#Ikea, le seigneur des forêts - Regarder le #documentaire complet | #ARTE
►https://www.arte.tv/fr/videos/112297-000-A/ikea-le-seigneur-des-forets
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Derrière son image familiale et écolo, le #géant_du_meuble #suédois, plus gros consommateur de bois au monde, révèle des pratiques bien peu scrupuleuses. Une investigation édifiante sur cette firme à l’appétit démesuré.
C’est une des #enseignes préférées des consommateurs, qui équipe depuis des générations cuisines, salons et chambres d’enfants du monde entier. Depuis sa création en 1943 par le visionnaire mais controversé Ingvar #Kamprad, et au fil des innovations – #meubles en #kit, vente par correspondance, magasins en self-service… –, la petite entreprise a connu une croissance fulgurante, et a accompagné l’entrée de la Suède dans l’ère de la consommation de masse. Aujourd’hui, ce fleuron commercial, qui participe pleinement au rayonnement du pays à l’international, est devenu un mastodonte en expansion continue. Les chiffres donnent le tournis : 422 magasins dans cinquante pays ; près d’un milliard de clients ; 2 000 nouveaux articles au catalogue par an… et un exemplaire de son produit phare, la bibliothèque Billy, vendu toutes les cinq secondes. Mais le modèle Ikea a un coût. Pour poursuivre son développement exponentiel et vendre toujours plus de meubles à bas prix, le géant suédois dévore chaque année 20 millions de mètres cubes de bois, soit 1 % des réserves mondiales de ce matériau… Et si la firme vante un approvisionnement responsable et une gestion durable des forêts, la réalité derrière le discours se révèle autrement plus trouble.
#Greenwashing
Pendant plus d’un an, les journalistes d’investigation Xavier Deleu (Épidémies, l’empreinte de l’homme) et Marianne Kerfriden ont remonté la chaîne de production d’Ikea aux quatre coins du globe. Des dernières forêts boréales suédoises aux plantations brésiliennes en passant par la campagne néo-zélandaise et les grands espaces de Pologne ou de Roumanie, le documentaire dévoile les liens entre la multinationale de l’ameublement et l’exploitation intensive et incontrôlée du bois. Il révèle comment la marque au logo jaune et bleu, souvent via des fournisseurs ou sous-traitants peu scrupuleux, contribue à la destruction de la biodiversité à travers la planète et alimente le trafic de bois. Comme en Roumanie, où Ikea possède 50 000 hectares de forêts, et où des activistes se mobilisent au péril de leur vie contre une mafia du bois endémique. Derrière la réussite de l’une des firmes les plus populaires au monde, cette enquête inédite éclaire l’incroyable expansion d’un prédateur discret devenu un champion du greenwashing.
]]>#Université, service public ou secteur productif ?
L’#annonce d’une “vraie #révolution de l’Enseignement Supérieur et la Recherche” traduit le passage, organisé par un bloc hégémonique, d’un service public reposant sur des #carrières, des #programmes et des diplômes à l’imposition autoritaire d’un #modèle_productif, au détriment de la #profession.
L’annonce d’une « #vraie_révolution » de l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR) par Emmanuel Macron le 7 décembre, a pour objet, annonce-t-il, d’« ouvrir l’acte 2 de l’#autonomie et d’aller vers la #vraie_autonomie avec des vrais contrats pluriannuels où on a une #gouvernance qui est réformée » sans recours à la loi, avec un agenda sur dix-huit mois et sans modifications de la trajectoire budgétaire. Le président sera accompagné par un #Conseil_présidentiel_de_la_science, composé de scientifiques ayant tous les gages de reconnaissance, mais sans avoir de lien aux instances professionnelles élues des personnels concernés. Ce Conseil pilotera la mise en œuvre de cette « révolution », à savoir transformer les universités, en s’appuyant sur celles composant un bloc d’#excellence, et réduire le #CNRS en une #agence_de_moyen. Les composantes de cette grande transformation déjà engagée sont connues. Elle se fera sans, voire contre, la profession qui était auparavant centrale. Notre objet ici n’est ni de la commenter, ni d’en reprendre l’historique (Voir Charle 2021).
Nous en proposons un éclairage mésoéconomique que ne perçoit ni la perspective macroéconomique qui pense à partir des agrégats, des valeurs d’ensemble ni l’analyse microéconomique qui part de l’agent et de son action individuelle. Penser en termes de mésoéconomie permet de qualifier d’autres logiques, d’autres organisations, et notamment de voir comment les dynamiques d’ensemble affectent sans déterminisme ce qui s’organise à l’échelle méso, et comment les actions d’acteurs structurent, elles aussi, les dynamiques méso.
La transformation de la régulation administrée du #système_éducatif, dont nombre de règles perdurent, et l’émergence d’une #régulation_néolibérale de l’ESR, qui érode ces règles, procède par trois canaux : transformation du #travail et des modalités de construction des #carrières ; mise en #concurrence des établissements ; projection dans l’avenir du bloc hégémonique (i.e. les nouveaux managers). L’action de ces trois canaux forment une configuration nouvelle pour l’ESR qui devient un secteur de production, remodelant le système éducatif hier porté par l’État social. Il s’agissait de reproduire la population qualifiée sous l’égide de l’État. Aujourd’hui, nous sommes dans une nouvelle phase du #capitalisme, et cette reproduction est arrimée à l’accumulation du capital dans la perspective de #rentabilisation des #connaissances et de contrôle des professionnels qui l’assurent.
Le couplage de l’évolution du système d’ESR avec la dynamique de l’#accumulation, constitue une nouvelle articulation avec le régime macro. Cela engendre toutefois des #contradictions majeures qui forment les conditions d’une #dégradation rapide de l’ESR.
Co-construction historique du système éducatif français par les enseignants et l’État
Depuis la Révolution française, le système éducatif français s’est déployé sur la base d’une régulation administrée, endogène, co-construite par le corps enseignant et l’État ; la profession en assumant de fait la charge déléguée par l’État (Musselin, 2022). Historiquement, elle a permis la croissance des niveaux d’éducation successifs par de la dépense publique (Michel, 2002). L’allongement historique de la scolarité (fig.1) a permis de façonner la force de travail, facteur décisif des gains de productivité au cœur de la croissance industrielle passée. L’éducation, et progressivement l’ESR, jouent un rôle structurant dans la reproduction de la force de travail et plus largement de la reproduction de la société - stratifications sociales incluses.
À la fin des années 1960, l’expansion du secondaire se poursuit dans un contexte où la détention de diplômes devient un avantage pour s’insérer dans l’emploi. D’abord pour la bourgeoisie. La massification du supérieur intervient après les années 1980. C’est un phénomène décisif, visible dès les années 1970. Rapidement cela va télescoper une période d’austérité budgétaire. Au cours des années 2000, le pilotage de l’université, basé jusque-là sur l’ensemble du système éducatif et piloté par la profession (pour une version détaillée), s’est effacé au profit d’un pilotage pour et par la recherche, en lien étroit avec le régime d’accumulation financiarisé dans les pays de l’OCDE. Dans ce cadre, l’activité économique est orientée par l’extraction de la valeur financière, c’est à dire principalement par les marchés de capitaux et non par l’activité productive (Voir notamment Clévenot 2008).
L’ESR : formation d’un secteur productif orienté par la recherche
La #massification du supérieur rencontre rapidement plusieurs obstacles. Les effectifs étudiants progressent plus vite que ceux des encadrants (Piketty met à jour un graphique révélateur), ce qui entrave la qualité de la formation. La baisse du #taux_d’encadrement déclenche une phase de diminution de la dépense moyenne, car dans l’ESR le travail est un quasi-coût fixe ; avant que ce ne soit pour cette raison les statuts et donc la rémunération du travail qui soient visés. Ceci alors que pourtant il y a une corrélation étroite entre taux d’encadrement et #qualité_de_l’emploi. L’INSEE montre ainsi que le diplôme est un facteur d’amélioration de la productivité, alors que la productivité plonge en France (voir Aussilloux et al. (2020) et Guadalupe et al. 2022).
Par ailleurs, la massification entraine une demande de différenciation de la part les classes dominantes qui perçoivent le #diplôme comme un des instruments de la reproduction stratifiée de la population. C’est ainsi qu’elles se détournent largement des filières et des établissements massifiés, qui n’assurent plus la fonction de « distinction » (voir le cas exemplaire des effectifs des #écoles_de_commerce et #grandes_écoles).
Dans le même temps la dynamique de l’accumulation suppose une population formée par l’ESR (i.e. un niveau de diplomation croissant). Cela se traduit par l’insistance des entreprises à définir elles-mêmes les formations supérieures (i.e. à demander des salariés immédiatement aptes à une activité productive, spécialisés). En effet la connaissance, incorporée par les travailleurs, est devenue un actif stratégique majeur pour les entreprises.
