#la_force_du_peuple

  • Il faut bousculer l’ordre établi
    http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=2215

    La première condition pour réduire les inégalités économiques et sociales réside dans la transformation de la classe politique puisque ce sont les députés et les sénateurs qui écrivent les lois. Or, les assemblées parlementaires « brillent » aujourd’hui par l’absence quasi totale des ouvriers et des employés qui constituent 52 % de la population active. Interdire le cumul des mandats et la professionnalisation en politique, créer un statut d’élu, permettraient à la politique de redevenir le bien commun de l’ensemble des citoyens. Rendre le vote obligatoire et comptabiliser les votes blancs dans les suffrages exprimés encourageraient les populations isolées à manifester explicitement leurs choix dans les urnes et, du même coup, relèveraient l’exigence des candidats à lutter concrètement en faveur de plus d’égalité.

    • Et à l’autre bout du spectre :

      DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale : Un enfant médicalisé. Histoire de consultation 197.
      http://docteurdu16.blogspot.fr/2017/03/un-enfant-medicalise-histoire-de.html

      La maman : « Pourquoi avez-vous levé les yeux au ciel quand j’ai parlé de l’orthophoniste et du neurologue ? »
      Elle a raison : mon non verbal est dramatique.
      Moi : « Parce que je trouve qu’il est petit et qu’il faut prendre son temps. »
      La maman : « Il est intenable en classe. - Que fait-il ? - La maîtresse dit qu’il ne participe pas. Je vais vous donner un exemple, quand elle lit une histoire devant la classe il se lève, se promène et cela dérange tout le monde. »
      Hum.
      Moi : « Et à la maison ? Il écoute quand vous lui lisez une histoire ? - Oui. Le soir, et il s’endort après. Mais il est dur. Il nous épuise. - Est-ce qu’il était comme cela à la crèche ? - Non, il était sage, il ne bougeait pas (3). - Vous expliquez cela comment ? »
      La maman me regarde comme si j’étais un idiot absolu. Elle continue : « A la crèche les enfants jouent alors qu’à l’école on leur fait faire des exercices... Eh bien, B perturbe les exercices et surtout il ne les fait pas... »
      Je pense en moi-même : faire des exercices en petite section de maternelle n’est pas choquant mais cette formulation me choque quand même.
      Je pose une question sotte : « Il y a combien d’élèves dans la classe ? - Ils sont 32. » Cette fois je lève les yeux au ciel.
      (Je rappelle que cet enfant est scolarisé au Val Fourré, l’ex plus grande ZUP d’Europe (je ne sais qui l’a détrônée), en ZEP, et que 32 élèves de trois ans dans une petite section, c’est intenable. Ici, environ un tiers des enfants proviennent de familles où le français n’est pas la langue maternelle des parents et où le français ne leur a même pas été appris à la maison !). (4)

    • « Rendre le vote obligatoire » ! ? Donc, sous prétexte d’égalité, on casse la liberté individuelle ?
      Ce que j’aime dans toutes ces « nouvelles » propositions c’est qu’on a toujours le bâton, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, jamais il n’y a la possibilité de laisser les choses se faire, comme dans le logiciel libre, ou Nuit Debout.
      Les théoriciens sont toujours du même côté, seuls changent leurs carottes et leurs bâtons.
      Il faut lutter contre ça aussi, donc.
      Ca s’appelle du populisme, rien de plus.

    • Perline il faut voir le bon côté des choses : rendre le vote « obligatoire » généralisera la désobéissance civile :p

    • Abolir les privilèges

      Le savoir étant le véritable pilier du pouvoir, son accès doit être démocratisé dans une lutte acharnée contre l’échec scolaire. La connaissance de la société, notamment dans cette phase du système capitaliste particulièrement violente, est indispensable.

      L’école peut et doit donner à comprendre les processus sociaux qui conduisent aux inégalités d’autant plus que les membres de la classe dominante cherchent à tout prix à masquer les racines de leurs privilèges et de leurs rémunérations exorbitantes. Compte tenu du rôle essentiel des grandes écoles dans la reproduction des élites, leur suppression serait un acte symbolique de la plus haute importance car elle casserait un peu de leur entre-soi. Car l’impunité, et donc la récidive, dans la prédation des richesses et des pouvoirs à leur seul profit se construisent dans les cercles fermés de l’aristocratie de l’argent.

      Des mesures efficaces contre la ségrégation urbaine mettraient à mal un autre entre-soi, celui des beaux quartiers. La représentation systématique des salariés dans les conseils d’administration des grandes entreprises industrielles et bancaires malmènerait les petits arrangements entre camarades de classe. Pour tricher heureux, il faut en effet tricher cachés. L’abolition des secrets dont s’entourent les puissants, les secrets bancaire, fiscal ou des affaires est la condition pour maîtriser l’évasion fiscale qui prive l’État de près de 80 milliards d’euros chaque année, soit l’équivalent du déficit public de la France.

