• Boîte à outils Biblissima | Site en construction
    http://outils.biblissima.fr

    La boîte à outils Biblissima constituera un ensemble cohérent et raisonné de ressources, outils, guides et tutoriels apportant une aide à la production et la collecte de données sur les thématiques couvertes par Biblissima : la circulation des textes, le devenir des bibliothèques et la transmission des savoirs en Europe du VIIIe au XVIIIe siècle.

    La boîte à outils sera conçue pour un public large et diversifié : chercheurs, ingénieurs, personnel des bibliothèques et des archives (conservateurs, bibliothécaires), professeurs, étudiants, public cultivé. Toute personne qui travaille avec des documents et des manuscrits médiévaux ou des imprimés anciens, ou qui s’y intéresse, pourra s’y reporter. Cependant, la cible prioritaire est tous ceux qui sont amenés à enrichir les données de Biblissima, que ce soit par la saisie de données, le catalogage de manuscrits ou d’imprimés, la transcription, l’édition ou la traduction des textes, entre autres.

    #langues_anciennes #recherche

  • Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la #languette_de_canette
    La fabuleuse histoire de la languette de canette de soda | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/63855/ouverture-canette-languette

    À vrai dire, c’est lors d’une conférence de radiologues en 1974 qu’un médecin baptisé Lee Rogers (qui avait avalé par inadvertance une capsule de canette lors d’un match de basket), introduisit auprès du monde médical l’idée du risque représenté par l’opercule en aluminium. Et c’est à cette simple présentation que l’on doit la révolution du design de nos canettes.

    http://www.youtube.com/watch?v=ekv0kprA3AY

    (en lien avec http://seenthis.net/messages/300337
    la fabrication de la languette dans une presse unique qui part de la bande d’aluminium et termine par la découpe en 12 (?) passes sur 30 cm est une des choses qui m’a le plus fasciné dans l’industrie)

  • Russkiy Mir in the EU ?
    http://euobserver.com/regions/125739

    Welcome to Latgale in south-east Latvia: If there is any EU region which looks like a soft target for Russian-manufactured separatism, this is it.

    The street names may be in Latvian, but most people - more than 70 percent in the regional capital Daugavpils - are of Russian origin.

    They lived here for generations or they were shipped here by Stalin.

    Older residents speak only Russian. Old and young consume only Russian media, read Russian history books, go to see Russian plays, and celebrate Russian holidays.

    They tend to work in Russian-language offices and many go back and forth across the Russian border, which is still being demarcated, without a visa.

    #Daugavpils #Latgale #Latvia #UkraineCrisis #Russia #RussianLanguage #RusskiyMir

  • De la sous-langue inventée… | En Tous Cas…
    http://www.entouscas.ca/2014/10/de-la-sous-langue-inventee

    Ça fait ça à chaque fois. C’est immanquable. Un cinéaste québécois fait parler ses personnages en français québécois familier et PAF !, il y a quelqu’un qui écrit un article pour dénoncer la piètre qualité de la langue. Ici*, c’est Christian Dufour, qui critique la langue utilisée dans Mommy de Xavier Dolan.

    Apparemment que la langue que les personnages utilisent n’est pas représentative de la langue utilisée par le « peuple québécois », peuple dont monsieur Dufour dit savoir comment il parle, car ce politologue a « eu suffisamment dans [s]a vie un côté chat de gouttière » pour cela.

    #québecois #langue #cinéma #le_peuple

  • Claude Hagège: «Imposer sa langue, c’est imposer sa pensée» - L’Express
    http://www.lexpress.fr/culture/livre/claude-hagege-imposer-sa-langue-c-est-imposer-sa-pensee_1098440.html

    Seuls les gens mal informés pensent qu’une langue sert seulement à communiquer. Une langue constitue aussi une manière de penser, une façon de voir le monde, une culture.

    #langues #anglais #domination

    • #langues_sans_frontières

      Le problème est que la plupart des gens qui affirment « Il faut apprendre des langues étrangères » n’en apprennent qu’une : l’anglais. Ce qui fait peser une menace pour l’humanité tout entière.

      Toute l’Histoire le montre : les idiomes des Etats dominants conduisent souvent à la disparition de ceux des Etats dominés. Le grec a englouti le phrygien. Le latin a tué l’ibère et le gaulois. A l’heure actuelle, 25 langues disparaissent chaque année ! Comprenez bien une chose : je ne me bats pas contre l’anglais ; je me bats pour la diversité. Un proverbe arménien résume merveilleusement ma pensée : « Autant tu connais de langues, autant de fois tu es un homme. »

      Il faut bien comprendre que la langue structure la pensée d’un individu. Certains croient qu’on peut promouvoir une pensée française en anglais : ils ont tort. Imposer sa langue, c’est aussi imposer sa manière de penser.

