• #Lactalis et ses fautes face aux salmonelles
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140118/lactalis-et-ses-fautes-face-aux-salmonelles

    Le PDG du géant laitier #Emmanuel_Besnier a discrètement rencontré Bruno Le Maire, vendredi. Il s’est engagé à réaliser les investissements nécessaires dans l’usine contaminée aux salmonelles à #Craon. En juin 2016, le tribunal administratif de Nantes avait annulé l’autorisation préfectorale d’exploiter le site où d’importants travaux avaient été engagés sans attendre l’enquête publique.

    #France #Salmonelle

  • #Lactalis, roi de la dissimulation

    Bien avant le scandale des #salmonelles, Lactalis s’était déjà distingué en cachant ses défaillances aux pouvoirs publics. #Falsification_de_produits, optimisation fiscale, rejets polluants, etc., Mediacités s’est replongé dans les dossiers d’un empire très secret.


    https://www.mediacites.fr/nantes/enquete-nantes/2018/01/12/lactalis-roi-de-la-dissimulation
    #évasion_fiscale #pollution #industrie_laitière #France #paywall

    • http://www.liberation.fr/france/2018/01/12/lactalis-emmanuel-besnier-le-boss-invisible_1622133

      A la tête du géant de l’agro-alimentaire depuis près de dix-huit ans, le Mayennais cultive le secret dans sa vie comme dans son groupe. Au point que les ministres n’ont pas son portable.

      Les doigts d’une main sont beaucoup trop nombreux pour compter les interviews qu’Emmanuel Besnier a accordées à la presse - nous aussi avons tenté d’entrer en contact, mais en vain… Depuis qu’il est patron de l’empire laitier Lactalis, c’est encore plus simple : il n’a pas parlé à un journaliste. Une rare photo de lui existe, réalisée à Zagreb en 2007 au ministère croate de l’Agriculture (ci-contre). Lors de sa venue vendredi à Bercy pour répondre à la convocation de Bruno Le Maire, il a emprunté une entrée discrète afin d’échapper aux objectifs des photographes. Alors que les syndicalistes agricoles se voient accorder audience plus qu’exceptionnellement, la grande majorité des 15 000 salariés français du groupe Lactalis n’ont jamais rencontré Emmanuel Besnier car il ne se rend jamais dans ses usines. Les ministres de l’Agriculture qui se succèdent rue de Varenne ne connaissent pas son numéro de portable. « Je ne l’ai même jamais rencontré », nous confiait Stéphane Le Foll avant de quitter son ministère en 2017. Au stade de Laval, l’héritier de Lactalis assiste aux matchs de son équipe de foot préférée (dont il est actionnaire et sponsor) depuis sa loge aux mêmes vitres fumées que sa berline. Dans un restaurant de la préfecture de la Mayenne où il a ses habitudes, il déjeune dans un salon privé. Il refuse de publier les comptes de son groupe, qui ne l’ont été qu’une fois et sous la contrainte lors de l’OPA hostile mais réussie contre l’Italien Parmalat en 2011. « Il a repris l’adage de son père : le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit », a confié un jour à Paris Match son ami Jean Arthuis, eurodéputé et ex-ministre, un des rares à le fréquenter.

      La 8e fortune française.
      S’il est invisible et muet, Besnier pèse très lourd. En 2017, le magazine Forbes l’a classé 8e fortune française et 116e mondiale, avec 11,3 milliards de dollars (9,32 milliards d’euros). Pour mémoire, quatre ans plus tôt, elle était estimée à 4,3 milliards de dollars. De quoi investir dans un jet privé, des costumes et des propriétés de luxe sous les tropiques ou fréquenter le Fouquet’s et les clubs du moment ? Que nenni. Le milliardaire élancé (1,90 mètre), à l’élégance sobre (dit-on), ne se rend pas davantage au Rotary Club ou au Lions Club. Ni ne fraye parmi les politiques en vue, les puissants des affaires ou les cercles parisiens. Le PDG n’a aucune vie publique, à l’instar de son paternel Michel.

      C’est la mort de ce dernier en juin 2000 d’une crise cardiaque dans sa maison de Marbella qui l’a propulsé dans le fauteuil de PDG de Lactalis, groupe familial qu’il avait rejoint immédiatement après ses études à l’Institut supérieur de gestion, à Paris. Il n’a alors que 29 ans. Plus tôt, l’héritier a étudié dans deux institutions catholiques de Laval, sa ville de naissance. Après ses études supérieures, Emmanuel Besnier s’est forgé une expérience dans la production aux Etats-Unis, puis dans la logistique et les questions commerciales en Espagne. Avant de rejoindre le siège lavallois en 1995 pour devenir directeur du développement et occuper un bureau voisin de celui du paternel durant cinq ans. Ses interlocuteurs le disent solitaire, calme, franc et peu adepte du haussement de ton, à l’inverse de son père. Mais il serait ferme, pour ne pas dire intransigeant et brutal : à l’image de sa gestion de la crise avec les producteurs-fournisseurs de lait depuis 2016.

      En 4×3.
      Le propriétaire du leader mondial du secteur (avec sa sœur et son frère, actionnaires à 49 % du groupe mais sans responsabilité opérationnelle) a soufflé ses 47 bougies en septembre dans son château du XIXe avec sa femme et leurs trois enfants. C’est son père qui avait acheté en 1973 cette demeure d’Etrammes, près de Laval, où il a vécu au quotidien et vient désormais en famille le week-end profiter du court de tennis, de la piscine et du sauna. Pour l’anecdote, à l’occasion de son mariage, le publicitaire Jean-Claude Decaux, qui travaille avec Lactalis, avait décidé de placarder dans les panneaux 4 × 3 de Laval des affiches « Félicitations président ! » Furieux, le tout frais époux avait fait tout enlever. A Paris, le cadet loge dans un appartement du VIIe arrondissement situé près de ceux de son frère et de sa sœur. En vacances, Emmanuel Besnier et les siens rejoignent leur maison de l’île de Ré ou le chalet de Courchevel où le tycoon mayennais aime skier. Pas bling-bling, mais dans les codes bourgeois.

    • http://www.liberation.fr/france/2018/01/16/lactalis-la-ville-de-craon-a-cran_1622784

      En Mayenne, depuis l’arrêt de l’activité de l’usine où ont été retrouvées des traces de salmonelles, 250 personnes ont été placées au chômage technique. L’inquiétude et l’agacement sont palpables.

      A Craon, petite ville de la Mayenne où coule l’Oudon, et où se dresse un orgueilleux château du XVIIIe, le ciel est lourd et l’inquiétude dans toutes les têtes depuis l’arrêt de l’activité de l’usine Lactalis, où ont été retrouvées des traces de salmonelles. Avec 250 personnes placées au chômage technique sur un effectif de 327 employés affectés à la production de poudre de lait, la grande question demeure la durée de cette période d’inactivité.

