Termes nautiques
▻https://www.annoncesbateau.com/conseils/termes-nautiques
petit #dictionnaire
Écrit par : Bénédicte Chalumeau
...
Pour naviguer il est nécessaire d’avoir une compréhension du vocabulaire de la navigation, de la mer et des bateaux. Nous vous présentons ici les termes techniques les plus courants, utilisés dans le monde maritime.
A
#Abattre :
Écarter sa route du lit du vent. Ce mouvement s’appelle une abattée.
#Abord (en) :
Sur le côté du bâtiment.
#Accastillage :
Objets et accessoires divers équipant un navire.
#Accoster :
Placer un bâtiment le long d’un quai ou le long d’un autre navire.
#Acculée :
Mouvement en arrière d’un navire, il cule.
#Adonner :
Le vent adonne pour un navire à voiles quand il tourne dans un sens favorable à la marche, c’est à dire quand il vient plus à l’arrière. Le contraire est refuser.
#Affaler :
Faire descendre, c’est le contraire de hâler. Affaler quelqu’un le long du bord, ou d’un mât, c’est le faire descendre au bout d’un filin.
#Aiguillots :
Pivots fixes sur une mèche du gouvernail ou sur l’étambot et tournant dans les fémelots.
#Aileron :
Partie de tente qui se place en abord. Prolongements en abord et généralement découverts de l’abri de navigation.
#Ajut :
Noeud servant à réunir momentanément deux bouts de cordage.
#Allure :
Direction d’un navire par rapport à celle du vent.
#Amariner :
Amariner un équipage : l’habituer à la mer.
#Amarrage :
Action d’amarrer.
#Matelotage
: bout de lusin, merlin, ligne, etc... servant à relier ensemble deux cordages.
#Amarres :
Chaînes ou cordages servant à tenir le navire le long du quai.
#Amener :
abaisser, faire descendre.
#Amer :
Point de repère sur une côte.
#Amure :
Manoeuvre qui retient le point inférieur d’une voile du côté d’où vient le vent (voiles carrées). Par extension est synonyme d’allure. Pour les bateaux latins, on continue à dire qu’ils naviguent bâbord ou tribord amures, selon que le vent vient de la gauche ou de la droite.
#Anguillers :
Conduits, canaux ou trous pratiqués dans la partie inférieure des varangues des couples pour permettre l’écoulement de l’eau dans les fonds.
#Anspect :
Ou barre d’anspect. Levier en bois dur servant à faire tourner un cabestan ou un guindeau. Primitivement, servait à pointer les canons en direction.
#Aperçu :
Pavillon signal que l’on hisse pour indiquer que l’on a compris un signal.
#Apiquer :
Hisser l’une des extrémités d’un gui ou d’une vergue de manière à l’élever au-dessus de l’autre.
#Apparaux :
Ensemble des objets formant l’équipement d’un navire.
#Appel :
Direction d’un cordage, de la chaîne de l’ancre.
#Appuyer :
Haler, raidir un cordage pour soutenir ou fixer l’objet auquel il aboutit. Appuyer un signal, c’est l’accompagner d’un signal sonore, coup de Klaxon, pour attirer l’attention. Appuyer la chasse : poursuivre obstinément.
#Araignée :
Patte d’oie à grand nombre de branches de menu filin qu’on installe sur les funes des tentes et tauds pour permettre de les maintenir horizontaux. Hamac : réseau de petites lignes à oeil placées à chaque extrémité de la toile du hamac pour le suspendre : elles se réunissent à deux boucles métalliques ou organeaux d’où partent les « rabans » de suspension.
#Arborer :
Arborer un pavillon, c’est le hisser au mât. En Méditerranée, dans la langue des galères, le mât s’appelait l’arbre.
#Ardent :
Un navire est ardent lorsqu’il tend de lui-même à se rapprocher du lit du vent. C’est le contraire du mou.
#Armement :
L’armement d’un bâtiment consiste à le munir de tout ce qui est nécessaire à son genre de navigation ; ce terme désigne aussi la totalité des objets dont un navire est muni. Ces objets sont inscrits sur les « feuilles d’armement ». Dans une embarcation, on appelle ainsi son équipage.
#Armer :
Armer un navire : le munir de son armement. / Armer un câble : le garnir en certains endroits pour le garantir des frottements.
#Arraisonner :
Arraisonner un navire c’est le questionner sur son chargement, sa destination, et toutes autres informations pouvant intéresser le navire arraisonneur.
#Arrimage :
Répartition convenable dans le navire de tous les objets composants son armement et sa cargaison.
#Arrivée :
Mouvement que fait le navire quand il s’éloigne du lit du vent pour recevoir le vent plus de l’arrière. Synonyme : « abattée ». Contraire : « auloffée ».
#Arrondir :
Passer au large d’un cap pour éviter les dangers qui le débordent.
#Assiette :
Manière dont le navire est assis dans l’eau, autrement dit sa situation par rapport à la différence de ses tirants d’eau avant et arrière.
Assiette positive : T AV < T AR
Assiette négative : T AV > T AR
#Atterrir :
Faire route pour trouver une terre ou un port.
#Attrape :
Cordage fixé sur un objet de façon à pouvoir en temps utile l’amener à portée de main.
#Atterrissage :
Action d’atterrir.
#Auloffée :
Mouvement d’un navire tournant son avant vers le lit du vent. Contraire : arrivée abattée (ou abattée).
#Aveugler :
Une voie d’eau, obstruer avec des moyens de fortune
B
#Bâbord :
Partie du navire située à gauche d’un observateur placé dans l’axe de ce navire en faisant face à l’avant.
#Baguer :
Faire un noeud coulant.
#Baille :
Baquet (appellation familière donnée à leur école, par les élèves de l’école Navale).
#Balancine :
Manoeuvre partant du haut du mât et soutenant les extrémités d’une vergue ou l’extrémité d’un gui ou d’un tangon.
#Ballast :
Compartiments situés dans les fonds du navire et servant à prendre du lest, eau ou combustible.
#Ballon :
Défense sphérique que l’on met le long du bord.
#Bande :
Inclinaison latérale du navire. Synonyme de gîte. Mettre l’équipage à la bande : l’aligner sur le pont pour saluer un navire ou une personnalité.
#Barbotin :
Couronne à empreintes du guideau ou du cabestan sur laquelle les maillons d’une chaîne viennent s’engrener successivement.
#Base :
Banc de roche ou de corail formant un bas-fond.
#Bastaque :
Hauban à itague employé sur les petits bateaux. Il peut aussi servir à hisser certains objets.
#Bastingage :
Autrefois muraille en bois ou en fer régnant autour du pont supérieur d’un navire, couronnée par une sorte d’encaissement destiné à recevoir pendant le jour, les hamacs de l’équipage ; une toile peinte les recouvrait pour les protéger de la pluie et de l’humidité. On emploie aussi ce terme par extension pour désigner les gardes corps ou lisses de pavois.
#Battant :
Partie du pavillon qui flotte librement par opposition au guindant qui est le long de la drisse.
#Bau :
Poutres principales placées en travers du bateau pour relier les deux murailles de la coque et supporter les bordages de la coque.
#Beaupré :
Mât situé à l’avant du bâtiment.
#Béquiller :
#Empêcher un navire échoué de se coucher en le maintenant avec des béquilles.
#Berceau :
Assemblage en bois ou en fer destiné à soutenir un navire quand il est halé à terre.
#Berne (en) :
Mettre le pavillon à mi-drisse en signe de deuil.
#Bigue :
Très gros mât de charge maintenu presque vertical et portant à son extrémité supérieure des cordages et des appareils destinés à lever des poids très lourds. On nomme aussi bigues deux mâts placés et garnis comme le précèdent, et dont les têtes sont réunies par une portugaise.
#Bittes :
Pièce de bois ou d’acier fixé verticalement sur un pont ou un quai et servant à tourner les aussières.
#Bitture :
Partie d’une chaîne élongée sur le pont à l’avant et à l’arrière du guindeau, filant librement de l’écubier aussitôt qu’on fait tomber l’ancre (prendre une bitture).
#Bollard :
Point d’amarrage à terre constituée par un gros fût cylindrique en acier coulé, à tête renflée, pour éviter le glissement de l’amarre.
#Bôme :
Vergue inférieure d’une voile aurique.
#Borde :
#Ensemble des tôles ou des planches formant les murailles d’un navire.
#Bordée :
– Distance parcourue par un navire en louvoyant et sans virer de bord.
– Division : de l’équipage pour faire le quart.
#Border :
– ne voile : la raidir en embarquant l’écoute.
– La côte : la suivre de très près.
– Un navire : mettre en place le bordé.
#Bordure :
Côté inférieur d’une voile ; la ralingue qui y est fixée se nomme ralingue de fond ou de bordure.
#Bosco :
Maître de manoeuvre (marine de guerre), Maître d’équipage (marine de commerce)
B#osse :
Bout de cordage ou de chaîne fixé par une de ses extrémités et qui, s’enroulant autour d’un cordage ou d’une chaîne sur lesquels s’exerce un effort, les maintient immobile par le frottement.
#Bossoir :
– Pièce de bois ou de fer saillant en dehors d’un navire et servant à la manoeuvre des ancres à jas ; par extension coté avant d’un navire. De capon - de traversières : sert à mettre l’ancre au poste de navigation ; d’embarcation ou portemanteau : sert à suspendre et à amener les embarcations.
– Homme de bossoir : homme de veille sur le gaillard avant.
#Bouge :
Convexité transversale entre ponts et faux-ponts des navires.
#Bouée :
Corps flottant.
#Bourlinguer :
Se dit d’un bateau qui lutte dans une forte mer et d’un marin qui navigue beaucoup.
#Braie :
Sorte de collier en toile à voile ou en cuir que l’on applique autour du trou pratiqué dans le pont pour le passage d’un mât, d’une pompe, de la volée d’un canon afin d’empêcher l’infiltration de l’eau à l’intérieur du bateau.
#Branles :
Nom ancien des hamacs (d’où « branle-bas »).
#Brasse :
Mesure de longueur pour les cordages, 1m83, servant aussi à indiquer la profondeur de l’eau. Ce terme est en usage dans la plupart des nations maritimes mais la longueur en est différente : en France : 1m624, en Angleterre et en Amérique : 1m829 (six pieds anglais).
#Brasser :
Orienter les vergues au moyen des manoeuvres appelées bras. - carré : placer les vergues à angle droit avec l’axe longitudinal du navire. Brasser un tangon.
#Brider :
Étrangler, rapprocher plusieurs cordages tendus parallèlement par plusieurs tours d’un autre cordage qui les serre en leur milieu ; ou augmente ainsi leur tension.
#Brigadier :
Matelot d’une embarcation placé à l’avant pour recevoir les bosses ou les amarres, annoncer les obstacles sous le vent ou aider à accoster avec la gaffe.
#Brin :
Mot servant à indiquer la qualité du chanvre d’un cordage ; le meilleur est dit le premier brin. S’emploie aussi pour qualifier un homme remarquable.
#Bulbe :
Renflement de la partie inférieure d’une étrave.
#Bulge :
Renflement des flancs du navire.
C
#Cabaner :
Chavirer sans dessus dessous en parlant d’une embarcation.
#Cabestan :
Treuil vertical servant à actionner mécaniquement ou à bras les barbotins.
#Cabillot :
Chevilles en bois ou en métal qui traversent les râteliers et auxquelles on amarre les manoeuvres courantes au pied des mâts ou en abord.
#Câblot :
Petit câble d’environ 100 mètres de longueur servant à mouiller les embarcations au moyen d’un grappin ou d’une petite ancre.
#Cabotage :
Navigation entre deux ports d’une même côte ou d’un même pays.
#Caillebotis :
treillis en bois amovible servant de parquet et laissant écouler l’eau.
#Calfatage :
Opération qui consiste à remplir d’étoupe, au moyen d’un ciseau et à coups de maillet, les coutures des bordages ou des ponts en bois d’un navire afin de les rendre étanches. L’étoupe est ensuite recouverte de brai.
#Calier :
Homme employé spécialement à la distribution de l’eau douce.
#Caliorne :
Gros et fort palan destiné aux manoeuvres de force.
#Cap de mouton :
Morceau de bois plat et circulaire percé de trois ou quatre trous dans lesquels passent des rides pour raidir les haubans, galhaubans, etc...
#Cape (à la) :
On dit qu’un navire est à la cape quand, par gros temps, il réduit sa voilure ou diminue la vitesse de sa machine en gouvernant de façon à faire le moins de route possible et à dériver le plus possible pour éviter les effets de la mer.
#Capeler :
Capeler un mât, c’est faire embrasser la tête du mât par toutes les manoeuvres dormantes qui doivent entourer cette tête et s’y trouver réunies.
#Capeyer :
Tenir la cape.
#Capon :
Palan qui servait à hisser l’ancre sur les anciens navires (bossoirs de capon).
#Carène :
Partie immergée de la coque d’un navire.
#Caréner (un navire) :
Nettoyer et peindre sa carène.
#Cartahu :
Cordage volant, sans affectation spéciale, destiné à hisser ou amener les objets qu’on y attache. Les cartahus de linge servent à mettre le linge au sec ; ils se hissent parfois entre les mâts de corde.
#Chadburn :
Système mécanique employé pour transmettre les ordres de la passerelle aux machines (marine de commerce).
#Chambre (d’embarcation) :
Partie libre, à l’arrière de l’embarcation où peuvent s’asseoir les passagers.
#Chandeliers :
Barres généralement en acier fixées verticalement en abord d’un pont, autour des panneaux et des passerelles pour empêcher les chutes. Les chandeliers sont percés de trous dans lesquels passent les tringles ou les filières de garde-corps.
#Chapelle, #Faire_chapelle :
Se dit d’un navire qui, marchant, sous un vent favorable, vient à masquer par suite, d’une cause quelconque et est obligé de faire le tour pour reprendre les mêmes amures.
#Charnier :
Tonneau à couvercle, ayant généralement la forme d’un cône tronqué et dans lequel étaient conservés les viandes et les lards salés pour la consommation journalière de l’équipage (ancien). Par extension réservoir rempli d’eau potable.
#Chasser (sur son ancre) :
Entraîner l’ancre par suite d’une tenue insuffisante de fond.
#Château :
Superstructure établie sur la partie centrale d’un pont supérieur et qui s’étend d’un côté à l’autre du navire.
#Chatte :
Grappin à patte sans oreilles dont on se sert pour draguer les câbles ou les objets tombés à la mer.
#Chaumard :
Pièce de guidage pour les amarres solidement fixées sur le pont dont toutes les parties présentent des arrondis pour éviter d’user ou de couper les filins.
#Chèvre :
Installation de trois mâtereaux réunis à leur tête pour les manoeuvres de force.
#Choquer :
Filer ou lâcher un peu de cordage soumis à une tension.
#Claire :
Ancre haute et claire :
ancre entièrement sortie de l’eau, ni surpattée, ni surjalée. On dira de même :
manoeuvre claire, pavillon clair.
#Clan :
Ensemble formé par un réa tournant dans une mortaise qui peut être pratiquée dans un bordage, une vergue ou un mât.
#Clapot :
Petites vagues nombreuses et serrées qui se heurtent en faisant un bruit particulier.
#Clapotis :
Etat de la mer qui clapote ou bruit de clapot.
#Clin :
Les bordages sont disposés à clin quand ils se recouvrent comme les ardoises d’un toit :
embarcation à clins.
#Clipper :
Nom donné à un
voilier
fin de carène, spécialement construit pour donner une grande vitesse (clipper du thé, de la laine).
#Coaltar :
Goudron extrait de la houille (protège le bois de la pourriture).
#Coffre :
Grosse bouée servant à l’amarrage des navires sur une rade.
#Connaissement :
Document où est consigné la nature, le poids et les marques des marchandises embarquées. Cette pièce est signée par le capitaine après réception des marchandises avec l’engagement de les remettre dans l’état où elles ont été reçues, au lieu de destination sauf périls et accidents de mer.
#Conserve, Naviguer de conserve :
Naviguer ensemble (un bâtiment est ainsi « conserve » d’un autre).
#Contre-bord (navire à) :
Navire faisant une route de direction opposée à celle que l’on suit.
#Coque :
Boucle qui se forme dans les cordages.
#Coqueron :
Compartiment de la coque souvent voisine de l’étrave ou de l’étambot, servant e soute à matériel.
#Corde :
Ce mot n’est employé par les marins que pour désigner la corde de la cloche.
