• Hervérifie : « On ne peut pas se fier aux études après le Lancegate »

    TLDR comparaison : l’article dans le Lancet a été rétracté par les auteurs eux-mêmes 14 jours après avec des excuses, tandis que les deux études de Raoult sont toujours publiées et citées DEUX ANS plus tard, alors que tout le monde est maintenant d’accord que tout est faux voire falsifié.

    Conclusion : si on peut se fier aux études, il peut y avoir des erreurs chez n’importe qui, ce qui compte c’est que ce soit rétracté sincèrement après signalement (ce qui est le cas souvent).

    🧠 Repost (malheureusement je pense pertinent) d’un classique.

    🩺 J’ai publié ceci pour la première fois en juin 2020, choqué que Mr Raoult n’ait pas rétracté ses études après 3 mois.

    🩺 Depuis il a admis que les conclusions étaient fausses, et je l’ai mise à jour en août 2021… Près d’un an et demi après la publication. Et depuis, des membres de l’IHU affirment que les résultats ont été falsifiés. Ses études n’ont toujours pas été rétractées. Nous approchons de leur deuxième anniversaire.

    🩺 Après la publication, la semaine dernière, de la tragique disparition d’un médecin qui avait eu le malheur d’accorder sa confiance à Mr Raoult au sujet des « traitements précoces », je pense qu’il est bon de rappeler que Mr Raoult, jusqu’à preuve du contraire, est a minima un menteur (il a menti sur les résultats) et un charlatan (il a prescrit un traitement qui n’avait pas fait la preuve de son efficacité).

    🩺 Puisqu’environ 15 000 personnes se sont abonnées depuis le repost d’août 2021, que Mr Raoult continue de mentir sur sa chaîne YouTube et y fait des millions de vues, et que je suis super occupé cette semaine, je mets a jour 🤗
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    🧠 L’étude publiée le 22 mai 2020 dans le Lancet [1] a été rétractée [2] par les auteurs et par le journal ensuite, du fait de graves problèmes.
    ❶ Que peut-on en conclure ?
    ❷ Comment ce désastre - c’en est un - largement dénoncé par Mr Raoult à l’époque - qui s’exprime toujours autant sur sa chaîne YouTube et empile des millions de vues - se compare-t-il aux publications de ce dernier ?
    ❸ Les publications scientifiques en général, et du Lancet ou de Mr Raoult en particulier, sont-elles fiables ?
    ⚠️ Il s’agit d’une publication clivante (j’en suis conscient mais il faut bien s’y attaquer puisque près de deux ans plus tard on me parle encore du Lancet…) et dense, le texte est long (mais résumé au début pas de panique).
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    🧠 Version courte :
    1️⃣ M. Mehra concluait de façon prudente à l’inefficacité de l’Hydroxychloroquine +/- HCQ et à une augmentation de la mortalité, dans un contexte hospitalier uniquement, il n’affirmait pas de lien de causalité, et n’excluait pas les facteurs confondants. Il concluait au final que l’utilisation devait pour le moment être limitée aux essais cliniques.
    ✔︎ Ces conclusions prudentes étaient peut-être valides, ou peut-être fausses, voire mensongères : on ne le saura sans doute jamais puisque les données brutes ne sont pas accessibles (mon avis : le passif de Surgisphère me laisse penser que la 3e option est la plus probable).
    ✔︎ L’étude a été rétractée en 2 semaines, d’un point de vue scientifique elle n’existe littéralement plus depuis plus d’un an et demi, et n’aura existé que 14 jours.
    ✔︎ Le Lancet a modifié son système de revue par les pairs, clairement défaillant pour le coup.
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    2️⃣ M. Raoult concluait de façon extrêmement confiante à des résultats « tellement significatifs et évidents » démontrant l’efficacité indubitable de l’hydroxychloroquine, et n’hésitait pas à recommander son utilisation chez tous les patients COVID-19. Il allait jusqu’à recommander des études pour discuter l’utilisation en préventif chez des patients sains.
    ✖︎ Malgré ces conclusions très affirmatives, les deux études de M. Raoult [3,4] sont au mieux ininterprétables [5], au pire mensongères [6], voire illégales [7,8]. C’est un fait consensuel dans le milieu médical et de la recherche.
    ✖︎ Il a admis après 10 mois et 3500 citations que la première ne montrait pas d’efficacité clinique (au contraire).
    ✖︎ Mais il ne l’a pas rétractée.
    ✖︎ Et il continue d’affirmer que l’hydroxychloroquine est efficace contre la COVID-19 (ce qui est faux).
    ✖︎ En novembre dernier, Mediapart révélait que plusieurs membres de l’IHU accusaient Mr Raoult d’avoir délibérément falsifié les résultats afin de faire croire à une efficacité de l’hydroxychloroquine (en modifiant le seuil de positivité des PCR). Ces accusations graves semblent suffisamment sérieuses pour avoir motivé une enquête de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (toujours en cours à ma connaissance).
    ✖︎ La seconde étude n’a pas été rétractée.
    ✖︎ Nous en sommes à bientôt 2 ans depuis la publication.
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    🧠 Conclusion : dans le domaine de la recherche scientifique, il y aura des gens qui se trompent ou se font avoir, et il y aura des menteurs, c’est attendu (il s’agit d’êtres humains).
    ✔︎ Les premiers reconnaîtront leurs erreurs, et en tiendront compte.
    
