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  • Les vrais défis pour l’École sont ailleurs | Stéphane Bonnéry, 31 août 2013
    https://www.contretemps.eu/defis-ecole-inegalites

    Les promoteurs des réformes de l’École au service du capitalisme sont là devant une contradiction : comment conduire 50 % d’une génération à bac+3 tout en dépensant le moins possible ? L’une des réponses esquissées par les décideurs repose sur le couplage qui se dessine entre le lycée et la licence. Sans que cela ne soit jamais dit, le gouvernement prépare le financement de l’augmentation du nombre d’étudiants en licence notamment par la réduction du nombre de lycéens. Il s’agit, avec ce rapprochement du lycée et de la licence, de créer un tuyau dans lequel il y aura le moins de déperditions possibles en cours de route. Un jeune dont les probabilités d’aller jusqu’à la licence sont faibles n’a pas sa place au lycée dans cette vision-là. [...]

    En amont du couple lycée-licence, dans les réformes et projets de réformes précédents, cela n’a jamais été dit, mais le lien entre les choses est trop évident : pour que seuls les jeunes qui ont une chance raisonnable de ne pas sombrer au lycée général dans de telles conditions accèdent à celui-ci, cela suppose de faire le tri en amont du lycée. Et donc de couper le collège du lycée (ce qui revêt pour les décideurs l’avantage annexe d’affaiblir la force de résistance du SNES). Le collège est alors rapproché de l’élémentaire, dans le cadre du socle commun : les uns n’auront que celui-ci pour horizon, qui marquera la sortie de l’École, tandis que les autres se verront enseigner davantage. Cette logique conduit, mécaniquement, à préparer progressivement des classes officiellement de niveaux, et même des établissements de niveaux : les uns établissements du socle, les autres établissements du programme complet.

  • Montbéliard. Cérémonie polémique pour la capitale de la culture : « Ils peuvent me virer, je m’en fous », Hervée de Lafond persiste
    https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2024/03/18/suite-a-la-ceremonie-d-ouverture-polemique-hervee-de-lafond-persiste-

    Sous le feu des critiques depuis samedi soir, la maîtresse de cérémonie maintient ses propos et sa posture : « Les élus savaient très bien ce qu’ils faisaient en me confiant cette mission. On n’est pas chez Poutine. En France, on a le droit de se moquer gentiment du Premier ministre. »

    « On n’est pas chez Poutine. »
    #lol #on_est_pas_chez_poutine

    Franche-Comté. Cérémonie ratée pour Montbéliard, capitale française de la culture 2024 : « On passe pour des ploucs ! »
    https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2024/03/17/montbeliard-capitale-francaise-de-la-culture-2024-on-passe-pour-des-p

    Les déboires de la soirée inaugurale font grincer des dents en haut lieu comme dans le public. Quelles en seront les conséquences ? Alexandre Gauthier, vice-président de l’Agglo en charge de politique culturelle ne peut masquer sa déception.

    #cérémonie_ratée #déception #quelles_conséquences

    Les élus de Montbéliard bien embarrassés après l’accueil musclé réservé à Gabriel Attal
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/les-elus-de-montbeliard-bien-embarrasses-apres-l-accueil-muscle-reser

    POLITIQUE - Visiblement, la série de boutades est très mal passée. Samedi, lors de l’ouverture à Montbéliard de la « Capitale de la culture » 2024, la maîtresse de cérémonie, la comédienne Hervée de Lafond, âgée de 80 ans, n’avait pas hésité à tutoyer Gabriel Attal sur scène.

    « Tu es venu en avion alors qu’il y a un TGV, tu te prends pour qui ? Pour le Premier ministre ? » , avait-elle lancé au Premier ministre, avant de pointer aussi l’absence de la ministre de la Culture Rachida Dati ou encore les 200 millions d’euros d’annulation de crédits pour le ministère de la Culture en 2024. « On m’avait dit que la soirée s’appelait “Joyeux Bazar”, je confirme », avait rétorqué tout sourire Gabriel Attal.

    Malgré tout, plusieurs élus du Pays de Montbéliard n’ont pas digéré l’attitude d’Hervée de Lafond lors de la cérémonie. Dans une lettre, le député du Doubs Nicolas Pacquot, la maire de Montbéliard Marie-Noëlle Biguinet et le vice-président en charge de la Culture à Pays de Montbéliard Agglomération présentent leurs « plus sincères excuses » au Premier ministre « pour le comportement inapproprié de Madame Hervée de Lafond », elle qui est l’une des trois commissaires artistiques de l’événement culturel.

    « Les réactions de déception et de mécontentement exprimées par nos concitoyens, suite à ce dérapage, soulignent avec force que les comportements grossiers à l’égard d’un premier ministre sont une atteinte à notre République. Ils ne peuvent être tolérés et ne relèvent en aucun cas de la liberté d’expression », écrivent-ils notamment.

    #accueil_musclé #liberté_d_expression #atteinte_à_notre_république

    Faire des blagues et tutoyer : accueil musclé

  • #Forts_Maunsell

    Les Forts Maunsell étaient des petites tours fortifiées marines construites au niveau de l’estuaire de la Tamise et de la Mersey durant la Seconde Guerre mondiale pour protéger le Royaume-Uni de toute invasion allemande. Ils tirent leur nom de leur concepteur #Guy_Maunsell. L’armée les a abandonnés à la fin des années 1950 et ils furent parfois utilisés pour d’autres activités. C’est ainsi que l’un d’eux est devenu une micronation non-indépendante, sous le nom de #principauté_de_Sealand.

    Ils ont été également utilisés comme bases pour des #radios-pirates à l’époque de l’explosion de la pop music britannique des années 60 (la Beatlemaia). Ils étaient une alternative plus robuste à l’emploi de bateaux émetteurs ancrés au large des eaux territoriales souvent malmenés par les tempêtes hivernales de la Manche et de la Mer du Nord. L’extension des eaux territoriales britanniques et des actions militaro-policières ont sonné la fin de cette utilisation à l’aube des années 70.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Forts_Maunsell

    #micro-Etat #micro-nation #micro-nations #micro-Etats #UK #Angleterre #Manche #La_Manche

  • Uber und Bolt einigen sich mit Berliner Aufsichtsbehörde: Datenabgleich könnte das Ende der Schattenwirtschaft einläuten
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/berliner-wirtschaft/uber-und-bolt-einigen-sich-mit-berliner-aufsichtsbehorde-datenabgleich-

    14.3.2024 von Benedikt Schmidt - Nach langem Hin und Her und angeblichen Datenschutzbedenken wollen die großen Mobilitäts-Anbieter ihre Bestandsdaten mit der Aufsichtsbehörde teilen. Medienberichte deckten zuvor ein großes Betrugssystem auf.

    Die Plattformen Uber, Bolt und Freenow werden der Berliner Aufsichtsbehörde, dem Landesamt für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten (Labo), Einsicht in ihre Bestandsdaten gewähren. Darauf haben sich Vertreter der Unternehmen am Donnerstag mit der Labo-Direktorin Kirsten Dreher geeinigt. Medienberichte hatten zuvor aufgedeckt, dass in der Hauptstadt bis zu 2000 Fahrzeuge ohne Lizenz auf Mobilitäts-Apps buchbar sind.

    Ein Sprecher der Senatsverkehrssenatsverwaltung bestätigte die Einigung auf Anfrage. Vor allem Uber und Bolt hatten zuvor Datenschutzbedenken geäußert. Im Februar begannen sie schließlich, neue Daten an die Aufsichtsbehörde zu schicken. Die jetzt gefundene Einigung bezieht sich auf ihren gesamten Datensatz. Stichtag für den Abgleich soll nach Informationen des Tagesspiegels der 1. April sein.

    2000

    Fahrzeuge ohne Lizenz waren zuletzt auf den bekannten Mobilitäts-Apps in Berlin buchbar.

    Ziel des Vorgangs ist es, Firmen herauszufiltern, die nicht beim Labo gelistet sind oder gar nicht existieren und den Plattformen mutmaßlich gefälschte Dokumente vorgelegt haben.

    Wer bei Uber und Co. legal Fahrten anbieten möchte, muss in Deutschland ein Mietwagengeschäft betreiben und seine Fahrzeugflotte bei einer Aufsichtsbehörde anmelden. In Berlin ist das Labo zuständig. Nach Prüfung des Unternehmens erteilt die Behörde sogenannte Konzessionen, die erlauben, mit den Mietwagen gewerblich Personen zu befördern. Die Fahrer sind bei diesen Firmen angestellt und benötigen einen Personenbeförderungsschein.
    Kritik an der passiven Rolle der Plattformen

    Uber, Bolt und Freenow erklären immer wieder, nur Fahrdienstvermittler zu sein. Die Plattformen verdienen mit einer Provision an jeder vermittelten Fahrt. Ihre Algorithmen berechnen den Fahrpreis, der im Gegensatz zum tarifgebundenen Taxigewerbe flexibel ist und auf dem Mechanismus von Angebot und Nachfrage beruht.

    Kritiker monieren, dass sich die Plattformen auf ihrer Rolle als Vermittler ausruhten und dass ihre Billigpreise auf Steuer- und Sozialbetrug basierten.

    Wir haben in konstruktiver und einvernehmlicher Atmosphäre eine Lösung gefunden, die nachhaltig tragfähig ist.
    Thomas Mohnke, Generalunternehmer für Uber

    Thomas Mohnke ist der Generalunternehmer für Uber – eine Art Subunternehmer, der alle Fahrten, die bei Uber eingehen, an Hunderte Mietwagenfirmen allein in Berlin weiterleitet. Nach dem Treffen mit Labo-Direktorin Dreher sagte er dem Tagesspiegel, spätestens Mitte April werde es keine illegalen Fahrzeuge mehr auf den Plattformen geben. „Wir haben in konstruktiver und einvernehmlicher Atmosphäre eine Lösung gefunden, die nachhaltig tragfähig ist.“

    Uber und die Konkurrenzplattformen würden bis dahin jedes Unternehmen gesperrt haben, das nicht über alle notwendigen Genehmigungen verfüge. Laut Mohnke betrifft die Einigung auch Firmen, die ihre Fahrzeuge in brandenburgischen Anrainergemeinden konzessioniert haben. Dort sind andere Aufsichtsbehörden als das Labo zuständig.

    Offiziell sind in Berlin rund 4400 Mietwagen und 5600 Taxis zugelassen. Hinzu kommen nach Schätzungen von Branchenkennern zwischen 1000 und 2000 illegale Fahrzeuge sowie etwa 2000 Autos mit einer Brandenburger Konzession. Vorgeschrieben ist, dass ein Mietwagen nach jeder Fahrt an den Betriebssitz zurückkehrt. Doch kaum ein Fahrer in Berlin soll sich daran halten – schon gar nicht, wenn der Betriebssitz in Neuruppin liegt.

    #Berlin #Uber #LABO

  • Ohne Genehmigung für Uber & Co unterwegs: Berliner Senat verschärft Kontrollen gegen illegale Mietwagenfirmen
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/berliner-wirtschaft/ohne-genehmigung-fur-uber-co-unterwegs-berliner-senat-verscharft-kontro

    14.8.2024 von Thomas Loy - Viele Verleiher arbeiten ohne Konzession für Fahrdienst-Vermittler wie Bolt oder Uber. Künftig soll jedes Fahrzeug vor Aufnahme in die Portale überprüft werden.

    4400 Mietwagen sind nach Angaben des Senats in Berlin offiziell gemeldet, doch im Auftrag von Uber & Co sind offenbar auch viele andere Autoanbieter unterwegs, die nicht gemeldet sind. Gegen diese illegalen Firmen will der Senat jetzt konsequenter vorgehen.

    Das Landesamt für Ordnungsangelegenheiten (Labo) hat mit den Fahrdienst-Vermittlern von Uber, Bolt und FreeNow vereinbart, dass jedes Fahrzeug vor der Aufnahme in die jeweiligen Vermittlungsportale vom Labo überprüft wird.

    Wie der Senat weiter mitteilt, habe das Labo im Austausch mit den Fahrdienst-Plattformen bereits in der Vergangenheit „eine Vielzahl solch illegal operierender Mietwagen-Unternehmen“ aufgespürt und hohe Bußgelder verhängt, im Einzelfall bis zu einer halben Million Euro. Ob diese Strafen auch gezahlt wurden, ist unklar. Hinweise erhielt das Labo bisher vor allem von der Polizei, die regelmäßig Mietwagen kontrolliert.

    „Oftmals haben diese Unternehmen bei den Vermittlungsdiensten gefälschte Unterlagen vorgelegt, ohne dass dies im Registrierungsprozess entdeckt wurde“, erklärt der Senat. „Damit verschaffen sich diese Unternehmen einen unzulässigen Vorteil zulasten der ordnungsgemäß angemeldeten und genehmigten Mietwagen- und Taxi-Unternehmen.“

    #Berlin #Uber #LABO

  • Lagebericht über Organisierte Kriminalität: Diese Banden dominieren in Berlin
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/diese-banden-dominieren-in-berlin-5348665.html

    11.12.2019 von Hannes Heine, Alexander Fröhlich, Helena Piontek - Auch wenn viel über arabische Clans gesprochen wird: Die meisten Täter der Organisierten Kriminalität sind aus Osteuropa. Das zeigt das erste Berliner Lagebild.

    Ermittler, Fachpolitiker und Journalisten haben darauf lange gewartet – an diesem Mittwoch stellt Innensenator Andreas Geisel (SPD) erstmals ein umfassendes Lagebild zur Organisierten Kriminalität (OK) in Berlin vor.

    Vorweg: Italienische Familien, die der klassischen Mafia zugerechnet werden, spielen kaum eine Rolle. In den meisten der 59 Berliner OK-Verfahren 2018 ging es um russischsprachige Verdächtige – oft aus dem Baltikum, vor allem aber aus dem Kaukasus.

    Schwerpunkt mafiöser Banden in Berlin sind Eigentumsdelikte. Demnach stufen Ermittler 17 Verfahren wegen Diebstahls als OK ein, meist ging es um Autoschmuggel. Danach folgen 16 Ermittlungen zu Drogenverstößen – vor allem Kokainhandel. Berlin bleibt OK-Hochburg. Nur in den deutlich größeren Ländern Nordrhein-Westfalen und Bayern wurden mehr OK-Verfahren geführt.

    Welche Taten als OK eingestuft werden, wägen Fahnder und Juristen ab. Meist wird Illegales dann als OK bezeichnet, wenn die Täter arbeitsteilig und dauerhaft Profite durch kriminelles Handeln machen und diese Beute in die legale Wirtschaft überführen wollen.

    Zur angeblichen Bedeutungslosigkeit der italienischen Mafia ein Satz von Bert Brecht: ,Die im Dunkeln sieht man nicht’
    schreibt NutzerIn Al.Dente

    Behördenintern wird als Beispiel dieser Fall angeführt: Aus einer Bank wurden 2014 mehr als neun Millionen Euro gestohlen. Ein Mann aus der Großfamilie Remmo wurde dafür verurteilt, das Geld nicht gefunden. Die Staatsanwaltschaft ließ 2018 dann 77 Immobilien beschlagnahmen, weil sie mit dem Geld gekauft worden sein könnten.

