• #Sémiologie : la #police dans l’épicentre de la #violence

    Compte tenu des preuves et des liens de ces mêmes #symboles avec les milieux extrémistes et violents, la négligence du gouvernement et de la hiérarchie s’accorde dans une résolution ; celle de l’acceptation de la violence et l’#extrémisme chez la police républicaine.

    Le pouvoir d’un symbole réside dans sa capacité à produire du sens et à communiquer ce sens. Loin d’être une entité floue, le sens réfère à quelque chose d’extérieur à soi, plus exactement un objet, qui devient existant par le truchement d’une relation interpersonnelle.

    C’est au travers d’une large panoplie de #signes, #insignes, symboles, #slogans, etc, que des policier·ères visiblement sans honte ni crainte de leur hiérarchie, affichent publiquement, leur amour de la violence, du thème de la vengeance, et parfois, du racisme, de la mort, voire des idéologies fascistes ou nazis.

    Dans le monde des images, certaines nous font sourire, d’autres nous font pleurer, provoquent le choc, la peur, l’incompréhension ou l’amour et l’espoir. La sémiologie a pour objectif de cerner le sens général qui se dégage quand on voit un logo, un insigne, et de prévoir les réactions sensorielles ou émotionnelles occasionnées.

    Les expert·es s’appuient sur le fait que les symboles ne viennent pas de nulle part, ils portent une histoire. Ces armoiries, logos, blasons, symboles, drapeaux, couleurs et formes, ont été depuis la nuit des temps, un moyen de communication, chargés d’une puissance conceptuelle mais aussi émotionnelle dont émanent valeurs éthiques et morales.

    La production et la circulation de formes symboliques constituent des phénomènes centraux dans la recherche en sciences sociales et les psychologues sociaux ont plus particulièrement étudié les processus par lesquels le sens est construit, renforcé et transformé dans la vie sociale.

    L’intérêt pour la fonction symbolique a permis l’émergence de nouveaux courants de recherche conceptuel et empirique dédiés à la compréhension de l’engagement des individus quand ils construisent du sens sur le monde dans lequel ils vivent et communiquent avec d’autres à ce sujet.

    Ces écussons, comme celui dans l’image suivante, en contact avec les citoyenne·s, se traduisent par un réflexe inconscient pour la majorité et un terrible constat pour les plus informés. D’une manière ou d’une autre, une signification se crée automatiquement, malgré la volonté de chacun·e.

    En rapport à la politique des symboles, chez le·a policier·ère tout est une représentation. Selon l’écrivain Arnaud-Dominique Houte "Au-delà de l’utilité pratique du costume, policiers et gendarmes affichent une prestance militaire qui renforce leur prestige. Mais ils montrent aussi qu’ils travaillent en toute transparence, en assumant leurs actes et en se plaçant au service du public". Le code vestimentaire du policier, son armement et sa posture font état d’une logique d’autorité et d’obéissance à la loi. Juger le port de ces écussons qui "appellent à la mort" comme inoffensifs ou insignifiants, comme l’excuse parfois la hiérarchie, révèle de la négligence politique. Si chaque interaction entre le public et la police "doit être conçue comme une expérience socialisatrice" contribuant à consolider la confiance et la légitimité de l’action policière, en quoi le port de tels symboles additionne un point positif à l’équation ?

    Devoir d’obéissance bafoué ou négligence de la hiérarchie ?

    La loi est précise. Néanmoins des policiers continuent à exhiber dans l’exercice de leurs fonctions et sur la place publique, leur affection aux "symboles repères" associés aux néo-nazis et à l’extrême droite. Au cours des dernières années, à plusieurs reprises, la police a été dans le collimateur de l’opinion publique consécutivement à la quantité importante de scandales qui ont émergés dans les médias et les réseaux sociaux. Comme pour les violences policières, de plus en plus de citoyens et de journalistes commencent à capter des images des insignes qui ornent parfois l’équipement de la police.

    Au large dossier des photos de cagoules/foulards tête-de-mort, écussons, tatouages, locutions, s’ajoutent les enquêtes de StreetPress ou Mediapart qui ont révélé, l’existence de groupes Facebook ou Whatsapp, où des policiers pour se divertir, nourrissent la violence virtuelle et propagent du racisme et du suprémacisme blanc à travers les réseaux sociaux. Le port de ces symboles pendant le temps de travail devient-il un prolongement des convictions politiques quotidiennes de certains policiers ?

    Selon la terminologie gouvernementale, ce sont des "signes faibles" d’une tendance vers "l’idéologie de la violence" qui s’intensifie dans la police et qui, coïncidence ou pas, s’aligne sur un mandat répressif, l’escalade de la violence, la logique punitive et liberticide. Une tendance politique favorisée et propagée par la Macronie ou des syndicats de police, synchrone aux logiques d’extrême droite, et qui malheureusement, modèle la doctrine des forces de l’ordre, ses intérêts et ses croyances. Enfin, elle matérialise un nouveau monde libéral, où légitimer la violence apparaît être plus qu’une nécessité mais une obligation.

