Pourquoi on parle #romanche en #Suisse ?
Depuis début mars, la série « L’ultim Rumantsch », disponible sur Play Suisse, remet le romanche sous les projecteurs. Elle raconte l’histoire de Ladina, une jeune femme qui devient, au décès de son grand-père, rédactrice en chef du dernier journal en romanche des Grisons. D’après une enquête de l’OFS, en 2021, 0,5 % de la population suisse indiquait le romanche comme une de ses langues principales, contre 1,1 % en 1910. Le romanche reste néanmoins particulièrement dynamique. On s’immerge dans cette langue avec Renzo Caduff, chargé de cours à l’unité de rhétoromanche de l’Université de Genève et de Fribourg.
▻https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/pourquoi-on-parle-romanche-en-suisse-28442686.html
#langues #multi-linguisme
ping @simplicissimus
#CIAO-CIAO_BOURBINE (#BON_SCHUUR_TICINO)
Un #référendum fou plonge la Suisse dans l’#état_d'urgence. En acceptant l’initiative « #No_Bilangue », il ne devrait plus y avoir qu’une seule langue nationale : le français. De nombreux Suisses alémaniques sont donc en crise. Dont Walter Egli, 56 ans, qui travaille pour la police fédérale et doit veiller à ce que le passage au monolinguisme se fasse correctement. Bien qu’il ne parle pratiquement pas le français lui-même, il est envoyé au #Tessin avec un partenaire romand pour découvrir un groupe de résistance tessinois qui lutte par tous les moyens contre la nouvelle loi.
▻https://www.youtube.com/watch?v=ak9cfKFw0tw
▻https://www.swissfilms.ch/fr/movie/bon-schuur-ticino/8E192B51D33E4ED2B6C0ABEEC82B75A7
#langues #Suisse #monolinguisme #démocratie_directe #comédie #résistance #Tessin
#film
Comment la société française a appris à mépriser les « paysans » et leurs « #patois »
Les manifestations récentes par lesquelles le monde agricole français a fait entendre ses protestations et ses revendications ont, une fois de plus, fait apparaître des différences profondes, voire des fractures, entre le monde rural et le monde urbain et plus encore entre des images valorisantes de l’urbanité et dévalorisantes de la ruralité.
La France moderne a été construite depuis Paris, lieu de la puissance politique, en développant un sentiment de supériorité de la capitale sur « la province » (le singulier est significatif) et des villes (supposées modernes) sur les campagnes (supposées arriérées). Au lieu d’être fédérale, vu sa diversité, « la France est un pays dont l’unité a été construite à coups de cravache […] par l’autorité de l’État central », selon Jean Viard.
Les normes sociales valorisées ont donc été celles, urbaines, de la ville-capitale érigée en phare de l’État hypercentralisé. On le voit, par exemple, dans le fait qu’en français le mot urbain a le double sens « de la ville » et « poli, courtois » et que le mot paysan a le double sens de « rural, agricole » et « rustre, grossier ». Ce mode de relation est clairement confirmé par une analyse sociolinguistique plus large, comme on va le voir ci-après. En effet, la sociolinguistique a pour but d’étudier principalement deux choses : les effets de l’organisation d’une société sur les langues qu’on y parle et ce que la place faite aux langues révèle de l’organisation de cette société.
Paris, ses bourgeois et leur langue érigés en modèle
C’est en effet la langue de la capitale qui a été imposée notamment à partir de la Révolution française à l’ensemble des populations progressivement rattachées à la France. Elle est considérée comme la langue « normale » en France. Et c’est le français des classes supérieures parisiennes qui a été prescrit comme modèle d’expression. Ainsi le grammairien Vaugelas définissait-il ce « bon français » en 1647 :
« La façon de parler de la plus saine partie de la Cour […] Quand je dis la cour, j’y comprends les femmes comme les hommes, et plusieurs personnes de la ville où le prince réside. »
La prétendue supériorité universelle du français, par opposition à toutes les autres langues et d’autant plus aux « patois régionaux », affirmée dès 1784 par le pamphlétaire Rivarol, est régulièrement reprise dans les discours étatiques jusqu’à aujourd’hui, par exemple par le président de la République lui-même lorsqu’il inaugure une cité qui cultive les mythes sur la langue française.
Tout au long du XIXe siècle, la construction de la nation française passe par cette vision de la langue française, que l’école de la IIIe République (1870-1940) est chargée de mettre en œuvre de façon particulièrement offensive.
En 1951, le phonéticien Pierre Fouché poursuit cette vision suprémaciste de la langue de Paris et de ses classes dominantes en établissant pour l’enseignement une norme de prononciation du français sur le modèle d’une « conversation soignée chez des Parisiens cultivés ».
Les « patois pauvres et corrompus » des campagnes « provinciales »
Quant aux autres langues de France, comme on les appelle depuis 1999, elles ont, à l’inverse, été disqualifiées par le nom de « patois » au départ méprisant, par l’association au seul monde rural et à une arriération prétendue. L’origine du mot « patois » est discutée, mais il est très probable qu’il vienne du verbe « patoiller » qui veut dire soit « marcher dans la boue, barboter, patauger », soit « gesticuler, parler en faisant des signes avec les mains ». Dans les deux cas, c’est un terme péjoratif à l’origine.
Or, tout ceci est doublement faux : ces langues étaient aussi celles des villes (à Marseille par exemple le provençal était la langue générale jusque dans les années 1920) et d’intellectuels (Frédéric Mistral, licencié en droit, a reçu le prix Nobel de littérature pour son œuvre toute en provençal).
Mais les préjugés sont fondés sur un aveuglement pour ne voir que ce que l’on veut voir. Ainsi, on lit dans l’Encyclopédie (1765) :
« Patois : Langage corrompu tel qu’il se parle presque dans toutes les provinces : chacune a son patois ; ainsi nous avons le patois bourguignon, le patois normand, le patois champenois, le patois gascon, le patois provençal, etc. On ne parle la langue que dans la capitale. »
Le Dictionnaire de Furetière (1690) précisait :
« Langage corrompu et grossier tel que celui du menu peuple, des paysans, et des enfants qui ne savent pas encore bien prononcer. »
À la création de la 1ere République française, ses responsables considéraient ainsi que dans les provinces on parlait « ces jargons barbares et ces idiomes grossiers » à « éradiquer » (Rapport Barrère, publié en 1794). Pourquoi ? Parce que « nous n’avons plus de provinces et nous avons encore environ trente patois qui en rappellent les noms » dont « deux idiomes très dégénérés » et parce que « l’homme des campagnes, peu accoutumé à généraliser ses idées, manquera toujours de termes abstraits » à cause de cette « inévitable pauvreté de langage, qui resserre l’esprit » disait le Rapport Grégoire (publié en 1794). Il ajoutait « les nègres de nos colonies, dont vous avez fait des hommes, ont une espèce d’idiome pauvre », ne mesurant pas le racisme linguistique de son propos.
Le mépris des provinciaux, des ruraux et de leurs langues, alimentés par ces préjugés conjugués, a été sans borne. Il a culminé au XIXe siècle sous la forme d’un véritable racisme, dont celui contre les Bretons ou les Méridionaux, bien attesté.
À l’époque l’étude scientifique des langues n’existait pas encore. La sociolinguistique, qui se développe à partir des années 1950-1970, a montré par la suite que toutes les langues sont égales (y compris celles dites « patois ») : aucune n’est supérieure ou inférieure à une autre en raison de ses caractéristiques proprement linguistiques. Ce sont les hiérarchisations sociales qui se reflètent en hiérarchisation des langues ou de leurs variétés locales ou sociales particulières.
Hélas, comme on l’observe trop souvent et encore plus à l’époque des « fake news », les connaissances scientifiques ont du mal à remplacer les croyances répandues dans l’opinion publique. C’est d’autant plus le cas quand il s’agit de langues en France, pays où a été instaurée une véritable religion nationale de la langue française accompagnée d’une sorte d’excommunication des autres langues.
En conséquence, cette conception est encore présente de nos jours. Le Trésor de la Langue française (CNRS) la décrit ainsi :
« Patois : Parler essentiellement oral, pratiqué dans une localité ou un groupe de localités, principalement rurales. Système linguistique restreint fonctionnant en un point déterminé ou dans un espace géographique réduit, sans statut culturel et social stable […]. Langage obscur et inintelligible. Synonymes : baragouin, charabia, jargon. »
Le « plouc » et son parler aussi méprisés l’un que l’autre
Aujourd’hui encore, le stéréotype du « plouc » est fortement voire principalement constitué de caractéristiques linguistiques (“phrase, accent, prononciation, langue”), comme le montre l’étude de Corentin Roquebert, qui conclut :
« On peut relever l’association forte entre des catégories et des objets plus ou moins valorisés socialement, ce qui favorise l’expression d’un jugement social positif ou négatif sur une population : le beauf comme personnage raciste et sexiste, le hipster branché et cool qui n’aime pas le mainstream, la prononciation et l’accent du plouc. »
Les préjugés glottophobes contre des « patois » supposés employés (uniquement) par des « paysans » sont toujours là. Et même quand les « paysans » et autres « provinciaux » ont finalement adopté le français, bon gré mal gré, on continue à stigmatiser les traces de leurs “patois” dans leurs façons de parler français : mots locaux, expressions, tournures, et surtout accent…
Le pseudo raisonnement, fondé sur des préjugés, est circulaire : les « patois » ne sont pas de vraies langues puisqu’ils sont parlés par des « paysans »/les « paysans » sont des rustres puisqu’ils parlent « patois ». Les deux stéréotypes négatifs projetés simultanément sur les « paysans » et sur les « patois » (ou les « accents » qu’il en reste), associés les uns aux autres, se renforcent réciproquement et produisent un mépris de classe renforcé.
▻https://theconversation.com/comment-la-societe-francaise-a-appris-a-mepriser-les-paysans-et-leu
#mépris #France #fracture #rural #urbain #villes #campagnes #ruralité #dévalorisation #province #ville-capitale #centralisme #sociolinguistique #langue #bon_français #patois_régionaux #langues_régionales #Rivarol #mythe #nation #Etat-nation #Pierre_Fouché #préjugés #aveuglement #racisme_linguistique #préjugés #racisme #hiérarchisation #plouc #accents #mépris_de_classe
]]>L’« antisémitisme » : une hostilité contre les Juifs. Genèse du terme et signification commune, Gilles Karmasyn
►https://phdn.org/antisem/antisemitismelemot.html
« Un mot vaut beaucoup moins par son étymologie que par l’usage qui en est fait »
Marc Bloch, Apologie pour l’Histoire ou Métier d’Historien, 1949.
Très régulièrement surgit sous la plume de certains antisémites, le plus souvent à l’occasion de critiques « antisionistes » camouflant une charge antisémite, l’argument comme quoi ils ne sont pas antisémites, parce qu’ils ne sont pas hostiles aux Arabes et que les Arabes sont des sémites. Les déclinaisons de cette protestation de « non #antisémitisme » sont multiples. On a vu également des Arabes antisémites protester de ce qu’ils ne pouvaient pas être antisémites puisqu’ils seraient « sémites ». On verra d’autres personnes nier simplement qu’un « sentiment » ou une attitude portant le nom d’« antisémitisme » puisse exister. La formulation la plus doucereuse, qui se veut la moins polémique, consiste cependant à affirmer que l’antisémitisme désignerait une hostilité « contre tous les #sémites » (c’est-à-dire contre les Juifs et les Arabes). C’est une contre-vérité.
