• Que faire des oranges qui sont un millimètre plus petites que ce que les normes considèrent comme « vendable » ?

    Message reçu via la newsletter des #Galline_Felici, un consortium qui nous livre en #agrumes et autres produits de #Sicile...


    http://www.legallinefelici.it/fr

    SUCCOMPOST** À PARTIR DE REBUTS ?

    (**en français, littéralement jus-compost)

    Le terme SUCCOMPOST est l’un de ces néologismes que nous aimons tant
    = SUCCO (jus d’oranges) + COMPOST
    et REBUT signifie simplement être contraint d’adhérer à la logique aberrante du “PLUS GROS C’EST, meilleur c’est” (???)

    une proposition de filière dans laquelle tout est valorisé et rien ne se jette dans laquelle être ACTEURS, ENSEMBLE

    Une des choses qui m’a le plus frappé la première fois que j’ai visité l’entrepôt pour la préparation des oranges du Consortium a été la colonne de “binze” (grandes caisses de plus de deux quintaux) d’oranges qui présentaient quelques défauts ou qui étaient trop petites.
    Des tonnes.
    Ma première pensée : - magnifique, produit gratuit pour moi, pour mes amis et pour la transformation.
    Combien pouvons-nous en transformer ? 20 kilos ? 30 kilos ? 100 ?

    Et les autres dizaines de milliers ?

    Je tiens à préciser d’entrée de jeu que cela est la normalité dans la filière de récolte et de vente des fruits aujourd’hui. Hier je ne sais pas, peut-être que c’était moins exigeant :).

    Dans l’imaginaire collectif a été inculqué la notion du “plus gros c’est, meilleur c’est” (quand ? par qui ? peut-être par les américains après la guerre ? pour vendre de la chimie pour l’agriculture ?).
    Jamais pour les fruits on entend parler de “plus petit c’est, meilleur c’est”.
    Et donc ? Hum ...!
    Pourtant, si nous pesons un kilo de “belles grosses” oranges et un kilo de “vilaines petites” oranges et puis que nous en pesons le jus relatif, nous voyons que souvent “les vilaines” font davantage de jus.
    Et qu’elles se pressent encore mieux…
    Mais ça c’est une autre histoire, une autre réflexion à mener ensemble, pour en tirer les conséquences opérationnelles, mais en attendant nous sommes contraints de les mettre de côté.

    Posant des questions, j’ai découvert que ce produit est destiné à l’industrie (nous parlons des sous-calibrées et non des pourries) et que le prix d’attribution de ce “rebut” ne couvre pas non plus le coût de la récolte, du transport à l’entrepôt et de la confection.

    La morale ? Rien de revient au producteur et, si le rebut est important (ce qui arrive fréquemment malheureusement), il se transforme en une perte.

    Ce que je n’arrive pas à accepter c’est comment un millimètre de différence de diamètre, invisible à l’oeil nu, peut déterminer une différence de valeur aussi importante pour deux oranges qui proviennent du même verger, du même arbre, qui ont été cultivées avec les mêmes soins et la même attention.
    Supérieure à 55 mm elle part dans la cagette, et vous la payez 1,50€ ; si elle mesure 54 mm, elle part dans la caisse des rebuts, et à nous producteurs ne nous revient rien.

    Une différence millimétrique sur laquelle je me creuse la tête depuis des mois, incapable d’accepter ces “critères”.

    Février cette année je rencontre Fabrizio Nardo et #RED_ISLAND (http://www.redisland.it), une entreprise de Caltagirone (à proximité de ma campagne) qui me propose d’utiliser un engrais produit par lui obtenu par fermentation fongique bactérienne de la “pulpe d’agrumes", en l’occurrence les déchets de transformation de ces oranges petites ou abîmées ou qui ne sont pas adaptées à la commercialisation comme produits frais.
    Compost obtenu à partir des déchets de traitement d’une industrie vertueuse qui recycle les eaux de transformation, réduit les déchets organiques et produit du jus d’orange sanguine 100% biologique de Sicile ?

    Je suis tombé sous le charme, j’ai essayé l’engrais, j’en teste actuellement la qualité et dois dire qu’elle me plaît.

    Mmmmm, les choses deviennent intéressantes.

    J’essaie de partager avec vous l’idée que j’ai eue :
    Seriez-vous intéressés par un jus d’oranges fait avec nos oranges durant les mois où les fruits frais ne sont plus disponibles ? (de juin à septembre).

    Parce que, si cela peut vous intéresser, j’imagine moi déjà une petite filière, qui excusez-moi mon excès d’enthousiasme, est un petit bijou :
    · Notre orange mise tristement au rebut pour un millimètre, ainsi que toutes ses petites soeurs qui partagent le même sort, nous les transformons en jus.
    · Avec les déchets de cette transformation, Fabrizio produit le compost que, nous producteurs, acquérons pour utiliser dans nos fermes.

    De l’arbre à l’arbre, passant par les agriculteurs, les transformateurs, les consumaCteurs et retournant aux agriculteurs dans un circuit tellement transparent et tracé que ça ne peut que me faire sourire de satisfaction.

    Ça vous plaît ?

    Si cette supposition vous plaît, je propose de vous envoyer en attendant un échantillon de jus produit par RED ISLAND pour comprendre dans quelle mesure le jus est à votre goût.
    Nous vous demandons de consacrer un moment de la distribution de nos produits, par exemple, pour pouvoir le goûter, et si vous le souhaitez, continuer à y réfléchir ensemble.

    Nous ne vous demandons pas un pré-achat ou une implication formelle, ce qui est nécessaire aujourd’hui pour réaliser cette opération (qui, au-delà des coûts de production, nécessite tant de travail de programmation, de logistique, de valorisation etc.) et de la construire Ensemble.

    Il est nécessaire d’évaluer de quelle quantité de jus nous parlons (les emballages sont en brique d’un litre et la production minimum de 10 000 litres !) et à partir de cela commencer à co-projeter.