#Cornaux :
W-C. de l’équipage consistant en auges inclinées qui découlent dans les conduits aboutissant à la mer ; les cornaux étaient autrefois placés à tribord et à bâbord sur le plancher de la poulaine.
#Corps-morts :
Chaînes et ancres disposées au fond de la mer, solidement retenues par des empennelages, et dont une branche qui part dès la réunion des chaînes est nommée itague revient au-dessus de l’eau où elle est portée par un corps flottant (bouée ou coffre).
#Coupée :
Ouverture pratiquée dans les pavois ou dans le bastingage permettant l’entrée ou la sortie du bord.
#Couples :
Axes de charpente posés verticalement sur la quille.
#Coursive :
Terme général pour désigner des passages étroits tels que ceux qui peuvent se trouver entre des chambres ou autres distributions du navire.
#Crachin :
Pluie très fine. Crachiner.
#Crapaud (d’amarrage) :
Forts crampons pris sur le fond et servant au mouillage des coffres et des grosses bouées.
#Crépine :
Tôle perforée placée à l’entrée d’un tuyautage pour arrêter les saletés.
#Croisillon :
Petite bitte en forme de croix.
#Croupiat :
Grelin de cordage quelconque servant à amarrer l’arrière d’un navire à un quai ou à un bâtiment voisin. Faire croupiat :
appareiller le navire en s’aidant d’une amarre pour éviter le navire vers la sortie du port ou du bassin.
#Cul :
Fond, partie arrière, basse ou reculée, d’un objet.
– Cul d’une poulie :
Partie de la caisse opposée au collet.
– Cul de poule :
Arrière allongé et relevé.
– Cul de porc :
Sorte de noeud.
#Culer :
En parlant d’un navire : marche arrière en avant.
D
#Dalot :
Trous pratiqués dans les ponts et laissant s’écouler dans un tuyau placé au-dessous l’eau qui se trouve à la surface du pont.
#Dames :
Échancrures du plat-bord d’un canot garnies de cuivre et destinées à recevoir et à maintenir les avirons pendant la nage.
#Darse :
Bassin d’un port.
#Déborder :
Action de pousser au large une embarcation ou un bâtiment accosté à un navire ou à un quai.
#Débouquer :
Sortir d’un canal ou d’une passe pour gagner la mer libre.
#Décapeler :
Un mât, une vergue, c’est enlever les cordages qui y sont capelés ; un cordage, entourant un objet quelconque, c’est le dépasser par-dessus cet objet et l’enlever. De façon générale : ôter, décapeler un tricot, etc...
#Défense :
Tout objet suspendu contre le bord d’un navire ou d’une embarcation pour préserver la muraille du choc des quais et de toute construction flottante.
#Déferler :
Larguer les rabans de ferlage qui tiennent une voile serrée et la laisser tomber sur ses cargues. La lame déferle lorsqu’elle brise en s’enroulant sur elle-même ou en choquant une plage, une roche.
#Déferler_un_pavillon :
Peser sur la drisse pour permettre au pavillon de se déployer.
#Déhaler :
Déplacer un navire au moyen de ses amarres.
Se déhaler :
S’éloigner d’une position dangereuse au moyen de ses embarcations, de ses voiles.
#Dérader :
Quitter une rade.
#Déraper :
Une ancre : l’arracher du fond. Un navire dérape lorsqu’il enlève du fond sa dernière ancre.
#Dérive :
Différence entre le cap vrai du bâtiment et sa route vraie sous l’effet du vent de la mer et du courant.On appelle aussi « dérive » les surfaces que l’on immerge au centre de la coque ou sur les côtés pour s’opposer à la pression latérale du vent ; on devrait dire dans ce cas « contre dérive ». Être en dérive : navire ou objet qui flotte au gré du vent, des lames, des courants.
#Désaffourcher :
Relever une des deux ancres qui tiennent un navire affourché.
#Désarmé :
Un navire est désarmé lorsqu’il est amarré dans un port sans équipage et qu’il n’y a, en général, que des gardiens à bord.
#Détroit :
Ancre installée à la poupe d’un bâtiment.
#Déventer :
Une voile : la brasser en ralingue de façon à ce qu’elle fasseye.
#Dévers :
Inclinaison de l’étrave et courbure vers l’extérieur des couples de l’avant ayant pour avantage d’éviter l’embarquement des lames, formées par la vitesse du bâtiment.
#Délester :
Décharger le lest d’un navire, par exemple, alléger un navire.
#Démailler :
Séparer les maillons d’une chaîne, ou l’ancre de sa chaîne.
#Demande :
Filer à la demande un cordage qui fait effort, c’est le laisser (à la) filer en n’opposant qu’une faible résistance, mais en se tenant prêt à arrêter le mouvement au besoin.
#Dépaler :
Être dépalé : être porté par les courants, en dehors de la route que l’on doit suivre.
#Déplacement :
Poids du volume d’eau déplacé par un navire qui flotte. Le déplacement s’exprime en tonnes de 1000 kg.
#Dévirer :
(Cabestan, treuil, etc...) : tourner en sens contraire.
#Dinghy :
Embarcation en caoutchouc. L’on dit aussi
zodiac quel que soit le modèle.
#Double :
Le double d’une manoeuvre : la partie qui revient sur elle-même dans le sens de la longueur après avoir passé dans une poulie ou autour d’un cabillot ou de tout autre objet. Quart de vin supplémentaire à titre de récompense.
#Doubler :
– Au vent : naviguer au vent de, passer au vent de...
– Un cap : manoeuvrer et faire route de manière à contourner un cap.
– Un bâtiment : le gagner de vitesse.
– Les manoeuvres, cordages : les disposer en double en cas de mauvais temps ou autrefois à l’approche du combat.
#Draille :
Cordage tendu le long duquel une voile, une tente peuvent courir ou glisser par le moyen d’un transfilage ou d’anneaux.
#Drisse :
Cordage ou palan servant à hisser une vergue, une corne, une voile.
– De flamme : cordage confectionné au moyen d’une machine spéciale, en une tresse ronde avec huit faisceaux, de trois fils à voile non goudronnés et destiné à hisser les signaux.
#Drome :
Ensemble des embarcations, des pièces de rechange : mâts, vergues, avirons, etc... embarqués à bord d’un bâtiment.
– Des embarcations : rassemblement en bon ordre des avirons, mâts, gaffes d’un canot sur les bancs.
#Drosse :
Cordage en filin, en cuir, en fil d’acier, ou en chaîne qui sert à faire mouvoir la barre de gouvernail.
#Drosser :
Entraîner hors de sa route par les vents et la mer.
#Ducs d’albe :
Nom donné à un ou plusieurs poteaux réunis, enfoncés dans le fond d’un bassin ou d’une rivière afin d’y capeler des amarres quand on le déhale d’un navire.
E
#Echafaud :
Planches formant une plate-forme que l’on suspend le long de la coque pour travailler.
#Echouer :
Toucher le fond.
#Ecope :
Pelle en bois à long manche qui sert à prendre de l’eau à la mer pour en asperger la muraille d’un bâtiment pour la nettoyer. Elle sert également à vider les embarcations.
#Écoutille :
Ouverture rectangulaire pratiquée dans le pont pour pouvoir accéder dans les entreponts et dans les cales.
#Ecubier :
Conduit en fonte, en tôle ou en acier moulé ménagé de chaque bord de l’étrave pour le passage des chaînes de l’ancre. Ouverture par laquelle passe la chaîne d’une ancre.
#Elingue :
Bout de filin ou longue estrope dont on entoure les objets pesants tels qu’une barrique, un ballot, une pièce de machine, etc... A cette élingue, on accroche un palan ou la chaîne d’un mât de charge pour embarquer ou débarquer les marchandises.
#Embardée :
Abattée d’un navire en marche en dehors de sa route ou au mouillage ou sous l’effet du vent ou du courant.
#Embarder :
Se dit d’un navire qui s’écarte de sa route à droite ou à gauche en suivant une ligne courbe et irrégulière. On dit aussi qu’un navire, à l’ancre, embarde quand il change constamment de cap sous l’effet du vent ou du courant.
#Embellie :
Amélioration momentanée de l’état de la mer et diminution du vent pendant une tempête ou encore éclaircie du ciel pendant le mauvais temps ou la pluie.
#Embosser :
Un navire : mouiller ou amarrer le bâtiment de l’AV et de l’AR, pour le tenir dans une direction déterminée malgré le vent ou le courant.
#Embouquer :
S’engager dans un canal, un détroit ou une passe.
#Embraquer :
Tirer sur un cordage de manière à le raidir : embraquer le mou d’une aussière.
#Embrun :
L’embrun est une poussière liquide arrachée par le vent de la crête des lames.
#Emerillon :
Croc ou anneau rivé par une tige dans un anneau de manière à pouvoir tourner librement dans le trou de l’anneau.
#Empanner :
Un navire à voile empanne ou est empanné quand il est masqué par le côté de l’écoute de ses voiles.
#Encablure :
Longueur employée pour estimer approximativement la distance entre deux objets peu éloignés l’un de l’autre. Cette longueur est de 120 brasses (environ 200 mètres). Longueur normale d’une glène d’aussière. Autre définition de l’encablure : un dixième de mille soit environ 185 mètres.
#Encalminé :
Voilier encalminé : quand il est dans le calme ou dans un vent si faible qu’il ne peut gouverner.
#Engager :
Un navire est engagé quand il se trouve très incliné par la force du vent, le désarrimage du chargement ou la houle et qu’il ne peut se redresser. Cordage engagé : cordage qui bloque.
#En grand :
Tout à fait, sans retenue.
#Entremise :
Fil d’acier reliant deux têtes de bossoir et sur lequel sont frappés les tire-veilles. Pièces de bois, cornière, placées dans le sens longitudinal. Elles servent avec les barrots à établir la charpente des ponts, à limiter les écoutilles, etc...
#Épauler :
La lame : prendre la mer à quelques quarts de l’AV pour mieux y résister.
#Epontille :
Colonne verticale de bois ou de métal soutenant le barrot d’un pont ou d’une partie à consolider.
#Erre :
Vitesse conservée par un navire sur lequel n’agit plus le propulseur.
#Espars :
Terme général usité pour désigner de longues pièces de bois employées comme mâts, vergues, etc...
#Essarder :
Essuyer, assécher avec un faubert ou une serpillière.
#Etale :
– Sans vitesse.
– Étale de marée : moment où la mer ne monte ni ne baisse
#Etaler :
Résister à.
#Étalingure :
Fixation de l’extrémité d’un câble, d’une chaîne sur l’organeau d’une ancre. - de cale : fixation du câble ou de la chaîne dans la cale ou le puits à chaînes.
#Etambot :
Pièce de bois de même largeur que la quille et qui s’élève à l’arrière en faisant avec celle-ci un angle généralement obtus qu’on nomme quête. Il reçoit les fémelots ou aiguillots du gouvernail.
#Etamine :
Étoffe servant à la confection des pavillons.
#Etarquer :
Une voile : la hisser de façon à la tendre le plus possible.
#Étrangler :
Une voile : l’étouffer au moyen de cordages.
#Etrangloir :
Appareil destiné à ralentir et à arrêter dans sa course une chaîne d’ancre.
#Evitage :
Mouvement de rotation d’un bâtiment sur ses ancres, au changement de marées ou par la force du vent qui agit plus sur lui que sur le courant. Espace nécessaire à un bâtiment à l’ancre pour effectuer un changement de cap, cap pour cap.
F
#Fanal :
Lanterne d’embarcation.
#Fardage :
Tout ce qui se trouve au-dessus de la flottaison excepté la coque lisse et offrant de la prise au vent. Dans la marine de commerce, désigne aussi les planches , nattes, etc... que l’on place sur le vaigrage du fond pour garantir les marchandises contre l’humidité.
#Fatiguer :
Un bâtiment fatigue lorsque, par l’effet du vent, de la mer, ses liaisons sont fortement ébranlées.
#Faubert :
Sorte de balai fait de nombreux fils de caret et dont on fait usage à bord pour sécher un pont après la pluie ou le lavage.
#Faux-bras :
Cordage installé le long du bord, pour faciliter l’accostage des embarcations.
#Femelots :
Pentures à deux branches embrassant l’étambot ou le gouvernail et représentant des logements pour recevoir les aiguillots.
#Ferler :
– Une voile carrée : relever par plis sur la vergue une voile carguée et la fixer au moyen de rabans dits de ferlage qui entourent la voile et la vergue.
– Un pavillon : le plier et le rouler en le maintenant ensuite avec sa drisse.
#Filer :
– Une amarre : laisser aller une amarre dont un des bouts est attaché à un point fixe.
– La chaîne : augmenter la touée d’une chaîne en la laissant aller de la quantité voulue en dehors du bord.
– Par le bout, une chaîne ou grelin : laisser aller du navire dans l’eau.
#Filière :
Cordage tendu horizontalement et servant de garde-corps ou à suspendre différents objets. - de mauvais temps : cordage qu’on tend d’un bout à l’autre du bâtiment et auquel les hommes se retiennent pendant les forts mouvements de roulis et de tangage.
#Flux :
Marée montante.
#Forain :
Ouvert : Rade foraine : rade sans abri, exposée au mauvais temps du large (mouillage d’attente).
Forme :
– Bassin de radoub, ou cale sèche : bassin de radoub.
– Formes d’un navire : ses lignes.
#Fraîchir :
Se dit du vent qui augmente d’intensité.
#Frais :
Désigne la forme du vent : joli frais, bon frais, grand frais.
#Franc-bord :
Distance entre le niveau de l’eau à l’extérieur du navire et la partie supérieure du pont principal à la demi-longueur du navire.
#Fret :
Somme convenue pour le transport de marchandises par navire. Les marchandises composant le chargement du navire.
#Fuir :
Devant le temps ou devant la mer : gouverner de manière à recevoir le vent ou la mer par l’arrière.
#Fune :
Grelin qui traîne le chalut. Prolongement de la filière des tentes d’un navire (mettre les tentes en fune).
G
#Galhauban :
Cordage en chanvre ou en acier servant à assujettir par le travers et vers l’arrière les mâts supérieurs.
#Gambier :
Changer la position d’une voile à antenne ou au tiers d’un côté à l’autre du navire en faisant passer la vergue de l’autre côté du mât. Synonyme : muder, trélucher.
#Galipot :
Sorte de mastic avec lequel on recouvre les pièces métalliques en cas de repos prolongé ou d’exposition à l’arrosage par l’eau de mer. Pâte formée en parties égales de céruse et de suif fondu, étalée à chaud, au pinceau, sur les surfaces à protéger. On l’enlève par grattage et lavage à l’huile. Galipoter (vieux).
#Gite :
Synonyme de bande : Giter.
#Glène :
De cordage : portion de cordage ployée en rond sur elle-même, c’est à dire lové.
#Grain :
Vent violent qui s’élève soudainement généralement de peu de durée. Les grains sont parfois accompagnés de pluie, de grêle ou de neige.
#Gréement :
L’ensemble des cordages, manoeuvres de toutes sortes et autres objets servant à l’établissement, à la tenue ou au jeu de la mâture, des vergues et des voiles d’un navire.
#Guindeau :
Appareil servant à virer les chaînes, à mouiller et à relever les ancres à bord d’un navire. Son axe de rotation est horizontal.
H
#Habitacle :
Sorte de cuvette ou de caisse cylindrique en bois ou en cuivre recouverte à la partie supérieure d’une glace et qui contient le compas de route et les lampes qui l’éclairent.
#Hale-bas :
Petit cordage frappé au point de drisse des voiles enverguées sur des drailles et qui sert à les amener.
#Haler :
Remorquer un navire dans un canal ou le long d’un quai au moyen d’un cordage tiré au rivage. Tirer un cordage ou un objet quelconque au moyen d’un cordage sur lequel on fait un effort.
#Hanche :
Partie de la muraille d’un navire qui avoisine l’arrière. On relève un objet par la hanche quand il est à 45° par l’arrière du travers.
#Haut-fond :
Sommet sous-marin recouvert d’eau peu profonde et dangereux pour la navigation.
#Hauturière :
Navigation au large ; contrôlée par l’observation des astres. Long cours.
I
#Itague :
Cordage passant par une poulie simple et sur lequel on agit à l’aide d’un palan pour augmenter la puissance. Chaîne retenant un coffre et maillée au point de jonction des chaînes des ancres de corps-mort.
J
#Jambettes :
Montants, bouts d’allonges qui dépassent le plat-bord d’un bâtiment et sur lesquels on tourne des manoeuvres ou on prend un retour. Pièces de bois ou de fer légèrement inclinées et retenant les pavois.