    A la vue du défilé de scandales associés aux symboles d’extrême droite dans la police, il est difficile de croire que les policier·ères concerné·es puissent utiliser ces symboles par pure naïveté. Une simple recherche sur internet et il est possible de trouver facilement des informations qui attestent de l’utilisation de ces mêmes symboles par l’extrême droite, en France et notamment aux États-Unis. Frédéric Lambert, Professeur des universités et de l’Institut français de presse, également chercheur en Sémiologie et sémiotique des images d’information et de communication, nous explique très pragmatiquement que :

    « Les représentants de la loi et les professionnels qui doivent faire appliquer la loi, dont les policiers, travaillent pour l’État français. À ce titre, ils doivent porter les signes de l’institution qu’ils représentent, un uniforme réglementaire. Si certains policiers s’autorisent d’ajouter à leur tenue de service des signes qui ne sont pas autorisés, ils deviennent hors-la-loi eux-mêmes.

    Hélas cette dérive a pu s’observer en France, et l’on a vu des policiers municipaux porter le symbole du Punisher, héros de bande dessinée, puis insigne de certains groupe militarisés nazis, adopté par certains policiers aux États Unis. Deux remarques : les récits fictionnels envahissent nos réalités sociales, et il faudrait à ces policiers et à leur tutelle revenir dans la réalité de la justice sociale. La République française peut rêver mieux que de voir ses représentants porter des menaces en forme de tête de mort. Les signes au sein de la vie sociale sont bien trop importants pour que des policiers même municipaux s’en saisissent avec arrogance. »

    A chaque scandale, un rappel à la loi. Des policier·ères de différentes compagnies (police nationale, CRS ou BAC) se sont vus demander de respecter le code de déontologie et de retirer leurs écussons non-réglementaires. Néanmoins, malgré tous ces rappels et articles de presse, le Ministre de l’Intérieur et les préfets de police, n’arrivent pas à purger ces agents qui méprisent les principes de la neutralité politique.

    Le ministère de l’Intérieur Christophe Castaner en 2018, interpellé par Libération, au sujet d’un écusson ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ, du grec - "viens prendre" sur l’uniforme d’un policier, clarifie.

    « Le RGEPN (règlement de la police nationale, ndlr) prohibe le port sur la tenue d’uniforme de tout élément, signe, ou insigne, en rapport avec l’appartenance à une organisation politique, syndicale, confessionnelle ou associative. On ne sait pas à quelle référence l’insigne renvoie, mais il ne devrait pas figurer sur l’uniforme du CRS. »

    Ces dérives ne devraient pas exister. Cependant, depuis 2018, nous avons recensé plus d’une vingtaine de cas où les policiers affichent explicitement des insignes, signes, drapeaux, cagoules ou écussons à têtes de mort, tee-shirts BOPE (Batalhão de Operações Policiais Especiais - Brazil), etc ; symboles de référence majoritairement chez l’extrême droite, mais aussi chez les nationalistes, intégristes, militaristes, hooligans, etc.

    La tête de mort Punisher, le Totenkopf moderne.

    Le Punisher est un héros issu des comics Marvel, ancien soldat du corps des Marines, consumé par le désir de vengeance suite à l’assassinat de sa famille dans le Central Park. Il fut créé par le scénariste Gerry Conway en 1974.

    Le crâne ou tête-de-mort, a été utilisé dans plusieurs domaines depuis la Grèce antique soit dans le milieu littéraire, où il était associé à la sagesse, ou dans le milieu médical, funèbre, etc. L’un des premiers récits enregistré du "crâne et des os croisés" remonte à l’histoire militaire allemande et à la guerre de Trente Ans, lorsque les soldats bavarois, connus sous le nom "d’Invincibles", portaient des uniformes noirs avec des Totenkopfs blancs sur leurs casques.

    La tête-de-mort sera utilisée ainsi par les forces militaires allemandes à partir du XVIIe siècle jusqu’aux Nazis, où elle sera reconnue comme un "symbole de terreur", inscrit dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

    Dans un monde belliqueux dédié à la violence et à la mort, les symboles qui visent à inspirer la peur, l’horreur et la terreur, passent de main en main, d’époque en époque, et se répandent dans les forces militaires en guerre partout dans le monde.

