• Leclerc lui vend du lait potentiellement contaminé par des salmonelles

    Malgré le rappel très médiatisé, fin 2017, par Lactalis de lait pour enfant susceptible d’être contaminé par des salmonelles, des boîtes sont toujours en vente. Comme en témoigne la mésaventure d’Audrey, une habitante d’Haubourdin.

    http://lavdn.lavoixdunord.fr/291795/article/2018-01-05/leclerc-lui-vend-du-lait-potentiellement-contamine-par-des-salmon

    Audrey se souviendra longtemps de son début d’année, précisément du mardi 2. Ce jour-là, elle décide de faire ses courses sur Internet, précisément sur le site du drive du Leclerc de Seclin.

    Elle n’hésite pas à mettre des boîtes de lait Milumel 3e âge, le lait préféré de son fils de quatorze mois. « J’étais au courant des mesures prises contre ce lait - on n’en trouvait d’ailleurs plus - mais je me suis dit que peut-être, il avait été possible d’en reproduire, et puis si le magasin Leclerc en vendait, c’est que tout allait bien… ». Erreur…


    Car après un premier biberon donné à son fils, elle regarde la boîte de plus près pour s’apercevoir qu’elle vient de l’usine Lactalis incriminée (Craon, en Mayenne), avant qu’un appel au numéro vert mis en place par Lactalis (0800 120 120) confirme que ce lait ne devrait plus être en vente depuis le… 21 décembre.

    « Le problème est que mon enfant en a consommé. » Et du côté du magasin ? Silence ou quasiment.

    Furieuse, Audrey ne compte pas en rester là.

    Au total, huit clients ont acheté le produit incriminé, deux n’ont toujours pu être joints par Leclerc...

    #lactalis #leclerc #grande-distribution #marge #santé #argent avant toute chose

  • Loyer annuel d’un magasin de 50 M2 dans le vieux Lille : 50 m2, loués 50 K€.
    https://www.olivierdauvers.fr/2017/11/25/comment-attaquer-paris-petit-conseil-a-leclerc

    Extrait d’un article sur la grande consommation, blog d’Olivier Dauvers, afin de ne pas la perdre

    l’enseigne dispose – au moins en version bêta – d’une alternative crédible : le drive piéton, testé à Lille depuis 9 mois. Un test pour l’heure concluant puisque l’adhérent local assure “être positif” tout en proposant au cœur du Vieux-Lille les prix de la périphérie. Concrètement, le drive piéton propose les 12 000 références de l’entrepôt de préparation de Croix (soit davantage que le Petit Casino implanté à 10 mètres) à l’indice 95 (lorsque le Petit Casino est à environ 120). Commercialement, il suffit de se “planter” à 18h devant le point de retrait pour juger du succès. A 40/45 € la commande moyenne, 150 fois par jour environ, les ventes devraient atteindre 1,7 M€ en année 1. Pas mal pour 50 m2, loués 50 K€ par an. D’où le petit conseil à Leclerc… Et si vous l’envisagiez pour Paris ! Les surfaces de cette jauge disponibles ne manquent pas. Ce n’est qu’une illustration mais ce 48 m2 est à louer pour 30 K€ par an dans le 5e arrondissement. Et proposer le “prix Leclerc” au cœur de Paris serait autrement plus disruptif que la énième solution de livraison à domicile. Je dis ça, je dis rien…

    #Leclerc #Carrefour_Market #Magasins #drive_piéton #Lille

  • HERLIN-LE-SEC - Le nouveau Leclerc met 47 de ses 80 employés à la porte LFDN - Aline Chartrel - 03/11/2017
    http://www.lavoixdunord.fr/258035/article/2017-11-03/le-nouveau-leclerc-met-47-de-ses-80-employes-la-porte

    On savait de longue date que quatre-vingts emplois devaient être créés pour assurer l’activité du supermarché Leclerc à Herlin-le-Sec, dont l’essentiel devait être pourvu par des habitants du territoire. Près de deux mois après son ouverture, quarante-sept des premiers embauchés auraient pris la porte.

    « Ça s’arrête pour vous. » Deux jours avant l’ouverture tant attendue du nouveau Leclerc sur la zone d’Herlin-le-Sec, près de Saint-Pol/Ternoise, sa responsable de rayon congédie Laure (#) qui garde de cette journée de travail un souvenir aussi pénible qu’impérissable. « On m’a raccompagnée à mon vestiaire, j’ai dû rendre les habits de l’enseigne et une fois dehors, on m’a claqué la porte au nez. Je me suis sentie humiliée. » Elle en pleurera deux jours durant.