#races #étymologie_trompeuse #langues et #baratin
]]>Proposition de loi visant à interdire l’usage de l’#écriture_inclusive
Rapport n° 67 (2023-2024), déposé le 25 octobre 2023
AVANT-PROPOS
I. ÉCRITURE « INCLUSIVE » OU NOVLANGUE EXCLUANTE ?
A. DES PRATIQUES QUI SE DÉVELOPPENT RAPIDEMENT
1. Qu’est-ce que l’écriture dite « inclusive » ?
2. Un phénomène loin d’être marginal
B. UNE DÉMARCHE QUI SOULÈVE DE NOMBREUSES DIFFICULTÉS
1. Une écriture non neutre
2. Une contrainte importante sur une langue déjà menacée
3. Une menace pour l’intelligibilité et l’accessibilité des textes
II. UNE PROPOSITION DE LOI NÉCESSAIRE POUR DISSIPER DES INCERTITUDES JURIDIQUES
A. DES INCERTITUDES JURIDIQUES
1. Quelques grands principes et deux circulaires
2. Une jurisprudence hésitante
B. UNE PROPOSITION DE LOI POUR CLARIFIER LE DROIT
C. LA POSITION DE LA COMMISSION
EXAMEN DES ARTICLES
Article 1er
Interdiction de l’usage de l’écriture dite inclusive dès lors que le droit exige l’utilisation du français
Article 2
Conditions d’application et d’entrée en vigueur de la loi
Intitulé de la proposition de loi
EXAMEN EN COMMISSION
LISTE DES PERSONNES ENTENDUES
RÈGLES RELATIVES À L’APPLICATION DE L’ARTICLE 45
DE LA CONSTITUTION ET DE L’ARTICLE 44 BIS
DU RÈGLEMENT DU SÉNAT (« CAVALIERS »)
LA LOI EN CONSTRUCTION
▻https://www.senat.fr/rap
/l23-067/l23-067.html
#France #interdiction #loi #novlangue #langue #menace #intelligibilité #accessibilité #incertitudes_juridiques #jurisprudence #circulaires #proposition_de_loi
[Bruxelles nous habite] marginalement buissonnière
▻https://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/marginalement-buissonniere
avec Léonie Jacqmin
#langues #anderlecht #cruising #potagers_urbains #acculturation_linguistique #langues,anderlecht,cruising,potagers_urbains,acculturation_linguistique
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/marginalement-buissonniere_16691__1.mp3
How I learned Mandarin in 6 months self-taught at home
▻https://www.youtube.com/watch?v=MwwTfcYFhLI
Comment préparer son séjour en Chine - la langue chinoise
HSK 1 - 3
Anki
Anki card sets for HSK
Netflix bilingual subtitle addon
only basic handwriting
real chinese language buddies
6 hours of learning per day
additional non-free videos for HSK 4.
Apparamnent c’est faisable pour une jeune femme qui a l’habitude des examens fréquents qu"elle prépare systématiquement avec Anki. Pour se faire une idée de sa propre vitesse il faut prendre en compte tous ses handicaps par rapport à l’age, au degré d’entrainement à l’apprentissage puis du nombre d’heures calmes qu’on peut consacrer à l’apprentissage quotidien.
Sur un point la jeune docteure a tort : le chinois est peut-être une langue difficile pour nos amis américains (sa pronociation l’est pour les Français) qui sont systématiquement sous-doués en langues étrangères, mais pour nous le chinois est une langue aussi facile que l’anglais ;-)
On parle de son utilisation pour la communication quotidienne. Il en est autrement si on veut arriver à un niveau assez élevé pour commencer les études universitaires de lettres.
P.S. une bonne maîtrise de l’anglais est utile pour l’apprentissage du chinois.
]]>Chine-Japon : écriture et traduction au défi de l’intelligence artificielle et de l’encodage - Asialyst
▻https://asialyst.com/fr/2023/05/19/chine-japon-ecriture-traduction-defi-encodage-intelligence-artificielle
A propos de l’encodage des écritures et de la #traduction assistée par un traitement automatisé.
De quelques problématiques pour les #langues utilisant des #idéogrammes.
►https://www.youtube.com/watch?v=ZZyEjwZ_ghU
(Rien à voir avec ARTE et David Castello-Lopes mais ce jingle me fait toujours marrer)
]]>Examens en basque : des collégiens vont rallier Bordeaux-Bayonne à vélo pour interpeller la rectrice
Une vingtaine d’élèves du collège Estitxu Robles de Bayonne vont parcourir à vélo la distance entre Bordeaux et Bayonne, du 18 au 22 avril, pour réclamer de pouvoir passer leurs #examens en basque.
Le départ est donné devant le rectorat de Bordeaux, le mardi 18 avril. Une vingtaine d’élèves de 3e du collège Estitxu-Robles vont ensuite rejoindre Bayonne à vélo. L’arrivée est prévue le 22 avril à 17 heures, pour rallier la manifestation en faveur de la langue basque organisée suite à l’appel d’Euskal Konfederazioa. Ce sont les élèves eux-mêmes qui l’ont annoncé, ce mercredi 29 mars devant la sous-préfecture de Bayonne.
Les élèves inscrits en enseignement immersif, qui ont obtenu le 17 mars dernier de pouvoir passer l’intégralité du brevet en #euskara, espèrent désormais décrocher ce droit pour les épreuves du bac. « Avant la réforme du bac, les lycéens avaient la possibilité de passer les épreuves d’histoire-géographie et de maths en basque. Mais depuis deux ans, c’est terminé », déplore le président de Seaska, Peio Jorajuria.
« Entraver nos droits »
Grâce à cette action, les collégiens espèrent interpeller la rectrice de l’académie de Bordeaux, Anne Bisagni-Faure. « Après une scolarité entière effectuée en euskara nous ne comprenons pas que l’on puisse autant entraver nos #droits_linguistiques lors des épreuves. L’euskara est notre langue au quotidien à l’école et il est logique que nos apprentissages soient évalués dans notre langue », ont-ils déclaré.
« Nous savons que tant notre périple que la #lutte à venir ne seront pas de tout repos et que plusieurs années seront peut-être nécessaires mais notre vœu le plus cher serait de rentrer en Euskal Herri avec le droit de composer également le bac en euskara » ont poursuivi les collégiens d’Estitxu Robles.
Le #cortège fera escale à La Teste, Biscarrosse, Contis et Messanges. Les adolescents seront encadrés par des enseignants et des parents tout au long du voyage.
Ceux qui le souhaitent peuvent effectuer les derniers kilomètres à vélo avec les collégiens. Rendez-vous est donné à 16 h 30 au marché de Boucau, pour rejoindre la manifestation dans les rues de Bayonne.
▻https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bayonne/examens-en-basque-des-collegiens-vont-rallier-bordeaux-bayonne-a-velo-pour-
]]>Maths et langue des signes : quand les mots font défaut ! | Reportage - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=sA-4Ijp13JM
Tangente, vecteur directeur, nombre impair… jusqu’à peu, ces termes mathématiques n’existaient pas en langue des signes française (LSF). C’est pour y remédier que chercheurs, personnes sourdes, militants... se mobilisent pour créer le lexique technique manquant et le diffuser. Car au-delà, c’est l’accessibilité des personnes sourdes aux études supérieures – et notamment scientifiques – et leur employabilité qui sont aujourd’hui questionnées.
À l’occasion de la Journée internationale des langues des signes.
#languesdessignes #LSF #mathématiques
Réalisation : SapienSapienS
Production : SapienSapienS, Universcience 2022
]]>Langues régionales. L’ONU s’en mêle et demande des explications au gouvernement français
▻https://www.ouest-france.fr/bretagne/langues-regionales-l-onu-s-en-mele-et-demande-des-explications-au-gouve
Le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, basé à Genève, se montre sévère à l’égard de la décision du Conseil constitutionnel du 21 mai 2021 censurant certaines dispositions de la loi Molac sur les langues régionales. "Nous craignons que l’adoption et l’application de cette décision puissent entraîner des atteintes importantes aux droits humains des minorités linguistiques en France ", écrit-il dans une lettre en date du 31 mai adressée au gouvernement français.
La lettre est signée par le sud-africain Fernand de Varennes, rapporteur spécial sur les questions relatives aux minorités ; la grecque Alexandra Xanthati, rapporteuse spéciale dans le domaine des droits culturels ; et la burkinabée Koumbou Boly Barry, rapporteuse spéciale sur le droit à l’éducation.
Elle formule à l’intention du gouvernement français des " commentaires et suggestions " à propos de la décision du Conseil constitutionnel. Cette dernière a établi l’inconstitutionnalité de l’enseignement immersif dans une autre langue que le français et de l’utilisation de signes diacritiques des langues régionales dans les actes d’état civil.
Un « risque de traitement différentiel »
" Cette décision peut porter atteinte à la dignité, à la liberté, à l’égalité et à la non-discrimination ainsi qu’à l’identité des personnes de langues et de cultures historiques minoritaires de France ", estime les rapporteurs du Conseil des droits de l’Homme. Ils estiment que sa mise en application peut mettre la France en contradiction avec les engagements qu’elle a pris au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, de la Convention internationale sur les droits de l’enfant et du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
Les rapporteurs du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies demandent donc au gouvernement français des informations et des explications, pointant notamment " le risque de traitement différentiel entre la langue anglaise d’une part, et les langues minoritaires de France d’autre part, au sein des établissements qui assurent le service public de l’enseignement ou sont associés à celui-ci "
.
Ils demandent également au gouvernement français de lui fournir " des informations relatives aux mesures prises […] pour mettre en place des mesures adéquates pour garantir l’accès à l’enseignement public dans les langues minoritaires ainsi que leur usage dans la vie publique et privée. "
Le Réseau européen pour l’égalité linguistique ELEN avait saisi l’ONU en juillet 2021 contre l’État français pour discrimination envers les locuteurs des langues régionales après la décision du Conseil constitutionnel. Il avait envoyé une " lettre d’allégation " au rapporteur spécial sur les questions relatives aux minorités.
]]>Une nouvelle chaire UNESCO en #toponymie_inclusive
Une équipe internationale, dirigée par l’UNIGE, va travailler sur les questions de #nominations_des_lieux à l’échelle mondiale, en se penchant notamment sur les questions de #genre, de visibilité des #minorités et de #développement_durable.
Comment les lieux sont-ils nommés dans le monde ? Par qui ? Avec quels enjeux politiques, culturels, sociaux, mémoriels ? Pour répondre à ces questions, une nouvelle chaire UNESCO en toponymie inclusive voit le jour à l’Université de Genève (UNIGE) : « #Dénommer_le_Monde ». Les objectifs ? Rendre visible cette problématique –qui prend actuellement de plus en plus d’ampleur–, en expliquer les mécanismes, créer un espace de dialogue entre les académiques, la société civile et les opérateurs publics et privés, et inventorier de bonnes pratiques et recommandations en la matière. En effet, de ce qui semble n’être qu’une sous-branche de la linguistique découlent de nombreuses problématiques comme la question du genre, la visibilité des minorités, les #langues et #savoirs_autochtones et le rapport à la #colonisation. Durant les quatre prochaines années, l’UNIGE initiera un fonctionnement en Réseaux de partenaires autour de cette chaire, particulièrement avec l’Afrique et l’Europe pour les réseaux académiques, et avec des organisations internationales.
La toponymie classique est l’étude de l’origine des noms de lieux et de leur évolution à travers le temps. « La toponymie permet la reconstitution archéologique du peuplement et du rapport à l’environnement dans le passé, précise Frédéric Giraut, professeur à la Faculté des sciences de la société de l’UNIGE et directeur de la chaire UNESCO en toponymie inclusive. Encore récemment, des archéologues allemands ont découvert un indicateur de lieu en haute Égypte, qui date de 4000 ans AV.-JC ! »
Des enjeux de genre et de visibilité des minorités
Toutefois la toponymie n’est pas que la simple explication et utilisation des #noms_de_lieux. Des enjeux importants découlent de l’étude de sa production contemporaine qui détermine la #visibilité de certaines #mémoires et symboliques dans l’#espace_public, la #signalétique, la #cartographie et les #adresses. « On parle de toponymie inclusive, car la question du genre, de par la sous-représentation des femmes dans le marquage de l’espace public, est patente, tout comme celle des minorités peut l’être dans le marquage de l’espace en général, que cela soit en Occident ou dans les pays au passé colonial », relève Frédéric Giraut. Les recherches menées par les collaborateurs/trices de la chaire UNESCO vont donc s’axer sur la représentation des différentes mémoires, des cultures, des visions du social et de l’espace en favorisant le débat entre les académiques, la société civile et les opérateurs via l’organisation de forums. « Nous allons également traiter les questions de #commémorations et de revendications controversées en analysant les termes des débats, dans leurs dimensions historiques, sociales et éthiques », annonce le chercheur genevois. La chaire va donc s’intéresser aux questions liées aux #mémoires_collectives et à leurs contradictions éventuelles. Dans quelles conditions le nom est-il consensuel ou conflictuel ? Différentes mémoires peuvent-elles être présentes simultanément et comment ? Ces questions se retrouvent dans des contextes et à des échelles très différentes, et relèvent du choix et de la reconnaissance des langues et des références historiques, culturelles et politiques.
