• La Ciuta

    La Ciuta la più piccola razza ovina dell’arco alpino
    Il riconoscimento della razza, robusta, agile e frugale, ha apportato un valore aggiunto alla zootecnia locale, contribuendo alla conservazione del paesaggio e della biodiversità nel pieno compimento del principio di multifunzionalità dell’agricoltura.

    Il progetto #Val3ciuta coinvolge aziende agricole presenti nel territorio della Valtellina il cui impegno è rivolto ormai da anni alla tutela del territorio alpino e della fauna in via d’estinzione, con particolare attenzione verso il recupero di razze autoctone locali. Le aziende coinvolte rientrano tutte nella filiera dell’allevamento, produzione e trasformazione di prodotti della razza Ciuta. Fanno parte del progetto tre aziende situate in Provincia di Sondrio e l’Università degli Studi di Milano, con i Dipartimenti di Medicina Veterinaria e Scienze Animali (DIVAS) e di Scienze Agrarie e Ambientali (DISAA).

    Sur la laine...

    Valorizzazione della lana di Pecora Ciuta: da sottoprodotto a filiera corta sostenibile

    Le pecore di questa razza hanno da sempre e tradizionalmente fornito agli allevatori una lana che, seppur in quantità limitata, una volta filata e lavorata a maglia, veniva ben utilizzata per la realizzazione di indumenti e trapunte, o cardata per imbottire materassi. Oggi, la lana ottenuta dalla tosa degli animali rappresenta un prodotto di scarto con alti costi di smaltimento e/o lavorazione.
    Recentemente l’interesse nei confronti della lana di pecora Ciuta nella comunità locale è notevolmente cresciuto, con particolare interesse per lo sviluppo di una filiera corta, caratterizzata da uno stretto legame con il territorio. A dimostrazione di ciò, è stato sviluppato un progetto pilota che ha coinvolto un’industria tessile della zona Valtellinese (Tessuti di Sondrio), enti ed istituzioni locali, tra le quali l’Associazione Pro Patrimonio Montano. Il progetto ha avuto come punto di partenza la reinterpretazione degli antichi panni che venivano tessuti in Valtellina e di cui si ha attestazione negli Statuti di Bormio.

    https://www.val3ciuta.it/triplice-attitudine-lana

    https://www.val3ciuta.it

    #ciuta #laine #moutons #Italie #Valtellina #viande #lait

    • Et autre alternative au #teflon (pas essayé) :
      COOK-PAL

      We have successfully developed supreme rust-resistant and anti-caking steel woks and frying pans.

      Oil soaks smoothly into our woks and frying pans letting you cook with greater ease.

      Most steel woks and frying pans suffer from rusting and caking but our products overcome these problems as they have been optimised with a high heat treatment which keeps them free from rust and gives them lifetime protection.

      YOSHIKAWA Innovation with confidence. A genuine “steel made product”. Try out products and you will be using them for a lifetime.

      https://www.yoshikawa-group.co.jp/e/kitchen/products/cook-pal_ren.htm

      #japon #cook-pal #cookpal #Nitruration #Fonte #YOSHIKAWA

    • Et une autre alternative, que j’ai, celle-ci, testée et adoptée :

      Poêles en Acier Mineral B

      Héritage de la Gastronomie Française, l’ustensile en acier est emblématique de la cuisine de nos grands-mères.

      Indémodable, pour saisir, griller, dorer, il détient jalousement les secrets de la réaction de Maillard : une caramélisation en surface des sucs naturels des aliments et un moelleux à l’intérieur.

      Naturellement sans revêtement, inusable, se bonifiant avec le temps, il se transmet de génération en génération.

      En tôle d’acier protégée avec de la cire d’abeille, Mineral B est naturelle et robuste.

      Sa coupe lyonnaise évasée et bombée, favorise la glisse des aliments. La queue rivetée, courbée à la française est confortable et éloignée de la source de chaleur.

      https://www.debuyer.com/fr/content/95-poeles-en-acier-mineral-b
      #acier #De_Buyer

      déjà signalé ici :
      https://seenthis.net/messages/1048671#message1053817

    • #Cookut


      https://www.cookut.com
      –-> poêle légère, sans PFAS et dont le revêtement est durable (sauf si ça chauffe trop)

      Plus en détail :

      Un revêtement 100% minéral SANS PFAS au contact des aliments

      L’Incroyable Cocotte et les autres accessoires de cuisson possèdent un revêtement totalement minéral et naturel : sans PFAS, sans BPA, sans PTFE, sans cadmium, sans PFTE, sans nickel.

      Concrètement ce revêtement est obtenu simplement lors de la #vitrification à haute température du principal composant du sable (silice) et d’eau. Il n’y a aucune substance organique controversée issue du pétrole.

      Cela signifie que cuisiner dans un ustensile Cookut est 100% sain, ce qu’attestent les nombreux tests réalisés par des laboratoires indépendants.

      En plus d’être totalement inerte pour la santé, le revêtement obtenu est à la fois antiadhérent et solide.

      Un coeur en alliage d’aluminium

      Afin d’obtenir les meilleures performance de chauffe et un poids réduit, nous avons choisi un alliage d’aluminium haute performance. L’aluminium présent dans cet alliage ne peut pas se diffuser dans la nourriture, même en présence de traces d’usure normales. Les tests indépendants en laboratoire prouvent la non diffusion d’Aluminium dans la nourriture.

      L’aluminium a souvent mauvaise presse car pendant longtemps des casseroles « tout en aluminium » ont été utilisées. Ces produits qui pouvaient présenter un risque sur la durée sont interdits depuis des années en Europe. Le coeur en aluminium encapsulé dans le sable vitrifié de notre cocotte n’a aucun rapport avec ces produits anciens.

      Pour rappel, l’aluminium est le 2ème composant le plus présent dans la croute terrestre. Les quantités ingérés dans l’alimentation sont de loin les plus importantes au quotidien. A titre d’exemple, la plupart des légumes contiennent 5 à 10 mg d’Aluminium par kg.

      https://www.cookut.com/fr/ma-cocotte-personnalisable

      –—

      J’ai décidé d’aller voir L’incroyable cocotte dans un magasin pour poser 2-3 questions, notamment sur la durabilité.
      La vendeuse m’a dit « c’est sans PFAS et autres produits nocifs, mais ça reste un revêtement... du coup, au bout d’un temps il partira et la poêle ne sera plus anti-adhérante ». Elle dit « après 4-5 ans, quand le revêtement ne sera plus fonctionnel, il faudra changer la poêle/cocotte ». Du coup, pour moi, c’est niet.

