#le_poulpe

  • Lactalis, une firme sans foi ni loi - L’ogre du lait
    https://lactalistoxique.disclose.ngo/fr


    L’ogre du lait (1/3) : la pollution de la rivière de la Seiche
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/logre-du-lait-13-la-pollution-de-la-riviere-de-la-seiche

    En Ille-et-Vilaine, à Retiers, se trouve l’une des plus grandes laiteries d’Europe : la société laitière de Retiers, propriété du groupe Lactalis. En 2017, les rejets d’eau usée de cette usine ont tué toute vie aquatique sur 8 km.

    Pollution en bande organisée
    Une enquête de #Disclose : Mathias Destal, Marianne Kerfriden, Inès Léraud et Geoffrey Livolsi.
    Lactalis bénéficie d’importantes subventions publiques pour… moins polluer ! En 2016, soit un an avant le rejet toxique de l’été 2017, l’usine de Retiers (35) à reçu pas moins de 400 000 euros de la part de l’agence de l’eau Loire – Bretagne. Depuis 2002, c’est près de 5 millions d’euros qui lui ont été versés par l’établissement public.

    https://multinationales.org/La-pollution-au-quotidien

    Une autre affaire qui a défrayé la chronique ces derniers mois est le combat judiciaire entre le groupe #Lactalis et une petite commune proche du Vercors, Saint-Just-de-Claix. Propriétaire d’une fromagerie dans la ville, Lactalis refusait de la raccorder au réseau d’assainissement public et rejetait directement ses eaux usées dans l’Isère, en arguant qu’elle avait besoin de construire sa propre station d’épuration. Le maire a fini par céder début 2019 et accorder l’autorisation de construire cette station. Quelques mois plus tard, Lactalis était condamnée pour ses rejets dans l’Isère à une amende de 100 000 euros, dont la moitié avec sursis. Loin du réquisitoire du parquet (500 000 euros) et du million d’euros que le groupe aurait économisé en ne traitant pas ses eaux usées entre 2011 et 2019.

    Ce n’est pas la première fois que Lactalis se rend coupable de ce type de #pollution, déjà signalée sur son site de Craon en cause dans l’affaire du lait contaminé de 2017-2018. En mai 2019, une filiale de Lactalis a été condamnée à une amende de 250 000 euros pour la pollution d’une #rivière d’Ille-et-Vilaine qui a entraîné la mort de milliers de poissons.

    https://cqfd-journal.org/Emmanuel-Besnier
    Déjà signalé par Odilon mais c’est tellement édifiant que deux fois vaut mieux qu’une https://seenthis.net/messages/881918
    Marie, Emmanuel et Jean-Michel Besnier, trois actionnaires milliardaires figurent sans surprises parmi les 20 premières fortunes françaises sans être au Cac-40 ce qui leur permet de passer sous les radars. L’enquête de Disclose est édifiante et de salubrité publique. Vu la réponse du groupe sur la page les pieds sur terre , la #famille_Besnier devrait voir les #subventions_publiques tomber aussi longtemps que les vaches pissent du lait.

    https://www.prix-pinocchio.org/nomine/lactalis

  • A Cabourg, le maire, condamné pour violences conjugales, est encore candidat – LE POULPE
    https://www.lepoulpe.info/a-cabourg-le-maire-condamne-pour-violences-conjugales-est-encore-candidat
    Tristan Duval, élu divers droite, a été condamné pour violences conjugales en novembre 2018, ainsi que son ex-compagne un an après. Il espère être réélu le 22 mars prochain et dénonce une attaque contre sa fonction. Une décision qui scandalise les féministes.
    Par lénaïg bredoux (mediapart) | 12 Mar 2020

    Le dernier conseil municipal s’est, semble-t-il, passé « tout en douceur », quelques jours après la sixième édition de « Cabourg Capitale romantique ». Dans la ville normande, le maire sortant a pourtant été condamné dans une affaire de violences conjugales. Et Tristan Duval est candidat à sa réélection.

    Mi-février, il a présenté son programme, après avoir annoncé en décembre qu’il se retirerait après trois ans de fonction au profit d’un de ses colistiers. En dehors des militantes féministes qui interpellent régulièrement le maire, la campagne se déroule avec une apparence de normalité. Les adversaires de Tristan Duval évitent d’en parler ouvertement ; la presse locale, à l’instar de Ouest-France, fait comme si de rien n’était.

