• La collectivité territoriale de Martinique insiste pour que le créole devienne langue officielle
    Le président du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique Serge Letchimy a refusé d’obéir à une requête du préfet de retirer la délibération de l’assemblée locale qui consacre le Créole comme langue officielle de l’île « au même titre que le Français ».

    https://la1ere.francetvinfo.fr/la-collectivite-territoriale-de-martinique-insiste-pour-que-le-c
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/23/patrimoine-mondial-de-lunesco-le-volcan-liberte-par-patrick-chamoiseau/#comment-58520

    #martinique #langue

  • https://www.tract-linguistes.org

    10 argumentations qui titillent les ronchonchons réactionnaires à propos de la langue française :
    1. Le français n’est plus « la langue de Molière »
    2. Le français n’appartient pas à la France
    3. Le français n’est pas « envahi » par l’anglais
    4. Le français n’est pas règlementé par l’Académie française
    5. Le français n’a pas une orthographe parfaite
    6. L’écriture numérique n’@bime pas le français
    7. Le français parlé n’est pas déficient
    8. Le français n’est pas « massacré » par les jeunes, etc.
    9. Le français n’est pas en « péril » face à l’extension du féminin
    10. Linguiste, c’est un métier

    #Linguisme #Français #langue #inclusivité

  • Pourquoi faut-il réhabiliter la langue berbère dans l’histoire du Maghreb ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-pourquoi-du-comment-histoire/pourquoi-faut-il-rehabiliter-la-langue-berbere-dans-l-histoire-du-maghre

    Comment les anciennes colonies françaises devenues des Etats indépendants ont-elles fréquemment emprunté aux colonisateurs des arguments visant à légitimer aux yeux du monde leur nouvelle identité nationale ?

    Dans les pays du #Maghreb, par exemple, les manuels scolaires et les programmes de la télévision nationale véhiculent des récits mémoriels visant à renforcer le sentiment d’appartenance des citoyens à la nation en recourant à une vision univoque et tronquée de l’histoire. Ces discours officiels répètent inlassablement qu’après la conquête arabe du VIIe siècle, les #Berbères se seraient instantanément convertis à l’islam sunnite, et que leur langue n’aurait jamais dépassé le stade oral propre aux usages locaux. Même les historiens ont longtemps admis, tacitement, que face à une #langue_arabe conquérante qui occupait le champ de l’écrit et des fonctions de communication prestigieuses, le berbère aurait joué le rôle d’un dialecte marginal et dépourvu de prestige.

    Pourtant, des recherches récentes ont montré que les sources arabes médiévales infirment largement cette vision des choses. Elles prouvent que l’histoire du Maghreb, depuis la conquête arabe jusqu’aux empires berbères, s’est déroulée dans un cadre bilingue arabe-berbère, et parfois même dans un monolinguisme berbère. Ces études nous permettent de comprendre comment la promotion du berbère comme langue de la prédication est allé de pair avec une #islamisation et une #arabisation de la langue.

    Après la conquête arabe de 670, les révoltes populaires eurent pour conséquence la formation de plusieurs royaumes berbères indépendants. La fuite de la majorité des Arabes qui s’étaient installés au Maghreb contribua fortement à freiner l’arabisation des populations. Bien que ces textes ne soient pas parvenus jusqu’à nous, les spécialistes pensent que la diffusion de l’Islam se fit alors en s’appuyant sur des corans écrits en berbère. Sous la dynastie des Almohades - un mouvement religieux berbère qui se transforma en empire pour gouverner le Maghreb et l’Andalousie entre le milieu du XIIᵉ et le XIIIᵉ siècle - le berbère bénéficia du statut de langue sacrée et fut, à ce titre, considéré comme digne d’être diffusé par écrit. (...)

    Bibliographie :

    Mehdi Ghouirgate, « Le berbère au Moyen Âge. Une culture linguistique en cours de reconstitution », Annales. Histoire, Sciences sociales, 2015, n°3, p. 577-606.

    #radio #histoire

  • Chine-Japon : écriture et traduction au défi de l’intelligence artificielle et de l’encodage - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/05/19/chine-japon-ecriture-traduction-defi-encodage-intelligence-artificielle

    A propos de l’encodage des écritures et de la #traduction assistée par un traitement automatisé.
    De quelques problématiques pour les #langues utilisant des #idéogrammes.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZZyEjwZ_ghU

    (Rien à voir avec ARTE et David Castello-Lopes mais ce jingle me fait toujours marrer)

  • Près de 50% des migrants qui arrivent en Italie viennent de pays francophones, selon le patron de l’Ofii

    Interrogé vendredi sur Franceinfo, en pleine brouille entre Rome et Paris sur le dossier de l’immigration, le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration a affirmé que près de la moitié des migrants qui arrivent en Italie sont originaires de pays francophones. Les Ivoiriens sont, selon lui, « la première nationalité qui débarque en Italie ».

    Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), Didier Leschi, a déclaré, vendredi 5 mai, sur Franceinfo (https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/migrants-on-a-une-augmentation-des-tentatives-de-passage-a-travers-les-), que près de la moitié des migrants arrivant en Italie par la Méditerranée venaient de #pays_francophones. Des déclarations qui interviennent en pleine crise diplomatique entre la France et l’Italie après les propos de Gérald Darmanin sur la gestion des arrivées migrants par la Première ministre italienne (https://www.infomigrants.net/fr/post/48708/nouvelle-crise-diplomatique-entre-paris-et-rome-sur-lafflux-de-migrant).

    Sur les plus de 42 000 personnes qui ont débarqué en Italie depuis le début de l’année, « les nationalités qui arrivent en Italie sont pour près de la moitié d’entre elles des nationalités qui ont un rapport avec l’espace historique francophone des Subsahariens », a indiqué Didier Leschi.

    Parmi eux, les Ivoiriens représentent « la première nationalité qui débarque en Italie », a assuré le patron de l’Ofii, un organe sous tutelle du ministère de l’Intérieur.

    « Il y a aussi des Guinéens et des Maliens. Ces personnes sont peu enregistrées (par les autorités italiennes) pour une partie d’entre elles et donc se dirigent immédiatement vers la France », a-t-il avancé.

    Mécanisme européen

    « C’est pour ça que les tensions entre les deux pays sont fortes. On a une augmentation des tentatives de passage à travers les Alpes parce que, justement, ce sont pour beaucoup d’entre elles des nationalités où on parle le français », a poursuivi Didier Leschi.

    Or, a-t-il déclaré, « l’ensemble du mécanisme européen suppose d’abord qu’il y ait un enregistrement dans le premier pays et qu’après, il y ait une discussion entre les différents pays, en particulier avec la France, et pour ceux qui relèvent vraiment » du statut de réfugié, « qu’il y ait une répartition ». « Il y a urgence à organiser mieux la répartition de la charge de l’asile dans l’ensemble de l’Union » européenne, a encore insisté le directeur général de l’Ofii.

    Les arrivées de migrants sont au plus haut en Italie, et notamment sur l’île de Lampedusa. Le ministère de l’Intérieur italien a récemment demandé aux autorités de l’île d’augmenter la capacité de son hotspot de 400 à 1 250 places pour faire face l’afflux de migrants. Plus de 2 700 personnes sont actuellement recensées dans le centre d’accueil, rendant la situation invivable. Le gouvernement prévoit un examen accéléré des demandes d’asile afin de faciliter les procédures de rapatriement vers des pays sûrs.
    « Incapable de régler les problèmes migratoires »

    La Première ministre française Elisabeth Borne a, elle, annoncé fin avril (https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/immigration-150-policiers-et-gendarmes-supplementaires-) la mobilisation de 150 policiers et gendarmes « supplémentaires » pour faire « face à une pression migratoire accrue à la frontière italienne » ainsi que la création d’une « #border_force » (force aux frontières).

    Interrogé sur cette situation, le ministre français de l’Intérieur Gérald #Darmanin a déclaré, jeudi, sur RMC, que la Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia #Meloni était « incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue ».

    Ce sont ces propos qui ont suscité une nouvelle poussée de fièvre, sur ce sujet qui empoisonne les relations diplomatiques entre les deux alliés. Ils ont ainsi provoqué l’annulation jeudi de la première visite à Paris du ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani. Ce dernier a exigé des excuses du ministre français de l’Intérieur.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/48734/pres-de-50-des-migrants-qui-arrivent-en-italie-viennent-de-pays-franco
    #frontière_sud-alpine #Alpes #Italie #France #français #langue #frontières #migrations #asile #réfugiés #Côte_d'Ivoire #enregistrement #empreintes_digitales #Alpes #répartition #militarisation_des_frontières

    • Nouvelle #crise_diplomatique entre Paris et Rome sur l’afflux de migrants à la #frontière_franco-italienne

      Le ministre français de l’Intérieur a accusé, jeudi, la Première ministre italienne d’être « incapable de régler les problèmes migratoires ». Depuis le début de l’année, les arrivées en France depuis l’Italie ont fortement augmenté. En réaction, le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a annulé sa première visite à Paris, qualifiant d’"inacceptables" les propos tenus par le ministre français.

      C’est une nouvelle crise sur le dossier de l’immigration dont la diplomatie française se serait bien passée. Jeudi 4 mai, le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin, interrogé sur la radio RMC, a accusé la première ministre italienne Giorgia Meloni d’être « incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue ».

      La réaction de Rome ne s’est pas fait attendre et le jour même, le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a annulé sa première visite à Paris, jugeant « inacceptables » les propos du ministre de l’Intérieur.

      Gérald Darmanin a fait ces déclarations alors qu’il répondait à une question du président du parti d’extrême droite Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, au sujet de la situation migratoire à la frontière franco-italienne, où les forces de l’ordre françaises repoussent des migrants vers l’Italie.