      Les inégalités creusent non seulement un fossé entre les membres de la classe dominante et ceux des classes populaires mais elles constituent, en plus, une arme pour l’asservissement de ces dernières. Le refus des plus riches de payer des impôts à la hauteur de leur fortune construit une dette que les salariés sont sommés de rembourser. C’est donc bien par des mesures concrètes prises simultanément dans les différents secteurs de l’activité économique et sociale qu’une classe politique profondément réformée pourra diminuer les inégalités en prenant en compte les relations qu’elles entretiennent les unes avec les autres. Des réformes à potentialité révolutionnaire.

      Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

    • @marielle Le populisme n’est ni de gauche ni de droite ! C’est une manière de faire, Evita Perron c’est OK ? Pepe grillo OK ? Le CID Unati, pas OK ?
      C’est comme si tu préférais le fascisme de gauche, en fustigeant le fascisme de droite, ou que tu soutenais les dictateurs de gauche, en fustigeant les dictateurs de droite.
      Ah ? Oups....

    • Alors que la campagne présidentielle entre dans la dernière ligne droite mais toujours sur fond d’affaires, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, appelle à se saisir du vote Mélenchon pour exiger un changement radical. Selon lui, rien n’est joué pour ce premier tour et il invite les électeurs à ne pas se laisser voler leur vote et à ne pas tomber dans le « piège » Macron face au réel danger FN.

      Pour des millions de Français, la peur de Le Pen fait du vote Macron un vote utile. Que leur dire ?

      Pierre Laurent. Cela fait un an que l’on construit un piège politique pour empêcher les Français de choisir une véritable politique de gauche. Le choix se réduirait à Mme Le Pen ou une version ou une autre des mêmes politiques libérales – soit la version ultraréactionnaire de Fillon, soit une version prétendument modernisée avec Macron. Mais nous avons déjà vu Macron à l’œuvre. Il a été l’inspirateur de la politique économique de François Hollande. Et aujourd’hui il veut poursuivre avec 60 milliards de dépenses publiques et 120 000 fonctionnaires en moins… Sa première visite internationale a été pour Angela Merkel pour l’assurer que la France, avec lui, poursuivrait dans la même voie. L’idée qu’on sera en meilleure position pour battre Mme Le Pen si le vote Macron est très élevé, quitte à faire descendre les votes de gauche, est une idée extrêmement dangereuse. Ne nous trompons pas d’adversaire. Pour porter le plus haut possible le vote Mélenchon, le danger, c’est le vote Macron, pas le vote pour Benoît Hamon, qui est d’ailleurs combattu par les tenants de la ligne sociale-libérale. Nous aurons demain à reconstruire avec tous les électeurs de gauche.

      Alors, comment contrer le danger FN ?

      Pierre Laurent. D’abord en combattant ses idées. J’ai publié un livre pour démonter l’imposture de son programme car j’en ai assez de la complaisance qui entoure le discours du FN. J’ai conscience que, pour combattre cette banalisation, il faut le faire avec des arguments précis, en démontant un discours qui s’emploie à maquiller ses véritables intentions. Prenons l’idée centrale du FN : il prétend qu’il créera un bouclier protecteur pour les travailleurs en constitutionnalisant la préférence nationale. Si cela arrivait, ce serait en vérité la fin du principe central d’égalité dans notre République, et son remplacement par un principe officiel de discrimination. Ce ne serait donc pas une protection mais une attaque contre tous les principes fondamentaux d’égalité. C’est l’ensemble des droits des travailleurs qui serait fragilisé. En créant des catégories de salariés sans droits, sans accès à la protection sociale, le FN institutionnaliserait sur le sol national le dumping social entre salariés aux droits différents. En vérité, Mme Le Pen passe son temps à diviser les Français en exonérant de toutes responsabilités la concentration des richesses financières dans les mains de quelques-uns.

      Humanité Dimanche Vendredi, 31 Mars, 2017

    • Mais bien sûr que oui qu’il existe un populisme de gauche et c’est celui que construit Jean-luc Mélenchon pour pouvoir faire face à l’ultra libéralisme, à l’imposteur Macron et au nationalisme de Lepen. @perline
      Je fais partie de ce peuple et j’en suis fière et j’appelle au dégagisme de la classe politique corrompue, à la création d’une constituante et de la VIème république.