    « Si je me savais coupable, je ne vous ferais pas l’offense de me représenter », a écrit Tristan Duval à ses administrés début décembre 2019. Son « bilan ne doit pas être entaché par l’instrumentalisation médiatique, scandaleuse et mensongère de ma vie privée », se défend-il.

    Tristan Duval, producteur de spectacles de métier, répète le même message : la lutte contre les violences faites aux femmes est instrumentalisée. En l’accusant de violences conjugales, son ex-femme a voulu nuire à sa fonction, affirme-t-il depuis de longs mois.

    « Jamais cette histoire n’aurait pris tant d’ampleur si je n’avais pas été maire de Cabourg et si on n’avait pas été dans ce contexte », a-t-il expliqué au Journal du pays d’Auge, en décembre 2019, en faisant référence à #MeToo. Dans la presse locale, il parle d’une « engueulade de couple qui a mal tourné ».

    « J’assiste depuis plusieurs mois à un déferlement médiatique injuste, disproportionné et totalement instrumentalisé dans le cadre d’une affaire concernant ma vie privée, et à travers laquelle on souhaite toucher ma fonction pour faire de tout ça un symbole », avait déjà écrit Tristan Duval dans une « Lettre ouverte aux Cabourgeais », publiée après sa condamnation en novembre 2018 pour violences conjugales.

    Le sous-titre : « On ne sert pas une juste cause avec un mauvais exemple !!! » Le registre : celui du complot. « Il existe des manipulatrices, des destructrices, et des dénonciations calomnieuses et mensongères dans le but de détruire socialement un homme », estime encore Tristan Duval, qui a toujours refusé de quitter son mandat, ou de se mettre en retrait.

    « Je ne démissionnerai pas de mon poste, car je suis innocent et cette affaire n’a rien à voir avec ma fonction », a écrit le maire aux habitants de la ville normande, célèbre pour sa plage, son festival de cinéma et son Grand Hôtel.

    Le 21 novembre 2018, le tribunal de grande instance de Caen a condamné Tristan Duval à trois mois de prison avec sursis et à 2 500 euros de dommages et intérêts pour violences conjugales ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours – elle est de 14 jours.

    Il a en revanche renoncé à une peine d’inéligibilité, « au motif que l’infraction visée n’a pas de lien avec sa qualité d’élu ».

    Les faits se sont déroulés dans la soirée du 7 août 2018. L’ancienne compagne du maire de Cabourg, Solène Mauget, y rejoint Tristan Duval alors que leur relation est au plus mal. Elle souhaite une séparation mais espère, a-t-elle expliqué au cours de la procédure, passer des dernières vacances en famille. Le couple a une petite fille née en novembre 2017.

    Dans la soirée, selon les documents que Mediapart a pu consulter, le couple échange des SMS, dont le contenu devient de plus en plus brutal. Tristan Duval finit par menacer sa femme – leur mariage avait été fortement médiatisé en 2016, avec la présence de plusieurs personnalités, dont l’ancien premier ministre Manuel Valls.

    « Il me fait peur », a raconté Solène Mauget aux policiers, qui explique sur procès-verbal : « Il n’accepte pas la séparation. »

    « Tu vas t’en mordre les doigts », écrit par SMS Tristan Duval, ce soir-là, selon le procès-verbal de la confrontation entre les deux époux, organisée le 9 août 2018, et auquel Mediapart a eu accès. « Ça va être la guerre », dit-il encore. Ou : « Je rends l’appart, le préavis c’est un mois. »

    Une dispute de visu finit par éclater après 21 heures, et Tristan Duval s’empare du téléphone de sa compagne. Celle-ci lui arrache son pull pour le récupérer. Les époux sortent de la maison.

    Selon Solène Mauget, son mari la pousse alors contre le grillage, elle tombe, elle reçoit alors des coups « au visage et au thorax », et elle mord son mari au bras gauche pour se défendre, selon les propos rappelés par le tribunal dans le jugement du 21 novembre 2018.

    C’est un passant à vélo qui donne l’alerte et met fin à la dispute. Les voisins se rendent sur place et Solène Mauget s’enfuit dans un café voisin, d’où les pompiers et la police seront appelés. Le médecin qui l’examine décrit des lésions compatibles avec son récit, avec des blessures au visage et sur les côtes – elle a une côte cassée.