    Le surprenant by-pass est que les forces militaires post-WorldWar II (en ce qui touche le War-Comics comme source de moral pour le troupes), éviteront de s’inspirer directement de la Totenkopf Nazie "crâne et des os croisés" étant donnée la charge historique ; mais le feront sous la forme de la tête-de-mort symbole du Punisher. Un malheureux choix, car elle aussi s’inspire de la Totenkopf Nazie, comme l’a révélé le magazine Forbes dans l’article :The Creator Of ‘The Punisher’ Wants To Reclaim The Iconic Skull From Police And Fringe Admirers.

    Parallèlement, la tête de mort nazie, continuera à être utilisé par des groupuscules extrémistes de droite et néo-nazis aux États-Unis, comme l’a démontré l’organisation ADL (Anti-Defamation League, créée 1913) dans une de ses enquêtes Bigots on Bikes-2011.

    Ce processus de récupération des symboles des personnages DC Comics et Marvel par des forces militaires pendant les guerres d’Irak et d’Afghanistan, appelés "Morale Patches non-réglementaires", fascine et donne encore aujourd’hui lieu à des thèses et des mémoires universitaires.

    Dans une étude pour la Loyola University of Chicago, Comics and Conflict : War and Patriotically Themed Comics in American Cultural History From World War II Through the Iraq War ; Cord A. Scott, cerne le moment ou la tête de mort Punisher commence à décorer les uniformes militaires pendant la guerre en Irak.

    (en 2003, NDLR), une unité de Navy SEAL en Irak a conçu des patchs avec l’emblème du crâne au centre, avec le slogan “God will judge our enemies we’ll arrange the meeting – Dieu jugera nos ennemis, nous organiserons la réunion.” Cela était cohérent avec le rôle original du personnage : comme une arme pour punir les coupables de leurs crimes contre la société, une mission qui reste la même qu’ils soient mafieux ou fedayin.

    Au fil de l’histoire, l’utilisation de la tête-de-mort Punisher ne se restreint pas aux forces militaires mais, au contraire, elle va se propager d’abord chez l’extrême droite puis dans la police américaine.

    Le phénomène s’extrapole en Europe vers 2010 et les premières photos de policier·ères français·es portant la tête de mort, datent de 2014, à Nantes. Cependant, des dizaines de policier·ères furent photographié depuis, affichant l’écusson, des foulards ou t-shirts avec la tête-de-mort Punisher.

    Récemment, dans une interview pour le Huffingtonpost, Gerry Conway l’auteur du comic Punisher, regrette le fait que cet insigne soit utilisé par les forces de police en France. Il explique pourquoi :

    “C’est assez dérangeant pour moi de voir les autorités porter l’emblème de ‘Punisher’ car il représente l’échec du système judiciaire. Ce symbole, c’est celui de l’effondrement de l’autorité morale et sociale. Il montre que certaines personnes ne peuvent pas compter sur des institutions telles que la police ou l’armée pour agir de manière juste et compétente”.

    Il est important de reconnaitre que la symbolique derrière ces insignes est très méconnue d’une grande partie de la population. Dans une situation où la police intervient, le calme, le respect et la neutralité religieuse, politique, de genre, sont des valeurs exigées pour éviter l’escalade de la violence. Lorsqu’un·e citoyen·ne face à la police aperçoit une tête-de-mort sur la tenue d’uniforme du policier et la locution « Le pardon est l’affaire de Dieu - notre rôle est d’organiser la rencontre » , que peut-ielle interpréter ? Une menace, un appel à la mort ?

    Le port de cet écusson bafoue le principe constitutionnel de neutralité auquel sont astreints tous les agents publics, ainsi que le code de la sécurité intérieure, lequel précise à son article R515-3 : « Les agents de police municipale s’acquittent de leurs missions dans le respect de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, de la Constitution, des conventions internationales et des lois. ». De plus,L’affirmation « nous organisons la rencontre » est extrêmement inquiétante.

    Notre histoire, nos symboles, le ressort du repli identitaire.

    Le rapprochement entre la tête-de-mort Punisher et l’ancienne locution du commandant Arnaud-Amalric en 1209, " Tuez-les. Le Seigneur connaît ceux qui sont les siens", reprise et modifiée en "Dieu jugera nos ennemis, nous organisons la rencontre" n’est pas une coïncidence. Ces deux cultures qui semblent complètement éloignées, s’unissent dans un univers commun, celui du suprémacisme blanc, du nationalisme, du pan-européanisme et de la guerre des religions.

    Retrouvé, le fil perdu, l’histoire de ce "Morale Patche" Punisher avec sa locution qui fait référence aux croisades, se construit d’abord par la croissante islamophobie après les attentats de 2001 en Amérique. Puis il se matérialise pendant les incursions militaires en Irak et en Afghanistan. Dans l’image suivante, issue du magazine 1001mags-2009-Afganistan 2005, une panoplie d’écussons racistes, suprémacistes, font revivre à nouveau les croisades au Moyen Orient.