    3 kg d’oranges nous sont nécessaires pour faire un litre de jus.
    Vous payez normalement 4,50 euros pour 3 kg d’oranges.
    Nous vous proposons un prix de 4,00 euros le litre de jus surgelé, avec presque les mêmes nutriments de 3 kg d’oranges fraîches,à utiliser quand il n’y a plus d’oranges fraîches.

    Nous tenons à préciser qu’il ne s’agit pas d’une opération lucrative pour nous.
    C’est une opération visant presque seulement à donner de la “dignité” à un produit : jus provenant d’une matière première traçable, plutôt que jus anonyme, qui vient d’on ne sait qui et qui va finir on ne sait où..
    Des 4,00 euros que vous paierez, si vous le souhaitez, comprennent seulement les coûts de transformation, l’emballage, la gestion et le transport, en plus de la valeur de la matière première.
    Que, peut-être, à la fin de l’histoire, et si nous faisons tout pour le mieux, ENSEMBLE, vaudra pour nous 20/25 centimes, plutôt que les 16 centimes que nous recevons pour le “rebut” bio.

    Quelques chiffres (nous publierons les détails sous peu) :
    10 mille litres la quantité minimum (pour raisons techniques) de jus à produire.
    3 kg d’oranges pour faire un litre de jus.
    Soit 30 mille kilos à transformer en une seule fois.
    4/10 centimes de recettes en plus pour nous, si tout va bien, pour chaque kilo d’oranges utilisé dans cette filière vertueuse.
    Ainsi, de mille deux cents euros à trois mille euros en plus pour le Consortium. Si tout va bien.

    Si nous partageons ce projet ensemble, je m’engage à bien étudier toute l’opération, y compris les modalités de livraison et la période de disponibilité.

    Par ailleurs, tout le compost produit à partir des déchets de cette transformation sera acquis par les membres du Consortium et redistribué dans nos champs, devenant sans cesse plus “Nos”, champs.

    P.S. Le jus est surgelé/non pasteurisé, et cela est optimal, en termes de saveur et de nutriments, une fois décongelé, il se conserve pendants presque 4 semaines au frigo.

    Je vous embrasse
    Mico

    #déchets #valorisation #industrie_alimentaire #rebuts #compost #jus_d'orange #absurdistan

    En fait, en ce qui me concerne, je préfèrerais pouvoir acheter les petites oranges, ce qui semble être impossible, plutôt que d’être livrée en jus...

    • Des spécimens uniques au rayon Fruits et légumes

      Carottes à trois pattes ou concombres tordus : la nature a parfois ses humeurs... Avant, les fruits et légumes hors #norme n’étaient pas vendus car ils ne répondaient pas aux exigences esthétiques en vigueur. Il n’en est plus rien depuis 2013, année de lancement d’#Ünique, notre #marque propre durable !


      https://www.coop.ch/fr/labels/uenique.html
      #unique #fruits #légumes #supermarchés #Coop #Suisse

    • Conséquence de la sécheresse, des pommes sont trop petites pour être vendues

      Entre 5 et 10% des pommes récoltées en Suisse romande n’atteignent pas les normes requises en termes de #diamètre pour être commercialisées, à cause du manque d’eau durant l’été. Mais la quantité est là.

      L’été fut très sec et la floraison des plantes s’est passée dans un laps de temps très court. Conséquence : les fruits sont plus denses, plus sucrés mais aussi plus petits qu’à l’accoutumée.

      Des cultivateurs romands se retrouvent ainsi avec des minuscules pommes sur les bras. « Le commerce ne veut que des jolis fruits. Des pommes qui ont des calibres de 65 à 75 millimètres, explique Luc Magnollay, arboriculteur dans la région d’Etoy. On sait que le consommateur achète beaucoup avec l’oeil ».

      Autre facteur empêchant la commercialisation : l’apparition de roussissures, à cause de l’humidité. La célèbre Golden est particulièrement touchée par ce phénomène naturel.

      Environ 130’000 tonnes de pommes n’ayant pas atteint le format adapté pour une commercialisation sont transformées en Suisse en cidre. C’est trois fois plus qu’en 2017.
      Quantité suffisante

      Si la taille des pommes ou l’aspect de leur épiderme pose problème, la quantité récoltée est elle suffisante. Au total, 62’000 tonnes de pommes ont été à ce jour ramassées en Suisse. C’est plus que l’objectif national fixé (57’000 tonnes).

      https://www.rts.ch/info/regions/9985896-consequence-de-la-secheresse-des-pommes-sont-trop-petites-pour-etre-vend
      #taille

  • Loin de la terre promise

    Venus d’#Amérique_latine, des milliers de travailleurs et travailleuses récoltent les #fruits et #légumes de #Provence. Parfois confrontés à des employeurs malhonnêtes, certains ouvriers s’organisent.

    « En France, plus personne veut bosser dans l’#agriculture ! » Appuyé contre son tracteur sous le soleil écrasant de la fin d’été, L., maraîcher bio entre #Arles et #Avignon, se désole de la #pénurie de #main-d’œuvre française. Dans cette plaine fertile des #Bouches_du_Rhône, c’est le constat amer que font la plupart des agriculteurs. « Les Français, ils ne tiennent pas le coup ! » renchérit un de ses collègues. La solution : des #ouvriers_étrangers, bosseurs et pas exigeants.

    Après les Espagnols, les Portugais et les Marocains, ce sont des milliers de #travailleurs_sud-américains qui viennent dans le Sud de la France via des entreprises d’#intérim espagnoles comme #Terra_Fecundis, #Laboral_Terra ou #Eurofirm. Créées par des notables de la région de Murcia, Alicante ou Valence, dans le sillage de la crise du BTP de 2008 en Espagne qui a mis des milliers d’ouvriers sur le carreau, elles envoient dans toute l’Europe des travailleurs « en provenance de pays à faible coût », comme elles le mettent en avant auprès des agriculteurs.