    Die wichtigsten Erkenntnisse aus dem Lagebild Organisierte Kriminalität 2018

    In Berlin gab es 2018 insgesamt 59 Ermittlungskomplexe im Bereich Organisierte Kriminalität
    Es wurden 462 Tatverdächtige geführt
    Insgesamt 98,3 Millionen Euro Schaden und 16,4 Millionen Euro Erträge aus der OK wurden erfasst
    Insgesamt wurden 12,1 Millionen Euro Vermögenswerte gesichert, allein 11,7 Millionen Euro durch die Berliner Polizei
    Im Vergleich zum Vorjahr ging die Eigentumskriminalität und die Kriminalität im Zusammenhang mit dem Nachtleben zurück
    Rauschgiftschmuggel- und Handel sowie Fälschungskriminalität haben zugenommen

    Bei der Vorstellung des Lagebilds sagte Innensenator Geisel, die Organisierte Kriminalität sei seit vielen Jahren Schwerpunkt der Berliner Polizei. Es handle sich um Straftaten mit erheblichem wirtschaftlichem Schaden. Allerdings bilde die Statistik, wie alle Kriminalstatistiken, nur das Hellfeld ab. Anfang nächsten Jahres soll es zudem eine Bilanz speziell zur Clankriminalität geben.


    Andreas Geisel (SPD, l-r), Barbara Slowik, und Sebastian Laudan, Chef der Abteilung für Organisierte Kriminalität beim Landeskriminalamt.

    Warum wird zwischen Organisierter Kriminalität und Clankriminalität unterschieden?

    Die Polizeipräsidentin und der Innensenator betonten, es sei wichtig zwischen Clankriminalität und Organisierter Kriminalität zu unterscheiden. Denn arabische Großfamilien fassen zwischen mehreren hundert bis zu mehreren Tausend Familienmitgliedern. Davon seien manche im Bereich OK „auffällig“, wie Geisel sagte. Es gebe aber auch Familienmitglieder, die lediglich in der zweiten Reihe parkten oder mit Profilierungsfahrten auffallen würden. „Das ist nicht organisiere Kriminalität“, sagte Geisel, „aber dieses Dominanzgehabe höhlt unseren Rechtsstaat aus, deshalb arbeiten wir mit der gesamten Bandbreite an Maßnahmen.“

    Laut Polizeipräsidentin Barbara Slowik fanden elf Prozent der bundesweit geführten OK-Verfahren in Berlin statt. Die Ermittlungen seien umfangreich und zeitintensiv. Bei elf von 100 Tatverdächtigen sei Bewaffnung festgestellt worden, was gefährlich für die Polizeibeamten, aber auch für die Bürger sei.

    37,5 Prozent der Tatverdächtigen hätten die deutsche Staatsangehörigkeit, 9,5 Prozent davon hatten eine nicht-deutsche Geburtsurkunde, so Slowik. Die Unterscheidung in Nationalitäten sei kritisch so bewerten und nicht immer Zielführend. Tatverdächtige von OK seien unter anderem in zweiter oder dritter Generation in Deutschland, sowohl die aktuelle Staatsangehörigkeit und die Geburtsurkunde seien da Deutsch.

    Dem schon bekannten Lagebild des Bundeskriminalamtes zufolge hat es 2018 bundesweit 535 OK-Ermittlungsverfahren gegeben. Mit 59 Fällen wäre die Zahl der in Berlin geführten OK-Verfahren zurückgegangen, 2017 waren es 68. Im Jahr 2016 waren es 61 Verfahren. Auffällig an der Statistik ist, dass die Berliner Behörden selbst im vergangenen Jahr weniger Verfahren gegen organisierte Kriminelle geführt haben als im Vorjahr.

    Hier sank die Zahl im Vergleich zum Vorjahr von 60 auf 49. Dagegen ist die Zahl der Ermittlungskomplexe, die von den Bundesbehörden - Bundeskriminalamt, Bundespolizei und Zoll - betreut werden von acht auf zehn gestiegen.

    Allerdings können einzelne Ermittlungen ganze Netzwerke betreffen, womöglich also gab es 2018 mehr OK-Verdächtige als noch vor einigen Jahren. Zudem stieg die Zahl der Verfahren, die in Berlin von Bundeskriminalamt, Bundespolizei und Zoll geführt werden, von acht auf zehn.

    In der rot-rot-grünen Senatskoalition wird immer wieder über die Phänomene „Clans“ und „Ok“ debattiert: So lehnt die Linke den Term „Clan-Kriminalität“ ab, er diskriminiere komplette Großfamilien. In dem Bericht wird deshalb auch von „Kriminalität durch Angehörige aus ethnisch abgeschotteten Subkulturen“ gesprochen, gemeint sei damit aber eigentlich nur „Clan-Kriminalität“, so Geisel.

    Ermittler sagen immer wieder, dass deutsch-arabische Clans in zahlreiche OK-Verfahren involviert sind. Und es gebe durchaus Tausende Männer allein in Berlin, deren kriminelle Geschäfte darauf basieren, dass sie ein ethnisch und familiär abgeschottetes Milieu beherrschen.

    Schon in den vergangenen Jahren richteten sich die meisten OK-Ermittlungen in Berlin gegen russischsprachige Netzwerke und kaukasische Banden. Dann folgen die aus dem Libanon stammenden Familien und multiethnische Strukturen, die sich in ihrem Habitus an Rockern orientieren.

    Eine zentral geführte OK-Struktur – also den einen „Mafiapaten“ – gibt es in Berlin nicht. Viele Profi-Gangster arbeiten nur auf Zeit oder für bestimmte Taten zusammen. Die Verdächtigen sind flexibel, Bezeichnungen wie „Polenmafia“ taugen kaum. Allerdings gibt es Ermittlern zufolge auch homogene Gruppen – etwa von Tschetschenen.

    Europol: Deutschland soll mehr Finanzermittlungen führen

    Berlins Behörden hatten sich 2018 neu aufgestellt. Beim LKA wurde eine Koordinierungsstelle Organisierte Kriminalität (KO-OK) aufgebaut, bei der Staatsanwaltschaft gibt es jetzt eine Spezialabteilung zur Vermögensabschöpfung. Umso verwunderter sind Experten, dass es in Berlin seit einigen Jahren kein Verfahren zu italienischen Mafia-Strukturen gibt. Dafür fehlten, sagen Ermittler, offenbar immer noch ausreichend Fachleute.

    Im Oktober hatte der Europol-Chefermittler für Organisierte Kriminalität, Jari Matti Liukku, die deutschen Behörden zu intensiveren Geldwäsche- und Schwarzgeldermittlungen aufgefordert. Die Bundesregierung hatte zuvor begonnen, verschärfte EU-Richtlinien umzusetzen.

    #Berlin #Uber #LABO

  • Festpreise im Berliner Taxigewerbe: Verkehrssenatorin Schreiner will mehr Wettbewerb mit Mietwagenfirmen
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/berliner-wirtschaft/festpreise-im-berliner-taxigewerbe-verkehrssenatorin-schreiner-will-meh

    21.2.2024 von Simon Schwarz - Plattformen wie Uber und Freenow vermitteln Fahrten mit Mietwagenfirmen, die oft viel günstiger als Taxis sind. Die Verkehrsverwaltung will das Taxigeschäft flexibilisieren.

    Berlins Verkehrssenatorin Manja Schreiner (CDU) will dem Taxigewerbe ermöglichen, mit Fahrgästen Festpreise zu vereinbaren. Noch im ersten Quartal dieses Jahres werde ihre Verwaltung eine Senatsvorlage ausarbeiten, sagte die Senatorin am Mittwoch im Verkehrsausschuss.

    Bislang bezahlen Fahrgäste eine behördlich festgelegte Grundgebühr und einen ebenfalls tarifierten Kilometerpreis. Dies führt nach Ansicht von Schreiner zu einem Nachteil für das Taxigewerbe im Wettbewerb mit Mietwagenfirmen, die auf Plattformen wie Uber und Bolt flexible Preise anbieten dürfen: „Mit dem Festpreismodell erreichen wir eine Stärkung der Taxinachfrage. Die Kunden schätzen es, wenn sie bei der Buchung den Preis im Vorhinein wissen.“ Ein ähnliches Modell hat die Stadt München im vergangenen Jahr eingeführt.

    Mit dem Festpreismodell erreichen wir eine Stärkung der Taxinachfrage. Die Kunden schätzen es, wenn sie bei der Buchung den Preis im Vorhinein wissen.
    Manja Schreiner (CDU), Verkehrssenatorin von Berlin

    Eine Gleichstellung mit den Mietwagenfirmen wird die Maßnahme aber nicht bringen. Denn Schreiner kündigte an, einen Tarifkorridor für die Festpreise des Taxigewerbes vorgeben zu wollen: „Ausgangspunkt für den Festpreis ist der Preis nach Taxitarif für die kürzeste Route zum gebuchten Zielort. Der mit dem Kunden vereinbarte Preis muss sich dann in einem Korridor von minus zehn Prozent bis plus zwanzig Prozent bewegen.“

    Große illegale Schattenwirtschaft

    Lutz Kaden von der Industrie- und Handelskammer (IHK) Berlin begrüßte die Maßnahme, kritisierte aber, dass Taxis mit dieser Vorgabe von den Mietwagenfirmen weiter unterboten werden könnten. Dabei erlaube die 2021 in Kraft getretene Novelle des Personenbeförderungsgesetzes, auch den Mietwagenfirmen eine Mindestgebühr aufzuzwingen. Kaden regte zudem einen Konzessionsstopp für die Unternehmen an: Ab einer bestimmten Zahl von Fahrzeugen dürften die Mietwagenfirmen dann keine weiteren Autos dazukaufen. Eine Konzession stellt die Lizenz zur Personenbeförderung dar.

    Zugelassen sind in Berlin rund 5500 Taxis sowie 4500 konzessionierte Mietwagenfahrzeuge, hinzu kommen 1500 bis 2000 illegale Autos. Als „Schattenwirtschaft“ bezeichnete Schreiner diesen Wirtschaftszweig, in dem Menschen ohne soziale Sicherung und oft unter Mindestlohn arbeiten. Firmen existieren zum Teil nicht oder haben Scheinadressen, zahlen keine Steuern. Das bestätigte auch Axel Osmenda vom Hauptzollamt Berlin.

    „Umsatz und Profit stehen über allem, auf Kosten der Sicherheit von Fahrgästen, erwirtschaftet auf dem Rücken von Fahrerinnen und Fahrern“, sagte der Verkehrspolitiker Tino Schopf (SPD). Wenn es zu Unfällen mit einem illegalen Fahrer komme, seien die Fahrgäste zum Beispiel nicht versichert.

    Als Maßnahme gegen die illegalen Firmen will Schreiner die Aufsichtsbehörde Labo (kurz für Landesamt für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten) personell stärken. Prüfen werde die Verkehrsverwaltung darüber hinaus, ob und in welchem Rahmen sie den Mietwagenfirmen Mindestpreise auferlegen kann. Leipzig und Lörrach machen von dieser Möglichkeit bereits Gebrauch.

    Uber, Bolt und Freenow besitzen selbst keine Fahrzeuge, die Unternehmen bringen Fahrgast und Personenbeförderer auf einer digitalen Plattform zusammen. Der Preis wird über Angebot und Nachfrage geregelt, im Gegensatz zum eng regulierten Taxigewerbe.

    Eine Stadt, in der das Plattformgeschäft mit Mietwagenfirmen faktisch keine Rolle spielt, ist Hamburg. Dort sind nur 15 Mietwagen konzessioniert, die für Unternehmen wie Uber und Bolt fahren. Die Mietwagenfirmen müssen nachweisen, dass sie in der Lage sind, ein wirtschaftlich nachhaltiges Geschäft mit Mindestlohn zu betreiben, die Verkehrsbehörde der Hansestadt lehnt die Genehmigungen in den meisten Fällen ab.

    #Berlin #Uber #LABO

  • Uber, Bolt und Freenow: Wie Berliner Mietwagenunternehmer die Plattformen für Sozialkassenbetrug nutzen
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/berliner-wirtschaft/uber-bolt-und-freenow-wie-berliner-mietwagenunternehmer-diese-plattform

    5.3.2024 von Deana Mrkaja - Bolt, Freenow und Uber vermitteln in Berlin Autofahrten zu Kampfpreisen. Doch nicht alle Mietwagenfirmen, die diese Plattformen nutzen, sind seriös. Einige nutzen die Kontrolllücken systematisch aus.

    Kambiz steht mit seinem Taxi bereits seit mehr als zwei Stunden am Berliner Hauptbahnhof und wartet. Das passiert ihm in letzter Zeit häufig. „Bolt hat das Taxi-Geschäft kaputt gemacht“, sagt der Mann. Denn seitdem die Konkurrenz auf dem Markt ist, läuft es schlecht für ihn. Kambiz möchte nicht mit vollständigem Namen zitiert werden, um möglichen Ärger zu vermeiden.

    Die günstigen Preise von Bolt, Freenow und Uber führen zu immer weniger Fahrten bei den Berliner Taxiunternehmen. Während die Mobilitätsfirma Bolt aus dem estnischen Tallinn mit Deutschland-Zentrale am Alexanderplatz für 10,60 Euro vom Hauptbahnhof zum Kottbusser Tor fährt, wird mit einem regulären Taxi das Doppelte fällig.

    „Ich habe keine Lust mehr zu arbeiten“, sagt Kambiz. Die Warterei nerve ihn nicht nur, sondern sorgt auch für finanzielle Engpässe. Denn als Taxifahrer richtet sich sein Gehalt nach dem Tagesumsatz. Weniger Fahrten bedeuten weniger Geld.

    So wie Kambiz geht es immer mehr Taxifahrern in Berlin und anderen deutschen Städten, in denen die Fahrdienste zugelassen sind, wie beispielsweise in Köln oder Frankfurt. Dabei sind die ausbleibenden Fahrten nur ein Problem. Den Mietwagenfirmen, mit denen Bolt und Co zusammenarbeiten, wird nach Tagesspiegel-Recherchen Sozialbetrug vorgeworfen – und das im großen Stil.

    „Als Fahrer bei diesen Firmen musst du dich kriminalisieren, ob du willst oder nicht“, behauptet Leszek Nadolski, erster Vorsitzender der Berliner Taxiinnung. Anders als Taxiunternehmen müssen diese Firmen 19 statt sieben Prozent Umsatzsteuer abführen. Die digitalen Plattformen kassieren rund 25 Prozent des Umsatzes, weitere fünf Prozent gehen an den Generalunternehmer, hinzu kommen Kosten für Benzin, Versicherung und Abnutzung der Autos, und das alles bei niedrigen Kosten pro Fahrt. Für Nadolski und weitere Experten der Branche ist klar: Legal sind solche Mietwagenunternehmen nicht kostendeckend zu betreiben.

    Die Betrugsmasche soll folgendermaßen ablaufen: Digitale Mobilitäts-Plattformen vermitteln ihre Aufträge nicht direkt an einzelne Fahrer, sondern an Subunternehmer, sogenannte „Mietwagenfirmen“. Die Fahrer sind bei ihnen angestellt. Diese sollen laut Tagesspiegel-Recherchen als Minijobber beschäftigt werden, während sie in Wahrheit in Vollzeit tätig sind. Doch Geringfügigkeit wird an das zuständige Finanzamt gemeldet, beim Jobcenter wird aufgestockt, und „den Rest des Geldes kriegst du bar auf die Kralle vom Mietwagenunternehmen“, kommentiert der Taxifahrer Mesut den organisierten Betrug.

