• [Video] Sur les toits.
    https://a-louest.info/Video-Sur-les-toits-2014-305
    https://www.youtube.com/watch?v=rsHXdpCKBEM

    Trois ans après sa sortie, le réalisateur Nicolas Drolc vient de mettre en accès libre son film documentaire sur Internet.
    Ce film retrace les mutineries des années 1971-1972 dans les prisons de Toul et Nancy. Ces émeutes de prisonniers vont poser pour la première fois les problèmes des conditions de détention, de la fonction de la prison et du système pénitentiaire français.

    Que s’est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971 et la fin de l’année 1972 ?

    Pour la première fois, les prisonniers déclenchent des révoltes collectives, prennent le contrôle de leurs prisons, occupent les toits et communiquent leurs revendications en s’adressant à la foule.

    Quarante ans plus tard, ce film dépoussière cette page méconnue de l’histoire des luttes sociales. Avec le témoignage de ceux qui ont vécu, déclenché, réprimé et défendu ces révoltes : les mutins de la prison de Nancy, un ancien maton de la prison de Toul, le ténor du barreau Maître Henri Leclerc, le sociologue et co-fondateur du Groupe Information Prison Daniel Defert, et l’ancien détenu, écrivain et militant anarchiste Serge Livrozet.

  • La guerre de #propagande secrète d#’Israël | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/la-guerre-de-propagande-secr-te-d-isra-l-2065281811

    L’interdiction prononcée contre les activistes du mouvement #BDS a reçu beaucoup d’attention. Mais cette initiative n’est que la partie émergée de l’iceberg de la lutte menée par Israël contre le mouvement de #boycott. Une enquête réalisée par The Seventh Eye, un site indépendant israélien, a permis de révéler que par le biais du ministère des Affaires stratégiques, le gouvernement israélien a alloué plus de 100 millions de dollars au soutien à une « propagande secrète » contre le mouvement BDS et ses sympathisants.

    L’argent est acheminé vers des organisations « intermédiaires » en dehors d’Israël, qui agissent en faveur des politiques d’Israël et contre les efforts déployés dans le but de boycotter le pays ou ses colonies, sans révéler qu’elles sont financées par le gouvernement israélien. Une partie des fonds sert à « acheter » une couverture favorable dans les médias internationaux et locaux.

    [...]

    ... pourquoi Israël est-il prêt [...] à dépenser autant d’argent, pour lutter contre le mouvement de boycott qui, comme il l’affirme, a peu d’effet sur son économie ?

    Quelques réponses sont envisageables. [...]

    [...] le boycott gagne du terrain, en particulier pour les produits israéliens provenant des colonies en Cisjordanie. Malgré les pressions israéliennes intenses, l’Union européenne insiste pour marquer les produits en provenance des colonies. Sodastream a dû délocaliser son usine cisjordanienne en Israël. En chiffres réels, il est difficile d’apercevoir un effet direct du mouvement de boycott, mais Israël craint que celui-ci ne se renforce à l’avenir.

    Sur le plan culturel, le tableau semble encore plus sombre pour Israël. Si le cas de Lorde, la chanteuse néo-zélandaise qui a annulé son voyage en Israël, demeure rare, chaque visite d’une personnalité culturelle de premier plan s’accompagne de doutes quant à son arrivée finale. La couverture médiatique constante des pressions exercées sur ces personnalités par le mouvement BDS contribue à créer une impression de siège en Israël.

    Pourtant, il semblerait que les plus grandes inquiétudes d’Israël résident dans l’avenir. Presque tous les Israéliens qui voyagent à l’étranger peuvent ressentir le changement d’état d’esprit vis-à-vis d’Israël. Michael Sfard, un avocat israélien des droits de l’homme bien connu, raconte que lorsqu’il a effectué sa première tournée sur les campus américains il y a dix ans, il était confronté à des réactions hostiles parce qu’il critiquait la conduite d’Israël en Cisjordanie. Aujourd’hui, il est critiqué parce qu’il ne soutient pas un boycott total d’Israël.

    Rien n’effraie plus Israël que la perspective de suivre le modèle sud-africain au cours du régime d’#apartheid. Israël craint qu’un consensus mondial similaire contre lui ne puisse menacer sa #légitimité même.

  • #MoiAussi : légitime car illégal

    La campagne de libération de parole #MeToo a marqué cette année 2017. Tristan Boursier y voit un acte nécessaire de désobéissance civile, légitime justement parce qu’illégal, dans un contexte patriarcal où l’État de droit n’est pas toujours respecté en pratique.


    http://www.jetdencre.ch/moiaussi-legitime-car-illegal
    #moi_aussi #metoo #légitimité #légalité #illégalité #injustice #justice #patriarcat #domination #émancipation #Etat_de_droit #harcèlement_sexuel #inceste #viol #culture_du_viol #dénonciation #domination_systématique #délation #désobéissance_civile #démocratie

  • G4G, la victoire du “modèle Hezbollah”
    http://www.dedefensa.org/article/g4g-la-victoire-du-modele-hezbollah

    G4G, la victoire du “modèle Hezbollah”

    L’Etat islamique est sur le point d’être totalement vaincu dans son sanctuaire syro-irakien. Les entités de quatrième génération - c’est-à-dire pour faire simple l’anarchie armée proliférant sur les Etats faibles - est-elle donc défaite ? Non point, prévient le stratège William Lind : c’est simplement le modèle alternatif, celui du Hezbollah au Liban, qui a montré sa supériorité.