    L’affection identitaire aux Templiers et l’éloge des croisades catholiques au cœur de l’extrême droite sont bien connus. L’aspect inquiétant et qui semble de plus en plus une preuve que l’extrême droite s’investit dans les rangs policiers se dessine lorsque que nous corroborons que les deux idolâtrent les mêmes symboles.

    La dernière tragédie qui a frappé les agents de la paix doit sans l’ombre d’un doute interroger le Ministre de l’Intérieur sur l’utilisation de ce type de écussons. Un templier sur le bras d’un policier et un homme qui les attaque et leur crie "Allah Akbar", ne sont pas une pure coïncidence. La hiérarchie de police est responsable pour ce genre de dérives.

    A Paris, un agent de la BAC se balade comme un gangster à côté des manifestants, avec son holster super personnalisé et son tatouage représentant le bouclier du Captain America. Ce dernier renvoie d’abord à l’identité chrétienne puis au nationalisme. Historiquement, les guerriers Templiers ont anéanti la menace musulmane en Europe et au Moyen-Orient et ont permis au christianisme de se renouveler. Mais, ce policier ignore-t-il que les croisades ont fauché quelques 3.000.000 de vies en près de 200 ans ? Les croisades sont-elles vraiment un événement à glorifier et faire valoir dans la police ? Sommes-nous là devant un policier islamophobe ?

    A Marseille à l’été 2019, un autre policier de la BAC, qui au-delà de porter ses grenades (CS et GMD) dans les poches arrières de son pantalon, de manière non-réglementaire, exhibe ses tatouages. Le tatouage sur son bras droit est un des symboles les plus connus du christianisme, le Chrisme ("le Christ") avec l’Α-Alpha et l’Ω-Omega (le Christ est le début et la fin).

    Lorsqu’un.e citoyen.ne face à la police aperçoit le holster avec un guerrier templier, ou des tatouages chrétiens, cela peut être choquant et déclencher la peur. Encore pire, pour les communautés musulmanes en France, les réfugié·es, les sans-papiers, les gens du voyage, souvent victimes de contrôles au faciès par la police.

    Pour conclure ce sujet, qu’il s’agisse des Templiers ou du Punisher, tous deux exacerbent la violence, la vengeance, la suprématie blanche, des valeurs religieuses et l’éthique occidentale. Un code de conduite qui a été dans l’histoire imposé au monde à travers la violence, la mort, la colonisation et évidemment l’assimilation. En fin de compte, la grande question reste : quel est l’objectif de ces forces de l’ordre qui portent ces symboles dans la police républicaine ?

    Spartiates, les gardiens de la paix se trompent

    Ces agents de la police aveuglé·es par le repli identitaire, deviennent des Templiers mais aussi des Spartiates. Le "Force et Honneur" répondant à l’inspiration romaine, le “si vis pacem para bellum”, le ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ et d’autres slogans repris depuis longtemps par l’extrême droite, débordent au sein de la police. D’autres agents arborent aussi la fleur de lys, symbole de la monarchie française et de la chrétienté.

    Pendant l’année de 2018, plusieurs symboles associés à l’Antiquité seront identifiés sur la tenue d’uniforme de policier·ères. En mai, sur une photo du journaliste Taha Bouhafs, on voit un CRS qui décore son uniforme avec l’insigne, ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ, du grec - "viens prendre", référence à la bataille des Thermopyles. Un insigne, comme le "Lambda", très en vogue chez les groupuscules d’extrême droite comme la "Génération Identitaire".

    Dans le cas des écussons décorés avec le casque spartiate et qui définissent les unités d’intervention, ils sont pour la plupart réglementés et autorisées par les services de police. L’amalgame est plus insidieux, puisque le casque spartiate est utilisé en Grèce par les forces militaires, mais aussi par la police depuis plusieurs siècles. Le problème que pose l’utilisation de ce symbole nationaliste est que ces signes et insignes sont devenues depuis une cinquantaine d’années des slogans du lobby pro-arme américain, le symbole de milices, mais est aussi très répandu dans l’extrême droite haineuse.

    Le portrait plus angoissant et pervers de cet amour aux symboles est la violence que va avec. La hiérarchie se trompe et les gardiens de la paix aussi, quand ils acceptent de porter ce genre de symboles sans les questionner.

    La création de l’uniforme et des insignes, avaient comme objectif primaire le renforcement de l’image sociale et psychologique des anciens Sergents ou la Maréchaussée, et à partir du XIXe siècle des policiers, dans l’office de la répression et obéissance à la loi. Porter un écusson du roi était un symbole d’autorité, de la même façon que porter la Totenkopf dans le nazisme aspirait à la terreur.