      « Tout le monde est très inquiet car tout le monde connaît des gens qui travaillent à l’usine, souligne Régine, 56 ans, venue faire son marché sur une place de la ville. Personnellement, j’y ai des amis qui travaillent avec leur fils et je n’ose même pas les appeler. La Mayenne est un département rural où on a besoin de ces emplois. »

      Tirant son chariot devant les étals débordant de clémentines et de salades vertes, Régine salue en outre la « conscience professionnelle » et le sérieux des employés de Lactalis, et ne comprend pas ce qui a pu se passer pour provoquer la contamination. Mariée à un inséminateur qui fait régulièrement le tour des élevages de la région, elle ne cache pas en revanche son ressentiment vis-à-vis du géant laitier : « Est-ce qu’il ne va pas en profiter encore pour baisser le prix du lait ? Début janvier, alors que toutes les laiteries augmentaient leurs prix, Lactalis baissait le sien. Ils n’en ont rien à faire des éleveurs, ni de la laiterie ! » Une manifestation d’éleveurs devant l’usine est d’ores et déjà annoncée pour vendredi.

      « On en a marre des journalistes »

      Devant la petite camionnette d’où s’échappent les effluves parfumés de galettes de sarrasin, le sentiment d’inquiétude est tout aussi prégnant. Mais se double aussi d’exaspération, voire de franche colère face aux feux médiatiques dont fait l’objet la commune.

      « Vous fouillez la merde et vous ne faites qu’en rajouter ! » s’emporte une dame engoncée dans son anorak à l’adresse des journalistes qui défilent ces derniers jours dans la petite ville de 4 500 habitants, dont le maire, comme les employés de Lactalis, déclinent toute déclaration. « Je suis productrice de lait et au finale, c’est encore les éleveurs qui vont morfler », ajoute-t-elle, même si pour l’heure, le lait des producteurs qui fournissaient l’usine de Craon est livré sur d’autres sites.

      « Pourquoi on ne parle pas de ce qui va bien à Craon ? » suggère de son côté un amateur de crêpes et de hippisme, qui cite le dernier vainqueur des championnats du monde de gentlemen riders, remporté à Doha par un natif de Saint-Quentin-des-Anges, une commune voisine. « On en a marre des journalistes qui viennent seulement ici pour démolir, reprend un grand gaillard, aux cheveux frisés comme seul rempart à la pluie. Allez voir à Monaco ce qui s’y passe et laissez-nous tranquilles ! »

      Logique industrielle

      Une dame de 52 ans, cheveux tirés en arrière et sourire entendu, qui dit connaître plusieurs employés de Lactalis, se montre plus conciliante. Et laisse entendre à demi-mot que l’hygiène dans l’usine de Craon où l’on produit en continu, jour et nuit, du lait infantile mais aussi du fromage, n’a pas toujours été irréprochable : « Ceux qui travaillent à l’usine savent bien qu’il y a déjà eu des petits problèmes. Il fallait bien un jour que ça éclate. »

      Devant la rôtisserie, un bonnet de laine enfoncé sur le crâne, Vincent Guillet, ancien porte-parole de la Confédération paysanne, s’interroge de son côté sur une logique industrielle qui, a force de vouloir tout aseptiser au maximum, rend peut-être plus sensible l’être humain à la moindre bactérie. « Alors que dans les fromages, on a aussi des bactéries, des champignons », remarque-t-il, tout en approuvant les contrôles systématiques de la laiterie sur le lait tiré dans le tank de l’exploitation, comme à la sortie du camion-citerne. Eleveur de vaches laitières installé à Craon et produisant pour Lactalis, il déplore l’absence de syndicat au sein de l’usine : « A chaque fois que quelqu’un a voulu monter une section, il s’est fait viré. Et aujourd’hui, on envoie des gens travailler sur d’autres sites, sans personne pour discuter des conditions. »

      « Manque de rigueur dans les contrôles »

      Au bar-restaurant la Station, avec plat du jour et hors-d’œuvre à volonté, le son de cloche est un peu différent. Et on vitupère là aussi surtout contre « l’emballement » médiatique qui apparaît totalement démesuré face au problème de santé soulevé. « Il y a peut-être eu un manque de rigueur dans les contrôles, mais les conséquences ne sont pas si dramatiques, estime un client installé devant son expresso. On ne peut même pas dire combien il y a eu de cas avérés de salmonellose. Et des germes et des microbes, il y en a partout dans une maison. »

      Il en est un qui fait l’unanimité en s’attirant des huées lorsqu’il apparaît sur la chaîne d’info en continu : le président de l’Association des victimes du lait contaminé, Quentin Guillemain. « Lui, c’est un vrai fouteur de merde ! » s’exclame un retraité moustachu.
      Pierre-Henri Allain correspondant à Rennes

      Cet article est totalement désespérant. Les gens interrogés en sont quasiment à reprocher aux instances de contrôles d’avoir repéré les bactéries. Tout ça pour préserver du travail ! On est vraiment dans un pays d’aliéné·e·s.

  • Les pratiques obscures de Lactalis | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/les-pratiques-obscures-de-lactalis-648623

    Le géant laitier puissant et discret pressure salariés, producteurs et consommateurs, sans se soucier de la sécurité alimentaire.

    C’est l’histoire d’une petite entreprise familiale de Mayenne devenue, en plusieurs décennies, l’un des leaders mondiaux des produits laitiers. Et qui, par ses pratiques, illustre les dérives de l’industrialisation de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

    Fondée en 1933, la petite entreprise Besnier, sise à Laval, produit au départ des camemberts. Dans les années 1950, elle se diversifie dans le beurre et la crème fraîche, puis le lait, pour devenir aujourd’hui, au fil d’OPA tous azimuts, un des mastodontes du secteur. Au dire de Daniel Jaouen, président du directoire, interrogé dans le quotidien Ouest-France le 23 novembre 2017, le groupe familial, détenu par les trois petits-enfants du fondateur, pèserait « plus de 18 milliards d’euros de chiffre d’affaires, employant 80 000 salariés dans 90 pays ». On n’en sait guère plus, Lactalis, qui n’est pas coté en Bourse, refuse de publier ses comptes, préférant payer des amendes plutôt que de dévoiler ses marges… L’application de la loi Sapin va toutefois l’obliger à les rendre en partie publics, cette année. Et l’affaire du lait infantile contaminé rappelle que le groupe a déjà été l’objet de plusieurs polémiques.
    Condamné pour « fraude sur le lait et publicité mensongère »

    En 2000, Lactalis, qui s’appelait encore Besnier, du nom de son fondateur, a été condamné pour « fraude sur le lait et publicité mensongère » : l’industriel coupait son lait avec de l’eau. La fraude portait sur 70 % de la fabrication du groupe. En 2008, la marque Galbani, propriété du groupe, est accusée à son tour, avec d’autres marques, de recycler des fromages périmés et de les avoir mis en vente. Une pratique qui lui a permis de générer quelque 10 millions d’euros de chiffres d’affaires. En décembre 2012, le Canard enchaîné avait aussi accusé le groupe de vendre du lait stérilisé UHT pour du lait frais pasteurisé, au prix bien plus élevé. Une fraude découverte par la Répression des fraudes, mais qui avait été classée sans suite en raison d’un vide réglementaire. En mars 2015, l’entreprise a cette fois été condamnée à une amende de 56,1 millions d’euros dans l’affaire dite du « cartel des yaourts » pour entente illicite sur les prix des produits laitiers frais vendus sous marques de distributeurs.