    Quant à la menace de fond que représente l’anarchie armée, elle perdurera et prospérera - du moins tant que la légitimité des Etats continue d’être progressivement vidée de son contenu par le projet d’une "gouvernance" mondiale.

    Publication originelle en anglais – William Lind pour Traditional Right, 10 novembre 2017. Traduction en français et Notes – (...)

    • Guerre de quatrième génération, la victoire du modèle du Hezbollah - Le Noeud Gordien
      http://www.noeud-gordien.fr/index.php?post/2017/11/14/Guerre-de-quatri%C3%A8me-g%C3%A9n%C3%A9ration%2C-la-victoire-du-mod%C3

      Mi-figue Mi-raisin l’article. D’abord présenter Trump comme mu par le désir de s’opposer à l’"élite globaliste" est guignolesque ; ensuite c’est le fait que le soit-disant Etat libanais ait été (et est toujours) phagocyté par les membres mêmes de ladite élite peu soucieuse de « #légitimité de l’Etat » qui a facilité l’ascension du Hezbollah.

      Je dirais même que le Liban est le modèle « princeps » de l’"élite globaliste"

      ...l’E.I. [...] le Hezbollah[,] [c]es deux entités islamiques de quatrième génération[,] représentent deux modèles différents de G4G. Le modèle du Hezbollah consiste à vider l’Etat de son pouvoir, mais à le laisser en place là où il est.

      [...]

      Mais c’est en ce moment précis de victoire que l’incapacité de l’Occident à comprendre la guerre de quatrième génération préparera ses échecs futurs. Les gouvernements occidentaux tombent dans ce piège de définir leurs ennemis comme l’un ou l’autre de ces croquemitaines particuliers – Al Qaeda, ou l’E.I., ou le Hamas ou peu importe quel autre. Ce faisant, ils s’attachent à des arbres qui leur cachent la forêt. Les entités G4G, islamiques ou autres, vont et viennent. Chaque entité particulière importe assez peu à elle seule. Ce qui est important, c’est qu’elles peuvent se générer indéfiniment tant que nous manquons la menace réelle, c’est-à-dire le terreau dont elles sont toutes issues (5) Et ce terreau, c’est la crise de légitimité de l’Etat. Comme me l’a dit Martin Van Creveld il y a de nombreuses années, tout le monde peut la voir, sauf les habitants des capitales.

      L’origine de cette crise de légitimité, c’est le vidage de l’Etat de sa force et de son contenu, précisément ce qu’exige l’élite globaliste (6) Ce point de vue « internationaliste » est dominant dans l’élite mondiale depuis la fin de la Première Guerre Mondiale, et vous ne pouvez à la fois exprimer un désaccord sur ce sujet et rester membre de cette élite. Voilà pourquoi l’élite craint et méprise tant le président Trump, qui représente le retour de la souveraineté de l’Etat – et avec elle une légitimité ravivée pour l’Etat (7) Une telle résurgence est la seule chose qui puisse vaincre, non telle ou telle entité G4G, mais la guerre de quatrième génération en elle-même, au niveau stratégique / moral qui est le seul décisif.

      Est-ce que cela fait des entités G4G et de l’élite globaliste des alliés de fait ? A vous d’en tirer vos propres conclusions.

    • En fait le première critique n’est pas justifiée comme le prouve la note de bas de page :

      7 - Il est toutefois difficile de ne pas ajouter que si le président Trump a clairement fait campagne sur les intérêts de l’Amérique en tant que telle, par différence avec ceux de son empire, sa volonté et son habileté à appliquer réellement une telle politique une fois élu sont pour le moins sujettes à caution

  • Pourquoi les riches s’autorisent-ils à frauder ? | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/153600/pourquoi-les-riches-autorisent-frauder


    C’est le fondement même de la pensée de Ayn Rand et de ses adorateurs : #supériorité, #morgue, #impunité et mépris des autres. Il se sentent en pleine #légitimité pour la #fraude, celle-la même qu’ils projettent dans leurs fantasmes sur les plus pauvres (pour aussi mieux les contrôler ET leur faire porter le chapeau de leurs propres sales comportements). En gros, nous nous laissons gouverner par des gorilles immatures…

    Dan Ariely, spécialiste d’économie comportementale et professeur à l’université Duke, a étudié la délinquance des cols blancs, celle qui émane des catégories supérieures. Une de ses études montre que des cas de tricherie sont plus courants au sein des universités de la Ivy-league, qui regroupe les plus prestigieux campus nord-américains avec des droits d’inscription de 50.000 dollars l’année en moyenne, qu’au sein des universités publiques américaines, aux coûts bien plus faibles.

    Pour le co-auteur du livre C’est vraiment moi qui décide, « les personnes qui approuvent le plus les moyens illégitimes de tricher sont celles qui auraient précisément les moyens de ne pas le faire ». D’après lui, c’est parce qu’elles se sentent supérieures qu’elles légitiment, inconsciemment ou consciemment, le droit d’agir de manière déviante et immorale.