      « Par et pour le peuple c’est ça la révolution citoyenne »

      Pour finir, je propose un tableau qui résume la situation. On peut dire que trois pôles se disputent l’hégémonie idéologique sur notre société. Le premier : « ma tribu d’abord, périssent les autres ! » C’est la règle brune. C’est l’extrême droite de Madame Le Pen qui domine ce bloc où l’on trouve aussi Dupont-Aignan et Asselineau. Le second c’est : « chacun pour soi, le marché pour tous ». C’est la règle d’or. Ici domine à cette heure la candidature d’Emmanuel Macron. Le troisième c’est le « tous ensemble ». C’est ce que fédère en majeure partie ma candidature. Entre ces blocs, d’inégale importance, les candidatures qui essaient de se positionner entre deux de ces pôles entrent dans une tension ingérable. Ainsi quand Fillon tâchait d’unir le tribalisme réactionnaire et le libéralisme économique ou bien quand le PS a voulu établir un pont entre le « chacun pour soi » libéral et le « tous ensemble ». On ne sait pas de quoi demain sera fait, mais on sait à cette heure ce qui se produit : une profonde et ample redistribution des adhésions entre ces trois groupes. Elle devient l’enjeu de l’élection. Elle fournit la base de trois programmes bien distincts. Et chaque jour qui passe, en dépit des remuements de l’écume des choses, le grand nombre se positionne progressivement à l’un ou l’autre de ces trois pôles.

      Jean-luc Mélenchon

      « La perception de la nature profondément antidémocratique des institutions françaises et européennes gagne les esprits. Mais la traduction en termes électoraux de cette conscience nouvelle risque d’être dévoyée par le piège d’un « vote utile » qui choisirait comme opposant à l’extrême droite un adorateur de la mondialisation. »

      Serge Halimi

    • Pour diminuer les inégalités et bousculer l’ordre établi : la sécurité sociale à 100% et la fusion avec les complémentaires santé

      L’idée n’est pas totalement nouvelle. En 2012, M. André Grimaldi, chef du service de diabétologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, Frédéric Pierru, sociologue et politiste à Sciences Po, et M. Laurent Sédel, chirurgien hospitalier, expliquaient dans Le Monde diplomatique : « On peut, à terme, envisager la suppression complète des assurances-maladie complémentaires, avec un taux de prise en charge publique de 100 % . » Depuis, les difficultés se sont tellement accumulées que tous reconnaissent l’urgence de changer de braquet. Deux candidats préconisent cette solution : M. Jean-Luc Mélenchon, de la France insoumise — avec des nuances dans la mise en œuvre —, et M. Philippe Poutou, du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA)

      Martine Bulard

      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/BULARD/57417

    • Bien sûr qu’il existe un populisme de gauche ! Et il est aussi pourri que le populisme de droite.
      Je croyais que tu avais compris mais il semble que non.
      D’ailleurs, quel que soit l’adjonction qu’on lui fasse, un xxx isme est toujours un xxxisme, et droite ou gauche n’y change rien.
      Et d’ailleurs, je ne comprends pas du tout ce que vient faire là le texte que tu ajoutes.
      Je pense que tu es en grande confusion d’argument. Et que tu sautes sur tout ce que tu penses argumenter de ta croyance.
      On peut faire aussi bien pareil avec n’importe quel argument du FN, si on veut défendre le FN, sortir un texte sympathique, qui dit que le FN fait la proposition et hop le tour est joué !
      On comprend mieux pourquoi il n’y a aucune logique politique sensée dans la majorité de la population.

    • « Les tensions de notre société naissent dans le refus de voir la situation de domination des catégories aisées »
      http://www.slate.fr/story/141983/declassement-diplomes-inegalites

      Les diplômés ont-ils pris en otage le discours sur les inégalités au détriment des classes populaires ? C’est ce qu’explique Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

      « Le diplôme est devenu une des protections majeures, qui sépare le monde des “stables” et celui des “flexibles”. »

      « Le discours sur la soi-disant précarisation en masse et les “intellos précaires”, est un discours de réassurance des diplômés. C’est une manière de s’approprier la crise, de se placer parmi ses victimes et d’occulter la valeur du diplôme. »

      « Les femmes touchent 10% de moins que les hommes à poste équivalent, tout le monde connaît ce chiffre. Mais les femmes ouvrières gagnent trois fois moins que les femmes cadres, cela ne pose aucun problème »

      Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des Inégalités

    • Bien sûr qu’il existe un populisme de gauche ! Et il est aussi pourri que le populisme de droite.

      @perline

      Mais pas du tout, le peuple de Mélenchon est différent de celui de Lepen nationaliste et xénophobe.

      « Un populisme de gauche doit conduire à une démocratie radicale »

      Est ce que vous considérez que nous vivons dans une véritable démocratie. Moi je ne le pense pas et je n’ai aucun mépris pour le suffixe isme de populisme de gauche car je vous ferai remarquer qu’il existe aussi un souverainisme de gauche et pour cela je vous renvoie aux articles de Frédérique Lordon référencés sur Seenthis.