C’est là qu’apparaît une rupture dans l’ESR. Cette rupture est celle de la remise en cause d’un #service_public dont l’organisation est administrée, et dont le pouvoir sur les carrières des personnels, sur la définition des programmes et des diplômes, sur la direction des établissements etc. s’estompe, au profit d’une organisation qui revêt des formes d’un #secteur_productif.
Depuis la #LRU (2007) puis la #LPR (2020) et la vague qui s’annonce, on peut identifier plusieurs lignes de #transformation, la #mise_en_concurrence conduisant à une adaptation des personnels et des établissements. Au premier titre se trouvent les instruments de #pilotage par la #performance et l’#évaluation. À cela s’ajoute la concurrence entre établissements pour l’#accès_aux_financements (type #Idex, #PIA etc.), aux meilleures candidatures étudiantes, aux #labels et la concurrence entre les personnels, pour l’accès aux #dotations (cf. agences de programmes, type #ANR, #ERC) et l’accès aux des postes de titulaires. Enfin le pouvoir accru des hiérarchies, s’exerce aux dépens de la #collégialité.
La généralisation de l’évaluation et de la #sélection permanente s’opère au moyen d’#indicateurs permettant de classer. Gingras évoque une #Fièvre_de_l’évaluation, qui devient une référence définissant des #standards_de_qualité, utilisés pour distribuer des ressources réduites. Il y a là un instrument de #discipline agissant sur les #conduites_individuelles (voir Clémentine Gozlan). L’important mouvement de #fusion des universités est ainsi lié à la recherche d’un registre de performance déconnecté de l’activité courante de formation (être université de rang mondial ou d’université de recherche), cela condensé sous la menace du #classement_de_Shanghai, pourtant créé dans un tout autre but.
La remise en question du caractère national des diplômes, revenant sur les compromis forgés dans le temps long entre les professions et l’État (Kouamé et al. 2023), quant à elle, assoit la mise en concurrence des établissements qui dépossède en retour la profession au profit des directions d’établissement.
La dynamique de #mise_en_concurrence par les instruments transforme les carrières et la relation d’#emploi, qui reposaient sur une norme commune, administrée par des instances élues, non sans conflit. Cela fonctionne par des instruments, au sens de Lascoumes et Legalès, mais aussi parce que les acteurs les utilisent. Le discours du 7 décembre est éloquent à propos de la transformation des #statuts pour assurer le #pilotage_stratégique non par la profession mais par des directions d’établissements :
"Et moi, je souhaite que les universités qui y sont prêtes et qui le veulent fassent des propositions les plus audacieuses et permettent de gérer la #ressource_humaine (…) la ministre m’a interdit de prononcer le mot statut. (…) Donc je n’ai pas dit qu’on allait réformer les statuts (…) moi, je vous invite très sincèrement, vous êtes beaucoup plus intelligents que moi, tous dans cette salle, à les changer vous-mêmes."
La démarche est caractéristique du #new_management_public : une norme centrale formulée sur le registre non discutable d’une prétérition qui renvoie aux personnes concernées, celles-là même qui la refuse, l’injonction de s’amputer (Bechtold-Rognon & Lamarche, 2011).
Une des clés est le transfert de gestion des personnels aux établissements alors autonomes : les carrières, mais aussi la #gouvernance, échappent progressivement aux instances professionnelles élues. Il y a un processus de mise aux normes du travail de recherche, chercheurs/chercheuses constituant une main d’œuvre qui est atypique en termes de formation, de types de production fortement marqués par l’incertitude, de difficulté à en évaluer la productivité en particulier à court terme. Ce processus est un marqueur de la transformation qui opère, à savoir, un processus de transformation en un secteur. La #pénurie de moyen public est un puissant levier pour que les directions d’établissement acceptent les #règles_dérogatoires (cf. nouveaux contrats de non titulaires ainsi que les rapports qui ont proposé de spécialiser voire de moduler des services).
On a pu observer depuis la LRU et de façon active depuis la LPR, à la #destruction régulière du #compromis_social noué entre l’État social et le monde enseignant. La perte spectaculaire de #pouvoir_d’achat des universitaires, qui remonte plus loin historiquement, en est l’un des signaux de fond. Il sera progressivement articulé avec l’éclatement de la relation d’emploi (diminution de la part de l’emploi sous statut, #dévalorisation_du_travail etc.).
Arrimer l’ESR au #régime_d’accumulation, une visée utilitariste
L’État est un acteur essentiel dans l’émergence de la production de connaissance, hier comme commun, désormais comme résultat, ou produit, d’un secteur productif. En dérégulant l’ESR, le principal appareil de cette production, l’État délaisse la priorité accordée à la montée de la qualification de la population active, au profit d’un #pilotage_par_la_recherche. Ce faisant, il radicalise des dualités anciennes entre système éducatif pour l’élite et pour la masse, entre recherche utile à l’industrie et recherche vue comme activité intellectuelle (cf. la place des SHS), etc.
La croissance des effectifs étudiants sur une période assez longue, s’est faite à moyens constants avec des effectifs titulaires qui ne permettent pas de maintenir la qualité du travail de formation (cf. figure 2). L’existence de gisements de productivité supposés, à savoir d’une partie de temps de travail des enseignants-chercheurs inutilisé, a conduit à une pénurie de poste et à une recomposition de l’emploi : alourdissement des tâches des personnels statutaires pour un #temps_de_travail identique et développement de l’#emploi_hors_statut. Carpentier & Picard ont récemment montré, qu’en France comme ailleurs, le recours au #précariat s’est généralisé, participant par ce fait même à l’effritement du #corps_professionnel qui n’a plus été à même d’assurer ni sa reproduction ni ses missions de formation.
C’est le résultat de l’évolution longue. L’#enseignement est la part délaissée, et les étudiants et étudiantes ne sont plus au cœur des #politiques_universitaires : ni par la #dotation accordée par étudiant, ni pour ce qui structure la carrière des universitaires (rythmée par des enjeux de recherche), et encore moins pour les dotations complémentaires (associées à une excellence en recherche). Ce mouvement se met toutefois en œuvre en dehors de la formation des élites qui passent en France majoritairement par les grandes écoles (Charle et Soulié, 2015). Dès lors que les étudiants cessaient d’être le principe organisateur de l’ESR dans les universités, la #recherche pouvait s’y substituer. Cela intervient avec une nouvelle convention de qualité de la recherche. La mise en œuvre de ce principe concurrentiel, initialement limité au financement sur projets, a été élargie à la régulation des carrières.
La connaissance, et de façon concrète le niveau de diplôme des salariés, est devenu une clé de la compétitivité, voire, pour les gouvernements, de la perspective de croissance. Alors que le travail de recherche tend à devenir une compétence générale du travail qualifié, son rôle croissant dans le régime d’accumulation pousse à la transformation du rapport social de travail de l’ESR.
C’est à partir du système d’#innovation, en ce que la recherche permet de produire des actifs de production, que l’appariement entre recherche et profit participe d’une dynamique nouvelle du régime d’accumulation.
Cette dynamique est pilotée par l’évolution jointe du #capitalisme_financiarisé (primauté du profit actionnarial sur le profit industriel) et du capitalisme intensif en connaissance. Les profits futurs des entreprises, incertains, sont liés d’une part aux investissements présents, dont le coût élevé repose sur la financiarisation tout en l’accélérant, et d’autre part au travail de recherche, dont le contrôle échappe au régime historique de croissance de la productivité. La diffusion des compétences du travail de recherche, avec la montée des qualifications des travailleurs, et l’accumulation de connaissances sur lequel il repose, deviennent primordiaux, faisant surgir la transformation du contenu du travail par l’élévation de sa qualité dans une division du travail qui vise pourtant à l’économiser. Cela engendre une forte tension sur la production des savoirs et les systèmes de transmission du savoir qui les traduisent en connaissances et compétences.
Le travail de recherche devenant une compétence stratégique du travail dans tous les secteurs d’activité, les questions posées au secteur de recherche en termes de mesure de l’#efficacité deviennent des questions générales. L’enjeu en est l’adoption d’une norme d’évaluation que les marchés soient capables de faire circuler parmi les secteurs et les activités consommatrices de connaissances.
Un régime face à ses contradictions
Cette transformation de la recherche en un secteur, arrimé au régime d’accumulation, suppose un nouveau compromis institutionnalisé. Mais, menée par une politique néolibérale, elle se heurte à plusieurs contradictions majeures qui détruisent les conditions de sa stabilisation sans que les principes d’une régulation propre ne parviennent à émerger.