      C’est d’ailleurs un invariant de l’Histoire. Le gaulois a disparu parce que les élites gauloises se sont empressées d’envoyer leurs enfants à l’école romaine. Tout comme les élites provinciales, plus tard, ont appris à leur progéniture le français au détriment des langues régionales. Les classes dominantes sont souvent les premières à adopter le parler de l’envahisseur. Elles font de même aujourd’hui avec l’anglais.

    • « Tout comme les élites provinciales, plus tard, ont appris à leur progéniture le français au détriment des langues régionales. »

      Ce serait donc la faute des provinciaux...

      Les deux dernières questions :

      « N’est-il pas contradictoire de vouloir promouvoir le français à l’international et de laisser mourir les langues régionales ?
      Vous avez raison. On ne peut pas défendre la diversité dans le monde et l’uniformité en France ! Depuis peu, notre pays a commencé d’accorder aux langues régionales la reconnaissance qu’elles méritent. Mais il aura fallu attendre qu’elles soient moribondes et ne représentent plus aucun danger pour l’unité nationale.

      Il est donc bien tard...
      Il est bien tard, mais il n’est pas trop tard. Il faut augmenter les moyens qui sont consacrés à ces langues, les sauver, avant que l’on ne s’aperçoive que nous avons laissé sombrer l’une des grandes richesses culturelles de la France. »

      Il estime donc que le statut actuel des langues régionales correspond à « la reconnaissance qu’elles méritent »... pffff !

    • @irakurri : tu vas un peu vite en besogne et en lecture.
      1) Il parle des élites provinciales, et pas des provinciaux tt court. De même qu’il parle des élites françaises vis à vis de l’anglais et pas des anglais tout court.
      2) il ne dit pas que le statut correspond à « la reconnaissance qu’elle mérite » mais qu’on « commence à accorder » cette reconnaissance. Si donc on commence à accorder, ca veut bien dire que tt n’est pas complet...

    • Tout à fait d’accord Maïeul. Il semble accorder le même intérêt pour les langues régionales. En revanche quand il dit :

      il aura fallu attendre qu’elles soient moribondes et ne représentent plus aucun danger pour l’unité nationale.

      Si on a un raisonnement a contrario le sauvetage des langues régionales entrerait en collision avec l’unité nationale. Ne peut-on pas associer les deux ?

    • @irakurri « c’est donc de la faute des provinciaux ». De la faute Pour partie des élites provinciales en tous les cas. Il faut dire que le français a été la langue de la promotion sociale. Ne pas être suffisamment francophone est rapidement devenu un obstacle dirimant. Je vois toute la différence entre le catalan de Catalogne, où la bourgeoisie n’a jamais abandonné l’usage de la langue, et la Catalogne française (d’où je viens) où le catalan est essentiellement une langue populaire (ce qui n’est pas péjoratif bien entendu) et surtout une langue de vieux.

    • Merci pour ces contributions, mais je ne peux m’empêcher d’avoir une lecture « pessimiste »...
      1- OK effectivement il parle d’ élites provinciales... mais aucune mention, si ce n’est une allusion à la langue des puissants, du rôle joué par l’éducation nationale pour supprimer l’usage des autres langues même en cours de récréation et autre bonnet d’ânes. Donc en résumé, il focalise sur le rôle des élites provinciaux pour expliquer le désintérêt pour les langues régionales, tout en occultant le rôle joué par la « république » contre ces langues...
      2- Par contre, ça reste flou sur le commencement d’une reconnaissance méritée

    • il aura fallu attendre qu’elles soient moribondes et ne représentent plus aucun danger pour l’unité nationale.

      Je n’ai pas commenté ce passage mais sur ce sujet il y aurait aussi beaucoup à dire.

      Quand on a pris l’habitude de considérer comme un bien absolu et clair de toute ombre cette croissance au cours de laquelle la France a dévoré et digéré tant de territoires, comment une propagande inspirée exactement de la même pensée, et mettant seulement le nom de l’Europe à la place de celui de la France, ne s’infiltrera-t-elle pas dans un coin de l’âme ? Le patriotisme actuel consiste en une équation entre le bien absolu et une collectivité correspondant à un espace territorial, à savoir la France ; quiconque change dans sa pensée le terme territorial de l’équation, et met à la place un terme plus petit, comme la Bretagne, ou plus grand, comme l’Europe, est regardé comme un traître. Pourquoi cela ? C’est tout à fait arbitraire. L’habitude nous empêche de nous rendre compte à quel point c’est arbitraire. Mais au moment suprême, cet arbitraire donne prise au fabricant intérieur de sophismes.
      Les collaborateurs actuels [Écrit en 1943 (NdT)] ont à l’égard de l’Europe nouvelle que forgerait une victoire allemande l’attitude qu’on demande aux Provençaux, aux Bretons, aux Alsaciens, aux Francs-Comtois d’avoir, quant au passé, à l’égard de la conquête de leur pays par le roi de France. Pourquoi la différence des époques changerait-elle le bien et le mal ? On entendait couramment dire entre 1918 et 1919, par les braves gens qui espéraient la paix : « Autrefois il y avait la guerre entre provinces, puis elles se sont unies en formant des nations. De la même manière les nations vont s’unir dans chaque continent, puis dans le monde entier, et ce sera la fin de toute guerre. » C’était un lieu commun très répandu ; il procédait de ce raisonnement par extrapolation qui a eu tant de puissance au XIX e siècle et encore au XX e . Les braves gens qui parlaient ainsi connaissaient en gros l’histoire de France, mais ils ne réfléchissaient pas, au moment où ils parlaient, que l’unité nationale s’était accomplie presque exclusivement par les conquêtes les plus brutales. Mais s’ils s’en sont souvenus en 1939, ils se sont souvenus aussi que ces conquêtes leur étaient toujours apparues comme un bien. Quoi d’étonnant si une partie au moins de leur âme s’est mise à penser : « Pour le progrès, pour l’accomplissement de l’Histoire, il faut peut-être en passer par là ? »

