• #Police : le permis de peur d’#arme - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/01/31/police-le-permis-de-peur-d-arme_1430191

    Et de cinq ! Mercredi, en Conseil des ministres, Jean-Jacques Urvoas, tout juste nommé garde des Sceaux, présentera un nouveau texte renforçant l’#arsenal_législatif en matière d’[#antiterrorisme]. Le cinquième, donc, en cinq ans. Outre des dispositions « donnant de nouveaux moyens d’investigation au parquet » (lire Libération du 8 janvier), la loi prévoit, dans son actuel article 20, de modifier les #règles « d’#ouverture_du_feu » des policiers. Autrement dit, d’assouplir les conditions dans lesquelles ils pourront dégainer leur arme.
    [...]
    La place Beauvau le répète à l’envi : « L’article 20 a pour vocation de ne plus laisser le policier dans un cogito infini lorsqu’il dispose de trois secondes pour chausser son arme. » Pour cela, le projet de loi prévoit d’étendre l’irresponsabilité pénale dans les cas où l’usage de l’arme est « rendu absolument nécessaire pour mettre hors d’état de nuire l’auteur d’un ou plusieurs homicides volontaires ou tentatives […] dont il existe des raisons sérieuses et actuelles de penser qu’il est susceptible de réitérer ces crimes dans un temps très voisin de ces actes ». S’agit-il pour autant d’un permis de tuer ? Clairement, non. En revanche, les notions « raisons sérieuses de penser » et « temps très voisin » peuvent largement déborder le cadre de l’action antiterroriste. Et laisser place à des interprétations extensives, voire divergentes, sur l’usage des armes dans des scénarios délictueux plus classiques. Au risque d’engendrer une action policière zélée.

    Jusqu’ici, la police ne bénéficiait d’aucun régime spécifique en matière de #légitime_défense. Comme chaque citoyen, elle était soumise à l’article 122-5 du code pénal. Il stipule : « N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui. » Avec l’article 20, le gouvernement applique quasiment aux policiers les règles régissant l’ouverture du feu jusqu’alors réservées aux #gendarmes. Ces derniers, soumis à l’article 2338-3 du code de la défense, peuvent déjà tirer lorsqu’ils se trouvent menacés par des personnes armées ou que des fugitifs n’obtempèrent pas à leurs sommations.
    [...]
    « L’article 20 fait peser une grande responsabilité sur nos collègues », estime un syndicaliste qui, cas rarissime, préfère garder l’anonymat. De là à dire que les « bleus » ont la main qui tremble ? « De nombreux fonctionnaires ne tirent même pas une cartouche par an, confirme une source haut placée dans la police. Or, ce projet de loi induit des qualités de tirs et de sang-froid impeccables » . Ce que ne nie pas Pascal Lalle, directeur central de la sécurité publique : « On va faire en sorte que les policiers soient formés. C’est indispensable. » Actuellement, et c’est un secret de polichinelle, de nombreux policiers n’effectuent pas leurs trois séances de tirs d’entraînement annuelles. S’exposant de ce fait à des sanctions disciplinaires.

    L’application de la mesure suppose aussi la diffusion d’informations suffisamment précises et rapides permettant une intervention circonstanciée du policier : « Or, qu’est-ce qui me dit que l’agent se trouvant face aux frères Kouachi durant leur cavale aura suffisamment d’éléments pour agir avec discernement ? s’inquiète la source policière haut placée. Là encore, il y a pas mal de boulot de commandement à effectuer pour que l’article 20 ne se retourne pas contre nous à la suite d’un ou deux dérapages. »
    [...]
    Depuis l’état d’urgence, les associations, comme les autorités, notent une nouvelle hausse des tensions entre la police et les jeunes dans les quartiers sensibles. [...] Cette tension se cristallise au moment des #contrôles_d’identité, cette spécificité bien française, qui scande la vie des quartiers.

