• Bon, j’ai une question : quand ce deuxième « confinement » a commencé, avec autorisation d’aller au boulot, à l’école, au lycée et pour 37.000 autres exceptions, on s’est dit que ça ne marcherait jamais et que, 15 jours plus tard, ils seraient obligés de le durcir.

      Un mois plus tard, il faut reconnaître que « ça marche ». Alors OK, pas « du feu de dieu », même pas aussi bien qu’au premier confinement, mais ça marche quand même un peu, ça sature et même ça baisse un peu, et même quand on ré-ouvre les commerces non essentiels.

      Qu’en tire-t-on comme morale ? Qu’en fait les pires lieux de contamination significatifs étaient les bars et les restos ? Là où on ne portait pas de masques ?

      #coronavirus #statistiques #morts #hospitalisations #confinement

    • On peut imaginer - et c’est ce qui circule un peu sur ce thème - que les comportements ont été massivement modifiés et, notamment, pour les personnes à risque, p. ex. parmi les personnes âgées et en relation avec elles. L’absence de contact physique est devenu la règle et les porteurs de comorbidité évitent les endroits les plus exposés.

      En même temps, on peut aussi voir dans l’autre sens et se dire qu’avec une activité économique quasi normale (aux notables exceptions de la restauration, hôtellerie, spectacles et culture,…) on a connu une vague pratiquement de même ampleur que la première…

    • @sinehebdo Qu’en tire-t-on comme morale ?

      j’ai l’impression qu’on ne peut pas en tirer grand chose comme morale : le confinement, strict ou pas, ça reste un gros marteau-pilon bien bourrin qui écrase tout, en particulier les tentatives d’analyses ; en pratique « on pourra pas savoir » si c’est le confinement qui « a marché » ou si c’est plutôt le comportement responsable des gens qui a fait le boulot, ou si tout simplement l’épisode 2 constitue un moissonnage parfaitement normal pour le virus, contre-mesures ou pas.

      à mon avis, on pourra au mieux avoir des hypothèses et de vagues interprétations, mais pas de vérité scientifique, par manque de preuves et de mesures d’impact, et aussi par manque de « groupe de contrôle » ; par ailleurs, je pense qu’il n’y a aucune intention de faire de post-mortem sur l’efficacité réelle des dispositifs mis en place.

      My 2 cts.

    • @simplicissimus juste pour confirmation, tu as mis le début de la descente le 23 nov ?

      sur la moyenne 7 jours glissants, en échelle linéaire, on dirait que ça à commencé un poil avant, plutôt le 19 nov :

      si je fais débuter le tronçon de régression au 23 nov, je trouve une pente à /2 en 38 jours (contre 39 sinon) ; sur la moyenne glissante 7 jours ; ça fait pluôt du -2% / jour.

      si on regarde les pics dc, le max - et le début de la descente - serait plutôt même le 9 nov. ; et la cassure des réa, très nette, est le 10 nov.

    • oui, j’ai mis la rupture le 22/11 (le 23 est le premier jour où ça aurait baissé) et vu les deux derniers points, j’aurais peut-être dû la retardée d’une journée.

      pour le suivi de conjoncture sur moyenne mobile, attention au déphasage lié à la MM7 : le dernier point calculé de celle-ci est à caler avec 4 jours de retard sur la dernière valeur utilisée

      pour localiser les ruptures, il vaut mieux travailler en cvs (c-à-d ici, en corrigeant du poids des jours de semaine)

    • tout-à-fait d’accord avec toi sur la morale (!?) de l’affaire

      je ne vois pas comment on pourrait répondre à la question de savoir quel a été l’effet des mesures prises en l’absence de toute situation de référence (groupe contrôle)

      ça a été un peu tenté pour le 1er confinement en utilisant les décalages dans les mises en œuvre du confinement, mais il y a tellement de facteur de confusion et, particulièrement, les différences nationales de comportement sociaux !…

      Enfin, s’il est clair que le gouvernement ne fera rien pour évaluer (d’ailleurs, le rapport produit par l’Assemblée sur la gestion de la crise n’a rien pour l’y encourager) il y aura forcément des tentatives pour (essayer d’)en tirer des leçons. Àmha, les conclusions seront déterminées par les hypothèses… ;-)