      « Oui, il y a un afflux de personnes migrantes et notamment de mineurs » dans le sud de la France, a reconnu le ministre de l’Intérieur, qui en a rejeté la faute sur Rome : « La vérité, c’est qu’il y a en Tunisie (...) Une situation politique qui fait que beaucoup d’enfants notamment remontent par l’Italie et que l’Italie est incapable (...) de gérer cette pression migratoire ». « Meloni, c’est comme Marine Le Pen, elle se fait élire sur ’vous allez voir ce que vous allez voir’ et puis ce qu’on voit c’est que ça [l’immigration] ne s’arrête pas et que ça s’amplifie », a-t-il poursuivi.

      « Les offenses contre le gouvernement et l’Italie lancées par M. Darmanin sont inacceptables », a dénoncé le chef de la diplomatie italienne. « Ce n’est pas l’esprit avec lequel on doit affronter les défis européens communs ». Le chef de la Ligue (parti anti-migrants) Matteo Salvini, vice-Premier ministre de Mme Meloni, s’est lui aussi insurgé : « Je n’accepte pas de leçons sur l’immigration de la part de ceux qui renvoient en Italie des femmes, des enfants et des hommes », a-t-il affirmé.

      L’immigration, une question européenne

      Face à l’escalade, Paris a tenté de calmer le jeu. « J’ai parlé à mon collègue Antonio Tajani au téléphone », a tweeté, en italien, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna. « Je lui ai dit que la relation entre l’Italie et la France est basée sur le respect mutuel, entre nos deux pays et entre leurs dirigeants », a-t-elle ajouté, soulignant qu’elle espérait « pouvoir l’accueillir prochainement à Paris ».

      « Cette question [de l’immigration] doit être traitée par l’ensemble des Etats membres, en gardant à l’esprit que nous ne pourrons réussir et être efficaces que dans la concertation et un dialogue apaisé », a également indiqué le ministère français des Affaires étrangères.

      L’immigration est depuis des années un sujet ultra-sensible dans les relations franco-italiennes.

      Ces derniers mois, les traversées de la Méditerranée, notamment depuis la Tunisie, sont en forte hausse, mettant l’Italie sous pression. Selon le ministère italien de l’Intérieur, plus de 42 000 personnes sont arrivées par la Méditerranée en Italie cette année contre environ 11 000 sur la même période en 2022.

      Lampedusa en première ligne

      Face à ces arrivées, l’île italienne de Lampedusa se trouve en première ligne et peine à gérer la redistribution des migrants. Le ministère de l’Intérieur italien a récemment demandé aux autorités de l’île d’augmenter la capacité de son hotspot de 400 à 1 250 places pour faire face l’afflux de migrants. Plus de 2 700 personnes sont actuellement recensées dans le centre d’accueil, rendant la situation invivable. Outre l’augmentation de la capacité du centre d’accueil, le gouvernement italien envisage également de déployer des navires et des avions militaires pour envoyer les migrants vers le continent.

      Fin mars, Rome avait aussi annoncé une série de mesures pour désengorger Lampedusa. Le gouvernement prévoyait un examen accéléré des demandes d’asile afin de faciliter les procédures de rapatriement vers des pays sûrs. Il a aussi envisagé d’augmenter les places en centre de rétention du pays pour renforcer les expulsions des personnes non éligibles à l’asile. L’exécutif souhaitait enfin la création d’un centre dans chaque région du pays.

      En France, la Première ministre française Elisabeth Borne a, elle, annoncé fin avril la mobilisation de 150 policiers et gendarmes « supplémentaires » pour faire « face à une pression migratoire accrue à la frontière italienne » ainsi que la création d’une « border force », une force aux frontières.

      En novembre, les deux pays avaient déjà connu une forte poussée de fièvre lorsque le gouvernement Meloni, à peine au pouvoir, avait refusé de laisser accoster un navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée qui avait fini par être accueilli par la France à Toulon avec plus de 200 migrants à bord. L’épisode avait suscité la colère de Paris qui avait convoqué une réunion européenne pour que ce scénario inédit ne se reproduise pas.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/48708/nouvelle-crise-diplomatique-entre-paris-et-rome-sur-lafflux-de-migrant

    • Immigration : 150 policiers et gendarmes supplémentaires dès la semaine prochaine à la frontière de Menton

      Au cours de son discours présentant sa feuille de route pour les « 100 jours d’apaisement », la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre l’immigration illégale dans les Alpes-Maritimes.

      Des renforts policiers pour surveiller la frontière franco-italienne dans les Alpes-Maritimes dès la semaine prochaine. C’est la mesure que vient d’annoncer la Première ministre Élisabeth Borne ce mercredi.

      Bientôt une « border force »

      La Première ministre annonce également la création d’une « border force » dès l’été prochain : "plus largement, d’ici l’été nous lancerons l’expérimentation d’une « force aux frontières », ou "border force, à la frontière italienne. Elle associera plus étroitement forces de sécurité intérieure, douaniers et militaires. Sa mise en place devra être effective dans les six mois.
      Unité Police réclame des effectifs pérennes

      « On ne peut pas bouder l’arrivée d’effectifs, c’est une annonce que nous saluons, assure Laurent Martin de Frémont, secrétaire départemental du syndicat Unité SGP Police dans les Alpes-Maritimes. Mais on manque de précision, policiers mobiles, pérennes ? On pense que c’est des forces mobiles alors que l’on souhaite des forces pérennes à Menton, qui resteraient sur place. »

      "Nous avons actuellement deux compagnies de CRS à Menton : des LIC, pour « lutte contre l’immigration clandestine », le problème, c’est qu’on les voit rarement sur le terrain, déplore le représentant du syndicat policier. Trop souvent détournés de leur mission pour aller ailleurs sur le territoire, comme dernièrement à Nantes.

      Le député LR des Alpes-Maritimes Eric Pauget a salué cette décision, parlant d’une « nécessité absolue ».
      « Il était temps ! »

      Dans un communiqué, Alexandra Masson « salue cette décision tardive, mais reste vigilante pour que ces effectifs supplémentaires restent de manière pérenne. Je n’accepterai pas que cette annonce ne soit qu’une réponse ponctuelle à la crise migratoire actuelle » écrit la députée de la 4e circonscription des Alpes-Maritimes.
      « Une vague de fonds migratoire qui progresse de jour en jour. »

      « Face à une pression migratoire hors norme, l’annonce de la Première ministre est une bonne nouvelle, estime Charles Ange Ginésy, le président du Département des Alpes-Maritimes. Espérons que cette décision se concrétise rapidement et ne soit pas éphémère pour répondre à une vague de fonds migratoire qui progresse de jour en jour. »

      « Je réaffirme, avec François Sauvadet, président de l’assemblée des Départements de France, que la décision louable d’augmentation des effectifs aux frontières, ne résoudra pas la problématique des mineurs non accompagnés qui nous échoit d’office, alors que depuis longtemps je demande à l’Etat d’assumer sa responsabilité face à la montée en puissance massive de cette immigration. »
      Plus de 1200 mineurs étrangers pris en charge

      Le département des Alpes-Maritimes fait face, depuis plusieurs mois, a un nombre inhabituellement élevé d’arrivée de migrants, notamment mineurs. La semaine dernière, la préfecture des Alpes-Maritimes a, sur demande du Département, réquisitionné ce lieu pour héberger en urgence des migrants (https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/un-gymnase-requisitionne-a-menton-pour-accueillir-des-m).

      Depuis le début de l’année 2023, 1.202 mineurs non accompagnés ont été pris en charge par les services du Conseil départemental, dont 110 pour la semaine du 7 au 13 avril précise la préfecture des Alpes-Maritimes.

      Le projet de loi sur l’immigration ne serait finalement pas présenté dans l’immédiat : « aujourd’hui, il n’existe pas de majorité pour voter [le projet de loi sur l’immigration] Nous allons continuer les échanges pour trouver un chemin autour du projet de loi. Et si nous ne trouvons pas un accord global, nous présenterons un texte à l’automne avec comme seule boussole l’efficacité ».

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/immigration-150-policiers-et-gendarmes-supplementaires-

      –—

      voir aussi :
      Frontière franco-italienne : une « borderforce » pour aggraver les dangers de la traversée et les violations des droits des personnes exilées ?
      https://seenthis.net/messages/1008647

      #borderforce #border_force

  • Toulouse : du vent pour les arbres

    Interview de l’adjointe au maire de Toulouse en charge de la qualité urbaine où il ressort qu’il n’y a absolument aucune contrainte pour les promoteurs qui font des ravages dans une ville où les espaces naturels sont systématiquement détruits au profit de grands ensembles immobiliers inhabités. Nombre des dernières constructions toulousaines ont détruit avec l’accord de la mairie des œuvres architecturales reconnues, des jardins et des arbres qui assuraient le bien être des habitant·es, et les promoteurs, toujours avec l’accord tacite de la ville, vont jusqu’à mordre sur des trottoirs dont la largeur est insuffisante pour la circulation d’une seule personne.

    Que veux-tu faire avec un maire qui remplace des jardins de plantes sauvages sur les ronds points par des tulipes aux goutte à goutte ?

    Toulouse, c’est le fric, le tout bagnole et de l’esbrouffe politicarde. Ou du pipo, du pisse violon, voire du foutage de gueule, donc ici si un arbre est abattu c’est la faute des ouvriers …

    « En même temps, il faut assumer le fait que tous les arbres ne peuvent pas être protégés ou maintenus. Nous, nous avons une vigilance particulière sur les arbres remarquables identifiés au PLU (Plan Local d’Urbanisme). Parfois, on se trouve aussi face à des problématiques de coordinations entre l’intention du promoteur et ce qui est fait sur le chantier par les ouvriers . Cet enjeu doit être amélioré. Dans le cas où l’arbre est abattu, il ne reste que la compensation même si elle peut être jugée insatisfaisante  », conclut l’élue.