      http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/enracinement/weil_Enracinement.pdf

  • Arrestation et contrôle d’identité. Délit ? Lutter pour le climat avec un vélo - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6341

    Admirez les discours et les ronds de jambe de M. Hollande, de M. Fabius, de Mme Royal, au Sommet sur le climat de New York.

    A Paris, la police arrête les cyclistes qui roulent ensemble pour montrer qu’un monde sans voitures est possible. Des mots contre le CO2, la police pour défendre les autos.

    Les esprits se reprennent autour du rond-point, quelques mètres derrière. Il n’y a pas eu de violence physique. Simplement l’intimidation : quelques CRS qui déclenchent subitement leur course ont réussi à effrayer les cyclistes pacifiques. On parlemente, on explique l’enjeu de la mobilisation. La surprise de l’attaque n’a pas engendré de virulence particulière. L’ambiance est plutôt calme, quelques sourires s’esquissent devant l’absurdité de la scène. Un CRS dit d’une voix presque doucereuse : « On ne veut pas vous empêcher de faire du vélo, juste vous rediriger pour ne plus bloquer la circulation ».

    Peu à peu, les CRS nous dirigent vers le couloir de bus de l’avenue Matignon. Peu à peu, ils se font plus nombreux. Peu à peu, ils nous encerclent. Peu à peu… nous voilà parqués. Une manœuvre de kettling – cette technique policière d’encerclement de plus en plus utilisée dans la régulation des #manifestations. Sournoisement, la pieuvre a refermé ses tentacules sur les petits agneaux à vélo. Une gestion froide, méthodique.

    Il n’y a même pas une esquisse de rébellion. D’abord parce que la non-violence est un principe cardinal de ce genre de mobilisation. Y a-t-il plus pacifique qu’une grande manifestation à vélo ? Ensuite, parce que la sidération a pris le dessus. Nous sommes nombreux à être restés pour regarder, essayer de comprendre. Mais pouvait-on seulement imaginer que nous finirions par être arrêtés… ?

    #langue_de_bois #vélorution #intimidation

  • “Illettrées”. Le ministre et le politiquement correct | La pensée du discours
    http://penseedudiscours.hypotheses.org/13412

    Dans cette situation, le politiquement correct aurait imposé l’évitement du terme d’illettré, trop chargé de disqualification, et peu susceptible d’une réception neutre au sens technique. Mais pour cela, il aurait fallu qu’Emmanuel Macron qui est, comme le rappelle de manière critique Bernard Lahire, “le pur produit du système scolaire élitiste français”, montre une capacité réflexive ou une attention au devenir de ses paroles, autrement dit une vertu discursive, que ses “grandes études” ne lui ont pas données (en l’occurrence, l’élitisme culturel et intellectuel à la française enseigne plutôt la clôture interactionnelle, le discours péremptoire voire la violence verbale, mais c’est un autre sujet). C’est là que je suis en désaccord, pour une fois, avec Bernard Lahire : je ne suis vraiement pas sûre que ce soit l’appartenance d’Emmanuel Macron à l’élite qui soit la cause de sa conception de l’illettrisme comme frein à l’emploi (la thèse de Bernard Lahire, développée dans son ouvrage de 2005, est que les gens ne trouvent pas de travail, non parce qu’ils sont supposément illettrés, mais parce qu’il n’y a pas de travail, et que le lien entre le fait de posséder les compétences de lecture-écriture et l’employabilité est un fantasme des élites). Je pense que quelqu’un de bien moins lettré, puissant et riche qu’Emmanuel Macron aurait eu exactement les mêmes mots ; l’absence de conscience linguistique, d’essai d’anticipation des effets de sa parole, le fait que, comme le dit une expression de la langue elle-même, les mots “dépassent notre pensée”, sont les choses les mieux partagées du monde. Il me semble que ce qui manque, c’est justement cette réflexivité, cette pratique d’une vertu discursive qui paraîtra sans doute un peu surannée, voire un peu bête et naïve, je le sais, à beaucoup, mais que je trouve fondamentale et nécessaire. Alors oui, je suis pour le politiquement correct, si le politiquement correct bloque les humiliations, les souffrances d’être “traité de”, les mépris et les marginalisations. Je trouve que le politiquement correct relève de l’humanisme lexical. La liberté d’expression est une bien belle chose si elle est accompagnée d’une présupposition bienveillante. À défaut, tout les mots sont permis, ce que je conteste.