    • Le confinement même light ça reste un confinement. Il nous a semblé absurde par bien des aspects mais n’empêche que ça fait 1 mois et demi que je n’ai pas vu (ou presque) mes amis et ma famille. Bien sûr tout le monde ne le respecte pas à la lettre mais globalement on a une limitation assez forte des échanges, ce qui ne peut que réduire l’incidence du virus. Incidence qui reste forte (autour de 90/100000), bien au dessus du seuil d’alerte de 50 et surtout il semble qu’on soit maintenant sur un plateau, avec une baisse de + en + lente sur les derniers jours, donc ça peut repartir très vite si on se relâche (et voyez vous, on va pouvoir vérifier mon hypothèse car effectivement on se relâche et on va avoir une apothéose pour Noël et 1er de l’an).

    • j’ai pas fait les totaux des dc = « aire sous la courbe » pour les deux épisodes, mais a vue de nez, c’est kif ; même si l’épisode 2 a un profil assez différent du 1er - montée moins rapide, plus large, un poil moins haut, répartition territoriale différente, profil des réas très différent.

      l’un dans l’autre, probablement autant de morts (à l’hôpital) dans les deux cas ; et surtout, l’épisode 2 est pas fini :-)

    • N’est-ce pas un peu troublant qu’en plein débat sur le séparatisme contre l’islamisme qui tue, requalifié en défense de la laïcité, l’État laïc est en train de chipoter sur combien de milliers de morts il est prêts à accepter pour que les Français de culture chrétienne puissent fêter ensemble la naissance de leur prophète ?

      #Noël #laïcité

    • L’information progresse ainsi nettement moins rapidement depuis le week-end du 14 novembre que l’attaque terroriste de Nice, d’autant plus que les titres de presse n’ont strictement rien à voir avec ce que l’on peut voir habituellement : “ Double Agression mortelle à Cholet”, titre par exemple BFM TV le dimanche. Pourquoi pas “double meurtre” au moins, dans de cas ? “ Agressions à Cholet . Le suspect se dit catholique et tient un « discours de haine des non-croyants”, titrent, quant à eux, les journalistes du Courrier de l’Ouest. Le procureur de la République, Eric Bouillard, parle d’un “discours de haine, en tout cas de détestation des non-croyants”, mais la “piste terroriste” n’est pas retenue. “ Double agression mortelle à Cholet : l’homme interpellé se décrit comme un prophète catholique pour punir les incroyants”, précise France 3 Pays de la Loire dans son titre et s’aligne ainsi sur ses confrères. Quelques jours plus tard, on apprenait, dans un article un poil fouillé du Figaro, que l’auteur des meurtres avait des antécédents psychiatriques, et que sa vie était perturbé par des “déboires professionnels et sentimentaux”. On apprend également qu’il avait des antécédents judiciaires liés à un port d’armes illégales, mais cela ne semble retenir l’attention de personne.

      #déni #racisme #masculinisme #catholicisme #censure #laïcité #laïcité_mon_cul #vocabulaire #agression

    • Pourquoi un tel écart d’interprétation médiatique entre deux événements pourtant similaires ? A Nice, comme dans tous les “attentats terroristes islamistes”, nous avons le nom du suspect, celui des victimes et un emballement médiatique important, qui utilise de manière instantanée le champ lexical de l’émotion sans le moindre recul : “barbarie”, “drame”, horreur”, “terreur”… A Cholet, le nom du suspect reste inconnu, celui des victimes également et les quelques articles qui décrivent les faits sont très factuels, quasi cliniques (“une agression ayant entraîné la mort de”). Le lien entre le décès des victimes et les agressions est atténué, comme si les journalistes voulaient éviter de tirer des conclusions trop rapides, ce qui est noble, en soi.

      Pourtant, le bilan n’est pas si différent : trois morts d’un côté, deux morts et une blessée grave de l’autre. Des familles endeuillées et des traumatismes toute une vie. Pourquoi alors des réactions aussi différentes et des titres de presse pudiques qui changent tout ?

    • J’avais fait la remarque là :
      https://seenthis.net/messages/886691
      Sur une soixantaine de titres de presse, deux seulement évoquait le terrorisme, mais uniquement pour expliciter que « la piste terroriste est écartée ». Et seulement deux indiquaient explicitement qu’il s’agissant d’un catholique.

