C’est très étonnant, mon ancien médecin m’a prescrit cette saloperie il y a une dizaine d’années comme régulateur timique quand je travaillais de nuit et que mon appétit était complètement détraqué-décalé. Ce qui ne m’a rien apporté et que j’ai donc fini par lâcher au bout d’un an (j’ai donc pris de cette saloperie pendant un an).
Curieusement c’est une pneumologue qui a fini par trouver le moyen de m’aider avec cette histoire d’appétit détraqué, décalé et qui me conduisait à l’obésité : apnées du sommeil, appareillage, observance excellente, fin du problème, ou presque.
Quand j’ai entendu parler du scandale du médiator , j’avais changé de médecin traitant, je me suis ouvert au nouveau médecin des prescriptions passées, examens cardio vasculaires en règle, diverses explorations, le poison n’a apparemment pas causé de dégats. En revanche je n’ai pas aimé la solidarité inter professionnelle entre les deux médecins, la nouvelle indiquant qu’elle aurait peut-être prescrit la même chose (même si c’est une parole honnête, pas si courante dans la profession, celle de la reconnaissance d’une erreur, même putative, même théorique)
Ce dont je me souviens aussi, ce sont les reproches de quelques proches, mais comment cela se fait qu’en étant pas diabétique je prenais un tel médicament ?, comme si c’était de ma faute de suivre une prescription médicale !
Aujourd’hui quand je lis sur le sujet, cela me donne des fièvres rétrospectives, quand bien même chaque nouvel examen dans la région du coeur rend le même son de cloche, j’ai un coeur de centenaire, d’ancien grand sportif.
De même que je n’aime pas beaucoup entendre le mot amiante, c’est-à-dire la matière dont était construite toute la structure du bâtiment Erasme aux Arts Déco. Mais là aussi trente ans plus tard, il semble que je sois encore passé au travers des gouttes, et je nai pas non plus entendu parler de cancers parmi les anciens des Arts Déco, en tout cas pas de cancers liés à l’amiante.
Et je ne peux toujours pas donner mon sang parce que j’ai vécu en Angleterre pendant les années de vache folle.
Je me demande combien de bombes à retardement j’ai en moi comme cela. J’aurais du faire démineur, je pense que j’ai un certain talent pour survivre aux bombes à retardement.