    « On a servi de bouche-trous. »

    Pas un cas isolé puisqu’en l’espace de quasiment deux mois, quarante-sept des quatre-vingts salariés qu’emploie le supermarché auraient été remerciés. Des agents d’entretien, des caissières, des employés de rayons, des responsables aussi. Motif officiel invoqué : les recrues, en période d’essai pour deux mois, ne correspondraient pas aux exigences présentes et futures de l’enseigne. « Aberrant » pour Pauline (#) qui évoque huit années passées dans le commerce et qui a été chef de magasin, ou pour Laëtitia* qui a exercé toute sa carrière en poissonnerie, y compris à Intermarché Saint-Pol. Elle, a pris la porte ce jeudi, « quatre jours avant la fin de ma période d’essai ». Une offre pour son poste aurait été publiée chez Pôle emploi avant qu’elle ne le perde.

    D’autres départs à venir ?
    Harcèlement moral pour les employés du rayon frais, normes de sécurité par respectées – un salarié serait tombé d’un quai –, heures supplémentaires impayées… les griefs sont nombreux, d’autant que la plupart auraient à la demande de Leclerc quitté leur précédent travail, obtenant le statut de demandeur d’emploi nécessaire à leur embauche (lire par ailleurs). « On a servi de bouche-trous », déplorent-ils.

    Leclerc, une grande famille ? « Preuve en est, on a été viré pour qu’ils puissent intégrer leur famille, leurs amis et des anciens de Seclin » où le directeur officiait auparavant. De nouvelles têtes ont remplacé les anciennes.

    L’écrémage se poursuivrait par ailleurs, avant la fin de la période d’essai des CDI fixée au 6 novembre. « Il y en a de prévus ce samedi. »

    Contacté, le directeur du supermarché n’a pas souhaité s’exprimer.

    (#) Les prénoms ont été modifiés pour préserver l’anonymat des témoins.

    #violence #leclerc #grand_distribution #super_marché #travail #En_Marche #harcellement

  • Le ruissellement en marche, , , vers le haut Radio Campus Lille
    – Les chiffres du chômage, à fin Septembre 2017.
    – Lidl, le travail, le vrai.
    – Les Entreprises française, En Marche, +33,4% à la bourse en 9 mois.
    – Un mauvais coucheur dans la famille Leclerc Décathlon.
    – Livre : « L’ impérialisme du XXIème siècle ou le crépuscule du dieu capital »

    Les chiffres du chômage. Exemple, les catégories A et B.
    Catégorie A +0,6% (en 3 mois cela fait +1,3 %).
    Catégorie B +2% (en 3 mois cela fait +5,8%).
    . . .
    La capitalisation boursières des 2500 plus grosses multinationales mondiales, sur les 9 premiers mois de 2017 : 
On passe de 50 946 milliards de dollars à 61 259 milliards de dollars.
Petite augmentation de plus 10 313 milliards de dollars. Plus de 20 % sur 9 mois.
Les groupes européens sont passés de 6397 milliards de dollars 8354 milliards de dollars (+30,6%).

    Nos entreprises Française, En Marche, sont donc passées d’une capitalisation boursière de 1720 milliards de dollars à 2295 milliards de dollars. Augmentation de (+33,4%). 575 milliards de plus en 9 mois pour les entreprises françaises, cotées à la bourse.
    
LVMH 44%

    Airbus 44%

    Kering PPR 77%

    EDF 63%

    Alstom, seulement + 35%
    
Peugeot 63%

    IPSEN 84%
. . . .

    Investir à la bourse, comme préconisé par notre président de la république, un jeux trés dangereux, on va entendre le son du canon.


    LA FORTUNE DES 500 FRANÇAIS LES PLUS RICHES MULTIPLIÉE PAR SEPT EN 20 ANS.
    En 22 ans de classement « Challenges », le produit intérieur brut (PIB) français a à peine doublé, passant de 1259 milliards d’euros en 1996 à 2222 en 2017. Dans le même temps, la fortune des 500 personnes les plus riches de France du classement Challenges a été multipliée par sept, passant de 80 à 571 milliards d’euros de 1996 à 2017. La fortune cumulée des 10 Français les plus riches a été multipliée par 12.
« Le nombre de milliardaires en France est passé d’une dizaine au début de notre classement, en 1996, à maintenant plus de 90 », expose au « Parisien » Eric Tréguier, journaliste de « Challenges » qui consacre trois mois chaque année au classement des 500 Français les plus fortunés.

    Réunion de famille bien sous tous rapport. Un mauvais coucheur dans la famille Leclerc Décathlon.
    Les informations (+ Ecouter l’émission) : http://www.campuslille.com/index.php/entry/le-ruissellement-en-marche-vers-le-haut

    Association Familiale d’Investisseurs Responsables AFIR Holding & Management Company, R.C.S. Luxembourg B 78.766
Société coopérative organisée comme une société anonyme, siège social 46 rue Goethe, L-1637 Luxembourg.