    Das ist kein Kavaliersdelikt, das ist organisierte Kriminalität mitten in der deutschen Hauptstadt.
    Mesut, Taxifahrer

    „Leistungen beziehen mit wenig offizieller Anmeldung“ laute das Motto. „Dieser Betrug ist so offensichtlich, jeder von uns weiß das, aber niemanden interessiert es. Das ist kein Kavaliersdelikt, das ist organisierte Kriminalität mitten in der deutschen Hauptstadt“, sagt Mesut, dessen Nachname nicht genannt werden soll. „Wer versucht aufzuklären, wird bedroht.“

    Nadolski hingegen spricht offen darüber. Bereits seit zwei Jahren versuche er mit seinem Verein das Thema auf die politische Agenda zu bringen. Er nennt es „höchst organisierte Schwarzarbeit“. Die zuständigen Behörden hätten ihm jedoch zu verstehen gegeben, dass so etwas in Deutschland gar nicht möglich sei.

    Fahren mit gefälschten Papieren

    Auch Kambiz und Mesut haben versucht, bei Bolt und Co anzuheuern. Kambiz, weil er seine Familie kaum mehr über die Runden bringt. Mesut, weil er dem Betrug nachgehen wollte. Beide Taxifahrer berichten unabhängig voneinander vom Ablauf. Auf der Seite Kleinanzeigen.de und in diversen Facebook-Gruppen wird nach Fahrern gesucht. Flexible Arbeitszeiten, pünktliche Lohnzahlungen, Trinkgeld und auch Bonuszahlungen werden geboten.

    Per Anruf oder WhatsApp-Nachricht kann sich jeder bewerben, der einen Führerschein hat. Firmennamen oder Ansprechpartner werden nicht genannt. Kambiz erzählt, die Bedingung für eine Anstellung sei gewesen, dass er Sozialbetrug begeht: „Sie wollten nichts offiziell anmelden.“

    Man habe ihm sogar angeboten, unter gefälschtem Namen und gefälschter Steuernummer zu arbeiten. „Was, wenn ich kontrolliert werde?“, wollte er wissen. „Dann sagst du einfach, es ist dein erster Tag und du weißt von nichts“, habe die Antwort gelautet. Kambiz verlangte einen legalen Vertrag, doch bekam nach eigenen Angaben eine Absage des Unternehmens.

    Ähnliches berichtet auch Mesut. Auf Türkisch habe er mit dem Betreiber einer Mietwagenfirma gesprochen. „Ich habe behauptet, dass ich Bürgergeld beziehe, aber trotzdem mehr arbeiten will.“ Als Antwort bekam Mesut, dass es kein Problem sei, man würde das Ganze schon regeln. „Ich hätte das Gespräch aufnehmen sollen“, sagt er im Nachgang. Auch Nadolski bestätigt dieses Muster – er habe es selbst bei mehreren Nummern versucht.

    Die Transportbranche: „schwarzarbeitslastig“

    Das Hauptzollamt in Berlin ist zuständig für die Bekämpfung von Schwarzarbeit und illegalen Beschäftigungen. Auf Nachfrage teilt das Amt mit, dass die Transportbranche generell „schwarzarbeitlastig“ sei. Konkretes zum Vorwurf könne man nicht sagen, jedoch sei die Finanzkontrolle Schwarzarbeit auf der Straße tätig.

    Demnach werden Taxifahrer, aber auch Fahrer der digitalen Dienstleistungsfirmen, stichprobenartig kontrolliert. Die Daten würden mit dem Arbeitgeber abgeglichen. Falls es Verdachtsfälle gebe, würden diese auch beim Jobcenter oder der Rentenversicherung überprüft werden. Wie jedoch kontrolliert werden soll, ob Geld bar und somit am Fiskus und den Ämtern vorbei ausbezahlt wird, konnte das Hauptzollamt nicht beantworten.

    Drei Beamte kümmern sich um ganz Berlin. Ich glaube nicht, dass man dieses Problem jemals in den Griff bekommt.
    Leszek Nadolski über das Hauptzollamt

    Kambiz, der bereits seit 25 Jahren Taxi fährt, kann über die Aussage des Zolls nur schmunzeln. In all den Jahren sei er nur ein einziges Mal kontrolliert worden. Auch Nadolski lacht, wenn man das Hauptzollamt erwähnt. „Drei Beamte kümmern sich um ganz Berlin. Ich glaube nicht, dass man dieses Problem jemals in den Griff bekommt.“

    Burkard Dregger, der innenpolitische Sprecher der Berliner CDU-Fraktion im Abgeordnetenhaus, zeigt sich alarmiert. „Wenn das so ist, muss dies so schnell wie möglich ein Tagesordnungspunkt im Innenausschuss werden.“ Dregger betont, dass es der „originäre Auftrag“ des Zolls und den Finanzverwaltungen sei, unzulässiger Aufstockung und Schwarzarbeit nachzugehen. „Ich frage mich da, reichen unsere Instrumente?“ Falls nicht, müsse man parlamentarisch Druck ausüben.

    Tino Schopf, den Sprecher für Mobilität und Verkehr der SPD-Fraktion, treibt das Thema schon seit Monaten um. Er spricht von „mafiösen Strukturen und organisierter Schwarzarbeit“. Er sieht das Landesamt für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten (LABO) in der Pflicht, die Behörde sei seinen Aufgaben jedoch nicht gewachsen. Die SPD hat sich vorgenommen, das Thema anzugehen, und setzt sich dafür ein, das Taxigewerbe in Berlin zu sichern.

    4498 Mietwagen gibt es laut dem Landesamt für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten aktuell in Berlin.

    Laut Landesamt für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten gibt es derzeit 4498 Mietwagen und 691 Mietwagenunternehmen in Berlin (Stand Januar 2024). Ginge man davon aus, dass ein Drittel von ihnen, rund 1350 Mietwagenfahrer, Sozialbetrug begehen, indem sie ihre Geringfügigkeit illegal mit Bürgergeld aufstocken, würde das Amt je nach familiärer Lage rund 2000 Euro monatlich dazugeben. Bei 1350 Aufstockern käme pro Monat eine Summe von 2,7 Millionen Euro zusammen, die fälschlicherweise ausbezahlt wird.

    Firmen, die es gar nicht mehr gibt

    Doch warum ist es so schwer, den Betrügern auf die Spur zu kommen? Kürzlich veröffentlichte Recherchen des rbb decken auf, dass einige Mietwagenfirmen bereits aus dem Handelsregister gelöscht wurden, aber trotzdem weiter Fahrten von den Plattformen durchführen. Der erste Vorsitzende der Berliner Taxiinnung behauptet, die Masche der Mietwagenfirmen zu kennen.

    Unbekannte Hintermänner würden junge Menschen mit Geld locken, um als Geschäftsführer der Mietwagenfirmen zu agieren. Nach einer gewissen Zeit würden die Firmen ins europäische Ausland verkauft werden, sodass es schwierig wird, nachzuvollziehen, wo der vermeintliche Sitz der Firmen ist.

    Selbst wenn einer der eingesetzten Geschäftsführer überführt würde, könnte er beweisen, das Unternehmen nicht mehr zu besitzen, während seine Fahrer weiterhin Aufträge der digitalen Dienstleister durchführen. Freenow, Bolt und Uber seien so „sauber wie das Amen in der Kirche“, fasst Nadolski zusammen, denn ihre Aufgabe sei es nicht, „Mindestlöhne zu zahlen und Regeln einzuhalten, sondern Provisionen zu erhalten“.

    Die Plattformbetreiber wollen mit Behörden kooperieren

    Alle drei Unternehmen haben sich in einem schriftlichen Statement zu den Vorwürfen geäußert. Freenow teilt mit: „Wir distanzieren uns von jeglichen Praktiken, die gegen das Gesetz verstoßen, einschließlich Schwarzarbeit und ungerechtfertigter Inanspruchnahme von Sozialleistungen. Freenow agiert als Vermittler der Fahrten und nicht als Betreiber der Mietwagen. Fehlverhalten dieser oder anderer Art wird von uns nicht toleriert und kann zur Sperrung des jeweiligen Unternehmens von unserer Plattform führen.“ Das Unternehmen gibt weiter an, mit den zuständigen Behörden zu kooperieren, um den Zugang illegaler Mietwagenunternehmen „noch besser auszuschließen“.

    Bolt lässt mitteilen, dass sie selbst „keine Möglichkeit haben, um zu überprüfen, ob Mietwagenunternehmen, die Bolt für die Vermittlung von Fahrten nutzen, Sozialbetrug begehen oder nicht.“ Bolt behauptet weiter, nur mit Unternehmen zusammenzuarbeiten, die ihre AGBs bestätigten. Auf Nachfrage, wie dies genau überprüft würde, gab es keine Antwort mehr. Auch Uber antwortete ähnlich. Man würde nur mit „lizensierten und unabhängigen Taxi- und Mietwagenunternehmen zusammenarbeiten, welche der Aufsicht der Genehmigungsbehörden unterliegen“.

    „Das ist das Ende für alle Taxifahrer“, sagt Kambiz. Sein Nachbar, der ebenfalls sein Leben lang Taxi fuhr, habe schon aufgehört. Immer mehr Kollegen würden darüber nachdenken, den Job zu wechseln. Kambiz zeigt sich resigniert: „Für uns Taxifahrer gelten Tausende Gesetze und Auflagen, und die anderen machen, was sie wollen“.

    #Berlin #Uber #LABO

  • Die Tricks der Mietwagenfirmen: So schleusen Kriminelle Gelder an Berlins Finanzämtern vorbei
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/berliner-wirtschaft/die-tricks-der-mietwagenfirmen-auf-uber-bolt-und-freenow-so-schleusen-k

    14.3.2024 von Benedikt Schmidt - Per App können Fahrgäste in Berlin wohl bis zu 2000 illegale Autos buchen. Chats und Eigentümerstrukturen geben tiefe Einblicke in eine Branche, die offenbar vom organisierten Verbrechen durchsetzt ist.

    Es ist Anfang März und die Fahrer in der Whatsapp-Gruppe sind aufgeschreckt. „U-Bahn Tierpark, Richtung Friedrichsfelde, Zollkontrolle“, warnt einer seine Kollegen. „Die Hurensöhne“ hätten an der Kaserne Richtung Kurt-Schumacher-Platz „eine Mausefalle“ aufgestellt, schreibt ein anderer Tage später.

    An mehreren Orten in der Stadt kontrollieren Zoll und Polizei und ziehen Leute heraus, die auf Plattformen wie Uber, Bolt oder Freenow Fahrten in der Hauptstadt anbieten, aber keine Lizenz dafür haben und illegal arbeiten. Branchenkenner schätzen, dies gelte für ein Drittel der Fahrer. Berlins zuständige Aufsichtsbehörde Labo (Landesamt für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten) spricht in einem „rbb“-Bericht von einem Fünftel.

    Anders als in den USA fahren in Deutschland nicht Privatleute bei Uber und Co. durch die Gegend. Das dürfen nur Fahrer mit Personenbeförderungsschein, die bei Mietwagenfirmen angestellt sind. Die Plattformen treten nur als Fahrdienstvermittler auf, über ihre Apps finden Fahrer und Fahrgast zusammen. Anders als im Taxigewerbe gibt es keine Fest- oder Mindestpreise, sondern flexible Preise nach dem Mechanismus von Angebot und Nachfrage. Pro gebuchter Tour erheben die Plattformen eine Vermittlungsprovision, der Rest verbleibt bei den Unternehmen, ein Teil davon als Lohn bei den Arbeitern.

    Fahrten, die die Mobilitäts-Apps vermitteln, sind äußerst beliebt, denn Fahrgäste zahlen meist deutlich niedrigere Preise als bei Taxis. Doch Medienberichte haben aufgedeckt, dass die Billigpreise offenbar auf systematischer Betrügerei aufbauen. Zum einen sind in Berlin etliche Autos ohne gültige Lizenz, eine sogenannte Konzession, die beim Labo beantragt werden muss, unterwegs. Recherchen des Tagesspiegels legen zudem nahe, dass selbst offizielle Firmen mit konzessionierten Fahrzeugen ihr Geschäft häufig nur mit Sozialbetrug betreiben können sollen.

    In der Whatsapp-Gruppe, in der sich Fahrer vor Kontrollen warnen, lässt sich das Ausmaß erahnen. Zutritt bekommt man nur über einen Einladungslink. Der Tagesspiegel hat wochenlang mitgelesen. Hunderte Fahrer sind dort Mitglied, viele arbeiten für Scheinfirmen oder schleusen, wie die Nachrichten nahelegen, zumindest teilweise Gelder unversteuert am Finanzamt vorbei.


    Einer der Fahrer warnt die anderen in der Whatsapp-Gruppe vor einer „Mausefalle“.

    1000 illegale Fahrzeuge sollen laut einem „rbb“-Bericht auf Uber und Co. buchbar sein, vermutlich liegt die Zahl darüber.

    Wie konnte sich in der Hauptstadt ein offenbar florierendes, weitgehend illegales Geschäft mit mafiösen Strukturen entwickeln? Nach Tagesspiegel-Informationen spielt neben den Kriminellen vor allem die Aufsichtsbehörde Labo eine unrühmliche Rolle.

    Fahrer fälschen wohl Unterlagen

    Eine der Betrugsmaschen wird als „80/20“-Modell bezeichnet: 80 Prozent des Fahrpreises behält der Fahrer, 20 Prozent gehen an einen Hintermann – beides nach Abzug der Vermittlungsprovision. Der Hintermann gibt sich als Unternehmer aus, fälscht Dokumente wie den Konzessionsschein und lässt den Fahrer bei den Plattformen mit einem Privatauto freischalten. Von jenen, die so vorgehen, dürften viele Bürgergeld erhalten, da sie offiziell als arbeitslos gemeldet sind. Doch das merken die Behörden nicht, wenn die Plattformen den Datenschutz wahren oder die Kriminellen falsche Identitäten nutzen. Mit dem Trick sparen sich der Fahrer und sein Hintermann unter anderem Lohn-, Umsatz- und die Einkommenssteuer.

    Indizien dafür, dass Fahrzeuge nicht korrekt angemeldet sind, sind laut einem Insider: falsche TÜV-Plaketten, falsche KfZ-Kennzeichen oder Fahrzeuge ohne Konzessionsnummer. Die muss als blauer Aufkleber an der Heckscheibe kleben – oft sind es auch Imitate.

    Einer dieser Fahrer ist Hamza, auf seinem Profil in der App heißt er anders. Bei einer Fahrt gibt er an, auskömmliche Geschäfte mit Bolt und Co. zu machen, eine Konzessionsnummer hat sein Auto nicht. Auf der Rechnung, die Bolt ausstellt, ist eine Person angegeben, die sein Chef sein soll. Auf Anfrage teilt das Labo mit, dieser Mann besitze keine Konzessionen und sei der Behörde nicht bekannt. Auch unter der angegebenen Adresse in Charlottenburg ist der Name des angeblichen Unternehmers nicht anzutreffen.

    Hamza und andere 80/20-Fahrer haben es neuerdings etwas schwerer als noch vor Wochen: Die Plattformen gleichen neue Unternehmen mit dem Labo ab, und auch die Bestandsdaten könnten sie bald an die Aufsichtsbehörde weiterleiten. Die bis zu 2000 illegalen Wagen dürften also bald nicht mehr unterwegs sein.