#Toponymie_officielle contre #toponymie_vernaculaire
Autre problématique soulevée par la chaire UNESCO en toponymie inclusive : l’#adressage. « Dans les pays dits en développement, principalement, des quartiers entiers de villes sont construits indépendamment d’une autorité officielle, qui tente a posteriori d’organiser ces ‘villes informelles’ par un système de repérage fondé sur les numérotations de parcelles et de noms de rues », explique Frédéric Giraut. Mais cette logique se heurte à une organisation vernaculaire qui elle, emploie ses propres noms de repères vécus dans la vie de tous les jours, créant des tensions entre les politiques publiques et les habitant-es des quartiers et multipliant les systèmes antagoniques.
De manière plus générale, s’interroger sur les politiques officielles sera l’occasion d’analyser quels noms sont retenus et pourquoi, notamment vis-à-vis de la #marchandisation de certains noms de lieux, vendu ou loué, ou du #marketing_territorial. Il s’agit d’aller de l’observation du processus contemporain de la nomination à l’analyse rétrospective grâce à des sources de nature diverses qui relèvent de la cartographie, des archives, de la presse ou des systèmes d’information géographique.
Le glissement de la toponymie cartographiée du public au privé
Qui dit toponymie, dit cartographie. « Assurée par les autorités étatiques, d’abord militaires puis civiles, la cartographie de détails a vu des acteurs privés, comme le géant Google ou les entreprises de #GPS embarqués, s’instaurer comme références majeures pour les utilisateurs », relève Frédéric Giraut. A cela s’ajoute la cartographie participative, qui permet à tout un chacun de contribuer à la cartographie de détail du monde, notamment grâce à OpenStreetMap. Ces différents #systèmes_d’information_géographique constituent autant de cartographies du monde, parfois en contradiction. « L’intérêt de ces cartes ‘non-officielles’, mais dont les usages sont généralisés, est qu’elles permettent de faire jaillir des #quartiers_informels, invisibles sur les cartes étatiques, promouvant des toponymies vernaculaires et alternatives », s’enthousiasme le géographe.
Un partenariat international
Pour traiter ces problématiques, un consortium académique sera mobilisé en démarrant par la formalisation d’un réseau existant à deux échelles : mondiale d’une part, en fédérant les spécialistes et leurs équipes situés sur tous les continents ainsi que les Organisations internationales intéressées, et africaine d’autre part, avec le lancement d’un observatoire de la néotoponymie africaine (soit la nomination de nouveaux objets géographiques) qui inclut une plate-forme d’échanges avec les praticien-nes et les expert-es. Le programme de la chaire comportera également la réalisation d’un manuel double édition français et anglais et d’un cours en ligne intitulé “Dénommer le Monde”.
Le choix de la candidature de l’UNIGE pour une nouvelle chaire UNESCO a pour but de valider l’affirmation de ce champ émergent, dont les thématiques culturelles, patrimoniales et de développement sont en adéquation avec les thèmes fondateurs de l’organisation internationale. De même, les orientations de la chaire sont en adéquation avec plusieurs des priorités de l’UNESCO, notamment les questions de genre, le partenariat académique et technique Nord-Sud, particulièrement avec l’Afrique, et enfin la prise en compte des aspects culturels, notamment les savoirs autochtones et vernaculaires, dans les initiatives de développement durable.
▻https://www.unige.ch/communication/communiques/2021/une-nouvelle-chaire-unesco-en-toponymie-inclusive
#toponymie #chaire_UNESCO #université_de_Genève #toponymie_politique
ping @cede
Mosaïque ethno-linguistique en Afghanistan au milieu des années 1990
▻https://visionscarto.net/afghanistan-ethno-linguistique
Titre : Mosaïque ethno-linguistique en Afghanistan au début des années 2000 Mots-clés : #guerre #conflits #afghanistan #talibans #islamisme Contexte : Atlas du Monde diplomatique, 2003, page 168 et 169 Source : - Auteur : Philippe Rekacewicz Date : 1996 et 2003 #Musée_et_archives
]]>On Other Terms
https://www.youtube.com/watch?v=lHEve9aIv_E&feature=emb_logo
The diversity of academic work is simultaneously strengthened and limited by the use of English as an ‘international’ language. This event focusses on the book On Other Terms: Interfering in Social Science English that gathers together texts of authors who grew up with other tongues, but who do most of their academic work in English. It introduces carefully selected other terms and articulates what may be gained from allowing them to interfere in English.
On Other Terms: Interfering in Social Science English gathers texts of authors whose first language is not English. Granted, English allows us to have conversations with lots of others, but at the same time it sets a particular tone. Other terms from other tongues offer other possibilities. During this event one of the editors, Annemarie Mol, will shortly introduce the stakes of the project and say something about studying the Dutch term ‘schoon’. Olga Sezneva will talk about the text she co-authored with Liubov Chernysheva, in which they use field work done in two kinds of Russian collective housing sites to unravel the term ‘obshcheye’ – a lot richer than the alleged English equivalent ‘commons’. Amade M’charek makes apparent that writing about ‘harraga’ – rather than ‘migration’ – helps to shift one’s perspective to the people who engage in harraga – in her case from Tunisia to Europe – and to also attend to the stuff that takes the same route, like scandalously cheap salt. Vincent de Rooij, trained linguistic anthropologist, contributes with a spoken review. And finally there is a general discussion, moderated by Olav Velthuis.
You may prepare for this by reading around in: https://journals.sagepub.com/toc/sora/68/2
About the speakers
Annemarie Mol is an ethnographer and philosopher. She is Professor of Anthropology of the Body at the University of Amsterdam.
Olga Sezneva is an Urban and Cultural Sociologist with interests in architecture and material culture, migration and displacement, media piracy, urban aesthetics, and the artistic research.
Amade M’charek is Professor Anthropology of Science at the department of Anthropology of the University of Amsterdam.
Vincent de Rooij is assistant-professor at the Department of Sociology and Anthropology and a member of the AISSR-research group Globalising Culture and the Quest for Belonging.
Olav Velthuis (moderator) is Professor at the Department of Sociology of the University of Amsterdam, specializing in economic sociology, sociology of the arts and cultural sociology.
https://spui25.nl/programma/on-other-terms
#langues #sciences_sociales #conférence #vidéo #anglais #langue_anglaise #multilinguisme #université
Bonjour, grüezi, allegra, benvenuto: plurilingue au quotidien
Quatre #langues_nationales, des dizaines de dialectes, plus de 250 langues parlées au total : le plurilinguisme est un phénomène saillant en Suisse, et il augmente. Le plus frappant est cependant de voir comment l’#anglais s’impose peu à peu comme cinquième « langue nationale ».
Renata Coray a grandi dans le canton de Bâle-Campagne au sein d’une famille où l’on parlait le romanche et le suisse allemand, elle a fait des études en français et en allemand à Fribourg, vit à Zurich, séjourne souvent dans la Surselva, lit aussi des textes en anglais pour son travail et aime les vacances en Italie. Si tous les Suisses ne sont pas aussi polyglottes que cette cheffe de projet à l’Institut de plurilinguisme de l’université de Fribourg, la dernière étude de l’Office fédéral de la statistique (OFS) sur le #paysage_linguistique suisse montre tout de même que le plurilinguisme est en nette augmentation. Plus de deux tiers de la population suisse utilise régulièrement plus d’une langue. En 2014, environ 64 % des Suisses parlaient plus d’une langue au quotidien. Aujourd’hui, ils sont 68 %. Pour ce qui est du nombre de langues utilisées, 38,4 % en parlent régulièrement deux, 21,3 % trois, 6,4 % quatre et 1,7 % cinq ou plus. Notons que l’étude n’établit pas de distinction entre l’allemand standard et le suisse allemand.
« Cette augmentation est due à la #mobilité accrue, aux possibilités de communication élargies offertes notamment par les nouveaux médias et l’Internet, aux cours de langue très répandus et à la composition plus internationale de la population », indique la sociolinguiste Renata Coray. Mais la modification des questions de l’enquête statistique y est aussi pour quelque chose : si, jusqu’en 1990, les sondés ne devaient indiquer que leur langue maternelle (les personnes bilingues devant opter pour une seule langue), ils peuvent depuis lors mentionner aussi les langues qui leur sont familières et, depuis 2010, citer jusqu’à trois langues principales.
Une mise en œuvre présentant des lacunes
Malgré cette augmentation, le plurilinguisme reste un thème politique explosif en Suisse. La longue lutte pour la survie du #romanche ou, en nombre d’endroits, les disputes liées à l’introduction de l’anglais à l’école au lieu du français dans les petites classes le montrent. La promotion des langues nationales, en particulier des #langues_minoritaires que sont l’#italien et romanche, est néanmoins ancrée dans la Constitution fédérale. « Pas mal de choses ont été faites sur le plan de la #politique_linguistique et des lois, note Renata Coray, mais la mise en œuvre présente parfois des lacunes. » Cela se voit par exemple, dit-elle, dans l’#administration_fédérale. Une étude de 2020 du Centre pour la Démocratie d’Aarau montre que dans près de deux tiers des offices, les Suisses alémaniques sont clairement surreprésentés et les membres des minorités linguistiques, sous-représentés.
Un problème similaire existe dans le canton des #Grisons, relève la sociolinguiste. Dans ce seul canton possédant trois langues officielles – l’allemand, le romanche et l’italien –, l’#allemand reste nettement dominant dans l’#administration. Au fond, la promotion du romanche a-t-elle un sens dans un pays dont seulement 0,5 % de la population résidante permanente le considère comme l’une de ses langues principales, et seulement 0,9 % l’utilise régulièrement, sachant que la plupart des romanchophones maîtrisent aussi l’allemand ? « Il est vrai que ma grand-mère faisait probablement partie de la dernière génération qui ne parlait que le romanche, mais la promotion de la #diversité_linguistique est tout de même importante pour la #cohésion et l’#identité du pays », souligne Renata Coray. Même du point de vue économique, le multilinguisme semble payer : il est en effet à l’origine de 9 % du produit intérieur brut de la Suisse, comme l’ont découvert des chercheurs de l’université de Genève en 2008. Actuellement, une autre étude est en cours, car ce chiffre pourrait avoir augmenté ces dernières années.
Encourager les jeunes
Naomi Arpagaus apprécie elle aussi la #diversité_linguistique. Cette Grisonne de 21 ans a grandi dans un environnement romanche et suisse alémanique, appris l’anglais et l’italien à l’école, s’est spécialisée en espagnol au gymnase et prend en ce moment des leçons de français. « Vivant à Berne à cause de mes études, je parle surtout l’allemand au quotidien, mais aussi le romanche avec mes amis. » La préservation de cette langue lui tient à cœur. Ainsi, en tant que présidente de l’organisation faîtière de la jeunesse romanche #GiuRu, elle s’engage pour la défense des régions linguistiques grisonnes et l’interconnexion des cinq idiomes que sont le #sursilvan, le #sutsilvan, le #surmiran, le #puter et le #vallader.