  • En #Algérie, la France coloniale a aussi détruit la #nature

    L’accaparement colonial de la terre en Algérie a détruit des modes d’organisation et de gestion de la terre en commun. Le développement des monocultures et d’une agriculture d’exportation a aussi bouleversé l’environnement.

    Après avoir été suspendu de RTL début mars pour avoir évoqué les massacres français en Algérie au XIXe siècle, Jean-Michel Apathie a décidé de quitter la station. En pleine surenchère du ministre Bruno Retailleau avec l’Algérie et face à une extrême droite qui clame les bienfaits de la colonisation, le flot de réactions hostiles aux propos de l’éditorialiste rappelle que nombre de Français ne connaissent pas l’ampleur des crimes coloniaux commis par la France en Algérie.

    Face aux tentatives de révisionnisme historique, Reporterre s’est intéressé à un pan méconnu de la colonisation française en Algérie : ses dégâts sur la nature. À l’aube de la colonisation, le socle de la société algérienne reposait sur la paysannerie, l’agriculture était la principale source de richesse et rythmait la vie des populations qui alternait entre le travail de la terre et les transhumances saisonnières. Mais de 1830 jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, l’accaparement des terres par les colons a complètement bouleversé cet équilibre.

    « L’arrivée des colons en Algérie signe l’accaparement des ressources environnementales et celle du foncier. C’était une pratique d’expropriation sans explication, sans excuse et avec une grande brutalité. Pour les Algériens, c’est un monde qui s’effondre littéralement », relate Antonin Plarier, maître de conférence à l’université Lyon 3 et spécialiste de l’histoire environnementale des sociétés coloniales.

    Au total, d’après ses calculs, plus d’1,2 million d’hectares ont été transférés aux Européens entre 1830 et 1917 : soit l’équivalent de 1 000 fois la superficie de Paris, et trois fois celle de la Belgique.

    Pour réquisitionner des terres algériennes, la France a développé un arsenal juridique légalisant un paradoxe : celui d’une société qui défendait le droit à la propriété et d’une colonisation qui foulait au pied celle des Algériens. L’administration coloniale pouvait ainsi s’emparer de n’importe quelle propriété algérienne, qu’elle soit celle d’un individu comme d’une tribu entière.
    Détruire la paysannerie pour « soumettre le pays »

    La doctrine coloniale et militaire se lit à travers les écrits du maréchal Bugeaud, le militaire qui a permis d’étendre la conquête de l’Algérie. Voici notamment ce que précise cette violente figure de la colonisation, spécialiste des enfumades (pratique consistant à asphyxier des personnes réfugiées ou enfermées dans une grotte en allumant devant l’entrée des feux) : « J’y ai réfléchi bien longtemps, en me levant, en me couchant ; eh bien ! Je n’ai pu découvrir d’autre moyen de soumettre le pays que de saisir l’intérêt agricole ». Il faut donc empêcher les populations « de semer, de récolter, de pâturer », pour les priver des moyens d’existence, souligne l’historien Hosni Kitouni, chercheur en histoire à l’université d’Exeter.

    En filigrane, il s’agissait de punir tous ceux qui tentaient de se révolter, et de dissuader ceux qui en avaient l’intention. En 1838, l’ordonnance royale du maréchal Bugeaud indiquait que toute tribu s’insurgeant contre la domination française pouvait voir ses terres séquestrées. Cette politique monta encore d’un cran en 1871 à la suite d’une insurrection initiée contre la puissance coloniale.

    Cette « tempête des spoliations », selon l’expression d’Hosni Kitouni, a non seulement dispersé les populations, contraintes d’abandonner leurs maisons, leurs cultures, leur bétail, mais a également entraîné leur paupérisation, voire pire, leur famine, puis leur mort. En parallèle, la violence des razzias, ces opérations militaires menées dans des campements, a détruit les habitations et les récoltes. Les arbres fruitiers étaient rasés dans les zones de guerre.
    Spoliation de l’eau et des forêts

    « Devenus des paysans sans terre, sans bétail, sans abris, n’ayant que la force de leurs bras à vendre, ils vont alimenter la masse des candidats à toutes les servitudes », écrit Hosni Kitouni. D’anciens propriétaires algériens sont alors parfois revenus sur leurs terres louer leur force de travail aux colons français. « Des paysans algériens vont revenir cultiver la terre, fournir les semences, et les instruments agraires, en échange de quoi ils vont pouvoir récupérer un ou deux cinquièmes de la récolte, le reste revenant au propriétaire », raconte à Reporterre Antonin Plarier.

    Au-delà des terres, la colonisation s’est emparée des communs que sont les forêts et l’eau. Au XIXe siècle, plusieurs opérations de maîtrise des cours d’eau ont fleuri, toujours dans le but d’irriguer les terres des colons. Dans les années 1860, un projet de barrage a vu le jour dans le département d’Oran. Antonin Plarier pointe ainsi ce qui tient de l’évidence : « Lorsqu’une source en eau est maîtrisée, elle l’est uniquement au bénéfice des colons, et donc au détriment des agriculteurs algériens qui en sont de fait dépossédés. »

    La question de l’eau a entraîné plusieurs conflits, tout comme celle des forêts. Dès les années 1830, l’imposition du Code forestier par les colons a restreint peu à peu aux Algériens l’artisanat, le passage du bétail, le ramassage du bois de chauffe, et la coupe de bois pour les diverses constructions.

    Résultat : entre un tiers et la moitié des ressources économiques de la paysannerie algérienne a été menacée par ce nouveau cadre légal, estime Antonin Plarier. Il faut dire que l’administration coloniale y a très vite vu un filon : l’exploitation des forêts en vue de leur commercialisation.

    Dans la montagne de Beni Khalfoun, dans la vallée de l’Isser, l’administration octroya par exemple une concession d’environ 1 000 hectares de chênes-lièges, un bois cher et prisé pour la fabrication de bouchons, à un exploitant français. Difficile de donner un chiffre précis, mais cet accaparement de ressources essentielles n’a pas été sans conséquences sur l’écosystème algérien.

    « C’est toute une série d’éléments liés à la colonisation qui vont contribuer à dégrader l’environnement algérien. En asséchant les sols via la déforestation, l’État colonial a par exemple favorisé l’érosion des sols », dit l’historienne Hélène Blais, professeure d’histoire contemporaine à l’ENS et autrice de L’empire de la nature. Une histoire des jardins botaniques coloniaux.
    Monocultures et rentabilité

    En Algérie, comme ailleurs, la colonisation s’est accompagnée de l’introduction de nouvelles espèces jugées plus rentables, et d’un bouleversement dans les pratiques agricoles tournées vers une pratique intensive et exportatrice correspondant davantage aux besoins de la métropole.

