Documentaire « #Marseille NOVEMBRE 2018 : Récit d’une ville qui s’effondre » Réalisé par La Rabia Del Pueblo
ft « Les enfants de Marseille » par @kenyarkana
#Noailles #La_Plaine #urbanisme #effondrement #necropole #marchands_de_sommeil
Documentaire « #Marseille NOVEMBRE 2018 : Récit d’une ville qui s’effondre » Réalisé par La Rabia Del Pueblo
ft « Les enfants de Marseille » par @kenyarkana
Reportage Noailles Plaine - Promesses de #noël
▻http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/promesses-de-noel
Ce jeudi, pas d’invité·e... mais un reportage signé Chloé Despax et Anaïs Carton, qui nous arrive tout chaud de #marseille.
Et en cadeau bonus, l’ouverture de La Flûte enchantée (Mozart) par les #swingle_singers : enjoy !
Bonnes fêtes, bonnes luttes et bon courage à tou·te·s !
#la_plaine #marseille,noël,la_plaine,swingle_singers
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/promesses-de-noel_05917__0.mp3
#Marseille : manif de masse(s) et bal masqué contre le Mur de #La_Plaine, samedi 24 novembre 2018
▻https://fr.squat.net/2018/11/17/marseille-manif-contre-le-mur-de-la-plaine
Appel aux masses contre le Mur de la Honte et le chantier de la Plaine. Déambulation festive offensive et masquée au départ de la sinistre Mairie de Marseille, Vieux Port, samedi 24 novembre, 16h. On en rêvait, le quartier l’a fait, la Soleam l’a tué Déjà plus d’un mois. Plus d’un mois que les camions […]
Gourbi VIII au cœur de la Plaine
►https://zadibao.net/2018/11/01/gourbi-viii-au-coeur-de-la-plaine
Le 20 octobre, date de la grande manifestation des opposants, la Plaine, débarrassée par la Soléam de ses voitures et ceinte de plots en béton, demeurait tout à fait habitable, plus agréable qu’avant même, oseront certains. Une jolie surprise attendait les milliers de personnes s’y entassant après le joyeux cortège de l’après-midi.
S’extrayant à grand-peine d’une cave du quartier à deux rues de là, douze demi-fermes, des chevrons, des solives, passés de main en main par les manifestants, sont portés jusqu’au rassemblement. C’est l’essentiel de Gourbi VIII qui, après un voyage de 15 heures dans une frêle remorque de la zad, et une nuit à patienter dans la cave humide, s’épanouit enfin sous le chaud soleil provençal. La chaîne humaine s’organise naturellement, elle rappelle, toutes proportions gardées, celle qui vint porter les cabanes de la Châtaigne le 17 novembre 2012 dans la forêt de Rohanne.
L’automne 2012, c’est justement la date à partir de laquelle la zad se mit à accueillir sur son sol humide des constructions provenant de diverses régions : de l’Aveyron, du Limousin, de Montreuil ou encore récemment de Bressuire… Gourbi VIII pourrait être un des premiers retours de solidarité bien naturel, étant donné celle dont la zad a pu bénéficier. Comme une promesse tenue aussi, quant au fait que Notre-Dame ne serait jamais un territoire endormi et pacifié, mais continuerait à porter le fer partout où la situation l’exige.
Marseille : le mur de la honte
Comme ultime réponse à la contestation populaire contre son projet piloté par la #Soleam, société d’aménagement, la mairie de Marseille monte un mur de béton entre les habitants et #La_Plaine, pour la « réaménager » par l’agence #APS. Marseille prend ainsi le visage du Mexique, de Belfast, de Gaza, ou de Berlin en 1961.
Le mur du mépris - La Plaine 2018
Berlin ? Belfast ? Mexique ? Gaza ? Non, aujourd’hui c’est à la Plaine que la mairie et les flics, main dans la main, ont décidé d’ériger un gigantesque mur de béton pour tenter d’écraser toujours plus le quartier. Retour en photo et en vidéo sur le musellement de la place...