« Nous organisons des concerts et des soirées de jeux en romanche, tenons une rubrique dans le quotidien romanche ‹La Quotidiana› et entretenons des liens avec d’autres minorités linguistiques d’Europe », explique Naomi Arpagaus. L’intérêt des jeunes est très vif, dit-elle : « Beaucoup considèrent que la maîtrise du romanche est un avantage. Elle facilite l’accès à d’autres langues latines comme le français, l’espagnol ou le portugais, et il s’agit presque d’une langue secrète. » Pourtant, sur les réseaux sociaux, les jeunes s’expriment sans doute plutôt en allemand qu’en romanche, non ? Naomi Arpagaus rigole : « Dans ma génération, on écrit surtout en anglais. »
La prédominance de l’anglais
Dans les faits, si l’on excepte la position particulière de l’allemand standard (voir encadré), l’anglais a de plus en plus tendance à s’imposer comme la cinquième « langue nationale ». L’anglais est la langue étrangère la plus répandue, et de loin (45 %), en particulier chez les jeunes : près de trois quarts des 15 à 24 ans ont utilisé régulièrement l’anglais en 2019. « Et c’est une bonne chose, souligne Verio Pini, je dirais même que c’est indispensable. » Le président de l’association Coscienza Svizzera, qui se bat pour la diversité linguistique, expérimente cela au quotidien. Après avoir grandi au Tessin, Verio Pini a fait des études à Lausanne et à Berne. Il vit la moitié du temps à Berne et la moitié au Tessin et utilise aussi le français, l’anglais et l’espagnol tous les jours, en particulier pour la lecture de la presse.
Aussi important que soit l’anglais aujourd’hui, Verio Pini note cependant que cette langue exerce une forte pression sur les langues nationales. Non seulement sur les langues minoritaires que sont le romanche et l’italien, mais aussi sur l’allemand à Genève ou le français à Zurich. » Souvent, les langues ne sont encouragées que dans leur aire d’influence, alors qu’aujourd’hui, dit Verio Pini, compte tenu de la grande diversité culturelle et de la mobilité, il faut voir au-delà des frontières linguistiques : « L’italien, par exemple, est parlé par un plus grand nombre de personnes au nord des Alpes qu’au Tessin. » Cela n’a pas échappé aux cercles politiques. Dans son message culture 2016–2020 déjà, le Conseil fédéral avait défini l’objectif de soutenir la langue et la culture italiennes hors de la Suisse italienne. Le Parlement réclame aujourd’hui une promotion plus large et plus dynamique du plurilinguisme, et ce afin de favoriser la cohésion nationale et l’intégration.
« Il est évident que la communication entre les différentes régions linguistiques serait plus aisée si tout le monde parlait l’anglais. Mais pour la cohésion nationale et sociale, la communication simplifiée ne suffit pas, note Verio Pini. Il faut aussi comprendre la culture des autres régions linguistiques. » Apparemment, la population suisse en est tout à fait consciente : d’après l’étude de l’OFS, 84 % des Suisses pensent que connaître plusieurs langues nationales est important pour la cohésion du pays.
On n’apprend pas les langues qu’à l’école
Philipp Alexander Weber est aussi de cet avis. Il a grandi à Winterthour et a déménagé à Fribourg pour étudier l’économie. Au début, il avait de la peine avec le français : « À l’école, j’étais plutôt un matheux. » Cependant, il a rapidement remarqué qu’il avait bien plus de facilité à apprendre la langue sur place que dans les livres de grammaire. C’est pourquoi en 2007, il a fondé l’organisation friLingue, qui propose des séjours linguistiques aux jeunes en Suisse. « Je voulais bâtir des ponts au-dessus de la barrière des rösti », explique-t-il.
Aujourd’hui, un millier d’enfants et d’adolescents participent chaque année aux camps de langues de friLingue. Philipp Alexander Weber a noté une hausse de l’intérêt surtout chez les jeunes Romands : « Tandis que les Suisses alémaniques ont toujours été attirés par le français, langue de la diplomatie, et qu’ils considèrent sa maîtrise comme un signe d’éducation, les Romands ont une relation plutôt compliquée avec l’allemand. Ne serait-ce que parce qu’ils apprennent le bon allemand à l’école, tandis qu’on parle des dialectes différents à Berne, à Zurich et à Bâle. » Après la Coupe du monde de football en 2006 en Allemagne, relève Philipp Alexander Weber, l’allemand a toutefois gagné en attrait auprès des Romands. En quelques années, l’Allemagne est devenue leur destination de voyage préférée. Et beaucoup d’entre eux souhaitent à présent effectuer une année sabbatique à Berlin ou un séjour linguistique en Suisse alémanique.
En même temps, plusieurs cantons de Suisse centrale et orientale dévalorisent actuellement le français pour lui préférer l’anglais à l’école. À Uri et en Appenzell Rhodes-Intérieures, par exemple, on n’enseigne plus le français à l’école primaire, et en Thurgovie et à Zurich, le français n’est plus une matière déterminante pour le passage à l’école secondaire ou au gymnase. « Cela se reflète aussi dans les inscriptions aux camps de langues », indique Philipp Alexander Weber. Mais l’école n’est pas le seul endroit où l’on apprend les langues : d’après l’étude de l’OFS, 25 % de la population suisse apprend une ou plusieurs langues à partir de 25 ans. La langue la plus fréquemment apprise est… l’anglais.
Bien sûr, à friLingue aussi, il arrive que des jeunes issus de régions linguistiques différentes aient recours à l’anglais pour se comprendre. Aux yeux de Philipp Alexander Weber, il n’y a là rien de grave : « Nous ne sommes pas une école. Notre objectif est de susciter l’amour des langues. » Lui-même utilise l’allemand et le français au quotidien, mais aussi l’anglais et le portugais. Il a vécu dix ans au Brésil et a un fils brésilien qui parle le suisse allemand. « Les connaissances linguistiques permettent de découvrir et de comprendre d’autres cultures et manières de penser, souligne-t-il. Elles ouvrent de nouveaux horizons. »
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« #Hochdeutsch » ou #suisse_allemand ?
Pour les uns, le suisse alémanique est un dialecte, tandis que d’autres le considèrent comme une langue à part entière. Pour Jürg Niederhauser, président du SVDS (Schweizerischer Verein für die deutsche Sprache), il s’agit là en fin de compte d’une « question idéologique » qu’on ne peut pas trancher en s’appuyant sur des données linguistiques. Il est clair que pour quelqu’un qui vient d’une autre région linguistique ou de l’étranger, le suisse allemand parlé au quotidien est souvent un obstacle. De surcroît, le dialecte est de plus en plus souvent utilisé aujourd’hui, car les formes d’expression deviennent de plus en plus informelles : « Il y a 70 ans, un match à la télévision était encore commenté en bon allemand. Aujourd’hui, on utilise le dialecte », relève Jürg Niederhauser. D’après lui, cela rend la compréhension plus difficile pour ceux qui ne parlent pas le suisse allemand et fait que les Suisses alémaniques se gênent davantage de parler l’allemand standard, car celui-ci est presque uniquement utilisé dans un contexte formel, comme à l’école.
▻https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/bonjour-grueezi-allegra-benvenuto-plurilingue-au-quotidien
]]>La France veut-elle vraiment tuer ses langues régionales ? - L’Express
▻https://www.lexpress.fr/culture/la-france-veut-elle-vraiment-tuer-ses-langues-regionales_2151417.html
La question se pose après la censure des dispositions essentielles de la loi Molac par le Conseil constitutionnel. De fait, la France ne subit pas la perte de sa diversité culturelle, elle l’organise.
· Le raisonnement est assez simple. Depuis des décennies, la France a fait en sorte que la transmission des langues dites « régionales » s’interrompe dans les familles (je reviendrai sur ce point prochainement). Dès lors, seul l’enseignement peut encore « créer » de nouveaux locuteurs. Mais pas n’importe quel enseignement. Il va de soi que, dans une société désormais totalement francophone, suivre trois ou six heures de cours par semaine ne suffit pas. La seule technique efficace est celle de « l’immersion », dans laquelle la majorité des cours a lieu en langue régionale. Or c’est cette méthode qui vient d’être déclarée inconstitutionnelle. Pire encore : non seulement elle ne sera pas étendue à l’école publique, comme le proposait la loi Molac, mais, selon le Conseil constitutionnel, elle est désormais interdite là où elle existait, notamment dans les écoles associatives : ikastolak au Pays basque, Diwan en Bretagne, calendretas en Occitanie, bressolas en Catalogne, etc. Fin de la transmission dans les familles, interdiction de l’enseignement immersif : la boucle est bouclée.
· Certes, Jean-Michel Blanquer minimise les effets de cette décision. « La France encourage les langues régionales », assure-t-il ainsi dans un entretien accordé à Ouest-France. S’il reconnaît être opposé à l’immersion, il se dit favorable au « bilinguisme », technique qui consiste à travailler dans deux langues en même temps, mais dans un volume horaire bien moindre. Ce faisant, le ministre de l’Education nationale joue sur les mots car il le sait parfaitement : cette méthode pédagogique ne permet pas de créer de bons locuteurs.
· La manière dont cette décision a été prise mérite aussi que l’on s’y arrête, et ce aussi bien politiquement que constitutionnellement. Commençons par la politique. Aucune loi n’avait été votée sur ce sujet depuis soixante-dix ans - ce qui en dit long sur la volonté réelle de la France de sauver son patrimoine linguistique. Or voilà que Paul Molac, un député régionaliste breton et opiniâtre (pléonasme ?), parvient à vaincre tous les obstacles, en réunissant sur son texte une écrasante majorité aussi bien au Sénat (253 pour, 59 contre) qu’à l’Assemblée nationale (247 pour, 76 contre).
· Mais la bataille n’était pas terminée, on vient de le voir. Jean-Michel Blanquer - il l’a reconnu - a fait rédiger par son propre cabinet la saisine officiellement déposée par 61 parlementaires - étrange conception de la séparation des pouvoirs. Phénomène tout aussi inédit : alors que la majorité du groupe LREM avait approuvé le texte, une minorité de ce groupe a saisi le Conseil sans en avertir le reste de ses collègues !
· A l’évidence, ce stratagème a également reçu l’aval d’Emmanuel Macron. En effet, la Constitution ne laisse que quinze jours au chef de l’Etat pour promulguer une loi définitivement adoptée. Ce délai expirait le 22 avril au soir ? La saisine est intervenue le... 22 avril à 18 heures.
· Quatre des 61 députés ont publiquement affirmé que leur signature leur avait été arrachée par une série de mensonges et ont écrit au Conseil constitutionnel pour la retirer. Si leur demande avait été entendue, le nombre de signataires serait tombé sous la barre fatidique des 60 et la saisine aurait été déclarée irrecevable. Sans surprise, le Conseil a estimé que leurs signatures devaient être tout de même comptabilisées.
· Ce n’est pas tout. Les « sages » n’étaient saisis que sur un article, concernant le financement par les communes de l’enseignement des langues régionales, article qu’il ont validé. Ils auraient pu s’en tenir là, comme ils le font d’ordinaire, mais il ont décidé de leur propre chef d’examiner deux autres articles du texte. Une pratique tout à fait exceptionnelle, selon les connaisseurs de l’institution.
· Venons-en à l’argumentation juridique. Pour censurer le principe de l’enseignement immersif, le Conseil s’est référé à un complément de l’article 2 de la loi fondamentale : « la langue de la République est le français ». Or de nombreux spécialistes contestent cette interprétation pour la raison suivante. Votée en 1992, cette phrase était destinée à lutter contre... l’anglais, comme en témoignent les débats de l’époque. Plusieurs parlementaires, méfiants, avaient publiquement exigé que ledit article ne soit jamais utilisé contre les langues régionales, ce à quoi le gouvernement s’était explicitement engagé. Ajoutons qu’à aucun moment il n’est écrit que le français est la « seule » langue de la République. Ajoutons encore qu’un article 75-1 a été introduit en 2008 pour y faire figurer les langues régionales et pouvoir ainsi les défendre. Et pourtant : le Conseil ne cesse depuis bientôt trente ans de se référer à l’article 2 pour s’opposer aux langues minoritaires.