    Des nouveaux travailleurs pas chers

    Côté agriculteurs, tout est facilité : même si le salaire horaire doit être désormais le même que celui des Français (lire ci-dessous), les boîtes d’intérim payent les cotisations sociales espagnoles, moins chères d’environ 10%. Entre l’exploitant et les travailleurs, aucun contrat individuel, mais une « commande » collective est passée auprès des entreprises espagnoles qui leur « livrent » les travailleurs en bus. L’agriculteur n’a plus qu’à régler la facture. Leur période d’embauche est calquée sur les besoins et les aléas de la production : ils sont donc révocables à tout moment.

    « Ce système arrange tout le monde ! constate Béatrice Mesini, sociologue. A la fois les agriculteurs qui ont tout à y gagner mais aussi les travailleurs eux-mêmes, qui sont très contents de pouvoir toucher 7,50 euros de l’heure pour vivre et rembourser leurs dettes au lieu de 3,50 à 5,50 euros en Espagne et encore moins chez eux en Amérique du Sud. »

    Des #abus et de la #surexploitation

    « Ils ne nous déclaraient que huit jours par mois alors qu’on travaillait tous les jours. » Sifrid

    Mais à quel prix ? Sous-déclaration des heures de travail, conditions de #logement déplorables, retenues démesurées sur le #salaire (la nourriture, les frais de santé, etc.)… Les accusations sont nombreuses. Rencontré à Beaucaire, Sifrid, Equatorien, raconte son arrivée en France en 2006, via Terra Fecundis (TF) : « Ils ne nous déclaraient que huit jours par mois alors qu’on travaillait tous les jours et parfois on n’était payés que plusieurs mois plus tard, dénonce le quadragénaire, le visage tanné par le soleil. En plus, ils prélèvent une somme pour les transports, pour le logement, pour tout ! Ils ne payent pas ­légalement ! »

    André Fadda, du syndicat CGT intérim 13, le confirme : « Dans le #travail_détaché, la première infraction qu’on note, tous secteurs confondus, c’est les amplitudes #horaires qui ne sont jamais respectées, dénonce-t-il. Ils peuvent parfois travailler jusqu’à 200, voire 250 heures par mois. »

    Des pratiques épinglées par la #justice

    La justice française s’est penchée sur le cas de ces entreprises espagnoles. En 2011, une information judiciaire pour #homicide involontaire est ouverte au Tribunal de Tarascon, à la suite de la #mort par #déshydratation d’#Iban_Elio_Granda_Maldonado, un travailleur TF. Aucune mesure n’a été prise à ce jour et la procédure s’éternise.

    A l’été 2017, la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille ouvre une #enquête pour « #dissimulation_d’activité » et « #fraude_au_détachement ». Rien n’en est encore ressorti. D’ailleurs, sur les 3000 contrôles effectués en 2016 dans des #exploitations_agricoles, seules 329 entreprises ont été déclarées en #infraction. TF brouille les pistes : elle reste injoignable à son siège espagnol de Murcia et son adresse française à Châteaurenard nous mène vers l’appartement d’un de ses salariés, qui confirme qu’il n’y a plus de bureaux ici depuis trois ans.

    Les pratiques douteuses de ces entreprises ont attiré l’œil de la Mutuelle sociale agricole (MSA) et de l’Inspection du travail dont les contrôles sont de plus en plus fréquents. Sont ciblés ceux faisant appel aux prestations de TF, Laboral Terra, etc. Ennuyés par ces contrôles, les agriculteurs commencent à se montrer réticents aux services de ces sociétés. Un exploitant ayant souhaité rester anonyme témoigne : « Parfois, j’embauche quelques Equatoriens. Avant, je le faisais via Terra Fecundis mais maintenant, je passe par un groupement d’employeurs de droit français : au moins, on ne risque plus une descente de gendarmes. »

    Lassés d’être considérés comme des « négriers » et des « esclavagistes », des exploitants visités en viennent à mettre dehors les journalistes de manière musclée : « Vous voyez la porte là ? Eh ben, vous la prenez. Basta, on en a marre de lire des conneries sur notre dos. » D’autres, un peu plus enclins à la discussion, finissent par confier leur désarroi : « On sait qu’il y a des pratiques anormales, mais nous on est réglo et ça se passe très bien. Et puis ils sont là pour bosser ! » Ceux-ci ont cessé de « se faire livrer » par Terra Fecundis et recrutent désormais leurs #saisonniers en direct.

    S’organiser pour se faire respecter

    Petit à petit, les Sud-Américains qui ont acquis la nationalité espagnole contournent le détachement et passent par #Réagir, un groupement d’employeurs agricoles départemental. Sous la serre, Manuel, Johana, Maula, Rolando et Gloria, en pleine plantation du fenouil, ne regrettent pas d’avoir quitté TF : « Ici au moins, nos heures supplémentaires sont payées et les jours fériés et les dimanches majorés. » Un cadre qui plaît aussi à leur employeur qui souligne que « le paiement des charges en France ouvre le droit à une couverture sociale et à une #mutuelle ».

    Pourtant, même là, la situation est loin d’être idéale et ne garantit pas toujours de meilleurs traitements au quotidien… Blanca (le prénom a été changé à la demande de la personne ndlr ) travaille dans une entreprise française de conditionnement de fruits et légumes dans la région d’Avignon : « Je travaille trois jours et demi par semaine mais entre 5h du matin et 19h, avec des pauses. Dans l’entreprise, on nous a dit qu’on ne pouvait pas travailler plus de 48h par semaine ! lance cette mère de famille en riant un peu jaune. Mais bon, moi ça m’arrange pour les enfants. »

    Même si très peu d’entre eux parlent le français, ces travailleurs commencent à connaître leurs droits et des formes d’organisation collective émergent. La #solidarité est forte : des #cagnottes sont montées pour aider certains à payer des frais médicaux, des tournois de volley sont organisés pour souffler, se retrouver… Et en profiter pour s’échanger des contacts de boulot. Lassé de se « faire voler par les entreprises espagnoles », Peters, ancien saisonnier de TF, a monté sa propre entreprise pour mettre directement les travailleurs et les agriculteurs en lien : « Comme je parle bien français, à force je connaissais les employeurs et ils faisaient directement appel à moi. Je me suis lancé. »