    Enfin, depuis le début des années 2010, le groupe, qui pointe du doigt la « crise de la surproduction laitière », est régulièrement la cible des critiques des agriculteurs de la filière laitière qui lui reprochent d’acheter le lait à un prix trop bas. En 2016, une grande partie des éleveurs de l’Ouest ont bloqué le siège, à Laval, bien décidés à aller au bout de leur action pour obtenir le « juste prix » pour leur production. Ils accusaient le géant des produits laitiers de les étrangler avec un prix d’achat passé en deux ans de 36 centimes le litre à 26 centimes le litre. Les fournisseurs reprochaient à la firme d’être un des plus mauvais payeurs de la profession ! Lactalis a fini par céder, de crainte de voir son image abîmée auprès des consommateurs. Sic !

    Bien qu’empêtré dans cette affaire de contamination de son site mayennais, le géant laitier poursuit sa course au gigantisme. Début janvier, il a annoncé s’être offert le laitier américain propriétaire de la marque de yaourts traditionnels islandais Siggi’s, qui rencontre un énorme succès auprès des consommateurs américains. Un rachat qui fera de l’entreprise familiale française le numéro quatre du yaourt à marques aux États-Unis.
    Ils vont tous se retrouver dans le même bain de lait

    Avec cette affaire, les distributeurs sont sous la menace d’actions en justice de la part des familles. Selon le Parisien, Leclerc va prochainement faire l’objet d’une plainte. Une action de groupe aurait été lancée par dix familles contre le groupe Lactalis pour « mise en danger de la vie d’autrui ». « Le fait de poursuivre la vente de produits concernés par une opération de retrait/rappel est susceptible de constituer une tromperie aggravée, ce qui est un délit pénal », rappelle la DGCCRF. Les concernés risquent une peine de prison de sept ans et une amende de 750 000 euros.
    Alexandra Chaignon

    #patrons_voyous #Ya_basta !

  • LE COMBAT D’UNE MÈRE CONTRE LACTALIS
    http://www.occitanie-tribune.com/articles/5724/haute-garonne-toulouse-le-combat-d-une-mere-contre-lactalis

    Comme 1000 autres nourrissons en France, Noan est malade. Fièvre, diarrhée, perte de sang … Selon Ségolène, sa maman, le bébé de 6 mois est méconnaissable depuis plusieurs semaines. Ses symptômes ont débuté après qu’il a consommé du lait contaminé à la salmonelle, fabriqué par Lactalis.

    Pourtant, le Picot Riz, nom du produit qu’il a bu, ne faisait pas partie des lots jugés suspect. À Toulouse, après 3 hospitalisations, Ségolène a décidé d’attaquer l’industriel en justice.

    Depuis mardi, plusieurs enseignes ont reconnu avoir vendu des produits de l’industriel qui étaient pourtant concernés par le rappel.

    mini réparation du manque de chiffres et de paroles des victimes de #lactalis

    • Y SONT GONFLES DANS LA GRANDE DISTRIBUTION !

      Pourquoi ces produits n’ont ils pas été retirés des rayons ?
      La gestion humaine n’a pas suivi ! Dixit cet article du Figaro : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/01/11/20002-20180111ARTFIG00132-lactalis-comment-se-deroule-la-procedure-de-rappe

      « Tous les distributeurs ont pointé du doigt une erreur humaine dans la procédure de vérification des lots et de retraits en rayon. « Cela requiert un travail méticuleux de repérage en magasin. Mais la gestion humaine n’a pas suivi », a concédé Michel-Edouard Leclerc. La procédure très fastidieuse aurait selon eux été rendue plus compliquée par les trois rappels successifs de Lactalis. Leclerc a dénoncé « une sursaturation d’informations » pour les équipes en plein rush de Noël. »

      Mais comment les humains pourraient ils suivre les ordres donnés par les robots ?

      L’information, l’ordre de retrait doit arriver au personnel gérant ces rayons. Elle ne semble pas l’avoir fait.
      Normal, en Magasin, c’est la valse permanente du personnel.
      Toi, aujourd’hui, tu t’occupes pas du rayon chaussures de sports, mais du rayon pâtes.
      C’est ça l’Agilité dans les magasins.
      Sans compter la priorité absolue des opérations commerciales de fin d’année, en quelques jours se joue le chiffre annuel, les primes, et les emplois.

      Comment joindre le vrai responsable du rayon ?
      Sachant que les absent(e)s ne sont pas remplacé(e)s.
      Sachant que les salarié(e)s valsent entre les différents rayons des magasins.
      A tous les niveaux !
      Même pour la haute hiérarchie des magasin qui est aussi censée recevoir, consulter ces ordres de retrait.

      Un souvenir ému, de cette Secrétaire du Directeur général d’Auchan France se plaignant que 15 Directeurs de Magasins avaient changé de fonction, de magasin durant ses vacances, et que personne n’avait été prévenu.
      Donc, ces Directeurs ne recevaient pas les informations nécessaires.
      QUINZE ! C’était il y a 3 ans, à Auchan, et ailleurs ce doit être la même chose.

      Il va sans dire que ce retrait s’est fait en 3 fois, car il y a eut 3 rappels.
      Beaucoup ont du penser avoir reçu 3 fois le même ordre de retrait.

      Tout cela pour dire, que le retrait de produits en magasin ne va pas s’améliorer.

      Les robots, les ordinateurs donnent les ordres, parfois sous impulsion humaine.
      Mais ça peut pas suivre.

      Les robots ça détruit les humains, leur santé, voir les conditions de travail en entrepôt avec la préparation des commandes en voice picking.
      ça détruit aussi les client(e)s

      André

      Post Scriptum : Tout cela ne doit faire oublier la responsabilité de lactalis et de l’organisation mise en place par la direction.

      Source : http://richessem.eklablog.com/article-261-besnier-et-la-culture-de-l-opacite-l-affaire-lactali

    • MAIS QU’EST-CE QU’ON VA FAIRE D’…Emmanuel Besnier ?
      http://cqfd-journal.org/Emmanuel-Besnier

      Puisque Lactalis, et surtout son lait infantile contaminé aux salmonelles, font la une des journaux, voici le "Mais qu’est-ce qu’on va faire de... ?" consacré à son patron, Emmanuel Besnier, que nous avions publié il y a... juste un an.

      Même Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, avoue ne l’avoir jamais vu ni même posséder son 06. La seule image qui circule de lui est une photo prise à la sauvette dans une usine croate. Et il assisterait aux matchs de foot du Stade lavallois, club qu’il sponsorise, dans une loge privée aux vitres teintées.

      « Le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit », tel est le vieil adage mayennais auquel semble s’accrocher Emmanuel Besnier. Big boss de Lactalis, le leader mondial du lait, « l’émir blanc » est aussi l’un des patrons les plus secrets du pays. L’empire Besnier est pourtant si étendu que quiconque a beurré une tartine ou croqué dans un fromage a forcément rempli les poches à Manu. Lactalis contrôle en effet les trois quarts de nos fromages AOC, transforme les produits laitiers pour l’ensemble de la grande distribution et tient sous sa botte un tiers des producteurs laitiers français

  • Leclerc lui vend du lait potentiellement contaminé par des salmonelles

    Malgré le rappel très médiatisé, fin 2017, par Lactalis de lait pour enfant susceptible d’être contaminé par des salmonelles, des boîtes sont toujours en vente. Comme en témoigne la mésaventure d’Audrey, une habitante d’Haubourdin.

    http://lavdn.lavoixdunord.fr/291795/article/2018-01-05/leclerc-lui-vend-du-lait-potentiellement-contamine-par-des-salmon

    Audrey se souviendra longtemps de son début d’année, précisément du mardi 2. Ce jour-là, elle décide de faire ses courses sur Internet, précisément sur le site du drive du Leclerc de Seclin.