    L’insigne officiel d’une des compagnies présentes le jour où les lycéen·nes de Mantes la Jolie ont été mis à genoux, portait l’écusson avec le casque spartiate. Effectivement, on parle de violence et de punition "in situ ", valeurs très éloignées de l’idée de gardien de la paix.

    Sur Checknews de Libération, au sujet du casque spartiate : “Rien d’étonnant à cela, puisque selon la préfecture des Yvelines, il s’agit « depuis très longtemps » de l’insigne officiel de la CSI (compagnie de sécurisation et d’intervention) du département, qui est intervenue hier. « C’est une compagnie de maintien de l’ordre, ils travaillent parfois avec des casques. Ils ont un casque sur leur uniforme, quel est le problème ? », dit la préfecture.”

    Un autre article du Figaro, Une petite ville bretonne s’inquiète d’une possible réunion néonazie, qui touche le sujet des franges radicales de l’extrême droite, identifie le même casque spartiate comme symbole de la “division nationaliste“.

    En Amérique, le mouvement suprémaciste blanc Identity Evropa, n’échappe pas au scan de PHAROS. Lors des manifestations de Berkeley en avril 2017, la plate-forme colaborative PHAROS (espace où les érudits et le public en général, peuvent s’informer sur les appropriations de l’antiquité gréco-romaine par des groupes haineux) explique que ces symboles sont utilisés par “les partisans de la théorie du « génocide blanc », soutenant des opinions anti-gay, anti-immigrés, antisémites et anti-féministes”., sont les mêmes symboles ou le même drapeau raciste “confédéré” affiché par des agents de police en France.

    Si dans le passé ces écussons spartiates avaient un sens, aujourd’hui leur utilisation parait complètement réactionnaire, et même dangereuse. Permettre que ce genre de concepts violents soit associé au travail des "gardiens de la paix" reflète un énorme manque de respect pour la profession, mais aussi pour la population française.

    Compte tenu des preuves et des liens de ces mêmes symboles avec les milieux extrémistes et violents, la négligence du gouvernement et de la hiérarchie s’accorde dans une résolution ; celle de l’acceptation de la violence et de l’extrémisme au sein de la police républicaine.

    Article sur : https://www.lamuledupape.com/2020/12/09/semiologie-la-police-dans-lepicentre-de-la-violence

    https://blogs.mediapart.fr/ricardo-parreira/blog/091220/semiologie-la-police-dans-l-epicentre-de-la-violence

    #vengeance #mort #tête_de_morts #racisme #fascisme #nazisme #écussons #signification #politique_des_symboles #légitimité #confiance #loi #code_vestimentaire #symboles_repères #néo-nazis #extrême_droite #suprémacisme_blanc #signes_faibles #idéologie #forces_de_l'ordre #France #dérive #Punisher #CRS #BAC #police_nationale #déontologie #neutralité_politique #uniforme #ΜΟΛΩΝ_ΛΑΒΕ #RGEPN #dérives #Batalhão_de_Operações_Policiais_Especiais (#BOPE) #Totenkopf #Marvel #Gerry_Conway #crâne #peur #horreur #terreur #Anti-Defamation_League (#ADL) #Morale_Patches_non-réglementaires #escalade_de_la_violence #Templiers #croisades #Captain_America #tatouages #Chrisme #Α-Alpha #Ω-Omega #contrôles_au_faciès #Spartiates #Force_et_Honneur #slogans #Lambda #génération_identitaire #nationalisme

    ping @karine4

    déjà signalé en 2020 par @marielle :
    https://seenthis.net/messages/890630

  • Quickly Debug Your #aws #lambda Functions
    https://hackernoon.com/quickly-debug-your-aws-lambda-functions-b9b0d7cb6096?source=rss----3a814

    Great writers use metaphors to get their point across so let me give that a try real quick. Bugs are nasty little pests, mm’key? It’s hard to get rid of them but apart of just spraying poison everywhere, there are only a few options left. One of those options is using a natural predator to those bugs, a predator like birds. So birds can help you get rid of bugs. I work for a company called Dashbird that help developers debug their AWS Lambda applications. See what I did there? Pests\bugs <-> birds\Dashbirds? Clever, right? Now, who do I need to call for my Pulitzer Prize?Main Reasons For Using AWS Lambda FunctionsOne of the AWS Lambda perks is that as AWS claim “You can forget all about project’s infrastructure and focus solely on launching apps in the cloud while you’ll be able to (...)

