• ITALIE • « Si ce sont des hommes » : la vidéo choc de Lampedusa | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2013/12/18/si-ce-sont-des-hommes-la-video-choc-de-lampedusa

    Des corps nus, en plein air, aspergés au tuyau, les uns après les autres. La vidéo de la « désinfection » des clandestins du centre d’accueil de Lampedusa, tournée à la sauvette par un migrant et vue par des milliers de personnes, est en train de déclencher une intense polémique en Italie.

    Diffusée au cours du journal de Rai 2 lundi soir, cette vidéo de quelques dizaines de secondes montre des survivants du naufrage de Lampedusa du 3 octobre dernier brutalement désinfectés de la gale par des équipes du centre d’accueil. Debout, dehors, en plein hiver, ils sont aspergés sans ménagement et se voient balancer des vêtements avec désinvolture. « On nous traite comme des animaux », commente un migrant interviewé par la Rai.

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Yn3eCUrUklw

    Les réactions ont été immédiates. « On ne peut s’empêcher de penser aux camps de concentration, a commenté Giusi Nicolini, la maire de Lampedusa, connue pour son franc-parler. Une opération sanitaire de ce type ne se fait pas en plein air, en pulvérisant le produit sur des corps nus. J’ai honte de ces pratiques d’accueil », a-t-elle ajouté, rappelant que la gestion des centres de premiers secours et d’accueil étaient du ressort du ministère de l’Intérieur et non des autorités locales. ....

    #Italie
    #Lampedusa

  • Scandalo a Lampedusa: il centro accoglienza come un lager
    –-> #scandale à #Lampedusa: le #centre_d'accueil comme un #lager

    AGGHIACCIANTI LE IMMAGINI DIFFUSE IERI SERA DAL TG2. SCENE CRUDE. TREMENDE. DOVE S VEDONO GLI IMMIGRATI NUDI, ALL’APERTO, DURANTE UN TRATTAMENTO ANTISCABIA

    http://www.linksicilia.it/2013/12/scandalo-a-lampedusa-il-centro-accoglienza-come-un-lager

    #Italie #migration #asile #réfugiés

  • Malta had six options but made the wrong choice

    Documents, maps and eye-witness accounts seem to indicate that the Maltese government took what was the riskiest and least logical of the six choices it had available on 11 October, when the country was charged with coordinating the rescue of hundreds of Syrian migrants off Lampedusa.

    Any of the other five choices could have prevented the migrant tragedy, but all the available evidence leads to the conclusion that Malta had tried to rescue the migrants on its own, instead of asking for the assistance that was available.

    This ill-fated decision seems to have backfired, and 270 Syrian men, women and children could very well have paid the ultimate price for that mistake.

    http://www.independent.com.mt/articles/2013-12-15/news/lampedusa-tragedy-a-case-of-political-bravado-gone-wrong-3465871382

    #Malte #Lampedusa #mourir_en_mer #tragédie #secours #coordination_des_secours #Méditerranée #migration #asile #réfugiés

  • #Lampedusa, la tragedia non ha insegnato nulla: nessuna modifica al regolamento di Dublino
    –-> La #tragédie n’a rien enseigné: aucune modification au règlement #Dublin

    Lampedusa non ha insegnato nulla all’Europa. A due mesi di distanza dal tragico naufragio avvenuto al largo delle coste dell’isola siciliana lo scorso 3 ottobre e che vide 366 morti e 20 dispersi a fronte di soli 155 sopravvissuti, Bruxelles non ha fatto nulla per cambiare le sue politiche di asilo.

    http://it.ibtimes.com/articles/60113/20131210/ankara-profughi-ue-accordo-visto-unhcr-grecia-lampedusa-bruxelles-ue-ita

    #politique_d'asile #mourir_en_mer #migration #asile #réfugié #UE #Méditerranée #règlement_Dublin

  • #Lampedusa follow up: concrete actions to prevent loss of life in the Mediterranean and better address migratory and asylum flows

    The tragedy in Lampedusa, one of the many Europe has witnessed in recent years, prompted an unprecedented call for action by EU leaders and citizens. Today the Commission is proposing ways to increase solidarity and mutual support in order to prevent migrants’ death in the Mediterranean.

    Actions proposed are the result of the work carried out by the Commission chaired Task-Force for the Mediterranean, with the aim to bolster EU’s policies and tools in the short to medium term.

    “Two months ago the tragedy in Lampedusa triggered a very wide and emotional reaction across Europe - a chorus of voices calling for actions to avoid such disasters in the future. I trust this impetus has not vanished. Today we are putting on the table measures and proposals for a truly European response that can make a difference. I call on Member States to make full use of this unique opportunity to show that the EU is built on solidarity and concrete support. Now is the time to act”, said Cecilia Malmström, EU Commissioner for Home Affairs.

    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-13-1199_en.htm?locale=en

    #Méditerranée #mourir_en_mer #proposition #EU

  • La prima assemblea per la Carta di Lampedusa
    –-> première assemblée pour la #Charte_de_Lampedusa

    Ripartiamo insieme. Tra le tante cose che ci ha consegnato l’assemblea online per la Carta di Lampedusa di venerdì sera certamente questa è quella che sintetizza più di altre lo spirito con cui da oggi è possibile rimettersi in cammino.

    http://www.globalproject.info/it/in_movimento/la-prima-assemblea-per-la-carta-di-lampedusa/15902

    #charte #Lampedusa #migration #asile #réfugié

    v. aussi http://www.meltingpot.org/La-prima-assemblea-per-la-Carta-di-Lampedusa.html

  • The Guardian | #carte_interactive d’une tragédie en mer

    Paddy Allen a conçu une carte interactive d’une #tragédie qui a eu lieu au large des côtes libyennes et publiée sur le site du Guardian, le 29 mars 2012.