    Bref, aucune contrainte de préservation de l’environnement et en compensation tu pourras toujours bouffer la sciure.

    sur le site du torchon toulousain

    Toulouse. " Nous sommes les premiers à regretter qu’un arbre remarquable soit abattu  », explique cette élue

    ladepeche.fr/2023/04/16/toulouse-nous-sommes-les-premiers-a-regretter-quun-arbre-remarquable-soit-abattu-explique-cette-elue-11134069.php

    https://justpaste.it/bkizt

    A propos, dernier slogan en date qui tourne dans les milieux étudiants #caca_mou_denc, avec tout le respect que je dois au caca.

    #urbanisme #arbres #anti_écologique #environnement #mairie_au_nez #langue_de_bois #larmes_de_crocodiles

    • @monolecte mon ressenti sur Toulouse : une ville de province aux mentalités étriquées livrée aux colonisateurs en mal de palmiers.
      Côté habitants, des inégalités géographiquement sectorisées, un centre catho où l’argent public coule à flot, et un pourtour ou vivent les descendants des travailleurs immigrés toujours racisés/ostracisés et désormais sans travail. Le grand maitre du jeu financier c’est Airbus et ses cadres ingénieurs blancs vivants à blagnac.
      Quant aux étudiants, je me demande si ils ne font pas de la figuration en turnover (certains cafés restaurants ferment même de juin à octobre quand ils disparaissent de la ville) et pour payer des studios 500€/mois aux pormoteurs quand ils n’en sont pas réduits à faire les poubelles.

      Un avantage : la photo instantanée de la ville rose est plaisante mais ennuyeuse, et par logique il y a bien moins de monde et de stress qu’à Paris.

  • Examens en basque : des collégiens vont rallier Bordeaux-Bayonne à vélo pour interpeller la rectrice

    Une vingtaine d’élèves du collège Estitxu Robles de Bayonne vont parcourir à vélo la distance entre Bordeaux et Bayonne, du 18 au 22 avril, pour réclamer de pouvoir passer leurs #examens en basque.

    Le départ est donné devant le rectorat de Bordeaux, le mardi 18 avril. Une vingtaine d’élèves de 3e du collège Estitxu-Robles vont ensuite rejoindre Bayonne à vélo. L’arrivée est prévue le 22 avril à 17 heures, pour rallier la manifestation en faveur de la langue basque organisée suite à l’appel d’Euskal Konfederazioa. Ce sont les élèves eux-mêmes qui l’ont annoncé, ce mercredi 29 mars devant la sous-préfecture de Bayonne.

    Les élèves inscrits en enseignement immersif, qui ont obtenu le 17 mars dernier de pouvoir passer l’intégralité du brevet en #euskara, espèrent désormais décrocher ce droit pour les épreuves du bac. « Avant la réforme du bac, les lycéens avaient la possibilité de passer les épreuves d’histoire-géographie et de maths en basque. Mais depuis deux ans, c’est terminé », déplore le président de Seaska, Peio Jorajuria.

    « Entraver nos droits »

    Grâce à cette action, les collégiens espèrent interpeller la rectrice de l’académie de Bordeaux, Anne Bisagni-Faure. « Après une scolarité entière effectuée en euskara nous ne comprenons pas que l’on puisse autant entraver nos #droits_linguistiques lors des épreuves. L’euskara est notre langue au quotidien à l’école et il est logique que nos apprentissages soient évalués dans notre langue », ont-ils déclaré.

    « Nous savons que tant notre périple que la #lutte à venir ne seront pas de tout repos et que plusieurs années seront peut-être nécessaires mais notre vœu le plus cher serait de rentrer en Euskal Herri avec le droit de composer également le bac en euskara » ont poursuivi les collégiens d’Estitxu Robles.

    Le #cortège fera escale à La Teste, Biscarrosse, Contis et Messanges. Les adolescents seront encadrés par des enseignants et des parents tout au long du voyage.

    Ceux qui le souhaitent peuvent effectuer les derniers kilomètres à vélo avec les collégiens. Rendez-vous est donné à 16 h 30 au marché de Boucau, pour rejoindre la manifestation dans les rues de Bayonne.

    https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bayonne/examens-en-basque-des-collegiens-vont-rallier-bordeaux-bayonne-a-velo-pour-

    #langues #France #langues_régionales #basque #résistance

  • Isha, Vîrus, Aurore Vincenti et la magie des mots - Discussion - Abcdr du Son
    https://www.abcdrduson.com/interviews/discussion/isha-virus-aurore-vincenti

    Glorification, déformation, esthétisation ou négation : la langue est un matériau très riche pour la création artistique. Dans cette discussion, Isha, Vîrus et la linguiste Aurore Vincenti évoquent l’écriture et les langages dans le rap.

    #langue #écriture #rap #poésie #Vîrus #Isha #Aurore_Vincenti

  • Englisch ist das neue Französisch : Wie Berlin von anderen Sprachen geprägt wird
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/kolumne-harmsens-welt-englisch-ist-das-neue-franzoesisch-wie-berlin
    Je viens de passer une journée à Berlin avec des jeunes chercheurs venu du monde entier. On communiquait en anglais. C’est la lingua franca de notre époque. L’impérialisme anglo-américain a définitivement chassé les rudiments féodaux qui survivaient encore à l’époque de l’impérialisme britannique nettement moins toralitaire que son successeur oûtre-atlantique. Dans la rue on n’entend plus que l’anglais bâtardisé par l’usage des non-native-speakers. Parfois c’est drôle mais en général c’est ennuyeux car il n’y a plus qu’une seule lange étrangère capable de transformer l’allemand.

    Le côté plurilingue du jargon berlinois se perd. Parmi les habitants de la capitale allemande d’aujourd’hui les « vieux berlinois » ne constituent plus qu’une petite minorité qu’on trouve là où la petite bougeoisie possédait ses petites maisons particulières et dans les quartiers habités par ceux dont déjà les grands parents étaient trop pauvres pour fuir la ville pendant les bombardements il y a 80 ans. On manifeste son appartenance à cette caste de berlinois aux racines historiques en utilisant les expressions berlinoises contenant des mots repris du français, du russe et polonais, du yiddish et du « Rotwelsch », cet argot de la pègre locale du dix neuvième siècle avec ses traditions qui remontent au Moyen Âge tardif .

    On exprime ainsi la nostalgie d’une époque révolue, on retourne à la case de départ révolutionnaire de 1919.

    A lire
    Jettchen Gebert
    https://www.projekt-gutenberg.org/autoren/namen/hermanng.html
    Ein Mann will nach oben
    https://www.projekt-gutenberg.org/autoren/namen/fallada.html
    Berliner Dialekt
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Berliner_Dialekt

    9.2.2023 von Torsten Harmsen - Früher machte man „allet aus de Lameng“ oder „pö a pö“. Heute gehts ums „Einchecken“, „Recyceln“ oder „Downloaden“. Das Prinzip ist das gleiche geblieben.

    Was für Berlin heute das Englische ist, war früher das Französische. Ich habe ja neulich geschrieben, dass sich Ende des 19. Jahrhunderts deutschtümelnde Sprachreformer bei Post und Bahn bemüht haben, alle französischen Begriffe aus dem Alltag zu tilgen, also etwa „Couvert“, „Perron“, „Billet“ und „Coupé“.

    Doch noch 1937 – so schrieb mir ein Leser – hätten seine Berliner Großtanten ganz bewusst und vornehm die verpönte „welsche Sprache“ genutzt und so geredet: „Neulich ging ich auf dem Trottoir der Chaussee zur Station, dort auf den Perron, suchte meinen Waggon, setzte mich ins Coupé, und da kam der Conducteur und fragte nach dem Billet.“ Der Berliner sagte übrigens „Trittoar“ oder sogar „Trittewar“.

    Bis heute wird das Berlinische vom Französischen geprägt, das im 17. und 18. Jahrhundert hier einzog. Wir machen Dinge „imma pö a pö“ oder „aus de Lameng“, gehen mal „ums Karree“, essen „Buletten“, machen „Fisimatenten“, sitzen „in de Bredullje“, sagen „tschö“ (von „adieu“). Doch manches ist auch wieder verschwunden.
    Die „janze Bagasche“ gab „ihre Kledasche in de Jadrobe“ ab

    Einst gehörte es „zum Bongtong“ (guten Ton), „in de Belletasche“ zu wohnen. Wenn „Madamken“ die Nase voll hatte, hatte sie „de Neese pleng“. Die „janze Bagasche“ gab „ihre Kledasche in de Jadrobe“ ab. Der Spruch „chacun à son goût“ (jeder hat seinen Geschmack) wurde verkorkst zu „Jeder nach seinem Schaköng“. Und es entstanden unzählige französisch klingende Eigenschöpfungen: „schauderös“, „schikanös“, „sachtemang“, „spendabel“, „Schmierage“, „Kneipier“.

    Der Einfluss kam von hugenottischen Einwanderern, französischen Besatzern, Adligen, dem Militär und anderen. Französisch war in Mode wie heute das Englische. Die preußischen Könige „kujonierten“, „verunjenierten“, „verprobiantierten“. Und wenn ein König etwas verkünden musste, dann klang das so: Hiermit werde einer Dame „concediret, ihre hierein Specifizierte Limonade und andere liqueurs, zur refraichirung der daselbst promenierenden Personen öffentlich feil zu haben“. Wow, was für ein Satzgebilde für eine simple königliche Schankgenehmigung.