      Et de suggérer :

      si le gars (même avec un parcours psychiatrique) avait expliqué qu’il était un prophète musulman chargé de punir les incroyants, on aurait les mots « terrorisme » et « musulman » dans chacun des 60 titres

  • Les évêques catholiques de France discutent d’un forfait pédo-viol.

    https://www.liberation.fr/france/2019/11/09/pedocriminalite-les-eveques-se-lavent-les-mains-et-leur-conscience-a-bon-

    Les victimes auraient majoritairement souhaité que les évêques attendent les conclusions de la Ciase (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église), mise en place, il y a un an et présidée par Jean-Marc Sauvé. « C’est très habile de leur part, s’insurge encore Olivier Savignac. Je crois que l’épiscopat redoute les conclusions de cette commission. » Devant la presse, Eric de Moulins-Beaufor, t le patron des évêques, a assuré, lui, que l’épiscopat tiendrait compte des remarques de la Ciase et ajusterait son dispositif s’il le fallait.

    Quoi qu’il en soit, il devrait être en place avant les conclusions de la Ciase, connues seulement au printemps 2021. Lors de leur prochaine assemblée générale en avril 2020, les évêques devront se mettre d’accord sur la somme forfaitaire allouée aux victimes. Selon plusieurs sources présentes à Lourdes, le montant ne devait pas excéder quelques milliers d’euros, vraisemblablement entre trois et quatre mille euros. « Tout dépend des fonds dont nous disposerons », précise un responsable de la CEF. »

    #culture_du_viol #catholicisme #pédocriminalité #pédo-viol #déni

    • Forfait pour les victimes de l’Eglise : les fidèles pas tous prêts à payer
      Les évêques français ont décidé qu’un forfait serait versé aux victimes de prêtres pédophiles et appellent les catholiques à donner. Comme le montre notre reportage, cette question divise parmi les fidèles.

      http://www.leparisien.fr/societe/forfait-pour-les-victimes-de-l-eglise-les-fideles-pas-tous-prets-a-payer-

      En dédomagement l’état pourrait laïciser les églises et nationaliser les biens immobilier détenus par l’institution catholique pour en faire des logements sociaux - pourquoi pas destiné aux victimes des violences sexuelles qui subissent des troubles post-traumatiques qui les handicapent. L’Etat laïciserait une église par victime de viol en geste symbolique. Ces lieux seraient convertis en planning familial, centre LGBT, lieu d’accueil des victimes, siège d’associations féministes, décoloniales, anti-validistes ... Ainsi tout le monde serait contentes, les catholiques feraient pénitence et se rapprocheraient de leur modèle christique, tandis que les victimes des persécution des catholiques seraient enfin reconnues et dédommagées. La société toute entière s’en trouverait mieux car c’est assez incompréhensible qu’un état qui se prétend laïque protège une organisation sectaire ouvertement anti-démocratique qui organise des centaines de viols en soustrayant les auteurs à la loi depuis des décennies et des décennies.

      #laïcité_mon_cul

  • Accord entre le parquet et le diocèse de Paris sur les infractions sexuelles - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050919/accord-entre-le-parquet-et-le-diocese-de-paris-sur-les-infractions-sexuell

    Accord entre le parquet et le diocèse de Paris sur les infractions sexuelles
    5 septembre 2019 Par Agence Reuters
    Le procureur de Paris, Rémy Heitz, et l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, ont annoncé jeudi avoir signé un accord qui prévoit de transmettre au parquet des signalements d’infractions de nature sexuelle.

    Il est donc acté que l’église catholique ne respect pas la loi et à besoin d’un traité particulier pour sois disant se conformé au droit. Ce Procureur s’était déjà illustré dans l’affaire Benalla.