    Cette tragédie, qui a eu lieu en 2011 ressemble tristement à celle qui a eu lieu plus récemment, en octobre 2013, au large de #Lampedusa. Une enquête de Fabrizio Gatti (« Lampedusa, passing the buck of responsabilities : this is how they left the Syrian children drown« , disponible en anglais et en italien —> http://espresso.repubblica.it/internazionale/2013/11/28/news/lampedusa-buck-passing-on-the-massacre-so-they-left-syrians-chil) a montré comment les appels d’un bateau en détresse sur se trouvaient en majorité des réfugiés syriens ont aussi trouvé lettre morte.
    Allen a commenté ainsi sa carte : »How desperate men, women and children were left to die in a dinghy as their calls for help went unheeded », ou « comment des hommes, femmes et enfants désespérés ont été laissés mourir sur un petit bateau alors que leur appel au secours ont été ignorés ».

    Cliquez sur ici ou sur la carte ci-dessous pour comprendre les détails de la tragédie :

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2013/11/30/the-guardian-carte-interactive-dune-tragedie-en-mer

    #mourir_en_mer #Libye #sauvetage_en_mer #secours #route_migratoire #carte #visualisation

  • Così abbiamo indagato sulla strage dei bimbi

    “L’Espresso” pubblica questa settimana, nel numero in edicola, i risultati dell’inchiesta sulla strage dei bambini siriani, avvenuta l’11 ottobre a 60 miglia a Sud di #Lampedusa.

    –-> L’Espresso publie cette semaine, les résultats de l’enquête sur le massacre des enfants Syriens, advenue le 11 octobre à 60 milles à Sud de Lampedusa...

    Un’indagine nostra, giornalistica. Non della magistratura. E i risultati sono agghiaccianti: mentre dal peschereccio che stava affondando supplicavano l’aiuto dell’Italia, la nave Libra della Marina militare era a poche miglia. Ma per ore non è stata coinvolta nelle operazioni di salvataggio. L’hanno mobilitata soltanto dopo il rovesciamento dell’imbarcazione piena di famiglie e bimbi. In quelle stesse ore la Guardia costiera, che aveva ricevuto la prima richiesta di soccorso, ha passato l’intervento a Malta. Nonostante gli italiani fossero molto più vicini al punto dell’imminente naufragio. “Abbiamo rispettato gli accordi internazionali”, dicono ora dal comando di Roma delle Capitanerie di porto. Ecco come sono morte oltre 260 persone: tra i sessanta e i cento bambini, i loro genitori, ragazze e ragazzi che fuggivano dalla guerra in Siria.

    –-> Une enquête journalistiques. Non pas de la magistrature. Et les résultats sont affreux : tandis que depuis le bateau en détresse les personnes à bord demandaient de l’aide à l’Italie, le navire #Libra de la marine militaire étaient à quelques milles. Mais pendant des heures il n’a pas été inclus dans les #opérations_de_sauvetage. Ils l’ont mobilisée uniquement après que le navire ait chaviré, plein de familles et d’enfants. En ces mêmes heures, la garde-côte, qui avait reçu la première requête d’aide, a donné l’intervention à Malte. Malgré les italiens étaient beaucoup plus proches du bateau en détresse. « Nous avons respecté les accords internationaux », dit maintenant la Capitaneria di porto. Voilà comment 260 personnes sont mortes : 60 à 100 enfants, leurs parents, jeunes hommes et jeunes filles qui fuyaient la guerre en Syrie.

    de #Fabrizio_Gatti

    http://gatti.blogautore.espresso.repubblica.it/2013/11/28/lampedusa-scaricabarile-sulla-strage

    #migration #Syrie #Italie #Malte #réfugié #asile #mourir_en_mer #Méditerranée

    • And in English!

      Lampedusa, passing the buck of responsabilities: this is how they left the Syrian children drown

      The “Libra” ship of the Italian Navy was just a few miles away from the refugees. But it wasn’t engaged in rescue operations for hours. The first call for help reached the Coast Guard station in Rome. Which in turn passed on the intervention to Malta despite Italians were closer to the site of the shipwreck. “We acted in compliance with International agreements.” This is how more than 260 people died on October 11. The shocking story on “l’Espresso”

      http://espresso.repubblica.it/internazionale/2013/11/28/news/lampedusa-buck-passing-on-the-massacre-so-they-left-syrians-chil

    • Lampedusa tragedy:TMI and L’Espresso questions unanswered

      The Armed Forces of Malta yesterday categorically denied what it said was ‘insinuated’ in The Malta Independent on Sunday’s front page story, which asked if Malta tried to act alone in rescuing Syrian migrants on a sinking boat near Lampedusa.

      Sources said the Maltese government could have asked for help from a number of nearby vessels but, for some reason, had waited for a Maltese patrol boat to reach the area. Before it got there, the migrant boat capsized and 270 people lost their lives.

      In a statement the AFM said; “The Armed Forces of Malta categorically denies what the Article entitled ‘Lampedusa tragedy - a case of political bravado gone wrong?’ published on the front page of the Malta Independent on Sunday 15th December, is insinuating. The Armed Forces of Malta in the October 11th tragedy acted as according to international laws and to long established procedures . The Armed Forces of Malta’s sequence of events is substantiated by documentation.” However, no documentation has been released by the AFM.

      The Malta Independent on Sunday yesterday quoted sources saying that the events that took place on October 11 seemed to show that Malta took the riskiest option by not sending nearby vessels to the migrants’ rescue and relied instead on sending an AFM patrol boat from 230 kilometres away. The sources asked whether the Maltese government had tried to save the migrants without help from other countries.

      Documents and eyewitness accounts show that there were several nearby vessels that could have been sent to the rescue, but for unknown reasons were not. Two merchant ships, one Italian Navy warship, five Guardia Costiera launches, two Guardia di Finanza patrol boats and a number of fishing vessels were in the area. For some reason they were not called to intercept the migrant boat until after it boat capsized and sank at around 5.10pm. The Maltese patrol boat was first on site, at 5.51pm. The AFM and the Italians saved 200 people, but it is estimated that around 270 others perished.

      http://www.independent.com.mt/articles/2013-12-16/news/lampedusa-tragedytmi-and-lespresso-questions-unanswered-3472588801

    • #Lampedusa tragedy: Another survivor says Italy and Malta bickered on rescue

      Italy and Malta bickered over the 11 October rescue operation, each insisting that the other was responsible to save 400 migrants from a sinking boat, another survivor of the tragedy has alleged.