    Sprängen wir allerdings heute wieder zurück ins Jahr 1727, dann würde der König das Pesthaus vor den Toren der Stadt wohl nicht „Charité“ (Barmherzigkeit) nennen, sondern „Berlin Friedrich Wilhelm Center for Plague and Other Diseases“ – natürlich konsequent ohne Bindestriche. Auch dies ist eine Mode.

    Fremde Wörter werden zu etwas ganz Vertrautem

    Wie damals gibt es auch heute diese eine Hauptsprache – neben anderen –, aus der man lauter Bruchstücke in den eigenen Sprachgebrauch einführt. Ob es richtig ist oder nicht. Vieles wird auch einfach eingedeutscht. Irgendwann wurde niemand mehr stutzig, wenn man als Ur-Berliner zum Beispiel sagte: „Jenier dir mal nich.“ – „Du sollst dir nich echauffieren.“ – „Möblier endlich mal deine Bude!“ – „Du kannst eenen aber ooch deprimieren.“ – „Damit musste dir arrangieren!“ In solchen Sätzen sah man nicht mehr die einstigen Fremdworte. Sie hatten sich in vertraute Verben verwandelt.

    Es war in den 1970er-Jahren, als ich im Radio zum ersten Mal die Worte „antörnen“ und „ausflippen“ hörte. Das klang ganz neu und fremd. Heute nutzt man ganz selbstverständlich aus dem Englischen übernommene Worte wie „einchecken“, „durchstylen“, „aufpeppen“, „recyceln“, „brainstormen“ und „downloaden“. Der Verwurstungsprozess ist überhaupt nichts Neues. Nur die Sprachen wechseln. Wer weiß, welche es in hundert Jahren sein wird. Vielleicht Chinesisch.

    #Berlin #allemand #français #anglais #langue #métissage #histoire

  • A taste for resistance.
    Philologist Gasan Gusejnov explains how Russian-speakers beyond the Kremlin’s control are learning to use language to undermine the Putin regime

    I can clearly remember the shock I felt in the mid-1960s when I started meeting “first wave” emigrants in Moscow — people who fled Russia during the Civil War or in the first years after the revolution. They spoke much more quietly but with a kind of theatrical accent, carefully articulating every word and often inserting foreign words into their speech, pronouncing them in the same excellent English or French. These people spent 45–50 years in isolation from their native metropolis, maturing and integrating in another world. And the Soviet Russian language had become the moon to them.

    But little by little, especially amid the “thaw” after Stalin’s death, the “old” language started returning gradually. Bit by bit, Soviet language made room in both its main dimensions: in official ideological speech (“wooden language,” as it was called) and in the speech of people who didn’t quite fit in. These castaways experienced the same disgust for both the language of the official ideology (which claimed to be prescriptive) and the language of high culture. Pretty much every person lived at the intersection of these three fields. No matter which field dominated, the other two were always there, as well.

    The novelty of the Putin era, which will soon have lasted more than a quarter of a century, is twofold. First, Putin, the late firebrand politician Vladimir Zhirinovsky, and their ideological environment managed to unite two language fields: ideological language (despite the regime’s lack of a specific ideology) and the vile, rude, and hateful language of violence. In Putin’s speech cloaca, there’s simply no place for the language of culture, science, knowledge, and education.

    An analysis of public speeches made by Putin or Zhirinovsky set against concrete actions taken by these Russian state figures (and many others) shows that these orators have relied on two basic discursive points: constant lies and constant threats. Both of these rhetorical components have broken through into real policies on several occasions: notably, during the last war in Chechnya at the start of the century and in the attacks on Georgia in 2008 and Ukraine in 2014 and especially after February 24, 2022.

    Over the past 20-odd years, hundreds of thousands of people have flowed out the Russian Federation. Of course, not everyone is consciously “fleeing Putin’s language,” but numerous in-depth interviews show that a leading cause for unhappiness among these people is the intolerance of the established public discourse of fear and threats.

    Many prominent writers and scientists, engineers and entrepreneurs, artists and students, teachers, and also people without any specific profession have recently moved from Russia to other partially or completely non-Russian-speaking republics of the former USSR — from Latvia to Ukraine, from Kazakhstan to Georgia, and much farther abroad, too. One of the main impressions new arrivals in these countries have described is that the Russian language they encounter is different generally, not just in the tone and style of conversation. The same people who looked down on migrant workers not long ago for speaking Russian poorly now find themselves in an unfamiliar role. Emigrants have also adjusted to the fact that Russia’s state media is silent when it comes to things the rest of the world would have been screaming about for ages, though it’s just a conversation, not shouting, in a democratic society.

    Since the February invasion of Ukraine, Russia’s public dialogue has drowned completely in lies and aggression. Millions of people somehow adapted to this and even began following the authorities’ orders. For example, instead of “explosions” they say “pops,” instead of “killed” they say “cargo 200” (using the military jargon for coffins in transport), and instead of “war” they say “special military operation” or just “SVO” (spetsialnaya voennaya operatsiya) for short.

    This consent by tens of millions to repeat their masters’ lies has also forced hundreds of thousands of other people (maybe the number will actually reach the millions, with time) to leave their old community and appeal to the world with their own message: “We’re different Russians!”

    Ukrainians make up an even larger cohort of Russian-speaking immigrants around the world. They’ve fled mostly to Europe (especially Germany, Poland, and the Czech Republic) and not western Ukraine, much like the Russian-speakers from the country’s easternmost regions, where the Russian army invaded under the pretext of protecting these “Russians” from “Ukrainian Nazis” who were supposedly “banning the Russian language.”

    At the same time, policies toward the Russian language are changing in Ukraine. Russian-language mass media is now broadcasting around the clock. The audience for several channels (for example, FREEDOM) is both the public inside the Russian Federation and Ukraine’s own Russian-speaking diaspora. The talking heads invited to appear on these stations are frequently bilingual (fluent in both Ukrainian and Russian), but even more often they’re Russian-speaking figures in the anti-Kremlin opposition.

    Though the hosts and guests on these programs sometimes repeat elements of propaganda and military censorship, the material differs radically from Russia’s own censored media in terms of literacy, content, and logic: it’s the Russian political language that disappeared long ago from Russia’s mass media. You can find critical Russian-language political analysis in Kazakhstan and Georgia, where the media landscape is gradually adapting to the growing Russian diaspora. (According to my own observations, there are two countries whose artistic and scholarly elite fundamentally oppose the revival of Russian speech: Ukraine after 2014 and Georgia since 2008.)

    Vladimir Putin is sometimes accused of wanting to restore the USSR, no longer based on internationalist ideology but as a Russian nation-state that subjugates its minorities. To some extent, this plan (if it ever existed) is now being implemented by the diaspora settling in Central Asia and the South Caucasus, as well as in the Baltic states. Unlike the former Soviet Union, however, the new Russian diaspora isn’t tasked with the function of “keeping watch” over the “national periphery.” Moscow professors, as was the case during the Second World War, have already started teaching in the universities of Tashkent, Almaty, Bishkek, and even Tbilisi, where apprehensions about Russians are strong, albeit tempered by local hospitality.

    The Russian language also remains a lingua franca for many people from the Tuva, Buryatia, or Volga regions when they find themselves abroad. The concept of “Russian as a language of intercultural interaction” allows members of ethnic minorities to broaden their usage of Russian in parallel with the development of their own languages. This happens even when they face discrimination on the basis of ethnicity. In parallel, Russia’s official narrative predominantly presents the former Soviet republics as bent on persecuting and even exacting revenge against Russians for the USSR’s “historical transgressions.”

    But what makes today’s cohort of Russian-speakers leaving the country distinct from the refugees who escaped between 1918 and 1921 during the Civil War or in the 1940s after the Second World War? How are they different from the “third wave” emigrants who fled during the Cold War? The answer has to do with both the new technologies that have emerged and the new awareness among these people of their potentially low status abroad. For many, the Russian language is still of paramount importance — more meaningful than material wealth or spiritual bonds. Even many immigrants from Ukraine who end up in places like Germany are committed to preserving the Russian language.

    At the very start of the conflict, many in Ukraine, as well as Russian-speaking Ukrainians in the diaspora, extended the discourse of the war with Russia to relations between the two languages. The intelligentsia of largely Russian-speaking cities like Odesa began not only studying Ukrainian but also using it in conversations on social media. As the war expanded and the Russian army seized territories in Ukraine’s predominantly Russian-speaking east, however, the fight against the invasion became (for some) a war against the Russian Federation for the right to the Russian language itself.

    Thanks to the expansion of Russian-language broadcasting from the Ukrainian side, it’s become clear that Ukraine’s resistance is devoted not just to upholding Ukrainians’ right to their own language but also to denying Putin’s Russia the right to its cynical abuse of the Russian language.

    This is where the direction of Ukraine’s future language policies coincides with the vector of language policies adopted spontaneously by minorities in Russia, who were legally deprived in 2018 of the capacity to develop their own languages. Over the past quarter of a century, the Putin regime and its supporters have transformed public communication in Russian into a cesspool. This is why any attempt to describe clearly what is happening now in Russia simultaneously exposes all the ways in which the language is abused, from the criminal slang that animates politics to countless conspiracy theories and the Russian Orthodox Church’s ecclesiastical rhetoric.

    Less than a year has passed since the start of the full-scale invasion of Ukraine, and millions of Russian-speaking Ukrainians and hundreds of thousands of refugees from Russia have been learning to use Russian as a language of resistance against the Putin regime. In Russian, Ukrainian refugees and mass media report on the Russian army’s crimes in Ukraine. Speaking this same language, Russian citizens use the Internet to report the authorities’ crimes inside Russia itself.

