Le géant de fer, Brad Bird, 1999Globalement heureux de tomber sur un film qui affiche en première image la warner, je l’ai rapidement regardé un peu désoeuvré. C’est plus fort que moi, quand je sens venir de loin le déroulement de l’histoire, ça me gonfle. Peut importe que je trouve l’animation plutôt bien foutue. Le méchant a une gueule de méchant, le gentil, une gueule de gentil. Tiens tiens tiens, la mère du héros est célibataire... Le robot énorme n’aime pas la violence, il va devenir le meilleur ami du gamin et tout et tout.
Mais bon, il est midi, quitte à mettre quelques scènes en accéléré je le regarde.
Et puis parfois, quelques moments de gloire : des scènes que je n’aurais pas pu imaginer, ça ça me fait plaisir. Des prémices de réflexion sur l’art contemporain... Une scène inattendue où Brad case tous ses fantasmes de gosse de voir un robot surpuissant avec un canon nucléaire laser qui sort du torse. Quelques belles perspectives visuelles et apocalyptiques.
Mais, ne pas trop rêver, ça retombe vite, le robot n’aime pas les armes, il préfère se sacrifier pour la bonne cause. Le méchant est puni. La mère épousera le gentil. Et ma critique sera fini.
#critique_a_2_balles #Brad_Bird #Le_géant_de_fer #1999 #animation▻https://www.youtube.com/watch?v=Xhj0mKr6tQQ