    Elle n’hésite pas à mettre des boîtes de lait Milumel 3e âge, le lait préféré de son fils de quatorze mois. « J’étais au courant des mesures prises contre ce lait - on n’en trouvait d’ailleurs plus - mais je me suis dit que peut-être, il avait été possible d’en reproduire, et puis si le magasin Leclerc en vendait, c’est que tout allait bien… ». Erreur…


    Car après un premier biberon donné à son fils, elle regarde la boîte de plus près pour s’apercevoir qu’elle vient de l’usine Lactalis incriminée (Craon, en Mayenne), avant qu’un appel au numéro vert mis en place par Lactalis (0800 120 120) confirme que ce lait ne devrait plus être en vente depuis le… 21 décembre.

    « Le problème est que mon enfant en a consommé. » Et du côté du magasin ? Silence ou quasiment.

    Furieuse, Audrey ne compte pas en rester là.

    Au total, huit clients ont acheté le produit incriminé, deux n’ont toujours pu être joints par Leclerc...

    #lactalis #leclerc #grande-distribution #marge #santé #argent avant toute chose

  • Besnier et la culture de l’opacité - l’affaire Lactalis Benoit Boussemart - La richesse des mulliez et les grandes fortunes - 4 Janvier 2018
    http://richessem.eklablog.com/article-261-besnier-et-la-culture-de-l-opacite-l-affaire-lactali

    Bonjour

    Comme promis, quelques éléments d’informations sur le groupe #Besnier SA (BSA). Pour s’y retrouver, voir ci-dessous l’organigramme du groupe publié lors de l’émission d’Elise Lucet sur France 2, organigramme qui n’a pas été contesté par la famille.

    Télécharger « Organigramme Besnier.pdf http://ekladata.com/LJYqu1uQpLNkRfPI2JTcg07nzZY/Organigramme-Besnier.pdf »

    BSA se décompose en trois grandes composantes : la partie "Groupe #Lactalis", société française contrôlée à 100% par BSA et sa filiale à 100% Galac ; la partie internationale de Lactalis, via BSA International en Belgique, contrôlée à 100% par "Groupe Lactalis" et #Galac ; et enfin la composante "Parmalat", groupe italien contrôlé à un peu plus de 89% (le % a augmenté par rapport à l’organigramme, suite à l’OPA lancée par la famille Besnier pour racheter tous les titres ; OPA qui a échoué), via la société "Sofil", contrôlée également à 100% par "Groupe Lactalis" et Galac. L’ensemble du groupe BSA pèse 17,3 Mds d’euros, seul chiffre publié sur le site "2016".

    Jusqu’à présent, seuls les comptes de #Parmalat étaient disponibles (données sociales et consolidées), le groupe n’ayant pas le choix puisque cette société est cotée. En revanche, il ne publiait que quelques informations en Belgique (les comptes sociaux de BSA International). Mais ni Sofil, ni Galac, ni "Groupe Lactalis" et bien évidemment encore moins BSA ne publiaient de comptes (ni les comptes sociaux, ni les comptes consolidés) malgré les obligations légales que sont censés faire respecter les présidents des Tribunaux de commerce et les procureurs de la République. Mais manifestement, la famille Besnier est au dessus de ces contingences !

    Elle va devoir pourtant s’y plier, car l’affaire de la "salmonelle", cachée au public pendant plusieurs mois, procède de ce même culte du secret (selon le Canard Enchainé, Lactalis avait gardé "confidentiel" en août 2017 le rapport mentionnant la contamination) ; avec un préfet de la Mayenne qui a préféré - selon ses propres dires - rendre public l’arrêté de fermeture partielle du site de Craon en le publiant au ... Recueil des Actes Administratifs !!! Vous connaissez ce bidule ? Et ceci le 29 décembre, Lactalis ayant été notifié le 9 décembre. En allant sur le site dédié au RAA, rien sur Lactalis !!! Bizarre. En tout état de cause, il pourrait y avoir des suites judiciaires, avec des pénalités à la clé, et des indemnités à verser à d’éventuelles parties civiles. D’où l’intérêt de connaître la situation financière réelle d’un tel groupe, qui s’était fortement endetté lors du rachat de Parmalat. Voir France 2, l’émission d’Elise Lucet.

    Peut-être un lien de cause à effet : le groupe vient de publier pour la première fois en Belgique les comptes consolidés de BSA International. Cette composante réalisait en 2016 (en M€) 4 899 de chiffre d’affaires, réalisait (part du groupe) 133 de bénéfice net et disposait de 3 004 de capitaux propres.

    Il faut ajouter à ces capitaux propres les capitaux propres du groupe Parmalat, 3 329 M€ en 2016, pour un chiffre d’affaires de 6 530 M€ et un bénéfice net de 79 M€.

    Par ailleurs, l’endettement financier net des deux composantes est faible (135 M€) relativement au cumul des fonds propres.

    Mais la question se pose pour Sofil (qui a participé au rachat de Parmalat), pour "Groupe Lactalis" et pour BSA évidemment. Les seules données fiables seraient les données consolidées de BSA, mais comme pour la salmonelle, sortez, il n’y a rien à voir !!!

    Notre président s’était fait le chantre de la transparence financière des groupes, lorsqu’il était ministre. Tout cela est resté lettre morte, les multinationales sont au dessus des lois ... puisque personne ne trouve à y redire.

    Bons comptes ; bonnes #salmonelles !!!

    B. Boussemart

  • #Laits contaminés par des #salmonelles : #Lactalis savait... et n’a rien dit
    https://www.nouvelobs.com/sante/20180102.OBS0048/laits-contamines-par-des-salmonelles-lactalis-savait-et-n-a-rien-dit.html

    Lactalis s’est bien gardé d’ébruiter l’affaire. Comme l’y autorise la loi, le numéro 1 mondial des produits laitiers n’a pas fait savoir qu’au mois d’août, puis de novembre 2017, elle avait repéré « des salmonelles sur du matériel de nettoyage et sur les carrelages » de son site de Craon, en Mayenne, rapporte « le Canard enchaîné » ce mercredi 3 janvier. Soit cette même usine d’où sont issus les lots de laits infantiles dont le rappel a été ordonné par les pouvoirs publics début décembre... pour cause de contamination aux salmonelles.

    Mais ça n’est pas tout. L’hebdomadaire satirique révèle aussi que l’inspection sanitaire du ministère de l’Agriculture serait passée à côté de la contamination de l’usine, lors d’une visite de routine en septembre dernier.