    « La délinquance des cols blancs s’explique par le sentiment d’impunité qu’auraient les fautifs. Ils ont l’impression de pouvoir faire ce qu’ils veulent, du moment qu’ils ont payé pour. »

    De plus, sociologiquement, la plupart d’entre eux considèrent que « jamais personne ne pourra leur reprocher leur comportement déviant ».

  • À lire un extrait de « Faites place : novices en lutte », de Sélim Smaoui – CONTRETEMPS
    http://www.contretemps.eu/faites-place-selim-smaoui

    C’est ainsi que d’un côté, #Nuit_Debout fut disqualifié. Outre les appels explicites à déloger les participants au nom de l’état d’urgence et les commentaires regrettant que les «  lieux publics  » soient «  privatisés  », l’évènement était dénigré par bien des commentateurs autorisés. Cette défiance empruntait les voies détournées de la dépréciation sociale. Tout comme lors des #occupations des places espagnoles en 2011 où, pensant effrayer l’opinion en agitant la menace d’un rassemblement de «  punks à chiens  » (perroflautas), d’aucuns se répandirent en railleries pour stigmatiser les look vestimentaires, Nuit Debout n’assemblait selon ses détracteurs qu’un amas d’«  oisifs  » et de «  gauchistes petit-bourgeois  ». Ce dédain caricatural n’exprimait rien d’autre qu’un procès en compétence et en #légitimité politiques. Les gesticulations anecdotiques de ces assistés, flâneurs et autres traînards sans foi ni loi, qui vivraient hors du «  réel  » et qui osaient parler politique par-dessus le marché, ne valaient pas une heure de peine, disaient-ils. Ces «  bobos  » ne faisaient d’ailleurs que singer Mai 68, persistaient-ils en se désolant de voir ainsi flétrie la mémoire d’une lutte dont ils étaient devenus étonnamment les nouveaux gardiens. Ce désaveu quasi-machinal se doublait de la traque du moindre signe d’un «  essoufflement  ». Toujours à l’affût des fausses notes, se tenant fins prêts à «  condamner  » tel ou tel évènement, ces arbitres des élégances annonçaient l’«  échec  » du #mouvement à intervalles réguliers. Sans que jamais les critères d’une telle débâcle soient sérieusement définis, cette sentence était toujours assénée avec diligence, à tel point que l’on aurait cru que cet «  échec  » signât une victoire pour certains. Il y avait lieu de se demander d’ailleurs si un tel empressement à siffler la fin de la partie n’était pas pour entraîner cette seule satisfaction. Quoi qu’il en soit, ce n’était certainement pas à partir de ces analyses à l’emporte-pièce, hors sols et fort attendues, que pouvait s’apprécier de quoi il retournait sur la Place.

    #contestation #analyse #livre

  • François #Ruffin explique sa lettre ouverte à Emmanuel #Macron, « président déjà haï » : « Passer en force dans une France sous tension, c’est dangereux »
    http://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/francois-ruffin-explique-sa-lettre-ouverte-a-emmanuel-macron-president-

    Pour vous, même s’il est élu dimanche soir, Emmanuel Macron ne dispose pas d’une #légitimité suffisante pour gouverner ?

    Pour gouverner, il aura une légitimité. Maintenant, est-ce qu’il a une légitimité suffisante quand on connaît les conditions de son éventuelle #élection ? Au premier tour, un électeur sur deux d’Emmanuel Macron a voté en adhésion à son programme et l’autre moitié pour le « vote utile ». Au second tour, des électeurs vont le choisir pour faire barrage au FN, et puis il y a ceux qui ne se déplacent pas parce qu’ils ne veulent pas choisir entre la peste et le choléra... Tout ça ne donne pas une légitimité qui permette de dire ensuite : « Je vais passer en force pour vous faire un traitement de choc. »

  • Le #populisme est un anti-pluralisme
    http://www.laviedesidees.fr/Le-populisme-est-un-anti-pluralisme.html

    L’omniprésence du terme « populisme » dans le débat public ne souligne que trop son ambiguïté sémantique et idéologique. Prétention à incarner à soi seul la volonté populaire, il est à la fois, pour J.-W. Müller, le reflet d’institutions politiques en crise, et une menace pour la #démocratie.

    Livres & études

    / populisme, démocratie, légitimité

    #Livres_&_études #légitimité

  • #Aimé_Césaire : « Le #racisme commence avec la #colonisation car il a fallu légitimer cette entreprise »

    Dans cette émission enregistrée en 1966 par José Pivin, « Aimé Césaire et l’Afrique », l’homme politique, poète et dramaturge explique comment il conçoit les différences entre les noirs et les blancs : celles-ci ne sont pas biologiques mais résultent de la culture. Celui qui fait partie des fondateurs du mouvement de la négritude analyse, enfin, son passage de la poésie au théâtre :

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/aime-cesaire-le-racisme-commence-avec-la-colonisation-car-il


    #colonialisme #légitimation #légitimité

  • Hamon ? Sors-toi les mains du cul et lance tes fantassins (antifas et assimilés) au combat. Soit tu te bouges et tu auras une chance d’exister, soit tu feras place nette à Macron (c’est peut-être ton ambition...).
    Je te donne la stratégie, comme cela tu ne pourras pas dire « je savais pô ».