      Mais vous êtes libre de mépriser les gens du peuple [comme la majorité des personnes qui lisent et citent le Figaro ; ah ! oups !] dont je fais partie et de faire l’éloge de Macron l’homme du capital défenseur de l’individualisme et adorateur de la mondialisation.

      On comprend mieux pourquoi il n’y a aucune logique politique sensée dans la majorité de la population.

      Mais détrompez vous la majorité de la population a très bien compris les enjeux de la politique actuelle de la mondialisation heureuse et du capitalisme financier qui nous conduisent à un déni de démocratie et à la misère des peuples.

    • Judith Butler : « Un populisme de gauche doit conduire à une démocratie radicale »

      Lorsque nous réfléchissons au trumpisme, le problème n’est pas celui de l’identité, mais de l’économie, de l’héritage persistant du racisme, du déchaînement contre les élites culturelles, du fossé béant entre ceux qui ont fait des études et les autres. Trump a libéré des rancœurs et des haines qui couvaient depuis longtemps. Si c’est un populisme de droite, c’est un populisme qui semble aujourd’hui conduire au fascisme. A mon avis, un populisme de gauche doit conduire à une démocratie radicale. En fait, le terme « populisme » revêt une signification très différente en France et qui n’est pas partagée par tous. Je comprends que, pour la majorité des gens, c’est un terme méprisable. Il est perçu comme l’expression politique d’une vague de sentiments irrationnels. Je ne pense pas qu’il soit considéré ainsi en Argentine, par exemple, où il incarne une manière d’exprimer la volonté du peuple.

      La plupart des théoriciens de la démocratie conviennent que la « volonté populaire » est une question complexe, mais les descriptions les plus intelligentes du populisme, telle que celle proposée par Ernesto Laclau, cherchent à comprendre comment des factions, des identités et des intérêts particuliers divers peuvent se lier les uns aux autres sans perdre leur spécificité.

      Pour Laclau, cet effort d’« articulation », d’une série de connexions entre diverses identités est l’objectif du populisme. Il ne s’agit pas d’une convergence fasciste vers une « volonté unique », ni de l’émergence d’un leader charismatique qui semble unifier le peuple. Bien sûr, il existe un populisme de droite et un populisme de gauche, et le populisme en lui-même ne constitue pas une posture politique complète. Les solidarités auxquelles il est possible de parvenir par le biais de divers modes de communication et de mobilisation doivent produire une majorité de gauche susceptible d’élire un gouvernement qui cherche à asseoir la démocratie tant dans sa forme que dans son contenu.

      http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdebats%2F2017%2F01%2F20%2Fjud

      L’appel à manifester de Judith Butler
      http://www.regards.fr/web/article/l-appel-a-manifester-de-judith-butler

      Rassemblement et volonté populaire

      Tout ceci nous oblige donc à reconsidérer ce que nous voulons dire par « peuple », ce à quoi nous pensons lorsque nous parlons de souveraineté populaire, de vote populaire, de mobilisations populaires. S’il est vrai qu’il existe une tension entre la forme politique de la démocratie et le principe de souveraineté populaire comme le montrent ces manifestations, il faut donc s’interroger sur la manière dont des expressions de la volonté populaire peuvent, et même doivent contester la forme existante, officielle de la démocratie – non pas, justement, au nom d’une forme réduite de la démocratie, mais pour, au contraire, la radicaliser, l’élargir.

      Le dernier livre de Judith Butler est ainsi pleinement politique. Son propos s’inscrit d’ailleurs d’emblée dans la perspective d’Ernesto Laclau et Chantal Mouffe. Il prend en effet en compte ce que Chantal Mouffe a appelé le « moment populiste ». Et donc, aussi, l’idée d’un populisme de gauche, ou progressiste, qui voit dans les manifestations populaires une possibilité de radicaliser la démocratie en la réinscrivant dans le sens d’une demande d’égalité et de justice sociale. C’est d’ailleurs à cette dimension de l’expression de la volonté populaire que s’attache en fait le livre de Judith Butler. Que se passe-t-il quand des corps s’assemblent, se rassemblent ? Qu’expriment-ils, que manifestent-t-ils ?