· Admettons cependant que l’article 2 ne soit pas clair et que l’on puisse de bonne foi hésiter sur son interprétation. Traditionnellement, dans les cas litigieux, le Conseil consulte les travaux préparatoires qui ont amené à sa rédaction. « En cas de doute, il se réfère aux intentions du législateur », confirme la juriste Anne Levade. Or, on l’a dit, celles-ci étaient explicites : non à l’anglais, aucune conséquence pour les langues régionales. Eh bien, le Conseil le reconnaît sans fard : il ne s’est pas rapporté aux débats de 1992 ! La raison ? « Selon lui, cet article est parfaitement clair. Il impose le français partout, et le français seul », souligne un spécialiste.
Notons pour terminer que le Conseil constitutionnel a également invalidé la disposition prévoyant dans les documents d’état-civil l’utilisation des signes « diacritiques » propres aux langues régionales, comme le ñ (qui figure pourtant dans l’ordonnance de Villers-Cotterêts). Signalons enfin qu’au cours des dernières semaines, le gouvernement a lancé avec force flonflons le « Pass culture » - sans e - et créé des cartes d’identité bilingues anglais-français.
Oui, on aimerait en rire si ce n’était à en pleurer.
(1) En tout cas en métropole. Les taux de locuteurs sont bien plus élevés outre-mer.
]]>Cartes sensibles ou subjectives
Cartographie sensible ou subjective
Pour Quentin Lefèvre, la cartographie sensible (ou #cartographie_subjective) peut se définir comme un média de restitution de l’#expérience du territoire ou encore comme la "#spatialisation_sensible de données sensibles".
▻http://quentinlefevre.com/cartographie-sensible
Cartographie sensible, émotions et #imaginaire
#Elise_Olmedo cerne les contours théoriques et méthodologiques de la cartographie sensible, en décrit les étapes de création et s’interroge sur ses impacts, son utilité et ses limites, à partir d’une expérimentation faite sur le terrain au Maroc, à Marrakech, au printemps 2010.
►http://visionscarto.net/cartographie-sensible
Cartographier les #interstices de la #ville
En faisant remonter à la surface les éléments du #paysage, l’artiste scénographe #Mathias_Poisson délivre des informations sur l’#ambiance des lieux, qui sensorialisent la carte. Élise Olmedo rend compte de cette #expérience_urbaine subjective dans ce beau billet.
►http://www.strabic.fr/Mathias-Poisson-Cartographier-les-interstices-de-la-ville
Cartes et cartographie des ressentis et représentations d’individus
La cartographie d’objets tels que des #ressentis (une gêne) ou des représentations de l’#espace_vécu (un risque) relatés par des individus mobilise des bagages conceptuels et techniques nombreux, nécessitant une mise au point sémantique et méthodologique. Aurélie Arnaud discute l’état de la recherche dans ce domaine dans la revue M@ppemonde.
▻https://journals-openedition-org/mappemonde/4666
Et si les cartes permettaient aussi d’explorer l’#invisible ?
C’est ce que propose l’atelier pédagogique de la BNF "Les cartes de l’invisible".
▻http://c.bnf.fr/JtG
L’#Otletosphère
Cette cartographie relationnelle des personnalités et institutions liées à #Paul_Otlet cherche à mettre en visibilité la forte implication de l’auteur au sein des organisations pacifistes internationales ainsi qu’au sein des institutions bibliographiques et documentaires.
▻http://hyperotlet.huma-num.fr/otletosphere/117
Pour une pratique féministe de la #visualisation de données
#Donna_Haraway, dans son essai fondateur sur les #savoirs_situés, offre une critique brillante non seulement de la représentation visuelle mais de la préférence extrême et perverse donnée aux yeux sur le corps dans la pensée occidentale.
►http://visionscarto.net/visualisation-donnees-feministe
#feminisme
Nouvelles cartographies – Lettres du #Tout-Monde
Ce projet de création expérimental et ouvert à tou.te.s a été lancé par des artistes et journalistes associés au #Labo_148. Quelle sera la cartographie du monde après la crise sanitaire ? Que redéfinit-elle ? Quelles urgences « à rêver un autre rêve, à inventer d’autres espoirs » s’imposent ? Le “Tout-Monde” selon #Edouard_Glissant, est cette inextricabilité de nos devenirs, et en cela, il invite à une poétique active de la #mondialité, de rencontres des imaginaires. Voir notamment l’expérience de Paul Wamo Taneisi : “Je porterai moi-même ma carte géographique”
▻http://www.labo148.com/category/nouvelles-cartographies
#Cartographies_traverses
« Cartographies traverses » est un dispositif de recherche-création qui regroupe des productions visuelles et sonores traitant des expériences migratoires contemporaines.
►http://visionscarto.net/cartographies-traverses
Re-dessiner l’expérience, art, sciences, conditions migratoires
#Sarah_Mekdjian et #Marie_Moreau utilisent la cartographie avec des migrants "pour un autre partage du sensible". Le projet débouche sur l’élaboration d’une très belle carte sensible (à voir).
▻http://www.antiatlas-journal.net
Cartes de migrants
L’artiste camerounais #Jean_David_Nkot réalise des portraits avec des cartes afin de "représenter les nombreux lieux qui se bousculent dans la tête des migrants" : ►https://wepresent.wetransfer.com/story/jean-david-nkot
Cartes d’ici et d’ailleurs
Favoriser l’inclusion sociale des personnes migrantes en France à travers des ateliers de #cartographie_participative et sensible (CartONG) : tel est l’objectif global du projet “Cartes d’ici et d’ailleurs”, soutenu par la Fondation de France et mis en oeuvre par #CartONG.
▻http://veillecarto2-0.fr/2018/12/21/carte-sensible-un-outil-dinclusion-sociale
#Guerilla_Cartography
L’objectif de Guerrilla Cartography est d’utiliser l’#art pour promouvoir une #cartographie_collaborative et engagée. Le site rassemble plusieurs atlas originaux et artistiques sur l’#eau, la #nourriture, les migrants.
▻http://www.guerrillacartography.org
Plateforme Art & Géo de Cartes Sensibles
Proposé par le polau-pôle des arts urbains et #Crévilles, ce site regroupe des cartes artistiques et géographiques qui rendent compte d’un territoire existant en assumant un regard sensible et/ou subjective. Il est conçu comme un outil de ressource et de partage pour chercheurs, artistes et curieux.
►http://polau.org/pacs
L’art est dans la cARTe
#Ghislaine_Escande est artiste peintre et plasticienne. Avec ses cARTes, elle redessine le Monde et nous fait voyager.
▻http://neocarto.hypotheses.org/10407
Carte sensible du festival de #Glastonbury
Le plan du célèbre festival de musique et d’arts de Glastonbury au Royaume-Uni selon The Word Magazine.
La carte subjective du musicien #Nick_Cave
Il s’agit d’une affiche de 2006 pour le concert de Nick Cave à Manchester en Angleterre. Elle contient plus de 50 énigmes basées sur les paroles de ses chansons. Voir cette vidéo qui revient sur le sens de cette carte subjective.
▻http://www.davidrumsey.com/luna/servlet/s/3ypdis
Médier les récits de vie. Expérimentations de #cartographies_narratives et sensibles
Article de Sarah Mekdjian et Élise Olmedo paru en 2016 sur le site de M@ppemonde.
►http://mappemonde.mgm.fr/118as2
#cartographie_narrative
Cartographier une année de sa vie
#Nicholas_Felton est un artiste designer qui traduit les données de la vie quotidienne en objets et en expériences significatives. Il est l’auteur de plusieurs rapports annuels qui résument les événements de l’année en cartes et graphiques rendant compte de son expérience subjective.
▻http://feltron.com/FAR08.html
Cartographie du #confinement en période d’épidémie
L’artiste britannique #Gareth_Fuller (►https://fullermaps.com/artworks/quarantine-maps) raconte en 14 cartes l’expérience de survie que représente la #quarantaine. Un grand nombre de cartes décrivant différents vécus en mode confiné sur Citylab (www.citylab.com/life/2020/04/neighborhood-maps-coronavirus-lockdown-stay-at-home-art/610018/). Le confinement en croquis, vu de France : géographie politique, sociale et culturelle du monde post-Covid19 par #Jérôme_Monnet (Cybergéo : ▻https://journals.openedition.org/cybergeo/34804). Une manière de décaler le regard sur le monde peut être d’utiliser (et d’admirer au passage) les très belles oeuvres de #street-art (▻https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/street-art/coronavirus-tour-du-monde-des-plus-belles-oeuvres-de-street-art-face-a-) produites dans le contexte de la pandémie. #Virginie_Estève a proposé un projet cartographique à ses élèves de 4e : cartographier leur espace vécu de confinement et aborder le paysage sensible depuis leur fenêtre. La preuve que l’on peut continuer à faire de la géographie et travailler à distance, moyennant quelques aménagements ( voir ce Genialy : ▻https://view.genial.ly/5e80c8155ad5150d93dab237/guide-geographie-du-confinement). Julien Dupont (Kobri), professeur d’histoire-géographie en collège à Vaulx-en-Velin et auteur de fictions radiophoniques et cartographiques, a mis en ligne sur son site Kartokobri (►https://kartokobri.wordpress.com) ses cartes quotidiennes du confinement. #SCOPIC (▻http://www.revuesurmesure.fr/issues/battre-aux-rythmes-de-la-ville/explorations-sensibles-de-notre-1km) s’est interrogée sur l’expérience du kilomètre autour de nos habitats. Pour d’autres liens, consulter le billet "Faire de la géographie en période de confinement" (▻https://cartonumerique.blogspot.com/2020/03/geographie-et-confinement.html).
Maps of Home
"Maps of Home" est une vision nostalgique faite des souvenirs de #Janesville dans le #Wisconsin, où l’auteur a grandi et où il a dû revenir à cause de la pandémie.
▻http://moriartynaps.org/maps-of-home
Suivre ses proches en temps de guerre
Carte dessinée à la main par ma grand-mère pour suivre les mouvements de mes grands-pères pendant la Seconde Guerre mondiale (1943-1945).
▻http://www.reddit.com/comments/be814f
#Nomadways
Le groupe Nomadways a invité 24 artistes, éducateurs et travailleurs sociaux à découvrir et explorer l’espace à partir de leurs #émotions et à créer leurs propres cartes subjectives dans un but de construction et d’inclusion communautaires.
▻http://nomadways.eu/subjective-mapping-2017-france
Cartographie autochtone, activités extractives et représentations alternatives
Le réseau #MappingBack a pour objectif de fournir du soutien cartographique aux membres des communautés autochtones luttant contre les industries extractives sur leur territoire. MappingBack cherche à utiliser la cartographie comme un outil de #résistance.
▻http://mappingback.org/home_fr
#peuples_autochtones #extractivisme
#Native_land, cartographier les voix autochtones
Le site Native Land, mis sur pied en 2015 par #Victor_Temprano, propose un outil cartographique participatif permettant une conceptualisation décoloniale des Amériques, du #Groenland, de l’#Australie et de la #Nouvelle-Zélande. Lire la présentation du site.
►http://native-land.ca
#décolonial
Cartographie et #langues_autochtones
#Marlena_Myles utilise son art pour célébrer sa culture et sa langue autochtones ainsi que pour aider le public (notamment les enfants) à comprendre l’importance des traditions et de l’histoire orales autochtones. Ses cartes racontent le passé, le présent et l’avenir du peuple et de la langue du #Dakota.
▻http://marlenamyl.es/project/dakota-land-map
#histoire_orale
Counter Mapping
#Jim_Enote, agriculteur #zuni traditionnel dans le Colorado (Etats-Unis), collabore avec des artistes pour créer des cartes qui ramènent une voix et une perspective autochtones à la terre. Ces cartes zunis s’inspirent profondément d’expériences partagées de lieux dans une volonté de #réappropriation du territoire par les #Amerindiens.