    Ce qui fait dire à Alain Ruscio, historien spécialiste de la période coloniale, que « la totalité de l’écosystème algérien a été affectée par la colonisation » : « Au fur et à mesure que l’armée française considérait qu’une région était complètement contrôlée, des monocultures étaient rapidement mises en place. D’où aussi la construction de routes servant à acheminer ces marchandises vers la France », nous explique-t-il.

    C’est l’exemple de la vigne et de sa vinification, qui priva une partie de la population d’un accès à la culture de céréales, et entraîna la disparition de terres en jachères — qui fournissaient des pâturages jusqu’ici essentiels pour le bétail des paysans algériens. Mais aussi de l’introduction massive de l’eucalyptus, cette plante endémique d’Australie, dès les années 1860 pour tenter d’assainir les zones humides dans lesquelles le paludisme décimait des colons.

    « Des millions d’arbres ont ainsi été plantés. Dans certains endroits, cela a asséché plus qu’il était nécessaire, au détriment d’autres espèces endémiques qui ont été abattues ou abandonnées dans ce cadre », analyse Hélène Blais. L’historienne a également observé des tentatives d’introduction de moutons mérinos, apporté pour sa laine prisée en Europe.
    Chasses coloniales

    Sans oublier les chasses coloniales qui attiraient des Français originaires de tout l’Hexagone venus traquer hyènes, panthères, lions et autres animaux sauvages. Considérés comme des animaux nuisibles, leurs têtes furent mises à prix via une circulaire du général Bugeaud de 1844 offrant une récompense pour tout animal tué « proportionné à la puissance de chaque bête ». D’après les recherches d’Hosni Kitouni, rien qu’en 1860, ce ne furent pas moins de 61 panthères et 38 lions qui avaient été abattus. Si bien qu’à la fin du XIXe siècle, le plus gros de la faune sauvage avait disparu. Le dernier lion fut abattu en 1958.

    « L’ordre colonial s’accommode peu avec la différence biologique, écologique, humaine qui résiste à sa domination, conclut l’historien auprès de Reporterre. D’où la politique de mise en ordre à force de violence et de juridictions d’exception, empêchant la société autochtone de se développer à son rythme selon ses lois naturelles. »

    Au-delà des crimes commis sur les Algériens, peu d’historiens se sont jusqu’ici emparés des destructions des écosystèmes. L’ampleur d’un éventuel écocide lié à la colonisation française reste à quantifier et est un angle de mort de la recherche.

    https://reporterre.net/En-Algerie-la-France-coloniale-a-aussi-detruit-la-nature
    #destruction #paysage #colonisation #France #France_coloniale #histoire #terres #accaparement_des_terres #communs #agriculture #exportation #monoculture #paysannerie #foncier #expropriation #brutalité #violence #réquisition #droit_à_la_propriété #lois #maréchal_Bugeaud #enfumades #moyens_d’existence #insurrection #paupérisation #famine #razzias #arbres_fruitiers #eau #forêts #forêt #barrage #conflits #Code_forestier #érosion_des_sols #ressources #montagne #déforestation #environnement #érosion_des_sols #rentabilité #routes #vigne #jachères #terres_en_jachères #céréales #pâturages #eucalyptus #zones_humides #paludisme #arbres #laine #chasse #chasses_coloniales #ordre_colonial #animaux_sauvages #écocide
    #géographie_culturelle #géographie_du_droit #legal_geography

  • #Bergère_de_France : la #filature de #laine reprise par ses salariés

    Le salon Made in France ouvre ses portes le 8 novembre 2024. 100 000 visiteurs sont attendus, l’occasion de découvrir des produits locaux et des entreprises symboles du savoir-faire français. Parmi ces marques : Bergère de France, l’incontrounable du secteur de la laine.

    Dans une mercerie parisienne, Chantal Berchot vend des pelotes de laine depuis plus de 45 ans. Aujourd’hui, la marque Bergère de France représente l’essentiel de ses ventes. Pour elle, c’est un soulagement d’apprendre que cette laine fabriquée en France a été sauvée. Pour Chantal, la marque aurait commis plusieurs erreurs : changer la qualité de sa laine et surtout augmenter trop rapidement ses prix. Depuis le début de l’année 2024, une pelote coûte un euro de plus.
    La réussite d’une longue aventure industrielle

    Il reste quand même des clientes fidèles, toujours prêtes à tricoter : “C’est bien que les employés aient repris et que cela continue parce que nous pourrons continuer à réaliser de belles choses”, se réjouit une cliente. Lancée en 1946 à Bar-le-Duc dans la Meuse, Bergère de France a su préserver son héritage jusqu’à aujourd’hui. En avril dernier, la marque avait été placée en redressement judiciaire. Depuis deux semaines, l’entreprise est officiellement une société coopérative reprise par ses salariés.

    https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/bergere-de-france-la-filature-de-laine-reprise-par-ses-salaries_6885701
    #France #coopérative

  • Tisser des liens au fil de la #laine, du dos des moutons à celui des bergers. Production, transformation et utilisation de la laine chez les #Tushes de l’est de la #Géorgie

    Dans la vie des Tushes, la laine est omniprésente bien que parfois discrète. Médiatrice, et même opératrice d’attachements aux lieux, cette fibre apparaît au sens littéral et au sens figuré comme un fil permettant de tisser des liens entre des personnes et des lieux éloignés les uns des autres et comme une trame pour aborder l’histoire des Tushes entre le xxe et le xxie siècle. C’est un élément à la fois anodin et absolument central, dont le cycle de production résume et met en relation les lieux, les temporalités et les acteurs qui participent de la vie sociale tushe – animaux, touristes, financeurs internationaux, parc national. En suivant la laine, du dos des moutons à celui des bergers, en passant par les ateliers féminins, je propose ici d’approcher la société tushe par des pratiques et par leur matérialité : de la difficulté de la tonte à la force impliquée dans le feutrage en passant par le port de maillots de corps rêches.

    https://journals.openedition.org/tc/18520

  • La #laine, un tout, de l’élevage à l’objet

    Voilà plusieurs années maintenant que je côtoie cette fibre aux qualités remarquables. Je réalise au fil de ma quête lainière, qu’effectivement, la laine est mystérieuse. Rien n’est écrit, tout s’apprend avec l’expérience et ce même lorsqu’elle est encore sur le dos du mouton.