    Les associations se sont un temps accrochées à l’espoir de la délivrance d’un récépissé lors des contrôles d’identité. Mais l’idée du bout de papier a été enterrée par Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur. A la place, l’article 19 de la loi sur la réforme de la procédure pénale précise l’usage des « caméras piétons », qui sont portées à l’épaule par les fonctionnaires. Elles sont censées être une garantie contre les violences policières. Nassim Lachelache n’est pas convaincu : « Si les policiers peuvent l’éteindre quand ils veulent, ça ne sert à rien. Les caméras doivent être allumées en permanence, note-t-il. Ensuite, il faut qu’une personne qui a été contrôlée puisse avoir accès aux images, en saisissant le #défenseur_des_droits par exemple. »

    En 2015, ce dernier a enregistré plus de 900 réclamations liées à la « déontologie de la sécurité » - qui inventorie les plaintes visant les forces de l’ordre pour « violences », « fouilles à nu », « propos déplacés ou insultants », « manque d’impartialité ». Selon son rapport annuel, qui doit être présenté ce jeudi, il s’agit d’un bond de 29 % comparé à 2014. L’article 20 déboule donc au moment où les tensions sont extrêmement aiguës.

  • Jacqueline Sauvage graciée ? Les #femmes victimes de "violences ne sont pas assez protégées - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1475627-jacqueline-sauvage-graciee-les-femmes-victimes-de-violence

    Une femme victime de violences par son conjoint est censée s’opposer, partir et porter plainte dès le premier coup qu’elle reçoit. Si, comme Jacqueline Sauvage, elle est restée de nombreuses d’années à subir des violences sans les dénoncer, ni fuir, cela suscite le doute et l’incompréhension.

    Ne ment-elle pas ? N’est-ce pas sa faute puisqu’elle n’a pas réagi ? Et ces violences, n’y a-t-elle pas consenti et trouvé son compte par masochisme ?

    Une culture qui culpabilise les victimes

    Penser cela, c’est adhérer à une culture du déni de la violence particulièrement injuste qui culpabilise les victimes.

    C’est faire l’impasse sur la réalité de l’enfer que ces femmes vivent, sur la gravité des menaces qui pèsent sur elles, sur les nombreuses stratégies des conjoints violents qui organisent leur emprise et leur impunité, et sur les troubles psychotraumatiques induits par les violences qui mettent les victimes hors d’état de réagir et les piège durablement. La violence est un formidable outil de soumission qui annihile les capacités de défense des victimes.

    Au lieu de se demander comment un homme s’autorise à être si violent, et arrive à transformer l’espace conjugal et familial en une zone de non-droit et de terreur pendant tant d’années, c’est à la victime qu’on demande presque toujours des comptes.

  • Grâce de Jacqueline Sauvage, meurtrière devenue icône de la lutte contre les violences conjugales
    http://information.tv5monde.com/terriennes/jacqueline-sauvage-une-condamnation-controversee-77777

    Victime de violences conjugales pendant 47 ans, Jacqueline Sauvage bénéficiera donc d’une « remise gracieuse » de peine accordée par le président François Hollande, après avoir été condamnée deux fois, dont la dernière début décembre 2015, à dix ans de prison pour avoir tué son mari. Une affaire qui a suscité tout un débat en France sur l’inculpation des femmes battues et meurtrières. Source : Terriennes

    • On remarquera aussi que lorsque l’on demande une remise gracieuse, à la CAF, à Pôle emploi, aux trésor public, on doit souvent commencer par plaider une telle remise sur l’ensemble des sommes réclamées (remise gracieuse totale) puis, éventuellement, demander ensuite une remise gracieuse partielle.

      Chaque jour qui passe les montre plus abjects. FH a choisi de refuser la grâce (ce que les merda ne disent pas) et répondu par une tout autre mesure. Il faut qu’elle reste en taule et fasse une autre demande, de liberté conditionnelle (avec probablement des mesures contraignantes à la clé pour sa sortie, ultérieure).
      La dame a eu le malheur de vivre ces 47 ans, de tuer ce mari (pas une partie de plaisir, ni avant, ni pendant, ni après), fait un séjour en taule de 33 mois, fait l’objet d’une pub guère sympathique, subi un procès, été condamnée (jusqu’à une peine de sureté). Le manque de grâce des ces gens...
      On se souviendra que le ministre de la justice Mitterrand n’avait gracié aucune Algérien condamné à mort lors de la guerre d’Algérie.
      Plus près de nous, on se souviendra que l’épisode du 13 novembre s’est conclu par trois exécutions extrajudiciaires à Saint Denis, se prolonge d’un état d’exception permanent, etc.

      L’imagination, toujours plus sordide et misérable, est au pouvoir. Les blagues débiles sur flamby, capitaine de pédalo, et autres demandes de virilité ont du jouer leur rôle dans l’érection de ce commercial communiquant en chef de guerre.