      #résistance #démocratie #La_force_du_peuple

    • @marielle Je ne réponds pas à ce genre de procès d’intention par quelqu’un qui se la pète, et qui se permet de décider d’où vient l’autre, ce qu’il pense et ce qu’il vote.
      Quelqu’un de méprisant et d’inculte, sans aucun respect pour l’autre.
      Minable.
      Très Mélenchon, très macho, très coq, très prétentieux.
      BYE

    • Je me demande, du coup, ce que ça leur fait, à la droite néo-réac et à l’extrême-droite xénophobe qui n’a pas de mots assez doux pour ce « peuple populiste », ce peuple qui dirait toujours la vérité contre les élites, ce peuple qui élit Trump, ce peuple qui brexite, ce peuple qui aimerait Le Pen, qui se vautrerait dans la panique identitaire, de se prendre un Poutou comme on se prend un missile tactique ?
      Un Poutou populiste, pour le coup, comme eux, mais un populiste cauchemardesque, un populiste avec une conscience de classe, une vraie conscience de classe velue et blindée, un Poutou qui capte le discours du tous pourris avec une légitimité en béton, un Poutou qui rappelle qu’il est le seul à être ouvrier et qui renvoie Fillon et Le Pen à ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être : des aventuriers moyennement honnêtes, des bourgeois qui n’arrivent plus trop, tout à coup, à amuser le tapis avec le totalitarisme islamique ou ces salauds de bobos (même si les seconds sont les victimes du premier) et se retrouvent bien obligés de faire profil bas contre ce partageux qui met sous leurs yeux d’une part la contradiction entre leurs vertus publiques et leurs vices privés et d’autre part la vraie vie de ceux qui sont du mauvais côté des inégalités.
      Quand on joue avec les allumettes, un mauvais retour de vent, et c’est vous qui brûlez. C’est ce qui est arrivé à Fillon et Le Pen hier soir.
      Ils peuvent toujours appeler au secours Bouvet ou Zemmour, ou d’autres chiens de garde qui aiment les pauvres tant que les pauvres s’en prennent à l’Arabe, au pédé, aux avortées, (et surtout pas aux patrons), ils peuvent continuer de mal lire Orwell ou Pasolini. C’est pourtant eux, à la fin, qui se sont retrouvés tout seuls dans le noir et personne ne les a entendus crier.
      On ne votera probablement pas pour Poutou mais on lui doit, dans cette campagne, un pur moment de rock’and roll dialectique. Qu’il en soit remercié. Au nom du peuple, justement.

      http://feusurlequartiergeneral.blogspot.fr/2017/04/un-pur-moment-de-rock-and-roll.html
      https://seenthis.net/messages/586269 via davidzentao

    • Poutou (c’est mignon comme patronyme) s’est comporté comme le « fou du roi » à qui on autorise quelques libertés de paroles parce qu’il est « fou » donc « excusable ». Ça ne change rien au fond du problème. La cour a pu s’offusquer de son irrévérence. Sa candidature n’aura que l’effet de conforter le pouvoir dans son attitude de mépris de ses plus humbles sujets auxquels on aura fait remarquer en passant qu’ils ont bien de la chance de vivre « en démocratie » et de se divertir grâce aux spectacles qui leur sont offerts par les médias.

  • La #traîtrise est dans l’ADN de ce parti. Traîtres à l’endroit des ouvriers, traître à l’endroit de ceux qui souffrent, tellement traîtres qu’ils se trahissent entre eux.
    Camarade #hamon, tu n’as pas voulu écouter mes conseils et tu te retrouves aujourd’hui avec un train de retard : c’est pas toi qui les vire c’est eux qui te vire de leur nouveau parti. T’as toujours un train de retard visiblement et le peuple veut quelqu’un à l’heure...

    La politique c’est trop dur pour toi, pas habitué à la souffrance, trop bobo maintenant, tu penses que tout est sans douleur et qu’il suffit de crier « y’a bon féminisme » pour que celui ou celle qui souffre te face confiance. Ce temps là est révolu, tu vas maintenant connaître les poubelles de l’histoire et si je puis me permettre encore, embelli ta sortie en annonçant que tu te ranges au côté de #mélanchon, ça te grandira peut-être un peu (mais j’en doute). Laisse tomber ton agenda (qui est le même que celui de #Valls ou #Macron) et choisi l’agenda du peuple, y’a quelques candidats qui y croient encore un peu...

    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/29/manuel-valls-annonce-qu-il-votera-pour-emmanuel-macron_5102394_4854003.html

    • Tout à fait @butadaie ! Il ne lui reste plus qu’à sortir de ce parti socialtraître et à se rallier à Mélenchon avec un E car désormais Macron devient malheureusement pour lui le nouveau candidat du PS. Hamon n’aura jamais ce courage et cette intelligence, mais sait-on jamais ? Quoique il est bien trop européiste, quand il s’affiche avec Merkel comme tous les autres...
      Le vote utile risque bien de se retourner contre eux.

