.com/news/world/articles/2017-11-29/russia-accuses-us-led-coalition-of-trying-to-partition-syria

    MOSCOW (Reuters) - Russia’s ambassador to the United Nations accused the U.S.-led coalition in Syria on Wednesday of trying to partition the country by setting up local governing bodies in areas seized from Islamic State, Russian news agencies reported.

    Russian Ambassador Vassily Nebenzia was cited as complaining that the coalition was discussing measures to restore the economy with the new bodies, but not with the Syrian government.

    “What the coalition is doing amounts to concrete steps to partition the country,” Nebenzia was quoted as saying.

    #Etats-Unis #Syrie #Kurdes

  • Netanyahu lobbies world powers to stem Iraqi Kurd setbacks | Article [AMP] | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-mideast-crisis-kurds-israel/netanyahu-lobbies-world-powers-to-stem-iraqi-kurd-setbacks-idUSKBN1CP181

    #Israel has been the only major power to endorse statehood for the Kurds, partly, say analysts, because it sees the ethnic group - whose population is split among Iraq, Turkey, Syria and Iran - as a buffer against shared adversaries.

    #Kurdes