      In a Corriere della Sera blog, Rfaat Hazima, who is desperately calling for help to find his two lost sons – eight-year-old Mohamad and 12-year-old Ahmad– has given his own account of what happened on 11 October.

      “I, my wife and our three children left Libya on 10 October. The following day we started calling for help at noon. We called the Italian and Maltese coast guard. The Italians answered and told us that we were closer to Malta. But the Maltese were telling us the exact opposite, because they claimed that we were closer to Italy.

      After a number of tries the Italian Coast Guard told us that they would come to our rescue in 40 minutes but help did not arrive until 4.40pm. By that time we were in the water. At this point I lost sight of my three sons. A few minutes later I spotted my eldest – Anas – but there was no sign of Mohamad and Ahmad. We were alone in the water and there was no sign of the Italians or the Maltese. After 20 minutes I spotted my wife. We waited for another hour until a helicopter came over and dropped a life raft.

      As soon as I put my wife and son onto the raft I went looking for my other sons. Then the Maltese boat arrived, followed by the Italian vessel a few minutes later. The Maltese were picking up adults and children, but the Italians were picking up only children. They refused to let me board. I kept searching for my children for around four hours and when I lost all hope I returned to my wife and my eldest son on the raft.

      Later on we were picked up by the Maltese boat and we were taken to Malta. A certain Dr Maamun Abras told me that he had seen my sons on board the Italian patrol boat and assured me that they were alive and I would see them again. Two weeks after we arrived in Malta Italy sent pictures of the survivors but there were no pictures of my sons. A week later they sent us pictures of those who had died, but once again, there were no pictures of my sons.”

      http://www.independent.com.mt/uploads/media/NewspaperArticleImage-MediaItem/Normal/3751215108-01-Ahmad-and-Mohamad-Hazima-Lampedusa-tragedy-Another-sur

      http://www.independent.com.mt/articles/2014-01-22/news/lampedusa-tragedy-another-survivor-says-italy-and-malta-bickered-on-

      #témoignage #survivant #mourir_en_mer

  • Exploiting a Tragedy: The Securitization of EU Borders in the Wake of Lampedusa

    On the 3rd of October 2013, Europe awoke to the news that a boat carrying hundreds of migrants had capsized off the coast of Lampedusa, a small Italian island off the coast of Sicily. Labelled the ‘Lampedusa tragedy,’ politicians and bureaucrats were quick to declare their sorrow, as it emerged that over 360 migrants had lost their lives in the incident. Yet, far from being an isolated accident, the Lampedusa tragedy is only one particularly grave example of the price paid by migrants on a daily basis as they try to cross European borders. The Parliamentary Assembly for the Council of Europe (PACE), for example, has highlighted that at least 1,200 migrants died attempting to cross the Mediterranean in 2012. Similarly, in the face of the Arab Spring in 2011, the United Nations High Commissioner for Refugees estimated that over 1,500 people had died or had gone missing at sea attempting to reach Europe during the first six months of that year alone.

    The ‘Lampedusa Tragedy’ was just that – a tragedy. However, in branding it as such, Member States and the EU institutions have tried to shirk from the role their own policies had in bringing it about, attempting to keep the true cost of their ‘Fortress Europe’ approach to migration below the surface. Far from acting as a wake up call to the EU, Lampedusa has, quite cynically, been used as a catalyst for further securitization. There have been no discreet U-turns behind the scenes. Instead, lip service has been paid to the protection of migrants, while the EU pushes on with the same hazardous polices as before. Guild and Carrera have suggested that ‘solidarity’ in the EU collides with the boundaries of the principle of national sovereignty on issues of migration, encouraging national resistance. This is undoubtedly true, and is evidenced by the on-going tensions between northern and southern European states with regard to the Dublin regulations. The one thing, however, that unsurprisingly gets pan-European consensus is the need to tighten external borders the need for greater security at all costs. As Europeans, living in the so-called birthplace of human rights, we must surely ask how many more people must pay for out security with their lives?

    http://bordercriminologies.law.ox.ac.uk/exploiting-a-tragedy

    #frontière #Lampedusa #mourir_en_mer #migration #asile #réfugiés

  • La #Triglav verso #Lampedusa

    Lubiana. I Comitati parlamentari agli Esteri e alla Difesa hanno preso atto dell’informazione sulla prossima firma di una lettera d’intenti tra i ministeri della difesa sloveno e italiano relativa all’impiego del pattugliatore «Triglav» nelle operazioni di controllo e soccorso degli immigrati nelle acque antistanti le coste meridionali italiane.

    La missione del «Triglav» in Sicilia si sta ormai profilando. La nave pattugliatore salperà da Capodistria probabilmente il 13 dicembre - lo ha dichiarato il Ministro della difesa Roman Jakić - per includersi nell’operazione «Mare nostrum» con la quale il governo italiano ha introdotto nuove misure per affrontare il problema dei barconi di immigrati. Da formalizzare ancora un accordo bilaterale tra Roma e Lubiana per definire i termini della missione slovena. Questa prevede 41 soldati di cui 35 di servizio a bordo della «Triglav» e gli altri sei di stanza presso la sede operativa «Mare nostrum» di Augusta. Il pattugliatore verrà impiegato in acque internazionali a est delle coste siciliane dove controllerà il transito di clandestini, ma fuori dalla rotta principale - quella meridionale. Il compito dei militari sloveni dovrebbe essere quello di offrire i primi soccorsi e di trasportare o scortare gli immigrati a terra, dove poi affronteranno le procedure del caso con le autorità italiane. Il costo della missione, che dovrebbe durare circa un mese e mezzo, costerà alla Slovenia 300 mila euro.