#Jarretière :
Sangle qui sert à saisir une drôme dans une embarcation.
#Jauge :
Volume des capacités intérieures des navires exprimé en tonneaux de 2m3.83 ou 100 pieds cubes anglais.
#Jauge brute :
Volume de tous les espaces fermés du navire sans exception aucune.
#Jauge nette :
Volume des espaces utilisables commercialement.
#Jaumière :
Ouverture pratiquée dans la voûte d’un navire pour le passage et le jeu de la partie supérieure de la mèche du gouvernail.
#Joue :
Creux des formes de la coque à l’avant d’un navire. Synonyme : épaule. Face extérieure de la caisse d’une poulie.
#Joute :
Compétition d’embarcations à l’aviron.
#Jusant :
Marée descendante.
L
#Laisse :
– De marée : partie du rivage alternativement couverte et découverte par la mer dans les mouvements de la marée.
#Laize :
Chacune des bandes de toile dont se compose une voile.
#Lamanage :
Pilotage restreint aux ports, baies, rade et rivières de peu d’importance. Dans la coutume d’Oléron, le pilote s’appelait loman, c’est à dire homme du lof (côté du vent) ; on en a fait laman, puis lamaneur.
#Larder :
Voir paillet.
#Latte :
– De hauban : patte métallique fixée sur le bordage pour servir de cadène de hauban.
#Lège :
Bâtiment lège : bâtiment vide.
#Lest :
Matières pesantes arrimées dans les fonds du navire pour en assurer la stabilité.
#Libre pratique :
Permission donnée par les autorités sanitaires d’un port à un navire de communiquer librement avec la terre.
#Loch :
Appareil servant à mesurer la vitesse du navire.
#Lumières :
Petits canaux ou conduits pratiqués sur la face antérieure des varangues et destinés à conduire les eaux de cale au pied des pompes. Synonyme : anguillers
M
#Mahonne :
Chaland de port à formes très arrondies utilisé en Méditerranée.
#Maille :
Intervalle entre deux couples voisins d’un navire ou entre deux varangues. Ouverture laissée entre les fils des filets de pêche.
#Main_courante :
Barre en métal, ou pièces de bois mince, placées de chaque côté des échelles de dunette, de roof-passerelle, de gaillard, etc... pour servir de rampe.
#Maistrance :
(Marine Nationale) - L’ensemble des officiers mariniers de la Marine de guerre française et plus particulièrement ceux de carrière qui constituent le cadre de maistrance proprement dit.
#Maître_bau :
Bau situé dans la plus grande largeur du navire.
#Maître_couple :
Couple situé de même.
#Maître_de_quart :
(Marine nationale) - Gradé du service manoeuvre qui, à bord des bâtiments militaires, seconde l’officier de quart dans le service des embarcations et rend les honneurs du sifflet à l’arrivée et au départ des officiers.
#Maniable :
Modéré (vent) ; assez beau (temps).
#Manifeste :
Liste complète et détaillée par marque et numéros des colis de marchandises formant la cargaison d’un navire. Cette liste est remise à la Douane du port de destination.
#Marie-Salope :
Chaland à saletés.
#Marnage :
Synonyme : d’amplitude pour la marée.
#Maroquin :
Cordage tendu entre deux mâts pour servir à supporter une ou plusieurs poulies dans lesquelles passent des manoeuvres ou des drisses.
#Mascaret :
Phénomène qui se produit dans le cours inférieur d’un fleuve consistant en plusieurs lames creuses et courtes formées par la remontée du flot contre le courant du propre fleuve.
#Mât_de_charge :
Espar incliné tenu par des balancines portant des apparaux servant à déplacer des poids.
#Mâter :
Mettre un mât en place. Mâter une pièce, une barrique, les avirons : les dresser et le tenir dans une position verticale.
#Mégaphone :
Tronc de cône creux et léger servant à augmenter la portée de la voix.
#Membrure :
Pièce de bois ou de fer soutenant le bordé et les vaigres sur laquelle viennent se fixer les barrots (Synonyme : couple).
#Midship :
Aspirant ou enseigne de vaisseau, en général le plus jeune parmi les officiers. Désigne également des chaussures ouvertes utilisées à bord des bâtiments de la Marine en pays chaud.
#Mole :
Construction en maçonnerie, destinée à protéger l’entrée d’un port et s’élevant au-dessus du niveau des plus fortes marées.
#Mollir :
Diminuer de violence (vent / mer).
#Mou :
Un cordage a du mou quand il n’est pas assez tendu. Donner du mou : choquer une manoeuvre. Un navire est mou quand il a tendance à abattre.
#Moucheter_un_croc :
Amarrer un bout entre pointe et dos pour empêcher le décrochage.
#Mouiller :
Jeter l’ancre et filer la touée de la chaîne convenable.
#Mousson :
Vents périodiques, soufflant avec de légères variations pendant une moitié de l’année dans une direction et pendant l’autre moitié de l’année dans la direction opposée. (Mers de Chine et Océan Indien).
#Musoir :
Pointe extrême d’une jetée ou d’un môle ; se dit aussi de l’extrémité d’un quai à l’entrée d’un bassin ou d’un sas.
N
#Nable :
Trou percé dans le fond d’une embarcation servant à la vider lorsque cette embarcation n’est pas à flot. S’obture au moyen d’un bouchon de nable.
#Nage :
Mouvement imprimé par l’armement aux avirons d’une embarcation.
– Chef de nage : Nageurs assis sur le banc arrière dont les mouvements sont suivis par tous les autres.
– Nage à couple : Quand il y a 2 (canot) ou 4 (chaloupe) nageurs sur chaque banc.
– Nage en pointe : 1 nageur par banc (baleinière).
#Natte :
Nom donné aux paillets et aux sangles qu’on place en divers endroits de la mâture et du gréement qu’on veut garantir du frottement.
#Nid de pie :
Installation placée assez haut sur le mât avant de certains navires et dans laquelle se tient l’homme de vigie. A bord des navires polaires, on dit plutôt #nid_de_corbeau.
O
#Obéir :
Un navire obéit bien à la barre quand il en sent rapidement l’action.
#Obstructions :
Défenses fixes, d’un port pour en interdire l’accès à un ennemi de surface, sous-marin ou aérien.
#Oeil :
Boucle formée à l’extrémité d’un filin.
#Oeil de la tempête :
Éclaircie dans le ciel au centre des ouragans.
#Oeuvres_mortes :
Partie émergée de la coque.
#Oeuvres_vives :
Partie immergée de la coque.
#Opercule :
Tape de hublot.
#Oreilles_d_âne :
Cuillers en tôle permettant d’augmenter le débit d’air entrant par les hublots.
P
#Paille de bitte :
Tige de fer traversant la tête d’une bitte pour empêcher la chaîne ou l’aussière de décapeler.
#Paillet :
Réunion de fils de bitord, torons de cordage, etc... tressés ensemble et formant une sorte de natte. On les emploie pour garnir les manoeuvres dormantes afin empêcher le frottement.
#Palanquée :
Colis, ensemble de marchandises groupées dans une élingue ou un filet pour être embarquées ou débarquées en un seul mouvement de grue.
#Palanquer :
Agir sur un objet quelconque avec un ou plusieurs palans.
#Panne (mettre en) :
Manoeuvre qui a pour objet d’arrêter la marche du navire par le brasseyage de la voilure.
#Pantoire :
Fort bout de cordage terminé par un oeil muni d’une cosse.
#Pantoire_de_tangon :
Retient le tangon dans le plan vertical.
#Paravane (un) :
Deux brins de dragage fixés au brion terminés par des flotteurs divergents. Installation destinée à la protection contre les mines à orin.
#Paré :
Prêt, libre, clair, hors de danger.
#Parer :
– Un cap : le doubler ; - un abordage : l’éviter.
– Une manoeuvre : la préparer.
– Manoeuvres : commandement pour tout remettre en ordre.
Faire parer un cordage : le dégager s’il est engagé ou empêcher de la faire.
#Passerelle :
Petit cordage servant de transfilage ou à passer une manoeuvre plus grosse dans les poulies ou un conduit.
Aussière ou chaîne passée d’avance sous la coque d’un bâtiment afin de permettre une mise en place rapide d’un paillet makaroff.
#Pataras :
Hauban supplémentaire destiné à soulager temporairement à un hauban soumis à un effort considérable - très employé sur les yachts de course, ce hauban mobile appelle largement sur l’arrière.
#Patente de santé :
Certificat délivré à un navire par les autorités du port pour attester l’état sanitaire de ce port.
#Pavois :
Partie de coque au-dessus du pont formant garde corps.
#Grand_pavois :
Pavillon de signaux frappés le long des étais et de l’entremise dans un ordre déterminé.
#Petit_pavois :
Pavillons nationaux en tête de chacun des mâts. Au-dessus du pavois : Syn. « de montré » pour un signal par pavillon de 1 signe.
P#eneau (faire) :
Tenir l’ancre prête à mouiller par grands fonds après avoir filé une certaine quantité de chaîne pour atténuer la violence du choc sur le fond.
#Perdant :
Synonyme : jusant.
#Perthuis :
Détroit entre les îles, des terres ou des dangers.
Ouverture d’accès dans une cale sèche.
#Phare :
Construction en forme de tour portant un feu à son sommet.
Mât avec ses vergues, voiles et gréement. Ex. : phare de misaine, phare de l’avant, phare de l’arrière, phare d’artimon, phare carré.
#Phoscar :
Sorte de boîte à fumée et à feu jetée d’un bâtiment afin de matérialiser un point sur la mer.
#Pic (a pic) :
Position verticale de la chaîne de l’ancre au moment où celle-ci est sur le point d’être arrachée au fond. A long pic : laisser la chaîne de l’ancre un peu plus longue que pour être à pic.
#Pied :
Jeter un pied d’ancre : mouiller avec un peu de touée pour un court laps de temps.
Mesure de longueur égale à 0,305mètre.
#Pied_de_biche :
Pièce de fonte, dans un guindeau.
#Pied_de_pilote :
Quantité dont on augmente le tirant d’eau pour être sur de ne pas talonner.
#Pigoulière :
Embarcation à moteur assurant à heures fixes à TOULON le service de transport du personnel entre différents points de l’Arsenal.
#Piloter :
Assurer la conduite d’un navire dans un port ou dans les parages difficiles de la côte.
#Piquer_l_heure :
Sonner l’heure au moyen d’une cloche.
#Plat-bord :
– Dans un bâtiment en bois : ensemble des planches horizontales qui recouvrent les têtes des allonges de sommet.
– Dans un navire en fer : ceinture en bois entourant les ponts.
#Plein :
Synonyme : pleine mer.
– Plus près bon plein : allure de 1 quart plus arrivée que le plus près.
– Mettre au plein : échouer un bateau à la côte.
#Poste (amarre de) :
Aussière ou grelin de forte grosseur fournie par les ports pour donner plus de sécurité et plus de souplesse à l’amarrage des navires et éviter l’usure de leurs propres aussières d’amarrage.
#Pot_au_noir :
Zone des calmes équatoriaux caractérisés par des pluies torrentielles.
#Poulaine :
Partie extrême avant d’un navire : lieu d’aisance de l’équipage.
#Poupée_de_guindeau :
Bloc rond en fonte sur lequel on garnit les amarres que l’on veut virer au guindeau.
#Prélart :
Laize de toile à voile souple, cousues ensemble puis goudronnées, destinées à couvrir les panneaux d’une écoutille et empêcher l’accès de l’eau dans les entreponts ou la cale.
#Puisard :
Espace compris entre deux varangues et formant une caisse étanche dans laquelle viennent se rassembler les eaux de cale.
#Pilot_chart :
Cartes périodiques publiées par l’Office Météo des Etats-Unis fournissant des renseignements sur la direction et la force des vents et des courants probables et la position des icebergs.
Q
#Quart :
32ème partie du tour d’horizon, vaut 11 degrés 15 minutes.
Synonyme. : de rhumb de compas.
#Queue _de_rat :
– Cordage terminé en pointe.
– D’un grain : rafale violente et subite à la fin d’un grain.
– Aviron de queue : aviron servant de gouvernail.
#Quille_de_roulis :
Plan mince, en tôle, fixé normalement et extérieurement à la coque, dans la région du bouchain, sur une partie de la longueur du navire, et destiné à entraîner l’eau lors des mouvements de roulis pour les amortir plus rapidement.
R
#Raban :
Tresse ou sangle de 8 à 9 mètres de long formée d’un nombre impair de brins de bitord.
– De hamac : bout de quarantenier servant à suspendre le hamac.
– De ferlage : cordon ou tresse servant à serrer une voile sur une vergue, un gui, etc...
#Rabanter :
Fixer ou saisir un objet à son poste avec les rabans destinés à cet usage.
– Une voile : la relever pli par pli sur la vergue et l’entourer, ainsi que la vergue, avec les rabans.
#Radier :
Maçonnerie sur laquelle on établit les portes d’un bassin et d’une forme.
#Radoub :
Passage au bassin d’un navire pour entretien ou réparation de sa coque.
#Rafale :
Augmentation soudaine et de peu de durée du vent.
#Rafiau ou #Rafiot :
Petite embarcation, mauvais navire.
#Rafraîchir :
Un câble, une amarre, c’est en filer ou en embraquer une certaine longueur de manière à ce que le portage ne soit jamais à la même place.
#Raguer :
Un cordage rague lorsqu’il s’use, se détériore en frottant sur un objet dur ou présentant des aspérités. Se dit aussi d’un bâtiment frottant contre un quai.
#Rail :
Pièce en cuivre vissée sur un mât à pible ou un gui sur laquelle sont enfilés les coulisseaux.
#Rambarde :
Garde-corps.
Synonyme : de main courante.
#Ras :
Radeau servant aux réparations à faire à un bâtiment près de sa flottaison.
Petits appontements flottants.
#Ratier :
Argot de bord - Matelot sans spécialité chargé de l’entretien de la coque.
#Rattrapant :
Yacht rattrapant. Terme de régate : lorsque deux yachts font la même route ou à peu près, celui qui est en route libre derrière l’autre commence à être considéré comme « yacht rattrapant l’autre » aussitôt qu’il s’en approche assez près pour qu’il y ait « risque de collision » et continue à être tel jusqu’à ce qu’il redevienne en roue libre devant ou derrière, ou s’en soit écarté par le travers jusqu’à écarter le risque de collision.
#Raz :
Courant violent dû au flot ou au jusant dans un passage resserré.
#Reflux :
Mouvement rétrograde de l’eau après la marée haute.
Synonyme : jusant, ébe.
#Refuser :
Le vent refuse lorsque sa direction vient plus de l’avant. Contraire : adonner.
#Relâcher :
Un navire relâche quand par suite du mauvais temps, avaries subies, etc... il est forcé d’interrompre sa mission et d’entrer dans un port qui n’est pas son port de destination.
#Renard :
Plateau sur lequel sont pointés les noms des officiers qui descendent à terre.
#Rencontrer :
La barre ou simplement rencontrer : mettre la barre du côté opposé à celui où elle était auparavant pour arrêter le mouvement d’abatée du navire.
#Rendre :
Un cordage rend lorsqu’il s’allonge. Une manoeuvre est rendue lorsqu’on l’a amenée à son poste en halant dessus. Rendre le mou d’un cordage : tenir le cordage à retour d’un bout tandis qu’on hale de l’autre bout. Rendre le quart : remettre le quart à son successeur.
#Renflouer :
Remettre à flot un navire échoué.
#Renverse :
Du courant : le changement cap pour cap de sa direction.
#Ressac :
Retour violent des lames sur elles-mêmes lorsqu’elles vont se briser sur une côte, un haut-fond.
#Retenue :
Cordage en chanvre, en acier ou chaîne servant à soutenir un bout-dehors, un bossoir.
#Rider :
Une manoeuvre dormante : c’est la raidir fortement à l’aide de ridoirs ou de caps de mouton.
#Riper :
Faire glisser avec frottement.
#Risée :
Petite brise subite et passagère.
#Rocambeau :
Cercle en fer garni d’un croc, servant notamment à hisser la vergue d’une voile au tiers et à amurer le point d’amure du foc le long de son bout-dehors.
#Rôle :
Rôle de combat, rôle d’équipage, etc...
#Rondier :
Gradé ou matelot chargé d’une ronde.
#Roof :
Superstructure établie sur un pont supérieur et ne s’étendant pas d’un côté à l’autre du navire.
#Roulis :
Balancement qui prend le navire dans le sens transversal.
#Routier :
Carte marine à petite échelle comprenant
S
#Sabaye :
Cordage avec lequel on hâle à terre un canot mouillé près de la côte.