(Petite mise au point : un certain nombre de lecteur/lectrices ont souligné que la comparaison avec les murs de Gaza, Berlin etc. était peut-être un peu abusive ou malencontreuse. Effectivement, les réalités des murs érigés en Palestine, à la frontière Etats-Unis-Mexique, ou par le passé à Berlin, sont toutes autres. A la Plaine, point de miradors, de contrôles d’identité et de militaires. L’intention n’était pas de mettre sur un même niveau ces réalités totalement différentes, mais simplement de souligner les comparaisons qui sont sur toutes les lèvres des habitant.e.s du quartier, aussi approximatives soient-elles...)
Tout le monde s’y attendait, mais personne n’osait y croire. Gérard Chenoz tient ses promesses : quand il veut éradiquer les quartiers populaires, et bien il met tout en oeuvre pour y parvenir. Histoires de pouvoir et de pognon, c’est certain. Mépris de classe assurément.
Et là où le gentrifieur en chef tient aussi ses promesses, c’est dans son goût prononcé pour la manipulation. Il a quand même trouvé moyen de jouer la victime dans la presse, et tenter de renverser médiatiquement la vapeur. Selon ses atermoiements, s’il est nécessaire d’installer ce mur de la honte, c’est à cause de la révolte des habitant.e.s et usager.e.s de la Plaine. Si ce mur coûte près de 400000 euros de plus aux 20 millions déjà faramineux du projet, c’est à cause de la plèbe qui exprime sa colère. Et, pirouette finale, s’il y a 400000 euros à débourser en plus, ce sera bien à la charge des contribuables, et ce, à cause, évidemment, du peuple de la Plaine opposé aux travaux. La boucle est bouclée : l’exorbitant coût des travaux est directement imputable aux plainard.e.s ! Roublard le Gérard, non ?
Mais ça n’est pas un problème pour lui, ni pour la mairie. Leur mur de mépris, ils le posent. Ils semblent insinuer que, désormais, le quartier est à eux... Pourtant, rien n’est fini. Le quartier ne veut pas de leur aménagement à coup de matraque, de mur et de béton. Le quartier se battra jusqu’au bout pour arrêter ce chantier dont personne ne veut.
Voici un excellent retour par Primitivi sur le début de l’installation du mur lundi 29 octobre, et sur la conférence de presse qui l’a précédé :
▻https://vimeo.com/297967292
Et à #Bure... les murs ont tombé... c’est ce qui est rappelé sur les réseaux sociaux concernant le mur de Marseille :
En fait on a déjà vu ce type de murs à Bois Lejuc (#Bure) il y a deux ans ... et les murs étaient tombés
▻https://twitter.com/ADecroissance/status/1057396390014390272
Les murs tombent dans le #Bois_Lejuc !
Aujourd’hui, près de 500 personnes, jeunes, moins jeunes, militant-e-s de tous les horizons, habitant-e-s, agriculteurs, ont réinvesti le Bois Lejuc et procédé à sa remise en état dans une atmosphère festive et déterminée. Plusieurs centaines de mètres de pans de mur illégalement érigés ont été abattus, d’autres redécorés, des arbrisseaux plantés. Quelques plants de légumes plantés lors de l’occupation de la forêt du 19 juin au 7 juillet, rescapés de la reprise de la forêt par l’Andra, ont même été repiqués.
deco190Militant-e-s récemment mobilisé-e-s et opposant-e-s de la première heure se sont retrouvé-e-s à l’ombre des arbres libérés pour pique-niquer et refaire le monde sur les ruines du mur. Avec la chute de ce mur, ce n’est pas seulement un symbole de la violence et du passage en force de l’Andra qui est tombé ; c’est aussi la chape de plomb de la fatalité et de la résignation qui s’est fissurée.
down2Cette fronde populaire est une saine et légitime défense face au rouleau compresseur de l’Andra, prête à tout pour imposer CIGÉO (emploi de vigiles surarmés, mépris des lois, mépris des décisions de justice). Les centaines de personnes arrivées dans le bois ont pu constater l’ampleur des dégâts infligés à la forêt : coupes dans des futaies de jeunes arbres, nouvelles et larges saignées dans les taillis… Certains indices laissent d’ailleurs penser que l’Andra a poursuivi ce défrichement illégal même après la décision de justice du 1er août. Nous attendons avec impatience les échéances juridiques à venir.