    #catholicisme #violophilie #laïcité_mon_cul

  • À Grenoble, les militants du burkini tentent de convaincre les passants
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/a-grenoble-les-militants-du-burkini-tentent-de-convaincre-les-passants-2019

    À Grenoble ce dimanche, l’opération burkini dans les deux piscines municipales n’a pas eu lieu. La contre-opération « Tous à poil » non plus. Après plusieurs incidents dans les bassins et la fermeture des lieux à la demande des agents de la ville, les habitants ont pu se baigner tranquillement à la piscine en plein-air Jean-Bron, comme à celle des Dauphins. En revanche, chacun a dû vider son sac à l’entrée devant des vigiles (en nombre pour l’occasion : + 50% à Jean-Bron, +25% aux Dauphins, selon la mairie), avec pour obligation de montrer son maillot de bain. La police municipale était aussi là, de l’entrée jusqu’aux bassins de Jean-Bron, avec un petit renfort ponctuel de la police nationale. Et il a fallu ranger serviettes et maillots plus vite que d’habitude, puisque les deux établissements municipaux fermaient à 14 heures , au lieu de 19 heures au plus tôt en temps normal.

    Ils sont une quinzaine, ce dimanche midi, réunis à quelques pas de Jean-Bron, pour cette « opération burkini » : certains membres de l’Alliance citoyenne de Grenoble, d’autres venus en soutien sans pour autant afficher clairement leurs couleurs. Parmi eux, trois femmes voilées. Ils savent qu’ils ne vont pas pouvoir se mettre en burkinis, le dispositif de la Ville faisant obstacle. Alors que faire ? Aller à la piscine, payer son ticket d’entrée, et mobiliser les autres clients avant les bassins, c’est-à-dire dans les vestiaires ? Tous ne sont pas d’accord. Leur sortie sera donc minimale : discuter avec les passants devant l’établissement. Avant, ils doivent se préparer, avec des jeux de rôle. Extraits des dialogues, par les femmes voilées : « Nous, on ne peut pas aller à la piscine », « on nous oblige à mettre des maillots deux pièces » , « ce n’est pas normal, on est dans un état laïc ». Il est presque 13 heures quand l’équipée se décide à partir à pied pour la piscine. Dans les rangs, on parle de Tariq Ramadan, de la différence entre laïcité et laïcisme, eux protégeant la première, quand l’autre est le fait de ceux qui ne sont pas d’accord avec eux.

    « Le religieux n’a pas sa place dans une piscine »

    Ca m’étonnerais que « chacun » ai du vidé son sac et montré son maillot de bain pour prouvé que c’est pas une maillot trop pudique. Seul les femmes sont discriminées ici. Et si le religieux n’as pas sa place à la piscine alors que les mecs soient contrôlés aussi et les circoncis interdit de piscine.

    #discrimination #sexisme #islamophobie #marronnier #laïcité_mon_cul

  • Notre-Dame : une cathédrale « éphémère » en bois sera construite sur le parvis
    https://www.liberation.fr/france/2019/04/15/notre-dame-une-cathedrale-ephemere-en-bois-sera-construite-sur-le-parvis_

    Quel gaspillage idiot pour organiser la prière de rue de quelques adorateurs et adoratrices de violeurs d’enfants. Une cathédrale en bois ca pollue et ca n’a rien à faire sur l’espace publique du parvis qui n’appartiens pas aux catholiques. Le gouvernement détruit les cabanes de gilet jaune mais autorise la constriction de temples "éphémères" du sexisme, du viol et de l’homophobie.
    #laicité_mon_cul #catholicisme

  • Signes religieux, dispenses de cours, enseignements contestés : l’école se dote d’un nouveau guide de la laïcité
    https://www.lemonde.fr/education/article/2018/05/29/signes-religieux-dispenses-de-cours-enseignements-contestes-l-ecole-se-dote-

    Installée en janvier par Jean-Michel Blanquer, l’instance dirigée par la sociologue Dominique Schnapper – réputée pour sa lecture plutôt « ferme » du principe de laïcité – était, jusqu’à présent, restée silencieuse, au point qu’on puisse s’interroger sur la capacité de ses membres – dont Jean-Louis Bianco, Laurent Bouvet, Patrick Kessel ou encore Jean-Louis Auduc – à se retrouver sur une ligne commune.