Quand la normalisation du travail de recherche dévalorise l’activité et les personnels
Durant la longue période de régulation administrée, le travail de recherche a associé le principe de #liberté_académique à l’emploi à statut. L’accomplissement de ce travail a été considéré comme incompatible avec une prise en charge par le marché, ce dernier n’étant pas estimé en capacité de former un signal prix sur les services attachés à ce type de travail. Ainsi, la production de connaissance est un travail entre pairs, rattachés à des collectifs productifs. Son caractère incertain, la possibilité de l’erreur sont inscrits dans le statut ainsi que la définition de la mission (produire des connaissances pour la société, même si son accaparement privé par la bourgeoisie est structurel). La qualité de l’emploi, notamment via les statuts, a été la clé de la #régulation_professionnelle. Avec la #mise_en_concurrence_généralisée (entre établissements, entre laboratoires, entre Universités et grandes écoles, entre les personnels), le compromis productif entre les individus et les collectifs de travail est rompu, car la concurrence fait émerger la figure du #chercheur_entrepreneur, concerné par la #rentabilisation des résultats de sa recherche, via la #valorisation sous forme de #propriété_intellectuelle, voire la création de #start-up devenu objectifs de nombre d’université et du CNRS.
La réponse publique à la #dévalorisation_salariale évoquée plus haut, passe par une construction différenciée de la #rémunération, qui rompt le compromis incarné par les emplois à statut. Le gel des rémunérations s’accompagne d’une individualisation croissante des salaires, l’accès aux ressources étant largement subordonné à l’adhésion aux dispositifs de mise en concurrence. La grille des rémunérations statutaires perd ainsi progressivement tout pouvoir organisationnel du travail. Le rétrécissement de la possibilité de travailler hors financements sur projet est indissociable du recours à du #travail_précaire. La profession a été dépossédée de sa capacité à défendre son statut et l’évolution des rémunérations, elle est inopérante à faire face à son dépècement par le bloc minoritaire.
La contradiction intervient avec les dispositifs de concurrence qui tirent les instruments de la régulation professionnelle vers une mise aux normes marchandes pour une partie de la communauté par une autre. Ce mouvement est rendu possible par le décrochage de la rémunération du travail : le niveau de rémunération d’entrée dans la carrière pour les maîtres de conférences est ainsi passé de 2,4 SMIC dans les années 1980 à 1,24 aujourd’hui.
Là où le statut exprimait l’impossibilité d’attacher une valeur au travail de recherche hors reconnaissance collective, il tend à devenir un travail individualisable dont le prix sélectionne les usages et les contenus. Cette transformation du travail affecte durablement ce que produit l’université.
Produire de l’innovation et non de la connaissance comme communs
Durant la période administrée, c’est sous l’égide de la profession que la recherche était conduite. Définissant la valeur de la connaissance, l’action collective des personnels, ratifiée par l’action publique, pose le caractère non rival de l’activité. La possibilité pour un résultat de recherche d’être utilisé par d’autres sans coût de production supplémentaire était un gage d’efficacité. Les passerelles entre recherche et innovation étaient nombreuses, accordant des droits d’exploitation, notamment à l’industrie. Dans ce cadre, le lien recherche-profit ou recherche-utilité économique, sans être ignoré, ne primait pas. Ainsi, la communauté professionnelle et les conditions de sa mise au travail correspondait à la nature de ce qui était alors produit, à savoir les connaissances comme commun. Le financement public de la recherche concordait alors avec la nature non rivale et l’incertitude radicale de (l’utilité de) ce qui est produit.
La connaissance étant devenue un actif stratégique, sa valorisation par le marché s’est imposée comme instrument d’orientation de la recherche. Finalement dans un régime d’apparence libérale, la conduite politique est forte, c’est d’ailleurs propre d’un régime néolibéral tel que décrit notamment par Amable & Palombarini (2018). Les #appels_à_projet sélectionnent les recherches susceptibles de #valorisation_économique. Là où la #publication fait circuler les connaissances et valide le caractère non rival du produit, les classements des publications ont pour objet de trier les résultats. La priorité donnée à la protection du résultat par la propriété intellectuelle achève le processus de signalement de la bonne recherche, rompant son caractère non rival. La #rivalité exacerbe l’effectivité de l’exclusion par les prix, dont le niveau est en rapport avec les profits anticipés.
Dans ce contexte, le positionnement des entreprises au plus près des chercheurs publics conduit à une adaptation de l’appareil de production de l’ESR, en créant des lieux (#incubateurs) qui établissent et affinent l’appariement recherche / entreprise et la #transférabilité à la #valorisation_marchande. La hiérarchisation des domaines de recherche, des communautés entre elles et en leur sein est alors inévitable. Dans ce processus, le #financement_public, qui continue d’endosser les coûts irrécouvrables de l’incertitude, opère comme un instrument de sélection et d’orientation qui autorise la mise sous contrôle de la sphère publique. L’ESR est ainsi mobilisée par l’accumulation, en voyant son autonomie (sa capacité à se réguler, à orienter les recherches) se réduire. L’incitation à la propriété intellectuelle sur les résultats de la recherche à des fins de mise en marché est un dispositif qui assure cet arrimage à l’accumulation.
Le caractère appropriable de la recherche, devenant essentiel pour la légitimation de l’activité, internalise une forme de consentement de la communauté à la perte du contrôle des connaissances scientifiques, forme de garantie de sa circulation. Cette rupture de la non-rivalité constitue un coût collectif pour la société que les communautés scientifiques ne parviennent pas à rendre visible. De la même manière, le partage des connaissances comme principe d’efficacité par les externalités positives qu’il génère n’est pas perçu comme un principe alternatif d’efficacité. Chemin faisant, une recherche à caractère universel, régulée par des communautés, disparait au profit d’un appareil sous doté, orienté vers une utilité de court terme, relayé par la puissance publique elle-même.
Un bloc hégémonique réduit, contre la collégialité universitaire
En tant que mode de gouvernance, la collégialité universitaire a garanti la participation, et de fait la mobilisation des personnels, car ce n’est pas la stimulation des rémunérations qui a produit l’#engagement. Les collectifs de travail s’étaient dotés d’objectifs communs et s’étaient accordés sur la #transmission_des_savoirs et les critères de la #validation_scientifique. La #collégialité_universitaire en lien à la définition des savoirs légitimes a été la clé de la gouvernance publique. Il est indispensable de rappeler la continuité régulatrice entre liberté académique et organisation professionnelle qui rend possible le travail de recherche et en même temps le contrôle des usages de ses produits.
Alors que l’université doit faire face à une masse d’étudiants, elle est évaluée et ses dotations sont accordées sur la base d’une activité de recherche, ce qui produit une contradiction majeure qui affecte les universités, mais pas toutes. Il s’effectue un processus de #différenciation_territoriale, avec une masse d’établissements en souffrance et un petit nombre qui a été retenu pour former l’élite. Les travaux de géographes sur les #inégalités_territoriales montrent la très forte concentration sur quelques pôles laissant des déserts en matière de recherche. Ainsi se renforce une dualité entre des universités portées vers des stratégies d’#élite et d’autres conduites à accepter une #secondarisation_du_supérieur. Une forme de hiatus entre les besoins technologiques et scientifiques massifs et le #décrochage_éducatif commence à être diagnostiquée.
La sectorisation de l’ESR, et le pouvoir pris par un bloc hégémonique réduit auquel participent certaines universités dans l’espoir de ne pas être reléguées, ont procédé par l’appropriation de prérogatives de plus en plus larges sur les carrières, sur la valorisation de la recherche et la propriété intellectuelle, de ce qui était un commun de la recherche. En cela, les dispositifs d’excellence ont joué un rôle marquant d’affectation de moyens par une partie étroite de la profession. De cette manière, ce bloc capte des prébendes, assoit son pouvoir par la formation des normes concurrentielles qu’il contrôle et développe un rôle asymétrique sur les carrières par son rôle dominant dans l’affectation de reconnaissance professionnelle individualisée, en contournant les instances professionnelles. Il y a là création de nouveaux périmètres par la norme, et la profession dans son ensemble n’a plus grande prise, elle est mise à distance des critères qui servent à son nouveau fonctionnement et à la mesure de la performance.
Les dispositifs mis en place au nom de l’#excellence_scientifique sont des instruments pour ceux qui peuvent s’en emparer et définissant les critères de sélection selon leur représentation, exercent une domination concurrentielle en sélectionnant les élites futures. Il est alors essentiel d’intégrer les Clubs qui en seront issus. Il y a là une #sociologie_des_élites à préciser sur la construction d’#UDICE, club des 10 universités dites d’excellence. L’évaluation de la performance détermine gagnants et perdants, via des labels, qui couronnent des processus de sélection, et assoit le pouvoir oligopolistique et les élites qui l’ont porté, souvent contre la masse de la profession (Musselin, 2017).