    #serverless #debugging

  • Building a #serverless Data Pipeline with #aws S3 Lamba and DynamoDB
    https://hackernoon.com/build-a-serverless-data-pipeline-with-aws-s3-lamba-and-dynamodb-5ecb8c3e

    AWS Lambda plus Layers is one of the best solutions for managing a data pipeline and for implementing a serverless architecture. This post shows how to build a simple data pipeline using AWS Lambda Functions, S3 and DynamoDB.What this pipeline accomplishes?Every day an external datasource exports data to S3 and imports to AWS DynamoDB table.PrerequisitesServerless frameworkPython3.6PandasdockerHow this pipeline worksOn a daily basis, an external data source exports data of the pervious day in csv format to an S3 bucket. S3 event triggers an AWS Lambda Functions that do ETL process and save the data to DynamoDB.Install Serverless FrameworkBefore getting started, Install the Serverless Framework. Open up a terminal and type npm install -g serverless to install Serverless framework.Create (...)

    #data-pipeline #python #lambda-layer

  • Running #selenium and Headless Chrome on #aws Lambda Layers
    https://hackernoon.com/running-selenium-and-headless-chrome-on-aws-lambda-layers-python-3-6-bd8

    Selenium and Headless Chrome on AWS Lambda LayersAWS has extended the timeout limit for Lambda functions from 5 to 15 minutes, also AWS released new Lambda layers feature at re:Invent 2018, with these new features, we can now move Selenium tests to server-less frameworks without any performance issues!After many attempts of using different version of chrome drivers and binaries — I eventually find a way to get it work — ChromeDriver was able to run and interact with Headless Chrome inside a Lambda Layer.I created #serverless Framework (≥1.34.0) project to publish and use Lambda Layers with Selenium and Headless Chrome, thus team is able to do UI test using Python without running Selenium on server or local machine.Selenium and Headless ChromeIncompatible versions of serverless-chrome, (...)

    #lambda-layer #python3

  • Getting down and dirty with metric-based alerting for #aws #lambda
    https://hackernoon.com/getting-down-and-dirty-with-metric-based-alerting-for-aws-lambda-44dee79

    The phrase “better safe than sorry” gets thrown around whenever people talk about monitoring or getting observability into your AWS resources but the truth is that you can’t sit around and wait until a problem arises, you need to proactively look for opportunities to improve your application in order to stay one step ahead of the competition. Setting up alerts that go off whenever a particular event happens is a great way to keep tabs on what’s going on behind the scenes of your #serverless applications and this is exactly what I’d like to tackle in this article.AWS Lambda MetricsAWS Lambda is monitoring functions for you automatically, while it reports metrics through the Amazon CloudWatch. The metrics we speak of consist of total invocations, throttles, duration, error, DLQ errors, etc. You (...)

    #aws-lambda #metrics-and-analytics

  • What is #aws #lambda or #serverless ?
    https://hackernoon.com/what-is-aws-lambda-or-serverless-f0a006e9d56c?source=rss----3a8144eabfe3

    AWS Lambda logoThere has been a lot of talk about serverless and AWS lambda these days. More and more companies and teams are switching towards the serverless architecture for their applications.In this article, I will be explaining serverless and we will be deploying our first hello world lambda function!What is Serverless?Serverless simply means that you don’t have to manage the servers on which your application runs.You don’t have to take care of patching the system, installing antivirus software or configuring firewalls. Also, you don’t have to worry about scaling your application as the load increases, it is handled automatically!Hence, it allows you to focus more on the functionality of your application.Why is it better?Normally, when you are creating a dynamic web application you (...)

    #cloud #cloud-computing

  • How to Unwrap an AggregateException Thrown by #aws #lambda
    https://hackernoon.com/how-to-unwrap-an-aggregateexception-thrown-by-aws-lambda-6652fd085952?so

    If you’ve written a .NET Lambda function which calls async code and returns either Task or Task<T>, you’ve probably seen an AggregateException which wraps the real exception.This example comes from the handler below which calls an asnyc method that always throws a FormatException.The AggregateException can be unwrapped, though. When AWS added .NET Core 2.1 support to Lambda, they also added an undocumented feature toggle. The only real mention of it is by the AWS .NET team on Reddit.When the UNWRAP_AGGREGATE_EXCEPTIONS environment variable is set to 1 or true, Lambda will call GetAwaiter().GetResult() instead of using theResult property.Note that this only works if your method returns Task or Task<T>.This causes the first exception thrown to be returned instead of an (...)

    #dotnet-core #serverless #csharp

  • Chaos test your Lambda functions with Thundra
    https://hackernoon.com/chaos-test-your-lambda-functions-with-thundra-48743fe98a91?source=rss---

    Failures are inevitable. Just as we need to test our application to find bugs in our business logic before they affect our users. We need to test our application against infrastructure failures. And we need to do it before they happen in production. and cause irreparable damages.The discipline of Chaos Engineering shows us how to use controlled experiments to uncover these weaknesses.In this post, we will see how we can leverage Thundra’s span listeners to inject failures into our #serverless application. We will use these failures to expose weaknesses such as:Missing error handler for DynamoDB operations.Missing fallback when the primary data source is unavailable.Missing timeout on outbound HTTP requests.But first, here’s a quick primer on Thundra.Hello, Thundra!Consider an API with two (...)