    Tristan Duval, lui, estime que son épouse est à l’origine des violences, et que sa chute est accidentelle : il affirme qu’elle est tombée contre le grillage du jardin en voulant se jeter sur lui.

    « Elle cherchait cette embrouille. […] Elle a provoqué cette situation pour me nuire », a expliqué devant les policiers le maire de Cabourg. Interrogé par l’avocate de l’époque de Solène Mauget sur les « termes méprisants, voire sexistes, du style “hystérique” » qu’il a utilisés pendant la confrontation, Tristan Duval répond sur procès-verbal : « Mes propos ne sont pas sexistes, ils sont factuels et médicaux. »

    Tristan Duval a porté plainte dès le 8 août 2018 pour violences (l’ITT avait alors été fixée à un jour, en raison de la morsure au bras) – une plainte classée sans suite par le parquet. Sauf que le maire de Cabourg a usé d’une autre procédure : la citation directe qui conduit automatiquement à réunir le tribunal.

    Il s’est prononcé le 20 novembre 2019, un an après le premier jugement, et a condamné à son tour Solène Mauget – à une amende de 1 500 euros pour violences volontaires commises par conjoint ayant entraîné une ITT inférieure à 8 jours – un à trois jours dans ce cas, selon les certificats.

    Le tribunal a considéré qu’avant la poursuite dans le jardin, le fait qu’elle ait arraché le« pull » de Tristan Duval, méritait d’être condamné. Ainsi que des gestes violents dans la maison, décrits par les enfants du maire et démentis par Solène Mauget, qui ont affirmé que leur belle-mère avait notamment « tir[é] les cheveux » de leur père.

    Les deux jugements font l’objet d’un appel, qui sera examiné le 10 avril prochain. Soit juste après les municipales. Un calendrier idéal pour Tristan Duval.

    « Monsieur Duval est parfaitement conscient de la gravité des faits, à tel point qu’il a obtenu de ne pouvoir être jugé qu’après les municipales ! Chacun appréciera », dénonce l’avocate de Solène Mauget, Marie-Alix Canu-Bernard.

    « Jamais je n’ai demandé » un tel calendrier, rétorque le conseil de Tristan Duval, Benjamin Louzier. Il ajoute : « Mme Mauget veut ruiner sa carrière d’élu, tout simplement. Elle fait de cette affaire, dont elle est à l’origine, et qui est une affaire de dispute entre époux, et pas de violences conjugales, une affaire qui ruine sa carrière politique. »

    Il en veut pour preuve les collages découverts par le maire de Cabourg, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, dans la nuit du 18 décembre, celle du 3 janvier et celle du 13 février, avant la Saint-Valentin, à l’image de ceux qui ornent de nombreuses villes de France pour lutter contre les féminicides.

    #le_poulpe #violences_conjugales #municipales_2020

  • Dans son Havre de gauche, Edouard Philippe a un problème avec sa droite – LE POULPE
    https://www.lepoulpe.info/dans-son-havre-de-gauche-edouard-philippe-a-un-probleme-avec-sa-droite

    Un bruit sourd retentit au milieu du brouhaha. « Casse pas la vitre ! », crient plusieurs personnes à l’homme qui est en train de donner des coups de coude à la devanture déjà brisée de la permanence d’Édouard Philippe. « Casse pas la vitre ! Elle est taguée ! »

    Sur le local de campagne du premier ministre, candidat à sa réélection à la mairie du Havre, le message des manifestants s’affiche en toutes lettres : « 49°3 Philippe prend la fièvre », « Mettons-le en quarantaine ! »

    Samedi 29 février, en fin d’après-midi, à quelque 200 kilomètres de là, le chef du gouvernement vient d’annoncer devant l’Assemblée nationale sa décision de recourir au #49-3 pour adopter la #réforme_des_retraites sans vote. La colère des opposants au projet de l’exécutif éclate dans les rues de la cité Océane. « Le 49-3, c’est un coup d’État. La vraie démocratie, elle est ici » , scande la petite foule. Il y a là des militants de la CGT, des « gilets jaunes », des avocats, des représentants du Snesup-FSU, première organisation chez les enseignants-chercheurs, de simples citoyens…

    Malgré la surdité du pouvoir, tous entendent poursuivre la mobilisation jusqu’au retrait du texte. Et profiter de l’éclairage offert par l’élection municipale des 15 et 22 mars pour montrer qu’« ils sont lààà, ils sont là, même si Macron n’en veut pas, eux ils sont là ». Car au Havre sans doute plus qu’ailleurs, le scrutin revêt cette année un caractère particulier.