    Voici une image de la Triglav :

    http://www.rtvslo.si/radiocapodistria/articolo/3443

    #Italie #Slovénie #migration #secours_en_mer

    La Slovenia partecipa a #Mare_Nostrum

    TRIESTE. La Slovenia contribuirà alla missione umanitaria aereonavale “Mare Nostrum”, mettendo a disposizione una nave. La decisione è stata annunciata al termine dell’incontro di ieri mattina a Roma, a palazzo Baracchini, tra il ministro della Difesa italiano Mario Mauro e il suo omologo sloveno Roman Jaki›. Un incontro che conferma l’esistenza di eccellenti rapporti bilaterali tra i due Paesi. Jaki› ha annunciato la volontà del suo governo di partecipare alla missione «nella profonda convinzione che il problema del soccorso e del pattugliamento del Mediterraneo sia un tema di cui tutta l’Europa deve farsi carico». Con la Slovenia, infatti, sono in atto diverse iniziative congiunte in campo operativo, come ad esempio la partecipazione del Paese slavo alla «Multinational Land Force» (Mlf), su base brigata alpina Julia. La forza multinazionale è stata impiegata in Kosovo, in Afghanistan e nel Battlegroup europeo nel 2012. E qualora deciderà di rimanere in Afghanistan dopo la conclusione della missione Isaf, la Slovenia ha già espresso la volontà di partecipare alla fase no combat «resolute support» insieme al contingente italiano. Tra i temi affrontati nel corso del colloquio bilaterale di ieri, l’iniziativa «Comprehensive regional ministerial», che ha l’obiettivo di armonizzare gli sforzi regionali in materia di sicurezza e difesa. Mauro ha sottolineato l’importanza di una espansione della cooperazione nel settore della Difesa ad altri Paesi, e la necessità di razionalizzare gli sforzi in tale ambito. L’incontro di ieri è stata inoltre l’occasione per evidenziare l’importanza di un rapido processo di integrazione della Serbia nelle istituzioni euroatlantiche e dell’adesione del Kosovo all’Accordo di stabilizzazione ed associazione. Passi ritenuti vincolanti per una stabilizzazione regionale di medio-lungo termine. Il ministro Mauro e il suo omologo Jaki› hanno poi discusso del prossimo Consiglio europeo di dicembre. E il ministro Emma Bonino ha espresso il proprio ringraziamento al governo sloveno per la decisione di aderire con una propria nave all’operazione Mare Nostrum. «Apprezzo molto il gesto concreto di solidarietà che la Slovenia ha voluto fare - ha detto la Bonino - rappresenta un segnale importante sulla strada del coinvolgimento più largo possibile di Paesi europei, per far fronte ai flussi immigratori provenienti dalla sponda sud del Mediterraneo». «Dalla Slovenia è arrivato oggi in materia di immigrazione - ha commentato il premier Enrico Letta - un gesto esemplare di condivisione delle responsabilità in Europa. Ringrazio il primo ministro Alenka Bratušek e tutto il suo governo per la disponibilità a partecipare, con una nave, all’operazione Mare Nostrum. L’Europa dei popoli si promuove anche così: costruendo insieme risposte comuni a problemi che riguardano non un Paese solo, ma tutta l’Unione».

    http://ilpiccolo.gelocal.it/cronaca/2013/10/19/news/la-slovenia-partecipa-a-mare-nostrum-1.7948109

    Voir aussi, sur la Triglav :

    Minister Jakič discusses security issues with SG UN Ban Ki Moon

    New York - At United Nations headquarters in New York, Minister of Defence Roman Jakič offered the Slovenian patrol boat Triglav for deployment to UN mission in Lebanon (Unifil) from January when the operation to assist Italy with regard to the refugees in Lampedusa is completed.

    http://www.vlada.si/en/media_room/government_press_releases/press_release/article/minister_jakic_discusses_security_issues_with_sg_un_ban_ki_moon_42674

    cc @albertocampiphoto

  • « Pour vraiment contrôler les frontières, il faudrait un policier tous les 100 mètres »

    Les dernières semaines ont été marquées par deux drames qui ont bouleversé l’Europe : le naufrage de Lampedusa qui a fait plus de 360 morts et le décès de près de 100 migrants, au Niger. Directrice de recherche au CNRS, affectée au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) à Paris, et spécialiste des questions migratoires, #Catherine_Wihtol_de_Wenden décrypte la mécanique des #flux_migratoires en #Afrique.

    Pourquoi les pays européens et africains n’arrivent-ils pas à mettre un terme à des tragédies commes celles de Lampedusa ou du Niger ?

    On croit qu’en contrôlant les frontières cela va résoudre les choses. Mais si on veut vraiment contrôler, il faut mettre un policier tous les 100 mètres. Or on oublie que la majorité des migrants n’arrivent pas illégalement en Europe et encore moins par la mer. La plupart viennent avec des documents en règle, comme étudiants, travailleurs saisonniers ou touristes et restent ensuite en situation irrégulière.

    Que faudrait-il faire ?

    Il faudrait d’abord plus de volonté politique. Aujourd’hui, on ne parle migrations ni au G8 ni au G20. La gestion ne se fait plus que par l’opinion, à coups de sondages. Or il faut ouvrir les frontières à plus de catégories de gens, car nous sommes dépendants démographiquement et économiquement de l’#immigration. Il faut permettre de voyager tant aux très qualifiés qu’aux peu qualifiés. Les pays ne disent jamais qu’ils ont besoin de ces derniers. Il faut aussi développer la #mobilité_pendulaire. Beaucoup de gens du Maghreb aspirent à ce genre de vie. Mais pour cela, il faut ouvrir l’accès aux titres de séjour de longue durée et à la double nationalité.

    Pourquoi y a-t-il toujours en Afrique cette envie d’émigrer ?

    Les gens qui partent sont issus de pays où l’âge médian est de 25 ans et où la population est de plus en plus scolarisée et urbaine. Mais elle n’a pas de #travail. Du coup, elle est branchée toute la journée sur la télévision, les téléphones portables, et n’a pas de sentiment d’avenir, y compris dans les Etats qui ne sont pas si pauvres.