    1) Tu lances ton armée de réserve (gauchistes) sur le net en leur demandant de lancer une pétition avec pour thématique : « exclusion du PS de tous les élus ne validant pas le résultat démocratique des primaires »
    2) Tu te comportes en homme en prenant entre quatre yeux ton 1er secrétaire en lui expliquant qu’il n’y a qu’une seule #légitimité au PS, la tienne et qu’à ce titre il doit, comme le #peuple le demande (pétition), engager une procédure d’exclusion contre ceux qui ne respectent pas le résultat démocratique issu des urnes
    3) Quand tu en auras fait virer une vingtaine et que tu auras fait nommer d’autres membres du PS pour aller aux législatives à leur place, et que tu l’auras fait savoir, tu vas calmer du monde, fais moi confiance
    4) Ne vas pas discuter avec Mélanchon pour je ne sais quel trafic. Il représente (malheureusement) une sensibilité (communisme) qui doit être représentée à l’élection présidentielle . Si tu fais une campagne avec tes c*$#%les, t’as une chance de finir 2ème. Si c’est Mélanchon alors regrette rien et soutiens-le

  • Should we be allowed to move across borders freely? | World Economic Forum
    https://www.weforum.org/agenda/2016/12/is-freedom-of-movement-a-human-right

    Talk of building walls, taking back control and “legitimate concerns” over immigration implicitly assume that states have a right to exclude who they wish. Yet among moral and political philosophers there is no consensus on the legitimacy of border controls and important arguments have been made for a human right to immigrate.

    #frontières #circulation

  • Une expérience trompe-l’œil - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/11/28/une-experience-trompe-l-oeil_1531521?refresh=637044

    Ce qu’on présente comme une innovation et un progrès de la participation démocratique [les #primaires] est, en réalité, un trompe-l’œil. Certes, on peut lire dans le nombre de participants une certaine appétence des citoyens pour la politique mais elle est loin - sociologiquement parlant - d’être également répartie dans l’ensemble de la population. Et surtout, il s’agit d’un trompe-l’œil au regard de ce qu’est (de ce que devrait être) le projet démocratique. Même habité en son cœur par les mécanismes représentatifs, ce projet ne se réduit pas au vote : il est plus et autre chose qu’un ensemble de procédures électorales. On vote dans des régimes qui ne sont pas des démocraties : on y produit, par le biais des élections qui les « légitiment », des leaders qui sont des despotes ou des autocrates. Le vote ne suffit pas à faire démocratie. Quant à la représentation, elle ne consiste pas seulement à déléguer des pouvoirs à ceux qui les exerceront à notre place. Elle ne se réduit pas à la désignation, par des voies plus ou moins appropriées, plus ou moins obliques, de ceux qui nous gouverneront. Elle implique que les citoyens - même s’ils n’exercent pas directement le pouvoir - inscrivent, dans la durée, quelque chose de leur pouvoir d’agir et que la représentation retrouve son caractère d’acte.

  • #Theresa_May encaisse son premier revers sur la route du #Brexit
    https://www.mediapart.fr/journal/international/031116/theresa-may-encaisse-son-premier-revers-sur-la-route-du-brexit

    Londres a fait appel, après le jugement de la Haute cour, qui donne le dernier mot au parlement, pour ouvrir les négociations du Brexit. L’imbroglio pourrait encore retarder le début des négociations. Un camouflet pour la chef du gouvernement britannique.

    #International #Economie #europe #Jeremy_Corbyn #légitimité #Nigel_Farage #référendum #Royaume-Uni #UE

  • L’Europe après l’UE
    http://www.laviedesidees.fr/L-Europe-apres-l-UE.html

    En plein débat sur le Brexit, C. Bickerton publie un ouvrage sur l’Union européenne qui s’interroge sur les causes de l’euroscepticisme. Si l’UE n’est pas responsable de tous les maux qu’on lui prête, elle n’est toutefois plus en mesure de porter un véritable projet démocratique.

    Livres & études

    / #Union_Européenne, #intégration_européenne, #Europe, #crise, légitimité, #élites

    #Livres_&_études #légitimité

  • « Moi, le Coran, je m’en tape » : les jeunes djihadistes français dirigés par une révolte personnelle et l’ultraviolence, pas par l’islam - RTL Info

    http://www.rtl.be/info/monde/france/-moi-le-coran-je-m-en-tape-les-jeunes-djihadistes-francais-diriges-par-une-revol

    Qui sont ces jeunes qui deviennent djihadistes et se radicalisent en quelques mois voire quelques semaines ? Selon Peter Harling, ce n’est pas l’islam qui est leur point commun, mais bien leur soif de violence.

    Ils invoquent Allah à chaque phrase mais pour les jihadistes d’un genre nouveau, comme ceux qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre, l’islam est un prétexte permettant surtout de canaliser une révolte intime et une soif de violence, estiment des experts.

    « Leur culture musulmane est sommaire, voire quasiment nulle »

    Convertis de fraîche date, maîtrisant mal ou pas du tout l’arabe, jonglant avec des concepts qu’ils comprennent à peine ou dont ils tordent le sens, ils ont trouvé dans l’organisation Etat islamique (EI) une structure souple et pragmatique au sein de laquelle peut s’épanouir leur désir de radicalisation, ajoutent-ils. « Leur culture musulmane est sommaire, voire quasiment nulle », confie à l’AFP Peter Harling, du groupe de réflexion International crisis Group (ICG). « En fait ceux qui ont la culture musulmane la plus solide sont les moins susceptibles de se ranger du côté de l’EI ».