    De leur côté, Santiago et Nelly sont cofondateurs d’une toute récente association, #Latinos_Sin_Fronteras, à Beaucaire : « On ne veut pas être vus que comme des machines à travailler. On est aussi des musiciens, des peintres, et on veut promouvoir notre culture, explique Santiago. « On voudrait aussi proposer des cours de français », rajoute Nelly. Julien Sanchez, le maire (FN) de #Beaucaire, n’a pas l’air très disposé à les aider dans leurs démarches. Mais la dynamique est lancée et entre deux matches de volley, certains soufflent que malgré les pressions, ils aimeraient monter un syndicat…

    Le #détachement : une politique européenne

    Pensé à l’origine pour favoriser la circulation des travailleurs au sein de l’Union européenne, le détachement est mis en place en 1996 à travers une directive qui précise qu’un travailleur détaché est « tout travailleur qui, pendant une période limitée, exécute son travail sur le territoire d’un Etat membre autre que l’Etat sur le territoire duquel il travaille habituellement ». Accusé de favoriser le « #dumping_social », le texte est amendé en 2017 en proposant d’établir l’égalité de rémunération et de règles salariales entre travailleurs détachés et locaux, tout en maintenant le règlement des #cotisations_sociales dans le pays d’origine. Il limite aussi la durée du détachement à douze mois et compte « protéger les travailleurs de la fraude et de l’exploitation ».

    Ces règles ont été entérinées en juillet 2018 par une nouvelle directive. « Pour l’Europe, c’est un système de win win win ! explique la sociologue Béatrice Mesini. A la fois pour le pays d’origine, pour le pays récepteur et pour le pays de mise à disposition. Tout le monde est gagnant et c’est pour ça que ça marche. »

    En Europe, le nombre de #travailleurs_détachés a augmenté de 45% entre 2010 et 2014, passant de 1,3 à 1,9 million, contre 600 000 en 2007. Le Ministère du travail français en recensait 516 101 en 2017, soit deux fois plus qu’en 2016, alors qu’en PACA, dans le secteur agricole, ils étaient 67 357 à venir ramasser des fruits et légumes, soit 7,4% de l’emploi salarié régional


    https://lecourrier.ch/2018/10/07/loindelaterrepromise-france
    #travailleurs_étrangers #travail #exploitation #maraîchage
    cc @isskein

  • Les Hauts-de-France, champions des distributeurs automatiques de légumes - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/09/02/les-hauts-de-france-champions-des-distributeurs-automatiques-de-legumes_1

    Si l’investissement est lourd, ce système évite aux agriculteurs les aléas de la vente en gros, et s’avère moins chronophage que la vente directe.

    Dans les campagnes des Hauts-de-France, les #maraîchers ont adopté le distributeur automatique. Des #fruits et #légumes frais, direct de la ferme, 24 heures sur 24, les clients apprécient. Les machines ont essaimé aux ronds-points les plus fréquentés et dans les villages. « Sur les 600 présentes en France, la région en concentre 70%, tout simplement parce qu’elle a été précurseure », constate David Clemente, gérant de Providif, fournisseur des automates, qui s’est reconverti après avoir été dans les distributeurs de vidéos à louer.

    Ravitaillement deux fois par jour

    En cette fin août, à Saint-Sylvestre-Cappel, en #Flandre, on trouve derrière les vitres des tomates cerises, des fraises, du jus de pomme fermier, et tout ce qu’il faut pour une ratatouille. Pour payer, c’est le même système que les boissons fraîches et les friandises dans les gares et les métros. On entre le numéro de casier, on valide, et on règle en espèces ou en carte bleue sans contact. Une cliente hésite, un peu paumée sur la marche à suivre. Le maraîcher Benoît Denis, 35 ans, intervient. Un brin de pédagogie, et les vitrines s’ouvrent les unes après les autres, avec un petit « pop » : il suffit de se saisir ensuite des marchandises achetées. Dans ses #distributeurs automatiques, il vend sa production, cueillie le jour même. « Ma fraise est sortie de la serre maximum vingt-quatre heures avant, plus frais je ne connais pas ! », assure-t-il. Son affaire tourne rondement, et l’oblige à ravitailler jusqu’à deux fois par jour les machines. « Du côté de Dunkerque, je connais un autre agriculteur qui a installé le sien dans la zone industrielle », sourit Simon Ammeux, président des Jeunes agriculteurs des Hauts-de-France. « Les ouvriers viennent acheter à la fin de leur poste, à 2 ou 3 heures du matin, surtout pendant la saison des fraises. »

    Fluctuation des cours

    Les agriculteurs trouvent avantage au système : « Un maraîcher qui ne fait pas de vente directe s’en sort moins bien, explique Simon Ammeux. Il est bien plus soumis aux aléas du marché quand il vend en gros. » Car les cours fluctuent : la pomme de terre, par exemple, 30 euros la tonne l’année dernière et 300 euros cette année. Benoît Denis la vend au consommateur à 1 euro le kilo, soit 1 000 euros la tonne, et le prix est stable.

    Le problème de la vente directe, c’est qu’elle est chronophage et empiète sur le temps passé aux champs. Le distributeur automatique résout en partie ce dilemme. Benoît Denis assume son choix : vendre au détail et cultiver de petites quantités, avec des variétés choisies pour leur qualité, plutôt que de la monoculture en gros pour les industriels. « Je ne pourrais pas vendre des fruits ou des légumes qui n’ont pas de goût », s’excuse-t-il presque. Mais l’investissement est lourd : 25 000 euros pour l’achat des distributeurs, 5 000 euros pour l’aménagement du chalet qui les abrite. Avant de se mettre à son compte, il y a trois ans, il a été dix ans salarié agricole, et il vit aujourd’hui sur ses économies. Un salaire ? Ce ne sera pas cette année, avec la sécheresse.
    Stéphanie Maurice correspondante à Lille

    Ça fait cher l’investissement quand même !