Le jeu des acteurs dominants, en lien étroit avec le pouvoir politique qui les reconnait et les renforce dans cette position, au moyen d’instruments de #rationalisation de l’allocation de moyens pénuriques permet de définir un nouvel espace pour ceux-ci, ségrégué du reste de l’ESR, démarche qui est justifié par son arrimage au régime d’accumulation. Ce processus s’achève avec une forme de séparatisme du nouveau bloc hégémonique composé par ces managers de l’ESR, composante minoritaire qui correspond d’une certaine mesure au bloc bourgeois. Celles- et ceux-là même qui applaudissent le discours présidentiel annonçant la révolution dont un petit fragment tirera du feu peu de marrons, mais qui seront sans doute pour eux très lucratifs. Toutefois le scénario ainsi décrit dans sa tendance contradictoire pour ne pas dire délétère ne doit pas faire oublier que les communautés scientifiques perdurent, même si elles souffrent. La trajectoire choisie de sectorisation déstabilise l’ESR sans ouvrir d’espace pour un compromis ni avec les personnels ni pour la formation. En l’état, les conditions d’émergence d’un nouveau régime pour l’ESR, reliant son fonctionnement et sa visée pour la société ne sont pas réunies, en particulier parce que la #rupture se fait contre la profession et que c’est pourtant elle qui reste au cœur de la production.
►https://laviedesidees.fr/Universite-service-public-ou-secteur-productif
#ESR #facs #souffrance
Electricité : quatre fournisseurs s’allient pour des offres « plus vertes » et relancent le débat sur l’origine de l’énergie – La Tribune
▻https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/electricite-quatre-fournisseurs-s-allient-pour-des-offres-plus-vertes-et-r
EXCLUSIF. Quatre fournisseurs d’énergie (llek, Enercoop, Octopus Energy et Volterres) viennent de former un collectif afin de promouvoir des offres d’électricité « vraiment vertes », dans la jungle du marché de détail. Seulement voilà, leurs positions ne font pas l’unanimité dans le secteur. Au cœur du débat : le fonctionnement des garanties d’origine, ces certificats électroniques servant à prouver qu’une quantité donnée d’énergie renouvelable achetée par un opérateur a bien été produite pour approvisionner un client final.
Certains fournisseurs d’énergie sont-ils plus vertueux que d’autres ? Alors que le nombre d’offres d’électricité « 100% verte et locale » a explosé ces dernières années, difficile pour le consommateur d’y voir clair au-delà des slogans. Et pour cause, la plupart de ces entreprises ne génèrent pas elles-mêmes le courant qu’elles commercialisent. Or, le système certifiant que l’électricité qu’elles achètent pour un client est bien renouvelable, appelé « garantie d’origine », suscite de vives critiques.
]]>How auditing giant #KPMG became a global sustainability leader while serving companies accused of #forest destruction - ICIJ
▻https://www.icij.org/investigations/deforestation-inc/audit-firms-kpmg-environmental-sustainability-logging
#deforestation
#label
“For many organizations as well as individuals, all they’re looking for right now is an #FSC label or an SFI label, and it’s all good as far as they’re concerned,” said Herb Hammond, a registered professional forester and ecologist in Canada, referring to the SFI and a competing certification organization, the #Forest_Stewardship_Council.
“As time has gone by, people in the know realized that these are largely ‘greenwashing’ kinds of schemes,” Hammond said.
]]>Entendu parler du Bonus réparation ?
Vetements, appareil electro-ménagers...
▻https://www.huffingtonpost.fr/life/article/le-bonus-reparation-des-vetements-entre-en-vigueur-voici-comment-en-p
Pour encourager les Français à donner une seconde vie à leurs vêtements, ce « bonus réparation » pourra atteindre 25 € chez un couturier ou un cordonnier. Il est lancé ce 7 novembre.
Grille tarifaire :
▻https://www.toutsurmesfinances.com/argent/a/le-bonus-reparation-une-aide-pour-faire-reparer-ses-appareils-el
[Fade to Pleasure ] #191.4 w/ Snooba
▻https://www.radiopanik.org/emissions/ftp/1914-w-snooba
L’horizon souligne l’infini.
La compilation ONE NIGHT STANDS 3eme volume, compilé par golden bug pour #labelle musique. et de laquelle on extirp Jakomoa & alan Braxe vs Yvonne la nuit
Une combinaison alliant space dubs, #pop synthettique, pas de danse, rythmes tribaux entre autres experimentations. Nous avons deux exemplaires vinyls à vous offrir, en nous envoyant un courrier électronique via contrebande@gmail.com avec votre adresse postale.
Dans notre #errance, couleur saumon : Le duo Fred and luna et leur E.P Im Fünfminutentakt sur compost, Joyce Muniz, Ascendant Vierge qui seront le 24’ mai à l’ancienne belgique, le 26 mai à l’antipode à Rennes, le 23 septembre au bikini à toulouse, ou encore Cindy pooch sur infiné ou eva lucidity sur 8D.
Weekly Broadcasted & hosted by Snooba on (...)
#philosophie #poetry #mix #electro #trap #dj #chill #rap #afro #futurism #food #deep #down_tempo #drill #roman #trip #uk #cloud #amalgam #smooth #fm #mood #monday #no_boundaries #sunday #infiné #electricity #philosophie,pop,poetry,mix,electro,errance,trap,dj,chill,rap,afro,futurism,food,deep,down_tempo,drill,roman,trip,uk,cloud,amalgam,smooth,fm,mood,monday,no_boundaries,sunday,infiné,electricity,labelle
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/1914-w-snooba_15693__1.mp3
Paranoïa Fanzine/Label sur Facebook
▻https://www.facebook.com/paranoiafanzine
allergique à facebook ? Un autre fanzine Good Friends , un numéro riche avec en couverture Pit Samprass et bien d’autres. 104 pages, 30 groupes qui font l’actualité. (la plupart sur Bandcamp)
Le fanzine est disponible en pdf (formuler sa demande par mail), en lecture gratuite sur le site Calaméo et en version papier pour le soutenir au tarif de 5 euros (Port compris).
Continuez à soutenir les fanzines, labels et tous les acteurs de la scène indépendante, c’est primordial… Excellente lecture.
▻https://fr.calameo.com/read/006591194ae9af9a2dca0
#musique #fanzine #labels
Le numéro 6 de la revue #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...
métaliste des numéros recensés sur seenthis :
►https://seenthis.net/messages/926433
Pee Wee Ellis (1941-2021) - Soul Bag
▻https://www.soulbag.fr/pee-wee-ellis-1941-2021
L’annonce de la disparition du #saxophoniste et arrangeur Alfred “Pee Wee” Ellis s’est faite en toute discrétion, à l’image de sa personnalité et de sa carrière. Pee Wee n’était pas aussi flamboyant que ses frères d’armes, le saxophoniste Maceo Parker et le tromboniste Fred Wesley, deux formidables soufflants avec qui il s’était réuni sous la bannière J.B. Horns durant les années 1990. Ces Trois Mousquetaires du #funk se connaissent bien puisque vingt ans plus tôt ils formaient le pupitre de cuivres dans l’orchestre de James Brown. Et c’est durant son séjour chez le Godfather que Pee Wee a posé une empreinte indélébile sur l’histoire de la musique en général et du funk en particulier.
Shake everything you’ve got
▻https://www.youtube.com/watch?v=AyCAl0LbwRY
The Spaceman Reissue Program
▻https://spiritualizedband.bandcamp.com
Les quatre premiers albums de #Spiritualized sont le son de J Spaceman. Ils représentent un voyage de 11 ans depuis la petite ville de Rugby, dans le Warwickshire, en passant par Londres, Memphis, New York, Los Angeles et au-delà, utilisant littéralement des centaines de musiciens en cours de route, tout ce que la maison de disques lui permettait de travailler. Pas de couvre-feu, pas de compromis, pas de concessions à vous ou à quiconque, J Spaceman, alias Jason Pierce, est l’un des plus grands auteurs musicaux du monde.
et assurément un des plus grands mélomanes de sa génération et de son pays. Cette collection ne pouvait être ailleurs que sur le mirifique #label #Fat_Possum_Records
▻https://fatpossum.com/collections/spiritualized
▻https://spiritualizedband.bandcamp.com/track/medication
Voilà plus de 18 mois que je n’ai pas mis les pieds dans une salle de #concert. Ça me manque car rien de tel que de la musique live pour recharger les accus. La contagion se décante, en tous cas pour moi, je devrais avoir un QRcode, pass sanitaire et gnagnagna… d’ici peu. Une très belle soirée en perspective s’annonce fin octobre, l’organisation et le lieu des concerts savent y faire, une belle affiche post-covid pour redémarrer du bon pied. Oi ! Oi ! Oi !