      #Eux #Nous #La_Force_du_peuple

    • Il a lu mes seens ce gars ou quoi ?? Par contre, il minimise le pouvoir du bobo (#hamon).
      En effet, le discours type : « Le pauvre, ils le trahissent, y’a pas bon le PS, il est victime » c’est pas tout à fait la vérité car #hamon est un faible, il aurait du au soir de la primaire mettre en ordre de marche le parti en commençant à regarder et reprendre certaines investitures.

      Le problème est qu’il est faible, qu’il est bobo et que son souci principal c’est de devenir un président ’féministe". Ça plaît aux antifas mais pas aux ouvriers. Pendant qu’il fait le bobo, les traîtres se sont occupés de son cas.

      Reste une chose, j’espère que devant toute cette saloperie affichée, les français vont envoyer un message clair à tous ces traîtres en enterrant la candidature #macron au premier tour.

      #hamon ! avec ton boboïsme t’es le maillon faible, sauve la face et range toi derrière quelqu’un(e) de gauche, t’as encore le temps. Pour le reste, compte sur les français (j’espère) pour leur faire payer leurs crapuleries.

      Mon sentiment : #hamon appellera, s’il en était besoin, à voter #macron car je l’ai dit, c’est dans les gènes et son agenda se rapproche du leur...

    • Féminisme c’est une secte. Universalisme c’est l’humanité. Je préfère un président humaniste à un président féministe car être humaniste c’est être féministe. Le contraire est très loin d’être avéré...

    • Ouais @BigGrizzly, tu as raison, le monde est fait de tout.

      T’as des Obahma prix Nobel de la paix qu’a plus de sang sur les mains qu’Hitler lui-même, t’as des Thatcher qui devait certainement être féministe, t’as des Valls qu’était pro palestinien, t’as des Hamon, qui voit le mal en Syrie uniquement du côté du pouvoir en place, ...

      La liste est interminable mais on ne peut pas élaborer une réflexion sur des cas particuliers. Thatcher est tarte, je ne rejette pas les femmes pour autant, Valls est tarte, je ne rejette pas (tous) les socialistes pour autant, Obahma est tarte, je ne rejette pas tous les américains pour autant. T’as certainement des humanistes qui se sont comportés en ordures mais tu connais le vieille adage : il faut éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain.

    • T’as pas compris @BigGrizzly, c’est seulement l’universalisme qui est un truc d’êtres humains.
      Bon dieu mais qu’est-ce que vous avez tous ?? Pourquoi tu parles de « trucs de bonnes femmes » ? Tu l’as vu où ? À part toi, personne ne parle de « bonnes femmes » ? À moins que ce ne soit pure rhétorique, comme « couilles », « mec », « viril » et là ch’ai plus faire.

    • L’universalisme c’est une posture qui rend invisible toutes celles et ceux qui ne sont pas des hommes blancs cis hétéros valides. Les personnes racisées, les femmes, les homos, les trans, les intersexes... toutes ces personnes sont exclues de l’universalisme. Elles l’ont toujours étés et elles le sont toujours dans les faits. Ces personnes exclues de l’universalisme préfèrent utiliser de nouvelles idées avec de nouveaux mots plus englobants que « universalisme » "hommes" et de « droits de l’homme » qui sont le fruit d’une pensée qui n’est pas suffisante pour la complexité des luttes actuelles. Pour droits de l’homme par exemple il vaut mieux dire « droits humains ». Pour toi ca ne change pas grand chose, mais pour les femmes, les trans et les intersexe c’est une nuance très importante qui les fait passer du néant à l’existence politique.

      Ce petit geste symbolique de rien qui consiste à sortir de tes habitudes de langage, ca ne devrais pas te mettre dans des états pareil.
      Enfin parler des féministes comme d’un bloc c’est bien méconnaître le sujet, il y a beaucoup de courants dans le féminisme. Si tu sais plus quoi faire tu peu allé lire les ressources sur seenthis sur l’ #intersectionnalité le #vocabulaire et aussi le #féminisme parce que tu semble avoir besoin de t’informer sur le sujet.

  • Macron, le produit de la situationhttp://www.regards.fr/web/article/macron-le-produit-de-la-situation

    Mirage sur le point de s’évanouir ou aboutissement logique de la décomposition politique ? À un mois de l’élection, presque toutes les conditions semblent réunies pour faire d’Emmanuel Macron, candidat de synthèse, le premier président post-politique...

    À force de décréter la fin de la pertinence du clivage gauche-droite, tout en continuant à utiliser ces étiquettes, on a rendu possible la chimérique victoire du centre – ou de l’extrême centre selon l’expression du philosophe Alain Deneault. Ce serait la victoire de l’abolition de la politique, du trou noir qui s’est formé là où le pouvoir s’exerce (ou plutôt renonce à s’exercer). Macron, homme dépolitique, candidat de la post-politique, est celui que tout mène au pouvoir.