    La laine n’est pas seulement une matière, c’est un #écosystème qui nous offre un regard singulier dans un contexte aux crises multiples.

    Une passion pour la laine

    On me pose souvent la question « d’où te vient cette passion pour la laine ? ». Durant ma formation en design #textile, j’ai eu le sentiment d’avoir une responsabilité vis-à-vis de l’anthropisation. J’ai choisi d’explorer les #fibres_naturelles, persuadée qu’elles détiennent certaines réponses pour envisager notre avenir. Lorsque j’ai appris la technique du feutre de laine, j’ai eu un véritable coup de foudre. C’est un procédé qui consiste à amalgamer par humidité et frottement les fibres. Ce n’est possible qu’avec la laine, car elle est composée d’écailles qui créent une accroche naturelle. Un véritable champ des possibles s’est ouvert à moi où je n’ai cessé d’expérimenter avec cette technique. Pendant des mois, je suis restée concentrée sur ce procédé jusqu’à me demander : Qu’est-ce que la laine ? D’où vient-elle ?

    C’est une fibre animale qui provient principalement du pelage des ovins. Elle est très complexe dans sa physionomie et possède de nombreuses propriétés. Un textile en laine ne se froisse pas ; il est naturellement respirant ; il possède la capacité d’être thermorégulateur. La laine ne retient pas les odeurs ; c’est une fibre très résiliente, qui n’absorbe pas les tâches et est ininflammable. Elle possède un fort pouvoir isolant, d’absorption de l’eau et des aptitudes au feutrage grâce aux écailles qui la composent.

    Le #mouton, une domestication du mouflon

    Le mouton quant à lui est une pure création de l’homme qui s’est faite par la domestication du mouflon il y a 10 000 ans. Sa laine était d’abord récupérée sur les buissons lors de la mue de l’animal. Il était ensuite capturé pour être peigné, puis tondu. À force de sélection, le mouflon est petit à petit devenu mouton. Aujourd’hui c’est le seul animal qui ne mue presque pas, voire pas du tout. Il est obligé d’être tondu sans quoi sa laine pousserait en continu. Le mouton ne peut donc pas vivre sans l’homme.

    On peut d’ailleurs difficilement parler de la laine sans présenter ce que j’appelle ses origines. L’éleveur ou le berger tiennent une place importante dans son environnement. Ce métier qui peut être qualifié de marginal, a tendance à être oublié dans la genèse de cette matière vivante. De nos jours, les éleveurs travaillent avec des ovins principalement dans le but de produire de la viande ou du lait. Indépendamment de ces productions, la laine pousse sur le mouton. Il faut rappeler que jusqu’à la première moitié du XXe siècle, la laine était une véritable source de revenu pour l’éleveur, parfois plus que la viande !

    L’alimentation, la conduite des bêtes, le travail avec les chiens, la reproduction, chaque choix de l’éleveur impacte le troupeau et se retrouve dans la laine. D’ailleurs, la toison est considérée comme le carnet de santé de l’animal. Dans une mèche d’une année de pousse, il est possible de lire la santé du mouton sur un an. L’endroit où la fibre se casse permet de situer la période de carence, comme une mise-bas ou des maladies. Au contraire, si l’animal est bien équilibré, les fibres sont solides, soyeuses et homogènes. Dans le jargon lainier, on dit qu’on « fait sonner la mèche ».

    Harmonie entre l’homme, l’animal et le territoire

    Au-delà de la matière laine, lorsqu’un troupeau évolue dans un secteur, il ne se contente pas que de se nourrir. Involontairement, il va défricher l’espace ; par leurs excréments, les brebis vont aussi améliorer la fertilité du sol. La gestion pastorale a toute son importance. En montagne par exemple, le pâturage d’été et d’automne minimise le risque d’avalanche. En plaine, le pâturage limite les incendies en maintenant les prairies rases. L’étude des bienfaits du pastoralisme m’amène à penser que c’est une pratique vertueuse : une véritable harmonie entre l’homme et l’animal et leur territoire.

    Lorsque je pars à la recherche de laines pour mes différents projets, je m’oriente désormais principalement vers des éleveurs qui ont une pratique de l’élevage en plein air, sans intrants chimiques. De cette façon, j’ai la certitude que la laine aura de bonnes aptitudes. C’est aussi l’assurance de travailler une matière issue d’un mode de conduite à l’écoute des brebis, de la faune et de la flore.

    Quand on pense à la laine, on évoque le mérinos qui est la fibre la plus fine. Pourtant, en France, on recense une cinquantaine de races ovines soit autant de laines différentes. Chacune d’entre elles possède les mêmes propriétés de base, mais en fonction de leur milieu d’implantation et de la génétique du mouton, les laines diffèrent. Elles ne « disent » pas la même chose, n’ont pas les mêmes potentialités donc pas les mêmes usages. Il y a des laines à rembourrage, à tapis, à vêtement de corps, à feutrer, à filer, etc. C’est un gisement d’environ 10 000 tonnes brutes dont à peine 20% sont valorisées.

    Ce manque d’intérêt pour la filière s’explique. À la suite de l’avènement des fibres synthétiques, la laine a été classée comme déchet agricole de catégorie trois, soit un déchet d’abattoir. Cette qualification est un frein dans sa valorisation, car les entreprises de négoce et de lavage ont un règlement strict à respecter. De ce fait, peu d’entreprises de lavage se sont installées en France. On trouve celui du Gévaudan en Haute-Loire et d’autres petites unités mais pas assez pour absorber les récoltes annuelles. Une autre problématique freine le développement de la filière : le prix du marché de la matière. En général, la laine est rachetée à l’éleveur entre 0,05€ à 1€ kg brut. Pas de quoi rembourser la tonte qui coûte environ 2€/brebis (une brebis porte en moyenne 1kg de laine sur le dos). Malgré cette triste réalité, plusieurs initiatives s’engagent pour renforcer la filière lainière française, pour faire en sorte que la laine soit une production à part entière.

    Mais que faire avec la laine ?