    Interrogé par « le Canard », un expert en sécurité sanitaire des #aliments s’en étonne :

    « Comment les contrôleurs s’y sont-ils pris pour ne détecter en septembre aucune salmonelle, alors que l’on sait aujourd’hui, après enquête, que l’usine était infectée depuis février, au moins ? »

    #crimes #criminels #santé

    • Lait contaminé Lactalis : la réponse des autorités mise en cause - 03/01/2018 - ladepeche.fr
      https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/03/2715274-lait-contamine-lactalis-la-reponse-des-autorites-mise-en-cause.htm

      Le ministère de l’Agriculture, épinglé par le Canard Enchaîné, a reconnu mercredi qu’aucune anomalie n’a été décelée en septembre dans l’usine lors d’un contrôle sanitaire. Cela s’explique par le fait que l’inspection « portait » seulement sur « un nouvel atelier de mélange à sec de céréales » et pas sur les activités de poudre de lait.

      Le ministère affirme n’avoir « pas eu connaissance » des résultats des auto-contrôles menés par le groupe en août et en novembre qui avaient décelé, eux, des traces de salmonelles dans les bâtiments, mais pas sur les chaînes de production.

      Pour sa défense, il souligne aussi qu’une obligation de notification n’existe que lorsque une non-conformité a été décelée sur un produit mis sur le marché.

      En face, Lactalis rétorque que « les autorités ont à disposition les résultats des audits en permanence ».

  • https://reporterre.net/En-Bretagne-une-pollution-de-Lactalis-a-devaste-une-riviere
    Pendant plusieurs jours, une usine de #Lactalis, le numéro un mondial du lait, a rejeté du lactose dans la Seiche. Quatre tonnes de cadavres de poissons ont été ramassées dans cette #rivière presque « morte » à cause de cette #pollution.

    « Je pêche depuis que j’ai douze ans, parfois douze heures dans la journée, ça a tendance à agacer ma femme, rigole Jean-Baptiste, avant de s’assombrir. Une pollution comme ça, c’est du jamais-vu, une catastrophe. »

    https://seenthis.net/messages/624973
    https://seenthis.net/messages/625829
    http://educatif.eau-et-rivieres.asso.fr/pdf/seiche.pdf

    Un étude réalisée en 2011 sur la qualité de l’eau du bassin versant de la Seiche relève, dans toutes les masses d’eau du bassin de la seiche en quantité parfois importante, des molécules interdites depuis plusieurs années.
    Les molécules les plus fréquemment détectées sont le glyphosate (et l’AMPA, son métabolite) l’atrazine (interdit en France depuis 2003), l’isoproturon et le diuron (interdite pour l’usage agricole en France depuis 2008).

  • Pollution de la Seiche : le nettoyage de la rivière a commencé - France 3 Bretagne
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/pollution-seiche-nettoyage-riviere-commence-1318377.htm

    lus d’une semaine après la découverte d’une pollution dans la Seiche, les pêcheurs et les riverains attendaient toujours de voir Lactalis réagir. Ce 29 août, une entreprise mandatée par l’entreprise et composée d’une trentaine de personnes a entamé le nettoyage de la rivière. Elle doit notamment retirer les cadavres des poissons morts asphyxiés par centaines, une opération qui devrait prendre plusieurs jours.

    Selon des relevés topographiques, cette pollution s’étend désormais sur 17 kilomètres. La fédération pêche d’Ille-et-Vilaine rapporte que des oiseaux morts ont également été retrouvés sur les berges, comme des hérons.

    Un incident technique à l’origine de la pollution

    Vendredi dernier, l’usine Lactalis de Retiers a confirmé un incident technique (survenu le 18 août) dû à un défaut du processus de production, lequel a entraîné un déversement anormal de lactose brut dans la rivière, du fait de la saturation de la station d’épuration de l’entreprise.

    Je suis pour le retour du pilori médiatique ! 11 jours pour agir et avoir le temps de polluer une rivière, la honte.

    #Lactalis_pollueur
    premier groupe laitier et fromager mondial
    voila où ça mène

    https://seenthis.net/messages/624973

  • #Pollution de la Seiche en Ille-et-Vilaine : « Les rejets continuent, on a plusieurs milliers de poissons morts »
    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/pollution-de-la-seiche-en-ille-et-vilaine-les-rejets-continuent-on-a-pl

    L’entreprise spécialisée dans les #produits_laitiers, #Lactalis à Retiers, en Ille-et-Vilaine, a reconnu, samedi 26 août, qu’un incident technique était à l’origine d’une pollution organique de la rivière Seiche. Cette dernière a provoqué la mort de très importantes quantités de poissons. Un procès-verbal pour infraction délictuelle au Code de l’environnement va être établi à l’encontre de Lactalis, a indiqué la préfecture d’Ille-et-Vilaine dans un communiqué, samedi.

    Jérémy Grandière, président de la Fédération des pêcheurs et de la protection des milieux aquatiques d’Ille-et-Vilaine, assure, samedi sur franceinfo, que « les rejets continuent », des « milliers de poissons sont morts » et que ceux qui sont encore en vie sont « condamnés ».

    franceinfo : Quelle est l’ampleur de cette pollution ?

    Jérémy Grandière : C’est désastreux. Depuis la pollution de vendredi dernier, on veut nous rassurer. On nous dit que les rejets ont diminué, mais c’est faux. J’ai un agent de développement qui est toujours sur place. Je l’ai eu au téléphone, aujourd’hui, il y a un kilomètre supplémentaire impacté. Depuis trois jours, il y a des ’queues de mouton’. Cela signifie qu’il y a toujours ce fort #rejet en matière organique qui pompe toute l’oxygène. On a plusieurs milliers de poissons morts et ceux qui sont encore en vie sont condamnés. Il n’y a rien de mis en œuvre.

  • Mobilisation paysanne à Blois : « Nous ne voulons pas être la variable d’ajustement de l’agroalimentaire »

    https://larotative.info/mobilisation-paysanne-a-blois-nous-1834.html

    Les paysans rassemblés s’accordaient sur l’urgence d’une réponse globale à la crise actuelle qui touche, les uns après les autres, tous les secteurs de l’agriculture et met gravement en péril l’agriculture paysanne et l’environnement, au profit de l’industrie agroalimentaire mondiale et des spéculateurs. Retour sur diverses prises de paroles, qui ont porté sur la crise du lait, l’impact de la mondialisation du marché agricole, et la situation en région Centre.

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH560/arton1834-7f4bb-cd57d.jpg?1473519030

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L650xH651/p1060045____-_copie-82902.jpg?1473519030

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L650xH488/p1060075____-_copie-e641c.jpg?1473519677

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L650xH488/p1060061____-_copie-18bc3.jpg?1473519030

    #paysannerie #TAFTA #lactalis #agriculture

  • #Lactalis : les pratiques financières opaques du leader mondial du lait
    http://multinationales.org/Lactalis-les-pratiques-financieres-opaques-du-leader-mondial-du-lai

    Ces dernières semaines, le groupe Lactalis s’est retrouvé la cible des éleveurs laitiers français, durement touchés par la crise qui frappe le secteur. Il a fini par céder, par crainte de voir son image écornée auprès des consommateurs. Le groupe français Lactalis est devenu leader mondial des produits laitiers après une frénésie d’acquisitions. Mediapart rappelle que l’entreprise se caractérise aussi par une gestion financière particulièrement opaque. Malgré son chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros, (...)