    #djihadisme #peter_harling

    • Directeur de l’Observatoire du religieux, professeur à l’IEP d’Aix, Raphaël Liogier a étudié les profils de dizaines de jihadistes ou aspirants-jihadistes français. « Aucun de ceux qui sont intervenus sur le sol français, de Mohamed Merah jusqu’à ceux du 13 novembre, sont passés par une formation théologique de fond ou par une intensification progressive de la pratique religieuse », dit-il à l’AFP. « Ce sont des gens qui sont dans un rapport à la violence, parce que l’islam est actuellement synonyme de violence antisociale. Ils veulent exprimer leur désir d’être antisocial ». « Ils prennent des postures de fondamentalistes, mais ce ne sont que des postures », dit-il. « Ils passent seulement dans les mosquées, prient moins que les autres. Ils cultivent un style que j’appellerais néo-afghan, à la recherche d’une espèce de romantisme néo-guerrier ».

      "Dans les années 80, ils seraient devenus punks ou entrés dans des mouvements d’extrême-gauche ou d’extrême droite"

      « Comme ils sont d’origine maghrébine et qu’on leur dit qu’ils sont potentiellement musulmans et que l’islam a une image négative, ça devient désirable pour eux. Dans les années 80, ils seraient devenus punks ou entrés dans des mouvements d’extrême-gauche ou d’extrême droite », ajoute Raphaël Liogier. « Ils sautent directement dans le jihad, parce qu’ils ont pour point commun la délinquance, des problèmes dans leur enfance et le désir d’être des caïds ».

    • « En fait ceux qui ont la culture musulmane la plus solide sont les moins susceptibles de se ranger du côté de l’EI ».

      Espérons que certains ne vont pas comprendre que les « musulmans d’origine » dont la culture musulmane est sommaire sont tous des djihadistes potentiels....

    • Musulman d’apparence, comme dirait l’autre ?

      Une autre analyse venant de Gilles Kepel qui écrit pour le site de « Atlantico », même si cette source est tendancieuse, son analyse n’est pas dénuée d’intérêt.

      http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-france-est-devenue-principale-usine-occidentale-produire-terroristes-theorie-americaine-qui-derange-gilles-kepel-carnage-2766924.html/page/0/1

      Le carnage de Nice survenu ce jeudi révèle à nouveau que la menace terroriste pour la France se trouve au cœur même de sa société. Le politologue William McCants a conduit, il y a quelques mois, une étude préliminaire révélant que, par rapport au nombre de leur population musulmane sunnite, les pays francophones comptent le plus de cas de radicalisation. Un phénomène qui s’expliquerait par l’approche française de la sécularisation.
      Cet « effet francophone » serait exacerbé dans les pays les plus développés en matière d’éducation, d’infrastructures et de santé, parmi lesquels la France. Quels liens pourraient être établis entre le développement économique et politique de la France et la radicalisation de sa population musulmane sunnite ?

      J’insiste sur le fait qu’il faut éliminer ce terme de « radicalisation » qui n’a aucun sens. La question est celle du passage au salafisme, en rupture avec les valeurs de la laïcité et de la démocratie. Ce qui est très frappant en France, c’est que le vocabulaire salafiste s’est érigé contre la laïcité.

      (Bon après, il y a un effet #paywall sur ce site si vous avez été trop gourmand, au bout de la 3e page je crois).

    • Merci pour ce texte @mona j’en colle une partie ici

      Au-delà de la quête de sens, c’est aussi leur place dans la société qui est interrogée. Si les profils des auteurs d’attentat en Europe et des tueries de masse aux Etats-Unis diffèrent, le fait de ne pas trouver de place ou de ne pas être à la place qui leur semblerait correcte paraît être un élément récurrent. Et c’est là qu’une perspective de genre pourrait alimenter le débat. En effet, dans une société patriarcale, la « juste place » pour nombre d’hommes est une position de dominant. Or, lorsqu’on est discriminé ou exclu en raison de ses origines, peu ou pas inséré, on subit une forme de déclassement. La violence extrême pourrait alors être envisagée comme une façon de reconquérir ce qu’ils considèrent comme leur « juste place virile ». On peut donc dire qu’il s’agit de forme ultime de la violence masculine, qui dans ses types moins extrêmes est souvent peu condamnée, voire même tolérée.

      Par ailleurs, les Etats occidentaux proposent des réponses empruntant au même registre de la virilité magnifiée. Combien a-t-on salué Hollande lorsqu’il a endossé sa posture de chef de guerre, rassembleur au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo ! Combien les propos ont été durs envers les quelques élu-e-s et les militant-e-s français-es inquiété-e-s par les risques de dérive de l’état d’urgence, laissant les pleins pouvoirs à la police et à l’armée ! Enfin, au lendemain de cet attentat, la première réponse a été d’annoncer le durcissement des frappes en Syrie, le bras de fer viril se poursuit...

      Que dire enfin de la réponse des forces de l’ordre lors de tous ces derniers événements ? L’exécution des auteurs a été systématique. On peut comprendre que dans certaines situations, les échanges de coups de feu entraînent la mort du suspect, du tireur ou du terroriste. Mais il est devenu quasi « normal » d’entendre que le tueur, parfois le tueur présumé, a été abattu. La justice (on entend par ici le système judiciaire) ne semble plus avoir sa place. L’exécution durant les opérations devient donc la réponse, un retour à peine voilé de la peine de mort en somme. On en revient à la loi du Talion, ou à celle du Far West, dans les deux cas des illustrations de modèles virils hégémoniques : le patriarche défendant les siens.