▻http://emergencemagazine.org/story/counter-mapping
Cartographie personnelle et subjective de #Mary_Jones
Au cours de ses dérives dans la ville de #Des_Moines, Mary Jones observe les lieux et les habitant⋅e⋅s, fait des photos, remplit des carnets d’#esquisses, prend des notes, enregistre parfois aussi des sons. Une masse de matériaux bruts qu’elle assemble ensuite en images hybrides (#collages, #superpositions, #sampling_visuels) qui composent une sorte de cartographie personnelle, subjective, voire intime de la cité et de ses marges.
►http://aris.papatheodorou.net/une-flaneuse-a-la-derive
Cartographier les espaces vécus et les émotions (#Drusec)
La ville telles qu’elle est vécue par les usagè.re.s de drogue marginalisés de #Bordeaux.
▻http://drusec.hypotheses.org/1722
#Queering_the_Map
Queering the Map est un projet de cartographie généré par la communauté #queer afin de géolocaliser des moments, des souvenirs et des histoires par rapport à leur espace physique. En cartographiant ces moments éphémères, Queering the Map vise à créer une archive vivante d’expériences queer.
▻http://queeringthemap.com
Cartographie subjective des Etats-Unis par #Paul_Steinberg
Cette série de vues subjectives des Etats-Unis et du monde a été réalisée par Saul Steinberg pour des couvertures anciennes de magazines (The New Yorker ou autres)
▻http://saulsteinbergfoundation.org/essay/view-of-the-world-from-9th-avenue
La cartographie au service des théories platistes
La théorie de la Terre Plate perdure jusqu’à aujourd’hui. La réalisation de cartes à l’image de la #terre_plate devient un objet de promotion de ces théories.
▻http://veillecarto2-0.fr/2020/09/22/la-cartographie-au-service-des-theories-platistes
Le monde vu de...
Une série de vues du monde à partir de #New_York, #San_Francisco et différentes villes des Etats-Unis (lire notre article sur le monde vu de la Silicon Valley).
▻https://imgur.com/a/XTnSn#0
Le monde vu par les Anciens
Cet atlas de #Karl_Müller de 1874 reproduit "les systèmes géographiques des Anciens" et d’une certaine manière la façon dont ces systèmes de représentation de l’#Antiquité étaient eux-mêmes vus au XIXe siècle.
▻http://geodata.mit.edu/catalog/princeton-r207tq824
L’Europe vue de la Russie
L’Europe vue de Moscou et l’Asie vue d’#Irkoutsk pendant la Guerre froide (1952).
▻https://www.reddit.com/r/MapPorn/comments/epdn4c/europe_from_moscowasia_from_irkutsk_time_magazine
Cartographie et subjectivité chez #Alexander_von_Humboldt
En scrutant minutieusement les différentes cartes réalisées par Alexander #von_Humboldt, on remarque certaines particularités, des mentions qui, à priori, n’auraient pas lieu de s’y trouver tant elles témoignent de la subjectivité de l’auteur.
►http://visionscarto.net/Humboldt-carto-subjective
Le monde sens dessus dessous
Un planisphère renversé montrant la Terre vue depuis l’hémisphère sud (à télécharger en haute résolution). Consulter la page des #projections cartographiques (▻http://cartonumerique.blogspot.com/p/projections-cartographiques.html) pour accéder à d’autres vues renversantes de la Terre.
▻https://www.digitalcommonwealth.org/search/commonwealth:9s161j433
Cartographie ultrapériphérique, et si on changeait de point de vue
Une carte des territoires ultramarins vus depuis l’hémisphère sud.
▻http://www.une-saison-en-guyane.com/extras/carte/carto-ultraperipherie-si-on-changeait-de-point-de-vue%e2%80%89
Projections du futur
Les projections du futur seront probablement centrées sur les océans, comme ces deux cartes du monde en projection Mercator oblique qui représentent les continents tout autour d’un océan unique.
►http://rightbasicbuilding.com/2019/09/09/the-world-maps-of-the-future
Carte subjective de #Paris en 2050
Cette carte imagine Paris en 2050, lorsque les effets du #réchauffement_climatique se seront durement faits ressentir... si rien n’est fait. Voir notre article de présentation : ▻https://cartonumerique.blogspot.com/2019/02/carto-subjective-geo-prospective.html
▻http://www.deuxdegres.net/projects/paris-2050
#changement_climatique
Utiliser des #SIG pour cartographier les #pratiques_spatiales
Des recherches récentes montrent l’intérêt d’utiliser les données fournies par les #réseaux_sociaux pour les cartographier et mettre en évidence des comportements des individus dans l’espace.
▻http://www.gislounge.com/using-gis-to-analyze-peoples-attitudes
Cartographie collaborative
L’objectif de ce site est de développer un ensemble d’usages pour aider à la dissémination des pratiques collaboratives en matière de cartographie, que ce soit pour le citoyen ou au sein de structures (associations, collectivités, milieu scolaire).
▻http://cartographie-collaborative.eu
#Mapquote
Le projet collaboratif Mapquote prend la forme d’une #carte_interactive où chaque utilisateur peut déposer une #citation de #romans où il est question de cartes.
▻http://neocarto.hypotheses.org/6502
L’usage de Google Maps dans « #Netherland »
Netherland est une belle réflexion désabusée sur les lieux et le déplacement, l’#espace et la #séparation, le fait de pouvoir être physiquement dans un lieu et mentalement dans un autre. Google Maps n’intervient que dans deux courts passages au début et à la fin du livre (source : Spacefiction)
▻http://spacefiction.fr/2009/11/01/google-maps-enters-litteraturegoogle-maps-entre-dans-la-litterature
#Hoodmaps
Hoodmaps permet de créer des cartes participatives pour éviter les #pièges_à_touristes et fréquenter les quartiers branchés de la ville. La typologie est assez basique, voire un peu réductrice : entre les “hipsters”, les touristes, les étudiants, les “riches”, les “costards” et les “normaux”, mais permet de rapidement identifier les différents quartiers d’une ville.
▻http://hoodmaps.com
Apprendre sur le territoire en représentant son territoire
Carte sensible élaborée par une classe de 1re ES qui montre la vision de leur lycée. A compléter par l’interview de Sophie Gaujal pour le Café pédagogique : L’approche sensible en cours de géographie, un ingrédient du bonheur ?
►http://hal.archives-ouvertes.fr
Cartographie ton quartier
Les cartes postales géocartographiques permettent d’articuler géographie spontanée et géographie raisonnée. Organisé par Sophie Gaujal, en partenariat avec le Café pédagogique, la Cité de l’architecture et l’IGN, le concours Cartographie ton quartier récompense les cartes postales cartographiques réalisées par des classes.
▻http://blog.ac-versailles.fr/geophotographie
Atelier de cartographie sensible (Ehess)
La plateforme SIG de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, met à disposition des ressources sur la cartographie sensible dans le cadre des ateliers Géomatique et humanités numériques qu’elle organise, notamment sur Gennevilliers.
▻http://psig.huma-num.fr/cartes-sensibles
#Cartes_mentales dans le nord de #Marseille
Ce billet de #Jérémy_Garniaux relate un atelier « cartes mentales » mené à Marseille, dans les 14, 15 et 16e arrondissements, par une plate-forme culturelle hors-les-murs constituée de cinq structures culturelles du Nord de Marseille.
▻http://www.mapper.fr/cartes-mentales-dans-le-nord-de-marseille
Chicago HomeStories Project
Le projet est né à #Chicago et commence à se diffuser dans le monde. Il s’agit d’encourager les citoyens par des #marches_civiques à en savoir plus sur leur quartier.
▻http://www.nationalgeographic.org/projects/out-of-eden-walk/blogs/lab-talk/2021-04-chicago-homestories-goes-global
Concours #cartographie_imaginaire
Cartographier la ville de demain, son quartier dans le futur, son école ou son collège idéal...
▻http://www.concourscarto.com/accueil-cci
Concours de dessin de cartes du monde pour enfants
Le concours #Barbara_Petchenik est un concours biennal de dessin de carte destiné aux enfants. Il a été créé par l’Association cartographique internationale en 1993 dans le but de promouvoir la représentation créative du monde sous forme graphique par les enfants.
▻http://icaci.org/petchenik
Lignes d’erre - Les cartes de #Fernand_Deligny
Pendant des années, Deligny a dessiné et fait dessiner des cartes de ce qu’il appelle leurs #lignes_d’erre, soit les trajets « libres » des #enfants sur leur aire de séjour. Il a perçu, par l’observation, que les autistes avaient une autre façon d’être au monde, une autre manière d’incarner l’humain.
▻http://culture.univ-lille1.fr/fileadmin/lna/lna60/lna60p34.pdf
La carte sensible de #Boulogne-Billancourt
Un projet pédagogique conduit par une équipe d’enseignants du lycée J. Prévert de Boulogne-Billancourt avec des classes de Seconde.
▻http://www.cafepedagogique.net
La "carte du Tendre" de #Nantes
#Gwenaëlle_Imhoff et #Emilie_Arbey, professeures de français et d’histoire géographie au collège Gutenberg de Saint-Herblain ont amené leurs 4èmes à réaliser de nouvelles « Cartes du Tendre » à la manière de Madame de Scudéry pour inventer « une géographie nantaise de l’Amour ». Enjeu de ce travail créatif et collaboratif, visuel et oral : aider les élèves à s’approprier « l’espace urbain proche et pourtant trop souvent lointain ».
▻http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/08/31082020Article637344555283464848.aspx
▻http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/lettres/continuite-pedgogique-et-numerique-en-lettres-carte-du-tendre-pr
Cartographier l’#insécurité au collège
Professeure d’histoire-géographie au collège Molière de Beaufort en Anjou, #Anaïs_Le_Thiec lance sa classe de 5ème dans une cartographie sensible du collège. Elle les invite à libérer leur parole via une #storymap.
▻http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/10/18102019Article637069844590338061.aspx
Dans ma ville on traîne
Visite guidée et habitée par le rappeur #Orelsan, qui propose une description de la ville de #Caen. L’intérêt principal est de rappeler qu’un espace géographique, avant d’être un objet d’étude, reste surtout un lieu de vie que l’on habite. Le rappeur énumère ses souvenirs d’enfant, d’adolescent, d’étudiant. Ce faisant, il raconte SA ville. Il associe chaque action passée au lieu où elle s’est déroulée.
►http://lhistgeobox.blogspot.com/2020/10/dans-ma-ville-on-traine-visite-guidee.html
Des lieux où l’on exprime ses sentiments
Carte interactive des lieux où les étudiants ont déclaré avoir pleuré sur le campus de l’université de Waterloo aux Etats-Unis (avec les commentaires). Cela correspondrait-il aux bâtiments de sciences et de mathématiques ?
▻http://www.reddit.com/r/dataisbeautiful/comments/l3t3xx/oc_an_interactive_map_of_where_students_have
Psycho-géographie de la ville de #Gibellina
Quand les artistes essaient de tromper les algorithmes de télédétection. C’est ce qu’a fait l’artiste #Burri avec une oeuvre d’art gigantesque couvrant les ruines de la vieille ville de Gibellina en Italie (à voir dans Google Maps)
▻http://www.archdaily.com/958178/the-psycho-geography-of-the-cretto-di-burri
Lyon-La Duchère 2030 : imaginer des scénarios prospectifs
Ces #scénarios prospectifs sont proposés par des élèves de 2nde du Lycée La Martinière-Duchère concernant le projet d’aménagement urbain #Lyon-La Duchère 2030.
▻http://canabae.enseigne.ac-lyon.fr/spip/spip.php?article1103
#Cartographie_sonore du quartier de l’Union (#Lille - #Roubaix - #Tourcoing)
Réalisé dans le cadre du projet de recherche Géographie et prospective piloté par l’IFE, cette expérimentation pédagogique a permis de découvrir par l’expérience spatiale un projet d’#aménagement_urbain d’envergure (son évolution, ses acteurs et ses enjeux) dans l’environnement proche des élèves, en privilégiant une géographie fondée sur l’expérience du terrain.