##Sabord :
Ouverture rectangulaire pratiquée dans la muraille d’un navire.
Saborder :
Faire des brèches dans les oeuvres vives d’un navire pour le couler.
#Safran :
Surface du gouvernail sur laquelle s’exerce la pression de l’eau pour orienter le navire.
#Savate :
Pièce de bois sur laquelle repose un navire au moment de son lancement.
#Saisine :
Cordage servant à fixer et à maintenir à leur place certains objets.
#Sangle :
Tissu en bitord qui sert à garantir du frottement certaines parties du navire ou du gréement ou à maintenir au roulis des objets suspendus.
#Sas :
Partie d’un canal muni d’écluses, destinée à établir une jonction entre deux bassins de niveaux différents. Compartiment en séparant deux autres dont les ouvertures ne peuvent s’ouvrir que l’une après l’autre.
#Saute_de_vent :
Changement subit dans la direction du vent.
#Sauve-Garde :
Cordages fourrés ou chaînes servant à empêcher le gouvernail d’être emporté s’il vient à être démonté. Ils sont fixés d’un bout sur le gouvernail, de l’autre sur les flancs du bâtiment.
#Sec (à) :
Un bâtiment court à sec, est à sec de toile lorsqu’il navigue sans se servir de ses voiles, mais poussé par le vent.
#Semonce :
Ordre donné par un navire armé à un autre navire de montrer ses couleurs et au besoin d’arrêter pour être visité.
#Coup (coup de) :
Coup de canon appuyant cet ordre.
#Servir :
Faire servir : manoeuvre d’un navire à voiles pour quitter la panne et reprendre la route.
#Seuil :
Élévation du fond de la mer s’étendant sur une longue distance.
#Sillage :
Trace qu’un navire laisse derrière lui à la surface de la mer.
#Slip :
Plan incliné destiné à mettre à l’eau ou à haler à terre de petits bâtiments ou des hydravions au moyen d’un chariot sur rails.
#Soufflage :
Doublage en planches minces sur le bordé intérieur ou extérieur.
#Souille :
Enfoncement que forme dans la vase ou le sable mou un bâtiment échoué.
#Sous-venté :
Un voilier est sous-venté quand il passe sous le vent d’un autre bâtiment, d’une terre qui le prive de vent.
#Spardeck :
Pont léger au-dessus du pont principal.
#Suceuse :
Drague travaillant par succion du fond.
#Superstructures :
Ensemble des constructions légères situées au-dessus du pont supérieur.
#Surbau :
Tôle verticale de faible hauteur encadrant un panneau, un roof ou un compartiment quelconque.
#Syndic :
Fonctionnaire de l’Inscription Maritime remplaçant les Administrateurs dans les sous-quartiers.
#Syzygie (marée des) :
Marées correspondant à la nouvelle ou à la pleine lune. Synonyme : marée de vive-eau.
T
#Table_à_roulis :
Table percée de trous.
Par gros temps, on y met des chevilles appelées violons ou cabillots qui permettent de fixer les objets qui s’y trouvent.
#Tableau :
Partie de la poupe située au-dessus de la voûte.
Dans un canot ou une chaloupe, partie arrière de l’embarcation.
#Talon_de_quille :
Extrémité postérieure de la quille sur laquelle repose l’étambot.
#Talonner :
Toucher le fond de la mer avec le talon de la quille.
#Tangon :
Poutre mobile établie horizontalement à l’extérieur d’un navire, à la hauteur du pont supérieur et perpendiculairement à la coque, sur laquelle on amarre les embarcations quand le navire est à l’ancre.
– De spinnaker ou de foc : espars servant à déborder le point d’écoute du spinnaker ou du foc au vent arrière.
#Tangage :
Mouvement que prend le navire dans le sens longitudinal.
#Tanker :
Navire pétrolier.
#Tape :
Panneau en tôle ou pièce de bois obturant une ouverture.
#Taud :
Abri de grosse toile qu’on établit en forme de toit au-dessus des ponts pour garantir l’équipage contre la pluie. Etui placé sur les voiles serrées pour les garantir de la pluie.
#Teck :
Bois des Indes presque imputrescibles aussi fort et plus léger que le chêne ; très employé dans la construction navale.
#Tenir :
Navire tenant la mer : se comportant bien dans le mauvais temps.
#Tenir le large :
Rester loin de la terre.
#Tenue :
Qualité du fond d’un mouillage. Les fonds de bonne tenue sont ceux dans lesquels les pattes des ancres pénètrent facilement et ne peuvent cependant en être arrachées qu’avec difficulté.
La tenue d’un mât est son assujettissement par les étais et les haubans.
#Teugue :
Partie couverte du pont supérieur avant, constituant un gaillard d’avant où les hommes de l’équipage peuvent s’abriter.
#Tiens-bon ! :
Commandement à des hommes qui agissent sur un cordage, un cabestan, etc... de suspendre leurs efforts tout en restant dans la position où ils sont (voir « Tenir bon »).
#Tiers (voile au) :
Synonyme : de bourcet
Voiles des canots et chaloupes.
#Tillac :
Pont supérieur ou parfois plancher d’embarcation.
#Tins :
Pièces de bois carrées placées à des distances régulières sur le fond d’une cale-sèche et destinées à soutenir la quille des navires.
#Tire-veilles :
Nom donné à un bout de filin terminé par une pomme à la rambarde au bas de l’échelle de coupée d’un navire et auquel on se tient pour monter à bord ou pour en descendre.
Bout amarré sur l’entremise des bossoirs d’embarcation et auxquels se tient l’armement d’une embarcation quand on la met à l’eau ou quand on la hisse.
#Tomber :
– Sous le vent : s’éloigner de l’origine du vent.
– Sur un navire, une roche : être entraîné par le vent, le courant ou toute autre cause vers un navire, un rocher, etc...
– Le vent tombe, la mer tombe : le vent diminue d’intensité, les vagues de force.
#Tonnage :
Capacité cubique d’un navire ou de l’un de ses compartiments exprimée en tonneaux. Le tonneau est égal à cent pieds cubes anglais ou à 2,83 mètres cubes (c’est le tonneau de jauge) ; Le tonnage exprime toujours un volume.
#Tonne :
Grosse bouée en bois, en fer ou en toile.
#Top :
Prendre un top : comparer une pendule réglée avec son chronomètre, ou relever un signal horaire au compteur.
#Tosser :
Un navire tosse lorsque, amarré le long d’un quai, sa coque frappe continuellement contre le quai par l’effet de la houle.
A la mer, le navire tosse quand l’AV retombe brutalement dans le creux des vagues.
#Touage :
Remorquage, plus particulièrement en langage de batellerie.
#Toucher :
Être en contact avec le fond. Toucher terre : faire escale.
#Touée :
Longueur de la remorque avec laquelle on hale un navire pour le déplacer.
Longueur de la chaîne filée en mouillant une ancre. Par extension : longueur d’une certaine importance d’un câble filé ou d’un chemin à parcourir.
#Touline :
Petite remorque et plus généralement lance-amarre.
#Tourner :
Une manoeuvre : lui faire faire un nombre de tours suffisant autour d’un point fixe pour l’empêcher de filer ou de lâcher.
#Traîne :
Tout objet que l’on file à l’arrière d’un navire à l’aide d’un bout de filin.
A la traîne : un objet est à la traîne lorsqu’il n’est pas placé à la place qui lui est assignée.
#Transfiler :
– Deux morceaux de toile : les rapprocher bord à bord au moyen d’un bout de ligne passant alternativement des oeillets pratiqués dans l’un dans ceux pratiqués dans l’autre.
– Une voile : la fixer à sa vergue, gui ou corne au moyen d’un filin nommé transfilage et passant d’un oeillet à l’autre en embrassant la vergue, le gui, la corne.
#Traversier :
Amarre appelant d’une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal.
Un vent traversier est un vent bon pour aller d’un port à un autre et pour un revenir.
#Trou_d_homme :
Ouverture elliptique d’un double fond ou d’un ballast.
#Tunnel :
Conduit en tôlerie de dimensions suffisantes pour permettre le passage d’un homme et à l’intérieur duquel se trouve une ligne d’arbres entre la chambre des machines et la cloison de presse-étoupe AR.
V
#Va_et_vient :
Cordage en double servant à établir une communication entre deux navires ou entre un navire et la côte, notamment pour opérer le sauvetage des naufragés.
#Vadrouille :
Bouts de cordage défaits, serrés sur un manche et servant au nettoyage. Faubert emmanché.
#Vague_satellite :
Soulèvement de la mer produit par le mouvement du navire en marche.
#Varangue :
La varangue est la pièce à deux branches formant la partie inférieure d’un couple et placées à cheval sur la quille. La varangue est prolongée par des allonges. Tôle placée verticalement et transversalement d’un bouchain à l’autre pour consolider le petit fond du navire.
#Vase :
Terre grasse, noirâtre, gluante. La vase peut être molle, dure mêlée ; elle présente généralement une bonne tenue.
#Veille (ancre de) :
Ancre prête à être mouillée.
#Veiller :
Faire attention, surveiller. Veiller l’écoute : se tenir prêt à la larguer, à la filer. Veiller au grain : l’observer, le suivre.
#Vélique :
Point vélique = centre de voilure de toutes les voiles.
#Ventre :
La partie centrale d’un bâtiment surtout lorsque ses couples sont très arrondis.
#Verine :
Bout de filin terminé par un croc ou une griffe et dont on fait usage en simple ou en double pour manier les chaînes des ancres.
#Videlle :
Reprise faite à un accroc dans une toile.
#Virer :
Exercer un effort sur un cordage ou sur une chaîne par enroulement sur un treuil, guindeau ou cabestan.
– Virer à pic : virer suffisamment le câble ou la chaîne pour amener l’étrave du navire à la verticale de l’ancre.
– Virer à long pic : virer en laissant la chaîne un peu plus longue que la profondeur de l’eau.
#Virer_de_l_avant :
faire avancer un navire en embraquant ses amarres de l’avant au cabestan ou au guindeau.
– Virer sur la chaîne : rentrer une partie de la chaîne en se servant du cabestan ou du guindeau.
– Virer de bord : changer les amures des voiles.
#Vit_de_nulet ou #Vi_de_mulet :
Tige de métal articulée fixée à une vergue, à un gui, à un mât de charge pour le relier au mât qui porte une douille. Employé en particulier pour les mâts de charge.
#Vitesse :
L’unité marine de vitesse est le noeud qui représente un mille marin (1852 mètres) à l’heure. Ne jamais dire un noeud à l’heure.
#Vive-eau :
Grande marée.
#Voie_d_eau :
Fissure ou ouverture accidentelle dans des oeuvres vives.
W
#Wharf :
Littéralement quai, plus spécialement pour désigner un appontement qui s’avance dans la mer au-delà de la barre sur la côte occidentale d’Afrique.
Y
#Youyou :
Très petite embarcation de service à l’aviron et à la voile.
]]>La Révolution de 1848 et le drapeau rouge, de Maurice Dommanget (1888-1976)
Texte écrit en 1928 par le syndicaliste-révolutionnaire Maurice Dommanget, secrétaire général de la Fédératon unitaire de l’enseignement de 1926 à 1928 dont il fut un des fondateurs, et publié en mars 1948 par les Editons Spartacus.
#pdf : ▻https://www.marxists.org/francais/dommanget/works/1928/La%20Revolution%20de%201848%20et%20le%20drapeau%20rouge.pdf
#epub : ▻https://www.marxists.org/francais/dommanget/works/1928/Dommanget%201848%20drapeau.epub
Sommaire :
La révolution de 1848
– Les conditons
– La République arrachée
– Les mesures sociales
– #Louis_Blanc
– Les courants socialistes en février
– #Auguste_Blanqui
– Le ralliement de l’église
– Explicaton de l’échec prolétarien
– Le manifeste communiste
– Leçons du manifeste de la #révoluton_de_1848
Le drapeau rouge en 1848 et sous la IIe République
Chapitre 1 : la révolution de février
– Du drapeau rouge en général
– Les drapeaux des barricades
– Appariton des premiers drapeaux rouges
– Succès du drapeau rouge : ses causes
– La thèse lamartnienne
– La thèse proudhonienne
– Le drapeau rouge gagne la province
Chapitre 2 : #Lamartine, Blanqui, #Proudhon, le gouvernement et le drapeau rouge
– L’effervescence du 25 février
– La sommaton de l’ouvrier Marche
– Le discours de Lamartne
– Réactons et mesures d’apaisement
– Riposte de Blanqui
– Nouvelle ofensive et délibératon du 26 février
– Nouvelle riposte de Blanqui
– Décisions gouvernementales
– Défaite du drapeau rouge
Chapitre trois : des journées de février aux journées de juin
– Eclipse du drapeau rouge jusqu’au 13 mai
– La diatribe de #Victor_Hugo
– Les #journées_de_juin
Chapitre 4 : sous la répression et la réaction
– Caractère et rayonnement internatonal du #drapeau_rouge
– Manifestatons diverses en 1849
– Le plaidoyer d’Alfred Delvaux 1850
– Après le #coup_d'état du #2_décembre_1851
Il y a 175 ans, le 22 février 1848, la révolution
... en juin 1848, la classe ouvrière parisienne était écrasée par l’armée du général Cavaignac. Ainsi se terminait la période révolutionnaire ouverte quand, en #février_1848, une première #révolution avait chassé du pouvoir le roi Louis Philippe et mis fin à la #monarchie_de_Juillet. Avec la #Deuxième_République l’espoir d’un régime de #démocratie, de libertés et de justice sociale était alors né.
Après les journées révolutionnaires de #juillet_1830, la monarchie de droit divin de Charles X avait été remplacée par la #monarchie_constitutionnelle de #Louis_Philippe. Mais ce changement n’en était pas un. Le #Parlement restait élu par seulement 250 000 électeurs parmi les plus riches du royaume. Face aux contestations, venant aussi bien des milieux bourgeois écartés du pouvoir que des masses populaires, le gouvernement répondait par la répression et les interdictions.
L’opposition républicaine
Au sein du Parlement, seuls quelques dizaines de députés, dont #Ledru-Rollin et #Lamartine, se déclaraient partisans de la république. La majorité des députés de l’opposition se contentaient de réclamer l’élargissement du droit de vote et quelques libertés supplémentaires dans le cadre de la monarchie. Au sein de la population, la crise économique de 1847 renforçait le mécontentement. Les mauvaises récoltes des deux années précédentes et la spéculation avaient renchéri le prix du pain. Dans plusieurs régions, des émeutes avaient éclaté.
Aucune réunion politique n’étant tolérée, les députés de l’opposition organisèrent une campagne de banquets réclamant une démocratisation du régime. Les revendications exprimées lors des toasts devinrent de plus en plus radicales, jusqu’à mettre en avant la souveraineté du peuple, autrement dit le suffrage universel et la république.
Les ouvriers imposent la république
La campagne des banquets contribua à répandre une agitation politique dans les faubourgs populaires. Des travailleurs, des étudiants, de plus en plus exaspérés, se massaient autour des salles et reprenaient la revendication de la république, en y mettant cependant un contenu à eux. Pour les ouvriers, elle devait évidemment être sociale, garantir le droit au travail et des salaires permettant de vivre.
Devant la radicalisation des banquets, le roi décida d’interdire celui organisé le #22_février_1848 dans la capitale. Il pensait disposer de la force et nomma Bugeaud à la tête des troupes rassemblées à Paris, un général déjà responsable de la répression des révoltes de 1834. Mais dans les heures qui virent la confrontation des troupes avec le petit peuple, l’indécision allait faire place à la fraternisation.
Le 22 février, des groupes d’#ouvriers acclamaient les soldats, leur rappelant leur appartenance au peuple. Le 23, une #fusillade éclata. Cinquante-deux manifestants tombèrent. Le tocsin sonna dans plusieurs églises, appelant la population à s’armer et à se défendre. Les manifestants, majoritairement ouvriers, érigèrent des barricades, étalèrent sur le sol de la vaisselle cassée pour bloquer les cavaliers, pillèrent les armureries et obtinrent des armes venant des troupes. Devant l’insurrection, et constatant l’incapacité des troupes à en venir à bout, Louis Philippe dut abdiquer.
Les députés républicains constituèrent immédiatement un #gouvernement_provisoire, puis se rendirent à l’Hôtel de Ville devant lequel la population s’était massée. Les nouveaux ministres cherchaient déjà les formules qui auraient pu leur éviter de trancher, sous la pression des masses, la question du futur régime. Celles-ci devenaient menaçantes et les barricades étant toujours hérissées, le poète Lamartine, républicain connu, ministre du nouveau gouvernement, dut se résoudre à proclamer la #république.