    #langue #usages #illettrisme

  • 7 fautes de #français qui n’en sont pas, en fait | Dans mon labo
    http://dansmonlabo.com/2014/09/11/7-fautes-de-francais-qui-nen-sont-pas-en-fait-190

    Vous pouvez passer vos soirées à apprendre la dizaine de pages consacrées à l’accord du participe passé des verbes pronominaux que compte le TOP. Ou bien vous pouvez décider que vous avez mieux à faire de votre vie.

    Mais le pire, c’est quand j’ai appris que certaines des règles que je chérissais tant étaient parfois discutables, d’autres fois à côté de la plaque. En voici un rapide florilège, que vous aurez sûrement à cœur de compléter ou de critiquer dans les commentaires.

    Et du coup, par contre n’est pas du tout une faute !

    #langue #sr #plo

  • Querelle du #cyrillique entre #Serbie et #Croatie : les #manuels_scolaires de la discorde

    L’ensemble de classe politique croate est en ébullition depuis que le Président serbe Tomislav Nikolić a offert des livres en #alphabet cyrillique aux élèves Bunjevci, une minorité de Voïvodine que Zagreb considère comme croate. Depuis, la polémique fait rage entre les deux voisins...


    http://balkans.courriers.info/article25566.html

    #langue

  • Le débat sur les langues en quinze questions : arguments, faits et chiffres

    Mesdames et Messieurs, chères et chers collègues et amie-e-s,

    J’ai le plaisir de vous signaler la mise en ligne ce 12 septembre d’un texte qui tente de faire, en quinze points, un tour d’horizon résumé des questions fréquemment soulevées ces temps-ci dans le cadre du débat sur l’#enseignement_des_langues en #Suisse.

    Ce petit fascicule, sous le titre « Le débat sur les #langues en quinze questions : arguments, faits et chiffres », peut être téléchargé gratuitement sur le site de l’Observatoire Économie-Langues-Formation.

    Il ne s’agit pas d’un texte scientifique, mais plutôt d’un texte politique, même si chaque proposition s’appuie sur des arguments et des données précises. Il me semblait en effet utile, dans un débat où les idées souvent s’entremêlent et où les clichés ne sont parfois pas très loin, de tenter d’aborder conjointement les aspects socio-politiques, économiques et pédagogiques.

    À chaque question, on propose d’abord une réponse en trois lignes, de sorte que le tout peut être parcouru rapidement ; la réponse brève est néanmoins suivie d’une réponse plus circonstanciée sur deux ou trois pages.

    Tout en vous souhaitant bonne réception de ce courriel, je vous prie de recevoir, Mesdames et Messieurs, chères et chers collègues et ami-e-s, mes salutations les meilleures.

    François Grin

    Pour télécharger le document :
    http://www.unige.ch/traduction-interpretation/recherches/groupes/elf/news/debat-langues-quinze-questions/Le-debat-sur-les-langues-en-Suisse.pdf
    cc @simplicissimus

  • Annonce de colloque. C’est la première fois que je vois ça, et j’ai trouvé que l’approche était intéressante, donc, je la partage. Ce qui me plait dans l’idée, c’est qu’ici, les traducteurs sont des acteurs à part entière, des créateurs de nouvelles formes sémantiques, éventuellement de savoir...

    Traductologie et géopolitique

    Depuis l’époque des drogmans, traduction et géopolitique sont indissociables, mais les bouleversements qu’a connus ce début de siècle (guerre contre le terrorisme, guerre d’Irak, printemps arabe, guerres en Libye, en Syrie, en Ukraine et autres conflits aux enjeux internationaux, mais aussi la montée des extrêmes en Europe) ont considérablement affecté et modifié les conditions d’exercice des métiers langagiers en général et de celui des traducteurs en particulier.

    Depuis toujours, les langues servent aussi à parler des ennemis et avec les ennemis. On assiste notamment à une politisation accrue des acteurs et à une instrumentalisation des produits de la traduction et de la communication multilingue à des fins politiques ou idéologiques, à la fois sur le terrain réel et virtuel.