      #ordures_socialistes

    • Jacqueline Sauvage et l’habile compromis de la grâce présidentielle
      http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2016/02/01/jacqueline-sauvage-et-lhabile-compromis-de-la-grace-presi

      La #légitime_défense, plaidée par sa défense et rejetée par deux cours d’assises composées respectivement de neuf membres en première instance – six jurés citoyens et trois magistrats professionnels – et de douze en appel, neuf jurés et trois magistrats – n’est pas davantage reconnue. (...)
      Cette grâce strictement encadrée est un habile compromis. Elle ne déjuge pas au fond la décision rendue par la cour d’assises d’appel et ne cède pas à la réécriture a posteriori d’une affaire judiciaire par des pétitionnaires ou des commentateurs qui, contrairement à ceux qui ont eu la lourde charge de juger, ne connaissent que la version de la défense. Elle permet au président de la République de se prévaloir d’une décision d’"humanité" et de se gagner au passage la faveur de tous ceux que le cas de Jacqueline Sauvage avait émus. Elle n’ouvre pas pour autant, face aux revendications qui se sont élevées, la voie à une modification de la loi en faveur d’une reconnaissance de légitime défense « différée ». Elle se limite à un « cas » et se garde d’épouser une « cause ».

      La défense de Jacqueline Sauvage avait choisi l’inverse devant la cour d’assises d’appel du Loir-et-Cher : Mes Nathalie Tomasini et Janine Bonaggunta avaient refusé de plaider une peine moins sévère que les réquisitions de l’avocat général pour ne soutenir que l’acquittement de leur cliente, au nom d’une légitime défense que contredisait le dossier d’instruction.

      Le dénouement de cette affaire offre à cet égard une singulière inversion des rôles. Deux avocates, habiles communicantes, transforment le cinglant échec judiciaire qu’elles ont essuyé pour leur cliente devant une cour d’assises en bruyante cause médiatique. Et un président de la République use de son pouvoir pour donner à une accusée l’avocat efficace qu’elle n’a pas eu dans le prétoire.

      En revanche, l’instruction concernant les trois flics qui ont criblé de balle un suicidaire (?) au hachoir devant le commissariat de la Goutte d’or concluera à la légitime défense.

    • Mais est-ce que Hollande n’a pas refusé la grâce justement parce que c’est un acte monarchique ?

      je suppose @aude_v que c’est une blague, plus monarchiste, je crains qu’il n’y a pas. Non, Machin soigne la chèvre et le chou. La justice sexiste n’est pas remise en cause, le jugement n’est pas remis en cause, l’ordre du monde tel que les hommes autoritaires le conçoivent n’est pas remis en cause, mais dans le rapport de force avec icelles qui auraient voulu que cela change l’herbe est coupée sous le pied en concédant avec la mansuétude du monarque une grâce qui n’en est une que pour ceux qui ne savent pas lire. C’est la grâce pour les idiots et les ignorants, le peuple de l’opinion tel que conçut par ses représentants, rien ne change.

    • ben voila, la réponse à "#qui_sera_la_prochaine"
      Devant les assises, la femme qui a tué son mari violent « demande pardon »
      http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/02/04/01016-20160204ARTFIG00395--grenoble-une-autre-affaire-jacqueline-sauvage.ph

      Les protections ne sont accordées qu’aux repentis (Sonia, la femme qui a permis d’arrêter Abaaoud n’a aucune protection, ben wéé) le message cynique est clair : "Femmes, vous n’avez rien à donner en échange de votre protection, vous pouvez crever"

  • « Monsieur Saboundjian vous êtes acquitté »
    http://bondyblog.liberation.fr/201601161847/monsieur-saboundjian-vous-etes-acquitte

    Damien Saboundjian, 35 ans, a été acquitté vendredi 15 janvier, par la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, après un délibéré de plus de six heures. Le gardien de la paix était poursuivi pour « Â coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner  », crime passible, pour un policier, de 20 ans de réclusion criminelle. Le parquet avait requis cinq ans de prison avec sursis et une interdiction d’exercer la profession de policier et de porter une arme, pour avoir le 21 avril 2012, tué Amine Bentounsi d’une balle dans le dos. Acquitté, Damien Saboundjian ressort libre de (...) Source : Bondy (...)

  • Le policier qui a tué Amine Bentounsi d’une balle dans le dos a été acquitté
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150116/le-policier-qui-tue-amine-bentounsi-dune-balle-dans-le-dos-ete-acquitte

    L’avocat général avait requis cinq années de prison avec sursis. Mais la cour d’assises de Bobigny a choisi d’acquitter Damien Saboundjian, ce policier qui avait tué un malfaiteur en fuite. Au nom d’une #légitime_défense qui avait pourtant été mise à mal pendant le procès.