▻http://www.jardinmoderne.org/agenda/brigada-flores-magon-syndrome-81-barrel-kick-cobra-jaune
▻https://syndrome81.bandcamp.com/album/loubards-sensibles
Syndrome 81, je connais mais jamais vu ces ponks du pays du soleil couchant et une nouvelle distro sur Bandcamp : DONNEZ-MOI DU FEU rds.#Label et distro d.i.y // Angers.
▻https://donnezmoidufeu.noblogs.org/label
#DMDF_rds
In The Red Recordings
Swing From The Sean DeLear par Kid Congo & The Pink Monkeys Bird
▻https://kidcongothepinkmonkeybirds.bandcamp.com/track/he-walked-in
Side Two of the EP is a 14 minute psych, Chicano groove titled “He Walked In.” The text is based on a visceral fever dream Kid had about his friend, and Gun Club bandmate, Jeffrey Lee Pierce, whom passed away in 1996. Leading us back to the theme of feelings sustained between life and memory, the song dreams on as the band spreads their monkey bird wings, Mark Cisneros on flute, and guest, tambourine queen Cesar Padilla lost in music but found in sound. In such uncertain times, one thing is most certain; Kid Congo & The Pink Monkey Birds will always bring the party.. and the other world. 19/2/2021
Chaque réalisation de In The Red est accompagné d’un texte (in English) et d’anecdotes par leurs auteurs.
Tav Falco & The Panther Burns que j’avais signalé ici ►https://seenthis.net/messages/882811 mais son meilleur est ailleurs.
Negativity des Scientists, un autre extrait du #catalogue du #label de L.A une écoute jubilatoire et imprévisible de sons à haute tension.
▻https://scientists.bandcamp.com/track/outsider-2
#records #bands #musique
Impact of nuclear energy needs more study before getting green label, EU told | Reuters
https://www.reuters.com/business/energy/impact-nuclear-energy-needs-more-study-before-getting-green-label-eu-told-2
https://www.reuters.com/resizer/bWKd0JVIzQ-_Co1WThpt45ngLeg=/1200x628/smart/filters:quality(80)/cloudfront-us-east-2.images.arcpublishing.com/reuters/QAPXE66SIZMY3M2KIYIACEIHRI.jpg
“While nuclear energy is consistently acknowledged as a low-carbon energy source, opinions differ notably on the potential impact on other environmental objectives, such as the environmental impact of nuclear waste.”
#énergie #politique #union_européenne #science #technologie #déchets_nucléaires #pollution_nucléaire #sécurité_nucléaire #étude #environnement #écologie #label #dioxyde_de_carbone #co2
]]>En veux-tu ? En v’là ! confinemerde : « affiche sans concert »
▻http://en-vla.org/2021/02/24/confinemerde-affiche-sans-concert-4-artwork-isabelle-ou-larriere-saison
►http://en-vla.org/label
▻http://www.lespotagersnatures.org
#labels #concert #musique #bandcamp
Record Kicks célèbre 15 ans de deep funk dans une nouvelle compilation
▻https://www.fip.fr/groove/funk/record-kicks-fete-15-ans-de-deep-funk-dans-une-compilation-18766
▻https://recordkicks.bandcamp.com/album/record-kicks-funk-sides-vol-2
Le nouveau label « haute valeur environnementale » pour l’agriculture : « Un foutage de gueule phénoménal » - Basta !
▻https://www.bastamag.net/Label-Haute-valeur-environnementale-HVE-pesticides-glyphosate-vins-confusi
Quatre organisations syndicale et associative – la Confédération paysanne, Agir pour l’environnement, le Synabio, mais aussi la fédération France nature environnement qui a pourtant été l’un des instigateurs du label – ont organisé le 2 décembre une conférence de presse pour dénoncer « l’illusion de transition agroécologique » que constitue cette certification. Celle-ci n’interdit pas, par exemple, le recours aux produits chimiques, contrairement au label AB (agriculture biologique). En dépit des 150 pages de cahier des charges, une exploitation agricole peut être certifiée HVE alors même qu’elle utilise des produits cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques – les « CMR ». Comment est-ce possible ?
« La HVE n’interdit ni l’utilisation des pesticides ni des OGM » s’insurge Didier Perréol, président du syndicat des transformateurs bio. « Il ne faut pas laisser duper les consommateurs français. La HVE n’est rien d’autre qu’une haute volonté d’enfumage. » « Soit la HVE s’améliore, soit elle doit disparaître, affirme de son côté Arnaud Schwartz, président de la fédération France nature environnement. Car oui, elle peut être un outil massif de greenwashing et de tromperie. » Avec une question au gouvernement : pourquoi favoriser une telle usine à gaz plutôt que de renforcer la qualité et le contrôle des certifications déjà existantes.
Poursuivie en justice pour avoir fait analyser des vins certifiés HVE
En Gironde, Valérie Murat n’hésite pas, elle, à parler de « vaste escroquerie ». Présidente de l’association Alerte aux toxiques, elle a réalisé une campagne d’analyse sur 22 bouteilles de vins, issues pour la plupart de domaines bordelais. Toutes ces bouteilles possèdent la certification HVE ou affirment se référer à une pratique vertueuse. Les résultats, publiés en septembre dernier, montrent que toutes les bouteilles contiennent des molécules – sept en moyenne – considérées comme des perturbateurs endocriniens potentiels [2]. Dans onze bouteilles, des traces de substances classées CMR probables ont été mises en évidence. Neuf bouteilles renferment au moins un des fongicides SDHI. « Ces résultats montrent des écarts importants entre le marketing, les promesses et la réalité des pratiques professionnelles », commente Valérie Murat.
SDHI, ces pesticides épandus massivement qui s’attaquent à tous les êtres vivants
L’écho de ces analyses n’a pas plu au Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) qui a déposé plainte pour « dénigrement collectif à l’égard de la filière ». Les avocats de l’interprofession demandent une condamnation de 100 000 euros contre l’association « en réparation du préjudice collectif subi » et le retrait des supports de cette communication – sous astreinte de 5000 euros par jour de retard. Une audience se tient ce 17 décembre au tribunal de Libourne. « À partir du moment où on met nos vins sur le marché, de quel droit pourrait-on empêcher des consommateurs et des associations de les analyser et de commenter les résultats ? », interroge la Confédération paysanne de Gironde. Le syndicat appelle à soutenir Valérie Murat « contre cette tentative invraisemblable de bâillonner tout point de vue divergeant » [3].
]]>Kythibong : un label 100 % famille – #Gonzaï
▻http://gonzai.com/kythibong-un-label-100-famille
Alors que les Born Bad, Howlin’ Banana et autres Pan European mènent leur carrière à Paris, un autre #label_rock a choisi de rester basé à Nantes en devenant ainsi un indépendant parmi les indépendants. Son nom : #Kythibong. Dirigé de façon bénévole par trois personnes seulement, dont deux frères, cette maison du risque a réussi à construire en presque vingt ans d’existence une véritable famille autour d’eux.
▻https://kythibong.bandcamp.com/track/vous-et-nous
]]>diego, bernardo y francesco
▻https://www.fip.fr/jazz/zorro-le-nouvel-album-revolutionnaire-de-francesco-bearzatti-18481
Zorro est né en 1919 sous la plume de l’écrivain Johnston McCulley et au cinéma l’année suivante sous les traits de Douglas Fairbanks. Défenseur du petit peuple contre les abus d’une élite corrompue, son nom, « signé à la pointe de son épée », est devenu une légende. L’électron libre s’en empare avec fougue aux côtés du trompettiste Giovanni Falzone, du batteur Zeno de Rossi et du bassiste Danilo Gallo. Ils nous font vivre les courses haletantes, les scènes romantiques, les poursuites à cheval de Don Diego de la Vega, accompagné de son serviteur muet Bernardo, lorsqu’ils décident de voler au secours des plus démunis.
▻https://www.youtube.com/watch?v=6ahq2FbU_tc&feature=emb_logo
Francesco Bearzatti tinissima 4et "Zorro"
▻http://www.francescobearzatti.com
▻http://www.camjazz.com/s/artist/view/id/3193
A Guide to the Music of Archie Shepp, Who Kept Jazz Vitally Political | Bandcamp Daily
▻https://daily.bandcamp.com/lists/archie-shepp-album-list
Nowadays, it’s easy to call Archie Shepp a legend. But back in the late 1950’s, as an upstart saxophonist trying to make his way in New York City, he just wanted to soak up all the brilliance he could. “That’s why I came to New York,” says Shepp, a Philadelphia native. “I wanted to meet all the great players.”
He couldn’t even fathom actually working with John Coltrane, the groundbreaking saxophonist credited with bringing free jazz to the mainstream. Shepp met Coltrane at the landmark Five Spot Cafe, which was just around the corner from his home along East 6th Street. He used to visit the legendary club to hear titans like Thelonious Monk and Johnny Griffin.
]]>SUPERGOMBO - Alien Felines from Beyond the Galaxy
Un clip un peu barré, en collages, avec des aliens chats qui attaquent une planète d’animaux de la mer.