      Aucune prétention ici à présenter les mécanismes qui conduisent des personnes, en l’occurrence majoritairement des hommes, à passer à la violence, encore moins à en excuser les origines, mais une volonté d’analyser, de trouver des pistes pour enrayer le phénomène. Si le terrorisme, quelle que soit l’idéologie qui le sous-tend, est une forme extrême de la violence masculine et donc l’expression de la domination masculine, il convient de la combattre sous toutes ses formes. Rappelons ici que le meurtrier de Nice était connu des services de police, non pour détention d’armes ou participation à une organisation terroriste, mais pour violences conjugales ! C’est pourquoi il s’agit de ne plus minimiser les violences ordinaires, quotidiennes perpétrées par des hommes au nom de leur virilité.

    • Pourquoi il ne faut pas confondre le #salafisme et le #takfirisme

      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/11/25/pourquoi-il-ne-faut-pas-confondre-le-salafisme-et-le-takfirisme_4817042_4355

      Néanmoins, la plupart des salafistes appartiennent à ce que l’on appelle la branche quiétiste. Ils sont pacifistes et ne cherchent pas à changer la #loi, même s’ils n’en reconnaissent pas la #légitimité.

    • Refugees are also Migrants. All Migrants Matter

      The recent debate over word choice has taken turns that undermine humanitarian principles and cloud the view of how migration is unfolding. The Washington Post, the New York Times, the Guardian, the BBC, and others have examined the usage of ‘refugees’ versus ‘migrants’ over the past week. The general impression is that ‘migrants’ are being thrown to the wolves. The most insidious contribution, sadly, comes from the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR).

      https://www.law.ox.ac.uk/research-subject-groups/centre-criminology/centreborder-criminologies/blog/2015/09/refugees-are-also

    • La politique européenne contre les migrants

      Entretien avec #Virginie_Guiraudon, chercheure en Sciences Politiques, réalisé par Patrick Simon

      http://mouvements.info/la-politique-europeenne-contre-les-migrants

      Dans ce texte autour de la terminologie et de la #sémantique :

      Une controverse sémantique s’est développée entre l’utilisation des termes migrants ou réfugiés pour parler des populations fuyant les pays en guerre ou en crise politique. Si « migrants » est un terme générique qui peut s’appliquer à toute personne quittant son lieu de résidence habituel (avec une idée de durée pour ce déplacement), « réfugiés » renvoie à un statut tout autant qu’à une situation particulière. Le choix de l’un ou l’autre terme n’est donc pas neutre : quelle est votre position sur le sujet ?

      Bien sûr que cette distinction n’est pas neutre. Nommer, c’est catégoriser et assigner à un statut qu’il soit juridique à proprement parler ou social. Dans un cours sur les migrations, l’enseignant passe beaucoup de temps à discuter des termes employés qui renvoient à des notions sociologiques, à des statuts juridiques, ou des termes répandus par les acteurs politiques et les médias (clandestin ou sans papiers par exemple). Certains des termes circulent du champ scientifique ou juridique au champ politique. Je discute avec les étudiants quelles sont les connotations qui sous-tendent ces termes dont l’usage dans la sphère universitaire et publique n’est pas stable par ailleurs.

      Mais au-delà d’une réflexion sur « les mots de l’immigration » pour reprendre le titre d’un livre de Simone Bonnafous, la question ici est celle des oppositions qui traversent l’histoire des politiques d’immigration en Europe. Sur un mode binaire positif/négatif, les termes s’opposent dans les discours : oui aux réfugiés, non aux migrants économiques. Dans le jargon administratif européen, on parle de demandeurs de visas Schengen « mala fide » et « bona fide », c’est-à-dire de bonne ou de mauvaise foi. Et d’une certaine manière on retrouve cette connotation morale dans cette distinction entre migrants et réfugiés aujourd’hui.

      La mise en relation des deux termes a été au cœur du discours de nombreux médias et politiques depuis le début des années 1990 pour décrédibiliser tous les demandeurs d’asile comme étant des fraudeurs, des migrants économiques déguisés en réfugiés. Des expressions font florès à ce moment-là comme « bogus refugee » (« faux réfugié ») ou en Allemagne, « Armutsfluchtlinge » (« réfugiés économiques ») » au lieu du terme juridique Asylbewerber. Il a fallu peu de temps pour que ces locutions se banalisent. Je ne serai pas étonnée que bientôt resurgisse cette notion de « faux réfugié » mais cette fois-ci à partir des rumeurs sur la présence de djihadistes parmi ceux qui arrivent aux frontières.

      Mais rien ne dit qu’un jour prochain les indésirables soient les réfugiés, et les migrants économiques les étrangers « utiles ». On sépare aussi le bon grain de l’ivraie dans les discours dont les cadrages renvoient à un discours utilitariste plutôt que moralisant tout en gardant la même dichotomie. Rappelons-nous de l’opposition entre immigration subie et choisie de Sarkozy à la Convention de l’UMP en 2005. La doctrine sarkozienne est ancienne au Moyen-Orient, dans les pays limitrophes des pays aujourd’hui en guerre, notamment en Israël et dans les pays du Golfe. Dans les discours officiels, on « subit » les réfugiés (en nombre infime) puisqu’on n’a pas désiré leur venue comme cela peut être le cas avec les migrants économiques.