    Il y a aussi un sentiment de « risque » permanent, environnemental, sanitaire ou politique. Au Maroc, plus de 50 % des jeunes veulent partir à l’étranger. Contrairement aux idées reçues, le développement n’est pas un facteur de stabilisation. Ce ne sont jamais les plus pauvres qui partent, sauf en cas de catastrophe.

    Comment une personne prend-elle la décision de partir ?

    Souvent, il s’agit d’un jeune qui habite la campagne. Il va d’abord à la ville. Il voit que ses amis ont accès à la monétarisation de l’économie. Cela lui crée des #besoins qu’il ne peut assouvir facilement : montre, ordinateur, téléphone, etc. Et très vite, il y a une dépendance à la #migration.

    Dans certaines régions, on sait que la migration crée la migration. Sur les 400 milliards de dollars (296 milliards d’euros) envoyés chaque année par les migrants dans leur pays d’origine, environ 15 % sont pour l’Afrique. Les familles sont très favorables au départ. Elles réunissent de l’argent, mettent en contact avec les passeurs. Depuis les années 1990, les gouvernements ont par ailleurs compris qu’ils avaient intérêt à laisser sortir les gens. Il est donc très facile d’aller chercher un passeport.

    La traversée de la #Méditerranée ne fait-elle toujours pas peur ?

    Non, il n’y a pas d’hésitations. En général, les #passeurs logent les migrants dans des baraquements en attendant que la mer soit bonne. La plupart des gens ont droit à trois tentatives. Il suffit qu’un seul réussisse pour que tous les autres pensent qu’ils ont leur chance. Beaucoup se disent : « Si je ne meurs pas en mer, je suis de toute façon mort chez moi. »

    Comment les #réseaux_de_passeurs se sont-ils construits ?

    On trouve parmi eux beaucoup de « ratés » du passage. Des gens qui ont échoué plusieurs fois. Ils ont pu être reconduits dans leur pays d’origine ou dans un pays par lequel ils avaient transité. Là ils sont devenus des spécialistes du voyage. Les passeurs peuvent aussi être en uniforme. Beaucoup de douaniers sont corrompus. Mais on trouve aussi beaucoup de #pêcheurs qui ont perdu leur travail et ont vu là une opportunité lucrative.

    Combien coûte une traversée de la Méditerranée ?

    Entre 3 000 et 4 000 euros. Cela peut être les réserves d’une famille entière. Cela coûte moins cher quand le passeur n’emmène pas la personne jusqu’en Europe et qu’elle s’arrête en route, pour travailler et gagner de l’argent. C’est ainsi que des pays comme la Tunisie, la Turquie ou la Mauritanie sont devenus malgré eux des pays d’immigration « sas », avec toute une population qui ne sait plus très bien si elle veut rester ou continuer la route. C’est dans ce contexte que le #Maroc a annoncé, il y a peu, une grande opération de régularisation.

    Quelles sont les principales routes migratoires du continent ?

    Pour l’Afrique de l’Ouest, il y a deux voies. La première passe par #Nouadhibou, en #Mauritanie. Ceux qui l’empruntent espèrent aller jusqu’au Maroc pour franchir la frontière de l’enclave espagnole de #Ceuta et #Melilla. L’autre voie passe plus à l’est, par le #Niger (#Agadez). De là, les migrants entrent en #Libye. Certains tentent de rejoindre l’île italienne de #Lampedusa, tandis que d’autres préfèrent faire le tour par la #Grèce.

    Pour l’Afrique de l’Est, les Somaliens, les Erythréens passent surtout par le #Soudan, qui est aussi un pays d’émigration, avant de gagner la Libye ou l’#Egypte. Enfin, il y a ceux qui se dirigent directement vers le #Yémen ou les #pays_du_Golfe.

    Ces routes ont-elles évolué récemment ?

    Oui, car elles sont de plus en plus contrôlées. Jusqu’au début des années 2000, l’un des principaux points de passage était le détroit de Gibraltar. Mais depuis l’arrivée de #Frontex et de #SIVE , cet endroit est devenu très verrouillé. Les gens ont donc rallongé leurs trajets. Les #Sénégalais, qui migraient avant vers l’#Espagne en passant par la #Mauritanie puis le Maroc, font désormais des milliers de kilomètres pour passer par les #îles_Canaries. L’autre voie de contournement est la #Turquie. Beaucoup de gens se concentrent désormais à #Istanbul avant de tenter leur chance. Cela fait de très longs voyages, de quelques mois à plusieurs années.

    Ce #verrouillage des frontières a-t-il modifié les migrations intra-africaines ?

    Non, pas particulièrement. L’Afrique a ses propres pôles migratoires où le facteur d’attractivité qui prévaut est le dynamisme économique. C’est le cas de l’Afrique du Sud, du Nigeria, du Maroc, et, plus récemment, de l’Angola. Ce sont des pays qui demandent beaucoup de main-d’oeuvre, notamment dans le tourisme, la construction ou l’agriculture. La seule chose qui a évolué, c’est que le Golfe est devenu la troisième zone de migration au monde. Beaucoup d’Africains s’y rendent. Il est relativement facile d’y accéder. Mais les droits y sont très peu protégés et il n’y a pas de possibilité de regroupement familial.

    Quel a été l’impact des « #printemps_arabes » ?

    Cela a engendré un pic, car des points de passage traditionnels comme #Zarzis, sur la côte tunisienne, n’étaient plus contrôlés comme du temps de Ben Ali. Pour autant, ceux qui sont partis avaient, pour la plupart, déjà le projet de migrer. Les « printemps arabes » n’ont pas donné envie de migrer à toute la population, au contraire. Ce qui a changé, en revanche, c’est la façon dont sont appliqués les #accords_bilatéraux que l’#Italie avait signés avec la Tunisie et la Libye. Il y a moins de zèle de la part des nouveaux régimes car ces accords sont mal vus par leurs opinions.