Drapeau rouge ou drapeau tricolore
Pour calmer les insurgés, Lamartine manœuvra en tenant des discours prônant la concorde entre les classes, s’opposant à la volonté exprimée par une partie des insurgés de faire du drapeau rouge le symbole de cette république nouvellement proclamée, il imposa le drapeau tricolore, auréolé selon lui de la « gloire et la liberté de la patrie », déclarant : « Je repousserai jusqu’à la mort ce drapeau de sang que vous nous rapportez . »
Ce choix du drapeau avait un sens de classe. En défendant le drapeau tricolore, Lamartine défendait la république bourgeoise. Les ouvriers, eux, reconnaissaient dans le drapeau rouge le symbole de leurs luttes. Le discours de Lamartine était la première faille dans la fausse unanimité qui dominait cette révolution de février.
La faille allait s’élargir dans les semaines et les mois suivants. Les ouvriers ne pouvaient accepter la confiscation de leur révolution par la bourgeoisie. Ils ne pouvaient renoncer à leur revendication principale, le droit au travail, et à leurs #aspirations_sociales.
Dans l’affrontement de classe qui se préparait, la bourgeoisie disposait d’une longueur d’avance. La république qu’elle voulait était la sienne. Pour l’imposer il lui fallait désarmer les ouvriers et briser leur volonté de lutte.
Pour en finir avec les travailleurs en armes, le gouvernement fit d’abord arrêter les chefs ouvriers Barbès et Blanqui après une manifestation qui avait envahi l’Assemblée. Le général Cavaignac reçut les pleins pouvoirs.
La bourgeoisie prend l’offensive
Le gouvernement provisoire prétendit s’attaquer à la misère en créant les #Ateliers_nationaux chargés des travaux publics, où les chômeurs trouvaient à s’embaucher. Mais, le 21 juin, les ouvriers de moins de 25 ans qui y travaillaient furent contraints de s’engager dans l’armée, et les plus âgés devaient se préparer à partir en province.
Face à cette provocation gouvernementale, les ouvriers parisiens se soulevèrent aux cris de « La liberté ou la mort », dressèrent des barricades dans une grande partie de Paris. Puis quatre jours durant, du 23 au 26 juin, ils affrontèrent les armes à la main l’armée, les gardes mobiles et la garde nationale. La répression fit plus de 3 000 morts parmi les ouvriers.
Écrasée, la classe ouvrière avait toutefois montré qu’elle n’était pas seulement la classe souffrante des nouveaux bagnes industriels dont la bourgeoisie commençait à couvrir l’Europe. Elle n’était plus non plus une simple masse de manœuvre que la bourgeoisie pouvait utiliser pour s’imposer au pouvoir. Pour les militants ouvriers de l’époque, et notamment pour #Marx et #Engels qui quelques jours avant la révolution de février avaient lancé le #Manifeste_du_parti_communiste, juin 1848 ouvrait une ère nouvelle. La classe ouvrière était désormais, et est restée, la seule classe véritablement révolutionnaire, la seule capable de transformer la société.
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/06/27/juin-1848-la-republique-bourgeoise-ecrase-la-revolte-ouvrier
#insurrection #éphéméride #karl_marx #friedrich_engels #répression #justice_sociale #émancipation #communisme
]]> Une enquête révèle la face sombre du bouddhisme en Occident Ariane Hasler/hkr
▻https://www.rts.ch/info/monde/13383387-une-enquete-revele-la-face-sombre-du-bouddhisme-en-occident.html
Un documentaire choc, diffusé mardi sur Arte, revient sur les abus sexuels et financiers perpétrés par des lamas tibétains. Les deux journalistes Elodie Emery et Wandrille Lanos qui ont enquêté pendant plus de dix ans mettent également en cause le Dalaï Lama pour avoir tardé à agir.
« Bouddhisme la loi du silence » : C’est le titre du documentaire choc diffusé mardi sur Arte et d’un livre qui sort mercredi. Les témoignages recueillis par les deux journalistes Elodie Emery et Wandrille Lanos évoquent des humiliations, des sévices psychologiques et physiques, des violences sexuelles et des viols.
Loi du silence
Plus de trente témoins mettent en cause treize lamas dans plusieurs pays. Ils dénoncent un système qui favorise ce genre d’abus en raison des liens particuliers qui unissent maîtres bouddhistes et disciples.
Ainsi, quand un disciple choisit un maître, leurs vœux sont considérés comme sacrés et indéfectibles. S’ils sont rompus, il y aura des conséquences karmiques pour le disciple et ses proches, dit le bouddhisme. Le maître a donc toujours raison et ne doit jamais être remis en cause. Un système qui permet donc à des abuseurs potentiels, forts de leur ascendant spirituel, de profiter de la situation.
Le Dalaï Lama mis en cause
L’enquête met également en cause le Dalaï Lama pour n’avoir jamais pris clairement position contre ces abus alors qu’il en avait connaissance depuis 1993. Un groupe d’enseignants du bouddhisme l’avait en effet informé des agissements problématiques d’un lama. Le plus haut chef spirituel des tibétains ne le répudiera discrètement qu’en 2017, quand le scandale devient vraiment trop grand. Ce lama mourra sans jamais avoir été inquiété par la justice.
Des victimes ont également tenté d’alerter le Dalaï Lama en 2018 à propos de cinq lamas différents sans que jamais ces démarches ne conduisent à une prise de parole publique de sa part.
La Suisse aussi concernée
La Suisse, qui possède la plus importante communauté tibétaine d’Europe, est également concernée par ces accusations. Une plainte a même été déposée en 2018 par une femme pour lésions corporelles simples et actes d’ordre sexuels sur une personne incapable de discernement. Elle visait un lama de la région lausannoise alors très en vue dans la communauté bouddhiste. Les faits se seraient déroulés entre 2007 et 2012 et la procédure est toujours en cours.
Pour René Longet, coresponsable de la section romande de la société d’Amitié Suisse Tibétaine, interviewé mercredi dans La Matinale, les auteurs de ces actes sont tout simplement des « imposteurs » et ne sont pas représentatifs du bouddhisme tibétain. « Cela arrive dans toutes les religions, ce genre d’abus n’est pas intrinsèque au bouddhisme », tient-il à souligner. A noter qu’au moment de l’interview, il n’avait pas encore vu le film, mais uniquement lu l’article du Journal du dimanche sur le sujet.
En Belgique, une instruction est également en cours contre un autre lama suite à plusieurs dépôts de plaintes. Les deux journalistes soupçonnent que le nombre de victimes est bien plus important que les témoignages récoltés.
#pédophilie #religion #viol #culture_du_viol #bouddhisme #lama #enfants #pédocriminalité #viols #religion #violences_sexuelles #impunité #violophilie #pedocriminalité #dalaï_lama #Suisse #Belgique
]]>▻https://video.twimg.com/amplify_video/1480625850986991621/vid/640x360/6sgcpYMaoN3VSu0q.mp4?tag=14
]]>Pflanzen züchten mit Epigenetik - Lyssenkos Geist
▻https://diasp.eu/p/12273404
Pflanzen züchten mit Epigenetik - Lyssenkos Geist
Die Menschheit braucht dringend neue Nutzpflanzen, angepasst an eine sich verändernde Welt. Kann die noch junge Epigenetik dabei helfen? Ähnliche Ideen verfolgte zu Sowjetzeiten bereits Trofim Lyssenko. Pflanzen züchten mit Epigenetik - Lyssenkos Geist
]]>« Moi y’a quand même quelque chose qui me chiffonne. On a des gens qui ont 60, 50 ans et qui sont polypatholgiques et qui ont peut-être 30 ans d’espérance de vie et toutes les doses de ce précieux vaccin on les mets dans des EHPAD où, honnêtement, les gens attendent la mort. je suis dé-so-lé. En terme de nombre d’années de vie vous optimisez en vaccinant des gens qui sont un petit peu plus jeunes et qui ne sont pas dans ces conditions là. » Martin Blachier, RN-News, relevé sur touiteur.
Il s’exprime avec sincérité : « Les personnes âgées on pourra évidemment pas les relâcher avant cet été », Blachier, sur LCI le 29 octobre 2020.
Diverses mentions et infos à la suite de
▻https://seenthis.net/messages/883088#message883091
Edit "Je pense que ce serait une folie de reconfiner aujourd’hui. On est le pays d’Europe où on a quasiment le moins de reprise (...) Il n’y avait pas lieu de reconfiner", Télévision#LaMatinaleLCI, le 15 janvier 2020
#vomi #économisme #désolé
]]>Mongolen in Beijing
▻https://userpage.fu-berlin.de/~corff/im/Texte/renne.html
mit weiterführenden Links zu Tibet und Buddhismus
4 May 1998, 11:29:51 CEST von Mark Renné
Momentaufnahme und Bruch in der Zeit
Ankunft in Beijing im Frühjahr 1987. Unverhältnismäßig groß und leer wirkt auch in diesem Jahr das neue Flughafengebäude, kalt und monumental seine großen, grau-melierten Steinplatten. Auf der Fahrt über das neue Autobahnkreuz und vorbei an den in den letzten Jahren als joint ventures aus dem Boden gestampften Hotelkomplexen denke ich, daß Beijing auch 1987 keine schöne Stadt ist. Zu viele Baustellen gibt es hier, aus denen dieselben charakterlosen Neubauten emporwachsen werden, die schon jetzt einen viel zu großen Teil des Stadtbildes bestimmen. Wieviel schöner, wenn auch schmutziger, muß es hier noch vor dreißig Jahren ausgesehen haben, als noch nicht so viele Tempel und Palastbauten abgerissen waren und die hohen Stadtmauern noch nicht durch die die Stadt jetzt so unnatürlich durchschneidenden breiten Umgehungsstraßen ersetzt waren.
Wir fahren in ein altes Stadtviertel in der Nähe des ehemaligen Reismarktes, wo noch die traditionellen, durch Holztüren aus engen Gassen zugänglichen Häuser mit Innenhof stehen, über die sich ein grau geziegeltes Walmdach deckt.
In einem kleinen Hotel erwartet uns Dorje, ein mongolischer Prinz, der noch in eben jenem alten Beijing gelebt hat, das jetzt, aus der Notwendigkeit der schnellen Schaffung von Wohnraum für die ständig wachsende Bevölkerung heraus, systematisch in Schutt und Asche gelegt wird. Der Prinz ist nicht groß, die Schnürsenkel seiner traditionellen Stoffschuhe aus schwarzem Cord hängen offen, unter der weiten Hose aus grauem Sommerleinen gucken die Reißverschlüsse der wattierten Unterhosen hervor. Als Oberkleid trägt er über einem verwaschenen Rollkragenpulli aus blaß-violetter Baumwolle eine graue Strickweste sowie eine gefütterte braune Seidenjacke, die noch einmal von einer Überjacke aus blauem Tuch vor neugierigen Blicken und Verschmutzung geschützt wird. Die blaue Umhängetasche, in der er sein Manuskript trägt, entspricht den derzeit gängigen Vorstellungen über eine moderne, gutaussehende Reisetasche.
Die Hände des Prinzen sind lang und schmal, Gesichts- und Augenfarbe auffallend hell. Später erzählt er uns, daß seine Familie früher einmal an der Wolga gelebt habe und wohl mindestens vier weißrussische Frauen sein äußeres Erscheinungsbild mitbestimmt hätten.
Während wir ein erstes Gespräch führen, versuche ich, den Mongolen in ihm zu finden. Ich denke an meine Reise zu den Touristenjurten bei Huhhot, heute Provinzhauptstadt der Autonomen Region Innere Mongolei — an die braungebrannten, breiten Gesichter mit den schmalen Augen, die kräftigen, von der körperlichen Arbeit geprägten, oft fröhlich singenden Frauen mit den zwei- oder dreimal um den Kopf gewickelten Zöpfen, an die Kamelritte und an die von viel Wein und Gesang begleiteten Hammelessen.
Mongolische Spuren
In den gleichen Mongolenkitteln, wie ich sie in Huhhot gesehen habe, jenen quergeknöpften Gewändern, die im Gegensatz zu den traditionellen, weitfallenden chinesischen Gewändern von einer bunt bestickten Schärpe zusammengehalten werden, kamen sie schon Anfang dieses Jahrhunderts nach Beijing, als Kinder der Steppe, um auf dem alten Mongolenmarkt bei der ehemaligen britischen Gesandtschaft, der heutigen Dongjiaomin-Gasse südöstlich des Kaiserpalastes, Felle und Türkise einzutauschen gegen die feinen Gegenstände der westlichen Zivilisation. Und so trifft man sie auch heute noch, vor den Schaufenstern der großen Warenhäuser in Beijings Haupteinkaufsstraße Wangfujing, damals wie heute verlacht und bespöttelt vom hauptstädtischen Überlegenheitsgefühl der alteingesessenen Beijinger.
Doch nicht nur als tumpelhafte Einkäufer, auch als Eroberer kamen die Mongolen nach Beijing. Nachdem sie unter Dschingghis Khan bis nach Europa vorgedrungen waren, richteten sie unter seinen Nachfolgern ihr Augenmerk wieder mehr auf den asiatischen Raum. 1279, nach siebzig Jahren kriegerischer Auseinandersetzungen, hatten sie die Song-Kaiser endgültig besiegt und ganz China unter ihre Kontrolle gebracht. Bereits 1266 hatte Dschingghis Khans Enkel Kubilai Khan beschlossen, die Hauptstadt des mongolischen Weltreiches, des größten zusammenhängenden Landreiches, das bis dahin existiert hatte, von Karakorum, westlich des heutigen Ulan Bator, nach Beijing zu verlegen. Rund um den Beihai-Park entstand hier innerhalb von vier Jahren die von Marco Polo so farbenprächtig beschriebene „Stadt des großen Khan“. Auf türkisch hieß sie Khanbaliq, auf chinesisch Dadu, die „große Hauptstadt“ der von Kubilai Khan gegründeten Yuan-Dynastie (1271-1368). Um einen Flecken Steppengras, das der Khan als Andenken an das einstige Nomadenleben mitgebracht hatte, entstanden die aus weißem Marmor gebauten und mit kunstvollen Steinmetzarbeiten verzierten Paläste, bekam die Stadt ihre bis heute erhaltene Grundeinteilung. Nicht nur die großen, von Norden nach Süden verlaufenden bis heute erhaltenen Verkehrsadern wie die Dongdan-, die Xisi- oder die Dongzhimen-Straße gehen auf die Mongolen zurück, auch der Trommelturm und die Alte Sternwarte haben bereits in Dadu die nördliche beziehungsweise südöstliche Stadtgrenze markiert. Heute sind die meisten dieser alten Bauten aus der Yuan-Dynastie nur noch in den Annalen der Beijinger Stadtgeschichte wiederzufinden. Durch Kriege, Feuersbrünste oder auch einfach Alterschwäche zerstört, wurden sie in den folgenden Dynastien wieder aufgebaut; auf die Mongolen geht meist nur noch die Festlegung ihres Standortes und ihrer Funktion zurück. Und so sind es inzwischen Legenden, in denen sich die Bedeutung ausdrückt, die den Mongolen bei der Gestaltung des Beijinger Stadtbildes zugekommen ist: So gäbe es zum Beispiel die die Silhouette des Beihai-Parkes nordwestlich des Kaiserpalastes so markant abrundende Weiße Pagode nicht, wenn nicht im 8. Jahrhundert ein Prinz der Tang-Dynastie von einem wundersamen Berg in der Mongolei gehört hätte, von dem sagte, daß er seinen Besitzer in den Genuß ungeahnter Kräfte bringen würde. Doch wie sollte der Prinz den Berg von der fernen Mongolei bis nach Beijing transportieren. Nach Gebeten zum schwarzgesichtigen Gott der Hindernisse und Bedrängnisse entschloß er sich, den Berg mit Essig zu begießen und um ihn herum ein Feuer anzuzünden, woraufhin der wunderbare Berg sich auflöste und zu jenem Hügel wurde, auf dem sich heute die Weiße Pagode erhebt. Wohl als Ergebnis der Reisen der Mönches Changchun, des Erbauers der Pagode, der von Dschingghis Khan als Berater angefordert und ihn auf ausgedehnten Reisen durch die Mongolei bis nach Indien begleitete, wurde die Pagode in der Form eines mongolischen Reliquienschreins erbaut: Ihre fünf Abschnitte Basis, Baukörper, Turmspitze, Ornamentik und vergoldete Abschlußkugel symbolisieren die fünf Elemente Wasser Erde, Feuer, Luft und Äther.