✖︎ Les seconds continueront de mentir, et sortiront peut-être même trois livres vendus en supermarché entre temps, qui sait. Notons que M. Raoult n’en est pas à son premier rodéo pour ce qui est de la fraude scientifique [9,10] (si vous le pensiez intègre et « réputé mondialement », accrochez-vous à votre chaise).
    ⛔️ Au demeurant, force est de constater que :
    ⚠️ Le problème de l’étude de M. Mehra a été certes lamentablement loupé par le Lancet, mais il a été repéré en quelques jours par la communauté scientifique, les auteurs et le journal en ont immédiatement tenu compte, et l’étude a été rétractée dans le doute en 2 semaines.
    ➜ Imperfect but good science.
    ⚠️ Les MULTIPLES problèmes autrement plus graves des deux études de M. Raoult ont été lamentablement « loupés » par ses confrères ses amis ses employés ses lieutenants les relecteurs des journaux qui les ont publiées, ils ont été là encore pointés par la communauté en quelques jours, mais M. Raoult a balayé les critiques d’un revers de main en traitant les contradicteurs, globalement, de crétins ignares et corrompus, et il n’a jamais rétracté ses études.
    ➜ Dishonest, bad bad BAD science.
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    🧠 Rappel des faits concernant le Lancet :
    🩺 Cette étude observationnelle massive ne confirmait pas de bénéfice sur l’évolution et/ou la mortalité dans le traitement hospitalier précoce de la CoVid-19 avec des protocoles associant chloroquine ou hydroxychloroquine, seules ou associées à l’azithromycine (principalement).
    🩺 Elle trouvait par ailleurs une association entre ces traitements et une surmortalité d’une part, et des complications cardiaques graves d’autre part, sans inférer de lien de causalité du fait de sa nature observationnelle (possibilité d’un facteur confondant caché non exclue, bien que présenté comme statistiquement peu probable).
    🩺 Elle précisait ne pas démontrer l’inefficacité ou la dangerosité de ces traitements, du fait de sa nature observationnelle, mais appelait à vérifier ces résultats par des études randomisées en double aveugle, avant de prétendre prescrire ces traitements à des patients en dehors d’essais cliniques.
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    1️⃣ Il n’aura fallu que quelques jours pour que la communauté scientifique mondiale s’étonne principalement :
    ● De plusieurs erreurs d’attribution de données, sans conséquences sur les résultats mais très intrigantes.
    ● Du fait que certains hôpitaux cités déclaraient ne pas avoir fourni de données, ce qui était très suspect.
    ● Devant ces anomalies, de l’absence de données brutes (ce qui n’est pas souhaitable, bien que courant) dans la publication, et de l’étonnante rapidité de traitement de ces données massives par le fournisseur des données, une entreprise privée nommée Surgisphère, jeune, petite et passablement inexpérimentée, appartenant à l’un des 4 auteurs.
    ● Ce qui a amené le Lancet a émettre une alerte sur cette étude (ce qui est normal).
    ⚠️ Les remarques sont extrêmement courantes dans le milieu de la publication scientifique, c’est le principe du système :
    ● Le journal publie généralement les questions les plus pertinentes qui lui sont directement adressées.
    ● Il offre ensuite un droit de réponse aux auteurs, souvent accompagné, si besoin, de modifications à l’article original.
    ● L’égo du chercheur peut-être un peu (beaucoup) malmené, mais la science et la connaissance en sortent gagnantes, et... “C’est l’jeu ma pauv’ Lucette” 👍
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    2️⃣ Face ces remarques justifiées, 3 des 4 auteurs ont réagi rapidement et de façon semble-t-il adaptée :
    ● En corrigeant les erreurs pointées dans un premier temps.
    ● En organisant ensuite un audit indépendant de leur fournisseur de données (le 4e auteur...).
    ● L’auditeur a donc contacté Surgisphère pour obtenir le détail des données brutes, données que... Surgisphère lui aurait formellement refusées, pour d’obscurs motifs de confidentialité.
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    3️⃣ Devant l’impossibilité de fournir ces données brutes, et surtout d’en assurer l’authenticité et l’exactitude, les auteurs ont pris la seule décision rationnelle et intellectuellement honnête :
    ● Ils ont présenté leurs excuses pour l’insuffisance de leurs vérifications avant la publication : ils sont en faute, c’est en effet lamentable.
    ● Ils ont demandé la rétractation de leur article (nul doute que le Lancet aurait pris cette décision, si ils ne l’avaient pas fait d’eux-mêmes).
    ● L’ensemble de ce processus aura pris en tout et pour tout moins de deux semaines, entre la publication et le retrait.
    ● L’avenir nous dira que Surgisphère (qui a disparu depuis) était une société hautement suspecte…
    ● Le Lancet, coupable de ne pas avoir vu ce que la communauté scientifique a vu en quelques jours, a depuis annoncé avoir modifié son process de revue par les pairs…
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    🧠 Questions :
    1️⃣ Qu’est-ce que cette rétractation nous apprend au sujet de la chloroquine, de l’hydroxychloroquine, et de leur association avec l’azithromycine ?
    🩺 Absolument rien.
    ● C’est le principe d’une rétractation : peu importe la raison (fraude, erreur, ou comme ici pour le moment impossibilité de vérifier de façon certaine la source des données brutes), les données et/ou conclusions rétractées ne doivent pas être prises en compte, c’est tout.
    ● A moins que les données brutes ne soient un jour fournies, et qu’elles ne s’avèrent exactes (ce qui est tout à fait possible), ”tout se passe comme si” cette étude n’avait jamais existé (et ce, même si elles s’avèrent un jour fausses, voire frauduleuses).
    ● De fait, plus personne dans le monde de la recherche ou de la médecine ne cite cette étude depuis qu’elle a été rétractée, ses résultats et conclusions ont tout simplement cessé d’exister.
    ● Les seules personnes qui en parlent encore sont celles qui ignorent comment la recherche scientifique fonctionne, ou qui trouvent un intérêt à prétendre qu’ils l’ignorent.
    2️⃣ Qu’est-ce que cette rétractation nous apprend au sujet des études scientifiques ?
    🩺 Beaucoup de choses, entre autres :
    ❶ Que les erreurs sont courantes, attendues, et normales dans le monde de la recherche scientifique et médicale. Imaginer que tous les chercheurs “trouvent” du premier coup est absurde. Tous les plus grands scientifiques de l’histoire se sont lamentablement “vautrés”, à un stade ou à un autre de leur carrière, et les 3 co-auteurs de cette étude se sont “vautrés” dans les grandes largeurs en analysant des données dont ils n’avaient pas vérifié la provenance...
    ❷ Que les fraudes sont également possibles, et qu’ici, cette hypothèse n’est pas exclue (le 4e auteur notamment, fournisseur des données, semble suspect…)
    ❸ Que quand un scientifique ne peut pas démontrer son propos avec des données factuelles, vérifiables et reproductibles, aussi réputé soit-il, peu importe le prestige du journal qui le publie, il DOIT se rétracter, et son propos n’existe plus et n’est plus pris en compte (et surtout n’est plus cité par d’autres études… Suivez mon regard), quel qu’il soit.
    ❹ Que quand un scientifique se trompe, et qu’on le lui démontre, il DOIT accepter son erreur, et changer de discours, afin que ce discours soit en accord avec la réalité des faits objectivables.