    On peut en effet railler son discours creux d’étudiant en école de commerce, ses paroles qui semblent issues d’un générateur de poncifs, mais c’est ce qui fait en partie sa force. Aujourd’hui, il se sert à rien de faire sens ; le sens fait émerger des contradictions, des polarités, des aspérités qui accrochent le sens critique de ceux qui écoutent. Il vaut mieux, au contraire, se glisser dans le courant, ce qui permet de ne pas être disqualifié comme « irréaliste », « utopique » ou « populiste ». Macron est le candidat naturel de notre époque, sa créature.

    Libéral nouvelle formule
    La petite musique de Macron est une musique d’ascenseur : lénifiante, elle n’attire pas l’attention, elle est dans son élément. Lui-même peut n’être qu’une image, une marque. Le produit (jeune, enthousiaste, moderne), c’est le message, et le message passe très bien tant les esprits ont été formés au langage publicitaire. Faire moins de part aux projets et aux idées qu’aux stratégies de communication et au marketing électoral favorise nécessairement le meilleur produit. L’avènement de Macron, c’est l’emballage final.

    #Eux #Nous #Frontière_politique #La_Force_du_peuple

  • Faites vos jeux, rien de va plus ! Je prends les paris et je me permets de me mouiller :
    http://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielles-vincent-peillon-favorable-a-un-rapprochement-entre-jean

    Si #Hamon accepte de fusionner avec #Melanchon alors je mange mon chapeau. C’est pourtant la seule issue qui pourrait permettre presque à coup sûr d’avoir un président un peu moins de droite que la moyenne mais le camarade Hamon n’est pas là pour sauver le prolo. Il a d’autres ambition et le prolétariat n’est pas prioritaire...

  • Banques en exil : un quart des bénéfices des banques européennes dans les paradis fiscaux
    https://www.oxfam.org/fr/salle-de-presse/communiques/2017-03-27/banques-en-exil-un-quart-des-benefices-des-banques

    Dans leur nouveau rapport « Banques en exil : comment les grandes banques européennes profitent des paradis fiscaux », l’ONG Oxfam et le réseau Fair Finance Guide International livrent une analyse inédite des activités des 20 plus grandes banques de l’Union européenne. Ce rapport démontre qu’elles déclarent 1 euro sur 4 de leurs bénéfices dans les paradis fiscaux, soit un total de 25 milliards d’euros pour l’année 2015. Un montant en déconnexion complète avec la réalité économique de ces territoires, qui ne représentent que 5 % du PIB mondial et 1 % de la population mondiale.

    Oxfam publie pour la première fois une photographie complète de l’activité de 20 banques européennes en s’appuyant sur des données issues du « reporting pays par pays public », une obligation de transparence instaurée par l’Union européenne. Au terme de ce premier exercice de transparence pour toutes les banques européennes, le bilan est sans appel : les paradis fiscaux tiennent toujours une place prépondérante dans les activités des principales banques européennes.

    Ce rapport démontre ainsi que :

    - Les 20 plus grandes banques européennes déclarent 26 % de leurs bénéfices dans les paradis fiscaux, soit 25 milliards d’euros en 2015, mais seulement 12 % de leur chiffre d’affaires et 7 % de leurs employés. Le décalage est flagrant entre la part de leurs bénéfices déclarés dans les paradis fiscaux et celle des autres indicateurs d’activités que sont le chiffre d’affaires et la main-d’œuvre.
    - Dans les paradis fiscaux, les banques européennes ont peu d’employés - voire aucun - et profitent de niveaux de taxation très faibles, si ce n’est nuls. Les 20 banques européennes déclarent au global 628 millions d’euros dans des paradis fiscaux où elles n’ont pourtant aucun employé et 383 millions d’euros de bénéfices sur lesquels elles ne payent pas un seul euro d’impôts...

    #oxfam_international Le pouvoir citoyen contre la pauvreté #évasion_fiscale
    #La_Force_du_peuple

    • La France insoumise répond aux questions concernant la lutte contre la pauvreté, en France et dans le monde.

      Depuis quelques mois, la France insoumise a été sollicitée par de nombreux collectifs pour détailler sa vision concernant les politiques de lutte contre la pauvreté et de solidarité. Jacques Généreux et Charlotte Girard ont signé des réponses spécifiques à chacune des interpellations de ces collectifs soulignant les points centraux de notre programme, l’Avenir en commun.