Mongolische Spuren auch aus der mandschurischen Qing-Zeit, als Beijing zum zweitenmal Hauptstadt einer nicht han-chinesischen Dynastie war. 1500 hauptsächlich aus der Mongolei stammende Lamas wohnten damals in dem weiträumigen, von ochsenblutroten Mauern mehrmals unterteilten Lamatempel Yonghegong im Nordosten der Stadt. Einst hatte der Tempel einem Mandschu-Prinzen als Palast gedient, später soll er Sitz eines Lebenden Buddha geworden sein. Damit dieser, nach dem lamaistischen Glauben fleischgewordene Buddha, seinen Einfluß auf seine mongolischen Glaubensbrüder dahingehend verwendete, daß sie die Herrschaft der Qing-Kaiser durch ihre Überfälle nicht weiter bedrohten, ließen die Qing-Kaiser dem Lamatempel reiche Geschenke zukommen. Über die so verwöhnten Mönche heißt es, daß sie es nicht für nötig gehalten hätten, Chinesisch zu lernen, daß sie schlechte Manieren gehabt und faul, geizig und unwissend gewesen seien. Nach kärglichen Zeiten, als unter der Republik neben den kaiserlichen Zuwendungen auch die Spenden des in Beijing stationierten mongolischen Banners des einstigen Qing-Heeres nicht mehr in die Tempelkasse flossen, wurde der Tempel unter der Volksrepublik ganz geschlossen, dann aber Anfang der achtziger Jahre wieder geöffnet. Und wieder sind es bis auf zwei Tibeter mongolische Lamas, die dort ihren täglichen Dienst verrichten. Denn bis jetzt ist das Leben im Tempel nur den Mitgliedern der nationalen Minderheiten erlaubt. Und so sieht man dort jetzt wieder die mongolischen Knaben und Männer mit den kahlgeschorenen Schädeln in den braunen, je nach Ranghöhe von einem roten oder gelben Gürtel zusammengehaltenen Kutten die Perlen ihrer Gebetsketten weiterschieben oder die klassischen Sutren studieren.
Von der Bedrohung, die die Mongolen für die Beherrscher von Beijing bedeutet haben müssen,spürt man noch in Überlieferungen wie der über den der Song-Dynastie loyalen Beamten Xie Fangde, der den mongolischen Yuan-Kaiser nicht anerkennen wollte und sich im Fayence-Tempel verbarrikadierte. Er starb dort den Hungertod. Eine andere Legende erzählt von der weisen Nonne Lü aus dem heute nicht mehr erhaltenen, einst aber außerordentlich einflußreichen Xianying-Kloster. Immer wieder versuchte sie den Ming-Kaiser Yingzong von der geplanten Strafexpedition gegen die aufrührerischen Mongolen abzubringen, konnte sie doch vorhersehen, daß der Kaiser gefangen genommen und erst sieben Jahre später wieder in seine Hauptstadt zurückkehren würde.
Ratlosigkeit und Zufälligkeiten
Und wo sind sie heute, die Mongolen in Beijing, die einst von hieraus ein Weltreich regierten? Fragt man Han-Chinesen, herrscht Ratlosigkeit. Zwar haben sie alle schon einmal einen Ausflug zur Großen Mauer gemacht und dort auch die mongolischen Schriftzeichen an der Wolkenterrasse am Juyong-Paß nordwestlich von Beijing gesehen. Und wahrscheinlich wissen sie auch, daß die die Yuan-Herrschaft ablösenden Kaiser der Ming-Dynastie diese Mauer erbauen ließen, da sie die Mongolen nie ganz bezwingen, die nördlichen Steppen nie ganz unter ihre Kontrolle bringen konnten. Und natürlich kennen alle Beijinger den besonders im Winter beliebten mongolischen Feuertopf, in dem man Lamm- oder Hammelfleisch mit verschiedenen Gemüsen kocht. Daß sie auch ihre Vorliebe für Süßigkeiten den Mongolen verdanken, wissen sie nicht unbedingt, wenn sie ihren Kindern am Straßenrand die auf ein Bambusholz gesteckten kandierten Granatäpfel kaufen, die die Mongolen einst an einer Schnur um den Hals trugen, um dann beim Reiten ab und zu davon abzubeißen.
Angesichts des achselzuckenden Unwissens, das auch Geschichtslehrer und Angehörige anderer nationaler Minderheiten mir entgegenbringen, sobald ich das Gespräch auf die Mongolen in Beijing bringe, überlege ich, ob ich nicht einer Fiktion aufgesessen bin und aus der Bekanntschaft mit einem im Beijing lebenden mongolischen Prinzen heraus nach weiteren Mongolen suche, die es hier in Wirklichkeit gar nicht gibt. Ich denke an die bekannte und beliebte mongolische Schaupielerin Siqin Gaowa, die vor einigen Jahren Aufsehen erregt hatte, als sie in dem im Beijing der zwanziger Jahre spielenden Film „Der Rikschakuli“ eine Verführungsszene echter als bisher üblich mimte. Wenige Jahre später war Siqin Gaowa noch einmal in aller Munde. Sie ließ sich von ihrem chinesischen Ehemann scheiden, um einen Schweizer zu heiraten und mit ihm nach Westeuropa zu ziehen. Siqin Gaowa ist gegangen, doch die Filmstudios der Inneren Mongolei arbeiten weiter und über das staatliche Filmbüro gelangen ihre Produktionen auch in die Beijinger Lichtspielhäuser. Am Nachmittag sehe ich einen Film aus der Inneren Mongolei, in dem es um eine Beijinger Schülerin geht, die während der Kulturrevolution aufs Land verschickt wird, wo sie sich in einen mongolischen Nomaden verliebt. Lange zögert sie, als ein Brief ihr das Studium in Beijing ermöglicht, gibt aber schließlich dem Druck der Freundinnen nach und zieht zurück in die Hauptstadt, um dort Philosophie zu studieren. Später bereut sie diesen Entschluß; sie vereinsamt, sieht um sich herum nur unglückliche Liebesbeziehungen. Der Film endet mir ihrem Entschluß, in die Steppe zurückzukehren, um dort bei dem nur ihr allein gehörenden Mongolen Schutz und Geborgenheit zu finden.
Ich blättere in Zeitschriften und entdecke in der letzten Ausgabe von „Chinese Women“ einen Artikel über eine mongolische Schriftstellerin, die als Bettlerin in einem Bergdorf in der Inneren Mongolei aufwuchs. Da man ihr die Teilnahme am Unterricht in der Schule verbot, lernte sie bei einem Geschichtenerzähler Lesen und Schreiben. Gegen den Widerstand der Dorfbewohner eignete sie sich Bildung an wurde zur „Gedichte schreibenden Tante“, die an die „Chinesischen Bauernnachrichten“ Verse wie zum Beispiel den „Traum von einem Besuch in Beijing“ schickte: „...diese Leere, die mich von meinen Hergen vertrieb, zu einer anderen Welt in Beijing...“
Ein mongolischer Kader erzählt
So wie sie hat es einst viele wissensdurstige Mongolen nach Beijing gezogen. Ein mongolischer Kader, der in einer Beijinger Wirtschaftsbehörde arbeitet, bringt Systematik in mein Mongolenbild:
Er selbst sei in einem Dorf in der Inneren Mongolei geboren. In den fünfziger Jahren sei er zum Studium nach Beijing gekommen, wo ihm eine Arbeit zugeteilt worden sei, so daß er heute immer noch hier wohne. Er rechnet sich zur dritten Gruppe von Mongolen in Beijing, denen, die es zufällig, aus beruflichen Gründen hierher verschlagen habe und die hier, entsprechend der von der Regierung ausgegebenen Richtlinie, daß die nationalen Minderheiten in allen staatlichen Institutionen vertreten sein sollten, zusammen mit Chinesen leben und arbeiten. Daneben gäbe es die Gruppe jener Mongolen, die nach der Gründung der Volksrepublik von der neuen Regierung aus der Inneren Mongolei nach Beijing gerufen worden seien. Denn während es den nationalen Minderheiten unter der Guomindang schlecht gegangen sei, hätte die kommunistische Partei ihnen Respekt und Anerkennung entgegengebracht. Ein Institut, ein Verlag und Tanzensemble für nationale Minderheiten seien in Beijing gegründet worden; es gäbe Übersetzer, die die klassischen mongolischen Dramen ins Chinesische übertrügen oder für Radio Beijing die mongolischen Versionen der für die Ausstrahlung in die Innere und Äußere Mongolei bestimmten Nachrichtensendungen erstellten. Bei diesen Mongolen seien die nationalen Traditionen am deutlichsten erhalten; sie besäßen mongolische Festtagskleidung, beherrschten Volkslieder und traditionelle Musikinstrumente, wie zum Beispiel die Pferdekopfgeige und wüßten über die mongolischen Sportarten Bescheid, die einmal im Jahr beim Naadam-Fest im Institut für nationale Minderheiten einer interessierten Beijinger Öffentlichkeit vorgeführt würden.
Daneben gäbe es dann noch die Gruppe der alteingessenen Mongolen, die schon vor der Befreiung 1949 in Beijing gelebt hätten. So wie die Beijinger Moslems rund um die Moschee in der Ochsenstraße lebten, hätten die Wohngebiete dieser Mongolen eine relativ große Fläche rund um dem Lamatempel eingenommen. Die ärmeren Mongolen hätten in den traditionellen chinesischen Wohnhäusern mit Innenhof gewohnt; Adlige und Prinzen hätten vornehmere, aber ebenfalls im chinesischen Stil gebaute Anwesen besessen. Heute seien viele Mongolen vom Lamatempel weggezogen, in die Wohnheime bei den Arbeitsstätten, die ihnen von der neuen Regierung zugewiesen worden seien.
Insgesamt lebten heute in der chinesischen Hauptstadt zwischen zwanzig- und dreißigtausend Mongolen. Zwar hätten sie sich dem Beijinger Alltag fast vollständig angepaßt, ihrer nationalen Eigenständigkeit seien sie sich aber immer noch deutlich bewußt. Und mit den Mongolen der Äußeren Mongolei fühlten sie sich auf das Engste verbunden. Innerhalb der 56 nationalen Minderheiten, die zusammen fünf Prozent der Gesamtbevölkerung der Volksrepublik China ausmachten, hätten die Mongolen eine starke Position, hieße die traditionelle Rangordnung für die fünf wichtigsten Völker doch Han-Chinesen — Manzhou — Mongolen — Moslems — Tibeter. Dieses hohe Ansehen hinge mit der Rolle zusammen, die die Mongolen in der chinesischen Geschichte gespielt hätten. So sei es zum Beispiel ein mongolischer General gewesen, der die Truppen der Qing-Regierung gegen die aufständischen Boxer befehligt habe. Und auch in dem Erfolgsfilm „Die Verbrennung des Alten Sommerpalastes“ sei es ein kräftig gebauter Mongole gewesen, der in einer, mit heftigem Applaus bedachten Szene den vorwitzigen Vertreter der Beijing bedrohenden ausländischen Mächte kurzerhand unter den Arm klemmte und in den nahegelegenen Graben warf. Die nationale Identität hätte sich heute vermutlich am deutlichsten in den Eßgewohnheiten erhalten. Zwar hätten sich die Mongolen weitgehend auf die chinesische Küche eingestellt, aber sie äßen doch mehr Lamm- und Hammelfleisch als die anderen Hauptstadtbewohner. Und zum Frühstück gäbe es bei ihnen nicht Reissuppe, sondern den aus zerriebenen Teeziegeln mit Salz aufgekochten schwarzen Tee, in den sie Kuhmilch, Gerste und eventuell getrockneten Käse gäben. Auch trinkfester als die Chinesen seien sie. Gegen Ende eines gemeinsamen Abends würden sie gerne gemeinsam singen, sie liebten die mongolischen Ringkämpfe, und wenn sie es nicht schon als sechs- bis siebenjährige Kinder gelernt hätten, dann hätten sie spätestens dann Reiten gelernt, wenn sie ihre Verwandten in der Inneren Mongolei besuchten.
Was das Heiraten angehe, so hofften wohl alle mongolischen Eltern, auch die, die für sich selbst einen han-chinesischen Ehepartner ausgewählt hätten, daß ihre Kinder sich in einen Mongolen oder eine Mongolin verliebten. So wäre es einfacher, wenn schon nicht die mongolische Sprache, so doch wenigstens einige letzte Traditionen und etwas zusätzliches Wissen über die eigene Geschichte und Kultur an die Nachfahren weiterzugeben. Falls eine innermongolische Ehe, wie in fünfzig Prozent der Fälle, nicht zustande käme, fühlten sich die Mongolen besonders zu den in Nordchina lebenden Han-Chinesen, Mandschus und Koreanern hingezogen; die anderen in China lebenden Nationalitäten seien ihnen relativ fremd geblieben.
Die Mongolenforschung an der Beijing-Universität
Das Telefon klingelt; es scheint sich gelohnt zu haben, daß ich überall von meiner Mongolensuche erzählt habe. Auf Umwegen höre ich von einem polnischen Forscher für mongolische Sprache an der Beijing-Universität, der sich bereit erklärt, dort zwei Mongolen in meiner Sache zu interviewen und mir am nächsten Tag Folgendes mitteilt: Seit mindestens dreißig Jahren gibt es innerhalb des Instituts für Orientalische Sprachen der Beijing-Universität eine Abteilung für Mongolistik. Während die sieben Studenten dort ausschließlich Han-Chinesen sind, kommen zwei der ebenfalls sieben Lehrkörper aus der Inneren Mongolei; die Äußere Mongolei hat für ein Jahr einen Gastprofessor entsandt. Der Unterricht findet in chinesischer Sprache statt, es wird aber auch Mongolisch gelernt. Die Bibliothek umfasse viele Publikationen aus der Äußeren Mongolei, aber auch auf Mongolisch geschriebene Bücher aus der Inneren Mongolei, sowie chinesische und ausländische Werke. Mit der diplomatischen Vertretung der Mongolischen Volksrepublik stünde man offensichtlich in gutem Kontakt, kämen deren Mitglieder doch des öfteren auf einen Schwatz an die Beijing-Universität und sei der Abteilungsleiter gerade von einem längeren Forschungsaufenthalt aus Ulan Bator zurückgekehrt. Auf die Frage, was den Mitarbeitern der Abteilung zu den Mongolen in Beijing einfalle, kommt nur eine kurze Antwort. Etwa 7000 Mongolen lebten derzeit in Beijing. Sie hätten keinen inneren Zusammenhang mehr und seien in der ganzen Stadt verstreut. Die meisten von ihnen sprächen kein Mongolisch, niemand habe sich in irgendeiner Weise hervorgetan oder gar Berühmtheit erlangt. Aus anderer Quelle höre ich später, daß um den Kohlehügel, in der Nähe der Qinghua-Universität und in den Duftenden Bergen noch relativ viele Mongolen leben sollen. Und man erzählt mir auch von dem berühmten mongolischen Philosophen Ai Siqi, dem Geologen Li Siguang, dem Schriftsteller Li Zhun.
Der Buchladen und das Alte Mongolenviertel rund um den Lamatempel
Auf der Suche nach schriftlichem Material mache ich mich auf zum großen Buchladen in Wangfujing-Straße. Zwar ist es inzwischen leichter geworden, an ausländische Publikationen heranzukommen, aber über die Mongolen, geschweige denn die Mongolen in Beijing, finde ich nicht ein einziges Buch. Lediglich in der nach Verlagen geordneten Abteilung stehen einige chinesische Bücher, die der Verlag der Inneren Mongolei aufgelegt hat: eine Einführung in Fragen der Volkswirtschaft, der vom Mongolischen über das Französische ins Chinesische übersetzte Roman „Das ausländische Banner“ sowie ein 1984 erschienener Band mit prämiierten Kurzgeschichten. Etwa jede vierte Erzählung stammt von einem mongolischen Autor, die Themen umfassen die Verletzung der Nomadengesetze bei der Hirschjagd, aber auch das Scheitern einer Liebesbeziehung, als die Frau mehr Wissen erwirbt, als im Dorf üblich ist oder den Konkurrenzkampf zwischen dem Fahrer eines Eselkarrens und dem eines LKWs. Nebenan gibt es einen Buchladen für nationale Minderheiten. Dort finde ich drei Regale mit Bücher in mongolischer Sprache, neben Werken in Tibetisch, Uigurisch, Koreanisch und Kasachisch. Auf dem Ladentisch liegen verstaubte Hefte der Zeitschrift „Minderheiten, vereinigt Euch!“ sowie mongolische, tibetische und koreanische Versionen von „China im Bild“ und der Mao-Bibel. Aus Mangel an Büchern suche ich nach Musikkassetten, aber auch hier ergeht es mir nicht viel besser. In vier Schallplattenläden gibt es nur eine einzige Kassette mit mongolischen Volksliedern, gesungen von zwei alternden han-chinesischen Popstars.