    #France #Justice #Police

  • Le policier qui a tué Amine Bentounsi d’une balle dans le dos est acquitté
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150116/le-policier-qui-tue-amine-bentounsi-dune-balle-dans-le-dos-est-acquitte

    L’avocat général avait requis cinq années de prison avec sursis. Mais la Cour d’assises de Bobigny a choisi d’acquitter Damien Saboudjian, ce policier qui avait tué un malfaiteur en fuite d’une balle dans le dos en avril 2012. Au nom d’une #légitime_défense qui avait pourtant été mise à mal pendant le procès.

    #France #Justice #Police

    • Médiapart nous dit aussi :

      Cette fois pourtant, la connivence entre la police et la justice ne pourra être dénoncée. C’est un jury populaire qui a pris la décision.

      Or en première instance des Cour d’Assises, le président et ses deux assesseurs participent aux votes lors des délibérations : les voix de ces trois magistrats comptent autant que celles des six jurés. À moins qu’il s’agisse de ne pas contrevenir à la loi qui exige de préserver le secret des délibérations, l’assertion de Médiapart ne s’embarrasse pas des faits, c’est l’un des sens du mot idéologie (#républicain #bourgeois).

      Pour ce qui est des jurés non professionnels, toute personne issue de l’immigration maghrébine ou africaine en a été écartée (récusées par la défense). De plus tout jury est, sauf accident, par définition soumis à l’idéologie dominante. Il est composé de #citoyens. La « société civile » n’est que le répondant de l’État. La « connivence » est structurelle. Il n’est pas trop tard pour lire le cours de Foucault, Naissance de la biopolitique.

      La mort du libéralisme, Laurent Jeanpierre
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3078

      La dernière mise à mort des théories critiques effectuée par Foucault concerne le discours qui oppose la « société civile » à l’Etat. Un tel clivage est, selon lui, illusoire et naïf car « il faut être très prudent quant au degré de réalité que l’on accorde à cette société civile. Elle n’est pas ce donné historico-naturel qui viendrait en quelque sorte servir de socle, mais aussi de principe d’opposition à l’Etat ou aux institutions politiques. La société civile, c’est comme la folie, c’est comme la sexualité. C’est ce que j’appellerai des réalités de transaction (...) » et l’Etat est à l’origine de sa constitution.

      Bref, il n’aura - pour l’instant - pas suffit que le parquet veuille montrer qu’un policier peut être sanctionné. La condamnation individuelle (un « instable », une « bavure »), exceptionnelle, aurait permis de renforcer la règle, c’est à dire la légitimité de la police.

      https://www.youtube.com/watch?v=t7n5fKIrUUU

  • Le policier qui a tué un braqueur d’une balle dans le dos est acquitté
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150116/le-policier-qui-tue-un-braqueur-dune-balle-dans-le-dos-est-acquitte

    L’avocat général avait requis cinq années de prison avec sursis. Mais la Cour d’assises de Bobigny a choisi d’acquitter Damien Saboudjian, ce policier qui avait tué un malfaiteur en fuite d’une balle dans le dos en avril 2012. Au nom d’une #légitime_défense qui avait pourtant été mise à mal pendant le procès. Récit.

    #France #Justice #Police

  • Netanyahou déclare que les propos de Wallström sont « scandaleux et injustes » | i24news - Voir plus loin
    http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/99161-160114-netanyahou-declare-que-les-propos-de-wallstrom-sont-scandaleux-

    Benyamin Netanyahou, s’est adressé aux journalistes lors d’un événement annuel organisé pour le Nouvel An du Bureau de presse du gouvernement (GPO) à Jérusalem, où il a déclaré que les commentaires de la ministre étaient « scandaleux, injustes et tout simplement faux ».

    « Je pense que ce qu’a dit la ministre suédoise des Affaires étrangères est scandaleux, je pense que c’est immoral, que c’est injuste et que c’est tout bonnement faux », a dit M. Netanyahou à la presse.

    "L’autre jour à Paris, un terroriste brandissant un couteau a été abattu, est-ce que ça, c’était une exécution extra-judiciaire ?

    OUI !