Face à l’étendue des dégâts et la mauvaise foi de l’Andra, il nous semble plus qu’essentiel de continuer à défendre la forêt dans les jours et semaines à venir !
La Plaine. Des centaines d’habitants sont en train de faire le tout du mur au son des tambours et en portant le deuil et le cercueil du « simulacre de concertation ».
▻https://twitter.com/laurentdancona/status/1058000293131096064
La Plaine. Après les #rondes, le #sit-in devant la Soleam.
Dans le numéro de @cqfd en kiosque actuellement
#Urbanisme à la tronçonneuse – La Plaine emmurée > La mairie y croyait dur, à son opération table rase sur La Plaine. Et, la mort dans l’âme, le quartier s’y préparait. Une fois chassés les gens du marché, la résistance allait faiblir. Gérard Chenoz, adjoint (LR) aux Grands projets d’attractivité et maître d’œuvre des travaux de requalification de la place Jean-Jaurès, s’en était vanté auprès du site Marsactu : « Une Zad sur La Plaine ? Dans dix jours c’est fini. » Il aura finalement fallu un mois riche en surprises, et un mur de béton de 2,5 mètres de haut ceinturant l’esplanade, pour que le chantier démarre vraiment. Le Marseille populaire n’a pas dit son dernier mot.
Heureusement, ces murs seront « embellis et habillés » par des « artistes, peintres urbains et graffeurs [...] dans le respect de l’identité de la place Jean Jaurès, connue pour être un lieu incontournable du street art ». Peindre en rose un mur de séparation, un crachat au visage du quartier, ne le rend pas plus agréable ni « respectueux ». Par contre, ces fameux « artistes » risquent de ne pas être très bien accueillis lorsqu’ils viendront. Devra-t-on bientôt voir des « street-artistes », héritiers de l’art vandale, protégés par la police ? Ce serait un comble.
Pour l’anecdote, on apprend aussi que « les accès aux immeubles résidents sont maintenus » pendant la durée des travaux. C’est gentil ça, de laiser les gens rentrer chez eux.
▻https://mars-infos.org/chenoz-et-la-mairie-nous-mentent-3469#nh3-3
formulé par la Soleam :
Mesure de sécurité aussi regrettable qu’indispensable, ces barrières deviendront un espace d’expression. Un collectif d’artistes leur donnera une note artistique. Ces peintres urbains et graffeurs travailleront à égayer le nouveau dispositif de sécurité, dans le respect de l’identité de la place Jean Jaurès, connue pour être un lieu incontournable du street art.
▻http://www.soleam.net/projet/__trashed-2
Leur rêve :
Un positionnement géographique idéal, un port enfin dynamique et plutôt smart, des grandes entreprises qui agissent comme locomotives, des entrepreneurs qui ne restent pas indifférents aux évolutions du territoire, des startups à foison et, cerise sur le gâteau, un climat clément qui rend le business plus sympathique sous le soleil.
« Nous voulons nous servir du langage de la tech pour hacker les cerveaux des plus jeunes et leur donner accès à la culture. »
« Il faut repenser la configuration des quartiers. Tout détruire et tout reconstruire de façon différente en utilisant une situation géographique exceptionnelle . Cela doit s’accompagner d’une politique plus sociale. » Et de plaider pour un « plan Marshall urbanistique » . Mais aussi pour un centre-ville qui aurait tout intérêt à devenir piéton, gagnant ainsi des points d’attractivité supplémentaire, ne serait-ce qu’au niveau touristique.