    Les phénomènes issus de cette collision inattendue entre traductologie et (géo)politique sont variés et complexes, mais ils concernent des questions fondamentales telles que celles de la neutralité et de l’indépendance, de l’interculturalité et de l’intercompréhension, de la tolérance et de la paix. Entre les enjeux éthiques et politiques de la traduction, les langagiers éprouvent de plus en plus de difficultés à gérer des situations souvent inextricables.

    Dans ce contexte de conflits médiatisés et mondialisés, plusieurs problématiques méritent une attention particulière de la part des spécialistes en traduction et en communication multilingue.

    Tout d’abord, le rôle et la place des traducteurs et des médiateurs langagiers dans cette multitude de conflits et de crises politiques : leurs fonctions, leurs missions, leurs actions et l’impact sur leur travail de leurs positions politiques et idéologiques.

    Ensuite, le type et la nature des productions langagières et des traductions diffusées en temps de crise, de conflits ou de campagnes électorales, en particulier lorsque les enjeux sont internationaux : manipulation de la traduction, d’idées ou d’objets culturels, usages langagiers et rhétoriques, procédés de communication orientée, biais cognitifs impliqués, décontextualisation et resémantisation de notions du passé, transferts idéologisés, etc.

    Enfin, les enjeux éthiques, sociétaux et culturels des phénomènes liés à la rencontre entre traductologie et géopolitique, sur le plan de la théorie comme de la pratique : respect de la différence, défense de la diversité, promotion de la tolérance, contribution au dialogue des cultures et à la paix dans le monde.

    C’est pour tenter de répondre à ces questions essentielles de notre temps que nous lançons une série de rencontres scientifiques qui visent à initier une réflexion renouvelée et actualisée des problématiques de la traductologie en lien avec la géopolitique et le contexte international en général.

    Ces rencontres pluridisciplinaires traiteront de faits contemporains mais qui ont des référents dans un passé parfois lointain, ils réuniront aussi bien des traductologues (spécialistes de la traduction théorique et pratique), des linguistes, des historiens que plus précisément des sémanticiens, sémioticiens ou politologues, intéressés aux enjeux de la traduction en contexte géopolitique, en diachronie comme en synchronie.

    Elles donneront lieu à une publication chez un éditeur français et/ou canadien.

    Les propositions émanant de jeunes chercheurs sont les bienvenues.
    Le Comité scientifique du colloque examinera les propositions de façon anonyme.

    – Tenue du colloque : Printemps 2015 (date communiquée ultérieurement)

    Comité d’organisation :
    James ARCHIBALD (Université de McGill)
    Lynne FRANJIE (Université Stendhal Grenoble 3)
    Mathieu GUIDERE (Université Toulouse 2 Jean Jaurès)
    Astrid GUILLAUME (Université Paris IV Sorbonne)
    Comité scientifique :
    James ARCHIBALD (Université de McGill)
    Lynne FRANJIE (Université Stendhal Grenoble 3)
    Nicolas FROELIGER (Université Denis Diderot)
    Mathieu GUIDERE (Université Toulouse 2 Jean Jaurès)
    Astrid GUILLAUME (Université Paris IV Sorbonne)
    Marianne LEDERER (Université Paris 3 Sorbonne nouvelle)
    Michaël OUSTINOFF (Université de Nice Antipolis)
    Jean PEETERS (Université de Bretagne)
    François RASTIER (CNRS)
    Cécile VAISSIE (Université Rennes 2)

    Contact : traducto.geopol@gmail.com

  • #LANGUES
    #Google bute sur l’#arabe
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/09/12/google-bute-sur-l-arabe

    Or l’arabe n’est pas seulement une langue difficile à cause de son vocabulaire pléthorique, il a en plus la particularité qu’il faut mentalement ajouter les voyelles courtes pour comprendre une phrase [sauf exception, l’arabe s’écrit en effet sans voyelles courtes]. A cela s’ajoutent deux autres facteurs. Le premier est le faible volume de textes arabes sur Internet, avec seulement 3 % du contenu total de la Toile au niveau mondial, toutes langues confondues.

    De plus, il ne s’agit pas de textes dûment établis – études, rapports officiels, textes journalistiques – mais d’une foule de textes disparates, écrits en divers #dialectes sur d’innombrables forums et blogs bourrés de fautes, de tournures bancales et de barbarismes. Ce qui ne facilite pas la tâche des #linguistes, qui ne peuvent pas s’en servir pour améliorer les performances de la traduction électronique comme ils le font pour les autres langues. Le seconde facteur se situe au niveau des utilisateurs. En effet, Google permet aux utilisateurs de noter les traductions, de signaler des contresens ou de proposer des améliorations.