Also entschließe ich mich zu einem Spaziergang in das Alte Mongolenviertel rings um den Lamatempel. Bis auf den Kahlschlag an der nördlichen Andingmen-Straße ist hier noch ein Stück altes Beijing erhalten geblieben: Rostige Ofenrohre ragen über den Bürgersteig und blasen den Ruß der Kohleöfen ins Freie, ein Singvogel zwitschert aus seinem an der verwitterten Holztür aufgehängten Bambuskäfig, unter weißen und hellblauen Papierblumen klebt ein mit einer Plastikfolie vor Regen geschütztes rotes Plakat, auf das in ordentlichen schwarzen Schriftzeichen die Namen und Adressen der in diesem Monat ausgezeichneten Bewohner des Viertels gepinselt sind. Ich lese die Familiennamen, sie scheinen mir alle chinesische Namen zu sein. In der Dritten Gasse zur Neuen Nördlichen Brücke gibt es keine Geschäfte, nur graue Mauern, aus denen leicht geöffnete Türen den Blick in die alten Innenhöfe freigeben. Ein alter Mann, dem die Fausthandschuhe an einer Schnur um den Hals baumeln, trägt in einem Einkaufsnetz aus Nylon eine Flasche Essig nach Hause. Ein anderer hat einen Behälter mit dem Propangas für die Zubereitung der nächsten Mahlzeiten an der Seite seines schwarzen Fahrrades festgebunden. Vor einem roten Haustürschild bleibe ich stehen und frage den Alten, der gerade mit einer Schüssel schmutzigen Wassers herauskommt, ob die Schriftzeichen an seiner Tür Uigurisch seien. Er bejaht und erzählt mir, daß er Moslem sei. Wenn ich Mongolen suchte, sollte ich zum Lamatempel gehen. Hier in seiner Gasse gäbe es keine Mongolen mehr, Eine junge Chinesin kommt hinzu. Auch sie weiß nichts von Mongolen hier. An der nächsten Straßenecke rede ich mit einem sicher achtzigjährigen Chinesen, der gerade die Zeitung geholt hat. Ich frage mich, ob er schon lange hier wohnt. Er lacht und sagt ja. Ob es noch Mongolen hier gäbe? Nein, nur die Lamas nebenan im Tempel. In der Tat habe ich den ganzen Viertel kein einziges Feuertopf-Restaurant gesehen; in anderen Stadtteilen reiht sich inzwischen oft eins an das andere. Nur in der baumstandenen Allee, die einst zur kaiserlichen Akademie führte, steht vielleicht als einzige mongolische Spur, eine inzwischen stark verschmutzte Marmorstele, auf der auch auf Mongolisch geschrieben steht, daß die Beamten hier vom Pferd absteigen müßten.
Money changers und Schriftstellerverband
Ich besuche eine Freundin vom chinesischen Schriftstellerverband, selbst Angehörige einer nationalen Minderheit, die mir noch einige zusätzliche Informationen beschaffen will. Auf dem Wege zu ihr werde ich aufgrund meiner westlichen Kleidung von einem modisch herausgeputzten Schwarzmarkthändler angesprochen. Er erzählt mir, daß es unter seinen Freunden viele Mongolen gäbe. Wie er seien sie money changer. Jede Woche kämen sie für ein oder zwei Tage aus der Inneren Mongolei nach Beijing, um an den Straßenecken rund um den Kaiserpalast lokale Währung gegen Devisen einzutauschen, mit denen sie dann die begehrten Fernseher, Stereoanlagen und Zigaretten aus dem Westen für ihre fern des Warenangebots der Hauptstadt lebenden Landsleute einkauften.
Meine Freundin ist erfolglos geblieben. Der mongolische Schriftsteller, den sie mir vorstellen wollte, läßt ausrichten, daß es über die Mongolen in Beijing nichts zu berichten gäbe.
Alte und neue Prinzen
Unser Besuch in Beijing ist zuende. Da ich immer noch unsicher bin, was ein Mongole in Beijing nun eigentlich ist, frage ich Dorje zum Abschied, ob es für sein Leben eine wichtige Rolle gespielt habe, daß er Mongole sei. Er antwortet, daß er die Chinesen nie richtig verstehen konnte. Die Beijing-Oper sei ihm fremd geblieben,und er habe nie begreifen können, wie Chinesen sich bei der Wahl eines Ehepartners ganz wesentlich am Erreichen der Standardgröße von 1.65 beziehungsweise 1.75 Metern orientieren könnten. Und dann beginnt er, wie alle meine anderen Gesprächspartner auch, über die mongolische Geschichte und Tradition zu reden. Er erzählt von alten Hochzeitsbräuchen, nach denen das Brautpaar einen zwischen zwei Hada-Tüchern gespannten Hammelknochen halte und dabei „den Ofen anbete“, daß Mongolen sich gerne zur Begrüßung Schnupftabak überreichen und daß „Mongolenarzt“ in der Beijinger Umgangssprache ein Schimpfwort sei, eigentlich aber Mediziner bezeichne, die auch von Han-Chinesen gerne aufgesucht würden, da sie einen Mittelweg zwischen der westlichen und der chinesischen Medizin gefunden hätten.
Etwas weiter im Westen von Beijing lebt ein anderer Mongolenprinz. Seinen mongolischen Namen hat er sinisieren lassen, so daß die ursprünglische Bedeutung „roter Sohn“ heute nicht mehr erkennbar ist. Seine in Beijing aufgewachsenen und dann in der Sowjetunion in den Vereinigten Staaten ausgebildeten Söhne, von denen zumindest einer mit einer Han-Chinesin verheiratet ist, bekleiden hohe politische Ämter in der Autonomen Region Innere Mongolei. Er selbst wurde 1925 Mitglied einer Revolutionären Volkspartei, deren Ziel die Schaffung einer autonomen Regierung für die Innere Mongolei bildete. 1939 schloß er sich in Yan’an der Kommunistischen Partei Chinas an, die ihn nach der Gründung der Volksrepublik zum Stellvertretenden Vorsitzenden der Nationalitätenkommission ernannte. Von 1947-1967 stand er als Vorsitzender der Volksregierung der Inneren Mongolei vor und seit 1983 ist er der Stellvertretende Staatspräsident der Volksrepublik China. Die Rede ist von Wulanfu, der bei den Mongolen, mit denen ich in Beijing gesprochen habe, hohes Ansehen genießt, da er sich immer wieder für die mongolischen Anliegen eingesetzt habe. Doch darf man, wenn man über die Zukunftsaussichten des mongolischen Adels im heutigen Beijing nachdenkt, nicht vergessen, daß Wulanfu der einzige Mongole ist, dem es gelungen ist, bis in die zentralen Führungsgremien der kommunistischen Partei aufzusteigen.
Dorje hätte sich eine solche Karriere sicher nie gewünscht. Wenn er am Nachmittag auf einen Plausch oder ein Glas Portwein vorbeikam, hat er uns oft erzählt, daß er im Grunde ein ganz unpolitischer Mensch sei.
Völker Chinas
▻https://de.wikipedia.org/wiki/V%C3%B6lker_Chinas
Tibet
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Tibet#XXe_si%C3%A8cle
Tibet sous le contrôle administratif de la dynastie Yuan
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Tibet_sous_le_contr%C3%B4le_administratif_de_la_dynastie_Yuan
Dynastie Yuan
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_Yuan
Tibet - Britische Okkupation
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Tibet#Britische_Okkupation
%C3%A9clin_de_l’empire
Innere Mongolei - Geschichte
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Innere_Mongolei#Geschichte
Bouddhisme tibétain
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Lama%C3%AFsme
#Chine #Mongolie #Tibet #culture #politique #religion #lamaïsme #bouddhisme
]]>#Notre-Dame-des-Landes : invitation à nous rejoindre
▻https://fr.squat.net/2019/03/23/notre-dame-des-landes-invitation-a-nous-rejoindre
Pour un jour ou pour toujours, sur la ZAD de Notre Dame des Landes ! Ce mardi 12 mars 2019 vers 7h, les milices du capital sont revenues à plusieurs centaines sur la ZAD NDDL pour démolir les reconstructions de Lama Traqué (anciennement fâché puis sacré) et de Youpi II. L’hélico de la gendarmerie est […]
#Bellevue #expulsion #La_Grée #Lama_faché #Le_Rosier #potager #Wardine
]]>#Notre-Dame-des-Landes : destruction par les keufs de trois des lieux reconstruits, le matin du 12 mars 2019
▻https://fr.squat.net/2019/03/20/notre-dame-des-landes-destruction-par-les-keufs-de-trois-des-lieux-reconst
Les engins de destruction accompagnés par une trentaine de fourgons de gendarmerie sont de retour sur la Zad de NDDL ce matin [12 mars 2019] pour la destruction de trois des lieux reconstruits ou en cours de reconstruction (Lama traquée, Youpi youpi 2, et une plate-forme située en centre-zone) après l’opération de destruction/négociation de 2018. […]
]]>#Notre-Dame-des-Landes : le 17 janvier, on se retrouve à Lama
▻https://fr.squat.net/2019/01/14/notre-dame-des-landes-le-17-janvier-on-se-retrouve-a-lama
Le 17 janvier va être un an depuis l’abandon de l’aéroport. Ce jour où on a appris que ce territoire qu’on a défendu toutes ces années ne va finalement pas finir sous une grosse couche de béton. Ce jour où on a vu les efforts d’un mouvement aussi divers que déterminé finir avec une victoire, […]
]]>Communiqué de l’état major des forces de la FARINE, « Front Amidoné #Revolutionnaire Intersectionnel NantaisEs-#ExiléEs » revendiquant la frappe chirurgicale BIO™ à l’endroit de la Maire de #Nantes #Johanna_Rolland.
Nous l’état major des forces de la FARINE (Front Amidoné Revolutionnaire Intersectionnel NantaisEs-ExiléEs) revendiquons la frappe chirurgicale BIO™ à l’endroit de la Maire de Nantes Johanna Rolland. Si les différents allergiques au gluten de la scène politique s’en offusquent et parlent de « violences » (nous regrettons l’absence de soutien du camarade-BioCaporal François de Rugy), nous tenons à rassurer tous et toutes que la poudre utilisée pour la projection était bel est biologique. Nous comdamnons l’utilisation du terme de « violences », affirmons que notre action fut montée en réaction à des violences réelles sur les corps et les esprits des ExiléEs NantaisE. En effet ces derniers jours nous avons assisté à plusieurs cas d’emploi de force que nous ne saurions laisser sans conséquences :
_L’expulsion des exiléEs du square Daviais, dont la plupart n’ont pu récuperer leurs affaires, se sont retrouvéEs parquées dans des gymnases, de véritables centre de tri semi-fermés ;
_L’expulsion de l’ancien squat de Bréa pour lequel mairie et préfecture avaient promis un hébergement inconditionnel s’est soldé par : la remise à la rue de dizaines de personnes, un relogement précaire de centaines d’autres, et l’incarcération de 4 personnes en Centre de Rétention Administrative en vue d’une déportation ;
_La traque des personnes n’ayant pas les bons papiers dans le centre ville de Nantes depuis plusieurs semaines par les troupes armées de la préfète Nicole Klein ;
_La traque des personnes à la rue à la recherche d’un square où dormir par la police municipale, nationale et la brigade anti criminalité à la suite de l’ordre donné par la mairie de barricader le jardin des Fonderies ;
_Le harcèlement de ces mêmes personnes avec vol à répétition par la flicaille de couvertures ;
_La rétention des tentes du camp de Daviais prêtées par des assos et collectifs ;
_La rétention des affaires personnelles des ex-habitantEs de Brea ;
_Les dix expulsions de lieux occupés en dix mois ;
_Les "relogements" précaires à l’autre bout du département, brisant les liens de solidarités développés à Nantes ;
Ne nous laissons plus rouler, mettons toutEs #LaMainàLaPâte.
]]>#Notre-Dame-des-Landes : des barricades de papier pour les cabanes de la ZAD
▻https://fr.squat.net/2018/09/07/notre-dame-des-landes-des-barricades-de-papier-pour-les-cabanes-de-la-zad
Lors de l’opération César en 2012, le bras armé de l’Etat a détruit la majorité des maisons. La réponse à cette razzia a été la construction tout azimut d’une multitude de cabanes. Na ! On a ressenti un nouveau départ : tout le monde peut se construire une cabane. Celles qui ont voulu rester se […]
]]>▻https://offensivesonore.blogspot.com/2018/07/cartographie-de-lislamo-gauchisme.html
Cartographie de l’Islamo-Gauchisme
Emission du 20 juillet 2018, nous recevons @lieuxcommuns pour parler une nouvelle fois de l’islamo-gauchisme avec la sortie d’une infographie qui permet de visibiliser cette mouvance. Le phénomène islamo-gauchiste semble paradoxal : une partie de la gauche et de l’extrême-gauche soutiennent l’extrême-droite musulmane. C’est pourtant la convergence construite entre les héritiers des totalitarismes marxistes et la montée du totalitarisme islamique. Ils en reprennent méthodes de propagande, schémas victimaires, idéologies complotistes, certitude d’être dans le Sens de l’Histoire, volonté d’instaurer le Bien sur Terre en luttant contre le Mal, par tous les moyens...
#audio #radio #offensive_sonore #radio_libertaire #audio #islamismes #islamogauchisme #islamophobie #islam #gauchisme #religion#complaisance #paternalisme #lieux_commun #urss #postmodernisme #Islam #Politique #Religion #Houria_Bouteldja #Daniel_Obono #Edwy_Plenel #ccif #Alain_Soral #Rokaya_Diallo #Médine #Tariq_Ramadan #lamanifpourtous #extrème-droite #musulmans
]]>#Notre-Dame-des-Landes : vu à la zad après le meurtre d’un jeune par la police au Breil
▻https://fr.squat.net/2018/07/05/notre-dame-des-landes-vu-a-la-zad-apres-le-meurtre-dun-jeune-par-la-police
Alors que les banlieues de Nantes s’embrasent, à NDDL, des barricades sont montées et brûlées sur les routes, au niveau de l’ancien domaine du Lama Fâché, première construction détruite, d’abord le 25 janvier, puis le 9 avril. C’est ce lieu hautement symbolique qu’ont choisi un certain nombre d’individus pour exprimer la colère qu’ils ont ressentie […]
]]>André Pichot, La Philosophie zoologique de Lamarck, 1994
▻https://sniadecki.wordpress.com/2018/04/12/pichot-lamarck-pz
Passionnante vulgarisation et remise en contexte !
chez @tranbert
En effet, bien que ses principaux ouvrages datent du début du XIXe, Lamarck est un homme du XVIIIe siècle (il a 65 ans quand paraît la Philosophie zoologique), et plus spécialement du XVIIIe siècle matérialiste et sensualiste (avec, en arrière-plan, un vague déisme). Pour bien saisir sa démarche et ne pas se méprendre sur ce qu’il écrit, il convient de le replacer dans ce cadre historique.
Un autre point important pour comprendre la Philosophie zoologique est de ne pas la limiter à un exposé du transformisme (Lamarck n’emploie ni le mot de transformisme, ni celui d’évolution qui n’avait pas à l’époque le sens que nous lui donnons aujourd’hui). Le transformisme n’occupe, avec la taxonomie, que la première des trois parties de l’ouvrage. Lamarck dit même s’être surtout intéressé aux deuxième et troisième parties, qui sont consacrées, respectivement, à une biologie générale, où sont établies les caractéristiques organisationnelles qui différencient les êtres vivants et les objets inanimés, et à une sorte de psychophysiologie, où la psychologie est présentée dans le prolongement de la biologie grâce aux présupposés évolutionnistes. Le projet de Lamarck était bien plus large que la seule transformation des espèces ; il entendait, par sa Philosophie zoologique, jeter les bases d’une biologie en tant que science autonome, et d’une psychologie continuant cette biologie ; l’invention du transformisme y est subordonnée.