Qui voudrait aussi plus de bleu et de vert, « une ville propre, bien éclairée qui serait devenue le leader mondial de l’éolien flottant, qui aurait un grand port lequel aurait dépassé Miami en termes de nombre de croisiéristes. »
▻https://marseille.latribune.fr/economie/2018-10-27/marseille-une-metropole-mondiale-791674.html
Un cauchemar !
source de l’article : #twittoland
▻https://twitter.com/gerardchenoz/status/1047025687331254274
#urbanisation #métropolisation #bétonisation
La Plaine - Des engins de levage tentent de redresser le mur...
▻https://twitter.com/DavidLaMars/status/1059210069332713473
La Plaine emmurée - On résume les événements de la soirée.
19h55 : des opposants renversent plusieurs pans du mur sur la chaussée
20h38 : intervention des policiers Depuis
22h, des engins interviennent pour redresser les pans du mur
Marseille : lettres de la Plaine
Alors que nous nous apprêtions à boucler l’édition de ce lundi, édition dans laquelle une lettre de la Plaine annonçait aux pouvoirs publiques que le mur de béton de 2m50 construit à la hâte pour protéger la destruction de l’une des dernières place populaire de Marseille, ne manquerait pas de tomber, nous recevons cette nouvelle missive. Le mur est donc partiellement tombé et éclaté sur le sol. Cela valait évidemment une nouvelle lettre aux élus.
Chers Jean-Claude, Gérard & Jean-Louis,
On voulait vous prévenir, votre mur il est malade, certaines parties ont dû être abattues.
C’était pas sécur’.
On a pensé à la transplantation mais c’est vrai que trois tonnes chaque morceau du mur, c’est beaucoup.
Ceci dit, on vous trouve un peu léger.
On a comme l’impression que vous avez du mal à estimer le poids du refus.
C’est qu’il est bien plus lourd que votre mur.
C’est bizarre d’être à ce point à côté de la plaque.
De sous estimer autant.
On vous pensait mieux renseignés, mieux entourés.
On a pourtant tout fait pour vous aider.
Les manifestations, les pétitions, les lettres…
Trois mille personnes l’autre jour dans la rue.
C’est peut-être Olivier de la préfecture, il ne sait pas compter, il doit mal vous renseigner.
On est un peu triste pour vous parce que ça à l’air tout petit le monde dans vos têtes. Tout réduit.
Bref, on vous sens fatigués, dépassés.
On s’inquiète pour vous.
D’autant qu’ici sur la place il se murmure que ça se lézarde dans les autres quartiers. D’ailleurs on fait une réunion cet après-midi avec les autres quartiers. Vous devriez venir, toute la ville sera là. Un grand conseil municipal.
En tout cas, c’est gentil d’avoir remis l’électricité sur la place.
On y voit mieux.
Ici on a hâte de connaître votre prochaine idée. Le carnet de chèque, en tout cas, il doit pas mal tourner. On est rassurés de savoir la ville si riche. ça change.
Au fait, pour le service après vente du mur, on vous donne les coordonnées :
- Groupe PBM. 04 72 81 21 80
97 Allée Alexandre Borodine - Bât Cèdre 2 - 69800 Saint-Priest.
et puis celles du directeur des ventes, ça peut-être utile pour les réclamations
Laurent ULLINO - Tél. 06 61 08 58 48
laurent.ullino@pbm.fr »
Un quartier à cran
Tel un orage d’été, la requalification de la place Jean-Jaurès, au cœur du quartier de La Plaine, à Marseille, s’annonce aussi incertaine que menaçante.
À quelques jours de l’échéance, et malgré une plaquette publicitaire affirmant que tout est ficelé (on y vante sans vergogne « une démarche collective et collaborative », pour « une grande place métropolitaine, méditerranéenne, polyvalente et populaire »), tous les lots de l’appel d’offres n’ont pas encore été attribués. En revanche, des recours juridiques sont déposés au nom des forains du marché, de commerçants et de l’association La Plaine sans frontières.