    Die 18-Monats-GmbHs

    Ein weiteres beliebtes Konstrukt sind die „18-Monats-GmbHs“. So nennt Leszek Nadolski, der Vorsitzende der Berliner Taxi-Innung, Mietwagenfirmen, die zwar eine Konzession haben, aber nach etwa zwei Jahren wieder verkauft werden, um krumme Geschäfte zu verschleiern, wie er glaubt.

    Die Hinterleute starten legal: Sie gründen eine GmbH, besorgen sich einen Unternehmerschein, legen eine Fachkundeprüfung bei der Industrie- und Handelskammer (IHK) ab, kaufen eine Fahrzeugflotte und beantragen beim Labo Konzessionen. Alles sauber.

    Dann stellen sie Fahrer ein, oft auf Minijob-Basis, lassen diese im Schichtbetrieb arbeiten und zahlen ihnen die Stunden, die sie darüber hinaus arbeiten, schwarz aus. Dem Fiskus fällt das nicht auf, weil der Unternehmer den Betrieb verkauft, bevor er Steuern zahlen soll, oder er hat die Firma unlängst in die Pleite getrieben, ganz bewusst. So erzählen es mehrere Insider.

    Einer, der wie die anderen anonym bleiben will, sagt: „Der Unternehmer muss nach zwei Jahren Einkommenssteuer zahlen, das sind Einnahmen minus Ausgaben. Hier fällt auf, dass der Betrieb viel mehr Ausgaben hatte, als er mit den Minijobbern offiziell eingenommen hat.“ An diesem Punkt gehe er entweder pleite oder die Firma werde vorher auf einen Verwandten überschrieben.

    Dann fahre „der Dampfer weiter“, sagt Nadolski. Ein Blick ins Handelsregister zeigt: Hier handeln offenbar professionelle Betrüger. Ein Mann, so ist dort vermerkt, war Geschäftsführer von sieben Mietwagenfirmen, von denen inzwischen zwei pleite sind. Eine davon wurde innerhalb von zwei Jahren gleich dreimal verkauft. Viele Firmen gehören heute Leuten, die auffällig oft osteuropäische Namen tragen. Ein Insider sagt, das seien Leute, die auch mal zum Notartermin eingeflogen würden.

    Diese Strohleute seien Geschäftsführer, aber ein als Betriebsleiter getarnter Komplize vom ursprünglichen Inhaber agiere als eigentlicher Chef. „Wenn der Betriebsleiter einen Unternehmerschein hat, dann braucht der Geschäftsführer keinen. Und der Betriebsleiter kommt meist aus der Familie“, erzählt einer, der seinen Namen ebenfalls nicht veröffentlicht sehen will. Mit diesem Trick könnten sich die Kriminellen von sämtlichen Pflichten befreien und das illegale Geschäft trotzdem weiterführen.

    Legales Geschäft kaum möglich

    Und die Fahrer, sind sie nicht die ersten, die die Polizei hochnimmt? Ja, schon, aber selbst bei neugierigen Zollbeamten weiß die Whatsapp-Gruppe Rat. Einer der User gibt Tipps, wie man am besten lügt: „Abrechnung monatlich? Antwort: Monatlich wird mein Lohn auf das Konto überwiesen“. Und: „Habt ihr Aufenthaltsräume im Büro?“ Antwort: „Ja, wir haben Kaffee, Tee, kalte Getränke und Kuchen stehen jeden Tag bereit“. In beiden Fällen ist höchstwahrscheinlich das Gegenteil der Fall: Denn nach Tagesspiegel-Informationen erhalten viele Fahrer einen großen Teil des Lohns in bar, und einen Betriebssitz gibt es oft nicht.


    Polizei, Zoll und das Labo scheinen seit einiger Zeit entschlossener gegen die illegalen Fahrer vorzugehen, ein weiterer Screenshot von der Whatsapp-Gruppe.

    „Nachhaltig lässt sich das Geschäft nicht aufziehen, das geht nur illegal, alles andere ist Blödsinn“, sagt Nadolski. Der Taxi-Chef mag aus Eigeninteresse sprechen, aber selbst andere, wie der Präsident der Mobilitätsplattform Freenow, Alexander Mönch, sagen das.

    Mönch ließ nachrechnen. Heraus kam, dass es für Mietwagenunternehmen, die Fahrten auf Uber und Co. anbieten, unter arbeitsrechtlichen Standards nicht möglich sei, dauerhaft kostendeckend zu wirtschaften. „Es haben sich im taxiähnlichen Mietwagengeschäft massive illegale Strukturen gebildet. Wir sehen in ein tiefes, schwarzes Loch.“

    Mönch scheint ernsthaft interessiert zu sein, die illegalen Geschäfte auszutrocknen. Im Verkehrsausschuss des Berliner Abgeordnetenhauses sprach er über das System und brüskierte die eigene Branche. Seine Konkurrenten bestreiten solche Berechnungen: Sie behaupten bis heute, dass die Fahrer der Mietwagenfirmen mehr Touren pro Stunde absolvierten als die Taxis. Wegen der höheren Auslastung lohne sich das Geschäft.
    Die traurige Rolle der Aufsichtsbehörde Labo

    Wie konnten diese Entwicklungen jahrelang an der Aufsichtsbehörde Labo vorbeigehen? Der SPD-Abgeordnete Tino Schopf hat Akteneinsicht bei 38 der rund 700 in Berlin registrierten Mietwagenunternehmen beantragt. Was er zu sehen bekam, hatte er nicht erwartet: Das Labo habe in einem Fall einer 19- bis 20-jährigen Frau Konzessionen erteilt, obwohl sie trotz ihres Alters noch fünf andere Unternehmen leitete. Die Frau hatte laut Schopf nicht einmal einen Wohnsitz in Deutschland. In einem anderen Fall habe eine größere Firma angegeben, dass der Betriebsleiter weniger als 1000 Euro brutto verdiene, auch hätte die Behörde so gut wie nie den Betriebssitz kontrolliert. „Warum fällt mir als Laie das auf, dem Labo aber nicht?“, fragt Schopf.

    „Das Labo hat systematisch versagt“, sagt er. Doch hat die Behörde auch systematisch weggesehen? Schopf formuliert es diplomatisch. Die Sachbearbeiter seien mit ihrem Job scheinbar inhaltlich und fachlich überfordert gewesen. Da die Fehler von damals nicht rückgängig gemacht werden könnten, fordert der Politiker, die Behörde solle die Betriebe jetzt systematisch nachprüfen.

    Der Tagesspiegel hat das Labo mit Anschuldigungen konfrontiert. Ein Sprecher antwortet, in der Akteneinsicht von Schopf habe es keinen Fall mit einer so jungen Frau gegeben. Weiter schreibt der Sprecher, das Labo sei „inzwischen in der Lage“, bei Beantragung von Konzessionen den Betriebssitz des Mietwagenunternehmens zu kontrollieren – was im Umkehrschluss bedeutet, dass die Behörde dazu wohl länger nicht fähig gewesen war.

    Für die Verkehrsverwaltung, die dem Labo übergeordnet ist, antwortet derselbe Sprecher. Diese unterstütze seit Jahren die Forderung, das Labo personell aufzustocken, es stünden mittlerweile mehr Mittel zur Verfügung, leider merke man den Fachkräftemangel. Neben einer „behördenübergreifenden Arbeitsgemeinschaft“ zur Schattenwirtschaft im Mietwagenbereich, die aber erst noch initiiert werden müsse, solle „zeitnah“ ein Leitfaden vorliegen, der eine „höhere Wirksamkeit und schnellere Reaktionsmöglichkeiten“ bewirken könne. Kurzum: Noch ist nicht viel passiert.

    Uber und Co. argumentieren, nur Vermittler zu sein

    Konfrontiert man die Plattformen mit vermeintlichen Missständen, antworten sie, nur Fahrdienstvermittler zu sein. Ein Sprecher von Bolt schreibt, das Unternehmen habe den „Anspruch, Fahrten ausschließlich an lizenzierte und gesetzeskonforme Mietwagenunternehmen zu vermitteln“, aber: „Die Einhaltung von Arbeitsstandards sowie die korrekte Zahlung von Steuern und Sozialversicherungsabgaben obliegt den Transportunternehmen selbst und die Kontrolle dessen den Ordnungsbehörden.“

    Mietwagenunternehmen dürfen am Flughafen nicht warten, bis ein Fahrgast kommt. Sie müssen, anders als Taxis, zum Betriebssitz zurückkehren. Nach Informationen des Tagesspiegels hält sich kaum ein Fahrer daran.
    Mietwagenunternehmen dürfen am Flughafen nicht warten, bis ein Fahrgast kommt. Sie müssen, anders als Taxis, zum Betriebssitz zurückkehren. Nach Informationen des Tagesspiegels hält sich kaum ein Fahrer daran.

    Ähnliche Antworten schickt Uber. Für den Konzern habe „gesetzeskonformes Handeln oberste Priorität“: „Sofern sich unsere Partner nicht an die Regeln halten und wir davon Kenntnis erlangen, ziehen wir entsprechende Konsequenzen, bis hin zu einer Sperrung auf unserer Plattform.“ Bevor Uber Fahrten vermittle, prüfe ein Team zudem die Unterlagen und Konzessionen der Firmen. „Leider haben manche Manipulationen eine so hohe Qualität, dass sie nicht von echten Dokumenten zu unterscheiden sind.“

    Dabei wäre es so einfach: Ein Datenabgleich mit dem Labo zöge die 80/20-Fahrer sofort aus dem Verkehr. Nach Tagesspiegel-Informationen könnte ein solcher Abgleich bald stattfinden, eine Einigung mit der Behörde steht offenbar kurz bevor. Die Plattformen hatten lange Datenschutzbedenken geäußert.

    Der SPD-Politiker Schopf ärgert sich trotzdem, dass die Plattformen so lange ahnungslos spielten, und wundert sich über ihre passive Rolle. Schließlich könnten sie selbst aktiv werden und prüfen, ob Konzessionen abgelaufen sind oder ob Mietwagenfirmen existieren, an die sie Aufträge vermitteln.

    Wenigstens das Labo scheint inzwischen aus seiner Passivität herauszukommen, das bemerken auch die Fahrer in der Whatsapp-Gruppe: „Wallah aufpassen, Männer, ich glaube, heute sieht es sehr böse aus mit Labo.“ Ein anderer schreibt: „Alexanderplatz Leute, 3 Brüder hintereinander erwischt.“

    –---

    Zu den Arbeitsbedingungen und Einkommen der Fahrer

    Viele Fahrer überschreiten die maximale Arbeitszeit von zehn Stunden pro Tag, um ein auskömmliches Einkommen zu erzielen. Verrichten die Arbeiter Schwarzarbeit und erhalten sie gleichzeitig Bürgergeld, erwirtschaften sie bei einer normalen Arbeitswoche inklusive der Sozialhilfe vermutlich ein relativ gutes Gehalt.

    So kommen auf ein Mietwagen in Berlin laut dem Start-up Bliq, das wie Uber als Fahrdienstvermittler auftritt, zwischen 1500 und 2000 Euro Umsatz pro Woche. Allerdings handelt es sich hierbei um Bruttobeträge, vor Abzug von Vermittlungsgebühren. Zudem kann ein Auto von mehreren Fahrern benutzt werden. Bei zwei Fahrern käme jeder nach Abzug der Gebühren auf durchschnittlich 2600 Euro im Monat. Im Falle des „80/20“-Modells behielten beide rund 2000 Euro, weil sie sämtliche Steuern (etwa Umsatz- und Einkommenssteuer) unterschlagen.

    „Hamburger Modell“

    Deutlich strenger als in Berlin geht die Hamburger Aufsichtsbehörde mit Mietwagenunternehmen um, die Fahrten auf Mobilitäts-Apps anbieten wollen. Konzessionen bekommt nur, wer beweisen kann, kostendeckend zu wirtschaften. In den meisten Fällen lehnt die Behörde den Antrag ab, was dazu geführt hat, dass in der Hansestadt nur 15 konzessionierte Fahrzeuge unterwegs sind.

    Das ist der Hintergrund der Recherche:

    Für die Recherche hat der Tagesspiegel mit rund einem Dutzend Personen gesprochen: aus dem Taxigewerbe, mit Fahrern, mit Mietwagenunternehmern, mit Plattformbetreibern und anderen Insidern. Teilweise erfolgten die Recherchen anonym. Viele Namen wurden im Artikel pseudonymisiert, um Beteiligte zu schützen.

    #Berlin #Uber #LABO

  • L’Actu des Oublié.es • S IV • EP11 • Sénégal, Partie 1
    https://ricochets.cc/L-Actu-des-Oublie-es-o-S-IV-o-EP11-o-Senegal-Partie-1-7394.html

    Tous les deux lundis, l’Actu des Oublié.es évoque les luttes dans le monde. En mars, deux épisodes pour évoquer les luttes de ces dernières années au Sénégal, jusqu’au soulèvement récent pour empêcher l’annulation de l’élection présidentielle. #Les_Articles

    / #Politique,_divers, #Audio, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Luttes_sociales, #International

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/podcast/223500/saison-iv-e-p11-senegal-partie-1#

  • Contre le cancer de l’A69 : boycott massif des produits Pierre Fabre !
    https://ricochets.cc/Contre-le-cancer-de-l-A69-boycott-massif-des-produits-Pierre-Fabre-7398.ht

    Les Laboratoires Pierre Fabre prétendent prendre soin de nos corps, de notre peau et de nos cheveux, soigner des maladies chroniques et le cancer, poutant ils portent à fond, y compris financièrement, le projet autoroutier A69 Toulouse/Castres qui déjà ravage des terres, des arbres, la biodiversité, le climat, et donc notre santé. Un boycott d’ampleur s’impose non ? Les Laboratoires Pierre Fabre, le groupe fondu de la bagnole et de la bétonisation des espaces naturels à l’aide de (...) #Les_Articles

    / #Ecologie, #Le_monde_de_L'Economie

    https://www.pierre-fabre.com/fr-fr/nos-marques
    https://reporterre.net/Le-groupe-Pierre-Fabre-reconnait-avoir-finance-l-A69
    https://alter-vienne.info/spip.php?article296

  • What is #double-loop_learning in #Global_health ?
    https://redasadki.me/2024/03/17/what-is-double-loop-learning-in-global-health

    Argyris (1976) defines double-loop learning as occurring “when errors are corrected by changing the governing values and then the actions.” He contrasts this with single-loop learning, where “errors are corrected without altering the underlying governing values.” This is challenging because it can threaten one’s sense of competence and self-image. ‘Are we doing things right?’ vs. ‘Are we doing the right things?’ In #global_health, double-loop learning means not just asking “Are we doing things right?” but also “Are we doing the right things?” It means being willing to challenge long-held assumptions about what works, for whom, and under what conditions. Epistemological assumptions (“we already know the best way”), methodological orthodoxies (“this is not how we do things”), and apolitical stance (“I (...)