    ❺ Que si il ne le fait pas, non seulement son propos n’existe pas, mais son honnêteté peut légitimement être mise en doute (l’erreur potentielle devient mensonge factuel).
    ❻ Que quand une faille méthodologique majeure existe dans une étude, peu importe la réputation ou la popularité de l’auteur (ou du journal), la conclusion n’a que peu, ou plus du tout de valeur : elle n’existe pas, pas plus que les données sur lesquelles elle prétendait ou pensait se baser.
    ➐ Que la méthode scientifique est auto-correctrice, et que si l’on respecte cette méthode (lecture par les pairs, prise en compte des critiques, méthodologie solide, publication de la méthodologie et des données brutes, tentative de reproduction des résultats, remise en question, auto-critique, retrait éventuel), les erreurs sont généralement rapidement corrigées.
    ➑ Que le propos de ceux qui se prétendent scientifiques, mais s’asseoient avec panache sur la méthode scientifique, n’a pas plus de valeur qu’un horoscope 🤗
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    🧠 A la lumière de ces enseignements, je vous soumets les critiques les plus courantes concernant les deux premières « études » publiées par M. Raoult en 2020 :
    🩺 Etudes qui selon lui démontraient sans aucune ambiguité l’efficacité de l’Hydroxychloroquine (et de l’Azithromycine) contre la COVID 19.
    🩺 Etudes qui justifiaient selon lui la prescription à tous les cas positifs (!)
    🩺 Ainsi que des études pour discuter d’une prescription préventive (!)
    ⚠️ Après environ 500 jours, soit près de 2 ans, aucune de ces études n’a été rétractée, et la première a été citée plusieurs milliers de fois par d’autres auteurs, en plus d’avoir directement influé sur la politique sanitaire désastreuse du Brésil, de l’Inde, de plusieurs états américains, etc. (Avec le succès retentissant que l’on sait).
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    1️⃣ Etude 1 :
    ⚠️ Des conflits d’intérêts grossiers
    ○ L’un des auteurs est rédacteur en chef de la revue
    ○ C’est aussi un employé de l’IHU
    ➜ Qui travaille donc pour M. Raoult
    ⚠️ Ce qui explique la rapidité de la publication
    ○ Article soumis à publication 4 jours après la fin de l’étude
    ○ Et accepté en 24h (!!!) après « revue par les pairs »
    ➜ Il n’y a pas eu de revue par les pairs
    ⚠️ Effectif (beaucoup) trop faible
    ○ 20 patients traités…
    ○ 16 patients non traités…
    ⚠️ Violations du protocole multiples
    ○ 2 enfants inclus (ni prévu, ni autorisé)
    ○ Ajout azithromycine (ni prévu, ni autorisé)
    ⚠️ Des patients qui apparaissent
    ○ L’HCQ n’était autorisée que chez les patients graves hospitalisés
    ➜ Hospitalisation de patients asymptomatiques
    ➜ Hospitalisation de patients sans test PCR
    ⚠️ Des patients qui disparaissent
    ○ 26 patients traités, 20 comptés
    ○ 6 auraient été « perdus »
    ○ 1 s’est retiré sans raisons données
    ○ 1 n’a pas toléré les effets secondaires
    ○ 4 ont vu leur état s’aggraver
    ➜ Dont 3 ont fini en réanimation
    ➜ Et 1 est décédé
    ⚠️ Pas de groupe témoin valide
    ○ Groupe traité : 51.2 ans
    ○ Groupe « témoin » : 37.3 ans
    ○ Patients non appariés (logique…)
    ➜ Il se s’agit donc pas d’un témoin
    ⚠️ Variable mesurée : ADN via RT-PCR
    ○ Avec deux méthodes différentes
    ○ Qui ne sont pas détaillées
    ⚠️ Des données ininterprétables
    ○ Beaucoup de faux positifs
    ○ Certains négatifs redeviennent positifs
    ➜ Pas de conclusion possible
    ⚠️ Des données manquantes
    ○ Les auteurs ont extrapolé les données
    ○ A partir de données déjà non fiables (cf supra)
    ⚠️ Des données falsifiées ?
    ○ Selon plusieurs membres de l’IHU
    ➜ Enquête de l’APHM en cours
    ⚠️ En incluant tous les patients
    ○ Aucun effet visible
    ○ Sur TOUS les critères (cliniques ou biologiques)
    ⚠️ Taux de mortalité très faible
    ○ 99% des gens guériront sans traitement
    ○ Il faut ÉNORMÉMENT de patients pour voir un effet
    ➜ Impossible de conclure sur aussi peu de patients
    ⛔️ Revue par les pairs indépendantes plusieurs moins plus tard
    💬 « Cette étude souffre de lacunes méthodologiques majeures qui la rendent presque sinon complètement non informative (…) Le ton du rapport, présenté comme une preuve d’un effet de l’hydroxychloroquine et même en recommandant son utilisation, est non seulement non fondé, mais, étant donné la demande désespérée d’un traitement pour Covid-19, couplée avec le côté potentiellement de graves effets de l’hydroxychloroquine, totalement irresponsable »
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    2️⃣ Etude 2 :
    ⚠️ Des conflits d’intérêts grossiers
    ○ L’auteur est rédacteur en chef adjoint de la revue
    ○ C’est aussi un employé de l’IHU
    ➜ Qui travaille donc pour M. Raoult
    ⚠️ Pas de groupe contrôle
    ○ Pas d’évaluation des facteurs confondants (!)
    ○ Notamment le tableau initial (gravité)
    ○ Les comorbidités
    ○ Ou même l’âge
    ➜ Cf infra
    ⚠️ Effectif bien trop faible pour voir un effet sur
    ○ Une maladie qui guérit seule dans 85% des cas
    ○ Une maladie qui guérit dans 99.5% des cas
    ➜ Cf étude 1, il faut BEAUCOUP de monde
    ⚠️ Mensonge sur la nature observationnelle
    ○ Il s’agit d’une étude interventionelle
    ○ Puisque la prescription est hors AMM…
    ○ Chez des patients non graves…
    ➜ Esquivant ainsi l’agrément de l’Agence du Médicament
    ➜ Et l’agrément du Comité de Protection des Personnes
    ➜ Qui n’ont pas été demandés, ou obtenus
    ⚠️ Des malades pas bien malades…
    ○ Âge médian : 52 ans
    ➜ Contre 72 ans pour les patients hospitalisés
    ➜ Sachant que 71% des décès ont plus de 75 ans
    ○ 92% avaient un score de gravité faible
    ○ 85% n’avaient pas de fièvre
    ○ 43% n’avaient pas de comorbidités
    ➜ Contre 22% pour les cas graves
    ○ La moitié n’avait pas d’atteinte pulmonaire
    ○ 85% n’ont pas eu besoin d’oxygène
    ○ 5% étaient carrément asymptomatiques
    ⚠️ Un protocole violé, comme pour la 1e étude
    ○ Les cas graves ont eu de la CEFTRIAXONE
    ○ Les critères de sortie ont changé en cours d’étude
    ⚠️ Malgré tout ceci
    ○ Aucun effet démontré sur la mortalité
    _________________________________
    📚 Sources :
    ▪️Les études dont nous parlons ici, et la rétractation
    [1] https://www.thelancet.com/.../PIIS0140-6736(20.../fulltext
    [2] https://www.thelancet.com/.../PIIS0140-6736(20.../fulltext
    [3] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7102549
    [4] https://www.mediterranee-infection.com/.../COVID-IHU-2-1.pdf
    ▪️La revue par les pairs de la première étude de M. Raoult
    [5] https://www.sciencedirect.com/.../pii/S0924857920302338...# !
    ▪️ Les accusations de fraude
    [6] https://www.lepoint.fr/.../hydroxychloroquine-didier...
    ▪️ L’investigation (encore) de l’ANSM sur la légalité des études de l’IHU
    [7] https://www.egora.fr/.../67530-essais-cliniques-du-pr...
    ▪️L’avis des Comités de Protection de la Personne à l’INSERM
    [8] https://cerpop.inserm.fr/.../couderc-bettina-19-novembre... (Page 36)
    ▪️Plus de lecture sur la « science » selon M. Raoult
    [9] https://www.les-crises.fr/didier-raoult.../comment-page-3 (soft)
    [10] https://rechercheindependante.blogspot.com/.../la-fraude... (à charge, mais accrochez vous à votre chaise)