    Leurs délibérations auront finalement abouti : le document de 83 pages, dont Le Monde a pu consulter une première mouture, avant présentation de sa version définitive mercredi, a fait consensus parmi les « sages », selon plusieurs sources. Même la participation des « mères voilées » aux sorties scolaires, que d’aucuns disaient menacée, ne semble pas remise en cause par ce texte.
    « Conseils et pistes d’action » à l’adresse des enseignants

    Partant du principe que, « dans la classe, toute remarque ou contestation appelle une réponse construite », le vade-mecum compile les « conseils et pistes d’action » à l’adresse des enseignants, en rappelant systématiquement la législation et les sanctions encourues. C’est en cela que, selon le ministre, interviewé dans L’Express du 29 mai, réside l’innovation : « Le livret laïcité [distribué par Najat Vallaud-Belkacem en octobre 2015] insistait beaucoup – et à juste titre – sur la prévention, y affirme-t-il. Or, tous les problèmes ne peuvent être traités en amont. Il faut aussi apporter des réponses, expliquer et sanctionner si besoin. »

    Sur le port de signes religieux ostensibles par les élèves, le vade-mecum ne se limite pas au rappel de la loi du 15 mars 2004 l’interdisant. Il entre dans le détail en affirmant qu’il « doit être étudié, au cas par cas, si le signe ou la tenue que porte l’élève démontre sa volonté au travers de son comportement, de manifester une appartenance religieuse ». Peuvent être pris en compte la permanence du port d’un signe ou d’une tenue, ou « la persistance du refus de l’ôter ». Et de citer les exemples du port quotidien d’une « jupe longue de couleur sombre » ou d’un « bandana couvrant partiellement la chevelure ».

    Sur les contestations d’enseignement, en SVT et en histoire notamment, le vade-mecum recommande de rien laisser passer. Il préconise d’abord de traiter et de « déconstruire » les objections des élèves, pour ne solliciter qu’en dernier recours le service de la vie scolaire. Mais, dans tous les cas, d’en informer l’équipe de direction.

    Lire aussi : Quiz : savez-vous ce qui est permis ou interdit au nom de la laïcité ?

    D’autres sujets sont traités, comme le refus de l’élève participer à certaines activités scolaires. Ainsi, « un absentéisme sélectif pour des raisons religieuses ne saurait être accepté » et, en sport, les certificats médicaux « qui pourraient apparaître de complaisance » doivent être soumis au contrôle du médecin scolaire. L’importance de l’éducation à la sexualité, susceptible de « confronter l’enseignant à l’hétérogénéité des cultures », est défendue.
    « Ni minimiser, ni dramatiser »

    C’est sur l’accompagnement des sorties scolaires par des mères voilées que le conseil des « sages » risquait particulièrement le blocage. Mais il semble, au moins sur ce texte, avoir pu dépasser les tensions en son sein. La version que nous avons pu consulter du vade-mecum ne remet en cause ni les textes ni les pratiques existantes, qui se traduisent par une autorisation de principe, assortie de la possibilité de restrictions au cas par cas. Le soin est laissé aux directions d’école ou d’établissement d’apprécier si l’attitude du parent est exempte de prosélytisme.

    La loi de 2004 sur les signes religieux ne s’applique pas aux parents d’élèves. Néanmoins, elle a toujours donné lieu à des interprétations divergentes, certains estimant que les parents accompagnant les sorties scolaires devaient être soumis aux mêmes obligations que le personnel enseignant. Cette interprétation restrictive a notamment été celle de la « circulaire Chatel » de mars 2012 – du temps où Jean-Michel Blanquer était directeur général de l’enseignement scolaire.

    Elle considère les parents comme des « collaborateurs bénévoles du service public », tenus d’en respecter les règles. En décembre 2017, et à plusieurs reprises depuis, Jean-Michel Blanquer a exposé son « approche personnelle » selon laquelle un parent accompagnant ne devrait « normalement » pas porter de signe religieux. Mais il se rangeait par avance à l’appréciation du conseil des « sages » qui, disait-il, « donnera la règle du jeu ». Sauf coup de théâtre, on devrait en rester là.