    #agriculture #nord #automates

    • L’essentiel, c’est qu’il n’y ai plus de contact avec un être humain.
      Cela se fait depuis longtemps, en Flandres (Belgique), et il y a la bas des distributeur de pain. On ne va quand même pas demander à libé de faire un vrai reportage.

  • Tout savoir sur les #semences : menaces, résistances et avenir
    https://reporterre.net/Tout-savoir-sur-les-semences-menaces-resistances-et-avenir

    En un siècle, 75% de la #biodiversité des #légumes, des #fruits et des #céréales, ont disparu.

    Comment ?

    Les grands semenciers et industriels de l’agrochimie ont la mainmise sur les semences, ils ont créé les #hybrides, les #OGM et aujourd’hui les #faux_OGM.

  • How a #Grain and #Legume Farmer Harvests #Nutrition from the Soil
    https://civileats.com/2018/01/09/how-a-grain-and-legume-farmer-harvests-nutrition-from-the-soil

    “I made a new batch today because I knew you were coming,” Kandarian said sheepishly, directing my attention to the new pot. When he’s not expecting guests, he’ll keep the master stock around for six months at a time without washing or changing out the pot.

    #sols

  • Le mariage entre D’Aucy et Triskalia donne naissance à un géant breton
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/12/12/noces-bretonnes-entre-d-aucy-et-triskalia_5228415_3234.html

    Les conserves D’Aucy et les légumes Prince de Bretagne sont sur le point de convoler. Les bans de ce mariage ont été publiés, mardi 12 décembre. Des noces entièrement bretonnes. C’est d’ailleurs à l’hôtel de région, à Rennes, que l’union des deux coopératives agricoles propriétaires de ces marques connues du grand public – en l’occurrence le groupe D’Aucy et Triskalia –, a été scellée. En présence de Loïg Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne.

    La fusion de ces deux groupes devrait donner naissance à la première coopérative agricole bretonne. Une position que revendiquait déjà Triskalia, mais qui se renforce encore un peu plus. En effet, la coopérative Triskalia, dont le siège se trouve à Landerneau (Finistère), a affiché en 2016 un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros.

    Née en 2010 de la fusion de trois entités (Cam 56, Coopagri Bretagne et l’Union Eolys), elle dispose d’un spectre d’activités large allant des légumes Prince de Bretagne aux poulets Ronsard, en passant par la viande Socopa, le porc, la nutrition animale, les pommes de terre, les céréales ou encore les jardineries.

    Elle est aussi actionnaire de Laïta, issue du rapprochement des activités laitières de trois coopératives du Grand Ouest : Even, Terrena et Triskalia. Laïta possède les marques Paysan Breton, Mamie Nova ou Régilait. Au total, Triskalia fédère 16 000 agriculteurs adhérents et emploie 4 800 salariés.

  • Le Projet SMART
    http://www.grab.fr/le-projet-smart-9497

    L’objectif de ce guide est d’accompagner la conception et la conduite d’un verger-maraîcher. Ce nouveau type de système de production associe #arbres #fruitiers et #légumes sur une même parcelle. Il appartient à la grande famille de l’#agroforesterie. Les questions techniques posées par les porteurs de projet sont nombreuses : espacement, orientation, affinités, concurrence…

    Ce guide propose un cadre de réflexion et de nombreux éléments techniques pour l’aide au choix des arbres fruitiers, et des témoignages de maraîchers expérimentés.

    Sommaire :
    Pourquoi concevoir un #verger #maraîcher ?
    Comment concevoir un verger maraîcher ?
    Comment conduire un verger maraîcher ?
    Liens complémentaires
    Il ne prétend pas répondre à toutes les interrogations, car chaque système est unique et répond à ses propres contraintes techniques, mais aussi économiques ou sociales… La réponse simple n’existe pas. Le collectif d’auteurs a mis l’accent sur les clefs de réflexion qu’il convient d’avoir pour élaborer son système : quel marché visé, quelle compétence à développer, quel temps disponible…

    #permaculture

    http://www.grab.fr/wp-content/uploads/2017/09/guide_verger-maraicher_smart_GRAB_web-1.pdf

  • Les #perturbateurs_endocriniens présents dans un tiers des fruits en Europe – EURACTIV.fr
    http://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/endocrine-disruptors-report-exposes-scale-of-contamination-as-parliament-vo

    Selon une étude menée par l’ONG Réseau action pesticides (PAN Europe), 68 % des #fruits consommés dans l’#UE présentent des traces de #pesticides et pas moins de 34 % contiennent des résidus de 27 pesticides contenant des perturbateurs endocriniens potentiellement dangereux.

    Pour les #légumes, les chiffres sont un peu moins élevés, mais restent inquiétants : 41 % contiennent des résidus de pesticides et 14 % des résidus de pesticides contenant des perturbateurs endocriniens potentiellement dangereux.

    Les perturbateurs endocriniens sont des substances perturbant le système hormonal. Ils auraient donc un impact négatif sur le système reproductif, l’apparition de cancers ou encore le développement des fœtus et nouveau-nés.

    Les données utilisées dans l’étude de PAN Europe, récoltées en 2015, montrent que les #agrumes sont les fruits les plus contaminés. En effet, entre 46 et 57 % des mandarines, oranges et pamplemousses contiennent des substances endocrino-perturbatrices potentiellement dangereuses. Pour les pêches, raisins et fraises, le chiffre est légèrement plus bas : entre 34 et 45 %. Parmi les légumes les plus contaminés, on retrouve le céleri et la roquette, entre 35 et 40 %.

  • Cocktail of #pesticide residues in #fruit and vegetables given to schoolchildren - The Ecologist
    http://www.theecologist.org/News/news_analysis/2989261/cocktail_of_pesticide_residues_in_fruit_and_vegetables_given_to_school

    In a statement, the Department of Health said: “The PAN report notes the presence of pesticide residues, but just because a residue is present does not mean that it is harmful to health.”