    #Chris_Argyris #health_systems_research #Kabir_Sheikh #Karen_E._Watkins #learning_culture #learning_health_systems #performance #Seye_Abimbola #Victoria_Marsick

  • Travailler sur le Covid Long m’a appris à devenir un meilleur journaliste
    https://ricochets.cc/Travailler-sur-le-Covid-Long-m-a-appris-a-devenir-un-meilleur-journaliste-

    Travailler sur le Covid Long m’a appris à devenir un meilleur journaliste En tant que journaliste scientifique, j’ai écrit sur de nombreux sujets au cours de ma carrière. Aucun ne m’a autant affecté que le Covid Long. Aucun n’a changé ma vision de ce que le journalisme peut faire et de comment il peut le faire de manière aussi profonde. (...) Des personnes atteintes de Covid Long m’ont dit que ces articles leur avaient permis de mieux comprendre ce qui leur arrivait, de trouver une (...) #Les_Articles

    / #coronavirus

    https://iaata.info/Travailler-sur-le-Covid-Long-m-a-appris-a-devenir-un-meilleur-journaliste-64

  • On dit "Irgendwann muss Schluss sein" pour annoncer la fin des soirées joyeuses. Il y en a qui n’ont jamais participés aux grandes fêtes. Leur fin de vie ressemble au reste

    "La lutte des classes ? Elle a lieu et ma classe gagne." Ce bonmot de vieux milliardaire trouve sa réalisation brutale dans le sort des million qui sont broyés au front des EHPAD au lieu de partir sereinement entourés par les membres de leurs familles.

    Les critiques du livre de Didier Eribon montrent que le message n’a pas été compris par la majorité des journalistes petit-bourgeois.

    Didier Eribons "Eine Arbeiterin" : Das harte Leben einer Mutter
    https://www.ndr.de/kultur/buch/tipps/Didier-Eribons-Eine-Arbeiterin-Das-harte-Leben-einer-Mutter,eribon100.html

    Nach dem Tod des gehassten Vaters kann sich Didier Eribon wieder seiner Mutter annähern. Der französische Autor erzählt in seinem Buch „Eine Arbeiterin“ von einer Frau, die immer nur geschuftet hat.

    Wo komme ich her? Wie markiert mich meine soziale Herkunft, wie gehe ich mit meiner Herkunftsscham um? Was passiert, wenn ich „Verrat“ an meiner Klasse übe, indem ich aufsteige in eine „höhere“ Schicht? Das sind wesentliche Fragen der Gegenwartsliteratur - nicht der deutschsprachigen, hierzulande wird der Begriff „Klasse“ mit sehr spitzen Fingern angefasst. In Frankreich hingegen geht es immer um diese Fragen, in allen wichtigen Werken von Nicolas Mathieu, Annie Ernaux, Olivier Adam, Édouard Louis und Didier Eribon. Dessen Buch „Rückkehr nach Reims“, eine Art Selbsterforschung, war ein gewaltiger Erfolg - nun setzt der Soziologe diese Studie gewissermaßen fort mit einem Buch über seine Mutter: „Eine Arbeiterin. Leben, Alter und Sterben“.

    Eribons Mutter und ihre Rennfahrer-Träumerei

    So oft im Morgengrauen auf den Beinen, so viele Wäscheberge, so viele Einkäufe, so viele gekochte Mahlzeiten, so viele Lebens- und Überlebensstrategien, so viel erlittene Scham … Leseprobe

    Worte des Schriftstellers Patrick Chamoiseau, die, sagt Didier Eribon, auch er selbst über seine Mutter hätte schreiben können:

    (…) so viele flüchtige Freuden, so viel Scheitern und so viele Erfolge (…) die im Lärm der Tage nie gefeiert worden sind! Wer wird sich an all das erinnern?

    Ich erinnere mich, sagt Eribon, und ich werde erinnern, damit etwas bleibt von diesem langen, schwierigen, skandalös harten Leben - dem Leben einer Frau, die immer nur geschuftet hat: als Dienstmädchen, Putzfrau und Fabrikarbeiterin. Nach dem Tod des gehassten Vaters kann sich Didier Eribon wieder seiner Mutter annähern. Sie ist die Einzige in der Familie, die sich mit seinem „Klassenverrat“ - dem Übertritt ins akademische Milieu, seiner Intellektualität, seiner Homosexualität - halbwegs arrangieren kann. Mutterliebe. Und wohl auch, alles in allem, dem heftigen Drang, sich abzugrenzen, zum Trotz: Sohnesliebe. Wenn sie sich nichts zu sagen haben, können sie immer noch gemeinsam fernsehen.

    Meine Mutter hatte eine Schwäche für Formel 1 und konnte den über die Rennstrecke rasenden Autos stundenlang zusehen. Verwundert fragte ich: „Interessiert dich das wirklich so sehr?“ Darauf sie: „Ja! Ich wäre gern Rennfahrerin geworden.“ Leseprobe

    Ein Traum, der an den tausend Begrenzungen der Realität schmerzhaft zerschellt. Ohne Geld, ohne formale Bildung, ohne akzeptablen familiären Hintergrund war der Mutter von Anfang an nichts als Plackerei vorherbestimmt. Nie gönnt sie sich etwas außer dieser kleinen Rennfahrer-Träumerei.
    Gestorben an Verlassenheit

    Sie ist 87, als ihre - ansonsten untereinander verfeindeten - Söhne sie gemeinsam im Pflegeheim unterbringen. Sohn Didier versucht, sie zu besänftigen: „Du wirst sehen, es wird Dir gut ergehen“, sagt er, unbewusst eine Schnulze von Jean Ferrat zitierend.

    Später schämt er sich dafür, denn nichts wird gut, erinnert sich Eribon bei der Buchvorstellung in Paris: „Sie hat sehr schnell abgebaut, hat mir nachts auf den Anrufbeantworter gesprochen, es gehe ihr schlecht, man misshandele sie, es sei ihr verboten zu duschen. Ich habe dann die Ärztin im Pflegeheim angerufen, und die hat gesagt: ’Nein, das Duschen ist ihr nicht verboten; aber um sie aufzurichten und ins Badezimmer zu bringen, brauche ich zwei Pflegekräfte! Mir fehlt das Personal, deshalb geht das nur einmal pro Woche.’ Als die mir das sagte, wollte ich laut aufschreien: Das kann doch gar nicht sein!“

    Sieben Wochen später ist die Mutter tot, gestorben an Verlassenheit in der fürchterlichen Pflege-Einöde, in der die Alten keine Stimme mehr haben.

    Jedes Leben verdient, erzählt zu werden

    Dieses Buch ist Eribons Aufschrei: berührend und aufrüttelnd vor allem dann, wenn er es schafft, sich vom Soziologenjargon zu lösen. Dann wird deutlich: Jedes Leben verdient, erzählt zu werden; jedes Leben und sein darin verborgener unerfüllter Traum.

    Sie fand Zuflucht im frenetischen Tanz der Rennwagen, den sie voller Inbrunst verfolgte. Reglos in ihrem Sessel, mit der Fernbedienung in der Hand, saß sie am Steuer eines Rennautos.

    Dieses Thema im Programm:
    NDR Kultur | Der Morgen | 11.03.2024 | 12:40 Uhr

    Neues Buch von Didier Eribon : Ich war ein Sohn, jetzt bin ich keiner mehr
    https://m.faz.net/aktuell/feuilleton/buecher/rezensionen/didier-eribons-neues-buch-eine-arbeiterin-leben-alter-und-sterben-19568121.ht

    7.3.2024.vonnBarbara von Machui - Perspektivenwechsel bei Didier Eribon: Sein neues Buch „Eine Arbeiterin – Leben, Alter und Sterben“ prangert am Beispiel seiner Mutter die gezielte Vernachlässigung alter Menschen an.

    Nachdem sein früherer „Ziehsohn“ und heutiger Freund Édouard Louis vor zwei Jahren mit „Die Freiheit einer Frau“ ein berührendes Buch über seine Mutter vorgelegt hat, folgt jetzt dessen Mentor und Vorbild diesem Beispiel und legt vierzehn Jahre nach „Rückkehr nach Reims“, der gnadenlosen Abrechnung mit Vater und Herkunftsmilieu, ein ihr gegenüber versöhnliches Buch über seine Mutter vor, in dem es vor allem um deren Alter und Sterben geht. Und um die gesellschaftlichen Bedingungen, unter denen dies stattfindet.

    Didier Eribon, der französische Philosoph und Soziologe, Schüler des Sozialphilosophen Pierre Bourdieu, hat mit dem großen Erfolg seines Erstlings das autofiktionale Schreiben auch hierzulande bekannt und populär gemacht und dadurch nicht zuletzt im deutschsprachigen Raum für die Rezeption des Werks der von ihm und Édouard Louis verehrten Annie Ernaux gesorgt, auf deren Vorbild sich beide berufen. Wie schon in „Rückkehr nach Reims“ beschreibt Eribon die Welt und das Leben des ehemals linkskommunistischen und stark gewerkschaftlich organisierten Industrieproletariats von Nordfrankreich – eine Welt, die es längst nicht mehr gibt, ein Milieu, das heute von Arbeitslosigkeit, Armut und Chancenlosigkeit geprägt und seit Jahren Nährboden für rechtsradikale Positionen ist. Immer wieder bringt er Beispiele eines fröhlich-unbekümmerten Rassismus seiner Mutter, für die er sich schämt.

    Wut über unwürdiges Sterben

    Eigentlicher Schreibanlass ist aber ­Eri­bons Trauer über den körperlichen Verfall und das qualvolle geistige Verdämmern seiner Mutter und die Wut über ihr unwürdiges Sterben in einer Pflegeeinrichtung. Wieder verknüpft er persönliche Erfahrungen mit der Analyse der gesellschaftlichen Zustände, sieht im Individuellen das Gesellschaftliche, im Privaten das Politische. Den eigenen Schmerz über den Verlust der „Archivarin und Historikerin einer Jugend“ – seiner Jugend – verwandelt er in eine Zeitreise in die Vergangenheit. Mit dem Tod der Mutter geht ein Riss durch die eigene Identität: „Ich war ein Sohn, jetzt bin ich keiner mehr.“ Der Erfahrungsbericht wird zur sozialen Psychoanalyse. Nachdem es nach dem Tod des Vaters und vor allem in den letzten beiden Lebensjahren versöhnliche Gesten der Wiederannäherung gegeben hatte, ein Sich-Wiederfinden, Sich-neu-Finden, werden das erbärmliche mütterliche Dahinsiechen im Pflegeheim und ihr einsamer Tod zum Anlass, die Stationen dieses prekären Lebens aufzublättern.

    In suggestiven Episoden und Szenen erzählt Eribon vom Leben einer Frau, die von früh an zu Putzfron und Fabrikarbeit gezwungen war und schon mit zwanzig Jahren an einen brutalen, gewalttätigen ungeliebten Mann, einen Hilfsarbeiter, gekettet war. An Trennung kann sie 55 Jahre lang zwar ständig denken, sie durchführen kann aber nicht – aus Angst, das wenige an sozialer Absicherung, das sie hat, auch noch zu verlieren, und aus Angst vor seiner Rache. Nach acht Stunden Fabrikarbeit ruhte sie sich fünfzehn Minuten im Sessel aus, danach begann ihr zweiter Arbeitstag: einkaufen, kochen, Geschirr spülen . . . Als Entlastung für die lebenslangen Demütigungen nur obsessiver Fernsehkonsum: „Es hob den Unterschied zwischen Realität und Fiktion auf, zwischen wahr und falsch, zwischen Vergangenheit und Gegenwart; es ignorierte die unerbittlichen Determinierungen durch Klasse, Geschlecht und Alter.“ Eribons Mutter liebt die Formel 1 und imaginiert sich eine Vergangenheit, da sie sich Zukunft nicht mehr vorstellen kann: „Reglos in ihrem Sessel, mit der Fernbedienung in der Hand, saß sie am Steuer eines Rennautos.“

    Man kommt sich vor wie in der Kirche

    „Meine Mutter war ihr Leben lang unglücklich“, lautet die bittere Bilanz des Sohnes, den sie nicht vor der Homophobie des Milieus hatte beschützen können und dessen sozialen Aufstieg in die Bildungselite der Hauptstadt sie nur ungläubig und misstrauisch verfolgen konnte. Als er ihr Shalimar, ein teures Parfum, schenkt, verschmäht sie es. Diese Habitus-Schranke war nicht zu überwinden. „Er hört neuerdings Klassik, man kommt sich vor wie in der Kirche“, ist noch einer ihrer netteren Kommentare. Überhaupt kann der Sohn verbale Entgleisungen nur andeuten, vor der wörtlichen Wiedergabe sträubt sich seine Feder. Nach ihrem Tod allerdings kauft er sich ein Lexikon des Dialekts der Champagne, eine Art tragbares Archiv, um ihre Stimme zu hören, ihr sprachlich nahe zu sein, sie und sich nicht endgültig zu verlieren, nachgetragene Liebe.

    Der Hauptakzent dieser autofiktionalen Recherche liegt aber auf der allerletzten Lebensphase, als sie „kraftlos, entschluss- und verantwortungslos“ aus der Zeit fällt, in eine „Unzeit“ stürzt. Auch die Dinge rücken von ihr weg, entfernen sich von ihr. Sie unternimmt Erkundungsreisen durch verschiedene Schichten dessen, was Christa Wolf als „innere Archäologie“ bezeichnet. Der Sohn versucht, diesem Verfall zu begegnen; die Schilderungen seiner Bemühungen, eine adäquate Unterbringung und Betreuung seiner Mutter zu finden, sind eine einzige Anklage des Systems im Umgang mit Alter und Krankheit. Eribon sieht in der strukturellen Misshandlung und institutionellen Gewalt schwere Verletzungen der Grundrechte alter Menschen.

    Nicht aus der Nacht entkommen

    Schon Annie Ernaux hatte 1997 in ihrem Buch über die Demenzerkrankung ihrer Mutter, „Je ne suis pas sortie de ma nuit“, das immer noch nicht auf Deutsch vorliegt, vom entwürdigenden Umgang mit alten und dementen Menschen berichtet: Gitterbetten, Fesselung auf dem Stuhl, verschlossene Schränke, Duschverbot aus Personalmangel, niemand, um sie aus dem Bett zu heben, nicht gewechselte Windeln, keine Neubeschaffung verlorener Brillen oder Zahnprothesen et cetera. Im Französischen spricht man von einem „syndrome du glissement“, dem Verlust an Lebensenergie schon in den ersten Wochen einer endgültigen stationären Unterbringung, einem unbewussten Selbstmord. Verloren in Raum und Zeit, gefangen im Gitterbett, ruft die Mutter Nacht für Nacht ihren Sohn an: „Ich werde hier misshandelt.“ Schließlich verweigert sie zwei Wochen lang Essen und Trinken und „lässt sich sterben“.

    Eribon untermauert seine Anklage mit reichlich statistischem Material, das uns aufschrecken und endlich einen gesellschaftlichen Diskurs einleiten soll. Ein großes Verdienst ist auch sein Verweis auf den schon 1970 erschienenen ungeheuer materialreichen Essay „Das Alter“ von Simone de Beauvoir, der leider nicht wie ihr Standardwerk „Das andere Geschlecht“ zum Longseller wurde. Während dieses Buch der Frauenbewegung zu einem Wir und selbstbewusster Identität verhalf, will sich in einer leistungs- und profitorientierten Gesellschaft kaum jemand mit Alter und Sterben befassen, die Alten und Kranken können kein Wir mehr bilden, haben keine Lobby.

    Auch ein weiteres wiederzuentdeckendes Werk zitiert Eribon häufig: Norbert Elias’ „Über die Einsamkeit der Sterbenden“, 1982 erschienen. Der jüdische Soziologe sieht die Einsamkeit der Sterbenden eingebettet in einen umfassenden Prozess der kollektiven Vereinsamung und der Anonymisierung des Lebens, von Sprachlosigkeit und Gefühlsverarmung gezeichnet.