Si le cabinet APS, chargé de redessiner la place, enfume l’opinion avec des formules ronflantes promettant une « réactivation contemporaine », les premiers concernés subissent l’habituel mépris de la vieille garde municipale. Le phasage des travaux, qui aurait permis à 80 vendeurs sur 300 de cohabiter avec le chantier, est jeté aux oubliettes. Dans un courrier en date du 1er août, l’élue Marie-Louise Lota, adjointe aux Emplacements publics, annonce la « fermeture totale de la place pour des motifs de sécurité et de salubrité ». Les forains seront exilés sur huit « sites de repli », pour l’essentiel dans les quartiers Nord. Cette dispersion signerait l’arrêt de mort du marché le plus populaire de la ville.
Autre déracinement : 87 des 191 arbres de la place devraient être arrachés. Pour endormir les consciences, l’élu Gérard Chenoz, adjoint aux Grands projets d’attractivité, et le paysagiste Jean-Louis Knidel affirment qu’ils ne seraient pas coupés, mais « transplantés ailleurs », pour « une plus grande biodiversité » !
Consulté, un technicien forestier a démonté l’intox : une telle opération, très coûteuse, aurait dû se préparer en amont et les tilleuls adultes ont peu de chance de survivre.
Autre fake news, la piétonisation : une voie de circulation éventrera la plus grande place de Marseille sur toute sa longueur. Pour rendre cet attentat plus sexy, les paysagistes parlent de ramblas… Aucun plan général de mobilité, aucune étude d’impact sérieuse : un effet entonnoir, ainsi que la suppression de 400 places de stationnement sans solution alternative, déporteront le chaos automobile dans les rues adjacentes.
À des restaurateurs inquiets, Yves Moraine, maire des 6e et 8e arrondissements, a répondu avec désinvolture qu’ils seraient « bien contents de la plus-value de leurs fonds de commerce une fois le quartier réhabilité ». Il dévoile ainsi des visées spéculatives, tout en mentant éhontément : s’ils sont contraints de vendre, les commerçants le feront sur la base d’un chiffre d’affaires rendu calamiteux par trois ans de chantier.
Autre menace : sur un espace « minéralisé », avec un « deck central » en bois où les badauds pourront « se montrer et regarder », tous les usages non encadrés et non marchands seront mal vus. Sous l’œil de 26 caméras, le carnaval indépendant, la sardinade du 1er mai, les jeux de boules ou de balle et les repas de quartier deviendront des « usages déviants ».
Un tel équarrissage serait le point d’orgue de la reconquête d’un centre-ville trop populeux, qu’on aimerait voir basculer du côté des quartiers huppés. Sans oublier la volonté de multiplier les zones d’attractivité touristique. Preuve de l’impopularité de cette politique, les candidats de l’équipe Gaudin ont été désavoués dans les urnes, éjectés avec à peine 10 % des voix au premier tour des dernières législatives. Mais qu’importe : « Avant de prendre ma retraite, je vais nettoyer La Plaine », aurait déclaré Marie-Louise Lota.
Plus soucieuse de réélection, la nouvelle génération LR soigne ses éléments de langage : « Je suis pour une rénovation inclusive, nous avons besoin de toutes les énergies », lance Sabine Bernasconi, maire des 1er et 7e arrondissements. Ce qui ne l’empêche pas de s’attaquer au boulodrome associatif de la place Carli, après que les bouquinistes en ont été bannis. La même phobie de toute activité populaire est là encore à l’œuvre.
Seule force de ce projet de destruction, la division de ses adversaires. Écolos et pro-vélos sont bernés par une piétonisation cosmétique. Nombre de riverains des quartiers voisins croient que tout vaudra mieux que cette place laissée à l’abandon depuis des années. Reste le fantôme d’une Zad urbaine pour sauver les arbres, le spectre d’un coup de sang des forains et la mutation de l’assemblée de La Plaine en véritable assemblée de quartier. Qui est vivant verra.