    #lambda-function #aws #cloud-computing #aws-lambda

  • How Lambda School Will Improve The Future Of #education
    https://hackernoon.com/how-lambda-school-will-improve-the-future-of-education-fe2c7a90cca1?sour

    How Lambda School Could Improve The Future Of Higher EducationSourceAs somebody who is currently in university and about to graduate, I recognize the variety of inefficiencies that currently exist with the university business model. I also recognize that the current university model is almost laughably outdated.After discovering Lambda School and their business model, I believe that Lambda School will truly change the future of higher education — forever. I know that’s quite a statement, but in this article hopefully I can convince you that this is the case as well.Before I begin with showing how awesome Lambda School is, however, I’d like to begin by showing the inefficiencies with the traditional university model as it exists today. Hopefully this will show why we need a radical change in (...)

    #tech #lambda-school #higher-education #startup

  • Hacking The Job Market via Lambda School with Austen Allred
    https://hackernoon.com/hacking-the-job-market-via-lambda-school-with-austen-allred-d22197f94696

    Episode 18 of the Hacker Noon #podcast: An interview with Austen Allred, the CEO and founder of Lambda School.Listen to the interview on iTunes, or Google Podcast, or watch on YouTube.Today’s show would not be possible without Digital Ocean. Get started on DigitalOcean for free with a free $100 credit at do.co/hackernoon.In this episode Trent Lapinski and Austen Allred discuss learning #programming and how Lambda School trains software engineers.“We want to get the point where 90% of our students are hired within 90-days of graduation.”“For us, it is very important that when you graduate from Lambda, we want to say, ‘this person has a stamp of approval they understand these 120 things, and we know that and we verified that and people stand by them.’”“In the longterm that will matter a lot when (...)

    #lambda-school #education #hacker-noon-podcast

  • How to Free #aws Lambda Code Storage (CodeStorageExceeded)
    https://hackernoon.com/how-to-free-aws-lambda-code-storage-codestorageexceeded-4b7e81c2d575?sou

    You are already up and running with AWS Lambda for several months, and all of a sudden you get the following error:An error occurred: TestDashdeliveryLambdaFunction — Code storage limit exceeded. (Service: AWSLambda; Status Code: 400; Error Code: CodeStorageExceededException; Request ID: 05d3ae68-e7f6–11e8–948e-41c27396380e).What’s the problem?AWS limits the amount of “code storage” it saves on their internal S3 for Lambda functions of up to 75GB.Although it sounds like a lot of space, you can easily reach that limit. In case you’re using the #serverless Framework, its default is to store a version for every deployment you make.Solving the issueIf you don’t need to store a version for each deployment (like many of us), you can easily cancel it with the following addition to your serverless.yml (...)

    #lambda-code-storage #aws-lambda-code-storage #aws-lambda

  • Package #lambda Functions The Easy Way With #npm
    https://hackernoon.com/package-lambda-functions-the-easy-way-with-npm-e38fc14613ba?source=rss--

    Package Lambda Functions the Easy Way with NPMPhoto from https://unsplash.com/@chuttersnapI’ve recently settled on a clever use of npm pack to prep #aws Lambda Functions for deployment. I’d like to tell you how I’m using NPM and why it’s better than Webpack or #serverless Framework.If you’re deploying #javascript to AWS Lambda you’re likely aware there’s more than one way to do it. JavaScript and Serverless do not suffer from a lack of packaging tools. So far I’ve tried:ServerlessServerless + Webpack plugin + BabelSAM + WebpackSAM + NPM (lately)Why I use SAM instead of ServerlessServerless Framework is great if you’re new to the AWS ecosystem, especially CloudFormation. It also manages packaging and deployment of your JavaScript. After some time with Serverless I discovered a few things:I found myself (...)

  • Overcome X-Ray’s issue for #lambda #debugging
    https://hackernoon.com/overcome-x-rays-issue-for-debugging-892498b14346?source=rss----3a8144eab

    Tracing is one of the pillars of Observebility, according to Twitter. #aws X-Ray helps you to get an overview of your distributed application, to find bottlenecks and to tune its critical path. Also, it provides you with the ability to trace your requests, so you can see which journey, any single request goes through when it enters your application. AWS X-Ray can potentially be a powerful tool for debugging your #serverless application, however it’s still immature and there is a lot to improve. One of them is about its debugging ability and how it shows the errors.I’m going to explain my point it with a simple serverless application as following:Architecture of my example applicationLambda function downloads an image, saves it into a s3 bucket and records context.awsRequestId into a Dynamodb (...)