    Actualités

    / #France, #Agroalimentaire, Lactalis, #Agriculture_et_alimentation, #transparence, #agriculture, #financiarisation, fiscalité, dirigeants (...)

    #fiscalité #dirigeants_d'entreprises
    « https://www.mediapart.fr/journal/economie/230816/lactalis-les-secrets-financiers-de-lempire-du-lait »
    « http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/08/30/emmanuel-besnier-le-pdg-invisible-aux-methodes-commando_4989813_1656994.html »

  • A #Laval, la guerre du #Lait laisse les éleveurs sur la paille
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270816/laval-la-guerre-du-lait-laisse-les-eleveurs-sur-la-paille

    Adrien devant le siège social de #Lactalis © Laurent Geslin Après l’échec des négociations entre les représentants de la #FNSEA et ceux du géant laitier Lactalis sur le prix du lait payé aux producteurs, la mobilisation des éleveurs devrait se poursuivre en début de semaine prochaine. Dans les campagnes, il y a urgence, un monde est en train de disparaître.

    #France #Confédération_paysanne

  • #Lactalis : les secrets financiers de l’empire du lait
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230816/lactalis-les-secrets-financiers-de-lempire-du-lait

    Devant le rond-point du “Zoom” et le siège du groupe Lactalis, à #Laval © @fdsea53 À l’appel de la #FNSEA, les producteurs de lait ont engagé lundi leur mobilisation à Laval, devant le siège social de l’industriel, numéro un mondial des produits laitiers, qui s’entête à faire baisser le #prix_du_lait. Mediapart détaille les avantages fiscaux hors norme obtenus par le groupe d’Emmanuel Besnier, son opacité financière, et ses méthodes de négociation.

    #France #Emmanuel_Besnier #manifestations #Xavier_Beulin

  • #Lactalis : les secrets de l’empire du lait
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230816/lactalis-les-secrets-de-lempire-du-lait

    À l’appel de la #FNSEA, les producteurs de lait ont engagé lundi leur mobilisation à #Laval, devant le siège social de l’industriel, numéro un mondial des produits laitiers, qui s’entête à faire baisser le #prix_du_lait. Mediapart détaille les avantages fiscaux hors norme obtenus par le groupe d’Emmanuel Besnier, son opacité financière, et ses méthodes de négociation.

    #France #Emmanuel_Besnier #manifestations #Xavier_Beulin

    • Suffit de demander gentiment.

      –—

      Lactalis : les secrets de l’empire du lait
      23 août 2016 | Par Karl Laske

      À l’appel de la FNSEA, les producteurs de lait ont engagé lundi leur mobilisation à Laval, devant le siège social de l’industriel, numéro un mondial des produits laitiers, qui s’entête à faire baisser le prix du lait. Mediapart détaille les avantages fiscaux hors norme obtenus par le groupe d’Emmanuel Besnier, son opacité financière, et ses méthodes de négociation.

      Cette fois, pour la discrétion, c’est raté. Depuis lundi soir, le groupe Lactalis, l’un des industriels les plus secrets de l’Hexagone, est confronté à un événement hors norme : l’occupation par les producteurs de lait, à l’entrée de Laval, du rond-point du « zoom », fermant l’accès à son usine. L’appel a été lancé par la fédération de Mayenne de la FNSEA puis, poussé par la base, il a été relayé par les fédérations de l’Ouest et la FNSEA nationale sous le hashtag #TousALaval, et devrait se poursuivre jusqu’à jeudi. Depuis trois ans, la multinationale, numéro un mondial des produits laitiers, a gagné la place du plus mauvais payeur dans le peloton de tête des industriels laitiers. Et les producteurs – ils sont onze mille à “servir“ Lactalis – veulent dire stop.

      Selon ses dernières payes de lait du mois de juillet, Lactalis ne paye plus la tonne de lait que 254 euros, soit cent euros environ en dessous des coûts de production. En indexant ses prix à ceux du marché mondial, en chute libre, l’industriel de Laval fait des marges considérables sur le marché français des produits laitiers, et cela alors que le revenu des éleveurs, lui, a été divisé par deux – il est négatif en 2015 pour un quart d’entre eux. « Il faut que les consommateurs sachent que lorsqu’ils achètent les produits Lactalis, ils enrichissent Emmanuel Besnier [le PDG de Lactalis – ndlr], mais ils appauvrissent les producteurs, explique un syndicaliste. Il faut absolument qu’ils achètent d’autres produits, ce n’est plus tenable. »

      Devant le rond-point du “Zoom” et le siège du groupe Lactalis, à Laval © @fdsea53 Devant le rond-point du “Zoom” et le siège du groupe Lactalis, à Laval © @fdsea53

      En février, une cinquantaine d’agriculteurs de la Confédération paysanne avaient mené une opération coup de poing chez Lactalis à Rodez (Aveyron), s’emparant de cartons de fromage pour les distribuer en ville. Une action sporadique, qui avait provoqué le dépôt de plainte de l’industriel. Cette fois, la Conf’ reste en retrait, ainsi que la Coordination rurale et l’association des producteurs de lait indépendants (Apli), et la FNSEA seule est entrée en action. Le 4 août, son président très libéral Xavier Beulin avait demandé à la surprise générale un rendez-vous avec Emmanuel Besnier, « dans les meilleurs délais ». « Les industriels ont besoin de visibilité et de stabilité, a-t-il tenté d’expliquer, pas seulement d’un approvisionnement au plus bas prix. » L’industriel n’a pas fermé la porte à Beulin, et ce rendez-vous prévu d’ici la fin de semaine pourrait être une sortie de crise programmée entre lui et le syndicat.

      Dans un communiqué diffusé jeudi, l’industriel a néanmoins « condamné les actions » du syndicat majoritaire, en dénonçant « un discours irresponsable » qui conteste « la réalité du marché » et s’en prend « à une entreprise en particulier ». En réalité, c’est le groupe Lactalis qui se distingue par des pratiques sociales d’un autre âge, des méthodes illégales sur le marché et une opacité financière revendiquée, et ce alors qu’il a bénéficié d’un joli coup de pouce fiscal, en 2003, lors de la succession de Michel Besnier, le père d’Emmanuel.

      Les actuels actionnaires ont obtenu l’étalement du paiement de leurs droits de succession : 119 millions d’euros sur 14 ans, jusqu’en 2017

      Malgré son chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros, Lactalis reste une société familiale, non cotée, propriété de la famille Besnier à travers des holdings domiciliées à Paris. Emmanuel Besnier a pris la direction de l’entreprise en 2000, après le décès de son père Michel qui avait repris, en 1955, la fromagerie fondée par son père André, en 1933. La disparition de Michel Besnier est soudaine, aussi les pouvoirs publics se plient en quatre pour sanctuariser le groupe et faciliter la succession. En 2007, lors de la création de deux holdings – Jema 1 et Jema 2 –, les héritiers Emmanuel, Jean-Michel et Marie – apporteurs chacun de 502 millions d’euros au sein de Besnier SA (BSA) – exposent avoir bénéficié d’un paiement différé et fractionné de leurs droits de succession, qui se sont élevés à 119 483 117 euros.