▻http://ife.ens-lyon.fr/geo-et-prospective/projet/cartographie-sonore-du-quartier-de-lunion
#Cartophonies
Comment sonne le monde ? Le site « Cartophonies » a pour objectif d’explorer l’#expérience_sonore contemporaine et d’aider a les prendre en compte dans l’avenir et dans les projets de transformation. Il contribue à construire une connaissance des milieux habités, du vécu des espaces et des ambiances contemporaines, celles du passé proche comme celles du futur.
►http://www.cartophonies.fr
#son
Cartes et mise en récit des mobilités
Dans le cadre d’une recherche doctorale, #Sylvie_Joublot-Ferré étudie les spatialités des adolescents en s’appuyant sur la cartographie de leurs déplacements quotidiens enregistrés sous forme de traces GPS et en analysant ces cartes comme des #récits_de_vie.
▻http://www.researchgate.net
▻http://www.radiobus.fm/episode/interview-de-sylvie-joublot-ferre-hepl
Comment les enfants ont perdu le droit de se déplacer
Carte montrant le territoire pratiqué pendant l’enfance sur quatre générations à #Sheffield.
►http://www.dailymail.co.uk/news/article-462091/How-children-lost-right-roam-generations.html
Comment les jeunes géographes ressentent-ils le monde contemporain ?
Un exercice de cartographie sensible proposé à des étudiants de master destinés à s’orienter vers le monde associatif donne un regard sur leurs représentations du monde. Environnement menacé, mobilités généralisées, et questionnements autour de la mondialisation émergent de ces cartes mentales, témoignant des inquiétudes d’une génération.
▻http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/carte-a-la-une/cartographie-emotions-monde-contemporain
« Mais madame, je n’y suis jamais allé ! »
Un #voyage_virtuel à #La_Réunion à travers la confection de #cartes_postales sensibles par des élèves de lycée professionnel. La #géographie_expérientielle ce n’est pas seulement du vécu, ce sont aussi (et surtout) des représentations (article extrait des Cahiers pédagogique, n° 559 "L’aventure de la géographie".
▻http://www.cahiers-pedagogiques.com/Mais-madame-je-n-y-suis-jamais-alle
Tour de la France par deux enfants (G. Bruno)
Cet ouvrage constitue l’archétype du roman scolaire géographique. Réédité de nombreuses fois depuis sa sortie en 1877, l’ouvrage a connu un énorme succès (plus de 9 millions d’exemplaires), contribuant à façonner une image du territoire national.
▻http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5684551x
Une géographie subjective à travers les romans d’aventure pour la jeunesse
Aurélie Gille Comte-Sponville, Modernité et archaïsme des lieux dans les romans d’enquête et d’aventure pour la jeunesse pendant les Trente Glorieuses en France, thèse soutenue en 2016. L’importance des lieux correspond à la quête d’une #utopie de l’enfance éternelle, qui figerait non seulement les héros dans la perfection de leur âge, mais aussi les lieux, dans une forme d’uchronie idéalisée.
▻http://www.theses.fr/2016ARTO0008
Le #Londres des romans de #John_Le_Carré
#Mike_Hall a été chargé de dessiner pour l’éditeur Penguin Books la carte des personnages, des lieux et des scènes de romans d’espionnage de John Le Carré.
▻http://thisismikehall.com/smileyslondon
La carte de la classe de khâgne
Cartographie subjective de la classe khâgne par Gus (@ecsolius) : quand un khagneux dresse la carte symbolique d’une année en prépa littéraire
▻http://twitter.com/ecsolius/status/1292071140047937536
La carte des mathématiques
La carte du "#Mathematistan" représente les rapports ambigus que l’on peut avoir les #mathématiques. Une région souvent inaccessible ?
▻http://www.reddit.com/r/math/comments/2av79v/map_of_mathematistan_source_in_comments
Cartographie de son appartement
Géographie de mon appartement vu par Thibaut Sardier.
▻http://twitter.com/tsardier/status/1326832393655816192
Cartographie imaginaire du nourrisson
@LittleBigData suit, en infographies et sur les réseaux sociaux, les tourments et les joies de #jeunes_parents (voir cette présentation). Le résultat est un cartographie imaginaire des premiers mois de la vie d’un enfant. Avec une magnifique carte de la première année extraite de l’ouvrage Le Bébégraphe publié par Claire Dealberto et Jules Grandin aux éditions Les Arènes en 2021.
▻http://twitter.com/LittleBigData_/status/1263721598076555265
Carte des #lieux_communs
De "l’usine à gaz" au "terrain d’entente", @LaMineComics passe en revue tous nos lieux communs inspirés de métaphores géographiques.
▻http://twitter.com/LaMineComics/status/1097068721846321152
▻https://cartonumerique.blogspot.com/p/cartes-sensibles.html
#cartographie_sensible #bibliographie #ressources_pédagogiques
ping @visionscarto @odilon @reka
Dialectique, approches et questionnements
Louis de Colmar
▻https://lavoiedujaguar.net/Dialectique-approches-et-questionnements
Qu’est-ce que la dialectique ? Je ne dirais pas que c’est la capacité de penser deux choses opposées et de décider : ce serait, au contraire, décider que la façon particulière qui permet d’appréhender une problématique, une réalité, etc. à travers une opposition donnée et historiquement constituée est devenu une impasse. Précisément donc, la question dialectique se pose lorsque les termes d’une opposition qui permettaient jusqu’alors de comprendre une problématique, une réalité, etc. deviennent non significatifs, non opérationnels, non manipulables, et conduisent à des impasses, quelles que soient les manières de tricoter et détricoter les éléments contradictoires.
La question dialectique intervient lorsque qu’une logique donnée, construite, établie, instituée, ne rend plus compte du réel (alors qu’elle a effectivement été en mesure de le faire jusque-là), et qu’il faille changer de logique pour rétablir un lien avec une réalité reconstruite sur des bases nouvelles (bases nouvelles qui ne sont pas visibles, pas perceptibles, pas rationalisables, etc., dans le contexte de cette première logique, rationalité, etc.). Cette question dialectique est ainsi relativement bien illustrée par le concept de changement de paradigme dans l’approche de Kuhn, ou encore à travers la problématique des structures dissipatives de Prigogine.
Il ne peut pas y avoir de dialectique dans un processus si ce dernier ne comporte pas un imprévu, une non-linéarité, un non-nécessaire, un illogisme, une non-continuité, etc. (...)
#dialectique #question #Hegel #Marx #langues #cosmogonies #modernité #civilisations
]]>#Oriamu_pisulina
▻https://www.youtube.com/watch?v=xVQJ41wgYzE
#chant_populaire #chanson #musique #musique_populaire #chants_populaires
Cette chanson est chantée en #grico :
Reconfinement : une #attestation_de_sortie en alsacien est maintenant disponible
L’Office pour la langue et la culture d’Alsace (Olca) a mis en ligne une attestation de sortie bilingue, alsaco-française. Elle est disponible depuis le mardi 17 novembre, et tout à fait légale.
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/insolite-reconfinement-attestation-sortie-alsacien-est-
Avec deux variantes : haut-rhinoise et bas-rhinoise :-)
Confinement : l’attestation de déplacement désormais disponible en version bilingue alsacien – français
Dès à présent, les #Alsaciens peuvent sortir de chez eux munis d’une attestation de déplacement en version bilingue alsacien-français, et cela de façon tout à fait légale. Une version welche est également disponible !
L’attestation de déplacement dérogatoire en usage depuis le 29 octobre 2020 - date du deuxième confinement national - a été traduite en alsacien (en variante bas-rhinoise) par l’OLCA. Elle a été adaptée dans une variante haut-rhinoise par Yves Bisch. Gilbert Michel a parallèlement traduit l’attestation en patois welche.
L’attestation est tout à fait légale puisqu’elle est calquée sur le modèle français : même texte et même niveau de langage. Et la langue française est bien présente sur le document.
Cette action s’inscrit dans le cadre de la mission de promotion de la langue régionale de l’OLCA. A travers cette démarche, l’Office entend normaliser la présence de l’alsacien au quotidien et démontrer que tout peut se traduire et s’écrire en alsacien.
L’OLCA développe parallèlement un #kit spécial COVID, en partenariat avec la marque Alsace. Il a pour objectif de permettre aux entreprises de communiquer en alsacien autour des différentes mesures mises en place durant le confinement : #klicke_ùn_àbhole (click & collect), gestes barrières, informations pratiques…
Haut-rhinoise :
Bas-rhinoise :
▻https://www.olcalsace.org/fr/actualite/confinement-l-attestation-de-deplacement-desormais-disponible-en-version-
#langues #langues_minoritaires #France #alsacien #bilinguisme #confinement #Alsace #covid-19 #coronavirus
ping @simplicissimus
Multilinguisme en Guyane, en Nouvelle-Calédonie et à Mayotte | Boukan & Une Saison en Guyane
▻https://www.une-saison-en-guyane.com/article/culture/multilinguisme-en-guyane-en-nouvelle-caledonie-et-a-mayotte
Les cartes représentant la diversité linguistique dans les territoires ultramarins comme la Guyane ou la Nouvelle-Calédonie représentent généralement des langues associées à des zones linguistiques distinctes bien identifiées. Or, les enquêtes sociolinguistiques réalisées en Guyane ces vingt dernières années mettent à mal l’idée d’une mosaïque de communautés linguistiques étanches. Les territoires sont multilingues et les habitants sont plurilingues, passant d’une langue à l’autre en fonction des interlocuteurs et des situations ou les mêlant au quotidien
]]>« Pour certains, je suis agrégé d’une #langue qui n’en est pas une »
▻https://www.franceculture.fr/emissions/affaire-en-cours/affaires-en-cours-du-jeudi-19-novembre-2020
Les #langues-régionales se battent pour survivre, alors que leur enseignement se voit de plus en plus menacé, comme le décriaient 128 universitaires et chercheurs dans une tribune de février 2020. Nous étudions cette question avec Francky Lauret, le premier linguiste agrégé en #langue-créole.
]]>« L’Arabe pour tous Pourquoi ma langue est taboue en France » | Les Oreilles loin du Front
▻http://www.loldf.org/spip.php?article864
Cette semaine, on a discuté avec le journaliste Nabil Wakim de son livre « L’Arabe pour tous - Pourquoi ma langue est taboue en France » publié aux éditions du Seuil. Nabil Wakim dans son enquête personnelle raconte comment ila (plus ou moins) perdu l’usage de sa langue maternelle, la langue arabe, c’est aussi une enquête sur les raisons de ce désamour. Alors que l’arabe est la deuxième langue la plus parlée du pays, elle n’est enseignée que dans 3 % des collèges et des lycées à environ 14 000 élèves. Soit deux fois moins qu’il y a trente ans ! Durée : 1h21. Source : Fréquence Paris Plurielle
►http://www.loldf.org/archives/20.11.18.arabe.pour.tous.nabil.wakim.mp3
]]>Atlas sonore des langues régionales de France
Drive & Listen
▻https://driveandlisten.herokuapp.com
Drive through cities of the world while listening to the radio
▻https://ph-files.imgix.net/76a102e0-4873-470d-b8ce-2e4b8addf160?auto=format&auto=compress&codec
]]>Versus | Faut-il sauver les langues en danger ?
Avec François Yvon, chercheur en traitement du langage parlé (Limsi / CNRS) et Alexis Michaud, chercheur en linguistique (CNRS).
▻https://www.youtube.com/watch?v=V1H24KMNtRc
#langues
(pas encore vu...)
#Langues d’Outre-mer : “Il faut arrêter avec le mythe d’une France unilingue
▻https://la1ere.francetvinfo.fr/langues-outre-mer-il-faut-arreter-mythe-france-unilingue-853888.
À l’occasion des 20 ans du rapport sur Les langues de la France, la revue universitaire Glottopol a publié un dossier sur les langues régionales françaises. Véronique Bertile, juriste réunionnaise, y signe un article sur le statut juridique des langues dans les Outre-mer.