    #Hervérifie #science #relecture #méthode_scientifique #rétractation #erreur #Didier_Raoult #Lancet

    • Le « fossé » avec la Belgique est probablement à relativiser car il y a de très grosses disparités démographiques, sociales et de couverture santé.

      A ceci j’ajouterai cette observation empirique de dernière minute bruxelloise : des gamins autour de petit poilu en sont à leur deuxième contamination en deux mois (delta puis omicron ?) sachant qu’ils sortent de trois à quatre semaines de congés (une semaine ajoutée en décembre parce que c’était déjà n’importe quoi).
      > OK, forme plus « bénine » mais pas pour tous + quid des covid longs chez les kids ? quid des conséquences de ces infections à répétition ?

      Plus de garderies par manque de personnel (hautement malade), réduction des trains pour la même raison + fréquentation en baisse... ça sent le pâté hospitalier en prévision.

  • NatureGate et la fable du confinement aveugle
    https://diasp.eu/p/11503822

    NatureGate et la fable du confinement aveugle

    Auteur(s) : Gérard Delépine pour FranceSoir

    ANALYSE : Par sa morbidité et sa mortalité la crise du Covid, ne constitue qu’un accident sanitaire comparable aux grandes grippes de l’ère moderne des transports aériens [1]. Elle a cependant réalisé un véritable crash test des institutions démocratiques, de l’économie mondiale, de l’éthique de la recherche et de la fiabilité des plus grandes revues médicales.

    http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/naturegate-et-la-fable-du-confinement-aveugle

    #confinement #coronavirus #covid #covid-19 #covid19 #Lancetgate #Naturegate #epidemie #pandemie #confinementaveugle #suede #paysbas #france (...)