      Document établi et signé le 5 septembre 2007 par Jean-Michel, Emmanuel et Marie Besnier. © DR Document établi et signé le 5 septembre 2007 par Jean-Michel, Emmanuel et Marie Besnier. © DR

      L’accord fiscal a été scellé en 2003, sous l’autorité du ministre du budget Alain Lambert et du président Jacques Chirac, seul homme politique à apparaître en photo dans le livre de mémoires du groupe. Comme on peut le lire ci-dessus, les héritiers s’engagent à conserver leurs parts sociales jusqu’à la dernière échéance du paiement de leurs droits de succession en 2017. Mais il y a peu de risques qu’ils brisent l’harmonie familiale l’an prochain.
      Lactalis a pour doctrine de ne pas déposer ses comptes annuels et préfère payer l’amende, dérisoire

      Première bénéficiaire de la croissance exponentielle du groupe depuis 2000, la fratrie Besnier s’est propulsée parmi les plus grandes fortunes mondiales : Forbes la positionne à la 8e place française et au 151e rang mondial, avec 8,4 milliards de dollars. En 2014, Marie Besnier apparaissait à la 12e place des milliardaires de moins de 40 ans – avec une fortune estimée à 2,7 milliards. Les héritiers se veulent discrets : il n’y a pas d’images de Marie ni de Jean-Michel, et un seul cliché d’Emmanuel (utilisé par Forbes, ci-dessous).

      Le classement Forbes place la famille Besnier au 8ème rang français, quand Challenges les positionne à la 13 ème place. © DR Le classement Forbes place la famille Besnier au 8ème rang français, quand Challenges les positionne à la 13 ème place. © DR

      Pour des raisons fiscales, Lactalis, qui ne publie pas ses comptes, fait migrer une partie de ses avoirs en Belgique

      Alors qu’il se lance dans une campagne de rachat d’entreprises à l’étranger, Besnier SA (BSA) installe sa filiale – et bras armé – BSA international à Ixelles, en Belgique. Le capital de cette entité, qui détient une soixantaine de filiales étrangères, est passé de 100 millions d’euros en 2005 à 2,1 milliards d’euros en 2014… Son objectif étant de profiter d’une disposition fiscale belge – « les intérêts notionnels » – qui réduit la base imposable d’une société selon le niveau de ses fonds propres. Ainsi, alors que le résultat net cumulé de la filiale, en 2004-2014, s’est élevé à 268 millions d’euros, BSA international n’a versé que 7,23 millions au fisc belge sur la même période. Rien d’illégal, soutient à juste titre le groupe.

      L’aîné de la fratrie, Jean-Michel, s’est quant à lui fait fort de contester durant dix ans l’imposition de sa société, le groupement forestier des grandes loges. Une propriété dans l’Orne, créé avec son père, de 1 600 hectares de forêt d’un seul tenant, dédiée à la chasse. Propriétaire d’un « pavillon de chasse » disposant d’une cave à vin, d’une chambre froide et « d’une salle de découpe du gibier avec rail de manutention », le groupement forestier – dont le capital s’élève à 16,5 millions euros – organisait une dizaine de journées de chasse moyennant une participation annuelle, et revendait « la majeure partie du gibier tiré lors des chasses à des grossistes »… En 2012, la cour d’appel de Versailles a finalement condamné le milliardaire, qui contestait l’activité commerciale de sa chasse. La justice a ainsi conclu qu’il avait été redressé à juste titre.

      En revanche, Lactalis a pour doctrine de ne pas déposer ses comptes annuels et préfère payer l’amende, dérisoire. Or depuis le début de la crise laitière, la transparence est devenu un enjeu crucial des négociations entre producteurs, industriels et distributeurs. L’an dernier, les industriels n’avaient pas répercuté la baisse de leurs prix d’achat du lait sur leurs tarifs aux distributeurs, laissant deviner des marges importantes. L’un des dispositifs du projet de loi Sapin 2 relatif à la transparence vise précisément à enjoindre les industriels à la publication de leurs comptes, sous l’astreinte d’acquitter 2 % du chiffre d’affaires journalier moyen hors taxes réalisé en France.

      Lactalis a récemment été mis en cause à deux reprises pour « entente » sur les prix avec certains de ses concurrents

      En 2015, deux “cartels” d’industriels laitiers ont été mis au jour en France et en Espagne, visant à s’entendre, l’un sur les prix de vente des produits laitiers frais à la grande distribution, l’autre sur le prix d’achat du lait aux producteurs en Espagne. Et dans les deux cas, le numéro un mondial Lactalis en était partie prenante. Ces deux affaires ne sont pas de nature à rassurer les producteurs.

      Les marques du groupe Lactalis Les marques du groupe Lactalis
      Le groupe lavallois a été condamné le 26 février 2015 par l’autorité espagnole de la concurrence, la Comisión Nacional de Mercados y la Competencia (CNMC), à une amende de 11,6 millions d’euros, puis le 12 mars 2015 à une amende de 60,1 millions d’euros par l’Autorité française. En France, Lactalis ne « conteste pas les griefs notifiés » mais fait appel. En effet, le groupe estime que l’Autorité « n’a pas fait une juste appréciation du contexte économique » et a « surévalué de façon manifeste la gravité des faits et leur impact sur l’économie »…

      La gravité de la fraude et son « ampleur nationale » sont au contraire soulignées dans l’affaire française. « La pratique concertée et les accords en cause ont permis aux principales entreprises du secteur de pratiquer des niveaux de prix supérieurs à ceux qui auraient résulté d’une concurrence non faussée », juge l’autorité. Concrètement, des réunions secrètes, tenues de 2002 à 2012, visaient à truquer les appels d’offres lancés par les grandes surfaces, à se répartir les clients et les volumes, ainsi qu’à s’entendre sur les prix.
      « Le partage de la valeur ajoutée est une idée trotskyste qui n’est pas dans l’ADN de Lactalis »

      « Le centre de gravité de l’entente était constitué des quatre leaders du secteur : Yoplait, Novandie, Lactalis et Senoble, a résumé l’Autorité de la concurrence – dont l’avis intégral est en ligne ici. Les réunions avaient lieu le plus souvent dans des hôtels réservés à tour de rôle par les participants. Les lieux changeaient à chaque fois pour des raisons de discrétion. Les contacts téléphoniques se faisaient notamment à partir de téléphones portables secrets dédiés à l’entente. Un “carnet secret” de l’entente était tenu par le représentant de Yoplait, de façon à consigner toutes les décisions prises lors de ces différents échanges. »

      Le cas espagnol a attiré l’attention des syndicats de producteurs, car ce cartel visait à « adopter une stratégie commune pour contrôler le marché d’approvisionnement en lait cru du marché ». Et les industriels ont cette fois mis en œuvre « des accords concrets pour coordonner les prix d’achat du lait, et le transfert d’éleveurs entre industriels » entre 2003 et 2011. Cette entente concernait les prix payés aux producteurs, et aussi des transferts d’un industriel à l’autre, par exemple pour simplifier les tournées de collecte.