#La_Plaine : une construction contre la destruction
Hier des émissaires de la Zone à Défendre de Notre-Dame-des-Landes sont arrivés avec un cadeau de solidarité avec la Plaine : La Cabane « le Gourbi 8 », symbole de fraternité et de résistance est désormais en place.
▻http://www.primitivi.org/spip.php?article816
#luttes_sociales #urbanisme #gentrification #Marseille #ZAD #NDDL
Quand #Marseille brade la mémoire de ses #communards pour gentrifier
on trouvera peu de villes, en Europe occidentale, qui aient subi un tel rejet de la part de leurs élites, et qui soient peuplées à ce point de gens qui ont fait, d’une manière ou d’une autre, l’expérience du mépris.
Une histoire de Marseille et du quartier de #La_Plaine, où il est question de “montée en gamme” contre des “usages déviants” d’une “minorité malfaisante”..
▻https://www.franceculture.fr/histoire/quand-marseille-brade-la-memoire-de-ses-communards-pour-gentrifier
La Plaine en lutte ! Fil d’infos et événements à venir - Marseille Infos Autonomes
▻https://mars-infos.org/la-plaine-en-lutte-fil-d-infos-et-3388
Une saison en Action Française
▻http://www.leravi.org/spip.php?article2868
Pendant plus de deux mois, Valentin Pacaud a infiltré la section marseillaise de l’Action Française. Il a milité, partagé verres et soirées, pour mieux connaître ces militants d’extrême droite qui rêvent du retour du Roy. Un reportage éclairant à l’heure où Logan Alexandre Nisin, ancien militant de l’AF Provence, soupçonné de préparer des attentats, vient d’être arrêté ...
Carnaval de La Plaine, 2000 personnes à Marseille pour fêter la vie et moquer le pouvoir
Des infos ici :
▻http://www.lamarseillaise.fr/marseille/societe/46958-defile-en-couleur-pour-eloigner-les-vautours
Et des images ici :
▻http://didier-falleur.over-blog.fr/2016/03/carnaval-de-la-plaine-13-mars-2016.html
2 personnes arrêtées, au pifomètre, quelques coups de matraque : ▻http://millebabords.org/spip.php?article29064
Mais sinon belle et grande journée terminée comme il se doit :
Samedi 6 février à 19 h : Manifesten, c’est reparti ! Une nouvelle équipe rouvre le lieu !
▻https://mars-infos.org/samedi-6-fevrier-a-19-h-manifesten-690
Joie, champagne et cotillons : Manifesten, c’est reparti !
Au programme, concert de Piel Canela (rumba flamenca)
et bouffe à prix libre. Bah oui, c’est la teuf.
MANIFESTEN • 59, rue Thiers • 13001 Marseille / manifesten@riseup.net
1.
Le café-librairie associatif Manifesten, ouvert en 2014 et situé au 59 rue Thiers, change de peau : une nouvelle équipe vous accueille à partir du 6 février.
2.
Alors que divers grands projets de transformation urbaine touchent La Plaine et ses environs, Manifesten souhaite encourager les initiatives visant à défendre le quartier, et soutenir les collectifs voisins, l’esprit critique et les dynamiques locales.
3.
Manifesten doit rester un lieu vivant et ouvert aux débats. Nous souhaitons y multiplier les activités, les entraides et les moments de convivialité.
4.
Habitant-es du quartier, voisin-es d’ailleurs, poussez la porte ! Vous pourrez ici vous sentir comme à la maison. Et nous accueillerons avec plaisir vos projets, vos idées d’ateliers, de projections de films, vos tours de chants...
5.
Au programme : une petite librairie mêlant littérature et politique, livres neufs et d’occasion. Des projections de films et documentaires. Des débats et des discussions. Des lectures. Des ateliers de construction ou d’apprentissage ouverts à tou-te-s. Un espace pour les enfants. Des petits-déjeuners et des cantines à prix libres. Des cours de Français langue étrangère. Des permanences sociales. Des concerts acoustiques. Et d’autres choses que nous imaginerons en route.
6.
Advienne que pourra...