    Or rares sont ceux qui le font. Pire, beaucoup “sabotent” en s’amusant à suggérer des traductions fantaisistes. D’autres participent intensément, mais dans le but de mettre en avant leur propre dialecte, avec des expressions qui peuvent être incompréhensibles pour les autres, fussent-ils arabophones. Google ne fait en effet aucune distinction entre un internaute libanais et un internaute saoudien, puisqu’il n’offre pas de services distincts pour l’#arabe_littéral et les différents dialectes.

  • La géométrie des différences
    http://www.laviedesidees.fr/La-geometrie-des-differences.html

    Le Vocabulaire européen des philosophies, aussi connu sous le nom de Dictionnaire des Intraduisibles, fête cette année ses dix ans en même temps qu’il sort aux Etats-Unis en #traduction anglaise. Barbara Cassin parle des ambitions du projet, et des différentes traductions en cours qui lui donnent actuellement une seconde vie.

    Essais & débats

    / traduction, #langue, #culture

    #Essais_&_débats

  • Un très beau #livre (que je pense existe pour l’heure seulement en italien):
    Le stelle che stanno giù de #Azra_Nuhefendic


    http://www.edizionispartaco.it/detail.php?id=59

    «La lingua che usiamo è il biglietto da visita più accurato. Dalle parole che uno adopera, da come si esprime è possibile capire se uno è educato o no, intelligente o stupido, arrogante o modesto, creativo o burocrate, ostile o innamorato, viaggiatore o sedentario… tutto questo, volendo, si può dedurre dal modo in cui uno parla, dalla lingua che adopera. La lingua identifica le persone vive, come il DNA i morti. E’ il particolare personale che sparisce per ultimo. Quando uno chiude gli occhi per sempre, spesso quello che si ricorda a lungo sono le ultime parole pronunciate»

    Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, p.98.

    «La lingua era l’arnese principale del mio mestiere. Facendo la giornalista ho capito il potere della parola scritta o parlata, ho imparato come i vocaboli ci facilitano a manipolare le persone, a controllare l’opinione pubblica, orientare la condotta della massa, come le parole ci permettano di cambiare il pensiero e, di conseguenza, l’atteggiamento di interi popoli.
    Prima e durante la guerra in Bosnia, ho assistito all’uso delle parole come un’arma potentissima. La tv, i giornali, le radio seminavano l’odio e preparavano la guerra in modo efficace, come nelle guerre tradizionali lo faceva l’artiglieria. A causa delle parole scritte e dette la gente cambiava: gli amici diventavano nemici, i vicini avversari, i famigliari estranei.
    Ho capito quanto aveva ragione il noto dissidente e scrittore Mihailo Mihajlov, quando sosteneva che la parola scritta e detta è l’arma più potente, ’perché con un coltello si possono uccidere una, due, o cinque persone, con un fucile se ne fanno fuori dieci, con una bomba se ne ammazzano cento, invece le vittime delle parole che istigano l’odio si contano a milioni’».

    Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, p.99.

    «L’incendio della disgregazione è storia recente degli anni Novanta. C’è la guerra tra serbi e croati, che riesce a risolversi con la messa in fuga delle minoranze e l’affermazione di Stati sovrani. E c’è la guerra di Bosnia, resa particolarmente intricata dal fatto che nessuno dei tre gruppi dominanti (serbi 31%, croati 17%, bosgnacchi 44%) è considerabile minoranza, allontanabile o assoggettabile senza azioni di forza. Né tantomeno la Repubblica si presta a una facile divisione, considerando la presenza a macchia di leopardo di questi tre gruppi sul territorio»

    Paolo MASTROIANNI, «Oltre la fine del film», in Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, p.6.

    «Temo che quasi s’ignori l’involuzione di villaggi, paesi, città in cui, un tempo, musulmani, ortodossi e cattolici celebravano le festività proprie e quelle dei vicini di casa, quei luoghi in cui i matrimoni misti erano più che frequenti. Quei luoghi dove oggi l’altro è additato, bandito, dove la religiosità è ostentata come simbolo di appartenenza, dove i bambini frequentano sezioni diverse, studiano su libri di testo diversi. Sarajevo, simbolo un tempo della convivenza multietnica, detta la Gerusalemme d’Europa per la coesistenza di moschee, sinagoghe, chiese ortodosse e cattoliche, si è chiusa, fermata, arroccata su posizioni retoriche, religioso-ideologiche. Da capitale di tutta la Bosnia, è diventata di fatto capitale dei soli musulmani di Bosnia (Banja Luka, la capitale dei serbo-bosniaci; Mostar quella dei croati di Bosnia). Quanto poco si sa della silenziosa amarezza dei vecchi abitanti che stentano a riconoscere la Sarajevo di un tempo. Per non parlare della paralisi politica cui gli accordi di Dayton hanno condannato la Bosnia, spaccata in due entità regionali: la Federazione di Bosnia Erzegovina, a maggioranza croata e musulmano-bosniaca, e la Repubblica Sprska, a maggioranza serbo-bosniaca»

    Paolo MASTROIANNI, «Oltre la fine del film», in Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, pp.8-9.