    • Je relève que les « sages » sont casiement tous de sexe et genre masculin (exepté la sociologue Dominique Schnapper sur laquelle je vais chercher des infos), pour édicté des ordres à une profession très largement féminisé et ciblé avant tout les filles et les femmes avec ce manuel.
      Non seulement le voile reste interdit, mais maintenant si on porte une jupe longue et un bandana c’est devenu un probleme. Les couleurs de jupes sont désormais sujette aussi à procédures diciplinaires... La stigmatisation des mères accompagantes est renforcé. Les dispense de sport ciblent aussi les filles.
      #sexisme #islamophobie #racisme_d'etat #laicité_mon_cul #manif_pour_tous
      L’e-monde dit qu’il y a des recommandations sur les crèches de noel et sapins mais on ne saura pas lesquelles. L’important pour Blanquier et l’e-monde c’est de faire chier les musulman·nes.

    • Sur Dominique Schnapper voici un extrait d’un entretiens sur lacroix

      La transcendance, la verticalité du pouvoir, qu’Emmanuel Macron a mis en avant vous paraît-elle de bon augure ?

      D. S. : Façonnée par des siècles de royauté, la France nourrit une aspiration particulière à la transcendance et rejette la présidence « normale ». Dans une démocratie, le lieu du pouvoir doit rester vide, comme l’a souligné Claude Lefort, il n’est plus incarné dans le corps du monarque. C’est la politique qui devient le lieu de la transcendance des particularismes. Emmanuel Macron l’a compris. Contrairement à Valéry Giscard d’Estaing, qui impressionnait ses interlocuteurs, il sait leur procurer le sentiment d’être ses égaux.

      Une véritable cécité visionnaire cette sociologue !

    • c’est pour souligner l’effet paradoxal de ce qu’elle dit. D’un coté elle comprend que Macron ne donne qu’un sentiment d’etre ses egaux et en meme temps cette illusion lui va tres bien. D’un coté elle dit des choses sur la démocratie et de l’autre ne voie pas que nous n’y sommes plus du tout selon sa définition.

  • La laïcité à l’école bradée pour dix millions d’euros (Cercle des enseignant-es laïques)
    https://blogs.mediapart.fr/edition/ecole-et-laicite/article/261217/la-laicite-lecole-bradee-pour-dix-millions-deuros

    Le 7 décembre dernier, un arrêté, signé par le premier ministre Édouard Philippe et le ministre de l’action et des comptes publics Gérald Darmanin, annonce un virement de crédits. Vingt millions d’euros d’engagement sont annulés sur la dotation de l’enseignement public du second degré. Sur cette somme, dix millions sont reversés à l’enseignement privé du premier et du second degré.

    #éducation #budget #laïcité #enseignement_confessionnel

  • Climat de confiance entre Macron et les représentants religieux
    http://www.lemonde.fr/religions/article/2017/12/22/climat-de-confiance-entre-macron-et-les-representants-religieux_5233273_1653

    Macron réunis les chefs des sectes misogynes violophiles, et pédoviolophiles sous le patronnage de M. Blanquer de Sens commun.
    On apprend que la bondieuserie sera bientôt dans le programme scolaire.

    Les douze hommes de religion ont aussi apprécié d’entendre Jean-Michel Blanquer leur dire que les « esprits sont mûrs » pour que soit développé l’enseignement du fait religieux dans l’éducation nationale. Ils ont demandé si les cultes seraient associés à la construction de ces programmes et ont compris que la porte n’était pas fermée.

    #laïcité_mon_cul


    On apprecira la photo de cette brochette de scrotumards
    #non_mixité

    • #en-marche

      Interdiction de se déguiser en religieux au Carnaval de Dunkerque.

      Gérard Laridan, le monsieur communication des Corsaires de Dunkerque, préfère quant à lui les soutanes de prêtres et les tuniques soyeuses de cardinaux. Mais lui aussi va devoir revoir son style. « C’est un peu ridicule, où cela va-t-il s’arrêter ? Je suis un citoyen, alors je vais changer de costume par respect, mais ça m’embête, explique-t-il. Ce déguisement de curé, c’est un clin d’œil à la loi 1905 et la séparation des Églises et de l’État, car je suis un laïc pur. Je peux encore comprendre les restrictions pour les costumes militaires car ça peut être mal interprété, mais bien souvent ce sont des vêtements d’époque, on ne peut pas acheter des uniformes officiels dans le commerce ».