]]>FAMILY SPREE Rds
ce petit label espagnol familial (papa, maman, fiston) vient de sortir le tout nouveau 45t de la machine infernale garage groove londonienne The Dustaphonics . Le morceau qui donne son titre à ce EP, « De puta madre ! » fait de l’œil au « Commanche » de Link Wray et au hit 60’s dévastateur des Péruviens Los Saicos, « Demolicion » ( Demoler demoler la estacion de tren ).
La suite de cet article de Gildas Cospérec dans le n°74 de Dig It ! (janvier 2019) ►http://digitfanzine.chez.com/digit.html
Dig It ! Une mine d’infos et de liens vers Bandcamp, chez tous les bons dealers de skeud ou à Toulouse, 32 rue Pharaon.
▻https://thedustaphonics.bandcamp.com/track/de-puta-madre
▻https://thedustaphonics.bandcamp.com/track/johnny-bo
#label #espagne #vinyle #dustaphonics #family_spree_rds #zine #dig_it #rock'n'roll #musique
à table avec Guadal Tejaz et une crème brûlée en dessert !
▻http://www.jardinmoderne.org/agenda/le-lacher-de-saison-2
▻https://www.youtube.com/watch?v=s7gUg0Xszhs&list=RDs7gUg0Xszhs&start_radio=1
Guadal Tejaz - Discoliztli
▻https://seenthis.net/messages/856620#message876680
▻https://www.youtube.com/channel/UCMvh7BH1skS7soh-RW9da0Q
Insécurité : Yannick Jadot "extrêmement inquiet" de la "banalisation de la violence" - Challenges
▻https://www.challenges.fr/politique/insecurite-yannick-jadot-extremement-inquiet-de-la-banalisation-de-la-vio
Marine Le Pen veut "réveiller" les Français sur l’insécurité
▻https://actu.orange.fr/france/marine-le-pen-veut-reveiller-les-francais-sur-l-insecurite-CNT000001t2Eic/photos/la-presidente-du-rassemblement-national-rn-marine-le-pen-le-6-septembre-
▻http://media1.woopic.com/api/v1/images/661%2Fafp-news%2F8b5%2Fd6a%2F8ee53b237ecf58e39c1ca740c9%2Fmarine-le-p
Emmanuel Macron dénonce une « banalisation de la violence »
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/08/29/emmanuel-macron-denonce-une-banalisation-de-la-violence_6050300_823448.html
Je dis ça, je dis rien. :-)
Je sais, c’est un petit peu le musée des horreurs ce post...
]]>"#Bienvenue_en_France" : l’#Université_Grenoble_Alpes labellisée pour la qualité d’#accueil de ses #étudiants_internationaux
Engagée dans un processus de qualité pour l’accueil des étudiants internationaux, l’Université Grenoble Alpes a reçu le label « Bienvenue en France 2 étoiles » fin mai 2020, label délivré par Campus France et validé par une commission indépendante. L’UGA avec ses établissements-composantes rejoint ainsi la liste des 89 établissements labellisés parmi les 183 engagés dans la démarche. Une labellisation qui s’inscrit dans la politique d’attractivité internationale développée par l’UGA.
« L’#international est au cœur de la stratégie de l’#UGA, que ce soit au niveau de la formation, mais aussi de la recherche. Le site accueille plus de 9000 étudiants étrangers et 47% des doctorants sont internationaux. La qualité de l’accueil de ces étudiants internationaux est une de nos priorités concourant à l’attractivité de notre établissement et plus globalement au rayonnement de la France à l’international. Cette labellisation nous engage ainsi à poursuivre notre action en lien avec nos partenaires pour offrir à nos étudiants internationaux les meilleures conditions d’accueil. » déclare Yassine Lakhnech, Président de l’Université Grenoble Alpes.
La démarche de labellisation lancée par Campus France est ancrée dans la campagne « Choose France », en faveur d’une politique nationale de développement de l’attractivité des établissements d’enseignements supérieurs pour les étudiants internationaux. Elle répond aux engagements annoncés par le Premier ministre Édouard Philippe le 19 novembre 2018. Cette stratégie vise à améliorer l’accueil des étudiants internationaux et atteindre l’objectif de 500 000 étudiants en France en 2027.
Pour obtenir le label « Bienvenue en France », l’Université Grenoble Alpes a fait valoir toutes les initiatives mises en place comme notamment son guichet unique d’accueil des publics internationaux : International Students & Scholars Office (ISSO). Ce dispositif informe, accueille et accompagne les publics internationaux (étudiants, doctorants, chercheurs et familles) sur différents aspects, notamment sur les logements, les démarches administratives et les droits au séjour. L’offre de formation en Français langue étrangère (FLE) proposée par le Centre universitaire d’études françaises (CUEF de Grenoble), destinée à développer le niveau en langue française des étudiants accueillis est aussi une des actions valorisées.La qualité de vie sur les campus ainsi que l’offre de logements réservés aux publics internationaux grâce à notre partenariat avec le CROUS Grenoble Alpes ont aussi fait partie des critères déterminants.
Le #Label « Bienvenue en France »
Le Label "Bienvenue en France" distingue les établissements d’enseignement supérieur français qui ont développé des dispositifs d’accueil dédiés aux étudiants internationaux. Gage de confiance, le label atteste de la qualité de l’accueil et représente pour l’établissement un outil de promotion et de rayonnement. Le label renseigne sur les actions mises en œuvre par les établissements d’enseignement supérieur pour répondre aux besoins des étudiants internationaux dans les domaines suivants :
Qualité et accessibilité de l’information
Qualité et accessibilité des dispositifs d’accueil
Accessibilité et accompagnement des enseignements
Logement et qualité de la vie de campus
Qualité de suivi post-diplômant
Les critères d’attribution de la labellisation « Bienvenue en France »
La labellisation « Bienvenue en France » est délivrée selon 3 niveaux en fonction du nombre d’indicateurs que l’établissement satisfait :
Premier niveau 1 étoile : L’établissement satisfait à plus de 10 indicateurs renseignés, dont 8 du « #Welcome_package ».
Deuxième niveau 2 étoiles : L’établissement satisfait à plus de 15 indicateurs renseignés dont 12 du « Welcome package ».
Troisième niveau 3 étoiles : L’établissement satisfait à tous les indicateurs renseignés.
L’Université Grenoble Alpes à l’international en chiffres
9000 étudiants internationaux
1 étudiant sur 7 est international
180 nationalités différentes
47% des doctorants internationaux
environ 70 masters enseignés en anglais
20 langues enseignées
plus de 800 partenariats avec des universités étrangères
plus de 150 pays couverts par des accords de coopération
ISSO : service d’accueil personnalisé pour les publics internationaux
J’ajouterais dans les tags... #blague #foutage_de_gueule...
... si on pense que, juste deux petits exemples :
Dans l’institut où j’enseigne et où on a 3 masters internationaux dont 2 enseignés en anglais... il y a zéro personnel administratif qui parle anglais... imaginez donc qui doit s’occuper notamment des traductions entre les étudiant·es et l’administration ? Allez... imaginez-le !
Il n’y a pas un·e seule interprète embauché·e, même pas à temps partiel, pour traduire les pages du site web... (et autres informations)
]]>jack White, le taulier de Third Man Records ne prend pas de vacances.
„A Night To Remember“ un album live oublié de Johnny Cash
▻https://www.fip.fr/rock/folk/night-remember-un-album-live-oublie-de-johnny-cash-18260
Malgré la crise qui touche les maisons de disques, #Jack_White continue d’exhumer sur son #label des trésors de la musique venus de France (les albums yéyé de France Gall), d’Inde (How the River Ganges Flows) ou des États-Unis avec le Live At Goose Lake, dernière performance d’Iggy Pop & The Stooges retrouvé « dans le sous-sol d’une ferme du Michigan ». Au cœur de l’été #Third_Man_Records publie un autre live oublié, celui de Johnny Cash donné au cours d’une série de sept nuits de concerts qui débuta le 29 avril 1973. Le producteur Clive Davis avait réuni un plateau extraordinaire réunissant des artistes comme Miles Davis, les Staples Singers, Bruce Springsteen ou Earth, Wind and Fire. L’album live A Night To Remember réunit les 18 titres interprétés par #Johnny_Cash le soir du 5 mai au Ahmanson Theatre de Los Angeles.
]]>le label Gonzaï
▻https://gonzairecords.com
Travail des enfants en Côte d’Ivoire : des plantations Fairtrade concernées
▻https://www.rtbf.be/info/monde/detail_travail-des-enfants-en-cote-d-ivoire-des-plantations-fairtrade-concernee
Une enquête de la télévision danoise l’affirme. Le travail des enfants dans les plantations de cacao certifiées Fairtrade en Côte d’Ivoire est bien réel.