    «Nel maggio 1992, i nazionalisti serbi volevano far capire bene le nuove regole: nel primo giorno di occupazione avevano sgozzato cinque condomini del palazzo, quattro uomini e una donna. Il resto degli inquilini era scappato. Tutti tranne tre vecchi che avevano già vissuto l’esperienza della Seconda guerra mondiale. Si ricordavano che, una volta che si lascia la casa, non si trova pace da nessuna parte»

    Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, p.31.

    «I crimini più odiosi dell’ex Jugoslavia hanno avuto il sostegno entusiasta degli intellettuali, cioè delle persone la cui istruzione e reputazione avrebbero dovuto rassicurarci. (…) Invece di usare la propria autorevolezza contro la guerra, la maggior parte degli intellettuali serbi ha scelto di fare da guida al popolo giustificando ’scientificamente’ la violenza, purché servisse a raggiungere l’obiettivo proclamato: ’la grande Serbia etnicamente pura’. (…) L’impegno politico degli intellettuali serbi fu decisivo per creare un’immagine dei musulmani bosniaci come alieni e per alimentare il sistema del genocidio. Professori, poeti, accademici, biologi, scrittori, pittori, matematici, attori, affermavano che ’i musulmani sono geneticamente inferiori’, che ’la Bosnia è uno Stato-mostro’, che ’i serbi sono il popolo superiore’, che ’un convertito all’Islam è peggiore di un turco, che ’l’Europa ci sarà grata perché in Bosnia abbiamo difeso i valori e la cultura cristiana’, che ’i musulmani sono infedeli e assassini a sangue freddo’, che i bosniaci musulmani ’soffrono di frustrazione rettale’, e che hanno ’predisposizione al furto, una totale mancanza di etica e avidità di potere’.»

    Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, pp.37-38.

    «Prima della guerra le colline intorno a Sarajevo erano coperte di prati verdi e di boschi. La guerra ha cambiato il paesaggio. Oggi le alture sono nude, la città è circondata da cimiteri. Guardando Sarajevo dai punti dominanti, si notano frequenti brandelli bianchi, sembrano delle pecore che pascolano. Per chi non sa, potrebbe essere anche un paesaggio pastorale. Il bianco delle lapidi abbaglia lo sguardo»

    Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, pp.60-61.

    «Gli alberi li piantavamo per i morti, ma in guerra sono serviti ai vivi. Durante l’assedio di Sarajevo scomparivano gli alberi e si estendevano i cimiteri. Per riscaldarsi, quando ormai si erano esaurite tutte le altre risorse, la gente tagliava gli alberi nei parchi e nei cimiteri. I più audaci, o i più disperati, segavano gli alberi sulle colline, e sui pendii dei monti vicini, talvolta a solo una decina di metri di distanza dalla linea del fronte»

    Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, p.62.

    «In Bosnia sono state identificate circa diciassettemila persone che hanno partecipato a crimini di guerra. Alcuni si nascondono, alcuni sono scappati in altri Paesi, ma la maggior parte dei responsabili di quei crimini sono ancora liberi, compresi i colpevoli per il genocidio; vivono accanto alle vittime, impuniti come se nulla fosse accaduto, spesso posizioni pubbliche importanti. Probabilmente la maggior parte dei colpevoli non sarà mai processata. Parafrasando il titolo del famoso libro di Hannah Arendt La banalità del male, in Bosnia, si potrebbe scrivere sul trionfo del male.
    Il più profondo dolore diminuisce con il tempo, con il passare degli anni siamo in grado di accettare anche le perdite che ci parevano inammissibili, tutto passa tranne il sentimento provocato dall’ingiustizia. Quello cresce, si rafforza con il passare del tempo. E’ il germoglio della futura vendetta. Può restare a lungo assopito, si risveglia quanto meno ce l’aspettiamo e, questa forza, chiunque tocchi, lo contagia. Riesce a riproporsi dopo centinaia di anni, per spargere il suo veleno sugli innocenti, inconsapevoli del peccato originale»

    Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, p.73.

    «In questa zona, vicino al fiume Drina, i serbi hanno fatto scomparire circa sette-ottomila musulmani di Srebrenica. Che lavoraccio! Tutto sbrigato in due-tre giorni. I bosniaci che non sono stati uccisi sono scappati. Nonostante ciò si vedono le moschee, nuove Inutile tentativo della comunità internazionale di far tornare i musulmani.
    Oggi la popolazione è composta da serbi. Mi chiedo come fanno gli abitanti attuali a vivere con quella storia d’orrore sulle spalle. Un bel sabato di sole decidi di fare un picnic, porti moglie e due bambini, ti metti a cucinare un po’ di cevapcici, cerchi i rami secchi per il fuoco e trovi resti di cinque, cinquanta o cinquecento persone!»

    Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, pp.77-78.

    «Riconosco la piazza con la chiesa cattolica, innalzata negli anni Settanta. Alla costruzione avevano contribuito anche i musulmani, chi poteva con i soldi, i più poveri con la mano d’opera. Era un’usanza, tra buoni vicini, aiutarsi a vicenda. Quando i musulmani avevano ristrutturato l’antica moschea, anche i croati avevano contribuito economicamente. Tutta acqua passata. I nuovi condottieri volevano che si capisse subito chi era il padrone. Nel centro è stata eretta una croce che supera in altezza tutte le case intorno. Durante e subito dopo la guerra avevano cambiato anche il nome della città. L’avevano chiamata Rama, dall’omonimo luogo nelle vicinanze dove ci sono i resti di antiche chiese romane, e dove oggi sorge un complesso con l’abbazia. Ai musulmani, quelli rimasti a Prozor dopo la guerra, basta e avanza la moschea antica, oggi trascurata e in stato miserabile. Invece di restaurarla però ne stanno costruendo una nuova. ’Per dispetto’, mi dice un musulmano sul posto»

    Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, p.84.

    «Più tardi, lasciando Prozor, osservo sulla collina il luogo dove c’era il villaggio. Le case senza tetto, i muri anneriti, i buchi al posto delle finestre come occhi incavati. Da lontano le rovine sembrano persone inginocchiate in preghiera verso il cielo»

    Azra NUHEFENDIC, Le stelle che stanno giù, Edizioni Spartaco, 2011, p.85.

    #ex-Yougoslavie #Bosnie #Sarajevo #guerre #Balkans #langue

  • Our Use Of Little Words Can, Uh, Reveal Hidden Interests : Shots - Health News : NPR
    http://www.npr.org/blogs/health/2014/09/01/344043763/our-use-of-little-words-can-uh-reveal-hidden-interests

    Specifically, what Pennebaker found was that when the language style of two people matched, when they used pronouns, prepositions, articles and so forth in similar ways at similar rates, they were much more likely to end up on a date.

    But some of his most interesting work has to do with power dynamics. He says that by analyzing language you can easily tell who among two people has power in a relationship, and their relative social status.

    “It’s amazingly simple,” Pennebaker says, "Listen to the relative use of the word “I.”

    What you find is completely different from what most people would think. The person with the higher status uses the word “I” less.

  • #Mandarin vs #cantonais : la bataille qui agite le sud de la #Chine

    Dans la trépidante métropole de #Canton, l’usage imposé du mandarin – la #langue #chinoise #officielle – fait toujours débat, et l’éventualité de l’interdiction de la langue cantonaise à la #télévision #locale provoque la fureur des habitants, soucieux de préserver leur identité.

    Comment ne pas y voir les relents jacobins d’une telle politique qui semble pourtant bien maladroite et plus prompt à provoquer les locaux qu’à les amener vers une meilleure intégration du mandarin au quotidien. Essayer de faire la même chose à Barcelone, en supprimant les émissions en catalans et en les substituant par des émissions en castillan...bonjour les dégâts !

    http://www.lorientlejour.com/article/882906/mandarin-vs-cantonais-la-bataille-qui-agite-le-sud-de-la-chine.html

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 25/08/2014

  • Burundi : l’anglais officialisé aux côtés du français et du kirundi - Afrique - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20140829-le-burundi-met-ordre-politique-linguistique/?ns_campaign=nl_AFRIQUE290814&ns_mchannel=newsletter&ns_source=emailvision&ns_li

    Au Burundi, quatre langues (kirundi, swahili, français et anglais) étaient utilisées jusqu’ici, sans aucune réglementation. Cela a été corrigé hier, jeudi 28 août. L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité un projet de loi portant sur le statut des langues et qui vise à mettre de l’ordre dans le paysage linguistique burundais. Une nouvelle réglementation qui fait la part belle notamment à l’anglais, langue nouvellement introduite dans ce pays francophone des Grands Lacs africains. Mais les autorités se veulent rassurantes sur la place du français.

    #langues #burundi

  • Un siècle de changements frontaliers en Europe

    visionscarto.net/un-siecle-de-frontieres

    Des quatre empires centraux en concurrence au XIXe siècle, il n’en reste plus que trois à la veille de la première guerre mondiale, en 1914. L’Empire ottoman est presque entièrement démembré, non pas au profit des grandes puissances (Russie et Autriche-Hongrie), mais par la création de nouveaux petits États. La « paix de Versailles », c’est-à-dire les cinq traités conclus en 1919 et 1920, consacre la disparition de l’Empire austro-hongrois et permet l’indépendance de petites et moyennes nations aux côtés des grandes
    puissances.

    #Frontières #Europe #Histoire #Ex-URSS #Empires #Nations #cartiographie_narrative #cartographie