    • Yes, Israel Is Executing Palestinians Without Trial
      Gideon Levy Jan 17, 2016
      http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.697788

      We should call it like it is: Israel executes people without trial nearly every day. Any other description is a lie. If there was once discussion here about the death penalty for terrorists, now they are executed even without trial (and without discussion). If once there was debate over the rules of engagement, today it’s clear: we shoot to kill – any suspicious Palestinian.

      Public Security Minister Gilad Erdan outlined the situation clearly when he said, “Every terrorist should know he will not survive the attack he is about to commit” – and almost every politician joined him in nauseating unison, from Yair Lapid on up. Never have so many licenses to kill been handed out here, nor has the finger been so itchy on the trigger.

      In 2016, one doesn’t have to be Adolf Eichmann to be executed here – it’s enough to be a teenage Palestinian girl with scissors. The firing squads are active every day. Soldiers, police and civilians shoot those who stabbed Israelis, or tried to stab them or were suspected of doing so, and at those who run down Israelis in their cars or appear to have done so.

      In most cases, there was no need to shoot – and certainly not to kill. In a good many of the cases, the shooters’ lives were not in danger. They shot people to death who were holding a knife or even scissors, or people who just put their hands in their pockets or lost control of their car.

      They shot them to death indiscriminately – women, men, teenage girls, teenage boys. They shot them when they were standing, and even after they were no longer a threat. They shot to kill, to punish, to release their anger, and to take revenge. There is such contempt here that these incidents are barely covered in the media.

      Last Saturday, soldiers at the Beka’ot checkpoint (called Hamra by the Palestinians) in the Jordan Valley killed businessman Said Abu al-Wafa, 35, a father of four, with 11 bullets. At the same time, they also killed Ali Abu Maryam, a 21-year-old farm laborer and student, with three bullets. The Israel Defense Forces did not explain the killing of the two men, except to say there was a suspicion that someone had drawn a knife. There are security cameras at the site, but the IDF has not released video footage of the incident.

      Last month, other IDF soldiers killed Nashat Asfur, a father of three who worked at an Israeli chicken slaughterhouse. They shot him in his village, Sinjil, from 150 meters away, while he was walking home from a wedding. Earlier this month, Mahdia Hammad – a 40-year-old mother of four – was driving home through her village, Silwad. Border Police officers sprayed her car with dozens of bullets after they suspected she intended to run them over.

      The soldiers didn’t even suspect cosmetology student Samah Abdallah, 18, of anything. Soldiers shot her father’s car “by mistake,” killing her; they had suspected a 16-year-old pedestrian, Alaa al-Hashash, of trying to stab them. They executed him as well, of course.

      They also killed Ashrakat Qattanani, 16, who was holding a knife and running after an Israeli woman. First a settler ran her over with his car, and when she was lying injured on the ground, soldiers and settlers shot her at least four times. Execution – what else?

      And when soldiers shot Lafi Awad, 20, in his back while he was fleeing after throwing stones, was that not an execution?

      These are only a few of the cases I have documented over the past few weeks in Haaretz. The website of the human rights group B’Tselem has a list of 12 more cases of executions.

      Swedish Foreign Minister Margot Wallström, one of the few ministers with a conscience left in the world, demanded that these killings be investigated. There is no demand more moral and just than this. It should have come from our own justice minister.

      Israel responded with its usual howls. The prime minister said this was “outrageous, immoral and unjust.” And Benjamin Netanyahu understands those terms: That is exactly how to describe Israel’s campaign of criminal executions under his leadership.

  • Procès de la mort de Bentounsi : le policier sur la défensive
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150116/proces-de-la-mort-de-bentounsi-le-policier-sur-la-defensive-1

    Le policier qui a tué Amine Bentounsi en 2012 à Noisy-le-sec plaide toujours la #légitime_défense. Mais devant la Cour d’assises de Bobigny, arc-bouté sur sa position, il évacue toutes les questions gênantes. Sa personnalité intransigeante et ses pleurs irrépressibles dessinent un personnage complexe à la fiabilité incertaine.

    #France #Justice #Police

  • A la Goutte d’Or, ni « Allah Akbar », ni ceinture d’explosifs, mais des questions...
    The Prairie, le 8 janvier 2016
    http://www.theprairie.fr/video-a-la-goutte-dor-ni-allah-akbar-ni-ceinture-dexplosifs-mais-des-ques

    A quand la déchéance de nationalité française à titre posthume, et une nouvelle loi pour que la police ait le droit de tirer à balles réelles et sans sommation sur tout "binational d’apparence", même s’il a les mains en l’air...