    Y a-t-il une évolution des profils des migrants ?

    Oui et non. Certains pays comme le Cameroun fournissent traditionnellement plutôt des élites. Le Sénégal et l’Egypte envoient, eux, plutôt des flux mixtes, tandis que le Mali et la Mauritanie laissent partir une main-d’oeuvre moins qualifiée. Mais il y a aussi de plus en plus de pays du Sahel ou de la Corne de l’Afrique qui sont des viviers de migrants. C’est en partie lié à l’évolution des transports, à la multiplication des réseaux de passeurs et aux conflits. L’autre nouveauté, c’est la #féminisation_des_flux et l’arrivée de #mineurs.

    Les vieux schémas migratoires de l’Afrique vers l’ancienne puissance coloniale sont-ils en train de changer ?

    En partie. Les flux traditionnels vers l’Europe continuent, mais les schémas migratoires se sont diversifiés pour aller, par exemple, vers des pays qui se découvrent riches, comme l’Angola. La carte des conflits a aussi beaucoup changé. Plus de 15 millions d’Africains se sont installés dans un autre pays du continent, en 2010, et un Africain sur deux migre aujourd’hui vers un pays qui n’est pas en Europe.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/11/27/pour-vraiment-controler-les-frontieres-il-faudrait-un-policier-tous-les-100-

    #migration #frontière #politique_migratoire #pêcheurs_tunisiens

  • Una vita di frontiera - A Lampedusa dopo più di un mese dal naufragio del 3 ottobre
    –-> une vie de #frontière - A #Lampedusa après plus d’un mois du naufrage du 3 octobre

    La vita sospesa degli abitanti, l’attesa dei migranti. Un’isola trasformata in caserma

    –-> la vie suspendue des habitants, l’attente des migrants. Une île transformée en caserne

    http://www.meltingpot.org/Una-vita-di-frontiera-A-Lampedusa-dopo-piu-di-un-mese-dal.html

    #migration #asile #réfugié

  • Malta mette in vendita l’accesso all’Europa
    –-> #Malte vend l’accès à l’Europe

    Via libera del Parlamento di Malta alla controversa legge che permetterà di comprare la cittadinanza, con relativo passaporto per accedere allo spazio Schengen, per € 650 mila. La votazione del 12 novembre, che modifica l’attuale Maltese Citzenship Act, ha scatenato accese polemiche nel paese. A cui il governo risponde cifre alla mano. Visto che questa iniezione di liquidità permetterà all’esecutivo di limitare la tassazione indiretta. Nello specifico, la vendita dovrebbe portare all’erario € 30 milioni. Di cui la metà sarà direttamente iniettata nel prossimo budget statale. Mentre i restanti € 15 milioni verranno destinati al fondo d’investimento per lo sviluppo nazionale.

    –-> le Parlement à donner son feu vert à une loi qui permettra d’acheter la #citoyenneté, avec passeport qui permettra d’accéder à l’espace Schengen, pour 650’000 EUR.

    http://www.west-info.eu/it/malta-mette-in-vendita-laccesso-alleuropa

    #monétarisation_de_l'accès #Schengen #marché_de_la_citoyenneté #migration

  • « Les Evadés » : l’#intégration des migrants de #Lampedusa est possible

    Dans le journal de France 2, ce samedi, un très beau sujet magazine sur les migrants de Lampedusa. Signé par Michel Mompontet et cinq autres journalistes.

    Le #reportage commence en mer, la nuit, lors de l’opération de sauvetage d’un bateau. On y voit les migrants dans un état second, après dix jours de voyage – des enfants même pas en âge de parler serrés contre leurs mères. La voix-off explique que ce groupe là va s’en sortir, il a eu la chance de croiser les #gardes-côtes (l’équipe du sympathique commandant Indelicato).

    Les autres, les centaines de familles qui coulent chaque année, terminent dans des #cercueils. Le reportage nous les montre : ils sont marrons pour les adultes et blancs pour les enfants. Tous numérotés.

    Puis, ce qui est plus rare, le reportage raconte la #vie des #survivants.

    Les journalistes passent du temps dans un centre de rétention de Lampedusa. Les migrants vivent dans des grandes #tentes bleues, la plupart du temps ils sont exploités par des producteurs locaux (payés 1,70 euro par heure). Ils sont aussi soumis aux règles mafieuses du camps. La maire de Lampedusa, qui tente d’améliorer leurs conditions de vie, subit des menaces.

    Puis, dans la dernière partie, le reportage change de ton et il devient passionnant. Une #alternative est proposée à la mort et l’exploitation, nous explique-t-on. Les journalistes suivent des jeunes filles venues d’Erythrée, installées dans le petit village italien d’ #Acquaformosa. Le maire de la ville, Giovanni, a lancé un #programme_d’intégration, il y a trois ans, financé par des fonds européens. Le téléspectateur suit les jeunes femmes qui partent à la rencontre des habitants. Neema, qui parle un peu anglais et pas un mot d’italien, ne semble pas encore savoir quoi faire de cette nouvelle vie. Elle est passée par une prison du Soudan, avant d’arriver ici.

    Accueillis avec douceur et bienveillance

    A Acquaformosa, les migrants sont accueillis avec douceur et bienveillance car ils permettent d’envisager un #avenir (la population est très vieillissante). Grâce à eux, l’école est remplie, l’équipe de foot renaît, le petit village s’anime. Un petit garçon venu du Nigeria mange des carbonara. Une famille Afghane invite la prof d’italien à prendre le thé. La voix-off rappelle que ce village a été bâti par une population immigrée d’Albanie. Tout s’y passe bien. Demain, seize nouveaux migrants doivent arriver.

    Selon les journalistes, les maires des village italiens d’à côté viennent « en apprentissage » à Acquaformosa, afin de s’inspirer de l’initiative de Giovanni. La formule pourrait se répandre dans la vallée.