    En pleine crise sociale, #Édouard_Philippe, qui a dirigé la ville pendant sept ans (2010-2017), a décidé d’y mener campagne comme tête de liste, tout en restant à Matignon et en disant même que cela pourrait durer.

    https://seenthis.net/messages/828268
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010220/candidat-au-havre-edouard-philippe-anticipe-une-campagne-difficile
    Celui-ci est en accès libre sur le site de @mediapart c’était les élections municipales précédentes, en 2014.

    Face au maire UMP Édouard Philippe (44 ans), la gauche présente deux candidats aux profils inédits : une communiste de 45 ans, Nathalie Nail, qui entend renouer avec l’histoire rouge de la ville, et un ancien président d’université noir de 49 ans, Camille Galap, vainqueur inattendu d’une primaire ouverte socialiste.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/160314/municipales-l-air-frais-venu-du-havre
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050320/dans-son-havre-de-gauche-edouard-philippe-un-probleme-avec-sa-droite
    #Le_Poulpe reprend l’article de Ellen Salvi publié le 5 mars sur Mediapart.

    • Les CMS américains ras le bol, plus envie de manger du wordpress jusqu’au vomi pour défendre vos nobles causes.
      Et facebook pour défendre sivens aussi ?
      J’hallucine qu’il faille encore expliquer et peut-être écrire le parallèle destructeur de Vinci et de WP ou de Facebook en quelque sorte …

    • Je ne veux surtout pas de tes explications @touti car je n’ai aucune cause à défendre. Il me semble que @seenthis n’est pas réservé qu’aux militants.es du logiciel libre. Je n’entrave que dalle aux pro-linux et à ses concurrents. Pour ma part, je pâtis de cette qualité que l’on appelle la fainéantise et le jargon purement informatique me fait vite #chier.com. Si mes billets t’emmerde ; tu m’ignore, me zappe et tu passes à autre chose !
      Je ne suis pas, non plus, adepte de facebook. J’ai beaucoup de défauts mais pas celui-là ! Sans prendre les patins de ce réseau
      social, beaucoup d’infos ont embrasé celui-ci au début du printemps arabe, par exemple.

    • Je ne voulais pas te vexer @vanderling, ce n’est pas toi que je vise spécialement, je m’étonne seulement du manque de cohérence globale de la pensée anti capitaliste.

      Sinon je ne suis pas là pour faire plaisir et passer la brosse à reluire, ni à toi ni à personne et je continuerai de dire ce que je pense (avec plus ou moins de diplomatie j’avoue) ne t’en déplaise quitte à te mettre des fourmis dans la caboche pour t’agiter ta paresse intellectuelle dont tu sembles si fier. Et je ne vois pas ce qu’il y a à voir avec un quelconque jargon informatique. Le plus triste c’est que tu me démontres malheureusement qu’il devient de plus en plus impossible d’exercer son droit à s’insurger contre facebook et consort, non seulement le message est inaudible mais il devient interdit.

      #confort_mental

    • Tu ne m’a pas vexé @touti , pour une cohérence globale de la pensée anti-capitaliste ; il faudrait déjà en avoir une du côté de son ennemi. La bête est tentaculaire, une hydre monstrueuse qui asphyxie l’humanité.

      « L’humanité ne sera heureuse que le jour ou le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste. »

      La fainéantise n’est pas synonyme de paresse intellectuelle. La menace des logiciels libres contre facebook et consorts est plus qu’une épine dans le pied de ces mastodontes. Certes pas grâce à moi puisque je les nourris.http://www.libroscope.org/Microsoft-et-logiciel-libre-l-art
      Internet est une industrie lourde, les centres de données capables de fournir la puissance de calcul et le stockage forment un enjeu industriel majeur. Ce qui ne va pas sans une pression accrue sur les ressources naturelles et la redistribution des emplois qualifiés et les logiciels libres y participent, involontairement peut-être, mais ils ont aussi leur part de responsabilité.