    #Violence_policière #Etat_d'Urgence #erreur_judiciaire #exécution_extrajudiciaire #permis_de_tuer #présomption_d'innocence #rétablissement_de_la #Peine_de_mort #Selon_la_police #terrorisme #ou_pas #légitime_défense #ou_pas

  • L’offensive contre Gaza en 2014 était légitime et légale, selon Israël - Moyen-Orient - RFI - Avec notre correspondant à Jérusalem, Christian Brunel - Publié le 14-06-2015
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150614-bordure-protectrice-rapport-officiel-israel-hamas

    L’armée israélienne n’a « pas visé de façon intentionnelle des civils et a agi de façon légitime conformément au droit international », estime le document officiel de 300 pages. Le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu espère avec ces arguments contrer un autre rapport que la commission des droits de l’homme de l’ONU doit rendre public dans les prochains jours sur l’opération « Bordure protectrice ». Lancée l’été dernier, elle a coûté la vie à plusieurs centaines d’enfants.

    • Aucun civil visé lors de la guerre à Gaza, selon un rapport officiel israélien
      Jérusalem (AFP) 14.06.2015
      http://www.courrierinternational.com/depeche/aucun-civil-vise-lors-de-la-guerre-gaza-selon-un-rapport-offi

      Un rapport gouvernemental israélien a conclu dimanche que son armée n’avait visé aucun civil ou cible civile lors du conflit de juillet-août 2014 à Gaza qui a fait près de 2.200 morts parmi les Palestiniens, en majorité des civils selon l’ONU.

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      Remembering the Victims of Israeli Operation ‘Protective Edge’ on Gaza 1,901 Palestinians as
      of 8/14/14

      http://www.beyondthenumber.org

    • Israeli Report Finds 2014 Gaza War “Lawful” and “Legitimate” Ahead of Critical U.N. Investigation
      Monday, June 15, 2015
      http://www.democracynow.org/2015/6/15/israeli_report_finds_2014_gaza_war

      AMY GOODMAN: Gideon Levy, your latest piece in Haaretz is headlined “Israel washed itself clean of Gaza’s dead beach children.” Talk about what happened on that beach in Gaza and what this report has to do with that.

      GIDEON LEVY: I think it’s a nice indication to the way that Israel is so-called investigating itself. Four children are being shelled on the beach of Gaza in front of the eyes of international journalists, who were screaming and screaming, “Those are children!” No way that the Israeli army, with more sophisticated devices, couldn’t see that those were children. And then, one year later, Israel just closes the file, in a case which could really serve the Israeli propaganda, in a case in which Israel could really prove the world that, at least in one case, Israel is investigating itself. But no, even the blood of those four fishermen children, those beach boys of Gaza, even their blood is not a reason for Israel to apologize, to bring someone—to take someone accountable for this. Their killing was, you know, force majeure. Nobody pushed the button. Nobody shelled them one bomb after the other. It’s not only one bomb; it were at least two bombs on them. And this, in a nutshell, the whole story, the report of the foreign Israeli—of the Israeli Foreign Ministry is, above all, pathetic and embarrassing. I mean, if they think that anyone in the world will take this piece of propaganda seriously, they underestimate the intelligence and the morality of the world. It’s really almost shameful to suggest this kind of report, when, as my friend said just now, when the facts on the ground are streaming, are crystal clear, more than 500 children being killed. You can blame all the killing on the Hamas. Can you really believe that anyone will take you seriously? Really, I mean, it’s every time, again and again—

  • 2 mai 2015 a 14h30, marche de commémoration de la mort d’Amine Bentounsi tué d’une balle dans le dos par un policier, de la gare de Noisy le sec au tribunal de Bobigny. - Urgence notre #police_assassine

    http://www.urgence-notre-police-assassine.fr

    Voilà déjà 3 ans que mon frère Amine a été tué d’une balle dans le dos par un #policier Damien Sabounjian à Noisy le sec le 21 avril 2012.
    Damien Saboundjian a été mis en examen pour homicide volontaire, son avocat Merchat (avocat des policiers dans la mort de Zied et Bouna) plaide la #légitime_défense comme dans toutes les affaires ou des policiers sont responsables dans la #mort d’une personne c’est leur premièr argument systématiquement.