    • https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-m/l-edito-m-21-octobre-2019

      lundi 21 octobre 2019

      [...]

      A ceci près que #France_Soir se présente comme un « quotidien d’information général 100% numérique ». Sans journalistes ? Ça, c’est inadmissible. Quand la presse et les chaines d’info se plantent sur Xavier Dupont de Ligonnès, le public hurle à la « fake news ». Non, c’était une erreur journalistique, pas une information volontairement trompeuse. Énorme différence. Mais on n’écoute rien et on confond tout. Monsieur Azalbert : à « France Soir » ôtez le M de « média », le M de « marketing » suffira. C’est peut-être un détail pour vous. Mais pour nous, ça veut dire beaucoup. ||

  • #Pandémie : Le déchainement ! Vaccination en Marche (...forcée) Stratégie du choc
    Grâce aux travail de l’#OMS de la #banque_mondiale et de #bill_gates, tout passe et devient crédible dans la bouche du pire personnage de l’histoire.
    On se croirait dans le bunker qui abrite la cellule de crise de l’Élysée. Le narratif de ce qu’on vit réellement actuellement.
    Je veux qu’ils se jettent sur le vaccin, comme un passager du Lolita Express lorsqu’il voit passer un enfant.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=4kfCJjDBGAA

    #propagande #enfumage #manipulation #histoire #médias #vaccins #internet #réseaux_sociaux #médias #merdias #masques #muselière #Didier_Raoult #Lancet #argent #santé #gros_sous #capitalisme #big_pharma #laboratoires_pharmacetiques #confinement #pandémies #pandémie #grippe #covid-19 #coronavirus #panique #big_pharma #épidémie #EnMarche

    • Le Bunker de la dernière rafale

      https://www.youtube.com/watch?v=FFbyNaAAfZw

      Le Bunker de la dernière rafale est un court métrage français réalisé par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, sorti en 1981.

      Synopsis : Une équipe de militaires dérangés est confinée dans un bunker. Lorsque l’un d’eux découvre un compteur qui défile à rebours, tous sont affolés. Que se passera-t-il à la fin du décompte ? C’est dans cette ambiance lourde de tension qu’ils sombreront tous, peu à peu, dans la plus profonde des folies.Métaphore de la peur inconsidérée qu’a l’homme de l’inconnu, le très peu de paroles de ce court-métrage, lui confère une certaine universalité.

      Fiche technique :
      Réalisation : Marc Caro & Jean-Pierre Jeunet
      Scénario : Gilles Adrien, Marc Caro & Jean-Pierre Jeunet
      Production : Zootrope
      Son : Marc Caro
      Photographie : Marc Caro, Jean-Pierre Jeunet & Spot
      Montage : Marc Caro & Jean-Pierre Jeunet
      Pays d’origine : France
      Format : noir et blanc - 1,66:1 - mono - 35 mm
      Genre : court métrage, science-fiction
      Durée : 26 minutes
      Date de sortie : 1981 (France)
      Distribution : Jean-Marie de Busscher - Marc Caro - Patrice Succi - Gilles Adrien - Spot - Vincent Ferniot - Thierry Fournier - Zorin - Eric Caro - Jean-Pierre Jeunet - Bruno Richard - Hervé di Rosa

      #Cinéma #court_métrage

  • « Les failles multiples révélées par le #LancetGate mettent en lumière l’urgence d’une IA responsable »
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/06/23/les-failles-multiples-revelees-par-le-lancetgate-mettent-en-lumiere-l-urgenc

    Nozha Boujemaa, spécialiste de l’IA, revient dans sa chronique sur l’épisode de l’étude publiée dans la revue, où des données de santé d’origine incontrôlée ont conduit à la rétractation de plusieurs de ses auteurs.

    Carte blanche. La crise sanitaire du Covid-19 est un champ d’exploration et d’investigation pour les algorithmes d’intelligence artificielle (IA) dans différents secteurs comme l’épidémiologie, l’imagerie médicale, les essais cliniques. Les bénéfices sont nombreux. Grâce à l’analyse des images scanner pulmonaires et aux prédictions qui en résultent, on peut détecter les lésions, les quantifier et lever les ambiguïtés diagnostiques dues au manque de fiabilité du test RT-PCR. L’IA permet la prédiction de l’évolution de la gravité des lésions pour optimiser le parcours patient et la gestion des lits de réanimation en temps de crise. Les données – leur disponibilité, leur exploitabilité et leur interprétabilité – sont la clé de voûte de ces études. Certaines initiatives sont en cours pour une coordination sur un partage au niveau européen ou français, via le Health Data Hub, afin de faciliter l’interopérabilité des sources de données hétérogènes multisites et leurs alignements.

    Plusieurs études ont été lancées pour évaluer l’efficacité de l’hydroxychloroquine. En temps de crise, la compétition pour apporter des solutions est féroce, à en perdre la raison. Des revues de référence, comme The Lancet, se sont laissées piéger par #Surgisphere, une société américaine très controversée, qui a collecté des données et effectué des analyses prédictives. Les coauteurs se sont ensuite chargés de l’interprétation clinique des chiffres fournis par ces analyses. Il est vrai qu’identifier les patients susceptibles d’être infectés avec une sensibilité de 93,7 % et une spécificité de 99,9 % est une performance exceptionnelle. Proposer un score de gravité avec le risque de mortalité, un résultat très séduisant. De plus, cette étude a rapporté être effectuée sur 96 000 patients, à partir de 671 hôpitaux, ce qui est absolument colossal ! Surgisphere a refusé de donner accès à la cohorte utilisée, ce qui a renforcé la contestation, déjà très forte, de ses résultats. Depuis, c’est la débâcle : retrait de trois des quatre coauteurs, annulation des décisions politiques fondées sur ses résultats (dont celle de l’OMS).

