#lactobacillus

  • Notre #vagin est une fabrique d’#antibiotique
    http://m.slate.fr/story/92089/vagin-antibiotique

    Notre vagin peut nous soigner. Oui. Une étude repérée par Jezebel et publiée dans la revue Cell montre que le vagin contient une multitude de #bactéries qui produisent des molécules dont on pourrait se servir pour fabriquer des produits pharmaceutiques utiles.

    Le biologiste Michael Fischbach, qui fait partie de l’équipe qui a mené l’étude, interviewé par The Huffington Post, est enthousiaste :
    « Nous avons l’habitude de penser que les médicaments sont découverts par des compagnies pharmaceutiques, approuvés par la FDA [l’équivalent américain de l’Agence du médicament], puis qu’ils nous sont prescrits par des médecins. Ce que ces recherches prouvent, c’est que les bactéries qui vivent sur et en nous peuvent court-circuiter le processus. »

    En d’autres termes plus scientifiques, « les #bactéries_commensales produiraient des centaines de molécules ayant des caractéristiques génétiques susceptibles de servir de base à de nouveaux #médicaments », comme l’explique Le Quotidien du Médecin.

    L’étude menée par les chercheurs de l’université de Californie s’intéresse particulièrement à « une bactérie commensale du vagin, le #Lactobacillus gasseri, qui produit l’antibiotique #lactocilline très proche d’autres utilisés en pharmaceutique », contre des infections vaginales précise encore le site médical. Avec un avantage : alors que les antibiotiques « traditionnels » s’attaquent à toutes les bactéries (un effet « terre brûlée » selon l’image utilisée par The Huffington Post), l’antibiotique « naturel », lui, n’éliminerait que les pathogènes.

    Vaginal #microbe yields novel antibiotic
    Drug is one of thousands that may be produced by the human #microbiome
    http://www.nature.com/news/vaginal-microbe-yields-novel-antibiotic-1.15900

    ...Fischbach doesn’t plan to develop the antibiotic that he has discovered into a drug. Instead, he wants to find novel types of molecule that are made by the microbiome. Studying these molecules might help researchers to understand how the microbiome influences our susceptibility to disease, he says.