      Pour contourner la règle, il sera déguisé en premier communiant, avec son petit brassard, son béret et sa capeline. « Je suis un ouvrier prêtre, pas un prêtre ouvrier », blague-t-il.

      http://www.lavoixdunord.fr/archive/recup%3A%252Fregion%252Fcarnaval-de-dunkerque-ils-se-deguisaient-en-pre

    • Ils souhaitaient savoir s’ils auraient voix au chapitre à l’occasion du processus de révision des lois bioéthiques, qui doit démarrer en 2018. Ils sont aujourd’hui handicapés par une réforme du Conseil consultatif national d’éthique qui, en septembre 2013, en avait évincé les membres qui leur étaient les plus proches. « Il a confirmé que les cultes seraient consultés », a rapporté M. Clavairoly. « Sur les grandes questions, il associera aussi les religions », a confirmé M. Korsia.

    • J’avais pas vu cette interdiction des déguisements de religieux au carnaval de Dunkerque @bce_106_6 voila un bel exemple de délit de blasphème. Hallucinant ! Au moyen age les curtons étaient plus tolérants les jours de carnaval.

      @rastapopoulos par rapport au sommet bioétique dont on parle ici https://seenthis.net/messages/691110 , on voit bien grace à @simplicissimus le poid de Blanquer et Macron pour laisser les questions bioéthique aux mains de la manif pour tous.

  • Troisième journée pour la vie à l’Assemblée Nationale !
    https://www.mariefrancelorho.fr/2017/12/12/troisieme-journee-vie-a-lassemblee-nationale


    https://www.mariefrancelorho.fr/wp-content/uploads/sites/5/2017/12/Journ%C3%A9e-parlementaire-pour-la-vie-2018-1-724x1024.jpeg

    Chers amis,

    Le mercredi 17 janvier prochain aura lieu la troisième journée parlementaire pour la vie.

    Elle portera sur le sujet suivant : affronter le transhumanisme. Ecclésiastiques, dirigeants du monde associatif, juristes et philosophes s’assemblent pour produire une réponse intellectuelle et morale de qualité aux zélateurs du « changement de civilisation ».

    Alors que les états généraux de la bioéthique sont annoncés, et quatre jours avant la Marche pour la Vie, cette journée s’inscrit dans une lutte politique pour la préservation de la vie de son commencement à son terme naturel.

    Vous pouvez vous y inscrire en envoyant un courrier électronique à Marie-France.Lorho@assemblee-nationale.fr qui devra contenir les nom et prénom de votre carte d’identité, ainsi que la date et le lieu de votre naissance.

    Je vous prie de croire, chers amis, en l’expression de mes sentiments courtois.

    Marie-France LORHO

  • Latifa Ibn Ziaten huée à l’Assemblée nationale : « C’était très agressif »

    http://www.buzzfeed.com/davidperrotin/latifa-ibn-ziaten-huee-a-lassemblee-nationale-cetait-tres-ag

    Avant puis à la fin de sa prise de parole, la présence de Latifa Ibn Ziaten a été contestée par quelques invités présents dans la salle qui lui reprochaient de porter le foulard à l’Assemblée nationale.
    Contacté par BuzzFeed, Arnaud, un témoin de la scène et militant socialiste qui a demandé à ce qu’on utilise un prénom d’emprunt « parce qu’il est très impliqué au sein du parti », explique :
    « Des personnes ont hué Latifa Ibn Ziaten parce qu’elle portait un foulard. Au début, lorsque Jean Glavany a annoncé sa présence et à la fin de son discours. La majorité des personnes ont été invitées par le groupe socialiste.
    Il y avait des militants ou sympathisants socialistes, des féministes venues écouter Yvette Roudy et la conférence a été introduite par le patron des députés socialistes Bruno Le Roux. Et pourtant, [Latifa Ibn Ziaten] n’a pas vraiment été défendue ».