Ce label sur les bananes, le café ou encore le chocolat oblige les producteurs à répondre à certaines règles et notamment à ne pas recourir au travail des enfants.
La chaîne TV 2 et le média d’investigation Danwatch ont tourné en caméra cachée dans plusieurs exploitations.
Dans 4 des 6 plantations qu’ils ont visitées, ils ont trouvé des enfants travaillant entre les palmiers.
Leur interview fait froid dans le dos. Marcelin, 14 ans, explique qu’il bosse 11 heures par jour.
Diffusées au Danemark, les images ont choqué plus d’une personne et notamment les commerçants dont les boutiques vendent du chocolat ivoirien étiqueté Fairtrade.
Dorthe Pedersen en est encore bouleversée. « C’est horrible. Je suis tellement émue de savoir que les enfants travaillent dans ces conditions » a-t-elle témoigné au micro des journalistes de TV2.
Interrogée sur cette pratique, Camilla Erika Lerberg, la PDG de Fairtrade Danemark a déclaré : « Cette affaire est très, très triste, donc nous l’examinons avec gravité. Il est important pour nous de réagir et de corriger cela immédiatement. L’affaire fait toujours l’objet d’une enquête et nous essayons de comprendre ce qui s’est passé. En général, je tiens à dire que si nous recevons une observation du travail des enfants, et qu’elle est confirmée, alors nous avons un dialogue avec la famille de cet enfant, ensuite nous observerons si cela continue et si cela continue, nous procédons à une décertification. »
Rappel des règles
Les Standards Fairtrade pour les organisations de petits producteurs, les travailleuses et les travailleurs ainsi que les négociants interdisent le travail abusif des enfants.
Chez Max Havelaar par exemple, il est clairement stipulé :
– Il est interdit d’employer des enfants de moins de 15 ans au sein des organisations certifiées Fairtrade/Max Havelaar.
- Les enfants de 15 à 18 ans ne peuvent pas réaliser un travail mettant en péril leur scolarité ou leur développement social, moral ou physique.
– L’aide éventuelle dans les fermes familiales, courante dans le secteur agricole, doit être ponctuelle et adaptée à l’âge des enfants. Elle doit impérativement se faire en dehors des heures de classe et pendant les vacances. Dans ces conditions seulement, elle respecte les exigences de l’Organisation Internationale du Travail.
Rien de neuf sous le soleil
Le travail des enfants en Côte d’Ivoire, où on produit la majeure partie du cacao mondial, n’est pas un problème inconnu.
En 2010, l’industrie du chocolat a collectivement signé une déclaration disant qu’elle améliorerait les conditions dans les plantations de cacao en Afrique de l’Ouest et réduirait le travail des enfants de 70% jusqu’en 2020.
Seulement voilà, un rapport des chercheurs de l’Université de Chicago publié en avril dernier et financé par le département américain du Travail souligne que le recours au travail des enfants dans les plantations de cacao au Ghana et en Côte d’Ivoire a augmenté de 10% au cours de la dernière décennie, et ce, malgré les promesses de l’industrie.
Plus précisément, le nombre d’enfants-travailleurs dans les plantations de cacao s’élevait à près de 2,1 millions la saison dernière dans les deux pays. Ce chiffre comprend des enfants de moins de 12 ans et des enfants également plus âgés dont le travail est dangereux et dépasse un certain nombre d’heures.
Un niveau en hausse par rapport à 2010 lorsque Mars, Hershey, Nestlé et Cargill s’étaient engagés à baisser de 70% les pires formes de travail des enfants dans leurs chaînes d’approvisionnement dans la région d’ici 2020.
Des chiffres qui s’expliqueraient par l’augmentation des prix et de la production de fèves qui poussent les agriculteurs à produire toujours davantage de cacao. Une tendance confirmée par le patron de la World Cocoa Foundation (WCF), au site Commodafrica. Richard Scobey, représentant des entreprises telles que Nestlé et Hershey, reconnaît que l’industrie n’est pas sur le point d’atteindre son objectif de 2020.
Le Ghana et la Côte d’Ivoire produisent les deux-tiers de l’ensemble du cacao mondial. La production de cacao dans ces pays est passée à 3 millions de tonnes l’an dernier, contre 2,65 millions de tonnes en 2013-2014. Un secteur en expansion qui fournit des moyens de subsistances à des milliers de communautés dans le besoin.
#Afrique #Enfants #travail_des_enfants #exploitation #esclavage #chocolat #cacao #certification #commerce_équitable #Fairtrade #multinationales #label #déforestation #industrie_agro-alimentaire #agriculture #multinationales #pauvreté #bananes #café #Mars #Hershey #Nestlé #Cargill #World_Cocoa_Foundation #WCF
]]>Accusé de violences sexuelles, le label Burger Records ferme boutique – #Gonzaï
►▻http://gonzai.com/accuse-de-violences-sexuelles-le-label-burger-records-ferme-boutique
Après la création d’un compte Instagram pour dénoncer des faits de violences sexuelles par des groupes et des employés du label, dont plusieurs sur mineures, Burger Records a décidé de mettre fin à l’aventure.
Face à ces accusations, le 21 juillet, #Burger_Records publie un communiqué depuis supprimé pour s’excuser auprès de celles et ceux qui ont subi des traumatismes. Il regrette d’avoir « contribué à perpétuer la culture d’une #masculinité_toxique » et annonce des changements structurels majeurs. L’un des fondateurs quitte le navire (Lee Rickard) tandis que l’autre Sean Bohrman, réfléchit à comment s’en sortir : investir dans des programmes de prévention contre le harcèlement, renommer le label, ouvrir des cellules psychologiques ou encore rompre les liens avec la boutique de disque. Une femme, Jessa Zapor-Gray, est appelée à la rescousse pour trouver des solutions, mais au vu de la situation, celle-ci a préféré botter en touche : « J’ai informé Burger Records que je ne crois désormais plus être capable, dans le climat actuel, d’accomplir mes objectifs à la tête de Burger. C’est pourquoi j’ai décidé de me retirer complètement du label, afin de me concentrer sur mes autres projets », a-t-elle expliqué dans un communiqué repris par Les Inrocks.
►▻https://www.lesinrocks.com/2020/07/22/musique/musique/accuse-de-violences-sexuelles-le-label-burger-records-ferme-ses-portes
►▻https://pitchfork.com/news/burger-records-shuts-down-completely
►►https://seenthis.net/messages/792804
Terrifyer par Pig Destroyer
►https://pigdestroyer.bandcamp.com
Pig Destroyer’s frighteningly compelling mix of #metal, #grind, #thrash and punk rock seethes with an intensity that will unnerve the unprepared. Pig Destroyer’s deranged, vicious attack envelops the listener in a cocoon of grisly #nihilism.
▻https://pigdestroyer.bandcamp.com/album/terrifyer
]]>A Guide to Awesome Tapes From Africa’s DIY Cassette Culture | Bandcamp Daily
▻https://daily.bandcamp.com/label-profile/awesome-tapes-from-africa-feature
Back in 2002, Awesome Tapes from Africa label founder Brian Shimkovitz was studying ethnomusicology when his research sent him to Ghana. “I was collecting a lot of music, and all during this time, it was a cassette-based music economy,” he says. “As a music freak grabbing lots of stuff for research, I was dealing with tapes out of necessity to begin with—as there were hardly any CDs, and they were expensive.”
Accompagner la #transformation_numérique et enrichir les modes traditionnels d’enseignement : j’annonce en lien avec le @SGPI_avenir le lancement d’un #appel_à_projets « #Hybridation_des_formations ».
▻https://twitter.com/VidalFrederique/status/1268920823718588418
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Appel à projets sur l’hybridation des formations d’enseignement supérieur
La #crise_sanitaire actuelle et ses impacts sur la #rentrée_2020 nécessitent de repenser l’intégralité des #modes_d’enseignement pour concourir à la réussite des étudiants, peu habitués à ces modalités de formation, et pour permettre le développement de #nouvelles_compétences_pédagogiques_numériques pour les enseignants.
L’appel à projets « Hybridation des formations » répondra à deux cas de figure :
– L’extension du champ d’action et ou le soutien supplémentaire à des projets d’ores et déjà sélectionnés dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir en matière d’enseignement supérieur et de recherche (principalement les NCU, IDEFI/IDEFI-N, DUNE ou #Disrupt_Campus) ;
– La détection puis le soutien à des initiatives qui n’ont pas encore fait l’objet d’une #labellisation #PIA mais qui visent à accompagner la transformation numérique de l’enseignement supérieur en enrichissant les #modes_traditionnels d’enseignement.