    Aussi étonnant que cela puisse paraître, on trouve la laine partout. Il y a les articles classiques tels que les chaussettes, les chapeaux en feutre de laine ou encore l’isolation de bâtiment. Mais la lainelaisse se glisse aussi dans les pianos ou sous les charentaises. Les étouffoirs des pianos sont habillés d’un feutre de laine léger pour assourdir le son des cordes. Ce son est émis grâce aux marteaux. Leurs têtes sont aussi recouvertes d’un feutre. La charentaise, pantoufle emblématique des Charentes, est à l’origine entièrement composée de laine. Aujourd’hui, les matières de la tige varient. La semelle, elle, est toujours en feutre de laine sans quoi, la charentaise ne pourrait pas s’appeler ainsi. Une seule entreprise en France est capable de produire ce feutre tissé en cinq chaînes : la maison Jules Tournier. On peut retrouver la laine dans les matelas, les couettes ou encore les vêtements. Pour ma part, je conçois et fabrique des pièces uniques d’ameublement : tapis, petits mobiliers d’assise, couvertures ou tentures. Certains de mes objets portent une empreinte singulière ; un tracé qui correspond au chemin de transhumance des brebis dont j’ai récupéré la laine. Cette cartographie me permet de replacer de façon symbolique, au centre des objets, la figure du moutonnier.

    Laine avec trait de parcours.

    Ce que je trouve passionnant avec la laine, et que je ne retrouve dans aucune autre fibre, c’est qu’elle répond à plusieurs problématiques. En la décortiquant, on dépasse sa simple qualité de matière. Dans le contexte des crises multiples que nous connaissons, la laine et les métiers qui y sont liés semblent offrir d’autres possibles. Un respect des territoires et de la biodiversité par la pratique du pastoralisme, la conservation de nombreux savoir-faire par la transformation de la laine, la création de nouveaux emplois par la structuration de la filière, la garantie de produits

    éthiques pour les usagers. Au-delà de ce que j’ai pu développer comme objet, ce que je cherche à mettre en avant, c’est ce que la laine porte en elle. Elle respecte l’environnement non pas seulement parce qu’elle provient de la brebis. Le berger ou l’éleveur, par une pratique à l’écoute de son milieu, contribue à la préservation et à l’entretien de la biodiversité qui l’environne. Il s’agit finalement de considérer le parcours des matières dans leur totalité.

    https://www.agriculture-circulaire.fr/la-laine-un-tout-de-lelevage-a-lobjet

  • Trouver des débouchés pour la #laine

    Chaque année le cheptel ovin produit environ 14 000 tonnes de laine. Or elle est devenue une charge pour les eleveurs qui ne trouvent plus de #débouchés

    Pour les éleveurs, écouler sa laine est devenue très difficile. Au début du siècle dernier, l’#industrie_textile et la transformation de la laine étaient majeures en #France. Avant que n’arrivent le coton, les matières synthétiques et la concurrence des pays lointains. Désormais la laine est au mieux bradée, le plus souvent stockée. Parfois même brûlée par des éleveurs qui n’en ont pas le droit, mais ne savent plus que faire de cette laine qu’ils ont sur les bras. Car désormais, en France, elle n’est plus une #ressource_économique.

    A la disparition de l’appareil industriel s’est ajoutée une nouvelle accélération de la crise, avec le Covid. Cela a stoppé les exportations vers la #Chine, principale destination jusque-là. Les sept millions de bêtes du cheptel ovin de produisent naturellement près de 14 000 tonnes de #toisons chaque années Et pour leur bien-être les moutons sont tondus au moins une fois chaque année. La question donc, c’est que faire de cette laine qui est de toute façon là. Et dont seul un tout petit pourcentage est valorisé.

    Le ministère de l’agriculture a chargé ses services de se pencher sur la question l’an dernier pour identifier les manières de relancer la filière. Le #CGAER, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux a publié un #rapport.

    Et cela d’autant plus qu’il s’agit de matériaux locaux, renouvelables, biodégradables. Bref, des matériaux intéressants.

    Mais toutes les laines ne peuvent pas avoir les mêmes usages. Et en majorité, celles produites en France n’ont pas les fibres nécessaires pour faire des pull ou fournir l’industrie du luxe. Néanmoins il existe à la fois des débouchés historiques à relancer, et des techniques innovantes à soutenir. Il y a aujourd’hui deux grandes stratégies de développement. Le modèle du circuit court, avec des initiatives locales, déjà plus en plus nombreuses. Ce sont des petits élevages vendant sur les marchés, misant sur le goût pour les matières naturelles, ou les loisirs créatifs. Des petites entreprises, associations et filatures se multiplient sur le territoire. Elles gagneraient à être mieux coordonnées.

    Et puis il y a ceux qui visent une relance industrielle. Avec des pistes comme le rembourrage de matelas, des vêtement de protection des usages agricoles, éventuellement l’isolation thermique des bâtiments. Même si pour cela, la laine serait en concurrence avec d’autres matériaux naturel moins cher.
    Relancer une filière

    Mais plusieurs étapes restent nécessaires à la relance d’une filière.
    D’abord une meilleure connaissance statistique : réaliser un inventaire des qualités lainières de toutes les races françaises, et un suivi des marchés est un préalable.
    Ensuite, et c’est probablement le plus difficile, renforcer les capacité de production. Aujourd’hui il n’existe plus en France qu’une seule grande usine de lavage. Et peu de filatures. Mais une telle relance requiert de l’argent, et un marché.
    Enfin, une structuration. Au Royaume-Uni, la filière est en bonne forme, grâce à une coopérative qui assure la collecte de toute la laine et un label de promotion, de la qualité « British whool ». Le modèle n’est pas transposable. Mais les acteurs réfléchissent aux manières de montrer leur différences En imaginant par exemple un score carbone spécifique à la laine européennes. Un collectif nommé #Tricolor relance une organisation interprofessionnelle. il doit présenter à la mi mai sa feuille de route pour relancer la filière.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-journal-de-l-eco/trouver-des-debouches-pour-la-laine-6948130
    #valorisation #exportation

    • La valorisation de la laine et des #peaux_lainées

      Que faire des stocks de laine et de peaux lainées qui s’accumulent sur les exploitations ovines et chez les négociant ? Le CGAAER a tenté d’apporter une réponse au travers d’une mission de conseil.
      Enjeux

      Le troupeau ovin français compte environ sept millions de têtes.

      Historiquement sélectionnés pour produire de la laine, les moutons doivent être tondus au moins une fois par an pour leur bien-être et la préservation de leur état sanitaire. Toutefois, depuis plusieurs années, les éleveurs ovins rencontrent de grandes difficultés à commercialiser la laine et sont de plus en plus souvent contraints de la stocker sur l’exploitation. Une situation assez comparable est constatée chez les négociants en peaux lainées confrontés à la disparition de leurs marchés traditionnels.