    Le cycle de vie des données non maîtrisé
    Cette étude clinique utilisant l’IA est un exemple emblématique d’une chaîne de responsabilité non contrôlée – tout le contraire d’un système d’IA de confiance –, avec des défaillances multiples. On constate d’abord, concernant la gouvernance des données, que leur cycle de vie est non maîtrisé. Que sait-on de leur intégrité et de leurs sources, de la traçabilité de leur traitement, de leur transformation, de leur stockage et de leur usage (transmission à des tiers ou non) ? Ensuite, quelle a été la qualification des données par les spécialistes métiers – en l’occurrence, des cliniciens –, qui définissent les critères d’inclusion et d’exclusion en fonction des profils des patients et de leur parcours de traitement ? Cela a un impact sur l’interprétabilité des résultats. Autrement, on compare des pommes et des oranges et on est dans une situation garbage-in, garbage-out (« […]

    #paywall

    Quelques précisions sur le traitement des données par la société de Sapan Desai… et sur la maîtrise des données en amont des traitements.

  • #Coronavirus : les grandes revues scientifiques à l’heure des comptes

    La crise du Covid-19 ébranle l’édition spécialisée, peut-être suffisamment pour faire bouger un secteur lucratif mais très critiqué depuis plusieurs années.

    A l’image du #Lancet, les #revues_scientifiques ont été mises sous pression par la pandémie de Covid-19. Celles-ci ont dû très vite rendre leur contenu gratuitement accessible. Elles ont également été contraintes d’accélérer leur processus de relecture face à l’essor des serveurs de « preprints » (prépublications) permettant aux chercheurs de publier en ligne leurs résultats sans passer par la sélection qu’opèrent les revues. La crise va-t-elle entraîner une refonte du modèle ?

    L’évaluation par les pairs, un système faillible et ardu

    Si les grandes revues scientifiques jouent un rôle prépondérant dans la carrière des chercheurs, elles ne sont ni infaillibles ni philanthropiques. Les articles sont écrits et revus par des chercheurs. C’est le dispositif de l’évaluation par les pairs - en anglais peer-review - qui contrairement à ce qu’on pourrait croire, « n’est pas fait pour détecter la fraude. Il est tout à fait normal que ça ne la détecte pas », rappelle le sociologue des sciences, Didier Torny. Souvent présenté comme le garant absolu du sérieux scientifique, l’évaluation par les pairs n’est pas exempte de failles. Les relecteurs sont comme les profs, il y en a de plus sévères que d’autres, et l’éditeur le sait. Le nombre de publications augmentant, les demandes de relectures sont de plus en plus fréquentes et il devient difficile de trouver des candidats. « Historiquement, pour trouver deux "reviewers", il fallait demander à quatre personnes, maintenant c’est plutôt huit », explique Vincent Larivière, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante. Certaines revues demandent même aux auteurs de suggérer eux-mêmes les relecteurs potentiels de leur article.
    Le juteux business des abonnements

    L’éditeur ne paie ni les auteurs ni les relecteurs de ses articles. Mais il fait payer au monde entier, et très cher, l’accès à ses revues. Hors abonnement, il faut débourser 31,50 dollars (28 euros) pour lire un article du Lancet. Les universités sont abonnées et le marché est énorme. Selon l’Association internationale des éditeurs scientifiques, techniques et médicaux, leur marché s’élevait en 2017 à 25,7 milliards de dollars (près de 23 milliards d’euros). « Avant l’ère numérique, on s’abonnait individuellement à chaque revue. Avec l’arrivée du Web, les éditeurs nous ont proposé, pour le même prix, de nous donner l’accès à l’ensemble de leurs revues. On est passés de 12 à 1 200 revues. Les chercheurs se sont habitués à disposer de ces accès et on s’est retrouvés complètement captifs des éditeurs, qui en ont profité pour faire monter les prix », retrace Christine Ollendorff, directrice de la documentation aux Arts et Métiers.

    Par exemple, la France paie plus de 30 millions d’euros par an à #Elsevier, le principal éditeur, pour l’accès à ses revues, dont The Lancet. « La logique concurrentielle entre les éditeurs entraîne une course à la diffusion. La logique économique peut alors prévaloir sur la logique scientifique », note Mathias Bernard, président de l’université Clermont Auvergne. Depuis une dizaine d’années, une partie de la communauté scientifique en a marre de se faire plumer.
    La remise en question du modèle dominant

    Certains se désabonnent pendant plus ou moins longtemps pour faire baisser les coûts. Pas plus tard que la semaine dernière, le prestigieux MIT annonçait rompre les négociations avec Elsevier. En France, Mathias Bernard est entré dans la démarche. « Nous sommes sortis du big deal de #Wiley en janvier 2017 et de #Springer_Nature en avril 2018. A la place, nous sommes revenus à un système d’abonnement titre à titre. Résultat, nous économisons 150 000 euros par an, soit 10 % de notre budget d’acquisition documentaire. Nous pouvons réinvestir cette somme pour soutenir une politique d’édition scientifique en accès libre », détaille-t-il. Ce type d’attitude est aussi permis par l’émergence en 2011 du site pirate Sci-Hub, qui propose une grande partie de ses articles en libre accès, et très facilement. Comme les plateformes de téléchargement illégal de films des années 2000, Sci-Hub fournit un service moderne et très utilisé, là où les éditeurs s’accrochent à leur service plus cher et moins performant.

