#la_relève

#sweat_à_capuche ? #travail_gratuit ?

#la_relève_est_assurée

et mise en pratique
▻https://seenthis.net/messages/812916

#formation au #maintien_de_l'ordre

Ne pas oublier que les bacs pros c’est là où la reproduction sociale sévit. Et que la seule issue proposée après la troisième, ou sans le bac, c’est l’armée ou la police qui embauchent. Ce ne sont pas pour la plupart les enfants de bourgeois qui vont taper les manifestants … mais ceux pour qui la société a déjà décidé de l’#impasse_sociale.

On y lit que pour l’exercice, les jeunes lancent des balles de tennis sur les policiers, par contre, les policiers lancent des vraies lacrymo, ce qui nécessite de mettre préventivement du serum phy dans les yeux des jeunes gens...

#plastron

Il est probable que les lycéen·ne·s exerçant ce rôle acquerront quelques notions de tactique de maintien de l’ordre. Et comme tou·te·s ne seront pas élu·e·s, ces compétences pourront être mises à profit utilement IRL.

Après tout, Vercingétorix a probablement commandé des supplétifs gaulois sous les ordres de César, comme après lui, et là, c’est parfaitement attesté, Hermann.

ok @jacotte c’est vrai qu’il y a maintenant plus d’heures de sport que de mathématiques ;)

vrai, et pas assez d’arts plastiques, sinon, on verrait tout de suite que la balle de tennis est bien assortie au gilet jaune :°)

La Police Française apprend à des enfants à matraquer à Antibes (Page Facebook de Yannis Youlountas)
▻https://www.facebook.com/yyoulountas/videos/2338762116434402

Cours de répression au Téléthon 2019 à Antibes :
LA POLICE APPREND AUX ENFANTS À MATRAQUER !
Cette animation saugrenue a été filmée ce samedi 7 décembre 2019 à midi, sous le regard choqué de plusieurs visiteurs.
Source : des camarades de Nice et Antibes.

alors, les enfants vous voyez, la répression est un sport comme un autre !

#jeunes #banlieue #livre

Qui sont « les jeunes de banlieue » ? Qui sont ces grands enfants à peine sortis de l’adolescence, mais déjà marqués par les épreuves, les drames de l’exil et de la misère ? Quelles sont les tensions et les forces qui traversent leurs vies, qui les portent ou les fragilisent ? Et comment expliquer les réussites inespérées de certains sur lesquels personne n’aurait jamais parié ? À travers ce trombinoscope recomposé par la mémoire d’un professeur, au terme de quinze ans d’enseignement, dans des lycées coincés entre un centre commercial et une gare RER, on suit ces vies bouleversantes telles qu’elles s’égrènent au fil des années, dans des discussions, des rencontres, des messages sur les réseaux sociaux. On entend leurs récits de souffrance, de solitude, mais aussi leurs histoires de famille et d’amour. On s’interroge avec eux sur le sens de la loyauté, la force des liens, le poids des origines. On découvre aussi - et heureusement - qu’on ne sait jamais ce dont un élève est capable.

Claire Marin souligne qu’il est difficile pour ces élèves de se projeter dans la réussite tant ils manquent de “role model”. Eux sont juste dépourvus des évidences des privilégiés. Ils doivent acquérir du savoir et des codes sociaux pour réussir à gagner leur place dans le monde et prouver qu’ils la méritent. Et malgré tout, ils ne sont pas assurés de réussir à se soustraire à leur ascendance modeste.

Nabil intègre une grande école, où ses camarades le prennent pour un dealer car il a des origines maghrébines. « La violence policée des beaux quartiers n’est pas moins agressive que les insultes de banlieue. Elle s’appuie sur cette arrogance qui surprend autant qu’elle méprise. » […]

Un paradoxe surgit. La hantise de la prof est presque de voir ses élèves croire en la possibilité d’une ascension sociale, puisque leurs espoirs et leurs rêves risquent de se fracasser sur le mur de la réalité. Elle craint qu’ils ne soient discriminés dans le monde cruel du travail « à cause de leur nom, leur couleur de peau, leur religion ».

#éducation #supérieur #classe_prépa #stéréotype #racisme #plafond_de_verre #stigmatisation #inégalités #entre_soi