#outre-mer #plurilinguisme #langues-minorisées
Revue Glottopol : Les « langues de France », 20 ans après
▻http://glottopol.univ-rouen.fr/numero_34.html
Une certification prive en anglais imposée pour valider licences, BTS et DUT...
▻https://blogs.mediapart.fr/philippe-blanchet/blog/120720/une-certification-privee-en-anglais-imposee-pour-valider-licences-bt
]]>Durant trois siècles, l’Amérique du Nord a été sillonnée par des aventuriers français. Et cela a laissé des traces, au-delà de la langue… #Amérique #histoire #langues
]]>Durant trois siècles, l’Amérique du Nord a été sillonnée par des aventuriers français. Et cela a laissé des traces, au-delà de la langue… #Amérique #histoire #langues #France
►https://sms.hypotheses.org/24732
Durant trois siècles, l’Amérique du Nord est sillonnée par des aventuriers de langue française. Coureurs de bois, trappeurs, interprètes, ces hommes, en quête de fourrures se sont constamment mêlés aux Amérindiens. Des tribus iroquoises ont ainsi adopté un jeune français, des pirogues chargées de peaux de castor ou de bison ont descendu la rivière Missouri… Gilles Havard ressuscite ces hommes qui ont sillonné l’Amérique de 1550 à 1850, à partir du Canada, de Trois-Rivières, vers l’ouest, jusqu’aux montagnes Rocheuses et vers le sud, jusqu’en Floride.
Il s’agit bien souvent d’« aventuriers déraisonnables et ensauvagés » qui ne cultivent pas la terre et n’érigent pas de clôtures sur des territoires qui ne leur appartiennent pas. Ils sont inaptes au peuplement, à la colonisation et parlement « majoritairement la langue de Molière. » De quoi contredire le schéma américain des colons audacieux qui ne pouvaient qu’être qu’anglophone.
Gilles Havard révèle une Amérique insoupçonnée, engloutie dans la grande Histoire et dans le puissant imaginaire des westerns. Il nous incite à prendre en compte l’expertise reconnue de ces hommes qui ont une capacité singulière à jouer un rôle d’intermédiaire entre la société coloniale et le monde autochtone. Ses travaux présentent ainsi une autre approche des mondes coloniaux, une approche façonnés par la mobilité et parfois l’éphémère. Il permet aussi de mesurer la place importante de la langue française en Amérique (...)
]]>[Bruxelles m’habite] Morceaux choisis de la collection #covid19 de la carte #sonore participative de #bna-bbot (Flavien) - #36
▻http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-36-2/#8849
Morceaux choisis de la collection #covid19 de la carte sonore participative de BNA-BBOT (Flavien)
ce soir une émission préparée dès l’aube. Le soleil se lève sur tois gars pas frais dont les oreilles découvrent une biodiversité des voix et des sons, une jungle de possibles quand la ville s’est arrêtée de nous battre les tympans. franco-faune, chronique sonore et enquête d’Ophélie Bouffil et Nicolas Kekatos produit dans le cadre du projet #bruxelles babeleer Arthur monte sur son vélo avec son casque audio ; il se fait paysager sonore du centre-ville, en suivant le son qui parle et ce que ceux qui y vivent lui racontent, sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer. Notre invité, Flavien de bna-bbot.be nous amène un morceau de la collection #covid19 de la carte sonore participative que son asso de (...)
#langues #enseignement #coronavirus #paysages_sonores #covid19 #dualisation_sociale #francophones #sondscape #langues,enseignement,bruxelles,sonore,bna-bbot,coronavirus,paysages_sonores,covid19,dualisation_sociale,francophones,sondscape
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-36-2_08849__0.mp3
[Bruxelles m’habite] Chronique : paysage #sonore vers le centre-ville de #bruxelles sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer (Arthur) - #36
▻http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-36-2/#8848
Chronique : paysage sonore vers le centre-ville de Bruxelles sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer (Arthur)
ce soir une émission préparée dès l’aube. Le soleil se lève sur tois gars pas frais dont les oreilles découvrent une biodiversité des voix et des sons, une jungle de possibles quand la ville s’est arrêtée de nous battre les tympans. franco-faune, chronique sonore et enquête d’Ophélie Bouffil et Nicolas Kekatos produit dans le cadre du projet Bruxelles babeleer Arthur monte sur son vélo avec son casque audio ; il se fait paysager sonore du centre-ville, en suivant le son qui parle et ce que ceux qui y vivent lui racontent, sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer. Notre invité, Flavien de #bna-bbot.be nous amène un morceau de la collection #covid19 de la carte sonore participative (...)
#langues #enseignement #coronavirus #paysages_sonores #covid19 #dualisation_sociale #francophones #sondscape #langues,enseignement,bruxelles,sonore,bna-bbot,coronavirus,paysages_sonores,covid19,dualisation_sociale,francophones,sondscape
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-36-2_08848__0.mp3
[Bruxelles m’habite] Jean-Baptiste, l’instit des confinés - Liévin - #36
▻http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-36-2/#8810
Jean-Baptiste, l’instit des confinés - Liévin
ce soir une émission préparée dès l’aube. Le soleil se lève sur tois gars pas frais dont les oreilles découvrent une biodiversité des voix et des sons, une jungle de possibles quand la ville s’est arrêtée de nous battre les tympans. franco-faune, chronique #sonore et enquête d’Ophélie Bouffil et Nicolas Kekatos produit dans le cadre du projet #bruxelles babeleer Arthur monte sur son vélo avec son casque audio ; il se fait paysager sonore du centre-ville, en suivant le son qui parle et ce que ceux qui y vivent lui racontent, sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer. Notre invité, Flavien de #bna-bbot.be nous amène un morceau de la collection #covid19 de la carte sonore participative que son asso de collecteurs de mémoire sonore dresse tels des (...)
#langues #enseignement #coronavirus #paysages_sonores #covid19 #dualisation_sociale #francophones #sondscape #langues,enseignement,bruxelles,sonore,bna-bbot,coronavirus,paysages_sonores,covid19,dualisation_sociale,francophones,sondscape
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-36-2_08810__0.mp3
[Bruxelles m’habite] Francofaune | #bruxelles Babbeleer - Ophélie Bouffil, Nicolas Kekatos - #36
▻http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-36-2/#8811
Francofaune | Bruxelles Babbeleer - Ophélie Bouffil, Nicolas Kekatos
ce soir une émission préparée dès l’aube. Le soleil se lève sur tois gars pas frais dont les oreilles découvrent une biodiversité des voix et des sons, une jungle de possibles quand la ville s’est arrêtée de nous battre les tympans. franco-faune, chronique #sonore et enquête d’Ophélie Bouffil et Nicolas Kekatos produit dans le cadre du projet Bruxelles babeleer Arthur monte sur son vélo avec son casque audio ; il se fait paysager sonore du centre-ville, en suivant le son qui parle et ce que ceux qui y vivent lui racontent, sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer. Notre invité, Flavien de #bna-bbot.be nous amène un morceau de la collection #covid19 de la carte sonore participative que son asso de collecteurs de mémoire sonore (...)
#langues #enseignement #coronavirus #paysages_sonores #covid19 #dualisation_sociale #francophones #sondscape #langues,enseignement,bruxelles,sonore,bna-bbot,coronavirus,paysages_sonores,covid19,dualisation_sociale,francophones,sondscape
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-36-2_08811__0.mp3
[Bruxelles m’habite] #36
▻http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-36-2
ce soir une émission préparée dès l’aube. Le soleil se lève sur tois gars pas frais dont les oreilles découvrent une biodiversité des voix et des sons, une jungle de possibles quand la ville s’est arrêtée de nous battre les tympans. franco-faune, chronique #sonore et enquête d’Ophélie Bouffil et Nicolas Kekatos produit dans le cadre du projet #bruxelles babeleer Arthur monte sur son vélo avec son casque audio ; il se fait paysager sonore du centre-ville, en suivant le son qui parle et ce que ceux qui y vivent lui racontent, sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer. Notre invité, Flavien de #bna-bbot.be nous amène un morceau de la collection #covid19 de la carte sonore participation que son asso de collecteurs de mémoire sonore dresse tels des jardinniers de l’écoute de notre ville
Flavien nous (...)
#langues #enseignement #coronavirus #paysages_sonores #covid19 #dualisation_sociale #francophones #sondscape #langues,enseignement,bruxelles,sonore,bna-bbot,coronavirus,paysages_sonores,covid19,dualisation_sociale,francophones,sondscape
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-36-2_08803__1.mp3
Les défenseurs de l’allemand révoltés par la certification obligatoire de l’anglais dans l’enseignement supérieur - France 3 Grand Est
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/polemique-certification-obligatoire-anglais-enseignemen
Un arrêté, publié le 3 avril, en pleine pandémie de covid19, prévoit l’obligation de certification en anglais à la rentrée 2020 pour les licences, les DUT et les BTS. Des voix s’élèvent en Alsace et en Moselle pour demander une modification des textes et permettre une certification en allemand.
« À mon indignation, s’ajoute aussi ma tristesse de découvrir que le gouvernement français s’est attaché à publier un texte réglementaire contesté par les territoires de la région Grand Est, en plein milieu d’une crise sanitaire qui oblige ces mêmes territoires à compter leurs morts. »
]]>Plus jamais un Mexique sans nous ?
Yásnaya Elena Aguilar Gil
▻https://lavoiedujaguar.net/Plus-jamais-un-Mexique-sans-nous-I
Un fleuve
Le nom d’un fleuve qui naît sur le plateau tibétain, passe par l’Inde et traverse le Pakistan raconte une histoire troublante. Son nom, Indo en espagnol, vient d’une langue ancienne réservée aux métiers et aux écritures sacrées de l’hindouisme. Du sanskrit « Sindhu », le mot est devenu en persan « Hindush », en grec « Indos », puis en latin « Indus », et enfin est passé à l’espagnol sous la forme « Indo ». Du nom de ce fleuve dérive aussi celui de la région que nous connaissons comme l’Inde, et, plus tard, du fait d’une histoire de confusions géographiques trop bien connue, l’appellation « indio » a fini par être utilisée pour désigner les membres d’un ensemble de peuples qui habitaient le continent américain à l’arrivée des colonisateurs européens. Le vieux nom d’un fleuve, mentionné dans le plus ancien texte de l’Inde, a également acquis sous de tout autres latitudes une connotation nettement méprisante. Je pense à ce fleuve quand, à bord d’un taxi, j’entends le chauffeur lancer des jurons à une personne qui manque de causer une collision, un chapelet d’insultes qui se termine par un retentissant « ¡indio ! ». (...)
#Mexique #peuples_originaires #Mapuche #Pedro_Cayuqueo #État-nation #langues #peuples #Oaxaca #autonomie #Chili #communes #justice #santé #éducation #autogouvernement
]]>France Bleu supprime ses émissions en breton (mais pas en basque)
Le Journal de France 3 Bretagne devient (prendre sa respiration…) le Journal de France 3 Bretagne, Pays-de-la-Loire, Centre-Val-de-Loire
Depuis une heure, les gendarmes sont sur le rond-point sur la départementale et contrôle tous les véhicules.
]]>« Comparons nos langues » de Nathalie Auger
Démarche d’apprentissage du français auprès d’Enfants Nouvellement Arrivés (#ENA)
▻https://www.youtube.com/watch?v=_ZlBiAoMTBo
▻http://asl.univ-montp3.fr/masterFLE/n.auer/Livret_Comparons.pdf
#Atlas_sonore des #langues_régionales de #France
Une même fable d’Ésope peut être écoutée et lue en français (en cliquant sur Paris) et en langues régionales (en cliquant sur les différents points de la carte). On peut retrouver les créoles et de nombreuses langues des Outre-mer, ainsi que ce qu’il est convenu d’appeler les langues non-territoriales de France, à partir de la carte du monde (en cliquant dans les rectangles qui leur sont consacrés) ou à partir des onglets correspondants. Les #langues_non-territoriales illustrées, comme le (r)romani et la langue des signes française (LSF) sont celles envers lesquelles l’État reconnaît avoir une #responsabilité_patrimoniale.