      Une dichotomie pour paraphraser le Derrida de Glas, c’est comme un gant qui peut se retourner.

      Pour ceux qui veulent établir un contre-discours, la façon dont le débat est posé peut être un piège. Pour nombre d’associations d’aide aux migrants en Europe, les migrants ne sont ni in/désirables, ni in/utiles…Que sont-ils alors ? C’est plus simple pour le patronat allemand notamment, qui peut argumenter que les réfugiés actuels sont une chance pour l’économie allemande et pour qui le mot-valise « réfugié économique » signifie force de travail motivée et à forte valeur ajoutée.

      Mais pour conclure et répondre à votre dernière question, je reviendrai à mon point de vue de chercheuse qui enseigne à l’université. Pour moi, mes étudiants étrangers sont des étudiants. Pour les autorités administratives, ce sont des étrangers avec un statut étudiant. Combien de cas de convocations en préfecture pour un renouvellement de titre de séjour avant la validation des diplômes ? Nous sommes nombreux aujourd’hui dans le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche à nous mobiliser pour accompagner dans les meilleures conditions les demandeurs d’asile qui vont arriver. Je me suis engagée dans un collectif de diverses universités soutenu par nos directions respectives, le collectif Refugees Welcome de l’UPSC. Mais aucun d’entre nous ne choisira ou privilégiera un étudiant par rapport à un autre. Nous nous devons de ne pas tomber dans le piège des catégorisations sinon notre métier n’a plus de sens. En temps que chercheurs sur les migrations, nous utilisons la notion de « carrière migratoire » qui s’intéresse au parcours du migrant et nombreux sont ceux qui ont connu différents statuts ; on ne peut réduire l’histoire de chaque migrant à une catégorie.

  • Un vote sans #légitimité contre Corbyn
    http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2016/06/28/le-chef-des-travaillistes-britanniques-jeremy-corbyn-perd-la-confiance-de-so

    « J’ai été démocratiquement élu à la tête de notre parti pour une nouvelle politique, avec 60% des membres et sympathisants du Labour, et je ne les trahirai pas en démissionnant », a-t-il réagi mardi dans un communiqué. Et d’ajouter :

    « Le vote des députés, aujourd’hui, n’a pas de légitimité au regard des statuts »

  • Notre-Dame des Landes : vers un conflit de légitimité démocratique !

    Après la consultation sur l’aéroport de Notre-Dame des Landes, organisée de façon à obtenir un résultat favorable (périmètre, question, information officielle), rien n’est réglé : à la légitimité donnée par la consultation d’un côté, va être opposée la légitimité du droit (recours, non respect des règles européennes) et de la désobéissance civile au nom de la défense d’intérêts supérieurs (terres agricoles, zones humides, climat) de l’autre, faisant naître un conflit de légitimité démocratique. Pour le dire autrement, la consultation renforce paradoxalement la possibilité de désobéir au nom de l’impératif climatique !

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/270616/notre-dame-des-landes-vers-un-conflit-de-legitimite-democratique

    #consultation #Démocratie #désobéissance #légitimité #Manuel_Valls #Nantes #NotreDamedesLandes #ZAD

  • Foreign Policy Centre: Publications / Europe and the people: Examining the EU’s democratic legitimacy

    http://fpc.org.uk/publications/eudemocratic

    Europe and the people: Examining the EU’s democratic legitimacy
    [Cover of Europe and the people: Examining the EU’s democratic legitimacy ]

    Adam Hug (Ed.)

    June 2016

    Download Europe and the people (2.15 megabyte PDF)

    Europe and the people: Examining the EU’s democratic legitimacy examines the concerns across Europe around the democratic legitimacy of EU institutions and the European project as whole. It looks at how the debate about EU democratic legitimacy fits within the broader context of a crisis of institutions at both the national and global levels, particularly in the wake of the 2008 economic crisis. The publication explores the mechanisms through which EU institutions seek to gain democratic legitimacy and how they try to engage the public, comparing and contrasting with other organisations at the national and international levels. It places the debate around European democratic legitimacy within the context of the UK referendum on EU membership, as well as the fallout from the Greek debt crisis. It sets out ideas for potential improvements in how the EU operates to increase its democratic legitimacy and accountability but recognises that some of the challenges will persist irrespective of efforts to reform.

    This publication contains contributions from: Dr Jim Buller, University of York; Professor Damian Chalmers, LSE; Oli Henman, Civicus; Dr Victoria Honeyman, University of Leeds; Adam Hug (ed.), Foreign Policy Centre; Professor James Mitchell, University of Edinburgh; Dr Marina Prentoulis, UEA; Adriaan Schout and Hedwich van der Bij, Clingendael; and Dr Matthew Wood, University of Sheffield.This publication is supported by the European Commission Representation in the UK Call for Proposals for civil society organisations 2015-16.