Dans les deux cas, il s’agit d’accompagner les établissements d’enseignement supérieur pour réussir cette rentrée dans les meilleures conditions possibles et de soutenir financièrement le développement de cursus diplômant complet, à partir de #ressources_pédagogiques mutualisées et modulaires qui permettront aux étudiants en formation initiale comme en formation continue de construire leurs parcours de formation.
Qu’ils s’appuient sur un projet déjà soutenu dans le cadre du PIA ou non, les établissements et leurs #partenaires du secteur de la #EdTech devront faire la démonstration, d’une part, de leur capacité à mettre en œuvre une #transformation_pédagogique et numérique et, d’autre part, de l’#efficacité de leur modèle d’#organisation_pédagogique_hybride. Cette #démonstration se traduira par la création de solutions de #formation_à_distance ou hybrides pour la rentrée 2020-2021 ou en #flux_tendu pendant l’année pour une utilisation en 2020-2021.
Il s’agira également d’accompagner en priorité la création de modules de formation pour le #premier_cycle post-bac, que celui-ci soit proposé par les universités (licences, licences professionnelles, DUT) ou les écoles (premier cycle préparatoire). Pour ces dernières, seules les préparations à des formations bénéficiant d’une reconnaissance de l’Etat (visa ou grade) seront éligibles au dispositif.
La sélection de ces projets se fera à travers un dialogue pour valider et accompagner la démarche des porteurs de projet et de leurs partenaires publics ou privés (EdTech) : les établissements devront rédiger une note synthétique de 10 pages faisant état de leur capacité à respecter le cahier des charges de l’appel à projets et précisant si les projets reposent ou non sur un objet d’#excellence déjà sélectionné. Le comité de sélection animera ce dialogue afin d’affiner les besoins des établissements, de vérifier leur capacité à enrichir les #ressources_pédagogiques déjà disponibles et à rendre les dispositifs les plus efficients possibles.
▻https://anr.fr/fr/investissements-davenir/appels-a-projets-en-cours/appel-a-projets-sur-lhybridation-des-formations-denseignement-superieur
#France #Vidal #Frédérique_Vidal #ESR #enseignement_supérieur #université #stratégie_du_choc #le_monde_d'après #distanciel #présentiel #enseignement_à_distance #ANR #pédagogie
Quand on sait que dans mon université, à Grenoble, qui est une fac très bien dotée par rapport à d’autres, où il manque du papier toilettes et l’eau courante, on n’a pas d’argent pour remplacer les vidéoprojecteurs qui ne marchent plus............
]]>Artists and Labels Offering Donations, Special Merch, and More on Friday, June 5 | Bandcamp Daily
▻https://daily.bandcamp.com/features/artists-and-labels-offering-donations-special-merch-and-more-on-frid
This Friday, June 5th, from midnight to midnight Pacific Time, we’re waiving our share of sales to support artists impacted by Covid-19. Below you’ll find a list of artists and labels preparing special releases for Friday, including those donating their share to organizations in support of racial justice and change.
Heavy pandemic
▻https://apocalypticwitchcraft.bandcamp.com/track/the-bastard
Apocalyptic Witchcraft Recordings
▻https://apocalypticwitchcraft.bandcamp.com
#bandcamp #labels
You ruin everything - Pigs
▻https://solarflarerds.bandcamp.com/album/you-ruin-everything
source : en-vla
►http://en-vla.org/label
#pigs #label #bandcamp
Les 20 ans de la boutique Born Bad compilés sur un vinyle qui tourne pas rond – #Gonzaï
▻http://gonzai.com/les-20-ans-de-la-boutique-born-bad-compiles-sur-un-vinyle-qui-tourne-pas-ron
Comme la Tour Eiffel ou les violences policières sur les Champs Elysées, à force c’est devenu une institution parisienne : la boutique Born Bad, inaugurée en 1999, fête mathématiquement un peu plus que ses 20 ans. Et c’est toujours moderne.
▻https://frustrationblind.bandcamp.com/album/born-bad-record-shop-20-year-anniversary-2nd-press
#Born_Bad_rds #labels #disquaire
Bloom Association - L’imposture du label MSC - Bloom Association
▻https://www.bloomassociation.org/imposture-msc
En instrumentalisant les petits pêcheurs côtiers dans sa communication, le MSC fait le greenwashing de la pêche industrielle et lui facilite, voire lui maintient, l’accès aux marchés au moment même où croît la défiance vis-à-vis des méthodes de production industrielle
#label #pêche_durable #greenwashing
L’étude menée par BLOOM et ses coauteurs montre que les pêcheries certifiées « MSC pêche durable » sont très éloignées de la promesse initiale du label de garantir « qu’aucune méthode destructrice n’est autorisée ».9 En réalité, les méthodes de pêche les plus impactantes qui existent, comme les chaluts de fond et les dragues (voir page 6), ont représenté 83% des captures certifiées Msc entre 2009 et 2017. Même les plus grands navires-usines européens, atteignant 144 mètres de long, sont certifiés MSC. Rien d’étonnant à cela : le label Msc considère que seule la pêche à l’explosif et au poison, comme le cyanure, n’est pas « durable ». Tout le reste peut prétendre à une certification. Les critères du MSC permettent ainsi aux pratiques les plus impactantes d’être certifiées « durables ». Le cahier des charges n’a pas seulement été critiqué pour son laxisme et ses incohérences mais aussi pour son application partiale et entachée de conflits d’intérêts. Les vices, en amont comme en aval des processus de certification, ont fait l’objet de nombreuses critiques formelles, y compris de la part de BLOOM
]]>[Drache Musicale] Episode #163
▻http://www.radiopanik.org/emissions/drache-musicale/episode-163
Cluster #global_sounds
#madagascar #world #bonsoir #label #vaza #booster #vazy #pot_ninja #cluster #madagascar,world,bonsoir,label,vaza,booster,global_sounds,vazy,pot_ninja,cluster
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/drache-musicale/episode-163_08842__1.mp3
Au cours d’un parcours fulgurant qui a duré environ deux ans, la formation franco-américaine #Band_Apart s’est imposée dans la bouillonnante scène #No_Wave à New York et en Europe, mais le duo reste parmi les héros méconnus de l’époque.
▻https://band-apart.bandcamp.com/track/ham-sandwich
▻http://www.crammed.be/index.php?id=34&art_id=11&newsid=181
▻https://band-apart.bandcamp.com
LP tracklist :
A1 Jaguar
A2 Strainer
A3 Eve Ryonne
A4 Le Mont des Olives
A5 Marseille
B1 Ham Sandwich
B2 Lover
B3 As I Watch The Train
B4 O My Beautiful Song
]]>Artists and Labels Offering Donations, Special Merch, and More For Today’s Covid-19 Fundraiser | Bandcamp Daily
▻https://daily.bandcamp.com/features/artists-and-labels-offering-donations-special-merch-and-more-for-tod
With the Covid-19 pandemic decimating live music and shuttering record shops, many artists have found merch and digital sales to be a last remaining financial lifeline as they confront a very real threat to their livelihoods. So, it’s more important than ever for fans to support musicians by purchasing from them directly. Today, Bandcamp is waiving our revenue share on all sales, and we’re being joined by many artists and labels coming together to support the music community in this time of unprecedented need.
▻https://subpop.bandcamp.com/?mc_cid=e53f0bb47b&mc_eid=3851580511
On Friday, March 20th, Sub Pop and Hardly Art will be passing through 100% of revenue from digital sales on Bandcamp to our current artists!
As you are all undoubtedly well aware, working/touring artists are one of the many groups of people currently being hit especially hard by the social distancing requirements of 2020 pandemic reality. In an effort to direct some support their way, Sub Pop and Hardly Art are joining with Bandcamp (and a ton of other labels) to send additional, needed revenue directly to artists.
If you’re able, we hope you’ll join us.
]]>Piloté par la tonique Jehnny Beth, le nouveau rendez-vous musical d’Arte concert accueille trois groupes anglais aux guitares acérées : les séminaux Primal Scream, suivis du cri de rébellion d’Idles, puis de la découverte essentielle de Life.
▻https://www.arte.tv/fr/videos/092148-001-A/echoes-with-jehnny-beth-primal-scream-life-et-idles
Je connaissais les premiers, Bobby Gillespie avait le même costume rose lors d’un concert aux trans en 2005.
▻http://histoires.lestrans.com/fiche-artiste/primal-scream-2005
les deux autres, Idles et Life sont encore plus mordants. S’ils sont essentiels, j’attends avec impatience la prochaine production de Savages et aussi de les revoir en concert.
▻https://seenthis.net/messages/679439
▻https://idlesband.bandcamp.com
▻https://www.idlesband.com
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=199&v=Zkz6qKCYjDM&feature=emb_logo
Savages - « Fuckers »
PIAS Recordings | PIAS Recordings
▻https://www.piasrecordings.com
le site d’un label musical organisé en « mono-multi pages » avec un modèle de navigation original
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