• « J’étouffe » : les images des dernières secondes de vie de Cédric Chouviat qui mettent à mal la défense des policiers – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/jetouffe-les-images-des-dernieres-secondes-de-vie-de-cedric-chouviat-qui-

    La famille de Cédric Chouviat, qui reproche aux agents de n’avoir pas cessé leur intervention malgré les signes de l’asphyxie du coursier, demande une requalification des faits en violences volontaires ayant entraîné la mort, voire en homicide. Au contraire de l’homicide involontaire, de telles violences constituent un crime, et non un délit, et sont jugées devant une cour d’assises. Le Défenseur des droits s’était autosaisi dans cette affaire. Contactés par Libération, ses services nous font savoir que le dossier est encore en cours d’instruction.

    #violences_policières #Cédric_Chouviat

  • Seine-Saint-Denis : le policier se met en scène sur Snapchat avant et après avoir tiré sur son voisin - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/seine-saint-denis-le-policier-se-met-en-scene-sur-snapchat-avant-et-apres

    Ce policier en poste dans le XIIe arrondissement de Paris a blessé par balle son voisin trop bruyant. Il a été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire. Les photos qu’il a lui même diffusées sur les réseaux sociaux sont accablantes.

    #armes_de_la_police #police donc libre sous #contrôle_judiciaire #justice

    • « C’est quelqu’un de très calme, très professionnel et très bien noté » sauf quand il a une arme, sauf quand il a un voisin, sauf quand il est flic, sauf quand il se croit au saloon, sauf quand il publie ses tentatives d’assassinat, sauf quand il est raciste, sauf quand il dort, sauf quand il est éveillé, sinon c’est un mec coool.

    • Seine-Saint-Denis : le policier se met en scène sur Snapchat avant et après avoir tiré sur son voisin
      Nathalie Revenu et Florian Loisy, Le Parisien, le 17 avril 2020

      Le policier de 25 ans qui avait tiré sur son voisin à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) a été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de détenir une arme. Ce mardi soir, il était descendu chez son voisin bruyant pour faire cesser le tapage. L’explication s’était terminée dans le sang. Son adversaire s’était effondré, blessé par balle à l’abdomen.

      Les images mises en ligne par le policier lui-même sur Snapchat ont certainement pesé lourd dans la décision du magistrat, qui a retenu l’intention criminelle. Sur son compte nominatif, on voit le gardien de la paix se mettre en scène, apparemment avant de partir chez le voisin. Il arbore son arme de service, rentrée dans son jean.

      L’image est accompagnée d’un texte sans ambiguïté : « Je me rends chez mon voisin d’en dessous qui fait du tapage. Il m’invite à descendre sale f.d.p. J’y vais. » Une seconde scène, plus glaçante encore, a été immortalisée. Elle montre un sol maculé de traces rouges ressemblant à du sang, avec ce sous-titre : « J’ai tiré ». Prises très au sérieux, les deux images ont été versées au dossier d’instruction.

      Entre ces deux séquences, la tension sera montée crescendo entre les deux voisins, jusqu’au point de non retour. La musique poussée trop fort tout au long de la journée use les nerfs du policier. Et à 23h30, il descend pour faire cesser le tapage. Le ton monte. Le voisin aurait sorti un couteau. « Police, police, jette ton couteau », l’aurait sommé le policier. Ce dernier équipé de son arme de service chargée a alors tiré sur cet homme de 35 ans. Fort heureusement, le projectile n’a touché aucun organe vital. La balle aurait traversé son flanc et serait ressortie. Puis elle aurait été ricocher sur une porte d’appartement, sans d’autre dégâts collatéraux. La victime qui s’en sort miraculeusement « va bien », indique une source proche du dossier. Il a quitté l’hôpital.

      Le policier a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire et de paraître dans la résidence.

      « C’est un cas d’école de légitime défense », assure de son côté son avocat, maître Laurent-Franck Liénard. « Il est confronté à un individu qui lui dit : t’as qu’à descendre FDP, indique l’avocat. Il sait que cet homme a des antécédents de violence et juge la situation potentiellement dangereuse. Il se munit donc de son arme, décline sa qualité quand l’homme sort son couteau. C’est dans la logique policière. Il s’est retrouvé aux prises avec un individu irascible qui fonçait vers lui armé d’un couteau. »

      Me Liénard balaie aussi les photos Snapchat, qu’il replace dans un contexte d’exaspération et les réflexes douteux qui animent souvent les usagers de ce réseau social, très prisé des voyous, des dealers notamment. « Cela n’a rien à voir avec son état d’esprit habituel. C’est quelqu’un de très calme, très professionnel et très bien noté », argumente-t-il. De l’avis de certains collègues, ce gardien de paix en poste depuis deux ans à la brigade de nuit du commissariat du XIIe est « un peu racaille mais plutôt gentil ».

      La diffusion des images chocs qu’il a publiées sur les réseaux sociaux laissent penser que tous ne partagent pas ce sentiment.