    Eribon sieht sich selbst als Sprecher seiner Mutter und der „Leute, die in der gleichen Situation sind, wie sie es war, kurz bevor sie starb“. Wie Simone de Beauvoir schon wusste: „Und das ist der Grund, weshalb ich dieses Buch schreibe: um die Verschwörung des Schweigens zu brechen.“

    Klassenkampf beim Sterben : Didier Eribon schreibt über seine Mutter
    https://www.nzz.ch/feuilleton/klassenkampf-beim-sterben-didier-eribon-schreibt-ueber-seine-mutter-ld.1820665

    12.3.2024 von Guido Kalberer - Didier Eribon ist ein Liebling der französischen Intellektuellen. In seinen Büchern versucht er zu erklären, wie aus linken Arbeitern stramme Le-Pen-Wähler geworden sind. In seinem neuen Buch, «Eine Arbeiterin», nimmt er die eigene Mutter als Beispiel – und scheitert.

    Didier Eribon ist ein Liebling der französischen Intellektuellen. In seinen Büchern versucht er zu erklären, wie aus linken Arbeitern stramme Le-Pen-Wähler geworden sind. In seinem neuen Buch, «Eine Arbeiterin», nimmt er die eigene Mutter als Beispiel – und scheitert.

    In jüngster Zeit sind zahlreiche Bücher erschienen, die sich mit dem Tod der Eltern befassen. Aber im Unterschied etwa zu Melitta Breznik, Wolfgang Büscher oder Zsuzsa Bank, die sich in berührenden Schilderungen an ihre Mutter oder ihren Vater erinnern, will Didier Eribon in seinem neuen Buch mit dem Titel «Eine Arbeiterin» kein psychologisch einfühlsames Porträt seiner Mutter zeichnen. Vielmehr will er sie in erster Linie als Angehörige einer gesellschaftlichen Schicht ausweisen.

    Der 70 Jahre alte Autor, bekannt geworden mit einer Biografie über Michel Foucault und mit dem autobiografischen Bericht «Rückkehr nach Reims», erkennt im Leben und Sterben seiner Mutter ein für eine Frau aus der französischen Arbeiterklasse typisches Schicksal. Mit Blick auf den von Pierre Bourdieu beschriebenen gesellschaftlichen Habitus deklariert Eribon: «Man darf die sozialen Beziehungen – einschliesslich der sich im Lauf der Zeit verändernden innerfamiliären Beziehungen – nicht psychologisieren, sondern muss sie im Kontext von Klassenverhältnissen betrachten.»

    Es verwundert deshalb nicht, dass Eribon die Lebensstationen seiner Mutter stakkatohaft aufzählt: «Meine Mutter war ein ungewolltes, im Waisenhaus aufgewachsenes Kind und hatte mit vierzehn Jahren angefangen zu arbeiten, erst als Dienstmädchen, dann als Putzfrau, später als Fabrikarbeiterin. Sie hatte mit zwanzig geheiratet und fünfundfünfzig Jahre mit einem Mann zusammengelebt, den sie nicht liebte.» Kurz und bündig: «Meine Mutter war ihr Leben lang unglücklich.»

    Plädoyer für die Alten

    Um das Einzelschicksal in ein grösseres Ganzes einzubetten, zitiert der Soziologe Eribon ausgiebig literarische und philosophische Werke. Während er so den geistigen Horizont erweitert, verkleinert sich quasi im Gegenzug der Radius seiner Mutter zusehends: Als die körperlichen Beschwerden zunehmen und sie kaum mehr gehen kann, muss die 87-Jährige in ein öffentliches Pflegeheim umziehen. Dieses sieht für arme Alte wie sie keine Vorzugsbehandlung vor.

    «Jeder Mensch, der in ein Altenheim zieht, weiss, dass dies sein letzter Wohnort sein wird, man kann es nicht nicht wissen, auch wenn man es verdrängt und sich der ‹wechselseitigen Täuschung› hingibt», stellt Eribon fest.

    Wortgewandt beschreibt Didier Eribon die desolate Situation, in der sich das französische Gesundheitswesen befindet. Weil viel Personal aus Effizienzgründen eingespart wurde, fehlen Arbeitskräfte, um eine menschenwürdige Behandlung zu gewährleisten. Der Sohn macht sich Vorwürfe, seine Mutter nicht in einem besseren, teureren Altersheim untergebracht zu haben.

    Das Buch, das im Original «Vie, vieillesse et mort d’une femme du peuple» heisst, mündet in ein engagiertes Plädoyer für die Alten, die, ihrer Freiheit in den Heimen beraubt, ihre Rechte nicht mehr wahrnehmen können.
    Mangelnde Empathie

    Seine Mutter, die bei Eribon nicht zufällig ohne Vornamen bleibt, ist bloss ein Pars pro Toto, eine von unzähligen Alten, die der «strukturellen Gewalt» in den Institutionen unterliegen. Um ihre Individualität und Einzigartigkeit jenseits gesellschaftlicher Konventionen und Schablonen in den Blick zu bekommen, hätte Didier Eribon seine überhebliche Haltung, die sich aus seiner intellektuellen Überlegenheit nährt, ablegen müssen.

    Exemplarisch zeigt sich seine mangelnde Empathie bei der Beschreibung der politischen Einstellung seiner Mutter. Dass aus der linken Arbeiterin eine rechte Rentnerin wurde, ärgert den Sohn genauso wie die Tatsache, dass die «obsessive Rassistin», die über Ausländer und Schwarze herzieht, sich im hohen Alter in einen «Neofaschisten» verliebt.

    In der ländlichen Gegend rund um Reims, so Eribon ernüchtert, wähle man leider mehrheitlich rechtsextrem. Anstatt den politischen Seitenwechsel der Arbeiterklasse zu analysieren, um die persönlichen Motive seiner Mutter nachvollziehen zu können, geht Didier Eribon noch mehr auf Distanz zu ihr: Ihre Haltung, die er dezidiert ablehnt, ist ihm peinlich.

    «Mittlerweile ist mir bewusst, dass ich zugleich dank meiner Mutter und in Abgrenzung zu ihr der Mensch geworden bin, der ich bin. In meinen Gedanken war das In-Abgrenzung-zu-ihr lange Zeit stärker als das Dank-ihr.» Diese Einsicht in die Dialektik seiner Biografie hat Eribon allerdings erst am Schluss seines Buches. Schliesslich ermöglichte seine Mutter mit ihrer Arbeit in der Fabrik, dass ihr Sohn aufs Gymnasium gehen und später studieren konnte. Im Gegensatz zu ihr konnte er seinen Lebensweg frei wählen.
    Sozialer Überläufer

    Im Scheitern, dem individuellen Werdegang seiner verstorbenen Mutter gerecht zu werden, liegt auch ein Gewinn: Eribon hat mit «Eine Arbeiterin» ein lesenswertes Buch geschrieben, das mehr über den Aufsteiger aus dem Arbeitermilieu aussagt als über die Arbeiterin selbst.

    Im ideologisch motivierten Glauben, sich mit dem Proletariat zu solidarisieren, entfernt er sich auf dem Weg nach oben sukzessive von der Arbeiterklasse. Mit der Lektüre von Marx und Trotzki, Beauvoir und Sartre legt sich der junge Eribon einen intellektuellen Panzer zu, der ihn auch emotional von seiner Vergangenheit abschottet.

    «Politisch stand ich auf der Seite der Arbeiter, verfluchte aber gleichzeitig meine Herkunft aus ihrer Welt», heisst es bereits in «Rückkehr aus Reims». Wie sein Bestseller, den Eribon nach dem Tod seines Vaters 2009 schrieb, handelt auch «Eine Arbeiterin» von der Herkunftsscham und der Frage, worin die neue Identität des sozialen Überläufers besteht.

    In beiden Abschiedsbüchern geht es also um den klassenflüchtigen Linken, der in Paris seinen «hinterwäldlerischen Akzent» ablegt, um die herrschende Sprache, also die Sprache der Herrschenden, zu sprechen. Der gut situierte Bürger schaut auf seine provinzielle Herkunft herab und kann nicht begreifen, dass Arbeiterinnen wie seine Mutter vom kommunistischen Weg abgekommen und zum Front national übergelaufen sind.

    Didier Eribon fehlt die Kraft oder der Wille, diese gesellschaftlich bedeutsame politische Wende analytisch zu durchdringen und auf den Begriff zu bringen. Dabei wäre es doch die vornehmste Aufgabe eines Soziologen, Veränderungen in der Gesellschaft zu erfassen und einzuordnen – auch und vor allem dann, wenn sie nicht so vonstattengehen wie erwünscht. Doch die Distanz, die der Arbeitersohn ein Leben lang auf- und ausgebaut hat und auf der letztlich seine Karriere beruht, verhindert die Nähe, die erforderlich wäre, um die Person zu verstehen, die seine Mutter war: nämlich mehr als «eine Arbeiterin».

    An ihrer Beerdigung nimmt Didier Eribon nicht teil. «Ich verspürte nicht das Bedürfnis, von einem Priester empfangen zu werden, und noch weniger, von ihm gesegnet zu werden.» In den letzten zwanzig Jahren sei er nur auf einer Beerdigung gewesen: jener von Pierre Bourdieu.

    Neues Buch von Didier Eribon - « Eine Arbeiterin » zieht vom Klassenkampf ins Pflegeheim
    https://www.srf.ch/kultur/literatur/neues-buch-von-didier-eribon-eine-arbeiterin-zieht-vom-klassenkampf-ins-pflegehe

    2.03.2024 von Annette König - Didier Eribon schreibt seine Familiengeschichte weiter: In «Eine Arbeiterin» erinnert sich der französische Schriftsteller an seine Mutter, ihr hartes Leben und die letzten Wochen davon im Pflegeheim. Dabei wirft er die Frage auf: Wieso sind ältere Menschen in unserer Gesellschaft machtlos?

    Didier Eribons Buch «Eine Arbeiterin» ist ein Portrait seiner Mutter. Eine Mischung aus autobiografischem Schreiben und wissenschaftlichem Essay. Leichtfüssig, gehaltvoll und fesselnd erzählt.

    Ausgangspunkt des Buchs ist der Tod der Mutter, ihr Alter, ihr Sterben. Wie zuvor in seinem Bestseller «Rückkehr nach Reims» (2009) kreist Eribon auch hier immer wieder um die eigene Herkunft.

    Ein Arbeiterkind

    Didier Eribon ist in den 1950er- und 60er-Jahren als Arbeiterkind in einem Vorort im französischen Reims aufgewachsen. Kunst und Kultur war zu Hause kein Thema. Der Vater war Fabrikarbeiter, die Mutter Putzfrau. Das harte Leben hat die Familie zerrüttet.

    In «Eine Arbeiterin» erinnert sich Eribon, wie seine Mutter stets abgekämpft war, nie glücklich. Am Anfang des Schuljahres musste sie jeweils einen Kredit aufnehmen, den sie dann abstotterte, um die Kinder für die Schule einzukleiden.

    Eribon wollte für sich eine bessere Zukunft. Er studierte und distanzierte sich von der Familie. Heute lebt der erfolgreiche Schriftsteller, Soziologe und Philosoph in Paris.

    Alles wird gut?

    In «Rückkehr nach Reims» ging Didier Eribon der Frage nach, warum in seiner Familie alle den «Front National» wählten, eine rechtspopulistische Partei. In «Eine Arbeiterin» denkt er nun laut über die Gewalt nach, die alten hilfsbedürftigen Menschen angetan wird, indem man sie gegen ihren Willen in ein Pflegeheim einweist. Als Folge eines ungeschriebenen Gesetzes, eines gesellschaftliches Verdikts.
    Ein Mann im schwarzen Hemd, mit grauen Haaren und einer schwarzen Brille schaut in die Kamera.

    Begleitet wird die Entscheidung von den üblichen Floskeln: Wir müssen vernünftig sein. Du wirst sehen, alles wird gut werden. «Diese furchtbaren Sätze, mit denen man sich der Macht der Umstände unterwirft, verfolgen mich bis heute», schreibt Eribon.
    Das Pflegeheim nicht ertragen

    Didier Eribon hat das Buch aus eigener Betroffenheit geschrieben. Seine 87-jährige Mutter ertrug die Platzierung im Pflegeheim nicht und starb innert sieben Wochen.

    Eribon schildert, wie es ist, die Mutter abhängig und schwach werden zu sehen. Die Entscheidung, sie gegen ihren Willen eingewiesen zu haben, ihre nächtlichen Klagen und Telefonate, lasten schwer auf ihm.

    Zählen Alte nichts?

    Die Frage drängt sich beim Lesen auf: Zählen alte Menschen nichts? Warum gibt es da kein «Wir»? Kein Kollektiv, mit dem Alte politisch Druck ausüben können? Warum finden ihre Klagen kein Gehör?

    Didier Eribon versucht Antworten zu finden. Er überführt seine persönlichen Erfahrungen mit der Mutter in eine Theorie des Alters und stützt sich auf philosophische Schriften ab – etwa Norbert Elias’ Abhandlung «Über die Einsamkeit des Sterbens» und «Das Alter» von Simone de Beauvoir.
    Die Lektüre ist ein Muss

    Eribon kommt zu dem Schluss: Die Krux des Alters sei, dass man das Alter – die zunehmende Schwäche, den körperlichen und geistigen Abbau – erst dann wahrnehmen könne, wenn man selbst davon betroffen sei.

    Dieser Umstand verhindere den öffentlichen Diskurs. Weil die Betroffenen selbst schon zu alt, zu pflegebedürftig seien, um für sich selbst einzustehen. Ein Teufelskreis also, den es zu durchbrechen gelte.

    «Eine Arbeiterin. Leben, Alter und Sterben» ist eines dieser selten klugen Bücher, die aus einer Notwendigkeit heraus entstehen und die gelesen werden müssen.

    Radio SRF 2 Kultur, Kultur-Aktualität, 8.3.2024, 17:20 Uhr.

    #Eurioe #vieillesse #capitalisme #lutte_des_classes

  • #Eutopia

    Selon la Déclaration d’Antonia, il n’y a de propriété que d’usage. Chaque être humain est libre et maître en son travail ; le sol, l’air, l’eau, les animaux et les plantes ne sont pas des ressources. Et le monde est un bon endroit où vivre, si tant est qu’on se donne la possibilité de le construire ensemble.
    Umo est né et a grandi à Pelagoya, entre la rivière et les cerisaies. Puis les voyages et la musique ont rythmé ses jours, de son village natal à Opera, en passant par Télégie et Antonia. Voici le récit de sa vie, ses amours, ses expériences, ses doutes, et de toutes les personnes qui ont un jour croisé sa route.
    Voici tout le chemin qu’il a parcouru, tout le travail et l’amour qu’il a faits.
    Voici Eutopia.

    https://argyll.fr/produit/eutopia
    #livre #utopie #Camille_Leboulanger #roman

  • Ô mon #français !