    #lambda-debugging

  • Benchmarked #serverless #observability tools, got very disappointed
    https://hackernoon.com/benchmarked-serverless-observability-tools-got-very-disappointed-e54f5e3

    Observability is about the ability to troubleshoot unknown issues that might happen in your application. If you are not familiar with it, I recommend you to watch How to Build Observable Distributed Systems and The Present and Future of Serverless Observability from QCon 2018.In this article, I’m going to explain you how some of the most prominent Serverless observability tools¹ have performed against my test scenarios, meanwhile I complement it by providing an overview of each tool’s pros and cons. I have tested those tools against my Node.js based Serverless app. It’s deployed on #aws and uses Proxy Integration. You can find the code in my Github.Table of ContentsTest ScenariosAWS X-RAYDashbirdThundraIOPipeWorkaroundConclusionTest ScenariosI have tested all those tools against three (...)

    #monitoring #lambda

  • Managing multi-environment #serverless architecture using #aws — an investigation
    https://hackernoon.com/managing-multi-environment-serverless-architecture-using-aws-an-investig

    At 2PAx we’re in the process of migrating our REST API from a traditional monolithic application to a Serverless architecture. Before taking this step we wanted to know how it would affect local development and what would be required in order to maintain our current deployment strategy involving multiple environments. This article is a summary of our investigation including the approaches we tried and the obstacles we met along the way.Note: We will be using the term ‘environment’ and not ‘stage’ when referring to our logical develop, staging and production setups in order to avoid confusion with AWS resource naming.ObjectiveOur pipeline contains three different environments — develop, staging and production. Source code commits merged into master should be deployed automatically to the develop (...)

    #lambda #aws-api-gateway #serverless-architecture

  • Supercharged Unit Testing of Alexa skills with #postman and #newman
    https://hackernoon.com/supercharged-unit-testing-of-alexa-skills-with-postman-and-newman-53e6c4

    Lately Amazon has been working on improving the developer experience for its Alexa intelligent personal assistant. Part of this strategy Skill Management #api,provides the ability to test multi-turn conversation, entity resolution, dialog management, and more features that are not supported by existing test tools.Testing Alexa Skill with Postman supersedes the basic testing service provided by the Amazon Developer Portal.To start, we are going to use three things to make all of this workWe need threee things to get startedAWS LambdaIf you haven’t built a skill for Alexa before, I would suggest , go through Build skill in 5 minutes and get started with core principles .Once you gotten your #lambda function set up and running we are good to go .Function might be looking something like thisAPI (...)

    #aws

  • Why #serverless ? Why Now ?
    https://hackernoon.com/why-serverless-why-now-f09ce43c4767?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Are you dead in the water with your Serverless development?Source: https://unsplash.com/photos/6SNbWyFwuhkServerless is a misnomer. A perception. It was not materialized until it became a household name, a few years ago. If you’d ask whether there are servers in serverless, the answer — unsurprisingly — is a BIG yes. Now, the million-dollar question — do you have to worry about them?No.Back in the day, it was all just bare-metal servers, which were kept on-premises and managed by the organizations themselves. Then came the virtual machine, a piece of software that mimics the hardware-based servers. Cloud was the next big thing inspired by the distributed computing platforms. Containerization, a.k.a. OS-level virtualization came along and gained popularity afterwards. However, later, IaaS (...)

    #functions-as-a-service #serverless-architecture #cloud-ide #lambda

  • #aws #lambda Functions in #java
    https://hackernoon.com/aws-lambda-functions-in-java-24a2e41fa736?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Amazon Web ServicesIn the past supporting a web application required purchasing one or more computer systems to act as web servers. Additional hardware might include a load balancer to distribute web application load between the web servers and a database server. These computer systems would need to be housed in an air conditioned facility. An alarm system and other security measures would be needed to provide physical security. Enough Internet bandwidth would need to be purchased to support anticipated peak usage.In addition to the capital costs for computer hardware and facilities, staff would be needed to manage the computer systems.Amazon Web Services (AWS) has dramatically reduced the costs of web applications. There is no upfront cost for computing, internet bandwidth and database (...)

    #aws-lambda-functions #aws-lambda-in-java

  • Recherche sérendipité désespérement [3/3] | Ethan Zuckerman
    http://owni.fr/2011/08/15/recherche-serendipite-desesperement-urbanisme

    De quelles façons est-il possible de découvrir une ville en valorisant la sérendipité ? Le Web peut-il s’en inspirer, et si oui, comment ? Éléments de réponse d’Ethan Zuckerman dans cette dernière partie.

    #Cultures_numériques #Traduction #socialmedia #Facebook #foursquare #GeoCities #Internet_Arc #LambdaMOO #MySpace #réseaux_sociaux #sérendipité #Tripod #urbanisme #usenet