    These events caught the Slavic community in the West by surprise. Traditional interactions with Russia’s scientific and academic institutes have ceased, and those in Europe and the United States who adhere to Putin’s “Russkiy Mir” revanchism have been thrown into some confusion. Meanwhile, in Russia’s former colonies (in Central Asia, the South Caucasus, the Balkans, and the nations of the Baltics and Eastern Europe), universities and schools are already receiving an influx of refugees from Russia. The growth of online education also keeps the Russian language from becoming obsolete.

    Russian-speakers — especially young ones — are developing a taste for language resistance, and they’re getting support in this from the new media, whether it’s NEXTA in Poland, Priamyi and Current Time in Ukraine, Dozhd and Meduza in Latvia, or others elsewhere. Of course, there are pockets of cultural resistance still inside Russia, but the state media does everything possible to isolate the diaspora as an “insignificant minority of misfits” from the “true-to-itself majority” in the metropolis. In other words, the Russian authorities are well aware of the threat they face from free speech, wherever it is practiced.

    https://meduza.io/en/feature/2022/11/29/a-taste-for-resistance
    #langue #résistance #russe #Russie

    • The fight for the future of the Russian language

      In a guest essay this week for Meduza, philologist #Gasan_Gusejnov reflected on the experiences of past “waves” of Russian emigrants and on today’s interactions between the Russian-speaking diaspora and Russian-speaking Ukrainians, explaining how the Putin regime has abused the Russian language by elevating “hateful violence.” Gusejnov also described the “taste for language resistance” developing among younger Russian-speakers as efforts abroad to challenge the Kremlin’s grip on speech accelerate.

      On this week’s episode of The Naked Pravda, host Kevin Rothrock and guest Dr. Gusejnov further discuss the social and political state of the Russian language at home and abroad, today and in the years to come.

      https://meduza.io/en/episodes/2022/12/03/the-fight-for-the-future-of-the-russian-language

  • Ermittlungen gegen Online-Portal : Papst-Kritik mit Folgen
    https://taz.de/Ermittlungen-gegen-Online-Portal/!5904722

    La « Verunglimpfung » est un de mes mot allemands préférés car elle n’a pas de contraire.

    En général l’ajout de la syllable « un » change la signification de n’importe quel verbe ou nom en son contraire. C’est un tour de magie sympatique propre à la langue allemande Un mot qui contient « un » est donc un dérivé négatif de quelque chose d’autre.

    Le « Unwetter » est le contraire du beau temps, un « Unmensch » est inhumain. La « Verunglimpfung » quant à elle occupe la première place parmi les absurdités et contresens propres à la langue allemande car elle est dépourvue de partenaire opposé et d’emploi usuel pour justifier son existence.

    Pourtant elle pèse plus lourd que tous ses camarades possédant un « un » car est puni avec deux ans derrière les barreaux celui qui ose s’en servir. Comme l’injure elle est la soeur de l’insulte mais elle affiche ouvertement sa qualité d’héritière d’un mauvais esprit bureaucratique qui vit dans un domaine linguistique séparé et hostile au monde humain. C’est un mot pour qui la pire chose serait si on lui trouvait son alternative sans « un ».

    Sans scrupules elle s’offre à la famille du pâpe défunt qui l’embauche comme arme de guerre dans la lutte contre les homosexuels qui osent évoquer l’homophobie fanatique et meurtrière du Ratzinger à la carrière la plus extrordinaire.

    La « Verunglimpfung » n’est pas un mot très sympatique.

    8.1.2023 von Marie Frank - Die Berliner Polizei ermittelt gegen queer.de wegen eines kritischen Textes über Joseph Ratzinger. Die Anzeige stammt wohl von einem Verwandten.

    BERLIN taz | Gegen das Online-Magazin queer.de wird wegen eines kritischen Berichts über den verstorbenen Joseph Ratzinger, besser bekannt als Papst Benedikt XVI., strafrechtlich ermittelt. Wie ein Sprecher der Berliner Polizei am Sonntag der taz mitteilte, wurde am 31. Dezember, also dem Todestag des 95-Jährigen, über die Internetwache Anzeige wegen „Verunglimpfung des Andenkens Verstorbener“ gestellt. Daraufhin wurde ein Strafverfahren eingeleitet, die Ermittlungen dauern noch an, so der Sprecher weiter.

    Grund für die Anzeige ist laut dem Herausgeber des LGBTQI-Onlineportals, Micha Schulze, ein Artikel, in dem das ehemalige Oberhaupt der römisch-katholischen Kirche als „queerfeindlicher Hetzer“ bezeichnet wird. „Wir erleben schon seit einiger Zeit, dass queerfeindliche Gruppierungen und Personen unsere Redaktion mit Strafanzeigen – oder der Drohung, Anzeige zu erstatten – einschüchtern wollen“, sagt Schulze zur taz.

    Bisher habe das allerdings nie zu Ermittlungen geführt. „Ich bin sehr überrascht und auch entsetzt, dass in diesem Fall tatsächlich Vorermittlungen laufen.“ Dass es auch zu einer Anklage kommt, glaubt Schulze nicht. „Es ist leicht zu belegen, dass Joseph Ratzinger einer der größten queerfeindlichen Hetzer war“, so der Journalist.

    Die „Verunglimpfung des Andenkens Verstorbener“ ist ein Antragsdelikt und kann mit einer Freiheitsstrafe bis zu zwei Jahren geahndet werden. Antragsberechtigt sind nur die Angehörigen. Die Anzeige müsste also von einem Verwandten Ratzingers gestellt worden sein. Grundlage ist eine besonders schwere Beleidigung.

    Gewerkschaft fordert Einstellung der Ermittlungen

    Die ist laut dem Landesgeschäftsführer der Jour­na­lis­t*in­nen­ge­werk­schaft Deutsche Journalistinnen- und Journalisten-Union (DJU), Jörg Reichel, nicht gegeben. „Ich kann in dem Artikel keine Beleidigung erkennen. Er verstößt auch nicht gegen den Pressekodex“, so Reichel am Sonntag zur taz. Er fordert daher, dass die Polizei die Ermittlungen umgehend einstellt, um die Pressefreiheit nicht zu behindern.

    Dass es überhaupt zu einer Anzeige gekommen ist, ist laut dem DJU-Vorsitzenden „sehr ungewöhnlich“ und werfe die Frage auf, ob die Angehörigen künftig jegliche kritische Berichterstattung über den wegen seiner frauen-, trans- und homosexuellenfeindlichen Äußerungen umstrittenen Ex-Papst behindern wollen. „Joseph Ratzinger hat politisch gewirkt. Seine Angehörigen müssen daher hinnehmen, dass er politisch bewertet wird“, so Reichel.
    Ohne Ihre Unterstützung geht es nicht

    #religion #catholicisme #Allemagne #droit #langue

  • Pour terminer l’an 2022 de l’ère commune j’améliore mon langage
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%88re_commune

    Désormais je n’utiliserai dans mes textes et quand je parle que les expressions « ère commune » (EC) et « avant l’ère commune » (AEC). Il y a des équivalent en anglais en allemand et le chinois s’épargne de toute façon les allusions religieuses dans ses datations.

    Au moment du solstice allez prier au temple du soleil mais fichez moi la pix avec les partis pris religieux, nous sommes 50+ peuples réunis sous le drapeau rouge et on a mieux à faire que nous faire monter les uns contre les autres.

    Ma décision me permettra désormais d’éviter l’euro-centrisme et l’islamophobie inhérents aux termes « A.D ». ou « apr. J.-C. » comme dans « av. J.-C. » C’est important parce que les atavismes religieux dans nos langues ne font qu’attendre d’être transformés dans des idées ouvertement racistes et génocidaires.

    Suivant ce système, par exemple, la création du principat par l’empereur Auguste est datée « 16 janvier 27 AEC » au lieu de « 16 janvier 27 av. J.-C. » et la date du premier concile de Nicée s’écrit « 325 EC » à la place de « 325 apr. J.-C. ». Pour les dates EC, la précision peut ne pas être nécessaire.

    Dans la liste des versions de langue de l"article français manque la version allemande. On la trouve ici :

    v. u. Z.
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/V._u._Z.

    v. u. Z. (vor unserer Zeitrechnung) dient der Jahreszählung mit Bezug auf die Geburt Jesu Christi, ohne den christlichen Bezug zum Ausdruck zu bringen. Diese Bezeichnung wird manchmal von Konfessionslosen, Angehörigen nichtchristlicher Religionen und in ausdrücklich säkularen Staaten verwendet und der verbreiteteren Abkürzung v. Chr. vorgezogen.

    In gleicher Weise steht u. Z. (unserer Zeitrechnung, auch n. u. Z., nach unserer Zeitrechnung) für Jahreszahlen, gezählt ab dem bei Einführung der Jahreszählung angenommenen Jahr der Geburt Jesu (Jahr 1).

    C’est marrant, l’auteur de l’article allemand a tout faux. Dans sa définition il se réfère aux notions et dates mythologiques chrétiennes alors que la raison d’être de l’expression « vor unserer Zeitrechnung » et de l’abbréviation « v.u.Z. » est parfaitement neutre par rapport au contexte éthymologique et historique de la datation.

    Pour moi sa définition est l’expression de l’anticommunisme subcutané généralisé en Allemagne où pour beaucoup « v.u.Z. » est une expression du totalitarisme en R.D.A. à laquelle on préfère notre si tolérante religion protestante ou catholique.

    Pourtant on trouve une explication valable plus bas dans l’article.

    Die in der EU verbindliche Datumsnorm (EN 28601) mit negativen und positiven Zahlen und dem Jahr Null nimmt auf religiöse Lehren keinen Bezug mehr (44 v. Chr. = −43, 2000 n. Chr. = 2000 oder +2000).

