• Le receveur de plaintes

    Pour le numéro de cet été, on avait comme envie d’une grande nouveauté, au Postillon. Heureux concours de circonstances : Basile Pevin nous a fait l’honneur de nous proposer la publication de sa dernière nouvelle. Un divertissement postal qui part à la découverte des affres de la Poste moderne, du service Veillez Sur Mes Parents au smartphone Factéo, des avancées du Rentabilisme aux « pick-up stations ».
    Une tentative littéraire spécialement dédicacé à toutes celles et ceux qui continuent à envoyer des lettres manuscrites.

    C’est un long texte à lire sur :
    https://www.lepostillon.org/Le-receveur-de-plaintes.html

    Également disponible en papier en écrivant au Postillon...

    #LaPoste #LaPosteBancale #VeillezSurMesParents

  • Comment les banquiers de la poste « s’éclatent »

    Des mauvaises langues assurent qu’Alpexpo ne sert à rien, à part à engloutir des millions d’euros d’argent public. Pas du tout. Ce centre de congrès accueille aussi des événements œuvrant à la paix dans le monde et à l’harmonie entre les peuples. Par exemple, l’autre jour, un des petits malins du Postillon est parvenu à s’intégrer dans un séminaire de la Banque Postale. Il a ainsi pu écouter pendant plusieurs heures des encravatés expliquer comment « se gaver » en aiguillant leurs clients vers des systèmes d’endettement continu. C’était tellement bien qu’il nous raconte.

    La suite ici : http://www.lepostillon.org/Comment-les-banquiers-de-la-poste-s-eclatent.html

    Extrait :
    " Le « crédit renouvelable » avec sa carte de crédit associée est la nouvelle obsession de La Banque Postale. Ce crédit permanent permet aux clients qui ont souscrit à l’offre de faire leurs dépenses à crédit sans devoir revoir un conseiller, ce qui entraîne généralement dans un cercle vicieux d’endettement continu. Autrement dit, c’est très juteux, d’autant que les taux d’intérêts sont à deux chiffres. En 2009, le PDG de la Poste s’était engagé devant la commission des affaires économiques à « ne pas proposer de crédit renouvelable afin de ne pas pousser à l’endettement ». Depuis 2012, la supposée « banque citoyenne », comme le disent les plaquettes de communication, a pourtant mis en place ce système et presse ses salariés de « s’assurer du succès de sa commercialisation ». De quoi faire jouir Julien Tétû qui exulte à la tribune : « Il y a 21 milliards d’euros chez les clients à aller chercher. (…) Voila la troisième raison pour laquelle on va s’éclater en 2016. Le meilleur conseil que vous pouvez donner à vos clients c’est d’emprunter, et d’emprunter le plus possible ». Emprunter pour quoi ? Pour faire grossir le chiffre d’affaires de la Banque Postale, enfin.

    L’entubage des gens est un sport à part entière, qui requiert donc un minimum de technique. Julien Tétû explique : « Il faut toujours aller chercher plus haut que ce que son client demande. S’il demande 8 000 euros pour une voiture, elle coûte sûrement 10 000 alors faites lui emprunter 10 000... et puis faites rajouter un toit ouvrant, et puis la peinture métallisée, et puis l’accroche caravane, et puis la caravane. (...) ». Et ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que « la clef d’un crédit à la consommation, c’est qu’un client qui y a goûté, il y retourne toujours (…). Vous l’aurez compris, au moment où notre groupe vit un moment majeur, il faut faire en sorte que l’Isère fasse un carton sur les crédits à la consommation. Je compte sur vous et toute La Poste compte sur vous. » We need you for mettre les gens dans la merde.

    #LaBanquePostale #Moralisationducapitalisme #LaPosteBancale