    Statuts coordonnés à la date du 25 Juillet 2017.
    Compte rendu de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 25 Juillet N° 1014/2017

    #Radio #Audio #Radio_Campus_Lille #Economie #Benoit_Boussemart #Chômage #lidl #harcèlement #bourse #actionnaires #Leclerc #décathlon #Livre #Leroy_Merlin #Linky #insultes #europa_City

  • Oui, la rue a vaincu le nazisme
    http://7lameslamer.net/oui-la-rue-a-vaincu-le-nazisme-2088.html

    19 août 1944 : le #bataille pour libérer #Paris commence. La population se mobilise : hommes, femmes et enfants dressent des #barricades dans les rues et prennent les armes. Le 25 août, Paris est #libéré. Plus de 500 civils trouvent la mort au cours de ces évènements ainsi qu’un millier de membres des Forces françaises de l’intérieur (#FFI) et une centaine de soldats de la 2ème Division Blindée du général #Leclerc. La rue a libéré Paris !

    #rue #resistance #nazisme

  • Des dirigeants d’un magasin Leclerc sont jugés pour la séquestration de salariés et travail dissimulé
    C’était il y a un certain temps, mais trés révélateur

    Les patrons sont parfois séquestrés, les salariés, très rarement. C’est pourtant un tel fait qui a mené des dirigeants du supermarché Leclerc de Montbéliard (Doubs) devant le tribunal correctionnel de la ville, jeudi 14 novembre. Ils sont accusés d’avoir séquestré, en 2006, une cinquantaine de salariés durant environ une heure dans une réserve afin de les soustraire au contrôle inopiné de l’inspection du travail. La CGT s’est portée partie civile. Une vingtaine de salariés ont demandé le paiement d’heures supplémentaires ainsi que des dommages et intérêts pour leur enfermement dans la réserve.

    L’audience a duré treize heures, le temps d’essayer d’éclaircir de nombreux points de cette affaire exceptionnelle. Le 30 juin 2006, vers 21 h 45, le magasin est en plein inventaire quand arrivent des agents de l’inspection du travail, de l’Urssaf et des policiers. L’inspection enquête sur une comptabilisation suspecte des heures supplémentaires depuis plusieurs mois après des plaintes de salariés. Une partie de ces heures n’étaient ni comptabilisées ni payées. Une ancienne employée a confié, dans L’Est Républicain du 17 novembre 2011, qu’elle avait établi de faux relevés d’heures, mentionnant 37,5 heures par semaine alors que des salariés en faisaient 50 à 60.

    A la vue des inspecteurs, le directeur du magasin Leclerc ordonne à une chef de département de cacher une cinquantaine de salariés. Ceux-ci sont conduits dans une réserve. Ils se retrouvent dans le noir, avec interdiction de parler, sans savoir pourquoi ils sont là. "Quand j’ai vu les enquêteurs et la police sur le parking, j’ai paniqué, je savais qu’on ne respectait pas les amplitudes horaires" légales, a reconnu le directeur à la barre.  « J’aurais dû réagir mais je ne l’ai pas fait, a admis, de son côté, la chef de département. J’ai suivi [les ordres] sans comprendre les enjeux. »

    DIFFÉRENTES VERSIONS POUR UNE "FRAUDE MASSIVE"

    Comment s’est passé la séquestration ? L’enfermement aurait duré de 20 à 60 minutes. Certains salariés ont affirmé que le local avait été fermé à clé, la chef de département disant, elle, qu’elle a maintenu la porte avec son pied. « C’était comme si on nous faisait passer pour des travailleurs clandestins », a souligné une salariée dans L’Est Républicain du 17 novembre 2011, ajoutant avoir été "suivie par une psychologue" ensuite.

    Pour Sébastien Bender, avocat du directeur du magasin et de la directrice des ressources humaines (DRH), qui a plaidé leur relaxe, on ne peut pas vraiment parler de séquestration. "Le directeur n’a pas donné l’ordre d’enfermer les salariés mais de les cacher. Et personne ne s’est opposé à aller dans le local", affirme-t-il. Mais peut-on s’opposer aux ordres de son patron ? M. Bender a une autre explication : "Certains salariés ont dit qu’ils avaient pensé qu’ils allaient faire l’inventaire de la réserve, d’autres qu’il y avait le feu. Même dans la réserve, personne n’a demandé à en sortir."