    #impunité #marche

  • Le procès du buraliste de Lavaur, vu de l’autre côté du fusil
    http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2015/03/31/le-proces-du-buraliste-de-lavaur-vu-de-lautre-cote-du-fus

    Estelle Lavignasse raconte la suite, surtout. « Lavaur, c’était chez moi. Du jour au lendemain, on ne me connaissait plus. J’étais la mère du cambrioleur, les commerçants ne me disaient plus bonjour, on recevait des lettres d’insultes. Le facteur est allé déposer directement certaines d’entre elles à la gendarmerie. On était devenus les sales Noirs, les négros. La seule commerçante qui a baissé son rideau le jour des funérailles de Jonathan a subi des représailles. » 

    Soudain, le ton change, sa voix se charge de colère, elle se tourne vers le box des accusés. "Où met-il ses regrets, Monsieur Fournié ? Dans le journal ! Vous m’avez vu pendant cinq ans venir déposer des fleurs devant votre bar pour Jonathan. Vous ne m’avez jamais regardée ! Vous ne m’avez jamais parlé ! De quels regrets parlez-vous quand vous dites que vous étiez dans votre bon droit ? 

    Le visage de l’accusé blêmit, il murmure :

    – J’étais dans la peur...

    – Prenez vos responsabilités, comme je prends les miennes ! Acceptez de dire que vous n’étiez pas en légitime défense.

    #douce_France

    • « Légitime défense » avec préméditation, pas d’acquittement mais sept ans de prison.
      http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2015/04/02/proces-de-lavaur-luc-fournier-condamne-a-sept-ans-de-pris

      La sourde hostilité qui émanait des ultimes questions que les jurés ont posé à l’accusé Luc Fournié ne trompait donc pas. Après trois heures de délibéré, les sept #femmes et les deux hommes qui composaient la cour d’#assises du Tarn, à Albi, ont condamné mercredi 1er avril le cafetier de Lavaur à sept ans d’emprisonnement pour avoir tiré à deux reprises sur deux #jeunes cambrioleurs qui s’étaient introduits dans son bar-tabac, le Saint-Roch, à 2 heures du matin lundi 14 décembre 2009, atteignant mortellement l’un d’eux d’une balle dans l’abdomen.

      La cour et une majorité de jurés citoyens ont donc jugé que la #peur, ce sentiment si familier ou fantasmé, si prompt à faire son petit bout de chemin en chacun de nous, ne peut justifier la mort d’un mineur de 17 ans. Ils ont opposé un démenti sévère à celui qui s’exprimait au nom de la société, l’avocat général Pierre Bernard qui, conformément à la position qui avait été la sienne pendant l’instruction, avait demandé de reconnaître à l’accusé le bénéfice de la #légitime_défense, ce qui aurait entraîné son acquittement. L’avocat général n’avait cependant pas prononcé le mot, comme s’il redoutait qu’il ne claque trop fort dans la salle d’audience comble et tendue du palais de justice d’Albi.

      Fusil de chasse et piège artisanal

      Lors de son dernier interrogatoire mercredi matin, la défense mécanique de Luc Fournié – « J’ai agi dans la peur, dans le stress, dans la panique, pour défendre ma famille » – avait buté sur le déroulé des faits. Quatre jours s’écoulent entre le moment où il découvre que les barreaux de l’une des fenêtres de son bar-tabac ont été sciés et grossièrement recollés avec du scotch. Il prévient la gendarmerie qui lui indique qu’elle va envoyer des agents en civil pour faire des rondes. Mais dans le huis clos familial du Saint-Roch – Luc Fournié vit pendant la semaine dans un appartement sommaire installé à l’étage avec sa vieille mère de 86 ans et sa sœur dont il est inséparable – l’inquiétude monte.

      Le frère et la sœur ressassent la venue, un mois plus tôt « de #gens_de_l'Est » qui ont eu selon eux une attitude suspecte dans le bar. Convaincus que les barreaux sciés sont le signe de leur retour imminent, Luc Fournié décide de dormir dans un lit de camp au rez-de-chaussée, va chercher des munitions le week-end dans sa maison de campagne pour armer le fusil de chasse hérité de son père et installe un #piège artisanal – un fil de pêche tendu entre une chaise et une table – dans le bar. (...)

      Une autre jurée intervient :

      « Quand un enfant a peur dans le noir, que fait-on ? »

      Luc Fournié ne semble pas comprendre la question.

      Elle répond à sa place :

      – Eh bien, on allume la lumière. (...)