      La solidarité, à l’échelle nationale, à la fois au travers d’un plus juste partage des richesses et une attention portée à chacune et chacun est essentielle pour nous. Comme nous l’expliquons au Secours catholique, la lutte contre la pauvreté passe par le juste partage des richesses, la « définanciarisation » de l’économie réelle, la lutte contre l’évasion fiscale et la mise en place d’un système d’imposition réellement progressif

      La Fédération Nationale Associative pour l’Accueil et la Réinsertion Sociale nous a notamment interrogé sur notre politique en matière migratoire. Nous proposons de lutter contre les causes des migrations, dans le même temps que l’on organise l’accueil digne des populations qui arrivent, contraintes par la situation invivable dans leur pays. Nous avons également exposé quelques mesures, parmi lesquelles :

      -Mettre fin aux accords commerciaux inégaux qui déstabilisent des pays entiers , détruisent les agricultures locales et empêchent le codéveloppement.
      -Tenir enfin l’objectif de consacrer 0,7% du revenu National brut au budget de l’aide publique au développement.
      - Arrêter les guerres par une diplomatie active et indépendante au service de la paix.
      -Agir contre le dérèglement climatique par des transferts de technologies et l’aide financière et matérielle à la transition dans les pays les plus vulnérables.
      -Renforcer les moyens civils de sauvetage en mer Méditerranée pouréviter les milliers de noyés.
      - Construire un programme pour l’aide au retour des réfugiés qui le souhaitent lorsque la situation de leur pays de départ le permet.
      - Construire des camps d’accueil aux normes internationales pour proposer aux migrants des conditions dignes et des centres d’accueil des demandeurs d’asile pour les héberger le temps de l’analyse de leur demande d’asile.
      - Réaffirmer et faire vivre le droit d’asile sur le territoire de la République, accueillir les réfugiés qui en relèvent grâce à une administration adaptée à cette mission.

      https://avenirencommun.fr/reponses-aux-associations-aux-professions-de-lhumanitaire-codeveloppe

      #politique_migratoire

  • A Rennes devant 10 000 personnes, le candidat de la France insoumise a dressé un parallèle entre la situation en Guyane et en métropole, et déroulé son programme.
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/26/a-rennes-l-insoumise-jean-luc-melenchon-affiche-sa-solidarite-avec-la-guyane

    A 15 h 30, #Jean-Luc_Mélenchon entre en scène et s’excuse de ne pas être allé, comme à son habitude, saluer ceux qui sont restés dehors. Et il ne se prive pas de tacler la ville de #Rennes. « C’est la première fois que l’on nous refuse l’installation d’un écran géant extérieur que l’on a quand même installé ». La salle chauffée, siffle.


    http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/presidentielle-melenchon-galvanise-10000-personnes-rennes-4885374

    • En meeting à Rennes ce dimanche 26 mars, Jean-Luc Mélenchon a affiché sa sérénité, alors que trois sondages le placent désormais à la quatrième place. Pour le candidat de la France insoumise, tous les espoirs sont permis.

      Avec notre envoyée spéciale à Rennes, Anissa El Jabri

      Comme un vent d’optimisme. A la vue de l’affluence à son meeting, Jean-Luc Mélenchon a à peine réprimé un sourire. En pleine forme, le candidat de la France insoumise a donné dans son registre favori, en évoquant ses adversaires dans le langage fleuri qu’il affectionne tant.

      « Brutes », « crétins », « têtes d’œufs » , tout le monde en a pris pour son grade. Et surtout le candidat de la droite. « L’aboyeur de service, monsieur Fillon, qui dit : "Euh… C’est nous qui travaillons le pays, euh… de tous les pays…" Il ne se rappelait plus de quoi d’ailleurs. Mais bon, il avait lu sur sa fiche. Mais c’est incroyable ! Depuis quand on compte le nombre d’heures travaillées par salarié comme un indice de prospérité de l’économie. C’est de la folie ! », s’est-il emporté. Le candidat de la droite et du centre est désormais son adversaire numéro 1. Jean-Luc Mélenchon rêve de le doubler.

      Il a cependant réservé son attaque la plus sévère à Benoît Hamon, jamais nommé, mais mis dans le même sac que Marine Le Pen pour ses déplacements hors du territoire. Le candidat socialiste doit en effet rencontrer Angela Merkel et Martin Schulz mardi à Berlin. « Pour qu’il y ait du respect, il faut de la distance. Pas question de laisser croire qu’on a gardé les cochons ensemble. Aller voir madame Merkel est une erreur. C’est une erreur de se mettre en position d’infériorité quand le passif est déjà tellement grand. Il n’y a pas d’amis dans la relation politique internationale, ça n’existe pas », l’a sermonné Jean-Luc Mélenchon.

      Et pas d’amis non plus dans une campagne présidentielle. Le pacte de non-agression entre les deux candidats semble désormais avoir du plomb dans l’aile.

      http://www.rfi.fr/france/20170326-meeting-rennes-jean-luc-melenchon-tape-adversaires-hamon-fillon