    Enfin, les Etats financeurs poussent pour le principe d’une science ouverte. Le concept est de rendre librement accessible, à plus ou moins court terme, les résultats des travaux qu’ils ont financés. Des revues ouvertes se sont lancées. Les principaux éditeurs ont réagi en proposant aux chercheurs de ne plus payer pour lire les revues, mais pour y publier des articles. De plus en plus, l’édition scientifique semble échapper à l’oligopole des cinq grands éditeurs. « Les publications en sciences ouvertes dépassent 50 % des articles aujourd’hui. D’ici sept à huit ans, je pense que les revues sur abonnement n’auront plus aucun intérêt. Déjà aujourd’hui, je me pose la question chaque année de leur pertinence au vu de leur coût », témoigne Christine Ollendorff. Selon Vincent Larivière, « la proportion des articles les plus cités publiés par les grandes revues diminue ». En clair, lire les revues les plus connues n’est plus un gage de ne rater aucun résultat important. Les articles vivent leur vie en ligne indépendamment de leur revue d’origine.

    Alors, le monde d’après la crise du Covid-19 sera-t-il différent pour la recherche ? Certains l’espèrent, mais Didier Torny en doute : « #The_Lancet va se remettre de cette affaire, il s’est bien remis de l’affaire Wakefield », du nom de ce scientifique ayant publié dans ses pages un article frauduleux retiré douze ans plus tard, faisant un lien entre un vaccin et l’autisme. De même, l’essor des preprints n’est pas nécessairement un mal pour les éditeurs privés. « Cela existe depuis plus de vingt ans en physique et en économie, sans que cela n’ait changé ni les revues qui comptent ni l’économie des revues », note le sociologue. Si changement il doit y avoir, il ne sera donc pas automatique : il faudra que les communautés de chaque discipline le mettent en place.

    https://www.liberation.fr/futurs/2020/06/15/coronavirus-les-grandes-revues-scientifiques-a-l-heure-des-comptes_179133
    #recherche #édition_scientifique

    #covid-19

  • Hydroxychloroquine : la polémique enfle, trois des quatre auteurs de l’étude du Lancet se rétractent - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/06/04/hydroxychloroquine-la-polemique-enfle-trois-des-quatre-auteurs-de-letude-d

    Jeudi 4 juin, l’affaire a pris un nouveau tournant secouant le Landerneau scientifique. Et pas des moindres. En effet, trois des quatre auteurs de l’article, ont décidé de se rétracter et de retirer leur signature en raison des « données utilisées ».

    La raison ? « Nous ne pouvons plus nous porter garant de la véracité des sources des données primaires », ont écrit Mandeep Mehra et Frank Ruschitzka (hôpital universitaire de Zurich) ainsi qu’Amit Patel (université de l’Utah) à The Lancet, mettant ainsi en cause le refus du quatrième, Sapan Desai, le chirurgien et fondateur de Surgisphere, la société qui affirme avoir collecté les données médicales de 96 000 patients, de fournir l’accès à la base de données.

    A ajouter à la longue liste des rétractations de l’histoire : Galilée, ... :-))

  • Questions raised over hydroxychloroquine study which caused WHO to halt trials for Covid-19 | Science | The Guardian
    https://www.theguardian.com/science/2020/may/28/questions-raised-over-hydroxychloroquine-study-which-caused-who-to-halt
    https://i.guim.co.uk/img/media/b9acab2879613aadc4a8f77dca9311635fb9ff1b/0_0_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    For the record...

    The study, led by the Brigham and Women’s Hospital Center for Advanced Heart Disease in Boston, examined patients in hospitals around the world, including in Australia. It said researchers gained access to data from five hospitals recording 600 Australian Covid-19 patients and 73 Australian deaths as of 21 April.

    But data from Johns Hopkins University shows only 67 deaths from Covid-19 had been recorded in Australia by 21 April. The number did not rise to 73 until 23 April. The data relied upon by researchers to draw their conclusions in the Lancet is not readily available in Australian clinical databases, leading many to ask where it came from.

    The federal health department confirmed to Guardian Australia that the data collected on notifications of Covid-19 in the National Notifiable Diseases Surveillance System was not the source for informing the trial.

    Guardian Australia also contacted the health departments of Australia’s two most populous states, New South Wales and Victoria, which have had by far the largest number of Covid-19 infections between them. Of the Australian deaths reported by 21 April, 14 were in Victoria and 26 in NSW.

    Victoria’s department confirmed the study’s results relating to the Australian data did not reconcile with the state’s coronavirus data, including hospital admissions and deaths. The NSW Department of Health also confirmed it did not provide the researchers with the data for its databases.

    The Lancet told Guardian Australia: “We have asked the authors for clarifications, we know that they are investigating urgently, and we await their reply.” The lead author of the study, Dr Mandeep Mehra, said he had contacted Surgisphere, the company that provided the data, to reconcile the discrepancies with “the utmost urgency”. Surgisphere is described as a healthcare data analytics and medical education company.

    In a statement, Surgisphere founder Dr Sapan Desai, also an author on the Lancet paper, said a hospital from Asia had accidentally been included in the Australian data.
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    “We have reviewed our Surgisphere database and discovered that a new hospital that joined the registry on April 1, and self-designated as belonging to the Australasia continental designation,” the spokesman said. “In reviewing the data from each of the hospitals in the registry, we noted that this hospital had a nearly 100% composition of Asian race and a relatively high use of chloroquine compared to non-use in Australia. This hospital should have more appropriately been assigned to the Asian continental designation.”

    He said the error did not change the overall study findings. It did mean that the Australian data in the paper would be revised to four hospitals and 63 deaths,.