    Legal restrictions on pesticide residue levels are set significantly below a level that could represent a risk to health, and the most sensitive people are taken into consideration when setting them, the department added.

    #alimentation #enfants #fruits #légumes

  • #Alimentation : Albi ne veut manger que #bio et local
    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/alimentation-albi-ne-veut-manger-que-bio-et-local_2292045.html

    Surnommé la Ville rouge, #Albi se transforme peu à peu en ville verte. C’est l’objectif fixé depuis deux ans par l’équipe municipale. Elle vise une #autosuffisance_alimentaire d’ici à 2020. La culture locale est à l’honneur. Jacques Morlat exploite deux hectares de terrain sur lesquels il fait pousser toutes sortes de #légumes. Un terrain loué par la ville 80 euros par an et par hectares.

    Herbes et #fruits gratuits

    En contrepartie, il s’engage à cultiver de façon biologique et à écouler sa production dans un rayon de 60 km maximum. Plusieurs exploitants agricoles se sont ainsi implantés dans une zone maraîchère préemptée par la ville. D’autres initiatives ont également vu le jour à Albi. L’association #Incroyables_comestibles par exemple fait pousser bénévolement des herbes et des fruits pour les mettre à disposition de tous.

  • Bon je conseille pas forcément le visionnage, mais juste pour remarquer que le reportage tourne en dérision la parisienne qui se fait extorquer de l’argent en accessoire de #jardinage pour récolter trois fraises et trois radis, alors qu’il glorifie le chef trois étoiles qui met les #légumes au centre de ses plats, sans se foutre de la gueule des riches parisien qui vont payer un max pour manger des légumes chics ...

    Mon #Potager A Tout Prix DOC FRENCH - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=OJwSxzWNsqI

  • Le Nigéria est touché par la famine : 4,5 millions de personnes concernées

    Le Nigéria exporte maintenant ses légumes vers la Grande-Bretagne - Agence Ecofin
    http://www.agenceecofin.com/horticulture/1005-47223-le-nigeria-exporte-maintenant-ses-legumes-vers-la-grande-br

    Le #Nigéria exporte maintenant des #légumes vers la #Grande-Bretagne, a annoncé Vincent Isegbe, directeur du service national de quarantaine agricole (NAQS). S’exprimant à propos de ces exportations, le responsable a déclaré : « Nous avons entamé l’#exportation de légumes. Initialement, ceci se faisait d’une manière désorganisé. »

    Isegbe a par ailleurs expliqué qu’avant que les produits ne soient expédiés, des études sont menées pour s’assurer que leur qualité est conforme aux standards exigés dans le pays importateur. « Les résultats de ces études sont envoyés au pays importateur pour attester que les légumes ne sont pas infectés par des parasites, » a-t-il indiqué.

    Dans ce cadre, il a invité tous les producteurs de légumes désireux d’exporter leurs produits à s’enregistrer auprès du NAQS.

    #obscénité

  • Aux USA, des supermarchés de produits naturels ouverts par des réfugiés revitalisent un désert alimentaire · Global Voices en Français
    https://fr.globalvoices.org/2016/12/06/204303

    Une grande partie d’Erie, une ville de Pennsylvanie, est un désert alimentaire : les gens n’y ont pas d’accès commode à des produits frais ou nutritifs. Mais dans une portion d’Erie, sur Parade Street et à proximité du côté est de la ville, des magasins gérés par des réfugiés éclosent et modifient la donne.

    (…)
    Et il en est de même dans une bonne partie de la ville. Avant l’ouverture de son magasin il y a deux ans, il y avait deux supérettes avec quelques fast-foods autour. Ce qu’ils vendaient n’était pas nutritif, dit Alex Iorio, la diététicienne du département de Santé Publique d’Erie. Elle dit que cet endroit est différent.

    “Ce magasin a des tonnes de riz complet, de farines complètes, ce genre de choses”, détaille-t-elle, “des tas de haricots et pois secs, riches en protéines. Tous ces produits sont reconnus comme bons pour la santé, et nos propriétaires de magasins aiment offrir ce type de produits car ils ont une plus longue durée de conservation”.

    La portion de Parade Street où se trouve UK Supermarket n’a plus rien d’un désert alimentaire. C’est l’un sur la vingtaine de supermarchés qui ont poussé à Erie pendant la dernière décennie, gérés par d’ex-réfugiés.

    Ma belle-sœur m’a parlé de ce phénomène croissant aux USA : le #désert_alimentaire. Dans un pays #riche, l’idée est gênante, mais c’est pourtant la réalité de millions d’américains : des #fast_food partout, des #snacks à profusion jusque dans les cours d’école, mais la nécessité de faire des kilomètres pour trouver un seul #légume frais.
    #malnutrition #obésité

  • De quoi l’orange est-il le nom et de quoi la carotte est-elle la couleur :)

    Why the Carrot is Orange : Blame the Prince of Orange - Tested
    http://www.tested.com/science/43812-the-crazy-history-of-the-orange-carrot

    “Almost all citrus fruit is derived from a common ancestor that first evolved in southern China about 20 million years ago,” Stepahin explained. “By the year zero, oranges in particular were known in India where they were known by the sanskrit word naranga. The prefix ’nar’ I believe means aroma, and it should be known that back then oranges weren’t eaten as food. They were just used for their aromatic properties.”

    The orange traveled west and was called the narang in Persia. When the fruit arrived in France, it may have been pronounced un naranj, which doesn’t sound very different than un aranj. Linguists actually believe the “n” from the front of the word was lost due to confusion with the preceding indefinite article, “at which point the French presumably misassociated that first syllable with their word for gold, or, leading to the modern orange,” Stepahin said.

    “What this etymology tell us is that the color was named after the fruit, and not the other way around. If you go back far enough in the literature, you can find really weird passages like one from Canterbury Tales where Chaucer describes someone’s complexion as being ’between a red and a yellow.’”

    The fruit is responsible for naming the color, but we’re still not to the reason virtually all carrots are orange. Things just get more mixed up from here.