  • Démontage de cinq « éléments de langage » israéliens (traduction d’un article de « The Nation »)
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18758/cinq-points-de-discussion-isra%C3%A9liens-sur-gaza_d%C3%A9my

    Israël met en avant que ses guerres actuelles et passées contre la population palestinienne de Gaza sont une réponse aux tirs de roquette. Une preuve empirique de 2008, 2012 et 2014 réfute cette allégation. D’abord, selon le ministère des Affaires étrangères d’Israël, la plus grande réduction des tirs de roquette a été obtenue par la voie diplomatique et non par des moyens militaires. Ce graphique (http://blog.thejerusalemfund.org/2014/07/gaza-cease-fire-dynamics-explained-what.html) démontre la corrélation entre les attaques militaires d’Israël sur la bande de Gaza et l’activité militante du Hamas. Les tirs de roquettes du Hamas augmentent en réaction aux attaques militaires israéliennes et décroissent en corrélation directe avec elles. Les cessez-le-feu ont apporté la sécurité la plus grande à la région.

    Pendant les quatre mois du cessez-le-feu sous négociation égyptienne en 2008, les militants palestiniens ont ramené le nombre de tirs de roquettes à zéro, ou à un seul chiffre, dans la bande de Gaza. En dépit de cette sécurité et de ce calme relatifs, Israël a brisé le cessez-le-feu pour se lancer dans cette bien connue offensive aérienne et terrestre qui a tué 1400 Palestiniens en vingt-deux jours. En novembre 2012, l’assassinat extrajudiciaire par Israël du responsable de la branche militaire du Hamas à Gaza, Ahmed Jabari, alors même que celui-ci était chargé d’examiner les conditions pour une solution diplomatique, a brisé une fois encore le cessez-le-feu et précipité l’offensive aérienne de huit jours qui a tué 132 Palestiniens.

    Immédiatement avant la plus récente des opérations d’Israël, les attaques de roquettes et de mortier du Hamas ne menaçaient pas Israël. Israël a délibérément provoqué cette guerre avec le Hamas. Sans fournir la moindre parcelle de preuve, il a accusé la faction politique de l’enlèvement et du meurtre de trois colons près d’Hébron. Quatre semaines et plus de 700 vies plus tard, Israël n’a toujours pas apporté la moindre preuve démontrant l’implication du Hamas. Durant les dix jours de l’opération Gardien de nos frères en Cisjordanie, Israël a arrêté environ 800 Palestiniens, sans inculpation ni jugement, il a tué neuf civils et pillé près de 1300 bâtiments résidentiels, commerciaux et publics. Son opération militaire a ciblé les membres du Hamas qui avaient été libérés lors de l’échange de prisonniers avec Gilat Shalit, en 2011. Ce sont ces provocations israéliennes qui ont précipité les tirs de roquettes, lesquels selon Israël ne lui auraient laissé d’autre choix que cette opération militaire épouvantable.

    #Israël #Palestine #Gaza

  • Israël : Lieberman menace d’expulser l’envoyé de l’ONU pour le processus de paix
    AFP , 21 juin 2014
    http://www.romandie.com/news/Israel-Lieberman-menace-dexpulser-lenvoye-de-lONU-pour-le/490181.rom

    Jérusalem - Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a menacé samedi d’expulser Robert Serry, le coordinateur de l’ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, pour avoir proposé son assistance au transfert de fonds qataris à Gaza, selon la télévision israélienne.

    Selon M. Lieberman cité par la télévision, M. Serry a tenté en vain de convaincre l’Autorité Palestinienne de transférer 20 millions de dollars débloqués par le Qatar pour résoudre la crise des salaires des fonctionnaires du Hamas à Gaza, puis a proposé l’assistance directe des Nations-Unies.

    M. Serry a rejeté samedi ces allégations et précisé que c’était l’Autorité Palestinienne qui l’avait approché de manière informelle sur cette question, a-t-il indiqué dans un communiqué.

    La position de l’ONU est claire, il n’y aura d’assistance (à ce transfert) qu’avec l’accord de toutes les parties concernées, y compris Israël, a-t-il précisé dans ce communiqué, expliquant qu’Israël avait immédiatement été tenu informé de toutes ces discussions et se disant blessé que son intégrité et son impartialité soient remises en cause.

    Mais selon la télévision, M. Lieberman (droite ultra-nationaliste) va proposer dimanche, lors d’une réunion d’urgence au sein du ministère, que M. Serry soit déclaré persona non grata en Israël.