    #pandémie #raoult

  • Coup d’arrêt pour l’hydroxychloroquine en France
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/26/coup-d-arret-pour-l-hydroxychloroquine-en-france_6040812_3244.html

    Coup d’arrêt pour l’hydroxychloroquine en France

    Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et l’Agence du médicament (ANSM) se sont dits défavorables, mardi, à l’utilisation de ce traitement contre le Covid-19.

    • Maires, Député.e.s, Sénateurs, Sénatrices, grands Bourgeois, Grandes Bourgeoises, ayant été soigné.e.s à hydroxychloroquine à leur demande seront arrêtés le 1 er Juin.
      Leurs identités seront rendues publiques et communiquées aux GAFA.

    • L’#hydroxychloroquine largement prescrite en #Suisse jusqu’à maintenant
      https://www.rts.ch/info/sciences-tech/11353756-l-hydroxychloroquine-largement-prescrite-en-suisse-jusqu-a-maintenant.h

      L’hydroxychloroquine, jugée à présent inefficace par les experts, a été largement prescrite en Suisse à des patients atteints de symptômes sévères. Pourquoi ? Parce que l’on n’avait rien d’autre pour lutter contre ce nouveau virus.
      A Genève, sur plus de mille patients hospitalisés à la mi-mai aux HUG, environs 400 ont reçu de l’hydroxychloroquine ces dernières semaines. La pratique est la même au CHUV où la proportion des patients traités avec ce médicament a atteint environs 40% depuis le début de la crise.

      Il n’y a pas encore de chiffres au niveau national, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) tente actuellement de compiler les différentes données publiées par les centres hospitaliers pour savoir combien de patients ont été traités avec ce médicament.

      Beaucoup d’incertitudes
      Mais une chose est sûre, l’hydroxychloroquine a été largement prescrite auprès de patients atteints de symptômes sévères. Mais toujours avec un suivi très strict de la part du personnel médical qui connaissait depuis le début les effets secondaires de ce médicament.

      Pourquoi a-t-il été massivement administré ? Parce que l’on n’avait rien d’autre pour lutter contre ce virus. Dans l’attente d’étude venues confirmer ou infirmer les effets thérapeutiques de cette molécule, les médecins ont pris le risque de l’administrer aux personnes très malades, d’autant plus qu’ils connaissent cette molécule utilisée depuis plusieurs dizaines d’année et qu’ils maîtrisent ses effets secondaires.

      Depuis l’apparition de ce nouveau virus, les hôpitaux ont dû composer avec un très grand nombre d’incertitudes. Aujourd’hui, les experts en savent un peu plus sur ce médicament et sa balance bénéfices/risques face au Covid-19, et ont décidé à la lumière des connaissances actuelles d’arrêter de le prescrire, en tout cas jusqu’à nouvel avis.

      Quelle autre molécule ?
      Après l’espoir déçu autour de l’hydroxychloroquine, quelle molécule pourra lutter contre le SARS-CoV-2 ?
      On a beaucoup parlé du #Remdesivir, du #Lopinavir et #Ritonavir qui font l’objet d’études cliniques, y compris dans les hôpitaux suisses. L’idée est de faire avancer la science et les connaissances autour de ce nouveau virus, toujours avec le risque de se tromper et surtout de ne pas trouver. Mais pour ces autres traitements, les résultats sont aussi mitigés pour l’instant.

      En fait, en l’absence de vaccin, il n’existe pas pour l’instant de molécule miracle pour lutter contre ce virus.

    • Coronavirus. L’#Algérie ne compte pas renoncer à la chloroquine
      https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-l-algerie-ne-compte-pas-renoncer-la-chloroquine-6847007

      Plus de 15 000 personnes contaminées ou suspectées de l’être ont reçu un traitement à base d’#hydroxychloroquine, selon le docteur Djamel Fourar, porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie en Algérie.

      L’Algérie ne renoncera pas à l’utilisation controversée de la #chloroquine dans le traitement contre le coronavirus, malgré la décision de l’Organisation mondiale de la santé (#OMS) de suspendre les essais cliniques, a indiqué ce mardi un membre du Comité de suivi de la pandémie.

      “Nous avons traité des milliers de cas avec ce médicament avec beaucoup de succès à ce jour. Et nous n’avons pas noté de réactions indésirables”, a déclaré à l’AFP le docteur Mohamed Bekkat, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Algérie.

      Aucun décès lié au médicament, selon l’Algérie
      “Nous n’avons enregistré aucun décès lié à l’utilisation de la chloroquine”, a précisé le Dr Bekkat, également président du Conseil de l’ordre des médecins algériens. L’Algérie a décidé fin mars de soigner les patients atteints du nouveau coronavirus avec un double traitement de chloroquine et d’azithromycine, un antibiotique.

      Depuis, plus de 15 000 personnes contaminées ou suspectées de l’être ont reçu un traitement à base d’hydroxychloroquine, selon le docteur Djamel Fourar, porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie.

      La fameuse étude publiée par The #Lancet
      L’OMS a annoncé lundi avoir suspendu “« temporairement »” les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution.

      Cette décision fait suite à la publication d’une étude dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace, voire néfaste, le recours à la chloroquine ou à ses dérivés, comme l’hydroxychloroquine, contre le nouveau coronavirus.

      Pour le docteur Bekkat, cette étude “prête à confusion” car elle “semble concerner des cas graves pour lesquels l’hydroxychloroquine n’est d’aucun secours”.

      “Il y a lieu de constater que l’utilisation de la chloroquine par des pays arabes et africains s’est révélé efficace quand elle est utilisé précocement”, a-t-il expliqué.

      L’Algérie est l’un des pays les plus touchés en Afrique par le virus. Au total, 8 503 cas et 609 décès y ont été officiellement recensés depuis le 25 février.