    A town in Southern France, Arausio, founded by the Romans in 35 BC, was classically pronounced “Aurenja.” Predictably, that became “orange” once the French conflated naranj with or. When a man named William the Silent from Nassau inherited the rule in Orange in 1544, he became William of Orange. He led the Dutch in Revolt against the Spanish in the late 1500s, and they eventually won their independence in the form of the Dutch Republic.

    “Back then the Dutch were known as carrot farmers,” Stepahin continued. “You could get their carrots in white or yellow or purple. Then in the 17th century a breed of carrot was developed that had a lot of beta-Carotene and was orange. And the Dutch started growing this in great abundance in tribute to William of Orange to such a degree that almost all other forms of carrot had gone out of mass agricultural production...in this very roundabout way our carrots are orange because our oranges are orange, and they’ve been that way for political reasons.”

    #orange #carotte #légumes #histoire #alimentation

  • RÉSEAU ACTION CLIMAT FRANCE - Les #légumes_secs au secours du #climat
    http://www.rac-f.org/Les-legumes-secs-au-secours-du-climat

    A l’occasion de l’année internationale des légumes secs, le Réseau Action Climat braque les projecteurs sur les légumes secs comme solution face à la crise climatique. Leur introduction dans les rotations agricoles permet de diminuer les apports d’engrais azotés et leur introduction dans nos régimes alimentaires permet de diminuer nos besoins en protéines animales.

    A cette occasion, le Réseau Action et #Solagro organisent une journée d’échange nationale sur les potentiels de développement de la production et de la consommation des légumes secs à l’échelle des territoires.

    #RAc #légumineuses

  • La #Camargue bientôt «transformée en champs de #légumes»?

    Baisse des cours, #subvention européenne supprimée… La production de #riz et le nombre de riziculteurs ne cessent de diminuer en #Camargue. Au-delà des conséquences économiques, cette perte d’activité risque de modifier le visage même de la Camargue. Reportage.


    http://rmc.bfmtv.com/emission/la-camargue-bientot-transformee-en-champs-de-legumes-918621.html
    #France #riziculture #agriculture
    cc @albertocampiphoto @odilon

  • The “X” bar | collectif Bitchcraft | bar sans #alcool
    https://bitchcraft.noblogs.org/x-bar-sans-alcool

    Le collectif Bitchcraft a créé ce bar suite à une envie de proposer de savoureuses boissons sans alcool, alternative agréable à la consommation quasi-systématique d’alcool dans les milieux festifs.
    Sans criminaliser ces pratiques, le collectif cherche ici à les questionner.

    Le #bar a été conçu selon une politique précise :
    – Le #prix_libre, car tout le monde devrait avoir accès à nos délices, peu importe la taille de sa bourse
    – Des #cocktails faits main à la minute, à base de #fruits et #légumes frais, toujours 100% #vegan
    – Une carte variée et attrayante, renouvelée régulièrement

    Un exemple de carte des boissons :
    – Soda au #maté
    – Infusion d’#hibiscus pétillant
    – Thé glacé #menthe ou #citron
    – Limonade au concombre
    – Jus de fruits frais à composer soi-même
    – Jus de légumes frais
    – Chai latte glacé (vegan)
    #Mojito sans alcool

    (via @supergeante)

  • The rise of Africa’s super vegetables : Nature News & Comment
    http://www.nature.com/news/the-rise-of-africa-s-super-vegetables-1.17712

    Now, indigenous vegetables are in vogue. They fill shelves at large supermarkets even in Nairobi, and seed companies are breeding more of the traditional varieties every year. Kenyan farmers increased the area planted with such greens by 25% between 2011 and 2013. As people throughout East Africa have recognized the vegetables’ benefits, demand for the crops has boomed.

    Recipes for African super vegetables

    This is welcome news for agricultural researchers and nutritional experts, who argue that indigenous vegetables have a host of desirable traits: many of them are richer in protein, vitamins, iron and other nutrients than popular non-native crops such as kale, and they are better able to endure droughts and pests. This makes the traditional varieties a potent weapon against dietary deficiencies. “In Africa, malnutrition is such a problem. We want to see indigenous vegetables play a role,” says Mary Abukutsa-Onyango, a horticultural researcher at Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology in Juja, Kenya, who is a major proponent of the crops.

    ...

    For Abukutsa, indigenous vegetables bring back memories of her childhood. Cow’s milk, eggs and some fish made her ill, so doctors advised her to avoid all animal protein. Instead, the women in her family made tasty dishes out of the green vegetables that grew like weeds around her house. Her mother often cooked the teardrop-shaped leaves of African nightshade (Solanum scabrum), as well as dishes of slimy jute mallow (Corchorus olitorius) and the greens of cowpeas, known elsewhere as black-eyed peas (Vigna unguiculata). One grandmother always cooked pumpkin leaves (Cucurbita moschata) with peanut or sesame paste. Abukutsa relished them all and ate the greens with ugali, a polenta-like dish common in East Africa.

    #légumes #végétaux #alimentation #peuples_indigènes #tradition #culture

    déjà signalé mais je le reposte :))

  • Un enfant sur trois ne reconnaît pas une courgette | www.directmatin.fr
    http://www.directmatin.fr/france/2013-05-29/un-enfant-sur-trois-ne-reconnait-pas-une-courgette-474342

    Si reconnaître un artichaut semble être un jeu d’enfant, un tiers des 8-12 ans en sont incapables ! C’est ce que révèle une étude réalisée par l’Association Santé environnement France (Asef) et relayée dans l’édition du 23 mai [2013] du Parisien. 31% des enfants ne savent pas non plus reconnaitre une figue ou une courgette. De même, un enfant sur 5 avoue ne pas savoir identifier un abricot. La betterave semble être l’aliment le plus méconnu des pré ados puisque 87% des 8-12 ans ne sont pas capables de la reconnaître.

    Ils ont oublié une matière au primaire ...