      Alors que dans le passé laine et peaux lainées étaient source de richesse, l’absence de valorisation de ces matériaux locaux, renouvelables, biosourcés et biodégradables pose question. Une mission a été confiée au CGAAER.
      Méthodologie

      La mission s’est déroulée d’octobre 2022 à avril 2023. Elle a permis d’auditionner plus de cinquante acteurs des filières laines et peaux lainées afin d’appréhender les différentes modalités de valorisation envisageables. Un déplacement au Royaume-Uni a complété ces entretiens.
      Résumé

      Après avoir dressé un état des lieux de la situation des filières laines et peaux lainées et des marchés, la mission s’est attachée à analyser les caractéristiques du gisement lainier français et à identifier les facteurs ayant présidé à l’évolution de la filière depuis le milieu du siècle dernier, époque à laquelle la France était un des leaders mondiaux du textile et de la transformation de la laine.

      Prenant en compte les évolutions réglementaires en matière de valorisation des sous-produits animaux (SPAn) intervenues au début du XXIème siècle, la mission a étudié les freins à la valorisation de laine française, en lien notamment avec ses caractéristiques techniques. Outre les valorisations historiques, dites techniques, dans la filière textile ou celle du feutre et de ses produits dérivés, la mission s’est intéressée à des modes de valorisation émergents. En dépit d’une valeur ajoutée plus faible, ils peuvent présenter un intérêt, en matière d’amendements et de fertilisants organiques ou pour répondre à des demandes croissantes de protéines animales. Des valorisations cosmétiques (lanoline) ou pharmaceutiques ou nutraceutiques (vitamine D, mélanine, kératine) ont également été envisagées.

      Partant de ces constats et considérant que le problème concernait majoritairement la filière laine, les missionnés ont proposé des pistes d’amélioration et émis sept recommandations. Outre une nécessaire sensibilisation des éleveurs à la qualité de la laine produite, une meilleure structuration de la collecte de façon à faciliter les conditions de mise en marché et, dans la mesure du possible, la création d’une nouvelle unité de lavage industriel en France seraient de nature à faciliter la valorisation des laines de qualité supérieure dans la filière textile et le développement d’une filière d’isolants en laine.

      La mission a également esquissé des pistes, certes moins valorisantes à ce jour, qui, toutefois, apportent une réponse à la gestion des rebuts de tri aux différentes étapes de transformation, et permettent une valorisation en circuit court sous forme de compostage à la ferme ou la fabrication d’amendements organiques. Cette dernière piste nécessite toutefois des études et expertises complémentaires.

      pour télécharger le rapport :
      https://agriculture.gouv.fr/telecharger/137784

      https://agriculture.gouv.fr/la-valorisation-de-la-laine-et-des-peaux-lainees

  • La filiera della lana “senza frontiere” dell’arco alpino
    Scienze umane e sociali

    La lana, che in passato era merce preziosa capace di stimolare e alimentare l’economia locale, ha perso negli ultimi decenni il suo valore a causa della concorrenza internazionale. Oltre a non essere utilizzata per produrre filato, la lana deve essere smaltita, secondo le norme europee, come rifiuto speciale. Non solo non produce benessere e ricchezza, ma è diventata nel tempo un enorme problema per i pastori.

    Per contrastare questo fenomeno è partito da pochi mesi, il progetto #Alptextiles, nel tentativo di ricostruire a livello transnazionale la filiera tessile, partendo proprio dalla lana. Promosso dall’archivio di Etnografia e Storia Sociale di Regione Lombardia con diversi partners europei quali scuole, musei e università di Italia, Svizzera, Austria, Germania, Francia e Slovenia, il progetto punta prima di tutto a mettere in relazione le diverse realtà legate alla filiera della lana.

    I fili prodotti in Italia, e in particolare in #Val_Camonica incontreranno quelli dell’Austria del #Montafon, sui telai di tessitura della #Valposchiavo, per creare un nuovo tessuto.

    A #Poschiavo abbiamo incontrato alcuni protagonisti del progetto “senza frontiere: #Cassiano_Luminati, direttore del #Polo_Poschiavo; #Adriana_Zanoli, artigiana e decoratrice e #Tim_Marchesi, allevatore e pastore.

    https://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/La-filiera-della-lana-%E2%80%9Csenza-frontiere%E2%80%9D-dell%E2%80%99arco-alpino

    #laine #filière_laine #textile #Alpes

  • Heating people, not spaces

    These days, we provide thermal comfort in winter by heating the entire air volume in a room or building, an approach that consumes a lot of fossil fuels. In this series of articles, LOW←TECH MAGAZINE focuses on our forebear’s concept of heating, which was more localized. They used radiant heat sources that warmed only certain parts of a room, creating micro-climates of comfort, and they used personal heating sources that warmed specific body parts. It would make a lot of sense to restore this old way of warming, especially since newer technology has made it much more practical, safe, and efficient. By placing heating technology in a historical context, LOW←TECH MAGAZINE challenges the high-tech approach to sustainability and highlights the possibilities of alternative solutions.

    Contents table:
    Restoring the Old Way of Warming: Heating People, not Spaces
    Insulation: First the Body, then the Home
    The Revenge of the Hot Water Bottle
    Energy Labels Oblige Frugal Homeowners to Make Unsustainable Investments
    How to Keep Warm in a Cool House
    Sunbathing in the Living Room: Tile Stoves and Other Radiant Heating Systems
    Heat Storage Hypocausts: Air Heating in the Middle Ages
    The Revenge of the Circulating Fan

    https://www.lulu.com/shop/kris-de-decker/heating-people-not-spaces/paperback/product-zm52en6.html

    #chauffer_le_corps_et_pas_l'espace #heating_people_not_space #espace #chauffage #corps #law_tech #livre #bouillotte #chauffer #efficacité

    C’est mon crédo depuis l’année passée : #laine et bouillotte...

  • Se chauffer : les erreurs à éviter (on se chauffe mal !​) — [Chat Sceptique]

    https://www.youtube.com/watch?v=LtOH31LY-KU

    Bambou craint d’avoir froid cet hiver. Heureusement pour elle, la science a trouvé comment se réchauffer sans dépenser des fortunes !

    Le projet slowheat : https://www.slowheat.org

    Toi aussi, apprends à vivre sobrement :)
    tldr : chauffe ton corps, pas ta maison.

    Mais donc #SlowHeat iels font quelques recherches tout de même sur le sujet et vont publier un guide prochainement, si je comprends bien leurs actus.