    J’ai passé ma jeunesse à suer sur des dictées à quatre points la faute, j’ai même fini par aimer ça. Suffisamment pour m’en infliger en dehors de l’école. J’ai le souvenir d’une dictée de Pivot, retransmise en direct à la télé, que j’avais tenu mordicus à faire. Télé vieillotte, en noir et blanc avec un écran qui crépitait et un son qui grésillait, dont il fallait ajuster la fréquence de la chaine à la main à l’aide d’un bouton-potentiomètre. Évidemment, je n’étais pas très fort, et j’enfilais les fautes comme les perles. Mais j’étais fier de faire mon maximum pour faire honneur à ma langue maternelle. Paternelle aussi, d’ailleurs. Et puis j’ai appris l’anglais, avec difficulté, tant bien que mal. Ça me paraissait au moins autant abscons et complexe que le français, mais c’était ainsi. Plus tard, j’étais en Italie, alors j’ai appris l’#italien. Également avec des efforts (je ne suis pas particulièrement doué pour les langues étrangères), mais le quotidien aidant, au bout de quelques mois (enfin, environ douze !) je fus capable de tenir une conversation. J’ai compris que l’italien était bien plus simple (et cela n’empêche pas les Italiens d’avoir une culture très riche !) que le français, ne serait-ce que parce qu’il se prononce quasiment comme il s’écrit (et inversement). Contrairement au français (et à l’anglais). De quoi avoir 20/20 à une dictée d’italien. Mais pour la peine, ça ne serait pas drôle. Donc il n’y a pas de dictée en italien.

    Plus tard je suis tombé sur la vidéo d’une courte conférence intitulée « la faute de l’orthographe » par deux profs belges (inventez un mot, puis calculez combien il y aurait – théoriquement – de manières de l’écrire en français). Cette vidéo m’a ouvert l’esprit. J’ai compris que l’orthographe n’était qu’un #outil. Que la langue n’était qu’un outil ; pour communiquer, transmettre des idées, en l’occurrence. Et que si l’outil était moins complexe à utiliser qu’il ne l’est, le temps incommensurable que l’on passe à l’étudier, à tenter d’essayer de l’apprivoiser, à éventuellement vouloir le maitriser, pourrait être dédié à faire des choses plus constructives. Des maths, de la physique, écrire, lire, réfléchir, jouer de la musique, ou avec son chat, faire du ski de rando ou grimper, bref, d’autres trucs. L’orthographe devait redescendre du piédestal sur lequel mes études l’avaient placé.

    Dans le même temps (ou avant, même, plutôt), cette histoire d’#écriture_inclusive commençait à infuser. Franchement, ajouter des points au milieu des mots dans une langue aussi complexe, ça n’allait pas aider. N’était-ce pas barbare ? En plus l’#Académie_française avait pris position contre cette incongruité. Alors…

    Et puis j’ai commencé à faire pas mal de vélo, je me suis acheté un casque à conduction osseuse pour pouvoir écouter des podcasts assis sur ma selle. J’en écoute à la pelle. Je suis tombé sur les émissions de Binge Audio, je ne sais plus trop comment, et surtout sur le podcast de #Laélia_Véron, « Parler comme jamais » (https://www.binge.audio/podcast/parler-comme-jamais). Notamment un épisode intitulé « Écriture inclusive : pourquoi tant de haine ? » que j’ai écouté par curiosité (https://www.binge.audio/podcast/parler-comme-jamais/ecriture-inclusive-pourquoi-tant-de-haine). J’ai compris alors que l’écriture inclusive ne se limitait pas au point médian, loin s’en faut. Il y a beaucoup d’autres choses à côté. Mais alors pourquoi autant d’efforts à vouloir peser sur l’usage ? Simplement parce que les linguistes ont montré qu’une #langue_genrée avait un effet pas du tout négligeable sur les #inégalités_de_genre dans la société. Le linguiste #Pascal_Gygax, auteur de telles études, conclut un article de vulgarisation ainsi : « L’histoire nous enseigne que la société patriarcale a eu un effet sur la #masculinisation de la langue et les données disent que la #masculinisation_de_la_langue a une influence sur notre manière de percevoir le monde. À partir de là, ce qu’il faut se demander, c’est : veut-on changer cela ? Si oui, alors le langage inclusif est un outil pour y parvenir » (https://www.revue-horizons.ch/2021/09/02/comment-le-masculin-forge-la-pensee-de-lenfant). Quand il a commencé à vulgariser son travail, il a reçu une flopée d’insultes. Décidément, touchez pas au français… Et pourtant, y toucher, volontairement, c’est changer potentiellement les rapports au monde de la moitié de l’humanité (tout au moins des francophones).

    L’oppression de la femme par l’homme ne date pas d’hier, et le langage a été modelé par l’homme en ce sens au cours de l’histoire (comme pour leur interdire l’accès à certaines professions, par exemple). Le #patriarcat a ainsi fait son œuvre notamment via ce moyen de communication entre les humains et les humaines. Il semble n’y avoir que peu de langues, dans le monde, tout au moins celui qui vit dans les sociétés dites occidentales (même si elles sont aussi à l’orient suite aux colonisations), qui ne sont pas genrées, et ainsi, masculinisées.

    Le patriarcat est une forme de #capitalisme. Ce dernier est l’#exploitation des ressources naturelles (ce que l’on nomme pudiquement externalités !) ad nauseam, qui génère des pollutions (autres externalités) ad nauseam, mais c’est aussi l’exploitation des humains (ressources « humaines »). Dans ce cadre, le patriarcat se fait un malin plaisir à exploiter un peu plus les femmes. Dès qu’il s’agit d’augmenter les profits et de trouver des marchés, le capitalisme n’a aucune limite, même si l’Histoire a tout de même réussi à mettre fin au marché de l’esclavagisme. Enfin, pas partout ; et les femmes y sont probablement les plus mal loties.

    Pour mettre fin à ce capitalisme destructeur (de la planète, des sociétés humaines, de l’humanité), et à ses avatars que sont les nombreuses inégalités, dont les inégalités de #genre sous la forme du patriarcat qui perdurent y compris en France, il n’y a pas qu’une façon de faire, une méthode idéale, tracée, parfaite, avec un protocole qui resterait à appliquer. Ce qui est sûr, c’est que sans aplanir ces inégalités, c’est voué à l’échec, comme en témoigne le mouvement des Gilets Jaunes. La « solution » est nébulaire et diffuse, c’est pourquoi il faut faire feu de tout bois et utiliser tous les leviers disponibles. La langue, qui est l’outil avec lequel nous communiquons, est dans cette lutte d’une capitale importance : elle fabrique et façonne notre société ainsi que les rapports que nous avons entre nous.

    La langue française actuelle (re)construite historiquement petit à petit par la classe bourgeoise masculine dominante comme un outil d’accès réservé à l’#élite (masculine) n’est pas immuable : l’outil peut très bien être retourné pour servir la cause. Et donc évoluer dans une direction souhaitable. Inclusive. En somme, un effort minuscule (changer à la marge notre façon d’écrire et de parler) pour un résultat immense : une diminution des inégalités de genre ! Le jeu en vaut certainement la chandelle d’autant qu’il est appuyé par les résultats de la #linguistique. Les enjeux écologiques de frontières planétaires que nous sommes en train de dépasser sont très liés à la question des #inégalités : toute l’humanité n’est pas responsable des pollutions diverses et variées, seulement une minorité, la plus riche. Inégalités de richesse donc, mais aussi, et c’est lié, de genre, de race, de handicap, de classe, de religion, nord-sud, et j’en passe. Dans le jeu de celui qui est le plus fort, ce dernier trouve toujours un moyen d’enfoncer les plus faibles ; et tous les coups sont permis.

    Quand on identifie un nouvel outil dont il est démontré [1] qu’il pourrait permettre de diminuer une partie de ces inégalités pourquoi s’enfoncer dans un #conservatisme mortifère ? Allons-y ! Qu’avons-nous à perdre ? Le #français_inclusif, même si les études scientifiques se trompaient sur sa propension à diminuer les inégalités de genre, n’en serait pas moins toujours le moyen de communication au sein des sociétés francophones. Quant au #point_médian, ce n’est jamais qu’un raccourci à l’écrit, il n’est pas obligatoire [2], alors pourquoi tant de haine ? Je vous conseille la lecture de « Eutopia » de Camille Leboulanger, un roman qui raconte une société où la notion de propriété privée est abolie (non seulement des habitations, mais aussi de la nature, et même la notion de famille est revisitée !), seule perdure la propriété d’usage. Le roman est écrit au féminin générique. Vous verrez, ça rafraichit !

    Mais la langue française n’attise pas les passions que sur les questions de genre. Je vous invite à lire le tract Gallimard « Le français va très bien, merci » par le collectif des Linguistes atterrés (https://tracts.gallimard.fr/fr/products/le-francais-va-tres-bien-merci). Quelques citations glanées çà et là pour un panorama de ce que j’en retiens : « Le français n’a jamais été homogène. Le #standard unique est un mythe. » 300 millions de personnes parlent français dans le monde, il fait partie des cinq langues les plus parlées sur la planète. « Le français n’est pas envahi par l’anglais. […] Le contact entre les langues ressemble davantage à un jeu à somme positive qu’à une guerre : ce que « gagne » l’une, l’autre ne le perd pas. […] Le #mélange, l’impur sont signe de vitalité pour une langue. Le séparé, le pur, une vue de l’esprit, un idéal, une langue statufiée. La langue se renouvèle d’abord parce que le monde change et qu’il faut le nommer, pour le meilleur et pour le pire (« covid » est-il un mot anglais ou français ?), mais aussi par besoin expressif, par jeu, pour faire place aux jeunes, aux autres, à l’altérité. » Autre idée reçue : « le français n’est pas règlementé par l’Académie française. » Elle n’a aucun pouvoir sur la langue, et ne renferme aucun (ni aucune d’ailleurs) spécialiste de la langue puisqu’aucun (ni aucune) linguiste n’y siège. Son dictionnaire est obsolète et sa grammaire encore plus. Dans leur ouvrage « Le français est à nous ! », les linguistes Laélia Véron et Maria Candea posent la question « Au XXIe siècle, à quoi sert l’Académie française ? » Elles répondent : « À rien. Rigoureusement à rien. C’est une institution d’opérette. […] qui sert encore à recycler confortablement des personnalités, grâce à un patrimoine exorbitant et à des finances opaques. » L’orthographe est compliquée : « Il est devenu pratiquement impossible d’écrire sans faire aucune faute. » Cela parce que l’orthographe n’a pas été réformée depuis quasiment deux siècles : la dernière réforme en date, celle de 1990 « peine à s’imposer dans les pratiques. […] Et si notre orthographe ne parvient pas à faire peau neuve, c’est parce qu’elle est devenue un #marqueur_social extrêmement puissant qui donne l’illusion de pouvoir juger des facultés linguistiques de quelqu’un sans entrer dans la complexité de la syntaxe, du vocabulaire ou de tout ce qui constitue la véritable qualité d’un texte écrit. » Bref. Convaincu que réformer l’orthographe est un nivèlement par le haut, j’ai décidé, depuis la lecture de cet opus, d’appliquer la réforme de 1990 au mieux. Pour cela, je m’aide du logiciel Antidote (https://www.antidote.info/fr/blogue/enquetes/redaction-inclusive), qui est également utilisé par les étudiantes et les étudiants à l’université au Québec, tout comme elles (et les nôtres aussi) utilisent la calculatrice. Il y a beaucoup d’autres choses dans ce petit livre, que je vous laisse découvrir. Car vous allez le lire, maintenant, n’est-ce pas ?

    [1] « Le langage inclusif […] a bien l’effet pour lequel il est préconisé : réduire les stéréotypes de genre et augmenter la visibilité des femmes. »

    [2] Même si : « L’usage du point médian permet de supprimer le biais de représentation vers le masculin. » selon le psycholinguiste Léo Varnet.

    http://gblanc.fr/spip.php?article780
    #langue #langue_française #orthographe 

    • La faute de l’orthographe | #Arnaud_Hoedt et #Jérôme_Piron

      Nous avons été profs de français. Sommés de nous offusquer des #fautes_d'orthographe, nous avons été pris pour les curés de la langue. Nous avons écrit pour dédramatiser, pour réfléchir ensemble et puis aussi parce que nous avons toujours pensé que l’#Académie_Française avait un vrai potentiel comique. « Les deux belges qui veulent simplifier la langue française » : tout est faux dans cette phrase. Pas « simplifier » mais bien faire preuve d’esprit critique, se demander si tout se vaut dans notre orthographe. Pas deux Belges, mais bien deux curieux qui veulent transmettre le travail des linguistes de toute la francophonie, pas même la « langue française », seulement son orthographe. Car l’orthographe, c’est pas la langue, c’est juste le code graphique qui permet de la retranscrire. Passion pour les uns, chemin de croix pour les autres, elle est sacrée pour tous. Et pourtant, il ne s’agit peut-être que d’un énorme #malentendu. Arnaud Hoedt et Jérôme Piron sont linguistes de formation. Ils ont vécu 25 ans sans se connaître, mais c’était moins bien. Ils ont ensuite enseigné pendant 15 ans dans la même école. Quand Arnaud participe à la rédaction des programmes de français en Belgique, Jérôme se spécialise en médiation culturelle. En 2016, ils écrivent et mettent en scène le spectacle « La Convivialité », au Théâtre National de Bruxelles. Ce spectacle conférence qui traite de la question du rapport dogmatique à l’orthographe tourne depuis 3 ans dans toute la francophonie. Dans la foulée, ils publient l’ouvrage « La faute de l’orthographe », aux éditions Textuel. Ils se définissent comme suit : « Linguistes dilet(t)antes. Pédagogues en (robe de) chambre. Tentent de corriger le participe passé. Écrivent des trucs. Vrais-Faux Comédiens. Bouffeurs d’Académicien ». A la question « est-ce que ça se dit ? » , Arnaud et Jérôme répondent invariablement « oui, tu viens de le faire ».

      https://www.ted.com/talks/arnaud_hoedt_jerome_piron_la_faute_de_l_orthographe
      #tedx

    • Comment le masculin forge la pensée de l’#enfant

      Les données disent que la langue masculinisée influence nos pensées. C’est du moins la conclusion du nouveau livre du psycholinguiste fribourgeois Pascal Gygax.

      Le cerveau pense-t-il au masculin ? C’est la question que pose Pascal Gygax, psycholinguiste à l’Université de Fribourg, en titre d’un livre* publié récemment avec la linguiste Sandrine Zufferey et la psychologue sociale Ute Gabriel. Pas de suspense inutile : la réponse est oui. L’ouvrage le montre à travers une multitude d’études suisses et internationales qui ont analysé l’influence du langage genré sur les représentations sexistes. « Sur ce sujet, il y a cinquante ans de recherches et quelque 200 études, explique Pascal Gygax, premier auteur. Il était temps d’écrire un livre grand public pour recadrer le débat, qui est devenu très passionnel. » Les réactions à l’ouvrage en attestent. « Depuis dix-sept ans que je travaille sur cette thématique, je n’ai jamais reçu autant d’insultes, confie le Biennois. Il s’agit surtout d’hommes blancs quinquagénaires ou sexagénaires dans des positions dominantes qui m’écrivent pour m’expliquer leur point de vue, souvent très peu documenté. C’est dommage, car le but était justement de prendre de la hauteur de manière scientifique. »

      Le livre se penche en particulier sur l’interprétation de la forme grammaticale dite « générique ». En français, en allemand, en anglais et dans d’autres langues, le genre masculin est également utilisé pour le genre « neutre », au singulier ou au pluriel (en plus de son sens « spécifique »). Exemple tiré du livre : « When a kid goes to school, he often feels excited on the first day » (« Quand un enfant va à l’école, il se sent souvent excité le premier jour »). Le « he » a ici fonction de générique. En français, on peut l’expliquer de la manière suivante : dans « Il y a beaucoup d’excellents chercheurs en Suisse », le mot « chercheur » devrait également inclure tous les genres. Problème : ce sens générique n’est pas perçu comme tel.
      Le générique n’est pas neutre

      En 1984, Janet Hyde, une chercheuse étatsunienne, a demandé à des personnes en formation d’âges différents d’écrire une histoire commençant par la phrase avec l’enfant citée au paragraphe précédent. Chez les universitaires, 21% des récits portaient sur un personnage féminin contre 7% chez les 5-12 ans. Pour l’immense majorité, le masculin a donc induit une représentation masculine.