    Cette solution d’intégration coûte beaucoup moins cher à l’Europe que les camps de rétention, nous explique la voix-off :

    « Et pourtant, neuf fois sur dix, ce sont les #barbelés plutôt que l’#humanité qui sont choisis. »

    http://www.rue89.com/zapnet/2013/11/12/les-evades-lintegration-migrants-lampedusa-est-possible-247436

    #documentaire #vidéo #camp_de_rétention #camp_de_détention

  • LAMPEDUSA L’odissea dei migranti: “Rapiti, costretti a pagare e stuprati da militari in gruppo”
    –-> #Lampedusa, l’#odyssée des #migrants: «#Kidnappés, obligés à payer et #violés par des militaires en groupe»

    Sequestrati nel deserto della Libia e costretti al versamento in euro per il riscatto. Condotti poi sulla costa africana e obbligati al pagamento di una ulteriore somma in dollari per essere imbarcati nella traversata verso la Sicilia.

    Un contesto di estrema sopraffazione con stupri di gruppo, segregazioni e percosse. E’ stata questa l’odissea degli immigrati prima che il barcone diretto a Lampedusa naufragasse nelle acque del Canale di Sicilia, dove il 3 ottobre scorso hanno trovato la morte 366 persone. Le violenze e i soprusi, ricostruiti dal Pm della Dda di Palermo attraverso i racconti dei superstiti verificati dalle indagini di Polizia, hanno portato al fermo del somalo Mouhamud Elmi Muhidin, accusato di essere tra i capi dell’organizzazione criminale che gestiva il traffico di esseri umani.

    L’organizzazione ha seguito una schema ben preciso e già “collaudato”: i migranti, raggiunti nel deserto, sono stati caricati su “pick up” e sotto minaccia di armi portati successivamente in un luogo di detenzione, a Sebha nel sud della Libia. Dalle testimonianze dei superstiti è emerso che ciascuno ha dovuto contattare i familiari all’estero perché provvedessero a versare su conti correnti cifre tra 3.000 e 3.500 euro, attraverso il circuito “Money Transfer. A pagamento avvenuto per il riscatto, i profughi sono stati trasferiti sulla costa africana e con un’ulteriore somma di 1.500$ (questa volta in dollari per “biglietto” della traversata) hanno atteso la partenza verso il viaggio della speranza su uno degli scafi.

    “Una ventina di ragazze - dicono gli inquirenti – pure violentate e stuprate, offerte in ‘dono’ a gruppi di militari armati di mitragliatori Ak/47 Kalashnikov”.

    http://www.lavalledeitempli.net/2013/11/09/lampedusa-lodissea-dei-migranti-rapiti-costretti-a-pagare-e-stupra

    #migration #violence #route_migratoire

  • #Lampedusa shipwreak: those 268 deads could have been avoided

    The death of 268 Syrian refugees, who drowned on October 11th off the coast of Lampedusa, could have been avoided. A report conducted by “L’Espresso” has reconstructed the incredible conduct of Italian authorities and the effects of European regulations. Three distress calls via satellite were totally ignored. Two hours of waiting at sea. Only to discover that Italy hadn’t dispatched any aircraft, any Navy ship, any Coast Guard patrol boat. On the contrary, the Italian operations centre informed the refugees adrift at 100 kilometres from Lampedusa that they were supposed to call Malta – which was at least 230 kilometres away. Two hours wasted: from 11:00 a.m. to 1:00 p.m. that Friday, October 11th. Had Italians been activated sooner, or had they immediately passed the alarm on to their colleagues in Valletta, the carnage could have been avoided.

    http://espresso.repubblica.it/inchieste/2013/11/07/news/lampedusa-shipwreak-those-268-deads-could-have-been-avoided-1.14

    #migration #mourir_en_mer #asile #réfugié #syrien #photo

  • #Frontière : une protection ou un leurre ?

    Depuis quelques semaines, les arrivées de #migrants en bateau sur les îles de #Lampedusa et de Malte ont fortement augmenté, avec des centaines de #morts à la clé. Ils fuient la guerre en Syrie ou la dictature en Erythrée. A l’heure de la mondialisation, on abolit les frontières au plan économique, mais on multiplie les #murs, les #barbelés et les #politiques_de_dissuasion pour endiguer les #flots_migratoires. Comment expliquer ce paradoxe ? A quoi servent les frontières ? Est-il illusoire de vouloir les garder fermées ?

    http://www.rts.ch/emissions/religion/faut-pas-croire/5239634-frontiere-une-protection-ou-un-leurre.html

    #migration

  • No accident : why have 19,142 died at Europe’s frontiers ?

    The recent deaths off the coast of Lampedusa are a gruesome consequence of EU border and immigration control policies that follow the logic of security and restrictionism over human rights and international maritime law, says #Nina_Perkowski.

    http://opendemocracy.net/5050/nina-perkowski/no-accident-why-have-19142-died-at-europe%E2%80%99s-frontiers

    #Lampedusa #mourir_en_mer #décès #Méditerranée #Italie #frontière #migration #asile #réfugié #droits_humains

  • La politique migratoire de l’Union européenne : urgence !
    http://www.taurillon.org/La-politique-migratoire-de-l-Union-Europeenne-Urgence,06094

    « Nous sommes le plus riche des continents, nous pouvons en faire davantage » avait déclaré le Président Martin Schulz au sujet de la politique migratoire de l’Union Européenne lors du Conseil du Parlement Européen des 24-25 Octobre 2013, la catastrophe de #Lampedusa en toile de fond. Pourtant, malgré cette « tragédie qui doit marquer un tournant dans la politique européenne », les pays du Sud ont constaté que la « solidarité concrète » qu’ils réclamaient face à l’afflux de clandestins sur leurs côtes (...)