    ISO 8601
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/ISO_8601#EN_28601

    The standard provides a well-defined, unambiguous method of representing calendar dates and times in worldwide communications, especially to avoid misinterpreting numeric dates and times when such data is transferred between countries with different conventions for writing numeric dates and times.

    https://cjwalsh.ie/tag/european-standardnorm-en-28601

    ISO 8601 : 2004 ... was ‘adopted’ by CEN (Comité Européen de Normalisation) as European Standard/Norm … EN 28601.

    Je vous souhaite toutes et tous de joyeuses fêtes et une bonne année 2023, et je vous promets que contre ma nature barbare je ne participerai à aucun génocide au nom de quoi que ce soit, ni en Amérique Latine, ni en Asie, ni ailleurs.

    Voilà, c’était facile.
    Ah, si tout était aussi simple !

    #date #normes #racisme #langue #colonialisme #génocide

  • Pour une vraie place des littératures en langues régionales dans les programmes scolaires !

    Le patrimoine littéraire français ne se limite pas aux productions écrites en langue française. Depuis des siècles, la création poétique, narrative, théâtrale, argumentative en langues dites « régionales » est abondante et éminemment digne d’intérêt.

    Or, comme ce fut longtemps le cas de la littérature féminine, tout cet archipel de créations écrites est aujourd’hui largement ignoré par les programmes scolaires de notre pays. Et donc par la majeure partie des Français.

    Afin de mettre un terme à cette injustice, nous demandons que ces programmes soient reconsidérés et intègrent officiellement l’enseignement d’œuvres créées par des autrices et auteurs qui, pour être ancrés dans leur culture « régionale », n’en ont pas moins une portée universelle.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/17/pour-une-vraie-place-des-litteratures-en-langu

    #france #langue

  • #Chine : le drame ouïghour

    La politique que mène la Chine au Xinjiang à l’égard de la population ouïghoure peut être considérée comme un #génocide : plus d’un million de personnes internées arbitrairement, travail forcé, tortures, stérilisations forcées, « rééducation » culturelle des enfants comme des adultes…
    Quel est le veritable objectif du parti communiste chinois ?

     
    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64324

    #Ouïghours #Xinjiang #camps_d'internement #torture #stérilisation_forcée #camps_de_concentration #persécution #crimes_contre_l'humanité #silence #matières_premières #assimilation #islam #islamophobie #internement #gaz #coton #charbon #route_de_la_soie #pétrole #Xi_Jinping #séparatisme #extrémisme #terrorisme #Kunming #peur #état_policier #répression #rééducation #Radio_Free_Asia #disparition #emprisonnement_de_masse #images_satellites #droits_humains #zone_de_non-droit #propagande #torture_psychique #lavage_de_cerveau #faim #Xinjiang_papers #surveillance #surveillance_de_masse #biométrie #vidéo-surveillance #politique_de_prévention #surveillance_d'Etat #identité #nationalisme #minorités #destruction #génocide_culturel #Ilham_Tohti #manuels_d'école #langue #patriotisme #contrôle_démographique #contrôle_de_la_natalité #politique_de_l'enfant_unique #travail_forcé #multinationales #déplacements_forcés #économie #colonisation #Turkestan_oriental #autonomie #Mao_Zedong #révolution_culturelle #assimilation_forcée #Chen_Quanguo #cour_pénale_internationale (#CPI) #sanctions

    #film #film_documentaire #documentaire

  • Krethi und Plethi
    https://de.m.wikisource.org/wiki/Krethi_und_Plethi

    Krethi und Plethi

    Vater Liebert hat eine Rede vom Stapel gelassen,
    in der er sagte, der Reichstag täte ihm nicht mehr passen.

    Denn in diesen durchaus traurigen Verein
    kämen ja sogar Krethi und Plethi hinein.

    Ich weiß nun nicht genau, wer Krethi und Plethi sind;
    vielleicht meint er damit meinen Vater oder dein Enkelkind.

    Aber das weiß ich: die Schlacht bei Warschau und in den Argonnen,
    die haben Deutschlands Krethi und Plethi gewonnen.

    Vielleicht hat Vater Liebert in Hannover großen Applaus.
    Ihm hängt aber nicht nur der Reichstag zum Halse heraus.

    Da hängt auch ein hoher, preußischer, bunter Orden.
    Der ist ihm für viel Blut deutscher Krethis und Plethis verliehen worden.

    Und der eine Krethi ist Krüppel, und der andere Plethi ist krank.
    Tausend blasse Lippen flüstern: „Dank, Herr General! Dank!“

    Autor: Kurt Tucholsky
    Titel: Krethi und Plethi
    aus: Fromme Gesänge, S. 37
    Erscheinungsdatum: 1919
    Verlag: Felix Lehmann
    Erscheinungsort: Charlottenburg
    Quelle: ULB Düsseldorf und Scans auf commons
    Erstdruck in: Berliner Tageblatt, 23. September 1918

    Eduard von Liebert
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Eduard_von_Liebert

    Eduard Wilhelm Hans Liebert, seit 1900 von Liebert (* 16. April 1850 in Rendsburg; † 14. November 1934 in Tscheidt) war ein preußischer Offizier, zuletzt General der Infanterie sowie Gouverneur von Deutsch-Ostafrika. Er war außerdem von 1907 bis 1914 Mitglied des Reichstages und betätigte sich zudem als Militärschriftsteller.
    ...
    Gemeinsam mit dem Kartografen Julius Iwan Kettler sowie dem Tropen-erfahrenen „Konsul G. A. Wilhelmy“, dem hannoverschen Oberlehrer Mejer und dem Physik-Professor Gustav von Quintus-Icilius gehörte der Kriegschullehrer Eduard Liebert zu den insgesamt zwölf Bürgern, die am 27. September 1878 zunächst ein „Provisorisches Komitee für die Stiftung einer Geographischen Gesellschaft zu Hannover“ bildeten.
    ...
    Mit der Führung der Gesandtschaft des Sultans von Zanzibar wurde er in der Zeit vom 25. September bis zum 9. Oktober 1889 betraut. Vom 1. April 1889 bis zum 1. Juli 1890 wurde er mit der Stellvertretung des Reichskommissars für Ostafrika beauftragt.
    ...
    Zu dem Zweck einer Verwendung als Gouverneur in Deutsch-Ostafrika schied Liebert am 3. Dezember 1896 aus der Preußischen Armee und trat unter Stellung à la suite der Schutztruppe für Deutsch-Ostafrika in den Kolonialdienst über. Für die Dauer der Beurlaubung des Oberstleutnants Lothar von Trotha wurde er am 16. Februar 1897 zugleich mit den Geschäften des Kommandeurs der Schutztruppe beauftragt. Am 20. Juli zum Generalmajor befördert, wurden ihm die Geschäfte des Kommandeurs der Schutztruppe am 22. September 1897 bis auf Weiteres übertragen. Zum 1. Januar 1900 wurde Liebert durch Wilhelm II. in den erblichen Adelsstand erhoben. Als Gouverneur der Kolonie zog er sich vor allem durch massive Steuererhöhungen den dortigen Unmut zu.
    Unter der Enthebung von seinen Stellungen als Folge der von ihm herbeigeführten Unruhen in Deutsch-Ostafrika wurde Liebert am 13. März 1901 wieder in der Preußischen Armee angestellt. Zunächst befand er sich bei den Offizieren von der Armee, wurde am 9. April mit der Führung der 6. Division in Brandenburg beauftragt und mit seiner Beförderung zum Generalleutnant am 18. Mai 1901 zum Kommandeur ernannt.
    ...
    enthob man ihn am 17. Juni 1917 aufgrund des Überschreitens der Altersgrenze von seinem Posten und versetzte Liebert unter Verleihung des Kronenordens I. Klasse mit Schwertern in den endgültigen Ruhestand.
    ...
    Im Alldeutschen Verband verfocht Liebert mehrfach die Rassentheorien. So hielt er auf dem Verbandstag am 27. und 28. Mai 1904 in Lübeck einen Vortrag über „Die Zukunftsentwicklung unserer Kolonien“, in dem er sich gegen einen angeblichen „Rassenverderb“ in den Deutschen Kolonien aussprach. Auf dem Erfurter Verbandstag vom 6. September 1912 griff er die vom Reichstag beschlossene Rechtsgültigkeit der „Mischehen“ in den Kolonien an, bzw. bezeichnete den diesbezüglichen Antrag als „jedem Rassengefühl und Rassenstolz ins Gesicht“ schlagend.
    ...
    1929 trat er in die Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei ein.

    Sprachgeschichte(n)
    Krethi und Plethi
    https://www.juedische-allgemeine.de/kultur/krethi-und-plethi

    »Eine Ansammlung von Pöbel und Gesindel«?
    Wie ein sprachhistorischer Irrtum zur abschätzigen Bedeutung dieses Ausdrucks führte

    von Christoph Gutknecht 26.10.2019

    Neulich fragte mich ein Bekannter: »Sie sind diesmal auf der Insel Rügen? Ach du meine Güte, da fährt doch Krethi und Plethi hin!« Die Wendung wird als artikelloses Pluraletantum, aber auch als Singularetantum gebraucht.

    Und die Bedeutung? Der Publizist Karl Hugo Pruys präzisierte 2012 in seiner Floskel-Analyse Perlen vor die Säue: »Damit bezeichnet man, zumeist mit verächtlichem Unterton, eine bunt zusammengewürfelte Volksmenge, eine Ansammlung von Pöbel und Gesindel, zumindest von Leuten, mit denen man eigentlich nichts zu tun haben möchte.«

    Hebräisch Pruys ergänzte, was der Volkskundler Lutz Röhrich im Lexikon der sprichwörtlichen Redensarten (1994) erwähnte: dass die Namensgeber der Formel Opfer eines sprachhistorischen Irrtums geworden sind, da die Krether und Plether in biblischer Zeit durchaus respektierte Soldaten der Leibwache König Davids (2. Sam. 8,18) waren. Erst die nachfolgende Deutung der hebräischen Namen in der Wendung »kol-ha-krêtî ve-kol-ha-plêtî« als Bezeichnung verschiedener Stämme habe zu der Ansicht geführt, »Krethi und Plethi« stünde für ein Völkergemisch.