      En 2008, une étude de Pascal Gygax et de ses collègues a montré qu’en français et en allemand, il était difficile d’appréhender des suites de phrases présentant des femmes après des amorces avec un métier ou une activité au masculin pluriel (« les musiciens », par exemple), donc pouvant agir comme générique. En clair : il est naïf de penser que le générique puisse être complètement détaché du masculin.

      L’ouvrage regorge aussi d’exemples qui témoignent à quel point la langue a été construite autour du masculin. Il n’est pas innocent que l’on dise « Adam et Eve » et « mari et femme ». Selon une méta-analyse réalisée en 2016 par Peter Hegarty et ses collègues, l’ordre de mention est souvent lié à l’importance perçue des entités mentionnées. Et cette masculinisation est au moins en partie intentionnelle, expose le livre. On apprend par exemple qu’aux Etats-Unis et en Angleterre, le pronom pluriel neutre « they » était utilisé jusqu’au XIXe siècle comme singulier lorsque l’on ne connaissait pas le genre d’une personne. Mais que des grammairiens ont imposé le pronom « he » (« il ») comme générique, le jugeant plus « digne ». Le « they » revient en force aujourd’hui.

      Ce langage activement androcentré « nous force à voir le monde au travers d’un prisme masculin », participant aux inégalités entre les genres, soutient l’ouvrage. C’est là qu’intervient le langage inclusif, boîte à outils permettant de « démasculiniser » l’expression orale et écrite. En français ou en allemand, les doublets (« écrivaines et écrivains ») ou les formes contractées des doublets (« écrivain·es ») peuvent par exemple être utiles pour réduire les stéréotypes associés aux métiers. Sabine Sczesny le confirme. Professeure de psychologie sociale à l’Université de Berne, elle a notamment réalisé des travaux mettant au jour un lien entre attitude sexiste et opposition au langage inclusif : « Les filles sont plus intéressées par les professions typiquement masculines lorsqu’elles leur sont présentées sous forme de conomination par rapport à la forme masculine. »
      Le chat des voisins

      Anne Dister, professeure de linguistique à l’Université Saint-Louis de Bruxelles, pense également qu’il est judicieux de mentionner les professions avec un double nom si elles sont stéréotypées masculines, et de mentionner les titres de postes masculins et féminins dans les offres d’emploi. Toutefois, elle juge inutile de vouloir systématiquement tout féminiser et plaide pour « l’économie du langage ». « Dans certains contextes, ce n’est simplement pas pertinent. Si je raconte que mes voisins ont adopté un chat, quel est l’intérêt de préciser leur genre ? »

      Anne Dister juge par ailleurs que le générique, dans les interactions langagières au quotidien, est très bien compris comme tel : « Qui pense sérieusement que les femmes ne peuvent pas traverser sur un passage pour piétons ? » Elle conteste aussi les affirmations selon lesquelles la langue aurait été entièrement masculinisée par les grammairiens : « Le lexique pour certains noms, assurément. Mais pas la grammaire. On prend d’ailleurs toujours les mêmes exemples. » Et de poursuivre : « Ce qui invisibilise, ce n’est pas tant le masculin que notre connaissance du monde. Aujourd’hui, le terme « ministre » qui est épicène n’active pas les mêmes représentations qu’il y a cinquante ans. » La linguiste sait de quoi elle parle. Avec Marie-Louise Moreau, elle a analysé l’évolution des termes utilisés par les candidates aux élections européennes en France et en Belgique pour se décrire depuis 1989 (« sénatrice » ou « sénateur », typiquement). Résultat : la féminisation est massive.

      Accordons-nous trop d’importance au langage ? N’est-il pas uniquement le reflet de la société et appelé à évoluer avec elle ? « Il ne sert presque à rien de se poser cette question, répond Pascal Gygax. L’histoire nous enseigne que la société patriarcale a eu un effet sur la masculinisation de la langue et les données disent que la masculinisation de la langue a une influence sur notre manière de percevoir le monde. A partir de là, ce qu’il faut se demander, c’est : veut-on changer cela ? Si oui, alors le langage inclusif est un outil pour y parvenir. »

      Les attaques personnelles subies après la publication du livre n’entament d’ailleurs en rien l’engagement du chercheur, très présent dans les médias : « J’ai toujours eu envie de sortir de la bulle académique. »

      *« Le cerveau pense-t-il au masculin ? », Pascal Gygax, Sandrine Zufferey, Ute Gabriel, Le Robert, 2021, 176 pages

      https://www.revue-horizons.ch/2021/09/02/comment-le-masculin-forge-la-pensee-de-lenfant

    • Le français va très bien, merci

      « Nous, linguistes de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, sommes proprement atterrées par l’ampleur de la diffusion d’idées fausses sur la langue française. » Les Linguistes atterrées
      Les discours sur les "fautes" saturent quasiment l’espace éditorial et médiatique contemporain. Mais la différence entre une faute et une évolution, c’est la place qu’elle occupera à long terme dans l’usage. Et l’usage, ça s’étudie avec minutie. C’est le travail des linguistes. Face aux rengaines déclinistes, il devient indispensable de rétablir la rigueur des faits. Non, l’orthographe n’est pas immuable en français. Non, les jeunes, les provinciaux ou les Belges ne "déforment" pas la langue. Oui, le participe passé tend à devenir invariable. Non, le français n’appartient pas à la France. Oui, tout le monde a un accent, voire plusieurs. Dix idées reçues sur la langue, et surtout trente propositions pour en sortir.

      https://tracts.gallimard.fr/fr/products/le-francais-va-tres-bien-merci
      #Linguistes_atterrées

    • J’ai écrit : il meure. Tranquilou. Au bout de deux jours je me suis dit mmm il y a quelque chose qui ne va pas. J’ai cherché et trouvé : il meurt ! Me suis dit ,mais pourquoi écrire il meure comme ça ? Quelle raison logique ? Pas trouvé de réponses satisfaisantes . Il y a toujours moyen de faire des fautes, TOUJOURS ! C’est pénible.

  • Berlin lässt alle Uber-, Freenow- und Bolt-Mietwagen auf Genehmigung überprüfen
    https://www.rbb24.de/wirtschaft/beitrag/2024/03/berlin-pruefung-uber-freenow-bolt-genehmigung.html

    14.3.24 - In Berlin sind mindestens 1.000 Autos ohne Konzession über Plattformen wie Uber, Bolt und Freenow buchbar. Das ergab eine Recherche des rbb im Februar. Das zuständige Landesamt reagiert und kündigt die Überprüfung aller Wagen an.

    Das Berliner Landesamt für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten (Labo) will sämtliche Mietwagen überprüfen, die über Vermittlungsdienste wie Uber, Bolt und Freenow angeboten werden. Das hat die Behörde am Donnerstag mitgeteilt.

    Die Prüfung soll demnach bis Ende April abgeschlossen sein. Ergebe die Prüfung, dass keine Genehmigung vorliege, würden die betreffenden Unternehmen und Fahrzeuge von der Vermittlung ausgeschlossen, heißt es in der Mitteilung weiter.

    Sendung: rbb24 Abendschau, 14.03.24, 19:30 Uhr

    #Berlin #Uber #LABO

    • Orizzonti senza barriere
      https://www.youtube.com/watch?v=2rzP1h7v34o

      Lotte senza quartiere
      schiere senza frontiere
      tra monti e scontri
      coi mondi coi soldi
      poi le catene
      quando insorgere e distruggere
      o scegliere le bandiere
      non è la stupida boria
      nel ... di alcune sere
      questa ... combattenti guerrigliere
      da 50 anni affanni drammi
      e denti come fiere
      una barca di cazzate
      ed intervento del paese
      brindo alla libertà
      in alto il mio bicchiere

      Scontri senza quartiere
      schiere senza bandiere
      affronti senza barriere
      Orizzonti senza frontiere
      racconti di storie vere
      che creano dei ponti
      tra i conti coi bordi
      e solchi sui muri delle galere
      sono pezzi su un foglio
      sono persi in un sogno
      senti libertà
      ma me sa che qua
      ce sta bisogno
      lo so già che l’esistenza
      che è Resistenza
      lo grido con insistenza
      ci ho unito l’appartenenza pensa

      Questa è la mia strada
      Io cammino passo passo
      Il mio cuore è il fiume dell’amore
      la mia testa è il sole
      le mie mani l’ascia
      i miei piedi l’alluvione.
      le parole la corrente
      se le porta altrove

      Questa è la mia strada
      Io cammino passo passo
      Il mio cuore è il fiume dell’amore
      la mia testa è il sole
      le mie mani l’ascia
      i miei piedi l’alluvione.
      le parole la corrente
      se le porta altrove

      Il popolo la storia
      la sua gente
      la libertà nel sangue
      rosso che pompa potente
      l’amore non è morto
      sopra questa terra ardente
      qui si nasce con il cuore indipendente
      qui si nasce come il sole
      la mattina sul Rojava
      illumina la valle
      un altro giorno si prepara
      la comunità si sveglia
      c’è chi va a scuola e impara
      c’è chi ama la sua terra e quindi spara

      Da Roma al Kurdistan
      sempre no pasaran
      una sola voce
      Qui Qui Ocalan
      Pam Pam
      Benvienido en esto Clan
      noi riportiamo il sole
      dove il sole non ci sta
      Lab Hip Hop Meticcio
      col sorriso vi saluta
      due dita su nel cielo
      per ogni anima caduta
      per ogni nuova vita
      per l’umanità tradita
      noi sfrutteremo rime
      finché non sarà finita eh no

      Questa è la mia strada
      Io cammino passo passo
      Il mio cuore è il fiume dell’amore
      la mia testa è il sole
      le mie mani l’ascia
      i miei piedi l’alluvione.
      le parole la corrente
      se le porta altrove

      Questa è la mia strada
      Io cammino passo passo
      Il mio cuore è il fiume dell’amore
      la mia testa è il sole
      le mie mani l’ascia
      i miei piedi l’alluvione.
      le parole la corrente
      se le porta altrove

      Il tempo vaga nei quartieri
      e sulle strade nero
      el nemico... el potere
      lentamente ... porta muerte e distruzione
      fame e devastazione, oppression
      e col dolore che trascina la tristezza
      ma con la fermezza di chi deve ma non teme
      il tempo lungo le strade
      situazion
      ...los muros
      corazon
      ...esta pobertad
      tu fucile lotta per la libertà
      ogni giorno la speranza di una vita migliore
      ma soprattutti la rivoluzione darà i suoi frutti
      Kurdistan y Palestina
      cuando los pueblos estan unidos
      para... que non stan vencidos
      ...
      e las nececitas

      Noi qui... non molla come l’YPG
      lotte che memoria
      tracciano un solco gigante
      fanno un pezzo di storia
      è il pezzo più importante
      è solo paranoia dentro i tuoi TG

      Noi qui... non molla come l’YPG
      lotte che memoria
      tracciano un solco gigante
      fanno un pezzo di storia
      è il pezzo più importante

      Questa è la mia strada
      Io cammino passo passo
      Il mio cuore è il fiume dell’amore
      la mia testa è il sole
      le mie mani l’ascia
      i miei piedi l’alluvione.
      le parole la corrente
      se le porta altrove

      #Rojava #musique #chanson #musique_et_politique #Kurdistan #résistance #luttes #hip_hop

  • Deux morts et trente-quatre personnes portées disparues après le naufrage d’un bateau transportant des migrants au large de la Tunisie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/16/deux-morts-et-trente-quatre-personnes-portees-disparues-apres-le-naufrage-d-

    Deux morts et trente-quatre personnes portées disparues après le naufrage d’un bateau transportant des migrants au large de la Tunisie. Trente-quatre personnes sont portées disparues et deux ont été retrouvées mortes au large de la côte sud-est de la Tunisie, vendredi 15 mars, selon les autorités.Il y avait soixante-dix personnes à bord avant que leur bateau ne chavire, selon des survivants, a rapporté la garde nationale dans un communiqué. « Les navires de la garde nationale à Zarzis [sud-est de la Tunisie] ont pu intercepter une tentative de franchissement de la frontière maritime, sauvant trente-quatre passagers de différentes nationalités et récupérant deux corps », peut-on lire dans le communiqué.
    La garde nationale a fait savoir qu’elle était toujours à la recherche des passagers manquants. Les survivants ont déclaré aux autorités qu’ils étaient partis d’un « pays voisin ». La Tunisie et la Libye sont les principaux points de départ, en Afrique du Nord, pour des milliers de migrants clandestins, qui risquent leur vie chaque année dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe. L’Organisation internationale pour les migrations a déclaré que 2 498 personnes étaient mortes ou avaient disparu en tentant de traverser la Méditerranée centrale en 2023, soit une augmentation de 75 % par rapport à l’année précédente

    #Covid-19#migrant#migration#mediterranee#tunisie#libye#naufrage#traversee#mortalite#OIM#migrtaionirrreguliere

  • Elon Musk considère notre planète comme condamnée selon Jonathan Taplin
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/comment-4-milliardaires-de-la-tech-profitent-du-chaos-pour-imposer-leur-vision-

    Dans son ouvrage The End Of Reality, Jonathan Taplin alerte sur le futur amoral qu’imaginent Elon Musk, Mark Zuckerberg, Marc Andreessen et Peter Thiel.

    On ne présente plus Elon Musk ni Mark Zuckerberg. On connaît moins bien en France l’investisseur Marc Andreessen, qui a financé la plupart des grosses entreprises de la Silicon Valley, tout comme Peter Thiel, fondateur sulfureux de Paypal et de la société de renseignement technologique Palantir. 

    Jonathan Taplin a fait de ces quatre oligarques de la tech ses cibles dans son nouvel ouvrage The End of Reality : How Four Billionaires Are Selling Out Our Future (Public Affairs, septembre 2023). L’ex manager de Bob Dylan et producteur de Martin Scorsese, reconverti en observateur du monde des médias et de la tech, explique que ces quatre « technocrates » imaginent un futur très loin des préoccupations de 90 % de l’humanité (à savoir : le changement climatique et les inégalités sociales, par exemple). Puisque le monde selon Musk et compagnie repose sur des concepts qui nous menacent tous d’un point de vue « moral » et « politique », estime Jonathan Taplin. Il détaille quatre de ces concepts en particulier : le métavers, les cryptomonnaies, le transhumanisme et la colonisation de Mars, que défendent ces hommes, chacun à leur manière. Pour Jonathan Taplin, il y a donc urgence à combattre ces milliardaires. Son livre, qui s’appuie majoritairement sur des faits connus, a le mérite de relater leur pensée de manière claire et incisive. Interview.

    #Pensée_tech #Libertarianisme #Dystopie