    #Actualité #Italie #Conseil_européen #Immigration

  • Après #Lampedusa, quelles solutions au problème migratoire en Europe ?
    http://www.taurillon.org/Apres-Lampedusa-quelles-solutions-au-probleme-migratoire-en-Europe,06091

    Le #Conseil_européen du 24, 25 octobre a, plus que d’économie numérique comme cela était au départ prévu, finalement beaucoup parler d’#Immigration. Le naufrage d’une embarcation en provenance d’Erythrée, survenu au large de l’île de Lampedusa il y a deux semaines, causant la mort de 366 personnes, sonne comme le rappel des difficultés grandissantes pour certains Etats à gérer les flux migratoires. En l’occurrence, Malte et l’#Italie. On peut identifier une triple-incapacité : à anticiper les arrivées de (...)

    #Actualité

  • Une famille de migrants sauvée près des côtés libyennes alors qu’elle était sur le point de naufrager (vidéo d’animation) - BBC News

    http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-24669906?post_id=283601162_680824622677#_=

    A lire, sur Orient XXI Égypte, Sinaï, Libye, Israël : les routes sanglantes des migrations http://orientxxi.info/magazine/egypte-sinai-libye-israel-les,0388

    À partir de 1990, encouragés par le président Mouammar Kadhafi, des centaines de milliers de migrants, parmi lesquels des réfugiés rejoignent la Libye pour y travailler. Le trafic clandestin se développe, lui, surtout à partir des années 2000. Inquiète de cet afflux, l’Europe exige plus d’efforts de la part de la Libye. Kadhafi s’exécute, impose des visas, arrête les migrants illégaux et les renvoie chez eux.

    Pourtant, en 2008, 40 000 migrants2 sont détectés sur les côtes de Malte et de Lampedusa. Ils ne seront plus que 4 500 en 2010 suite à un accord signé l’année précédente entre la Libye et l’Italie. La baisse sera de courte durée : les soulèvements en Tunisie puis en Libye renforceront la pression migratoire dans cette zone. Début 2011, les migrants subsahariens font face à un nouveau risque : celui d’être lynchés, car ils sont alors assimilés aux mercenaires africains de Kadhafi3. La plupart rentrent chez eux, mais cette perspective est impossible pour les Érythréens. Coincés à Salloum en Égypte pendant plusieurs mois, ils sont peu à peu réinstallés dans des pays tiers.

    En Libye, la situation des réfugiés ne s’améliore pas : arrestations arbitraires, mauvais traitements et emprisonnements pour des durées indéfinies4. La plupart des détenus sont érythréens, somaliens, éthiopiens, et parmi eux, on trouve beaucoup de femmes et d’enfants. Pour ceux-là, la Libye ne peut plus être un pays d’accueil, elle n’est plus qu’un point de passage, un pays de transit. Depuis début 2013, 31 000 migrants sont arrivés sur les côtes italiennes et maltaises.

    #migrations #mourir_en_mer #Lampedusa #Libye

  • « Seuls les morts pourront rester. »
    http://cqfd-journal.org/Seuls-les-morts-pourront-rester

    Durant quelques heures, l’ampleur de la tragédie a semblé ébranler le discours bien rodé qui mêle larmes de crocodile versées sur les victimes et dénonciation des infâmes trafiquants d’êtres humains. L’Italie a décrété un jour de deuil national. Le pape François Ier a parlé de « honte » pour un monde qui « globalise l’indifférence » et place l’argent au-dessus de l’humain. La maire de Lampedusa, en pleurs, a invité l’Europe à venir compter les morts avec elle. Laurent Fabius, ministre des Affaires françaises extérieures, a affirmé que « la Méditerranée ne [pouvait] pas rester un immense cimetière à ciel ouvert », avant de décréter qu’il fallait agir : « Ça veut dire quoi, agir ? Ça veut dire “développement, contrôles, sanctions”. » La mairie de Rome a proposé d’accueillir les survivants. Le chef du gouvernement italien a promis que « toutes les victimes » seraient naturalisées – mais, réflexion faite, les « victimes » ne sont que les morts et les survivants sont placés en centre de rétention, passibles d’une amende de 5 000 euros et d’une expulsion vers leur pays d’origine. Les pêcheurs et autres riverains qui se sont portés au secours des naufragés bien avant les frégates de la Guardia di finanza – ô le sibyllin symbole ! – sont également passibles de poursuites pour « trafic d’êtres humains »…

    #migration #Italie #Lampedusa #répression

  • « Seuls les morts pourront rester. » - CQFD

    http://cqfd-journal.org/Seuls-les-morts-pourront-rester

    Durant quelques heures, l’ampleur de la tragédie a semblé ébranler le discours bien rodé qui mêle larmes de crocodile versées sur les victimes et dénonciation des infâmes trafiquants d’êtres humains. L’Italie a décrété un jour de deuil national. Le pape François Ier a parlé de « honte » pour un monde qui « globalise l’indifférence » et place l’argent au-dessus de l’humain. La maire de Lampedusa, en pleurs, a invité l’Europe à venir compter les morts avec elle. Laurent Fabius, ministre des Affaires françaises extérieures, a affirmé que « la Méditerranée ne [pouvait] pas rester un immense cimetière à ciel ouvert », avant de décréter qu’il fallait agir : « Ça veut dire quoi, agir ? Ça veut dire “développement, contrôles, sanctions”. » La mairie de Rome a proposé d’accueillir les survivants. Le chef du gouvernement italien a promis que « toutes les victimes » seraient naturalisées – mais, réflexion faite, les « victimes » ne sont que les morts [1] et les survivants sont placés en centre de rétention, passibles d’une amende de 5 000 euros et d’une expulsion vers leur pays d’origine. Les pêcheurs et autres riverains qui se sont portés au secours des naufragés bien avant les frégates de la Guardia di finanza – ô le sibyllin symbole ! – sont également passibles de poursuites pour « trafic d’êtres humains [2] »…

    A lire, sur Orient XXI Égypte, Sinaï, Libye, Israël : les routes sanglantes des migrations. Des réfugiés repoussés par tous

    http://orientxxi.info/magazine/egypte-sinai-libye-israel-les,0388

    #Lampedusa #réfugiés #mourir_en_mer #frontières