    #europe

  • Pourquoi je veux détruire la #CGT - IAATA
    https://iaata.info/Pourquoi-je-veux-detruire-la-CGT-1126.html

    Parce que la CGT, dans son fonctionnement, n’a pour seul horizon #politique que de négocier avec le gouvernement même qu’elle prétend combattre et qui brise nos vies. La CGT, en tant que structure, reconnaît leur #légitimité aux tenants du "pouvoir et entend diéser avec elles d’égal à égal. Et la rupture, elle est là : les gouvernements, peu importe leurs programmes, sont systématiquement les ennemis déclarés d’une vie libre, amusante et épanouissante. Quand on veut jouer sur le terrain du pouvoir, on joue sur celui de l’esclavage, de la mort, de la tristesse et du #contrôle. C’est d’une autre position qu’il nous faut envisager le combat avec ceux qui nous oppressent au quotidien.

    #syndicat

  • « La France, le Président et la bombe » ou 53 minutes de #propagande (...) - L’observatoire des armements
    http://www.obsarm.org/spip.php?article270

    De même, le #documentaire concède que « la #dissuasion #nucléaire s’est toujours déclarée inopérante face au #terrorisme international », mais cela n’empêche pas le général Pierre de Villiers, actuel chef d’état-major des armées, d’expliquer ensuite qu’il faut suivre de très prés l’évolution de Daech et que « cette réflexion doit être corrélée au concept nucléaire »… Comme pour signifier qu’une « frappe d’ultime avertissement » avec une bombe atomique pourrait bien être utilisée contre eux si le Président estimait que les intérêts vitaux de la France avaient été touchés !

    « Ça peut être aussi une frappe dans le désert à un endroit où on risque de tuer quelques chameaux mais guère plus », complète, sans ironie, son ancien homologue, le général Henri Bentégeat !

    Plus inquiétant encore — soulève Paul Quilès sur son blog et l’association IDN (Initiatives pour le désarmement nucléaire) qu’il préside —, le documentaire signale qu’en cas de guerre, le Président de la République peut désigner secrètement une personne pour donner l’ordre de tir nucléaire en cas d’empêchement de sa part. Une procédure qui n’a aucune #légitimité constitutionnelle ni même parlementaire… « Si cette information est exacte, elle nécessite des éclaircissements et des explications publiques. Si elle est fausse, elle discrédite un document censé informer les Français », souligne l’ancien ministre de la défense.

  • Pourquoi les communes nouvelles risquent-elles de « tuer » la ruralité ?

    «  Nous devrons faire preuve de beaucoup de courage et de ténacité, car la résistance des élus locaux, que l’on semble pour l’instant tenir pour négligeable, sera vraisemblablement très forte.  »
    "Il s’agissait bien de trouver les moyens d’imposer des fusions à des personnes qui n’en voulaient pas ! "

    "M. Hervé Maurey au Sénat « La commune est l’échelon de la proximité, de la démocratie, du lien social et de la bonne gestion. Contrairement à ce que certains prétendent, le nombre de communes n’est pas une source de dépenses ou de gaspillage. Les petites communes ne gaspillent pas, pour une raison très simple : elles n’ont pas d’argent ! Je crois, bien au contraire, que le bénévolat formidable dont font preuve 500 000 conseillers municipaux est une source d’économie. »

    http://www.laviequercynoise.fr/pourquoi-les-communes-nouvelles-risquent-elles-de-tuer-la-ruralite_

    #commmunes_nouvelles#ruralité#démocratie#élus#services_publics#représentativité#légitimité#réforme territoriale#loi_NOTRe

  • #Conflits_d’aménagements : du « #NIMBY » au « #NIABY »
    http://www.lagazettedescommunes.com/428491/conflits-damenagements-du-nimby-au-niaby

    Selon de nombreux scientifiques spécialistes de la question, le sigle « NIABY » — signifiant « Not in anyone back-yard », littéralement « dans aucune arrière-cour » — convient bien mieux à ces luttes se jouant sur les modalités de la prise de décision ou le fondement même des projets, et non plus seulement sur la nature et leur lieu d’implantation.

    Le registre argumentaire des opposants s’est considérablement diversifié au cours des dernières années. A entendre leurs revendications, de nouvelles origines dépassant les intérêts particuliers des mouvements NIMBY sont en effet trouvées aux scènes de conflits :

    — absence de #transparence et/ou de #dialogue, faible poids donné à la parole citoyenne, insuffisance des procédures de #participation ;
    — complexification de la gouvernance et multiplication des #conflits_d’intérêts, errements de la démocratie représentative locale ;
    — absence de rationalité socio-économique, remise en cause de l’utilité du projet ;
    — crise de la #légitimité de l’#action_publique_locale, nécessité de redéfinir la notion d’#intérêt_général ;
    — remise en cause de la politique anachronique sous-tendue par le projet, soutien dépassé à un « modèle agricole productiviste » et volonté de porter un nouveau modèle de société ;
    — toute-puissance des forces de l’ordre et de « l’État-policier » ;

    Se conférer également à :http://seenthis.net/messages/456751

  • Le Sandwich neerlandais « Double irlandais » ou l’optimisation Offshore des multinationales
    https://www.youtube.com/watch?v=pFP-vbTvsV8

    Cette vidéo explique le célèbre montage utilisé par de nombreuses multinationales dont Google, Amazon, Starbucks et autre dit le « Double irlandais » ou le « Sandwich hollandais » permettant de réaliser un montage en Hollande et Irlande pour supprimer l’imposition. #Apple #optimisation_fiscale #Amazon #Starbucks