    • Article et « étude » de mai 2013

      Sur le site de l’ASEF
      http://www.asef-asso.fr/presse/1780-87-des-enfants-ne-savent-pas-ce-qu-est-une-betterave

      Les résultats « détaillés »…
      http://www.asef-asso.fr/attachments/article/1780/dpenquetealimentationenfantsbd.pdf

      L’enquête de l’ASEF a été réalisée auprès d’un panel de 910 élèves ayant entre 8 et 12 ans au cours du premier trimestre 2013. Les questionnaires étaient entièrement anonymes. Les enfants les ont remplis en classe.
      L’ASEF remercie toutes les écoles de la région PACA qui ont accepté de participer à cette enquête.

    • Abat-faim
      GUY DEBORD
      Encyclopédie des Nuisances (tome I, fascicule 5) Paris, novembre 1985
      http://debordiana.chez.com/francais/abat-faim.htm

      Lʼextrème dégradation de la nourriture est une
      évidence qui, à lʼinstar de quelques autres, est en
      général supportée avec résignation : comme une
      fatalité, rançon de ce progrès que lʼon nʼarrête pas,
      ainsi que le savent ceux quʼil écrase chaque jour.
      Tout le monde se tait là-dessus. En haut parce que
      lʼon ne veut pas en parler, en bas parce que lʼon ne
      peut pas. Dans lʼimmense majorité de la population,
      qui supporte cette dégradation, même si lʼon a de
      forts soupçons, on ne peut voir en face une réalité
      si déplaisante. Il nʼest en effet jamais agréable
      dʼadmettre que lʼon sʼest laissé berner, et ceux qui
      ont lâché le « bifteck » — et la revendication du « 
      bifteck » — pour lʼombre « estructurée » de la chose
      sont aussi peu disposés à admettre ce quʼils ont perdu
      au change que ceux qui ont cru accéder au confort en
      acceptant des ersatz semblables dans leur habitat. Ce
      sont habituellement les mêmes, qui ne peuvent rien
      refuser de peur de démentir tout ce quʼils ont laissé
      faire de leur vie.
      Cependant le phénomène, mondial, qui affecte dʼabord
      tous les pays économiquement avancés et qui réagit
      aussitôt sur les pays soumis à lʼarriération du même
      processus, peut facilement être daté avec précision.
      Quoiquʼil ait été annoncé par des modifications
      graduelles, le seuil franchi dans la perte de qualité
      se manifeste en deux ou trois années comme brusque
      renversement de toutes les « habitudes alimentaires
       » anciennes. Ce bond antiqualitatif sʼest produit en
      France, par exemple, autour de 1970 ; et environ
      dix ans plus tôt dans lʼEurope du Nord, dix ans plus
      tard dans lʼEurope du Sud. Le critère qui permet
      dʼévaluer très simplement lʼétat dʼavancement du
      processus est bien sûr le goût : celui des aliments
      modernes est précisément élaboré par une industrie,
      dite ici « agro-alimentaire », dont il résume, en tant
      que résultat désastreux, tous les caractères, puisque
      lʼapparence colorée nʼy garantit pas la saveur, ni
      la fadeur lʼinnocuité. Cʼest tout dʼabord la chimie
      qui sʼest massivement imposée dans lʼagriculture
      et lʼélevage, afin dʼaugmenter le rendement au
      détriment de toute autre considération. Ensuite
      lʼemploi de nouvelles techniques de conservation
      et de stockage. Et chaque « progrès » accompli, en
      renversant ce que les experts de lʼabat-faim appellent
      nos « barrières mentales », cʼest-à-dire lʼexpérience
      ancienne dʼune qualité et dʼun goût, permet dʼavancer
      encore plus loin dans lʼindustrialisation. Ainsi la
      congélation, et le passage rapide à la décongélation,
      ont dʼabord servi à commercialiser des « cuisses
      de volailles », par exemple, composées de matière
      broyée et reconstituées par « formage ». À ce stade,
      la matière en question a encore un rapport avec son
      nom, « volaille », qui nʼest distendu que relativement
      à ce que pourrait être une volaille qui aurait échappé
      à lʼélevage industriel.
      Mais la logique quʼil y a à nous rappeler tout ce
      que nous avons déjà avalé nʼa pas besoin dʼêtre
      aussi franchement énoncée pour être contraignante
       : il suffit de nous faire oublier tout ce que nous ne
      pouvons plus goûter.

    • Sinon, pour rebondir sur la réponse de @unagi, nous nous faisions justement la réflexion avec monsieur Monolecte que nous avons pratiquement été une génération perdue pour la bouffe, que nous avons grandi dans un océan de malbouffe indus très dégueue alors que nos parents étaient convaincus que la bouffe industrielle, c’était bon pour nous. En gros, il a fallu qu’on se ravitaille chez ED l’épicier pour comprendre qu’on pouvait légalement et assez littéralement nous faire bouffer de la merde qui colle des boutons sur la peau.
      Et notre sauveur, faut bien le dire, ça a été Jean-Pierre Coffe. Grâce à ses interventions colériques, on a appris à choisir des produits frais et à les cuisiner… et il faut comprendre qu’en dehors des repas de la grand-mère, on partait vraiment de zéro.
      On a dû tout réapprendre. On a fini notre formation avec Jamie Oliver et ses techniques pour cuisiner du bon avec contraintes de la vie moderne de couple de travailleurs (be oui, la popote quand il n’y a pas d’esclave dédiée, c’est nettement plus compliqué, ceci expliquant d’ailleurs l’engouement des parents pour la malbouffe indus).

      Comme quoi, la télé, des fois, c’est bien l’instrument éducatif dont certains rêvaient !

    • Ce ne serait pas le fait que les gens font de moins en moins la cuisine et achètent des plats tout préparés donc n’achètent plus les légumes à l’état « natif » ?
      Ah ! ... @monolecte m’a coiffé au poteau en disant la même chose que moi (en plus développé).

      Question savoir cuisiner, c’est grâce à ma mère qui, lorsque j’ai quitté la maison pour exercer mon métier d’instit dans la campagne profonde, m’a offert un livre de cuisine dont je me sers toujours à l’occasion.