    Pruys weist auf die Erkenntnis hin, dass die Namen nicht die Herkunft, sondern die Funktion der Soldaten beleuchten. Die Krethi waren die Scharfrichter des Königs (1. Kön. 2,34: krêthi – ausrotten), die Plethi seine Eilboten (2. Chron. 30,6: plêthi – forteilen): »In dieser Funktion wurden sie natürlich im Volke gefürchtet und gemieden, und daraus entwickelte sich vermutlich die abschätzige Bedeutung, aus der die Redewendung von Plethi und Krethi entstand.«

    Die Krethi waren die Scharfrichter des Königs, die Plethi seine Eilboten.

    Während man im Französischen von »Pierre et Paul« und im Englischen von »Tom, Dick and Harry« redet, finden wir die auch im Norwegischen als »kreti og pleti« und im Schwedischen als »kreti och pleti« geläufige Zwillingsformel mehrfach in der Literatur. In Günther Grass’ Blechtrommel (1962) heißt es: »Da schimpfte der Fanfarenzugführer auf Krethi und Plethi.«

    Ein Erzähler in Martin Walsers Roman Halbzeit (1960) berichtet, wie er »und auch andere oft ein halbes oder ganzes Jahr mit einem Artikel nicht bloß von Pontius zu Pilatus, sondern auch noch zu Hinz und Kunz, Krethi und Plethi, den oberen und den unteren und den mittleren Zehntausend rennen«.

    Der Publizist und Mitbegründer der Wochenschrift »Kladderadatsch«, David Kalisch (1820–1872), Sohn eines liberalen jüdischen Pelzhändlers, schrieb mit Krethi und Plethi 1865 eine witzig-satirische Lokalposse aus dem Berliner Schustermilieu, in der sich die reaktionären gesellschaftspolitischen Verhältnisse des 19. Jahrhunderts widerspiegeln.

    Enkelkind Kurt Tucholsky (1890–1935) machte als Gesellschaftskritiker der Weimarer Republik die flexionslose Reimformel zum Titel eines satirischen Gedichts, das er als Theobald Tiger am 23. September 1918 im Berliner Tageblatt und später im Band Fromme Gesänge publizierte: »Vater Liebert hat eine Rede vom Stapel gelassen,/in der er sagte, der Reichstag täte ihm nicht mehr passen./Denn in diesen durchaus traurigen Verein/kämen ja sogar Krethi und Plethi hinein./Ich weiß nun nicht genau, wer Krethi und Plethi sind;/ vielleicht meint er damit meinen Vater oder dein Enkelkind./Aber das weiß ich: die Schlacht bei Warschau und in den Argonnen,/die haben Deutschlands Krethi und Plethi gewonnen./Vielleicht hat Vater Liebert in Hannover großen Applaus./Ihm hängt aber nicht nur der Reichstag zum Halse heraus./Da hängt auch ein hoher, preußischer, bunter Orden./Der ist ihm für viel Blut deutscher Krethis und Plethis verliehen worden./Und der eine Krethi ist Krüppel, und der andere Plethi ist krank./ Tausend blasse Lippen flüstern: Dank, Herr General! Dank!«

    2015 veröffentlichte Andre Sokolowski, Herausgeber und verantwortlicher Redakteur des Online-Magazins »Kultura-Extra«, das Taschenbuch Krethi und Plethi – sein Untertitel: »Bruchstücke aus 49 Jahren DDR«.

    Hans und Franz, Krethi und Plethi, Hinz und Kunz
    https://lyricstranslate.com/en/idiom/hans-und-franz-krethi-und-plethi-hinz-und-kunz

    #langue #Allemand #bible #proverbe #histoire #guerre #poésie #cartographie #colonialisme #Zanzibar #nazis

  • Voici une petite collection d’outils qui facilitent la gestion du chinois dans tes textes en ligne.

    Simplified Chinese / Traditional Chinese Converter
    https://www.purpleculture.net/traditional-simplified-converter
    C’est super pratique. Quand tu tombes sur un texte chinois dans une image, cet outil en ligne te le convertit en idéogrammes codés en UTF-8 (je suppose) que tu peux passer par la moulinette des traducteurs automatiques pour en saisir le sens. Il est toujours mieux d’apprendre le chinois soi même, mais enfin, c’est long ...

    This tool converts Simplified Chinese texts to Traditional Chinese characters and vice versa. For questions/comments, please email purple@purpleculture.net.
    ...
    This tool also supports conversion from texts on photo images or from text files.

    Chinese Pinyin Translator Online - Pronunciation Tool.
    https://easypronunciation.com/en/chinese-pinyin-phonetic-transcription-converter
    Encore un truc utile et gratuit - 漢字 (hanzi) -> 拼音 ( pīnyīn)
    Il faut savoir ce que tu fais, cad tu dois déjà connaître les idéogrammes et leur significations. Un débutant ne profitera pas beaucoup de ce truc sympa.

    Phonetic transcription of Chinese text

    Online Pinyin Input Method 網上拼音輸入法
    https://www.pinyinput.com/?lang=en
    Enfin un outil pour apprendre et accélérer l’écriture du chinois

    Online Pinyin Input Method is based on the Hànyǔ Pīnyīn romanization. Hanyu Pinyin which is called Pinyin in short is based on the pronunciation of Putonghua or Mandarin and is the standard romanization system for Chinese. The system uses Latin alphabets to denote the initial and final of the character. For example, the initial of the character “酒” is j, and the final is iu, therefore the Mandarin syllable of the character is spelled as jiu. For the sake of convenience, the pinyin input method does not use tone marks.
    ...
    Unlike Hanyu Pinyin, finals like üan, üe, ün will be combined with uan, ue and un in this input method, thus characters like “決” will be spelled as jue instead of jüe, and character “圈” will use que instead of qüe. Moreover, those with ü as final will be spelled as uu or v, for example, the character “旅” can be spelled as luu or lv instead of lü.

    This input method has 6675 Chinese characters, 113389 Chinese words and 9845 English words.

    For those characters or words we have left out, please use the Add function to suggest, we will update periodically.

    For basic instructions, please take a look at the Use section.

    Tes efforts pour apprendre le chinois échoueront peut-être. Tu en retiendras par contre une excellente maîtrise de l’anglais. Je te le garantis.

    En ce qui concerne les systèmes de traduction automatique entre le chinois et nos langues européennes je ne sais absolument pas quel degré de fiabilité est possible. L’ambiguité du chinois est légendaire alors je crains que les automates se fassent systématiquement avoir quand un auteur chinois se sert par exemple des chéngyǔ (成語 / 成语) d’une manière avancée.

    Avez-vous une idée à quel outil faire confiance et pour quels sujets ? Merci pour vos indications.

    #Chine #langue #écriture #idéogrammes #OCR #apprentissage #vocabulaire #chinois #mandarin #outils_en_ligne #traduction

  • A Genève, une sépulture théâtrale pour les victimes du colonialisme allemand

    Dans « #Vielleicht », l’acteur #Cédric_Djedje met en lumière le combat d’activistes berlinois pour que les rues du « #quartier_africain » de la capitale allemande changent de nom. Au Grütli, ce spectacle touche souvent juste, malgré des raccourcis discutables.

    Antigone est leur sœur. Comme l’héroïne de Sophocle, les comédiens afro-descendants Cédric Djedje et #Safi_Martin_Yé aspirent à rendre leur dignité aux morts, à ces dizaines de milliers de #Hereros et de #Namas exterminés en #Namibie par les Allemands entre 1904 et 1908. Un #génocide, reconnaissaient les autorités de Berlin au mois de mai 2021.

    Au Grütli à Genève, avant le Théâtre de Vidy et le Centre de culture ABC à La Chaux-de-Fonds, Cédric Djedje – à l’origine du spectacle – et Safi Martin Yé offrent une sépulture symbolique à ces oubliés de l’Histoire. L’artiste a découvert cette tragédie lors d’un séjour prolongé à Berlin. Il en est revenu avec Vielleicht, plongée personnelle dans l’enfer du #colonialisme. Ce spectacle est militant, c’est sa force et sa limite. Il met en lumière l’inqualifiable, dans l’espoir d’une #réparation. Il ne s’embarrasse pas toujours de subtilité formelle ni intellectuelle dans son épilogue.

    Qu’est-ce que Vielleicht ? Un rituel d’abord, une enquête ensuite, avec le concours de l’historienne #Noémi_Michel. Les deux à la fois en vérité. Un geste poétique et politique. Cédric Djedje et Safi Martin Yé ne vous attendent pas dans l’agora qui sert de lice à leur dialogue. Ils s’affairent déjà autour d’un monticule de terre. Ils y enfouissent des bocaux vides, habitacles des âmes errantes, qui sait ? Vous vous asseyez en arc de cercle, tout près d’eux. En face, une feuille d’arbre géante servira d’écran. Dans le ciel, des cerfs-volants badinent. Dans l’air, une musique répand sa prière lancinante.