    – s’adapter au froid et se couvrir (la base)
    – chauffer les corps directement plutôt que l’air ou les murs, avec des petits radiants, des couvertures chauffantes, etc...
    – privilégier des matériaux peu effusifs (bois, tissus, isolant...), là où tu es en contact plutôt que l’inverse (carrelage, cuir, simili-cuir, plastique ...)

    Quelques articles du site SlowHeat :
    – Choisir une couverture chauffante :  https://www.slowheat.org/post/choisir-une-couverture-chauffante
    – Avoir chaud en télétravaillant :  https://www.slowheat.org/post/avoir-chaud-en-t%C3%A9l%C3%A9travaillant (par exemple tapis chauffant pour les mains, et/ou couverture chauffante et/ou petit radiant 300w max...

    Etc. etc.
    Vive les couettes et les bouillottes.

    Oui, je sais là il fait encore 25°C un 30 octobre… mais on va faire comme si ça n’allait pas durer comme ça éternellement

    #chaleur #électricité #isolation

  • La #laine, #recyclage et #revalorisation

    Malgré l’impact du transport sur le climat et des conditions d’élevage souvent peu respectueuses des animaux, la laine de mouton vient souvent des antipodes, Nouvelle-Zélande et Australie en tête. Pourtant, des alternatives émergent en Europe : certains remettent la production locale au goût du jour, d’autres mettent au point des #fibres innovantes.

    https://www.arte.tv/fr/videos/100300-070-A/arte-regards-la-laine-recyclage-et-revalorisation

    #mode

    Où on voit notamment deux jeunes femmes qui ont commencé à tisser de la laine de... #chien !

    Yes yes, voici leur site web :

    #Modus_intarsia

    modus intarsia produziert aus der Unterwolle von Hunden luxuriöse und besonders weiche Wollgarne und -produkte in Deutschland. So retten die Strickdesignerin und Nachhaltigkeitwisssenschaftlerin Ann Catrin Schönrock und die Textilingeneurin Franziska Uhl eine bisher ungenutzte Ressource, die bei der täglichen Fellpflege von Hunden anfällt, vor dem Mülleimer und erschaffen daraus umfassend nachhaltig produzierte und weltweit einzigartige, innovative Produkte.
    Neben der Bewahrung handwerklicher Traditionen durch die Herstellung von Handstrickgarnen in Deutschland, haben die Gründerinnen mit #Chiengora ® das weltweit erste industriell gesponnene Garn am Markt aus Hundewolle entwickelt. Und weitere Innovationen, wie Garne aus Katzenwolle oder Pferdehaar sind schon in der Entwicklung.

    Alle Projekte des Unternehmens generieren direkt Spenden für Tierschutzprojekte. Dies geschieht durch ein einzigartiges Crowdsourcing Netzwerk, in dem Hundebesitzer*innen, Züchter*innen und Hundesalons die bei der Fellpflege anfallende Unterwolle an den gemeinnützig gegründeten Verein Rohstoffe retten e.V. spenden. Die aus dem Verkauf der Rohwolle an das eigene Label oder Industriepartner*innen entstandene Erlöse werden an Tierschutzprojekte, wie den Birkenhof e.V. gespendet, der Hunden aus schlechten Haltungsbedingungen ein artgerechtes Leben ermöglicht.

    https://modusintarsia.com

    • I progetti solidali che danno nuova vita alla lana italiana

      Solo una piccola parte delle 9mila tonnellate prodotte ogni anno finisce sul mercato, il resto diventa rifiuto speciale. Dalle Marche al Piemonte, allevatori e tessitori hanno creato inedite alleanze per valorizzare risorse e territori

      Recuperano la lana dai pastori e la trasformano in gomitoli e vestiti per la vendita. In Italia sono numerosi i progetti avviati per tutelare il vello proveniente dalla tosa delle pecore, altrimenti destinato all’abbandono. L’utilizzo della lana appena tosata e sporca, infatti, è cambiato e la materia naturale non finisce più nei vestiti, sostituita dalle fibre sintetiche. È considerata un rifiuto speciale e, fatta eccezione per una parte che arriva sui mercati esteri, è destinata alla discarica. Nel peggiore dei casi, viene sotterrata e bruciata dagli allevatori che non sempre riescono a sostenere i costi dello smaltimento. Per valorizzare un materiale prezioso rendendolo un’opportunità, sono nate filiere in cui chi alleva lavora insieme a chi tesse.

      “Negli anni abbiamo registrato un’attenzione crescente verso il tema, una fioritura. Ci si è chiesti da dove provengono i vestiti che indossiamo, come sono lavorati e che impatto hanno sull’ambiente”, spiega ad Altreconomia Annalisa De Luca, tra le fondatrici dell’associazione Le feltraie, una delle prime realtà in Italia ad avere recuperato la materia prima acquistandola dai pastori toscani. Dopo la sua chiusura De Luca ha continuato con l’autoproduzione, appassionandosi alla filatura e tessitura. “I progetti sono variegati e vanno dall’hobby a forme più sistematiche. Chi recuperava la lana ha iniziato a coinvolgere le sarte e si è arrivati a organizzare corsi e laboratori”. Il sito Le lanaiole li presenta uno dopo l’altro, dal Piemonte alle Marche. “Anche se il tema è di nicchia, si è creata una base di persone appassionate che partecipa in modo attivo. Per questo, con il Coordinamento tessitori ed Eva Basile –designer, esperta di tessitura a mano e direttrice artistica del festival Feltrosa, manifestazione annuale che unisce i feltrai italiani-, nel 2020 e nel 2021 abbiamo organizzato una scuola estiva”. Uno degli argomenti affrontati è stato come realizzare un tessuto o un oggetto di feltro partendo dalla fibra grezza attraverso la filatura e la tintura.

      Secondo l’Istat in Italia ogni anno si producono circa 9mila tonnellate di lana sucida, proveniente dalla tosa non utilizzata di sette milioni di pecore, che non trova spazio nell’attuale mercato tessile nazionale. Se fosse utilizzata, come indicato in uno studio del Consiglio nazionale delle ricerche pubblicato nel 2016, si ricaverebbero oltre 5mila tonnellate di fibra e 15 milioni di metri quadrati di tessuto. La lana nostrana, sottolinea l’Istituto superiore per la protezione ambientale (Ispra) in una ricerca del 2018, non è di qualità elevata. Inoltre le sue fibre sono spesse e grossolane, inadatte ai macchinari usati nell’industria tessile.