      Ces deux condamnations dans des affaires d’entente sont un coup dur pour l’industriel, déjà définitivement condamné en novembre 2008 pour « falsification de denrées alimentaires » à l’issue d’une enquête sur le mouillage du lait. Selon les juges, 37 millions de litres de perméat liquide ou en poudre additionnés d’eaux blanches avaient été mélangés à 682 millions de litres de lait de consommation. Le groupe prétendait qu’il « standardisait » son lait pour lui donner une teneur à peu près égale en protéines en France.Il y ajoutait du perméat – un sous-produit liquide à faible teneur en protéines obtenu par microfiltration. Une manipulation totalement interdite par la réglementation.

      Selon les juges, Lactalis avait ainsi augmenté de 5,48 % son volume de lait, à un prix avantageux. Le perméat ne coûtait que 21 centimes au litre, au lieu de 2,20 francs le litre de lait payé au producteur. Dans cette affaire, Marcel Urion, l’ancien directeur général et président du directoire du groupe jusqu’en 2003, écope de six mois de prison avec sursis. Plutôt qu’admettre la fraude, Lactalis a accusé jusqu’au bout la réglementation.

      Une action des jeunes agriculteurs (JA) visant à vérifier l’origine des produits, en février dernier à Quimper. © DR Une action des jeunes agriculteurs (JA) visant à vérifier l’origine des produits, en février dernier à Quimper. © DR

      La multinationale du lait tient à distance les producteurs, et rejette toutes les velléités de négociations

      La négociation n’est pas dans sa culture. Il faut rappeler que le groupe de Michel Besnier avait fait appel en février 1982 à un commando de parachutistes pour évacuer la fromagerie Claudel-Roustang, à Isigny Sainte-Mère, occupée par ses salariés grévistes. Les paras recrutés par une officine d’extrême droite bloquent les entrées de la ville, séquestrent les grévistes, tout en évacuant 750 000 camemberts – ce qui vaudra au secrétaire général du groupe, lui-même ancien parachutiste, une condamnation à six mois d’emprisonnement avec sursis.

      Sans aller désormais jusqu’à cet extrême, Lactalis se fait fort de ne pas négocier avec les organisations de producteurs ou les syndicats. Faisant le bilan des prix accordés aux éleveurs en 2012 et 2013, l’Organisation de producteurs de Normandie et du Centre (OPNC), fédérant 500 producteurs, a décidé de porter plainte contre Lactalis pour non-respect du contrat. Le médiateur ouvre une négociation, qui se termine par le retrait de la plainte, et la promesse d’une renégociation du contrat, qui n’aura pas lieu. « Lactalis fixe les prix et aménage les règles en fonction de son bon vouloir, raconte Guislain de Viron, l’un des responsables de l’OPNC. Et le souci, c’est qu’ils veulent acheter le lait le moins cher possible. En 2012, il manquait en moyenne 8 000 euros par exploitation. »

      Le prix se calcule à partir d’une formule en partie indexée sur le marché mondial. Les producteurs réclament, sans être entendus, qu’on y intègre les coûts de production, et qu’on tienne compte des prix du marché intérieur. Mais les industriels font les calculs qui les arrangent. Ainsi, sur la paye de lait de juillet, Lactalis a fixé unilatéralement un prix à 232 euros la tonne, augmenté de 30 euros en « soutien », mais diminué d’une « flexibilité additionnelle » de 9 euros. Aucun contrôle n’est possible.

      « Il faut qu’il y ait une juste répartition de la marge, plaide Ghislain de Viron. Mais Lactalis n’a pas voulu négocier. Lors d’une réunion, Serge Molly, le directeur des approvisionnements de Lactalis, nous a dit que le partage de la valeur ajoutée était “une idée trotskyste, socialo-communiste”, et qu’elle n’est pas “dans l’ADN du groupe Lactalis”. » On avait cru le comprendre.

  • Besnier, exemple type du libéralisme carnassier #Lactalis
    https://gauchedecombat.net/2016/08/23/besnier-exemple-type-du-liberalisme-carnassier-lactalis

    L’actuel combat des producteurs laitiers en conflit avec le consortium Lactalis m’apparait particulièrement bien illustrer la rapacité et le court-termisme d’un système libéral à bout de souffle, injuste et destructeur. Lactalis paie 256 euros les 1 000 litres de lait payés à ses producteurs, quand celui-ci est revendu au consommateur final, pour le moins cher, en moyenne […]

    http://0.gravatar.com/avatar/9faa4d044bbecc32a5bef02aba121599?s=96&d=&r=G

  • Les géants français de l’agroalimentaire et de la #Grande_distribution épuisent la planète
    http://multinationales.org/Les-geants-francais-de-l-agroalimentaire-et-de-la-grande-distributi

    Quelles sont les 25 entreprises françaises qui impactent le plus les écosystèmes mondiaux ? Le #WWF a cherché à identifier les multinationales qui consomment le plus de #matières_premières comme le soja, l’huile de palme ou le bois, contribuant à fragiliser des régions comme l’Amazonie ou l’Asie du sud-est. Une liste où l’on trouve autant de firmes françaises que d’américaines. Les géants français de la #Grande_distribution, de la #Restauration_collective et du lait se distinguent. Chaque année, nous consommons (...)

    Actualités

    / #Agroalimentaire, Grande distribution, Restauration collective, #France, #Agriculture_et_alimentation, Grande distribution, #impact_sur_l'environnement, #chaîne_d'approvisionnement, matières premières, #agriculture, #alimentation, #consommateurs, #certification, #Carrefour, (...)

    #Auchan #Danone #Sodexo #Lactalis

    • http://multinationales.org/IMG/arton851.jpg?1461834413

      Pour le WWF (et beaucoup d’autres), l’une des réponses à cette question est de cibler les filières d’approvisionnement en matières premières comme le soja, l’huile de palme, le bois ou le poisson. L’organisation environnementaliste a dressé la liste des 25 entreprises françaises qui pèsent le plus sur les écosystèmes de la planète. Une liste où l’on trouve surtout des géants de la grande distribution et de l’agroalimentaire, dont certains sont peu connus du grand public. Une manière de rappeler que l’agriculture industrielle et les biens de consommation causent autant de dégâts environnementaux que les industries minière ou pétrolière. Mais c’est de manière indirecte, à travers leurs fournisseurs et leur chaine d’approvisionnement.

  • Les géants français de l’agroalimentaire et de la #Grande_distribution pèsent autant sur la planète que les multinationales américaines
    http://multinationales.org/Les-geants-francais-de-l-agroalimentaire-et-de-la-grande-distributi

    Quelles sont les 25 entreprises françaises qui impactent le plus les écosystèmes mondiaux ? Le #WWF a cherché à identifier les multinationales qui consomment le plus de #matières_premières comme le soja, l’huile de palme ou le bois, contribuant à fragiliser des régions comme l’Amazonie ou l’Asie du sud-est. Une liste où l’on trouve autant de firmes françaises que d’américaines. Les géants français de la #Grande_distribution, de la #Restauration_collective et du lait se distinguent. Chaque année, nous consommons (...)

    Actualités

    / #Agroalimentaire, Grande distribution, Restauration collective, #France, #Agriculture_et_alimentation, Grande distribution, #impact_sur_l'environnement, #chaîne_d'approvisionnement, matières premières, #agriculture, #alimentation, #consommateurs, #certification, #Carrefour, (...)

    #Auchan #Danone #Sodexo #Lactalis