En général, on se borne à lire (ou même à éditer) la première partie, celle consacrée à la classification et au transformisme. Or cette première partie ne peut pas se comprendre sans la deuxième, car le transformisme lamarckien est fondé sur la biologie générale qui y est exposée. C’est là sans doute le plus grave défaut du plan de la Philosophie zoologique ; nous nous efforcerons de le corriger dans notre présentation, en exposant d’abord la biologie générale lamarckienne, et en développant seulement ensuite le transformisme.
#Lamarck #biologie #André_Pichot #Histoire #science #transformisme
Milice sur #la Z.A.D
▻https://nantes.indymedia.org/articles/40532
Suite aux différentes agressions et « coup de pression »
]]>#Lama_Jouni Fall-winter 2017-2018 - #Ready-to-Wear
▻http://www.orientpalms.com/Lama-Jouni-6738
Photos: Getty/FFWD #mode
]]>(Tragic) London Calling (Elisa Perrigueur) | hanslucas.com
Malgré les démantèlements de « jungles », les passages entre la #France et la #Grande-Bretagne continuent. Les migrants qui font des tentatives très risquées sont prêts à mourir pour fuir #Calais et traverser #LaManche. De l’autre côté, la vie leur paraît moins stressante, mais elle reste toujours compliquée.
]]>Sébastien Husté – Photographe [et #Lamaneur]– Portrait et reportage en milieu maritime et industriel
en dernière page du Marin de cette semaine
(pas de lien vers l’article)
son site
▻http://www.sebastienhuste.fr
Spécialisé dans la photographie maritime depuis une dizaine d’année, j’ai également exercé la profession de lamaneur durant 2 ans. Titulaire des brevets maritimes élémentaires et obligatoires pour naviguer et d’un livret maritime pour exercer le métier de marin, cette expérience m’a permis d’acquérir, en complément de mes compétences en photographie, une connaissance approfondie et avertie du milieu maritime. Dans des conditions parfois difficiles, sur les quais, à bord des navires, aux cotés des marins embarqués … je mets aujourd’hui mon expérience au profit des différents acteurs du milieu maritime, qui ont la nécessité de communiquer visuellement sur leurs activités par des photographies de qualité.
Par exemple, cet album avec lamaneurs, pilotes et autres,…
▻https://photos.google.com/share/AF1QipMXJyNf1JVA3_N6-l6qeSHhDxz-HCrBnS9yb5CXI5hBl5kPrhzqAag8OUu8GCLgE
Les Inrocks - La classe et la poésie de Lescop illuminent la première date des inRocKs Festival à Tourcoing
▻http://www.lesinrocks.com/2016/11/18/musique/concerts/la-classe-et-la-poesie-de-lescop-illuminent-la-premiere-date-des-inrocks
La première date des inRocKs Festival 2016 avait lieu au Grand Mix de Tourcoing avec un plateau 100% français : la soul envoûtante de Her, l’électro-pop romantique de Paradis et le charisme captivant de Lescop.
On a été gâté pour cette première soirée des inRocKs Festival à Tourcoing. Des étreintes langoureuses, des mains extatiques, des hurlements passionnés et trois concerts qui témoignent parfaitement de la vitalité de la scène française ces dernières années. Presque entièrement débarrassés des effets de style et des références anglo-saxonnes qui encombraient nombre de productions hexagonales jusqu’à il y a encore peu de temps, Her, Paradis et Lescop, tous décomplexés et érudits, ont démontré avec classe qu’il est plus que jamais possible d’affirmer sa singularité tout en s’amusant avec les évidences de la pop. Parce que si les trois entités réunies ce soir peuvent se ranger dans une glorieuse tradition (le son de la Motown, la cold-wave, etc.), leur sens de la mélodie, lui, est unique.
Her, soul moderne
contenu partenaire
Rencontre avec Her à #LaMaisonSonos
#LaMaisonSonos nous a ouvert ses portes le temps d’un dîner avec Her préparé par Yoni Saada. Découvrez la rencontre.
en partenariat avec Sonos
C’est à Her qu’est confié le soin de démarrer les festivités. De retour d’un séjour en Amérique, et désormais accompagnés de deux choristes, les cinq Bretons, en costume pour l’occasion, confirment en une quarantaine de minutes tout le bien que l’on pense de leurs premiers morceaux. C’est beau, c’est doux, c’est sensuel et sans aucune autre prétention que d’apporter un éclairage nouveau à la soul de Curtis Mayfield ou de Sam Cooke, qui ne s’attendaient sans doute à ce qu’un jour des français viennent bâtir sur leurs édifices une soul aussi suave que rudement bien troussée.
Les enfants du Paradis
Plus convaincante et troublante encore, la performance de Paradis, parfois au bord de la maladresse mais toujours gracieuse, se révèle être le parfait antidote à la monotonie de l’automne avec ce set construit comme une odyssée moite, qui, sous ses airs légers, touche au plus intime. Assez logiquement donc, le corps s’emballe : on se surprend à danser au Bal des oubliés, on s’enlace le temps du refrain hautement addictif de Recto Verso (“Montre-moi l’envers du décor à l’endroit/Montre-moi le revers de ce que cache tout ça”), on s’enjaille sur les ritournelles house du diptyque Miroir et, surtout, on revisite avec passion et trémolos dans la gorge le meilleur de la chanson française le temps d’une reprise de La ballade de Jim, tout en langueur, légèreté et malice. C’est joliment fait, faussement naïf et, contrairement à ce qu’on a pu lire ci et là, jamais pétri de manière. “Tout ce qu’on a de commun, garde le pour toi”, nous conseillent-t-ils en fin de parcours. C’est bien là la seule fois du concert où l’on n’a pas envie de les prendre au mot : cette musique, il faut la diffuser, la triturer, la (ré)écouter, encore et toujours.
Lescop, la symbiose parfaite !
En fin de compte, l’unique bonne nouvelle à voir Paradis quitter la scène, c’est la certitude de terminer cette soirée avec un Lescop aussi expressif et charismatique sur scène que foncièrement discret et mystérieux sur disque. On en est même à se demander si la mélancolie apparente au sein de ses deux premiers disques n’est pas simplement une astuce qui masquerait un caractère plus joyeux, aisément visible sur scène. Car oui, Lescop, faussement bon chic bon genre, est de ces artistes qui n’hésitent pas à haranguer la foule entre chaque morceau, à lever les bras pour convier le public à l’hystérie, à s’immiscer dans la fosse pour partager un Dérangé nettement plus nerveux que dans sa version studio.
On tient d’ailleurs là l’une des constantes de ce concert : qu’ils soient extraits du premier album ou du récent Echo, tous les morceaux interprétés sur scène tournent le dos leurs velléités originelles. Ainsi de Le mal mon ange, porté par des synthés et une orchestration tout en puissance. Ainsi également de La Nuit américaine, un de ces morceaux capables de fédérer une salle avec une générosité sans pareil. Ainsi, enfin, de La Forêt, dont l’intensité procure l’une des grandes charges émotionnelles du concert. Pour aller vite et résumer, on dira donc que Lescop a atteint ce soir une sorte d’équilibre fascinant, entre excentricité et vague à l’âme, magnifié par un final assez miraculeux. Il y aura certes un rappel, sans doute dispensable, mais c’est bien Le vent, probablement le texte le plus bouleversant de son répertoire, qui se révèle être le sommet de cette soirée, le moment où Lescop s’offre dans ce qu’il a à la fois de plus simple, de plus beau et de plus universel.
]]>#LaManifPourTousEstHomophobe et crache sur nos vies, nos amours, nos futurs. Décision honteuse et dangereuse. Soutien à Laure et @actupparis
▻https://twitter.com/Lil_RoXaNe/status/793906186869497856
#LaManifPourTousEstHomophobe et crache sur nos vies, nos amours, nos futurs. Décision honteuse et dangereuse. Soutien à Laure et @actupparis
]]>#MAthieuRigouste #ViolencesPolicières #LaManièreDontonseRelève ( L’Etat m’a tabassé, il continue son travail... ►http://fb.me/3MN6vdpP5
▻https://twitter.com/QuartiersL/status/792313050497884160
#MAthieuRigouste #ViolencesPolicières #LaManièreDontonseRelève ( L’Etat m’a tabassé, il continue son travail... ►http://fb.me/3MN6vdpP5
]]>Ne m’obligez pas à ressortir ma pancarte. #LaManifPourTouspic.twitter.com/eB8aqlreQV
▻https://twitter.com/PetulaMoore/status/787638142576824320
Ne m’obligez pas à ressortir ma pancarte. #LaManifPourTous pic.twitter.com/eB8aqlreQV
]]>Tiens #LaManifPourTous tu te souviens ?pic.twitter.com/cPWHlbUAyu
▻https://twitter.com/emberthing/status/787575608016506881
Tiens #LaManifPourTous tu te souviens ? pic.twitter.com/cPWHlbUAyu
]]>Vu la moyenne d’âge, on sera libéré des homophobes d’ici 15-20 ans #LaManifPourTouspic.twitter.com/SzDI0Q6l2M
▻https://twitter.com/AntoninClement/status/787592381734551552
Vu la moyenne d’âge, on sera libéré des homophobes d’ici 15-20 ans #LaManifPourTous pic.twitter.com/SzDI0Q6l2M
]]>Dimanche 16 octobre, on oublie pas de remonter sa montre de 11 siècles si on va défiler avec #LaManifPourTous
▻https://twitter.com/StagiaireDeBFM/status/787572851725463552
Dimanche 16 octobre, on oublie pas de remonter sa montre de 11 siècles si on va défiler avec #LaManifPourTous
]]>“Il faut absolument dire aux Brésiliens qu’ils ont la Coupe du mond...
▻https://framasphere.org/p/1854177
“Il faut absolument dire aux Brésiliens qu’ils ont la Coupe du monde et que s’ils peuvent attendre un mois avant de faire des éclats un peu sociaux, ben ça serait bien.”, extrait du morceau “La marmite brésilienne”, La Marmite. #musique #football #punk #LaMarmite #aredje ▻https://www.youtube.com/watch?v=GkWHbbE-ZRw
]]>Le marché contre la #santé
Des hôpitaux restructurés comme des entreprises automobiles. L’ancien patron des patrons et démolisseur des assurances sociales, Peter Hasler, à la tête de l’hôpital universitaire de Zurich. Des caisses maladie qui s’immiscent toujours plus dans la pratique des médecins et dans le dossier médical des patients, au nom de la lutte contre « l’explosion des coûts ». Des milliers de malades chroniques privés du remboursement de leurs soins parce que n’arrivant plus à payer leurs primes maladie. Des primes qui sont un fardeau pour le budget d’une majorité de la population.
Les dégâts des contre-réformes néolibérales dans la santé sont aujourd’hui manifestes. Comme les médecins de Molière, Couchepin, les assurances, les associations patronales proposent de guérir le malade par la saignée : encore plus de « marché » ! Au Parlement, le remède n’est guère contesté, seule la dose fait débat. Novartis, Roche, les chaînes de cliniques privées se frottent les mains : pour eux, l’avenir s’annonce radieux.
La brutalité de cette #politique provoque un débat de société parmi la population et les professionnels de la santé. Le projet de #caisse_maladie unique et sociale (CMUS), soumis au vote le 11 mars 2007, lui a donné de l’ampleur en montrant qu’une autre politique est possible. Quelles ressources veut-on consacrer à la santé ? Les choix thérapeutiques doivent-ils être subordonnés à des critères financiers ? La #médecine à plusieurs vitesses est-elle inévitable ? Qui doit en décider : les caisses maladie, le « marché » ou un débat démocratique ?
Ce premier numéro des Cahiers La brèche revient sur ces questions. Il décortique la logique et les objectifs des contre-réformes à l’œuvre. Il analyse les objectifs de la réforme en cours de l’assurance-maladie. Il propose des repères pour une politique alternative, partant du droit de chacune et chacun à un accès égal à des soins de qualité.
▻http://alencontre.org/les-cahiers-de-la-breche/le-marche-contre-la-sante
#LAMal
« Le documentaire sonore dans le miroir des générations »
▻http://syntone.fr/le-documentaire-sonore-dans-le-miroir-des-generations
Le 18 mars 2016, la quatrième journée de l’Addor a multiplié les passerelles entre « la génération magnétique et la génération numérique ». Chacun·e était invité·e à réfléchir sur les conséquences de l’évolution des modes de production, de diffusion et d’écoute du documentaire sonore.
#documentaire_sonore #création_sonore #Addor #Aurélia_Balboni #Benoît_Bories #Claire_Gatineau #Élise_Andrieu #Faïdos_Sonore #Irène_Omélianenko #Lama_Kabbanji #Laure_Bollinger #Marion_Cros #Renée_Elkaïm-Bollinger #Silvain_Gire #Yves_Robic
]]>Les lamantins se rassemblent en grand nombre sur les côtes de Floride...
]]>#Lama_Jouni Spring-summer 2015 - #Ready-to-Wear
▻http://www.flip-zone.com/fashion/ready-to-wear/independant-designers/lama-jouni-5607
#mode
]]>#Lama_Jouni Fall-winter 2015-2016 - #Ready-to-Wear
▻http://www.flip-zone.com/fashion/ready-to-wear/independant-designers/lama-jouni-5603
#mode
]]>« Le décret n° 2015-125 du 5 février 2015 "relatif au blocage des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique" est désormais rentré en application. Cela fait quoi, en pratique ? Regardons un peu ce qui se passe pour un site Web censuré. »
]]>▻http://www.pnas.org/content/early/2015/01/30/1423333112
Double-stranded RNA made in C. elegans neurons can enter the germline and cause transgenerational gene silencing
Une preuve supplémentaire indiquant que nous transmettons plus à nos enfants que la simple moitié de notre génome. Une partie de notre expérience génétique vécue passe aussi. Une mémoire en quelque sorte.
]]>#Lama_Hourani - #Accessoires - Printemps-été 2014
▻http://www.flip-zone.fr/fashion/accessories/jewelry/lama-hourani-4269
▻http://img-new.flip-zone.com/local/cache-vignettes/L600xH382/89f785a10f4e173b9c4385805edcbe72-63543.jpg #mode
]]>Burger au #lama... les papilles anglaises en raffolent
▻http://fr.myeurop.info/2013/08/22/burger-au-lama-les-papilles-anglaises-en-raffolent-10258
Ludovic Clerima
BEST OF DE L’ÉTÉ Singes, lamas, crocodiles... la #viande_de_brousse se fait une place dans les assiettes britanniques. Populaire, cette nouvelle mode alimentaire comporte néanmoins des risques pour la santé des consommateurs.
[Article initialement publié le 17 juin 2013] lire la (...)
#REVUE_DU_WEB #Insolites #Société #Royaume-Uni #Angleterre #maladie #trafic
]]>Présentation du Saint-Brieuc.Sous-Surveillance.Net | La Matrice
▻http://www.la-matrice.org/events/presentation-du-saint-brieuc-sous-surveillance-net
Sous-Surveillance.net est un projet de cartographie collaborative des caméras de surveillances, déjà mis en place dans plusieurs villes de France dont Lyon et Paris.
Le collectif briochin, récemment formé, animera un débat sur l’usage de la « video-protection« , ses risques en termes de protection des données personnelles, son efficacité et sur les droits et devoirs inhérents à son utilisation.
]]>Burger au #lama... les papilles anglaises en raffolent
▻http://fr.myeurop.info/2013/06/17/burger-au-lama-les-papilles-anglaises-en-raffolent-10258
Ludovic Clerima
Singes, lamas, crocodiles... la #viande_de_brousse se fait une place dans les assiettes britanniques. Populaire, cette nouvelle mode alimentaire comporte néanmoins des risques pour la santé des consommateurs.
Un burger au lama ça vous tente ? lire la (...)
#REVUE_DU_WEB #Insolites #Société #Royaume-Uni #Angleterre #maladie #trafic
]]>#Pub « Manif pour tous » dans Le Monde : Pierre Bergé menace | Rue89
▻http://www.rue89.com/2013/04/10/monde-pierre-berge-enerve-contre-pub-manif-tous-241360
Dans l’édition du Monde datée du 11 avril, une pleine page est occupée par une publicité de la « Manif’ pour tous » adressée aux sénateurs et les appelant à un « choc de démocratie ». Comprendre, à voter contre le texte ouvrant le mariage aux couples de même sexe.
Sur les réseaux sociaux, l’indignation des pro-« mariage pour tous » est bruyante. Dont celle du... propre patron du Monde, Pierre Bergé. Le milliardaire a assuré qu’il allait se faire entendre, en trois « tweets » :
« Profondément scandalisé que le journal #LeMonde ait publié une publicité pour #lamanifpourtous contraire aux valeurs de ce journal. »
]]>