      Secondo la normativa europea la lana diventa un rifiuto speciale se non è immessa in una filiera produttiva in quanto sottoprodotto di origine animale. Per salvarla dalla discarica, a Montefortino (FM) nelle Marche, la filatrice Giulia Alberti e l’allevatrice Silvia Bonomi sono andate direttamente dai pastori e hanno creato una filiera che va dalla raccolta alla vendita del prodotto finito. Avviato nell’aprile 2021, il progetto “Sibillana” coinvolge 14 pastori oltre a chi si occupa di pulirla e farne matasse. “Ci rivolgiamo solo a chi ha piccoli numeri. I nostri pastori non possiedono più di 40 capi di bestiame”, spiega Alberti. Con loro si stipula un accordo iniziale: la lana è pagata fino a un massimo di cinque euro al chilogrammo, in base alla sua qualità, e il prezzo di vendita copre sempre le spese di tosatura. “Vogliamo portare avanti un lavoro di sensibilizzazione: spingere i pastori a porre attenzione alla qualità della lana che sarà poi pagata a un prezzo più alto”. In Abruzzo Valeria Gallese è stata una delle prime a farlo.

      Nel 2015 ha ideato il progetto “AquiLana”. Raccoglie la lana dai pastori del Parco nazionale del Gran Sasso: la materia prima è poi spedita al Nord e filata nel Biella The Wool Company, consorzio avviato con lo scopo di creare una rete nazionale per la gestione della lana in Italia cui aderiscono 600 allevatori. Una volta lavata, la lana torna in Abruzzo dove è tinta usando materiali naturali, venduta ad aziende tessili e in una bottega a Santo Stefano di Sessanio. Quando AquiLana era nelle sue fasi iniziali, la lana tessuta era stata pari a 50 chilogrammi. Nel 2021 sono stati 6.500.

      In provincia di Parma il recupero della lana è servito per rafforzare la comunità. “Lana di montagna alta Val Taro” riunisce raccoglitrici costituitesi come associazione: acquistano la lana dai pastori locali, poi pulita in uno stabilimento in Toscana che la rende un filato. Tornata in valle, tinta con erbe naturali e sottoprodotti dell’orto, è utilizzata per gomitoli e indumenti venduti nei mercatini. “Ci scambiamo suggerimenti e consigli. I nostri numeri sono piccoli ma le persone apprezzano la bellezza del progetto in sé -dice Elena Gabbi, pastora che fa parte del progetto-.Lavoriamo anche insieme all’associazione Io non ho paura del lupo, che si occupa di alimentare un dibattito sull’animale e su come affrontarlo tutelandolo. Abbiamo creato un progetto che rinsalda i legami”.

      https://altreconomia.it/i-progetti-solidali-che-danno-nuova-vita-alla-lana-italiana

  • The Cropper Lads

    https://www.youtube.com/watch?v=Re5S3UQe1L8


    –-> A song of protest from the Industrial Revolution. This explanation is from the Yorkshire Garland website, yorkshirefolksong.net :

    “Croppers, although relatively few in numbers, played a central part in the activities of the machine-breaking Luddites in #Yorkshire. Prior to the introduction of machinery to do the job they had been top-grade apprenticed craftsmen, trained to produce a smooth even nap on the woollen cloth after it had been woven. They cropped the woven cloth with heavy shears and were highly skilled, and relatively highly paid so had more to lose than most by the introduction of the machinery. Prior to this they had blacked any cloth produced in a gig mill and therefore had already shown their anti-machinery stance and solidarity with the weavers. Thus croppers joined the Nottinghamshire Luddites in raids on mills to break the machinery which resulted in desperate battles between mill-owners backed by the police and militia, and the Luddites, which resulted in much bloodshed and even death.
    Great Enoch was the name given to a big hammer used to smash the machinery, rather ironically as it was named after Enoch and James Taylor of Marsden near Huddersfield who were the ingenious blacksmiths who invented the cropping machine.”

    Lyrics :

    Come, cropper lads of great renown,
    Who love to drink good ale that’s brown,
    And strike each haughty tyrant down
    With hatchet, pike and gun.

    Chorus:-
    The cropper lads for me,
    And gallant lads they’ll be,
    With lusty stroke the shearframes broke,
    The cropper lads for me.

    What though the specials still advance,
    And soldiers nightly round us prance,
    The cropper lads still lead the dance,
    With hatchet, pike and gun.

    And night by night when all is still,
    And the moon is hid behind the hill,
    We forward march to do our will,
    With hatchet, pike and gun.

    Great Enoch he shall lead the van,
    Stop him who dares, stop him who can,
    Press forward every gallant man,
    With hatchet, pike and gun.

    #révolution_industrielle #UK #Ecosse #musique #chanson #chanson_populaire #chansons_populaire #musique_et_politique #histoire

    Chanson découverte dans le documentaire sur Arte :
    Le temps des ouvriers
    https://www.arte.tv/fr/videos/082189-001-A/le-temps-des-ouvriers-1-4
    https://seenthis.net/messages/848105

    #luddisme #révolte #Highlands #révolution_industrielle #industralisation #laine

    Le #Great_Enoch :


    #marteau #tisserie

    ping @sinehebdo

    –------

    voir aussi cette autre chanson dans le documentaire et signalée ici :
    https://seenthis.net/messages/848095

  • En Australie et aux Etats-Unis, des #moutons torturés pour produire de la #laine | Eco(lo)
    http://ecologie.blog.lemonde.fr/2014/07/10/en-australie-et-aux-etats-unis-des-moutons-tortures-pour-produ

    Pendant plus d’un an, de fin 2012 à mars 2014, trois militants de l’ONG américaine, qui milite pour une éthique dans le traitement des animaux, se sont faits passer pour des ouvriers dans 19 ateliers de tonte dans les Etats australiens de Victoria, Nouvelle Galles du Sud – les deux plus gros producteurs de laine du pays – et d’Australie-Méridionale. Ils ont filmé en caméra cachée les maltraitances perpétrées par 70 employés sur les animaux. Dans ces immenses établissements, près de 4 millions de moutons sont tondus chaque année.

    #maltraitance_animale #industrie_textile

  • 3000 year old trousers discovered in Chinese grave oldest ever found
    http://phys.org/news/2014-06-year-trousers-chinese-grave-oldest.html

    Prior to trousers, people of both genders tended to wear tunics, robes, togas, etc. It is also generally believed that horse riding by humans began approximately 4000 years ago, which suggests trouser wearing began long before the two men in the Yanghai gravesite donned theirs.