  • France : une lycéenne dépose plainte « pour harcèlement en raison de la longueur de sa jupe » - La rép.fr http://www.larep.fr/loiret/actualite/2015/05/06/une-lyceenne-orleanaise-denonce-un-harcelement-lie-a-sa-jupe-longue_11430881.h

    La lycéenne musulmane dénonce le harcèlement d’un membre de l’encadrement et d’une professeure en raison de la longueur de sa jupe. Elle sort, aujourd’hui, de son silence et devait déposer plainte ce matin.
    Elle ponctue ses phrases de larmes ; elle ne parvient que difficilement à maîtriser ses sanglots. Ikram, lycéenne à Paul-Gauguin à La Source, en terminale gestion et administration, n’en peut plus. « Tous les soirs, lorsque je rentre chez moi, je pleure. »

    Presque neuf mois que son calvaire dure, affirme-t-elle. « Je suis victime de discrimination et de harcèlement. Certains professeurs me parlent de ma tenue, de ma jupe longue. Tous les jours, on me dit que ce n’est pas une tenue appropriée. Mais dans le carnet, nulle part, il est écrit que l’on ne peut pas porter une jupe longue au lycée. Jamais, je n’ai le voile à l’intérieur de l’établissement. »

    Interdite de cours
    Le matin, elle le retire devant le portail. « On voit mes cheveux, je porte des boucles d’oreilles. Et ma jupe, n’est pas un signe religieux », insiste-t-elle. La direction de l’établissement n’en serait pas convaincue. « Toutes les semaines. Je demande pourquoi on me convoque. On me dit que c’est parce que je suis trop couverte. »

    Alors, elle prend sur elle. « Je ne veux par craquer au lycée pour éviter que l’on dise que je suis folle, pour éviter de passer pour une victime. » Pourtant, les phrases, les questions la blessent. « On m’a demandé si je voulais aller faire le jihad. On m’a dit, aussi, que ma longue jupe pouvait servir à passer la serpillière. »

    Pas un jour sans une remarque. Épuisant. « Pourtant, jamais je ne parle de religion au lycée. Et si je porte le voile, c’est par conviction. Il n’existe aucune pression familiale. D’ailleurs, mes grandes soeurs n’en portent pas. » Elle souffre de « cet acharnement ».

    Elle ne sait pas où tout cela va la mener. « J’ai déjà été interdite de cours par une professeure. Au bout d’une semaine, j’ai pu revenir à condition que je m’excuse. Mais que je m’excuse de quoi ? », s’agace-t-elle.

    Alors, éreintée par la situation, elle ne fréquente qu’épisodiquement le lycée. « J’ai déjà plus de 200 heures d’absence depuis le début de l’année. J’arrive exprès en retard pour aller en permanence et éviter de voir ma professeure. Lorsque j’essaie de parler de mes absences avec des profs, il n’y a pas de dialogue possible. » « Pour la soutenir, nous avons essayé de discuter avec des profs, de leur dire qu’il y avait de l’acharnement par rapport à cette jupe longue. Ils nous disent que ce ne sont pas nos affaires, raconte une amie. Des élèves ont même déjà été exclus avec elle. Nous soutenons Ikram, notamment, en lui faisant suivre les cours qu’elle manque. »

    Elle a contacté le collectif « Stop aux discriminations »
    Il n’empêche que son horizon scolaire s’est assombri à quelques semaines du baccalauréat. « Avec ce que je traverse, je ne pense même pas à mes examens. Mon année est en l’air. »

    La jeune fille de 18 ans n’entend plus subir la situation. Elle s’est tournée vers le nouveau collectif « Stop aux discriminations » pour raconter sa douleur. Ce matin, elle devait se rendre au commissariat de La Source pour y déposer plainte. Les motifs : discrimination et harcèlement moral. « Et ce ne sera pas une plainte contre X mais contre deux personnes du lycée », avertit Ali Jafrani, le responsable du collectif.

    Pour donner du crédit à son dossier, Ikram a recueilli le récit d’une dizaine d’amis de sa classe. « Ils ont fait une photocopie de leur carte d’identité pour accompagner chaque témoignage. » Elle le certifie. « Je n’ai plus rien à perdre, j’ai décidé de parler. On verra si je me fais exclure du lycée. »

  • Si vous voulez que vos enfants aient des habitudes alimentaires confessionnelles, vous allez dans l’enseignement privé confessionnel

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/03/17/nicolas-sarkozy-est-oppose-aux-repas-de-substitution-dans-les-cantines-d-eco

    Quel coup de pouce sympa pour les écoles confessionnelles et le communautarisme, encore une nouvelle banderille plantée dans le « vivre ensemble »...
    Sarkozy, ou comment l’école laïque devient en fait l’école athée, une école confessionnelle comme les autres.

    Françaises, français... séparons-nous !