    Le poids des noms

    C’est beau et triste à la fois. Ecoutez Cédric Djedje. Il raconte ces semaines à arpenter le quartier berlinois de Wedding, l’« #Afrikanisches_Viertel », son étonnement quand il constate que très peu d’Africains y habitent, sa surprise devant les noms des rues, « #Togostrasse », « #Senegalstrasse « . Que proclame cette nomenclature ? Les appétits de conquête de l’empire allemand à la fin du XIXe siècle. Que masque-t-elle surtout ? Les exactions d’entrepreneurs occidentaux, avidité prédatrice incarnée par l’explorateur et marchand #Adolf_Lüderitz qui fait main basse en 1883 sur #Angra_Pequena, baie de la côte namibienne.

    Cédric Djedje rencontre des activistes allemands d’origine africaine qui se battent pour que les rues changent de nom. Il les a interviewés et filmés. Ce sont ces personnalités qui s’expriment à l’écran. Quarante ans qu’elles œuvrent pour que #Cornelius_Fredericks notamment, chef nama qui a osé défier les troupes impériales entre 1904 et 1907, soit honoré. Vielleicht est la généalogie d’un crime et un appel à une réparation. C’est aussi pour l’artiste un retour sur soi, lui qui est d’origine ivoirienne. Dans une séquence filmée, il demande à sa mère pourquoi elle ne lui a pas parlé le #bété, la #langue de ses ancêtres.

    Si le propos est souvent captivant, les deux insertions théâtrales, heureusement brèves, n’apportent rien, tant elles sont maladroites et outrées – trois minutes pour résumer la fameuse conférence de Berlin qui, entre la fin de 1884 et le début de 1885, a vu les puissances européennes se partager l’Afrique. Le théâtre militant va droit au but, quitte à parfois bâcler la matière ou à asséner des parallèles qui méritent d’être interrogés.

    Le naturaliste genevois Carl Vogt, dont les thèses reposent sur une vision raciste de l’homme hélas courante à l’époque, est-il ainsi comparable aux colonialistes allemands de la fin du XIXe ? Invitée surprise, une activiste genevoise l’affirme à la fin de la pièce, exigeant avec d’autres que le boulevard Carl-Vogt soit débaptisé – le bâtiment universitaire qui portait son nom le sera bientôt, annonçait le rectorat fin septembre. On peut le comprendre, mais le cas Vogt, qui est toujours au cœur d’un débat vif, mériterait en soi une pièce documentée. Toutes les situations, toutes les histoires ne se ressemblent pas. L’amalgame est la tentation de la militance. Exit la nuance. C’est la limite du genre.

    https://www.letemps.ch/culture/geneve-une-sepulture-theatrale-victimes-colonialisme-allemand
    #toponymie #toponymie_politique #colonialisme #Allemagne #colonialisme_allemand #Allemagne_coloniale #art_et_politique #théâtre #Berlin #noms_de_rues

    ping @_kg_ @cede

    • Vielleicht

      Nous arpentons quotidiennement les rues de notre ville, nous y croisons des noms d’hommes (le plus souvent…) qui nous sont totalement inconnus. Qui étaient-ils au fond ? Qu’ont-ils fait de leur vivant pour mériter que leur mémoire soit honorée par un boulevard, une avenue, une place ?
      Cédric Djedje s’est penché sur ces questions en vivant plusieurs mois à Berlin dans le quartier de Wedding, quartier dit « africain » ou Afrikaniches Viertel qui doit son surnom avec vingt-cinq noms de rue se rapportant au passé colonial allemand, lui rendant par là hommage à l’endroit même où vivent, en somme, les descendants des peuples colonisés.
      En s’intéressant aux fantômes de la colonisation dans l’espace urbain contemporain, le comédien s’est interrogé sur comment on s’attache à un espace, comment l’histoire coloniale résonne avec cet attachement et comment dialoguent Histoire et vécu intime et quotidien.
      En imaginant une performance où se mêleront dimensions documentaire et fictionnelle, à la convergence de plusieurs disciplines et en faisant coexister et se frictionner les temporalités, la compagnie Absent.e pour le moment ambitionne de créer un spectacle qui questionne les concepts d’Histoire et de restitution : que veut dire « restituer » ? Est-ce possible ? Et comment ?
      Entre histoire dite « grande » et sentiments personnels vécus par le créateur — lui-même afro-descendant — lors de son enquête, Vielleicht fera peut-être écho chez les spectatrices à l’heure de traverser la place ou le carrefour si souvent empruntés au sortir de chez soi.

      https://grutli.ch/spectacle/vielleicht

  • Les #Ouïghours. Histoire d’un peuple sacrifié

    La tragédie ouïghoure a surgi récemment et provoqué l’effroi. Pourtant, ses signes avant-coureurs sont ancrés dans l’histoire de ce peuple lointain, aussi riche que méconnue. Qui sait qu’un empire ouïghour bouddhiste et chrétien a jadis traité d’égal à égal avec l’Empire chinois ? Que Mao avait promis l’indépendance aux Ouïghours avant de leur imposer une colonisation brutale dès 1949 ? Voici le récit d’une persécution programmée.

    Aujourd’hui, aucun Ouïghour n’est libre. Dans cette enquête édifiante, #Laurence_Defranoux révèle plus de soixante-dix ans de mise en place progressive de l’engrenage génocidaire. Elle raconte le drame qui a lieu au #Xinjiang, entre #espionnage totalitaire high-tech et #enfermement de plus d’un million d’hommes et de femmes pour « #terrorisme » dans des conditions terrifiantes. Elle a étudié le contexte historique, épluché les rapports d’enquête, interrogé des rescapés des camps, des familles de détenus, les chercheurs qui travaillent sur les milliers de documents officiels chinois décrivant la volonté d’#éradication totale de la #culture, de la #langue et de la société ouïghoures. Carrefour de l’Eurasie depuis quatre millénaires, le Xinjiang regorge de #ressources_naturelles. C’est l’un des points stratégiques des #Nouvelles_Routes_de_la_soie, une pièce maîtresse du grand « #rêve_chinois » de #Xi_Jinping, sur l’autel duquel le Parti a décidé de sacrifier un peuple entier.

    https://www.tallandier.com/livre/les-ouighours
    #Chine #livre #génocide

  • Aleksej Nikitin: Putin ha cancellato la cultura russa in Ucraina
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Ucraina/Aleksej-Nikitin-Putin-ha-cancellato-la-cultura-russa-in-Ucraina-2206

    Nella cornice del festival Pordenonelegge 2022, un’intervista allo scrittore ucraino Aleksej Nikitin, che ha raccontato come si vive a Kyiv negli ultimi mesi, ha illustrato i suoi ultimi romanzi e ha descritto il rocambolesco viaggio che l’ha portato in Italia

  • Maths et langue des signes : quand les mots font défaut ! | Reportage - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=sA-4Ijp13JM

    Tangente, vecteur directeur, nombre impair… jusqu’à peu, ces termes mathématiques n’existaient pas en langue des signes française (LSF). C’est pour y remédier que chercheurs, personnes sourdes, militants... se mobilisent pour créer le lexique technique manquant et le diffuser. Car au-delà, c’est l’accessibilité des personnes sourdes aux études supérieures – et notamment scientifiques – et leur employabilité qui sont aujourd’hui questionnées.
    À l’occasion de la Journée internationale des langues des signes.
    #languesdessignes #LSF #mathématiques

    Réalisation : SapienSapienS
    Production : SapienSapienS, Universcience 2022

    • des guillemets il en faut à chaque mot, non ? et puis bon hein, et la présomption d’innocence ?

      pour ce qui et du sévice public d’information, ma radio est calée sur france Q et je constate leurs présentations biaisées, leur tendance à la trivialité/vulgarité, leurs fautes de français comme à la télé, des choix terminologiques (volontaires et « spontanés ») qui puent l’idéologie dominante.
      leurs infos me mettent désormais souvent en colère autant que Finkielkraut himself pouvait le faire lorsque j’en écoutais des morceaux pour savoir à qui point la merde monte (depuis que je sais qu’une une vieille de mes connaissances est passée de la lutte contre la guerre d’Algérie et du féminisme ’70 à l’admiration de Finkielkaut -et bien sûr elle vote PS- je l’écoute plus, impression d’avoir suffisamment vérifié son efficacité).

      cet « historien » médiatique a un drôle de cv avec des bouts multiculturels et « de gauche » (AC le feu)

      #langue_effondrée #machisme #corporatisme #media

    • Le chroniqueur et historien François Durpaire mis en examen pour « viol » sur une ex-compagne

      @colporteur, c’est plus à l’intention des journalistes #pro-viol. Même si ta phrase est ironique, il n’y a aucune présomption d’innocence qui tienne pour utiliser des guillemets à cet endroir. Être mis en examen pour viol est une réalité,
      ce serait écrire machin a violé qui serait contraire à la présomption d’innocence.

      Retour de boomerang #backslash #victim_blaming

      Utiliser les guillemets pour un viol c’est semer le doute sur la réalité du crime, soutenir l’agresseur et nier ses droits à la victime. Comme l’usage des trois petits points, le guillemet est subjectif. Il suggère au lectorat qu’il peut y avoir mensonge et une interprétation différente, mais sans écrire réellement qu’il n’y a probablement pas eu de viol, ou pas vraiment, que la victime exagère un tant soit peu. Au final, c’est un soutien direct à l’agresseur, aux agresseurs. Le guillemet à cet endroit est une falsification du langage (il y a eu viol) tout en désignant la falsification (il n’y a pas eu viol) organisée par la victime sans possibilité de la contrer. C’est très pervers en fait. Si nous n’y prenons garde, mettre des guillemets sur un viol nous soumet inconsciemment au patriarcat, au droit des hommes à violer, à la détestation du féminisme puisque le viol serait une interprétation d’un rapport sexuel, nous excluant du jugement juridique en cours. Nous renvoie au silence du doute, du qui sommes nous pour juger sinon à vouloir modifier ces rapports intimes pourris ?