    Des salariés ont pourtant indiqué s’être sentis "oppressés" dans le local. Mais M. Bender a un doute. "Une personne a déclaré avoir joué au foot dans la réserve. Il n’y a pas deux versions identiques." De même, il y a plusieurs versions de la libération des salariés. Etait-ce après le départ des inspecteurs ? Ou bien, comme le dit M. Bender, "au bout d’un quart d’heure, quand le directeur a donné l’ordre de remettre les salariés dans les rayons par petits groupes" , après avoir réalisé qu’il avait "fait une bêtise" ? Le tribunal devra trancher.

    En tout cas,  « c’est la première fois qu’on arrive à prouver une fraude massive , a souligné la direction du travail dans Libération du 20 octobre 2006. Mais à côté de ça, il y a quantité d’affaires qui n’aboutissent pas faute de preuves et parce que les gens qui viennent se plaindre d’heures sup non payées veulent rester anonymes. Les heures sup, c’est la grande plaie du secteur de la grande distribution (…). Il y a une chape de silence."

     LE NERF DE CE DOSSIER, C’EST L’ARGENT

    Après cet épisode, le PDG de la société SAS Montdis, qui gère le magasin, "s’est excusé auprès des salariés, indique M. Bender. Une prime a été versée aux 92 qui avaient été présents ce soir-là, dont les 40 qui étaient dans la réserve". La chef de département, qui est la fille du PDG, et la DRH n’ont pas été sanctionnées. Le directeur a reçu une mise à pied de dix jours et est toujours à la tête du magasin. Depuis cet incident, une pointeuse a été installée.

     « Le nerf de ce dossier, c’est l’argent » , a lancé le procureur lors du procès. La séquestration, a-t-il ajouté, "c’est l’aboutissement d’une gestion uniquement tournée vers le profit financier, jamais vers l’humain." Une vision que conteste M. Bender : "Le magasin gagne autant d’argent, voire plus, maintenant, alors qu’il y a la pointeuse et que 50 salariés ont été embauchés depuis."

    Le procureur a requis 200 000 euros d’amende à l’encontre de la SAS Montdis pour travail dissimulée ; 15 000 à l’encontre le PDG pour travail dissimulé, obstacle à la mission de l’inspection du travail et paiement de salaires inférieurs au minimum conventionnel ; 2 500 euros d’amende à l’encontre la DRH et 6 000 euros à l’encontre le directeur du magasin ; ainsi qu’un mois de prison avec sursis assorti d’une amende de 2 500 euros pour la chef de département pour séquestration et obstacle à la mission de l’inspection. La décision du tribunal sera rendue par le tribunal le 23 janvier 2014.

    Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/16/des-dirigeants-d-un-magasin-leclerc-sont-juges-pour-la-sequestration-de-sala
    #leclerc #séquestration #grande_distribution #inventaire #travail #esclavage

  • Sous la pression de #Greenpeace, #Leclerc s’engage à réduire l’usage des pesticides chez ses fournisseurs
    http://multinationales.org/Sous-la-pression-de-Greenpeace-Leclerc-s-engage-a-reduire-l-usage-d

    Finis les résidus de pesticides dans les pommes de terres achetées en grande surface ? Greenpeace vient de lever ce matin le blocage de la Socamil, une centrale d’achat de Leclerc située près de Toulouse. Par cette action de désobéissance civile, l’ONG visait à discuter avec le leader de la #Grande_distribution en #France « de propositions concrètes pour réduire la présence des pesticides dans la production de notre alimentation ». Au terme de 24 heures d’occupation, un accord a finalement été conclu. La (...)

    Actualités

    / #Agroalimentaire, #Grande_distribution, France, Leclerc, #Agriculture_et_alimentation, Greenpeace, #santé_environnement, Grande distribution, #agriculture, #impact_sur_l'environnement, chaîne (...)

    #chaîne_d'approvisionnement
    « http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/haute-garonne/toulouse/greenpeace-leve-le-blocage-de-la-socamil-la-centrale-d- »
    « http://greenpeace.fr/leclerc-obscur »
    « http://www.greenpeace.org/france/Global/france/report/2015/GPF_tests_PdT.pdf »

  • Le " Bonduelle-Gate" chimie et religion = Quand on sait que Monsanto a fait une offre d’achat ( refusée) sur Syngenta avec qui travaille Bonduelle.....on ne se demande vraiment plus à qui profite l’affaire !
    http://www.brujitafr.fr/2015/05/le-bonduelle-gate-chimie-et-religion-quand-on-sait-que-monsanto-a-fait-une

    alkanzofficiel Ces #champignons en #conserve de la marque #Auchan ont été mis en boîte dans la même usine que les champignons en boîte des marques #Carrefour , #Leclerc (Marque Repère) ou encore #Casino . Il est très probable que ce soit exactement les...

  • Comment Leclerc abuse des aides de Pôle emploi, Jean-Baptiste Chastand et Matthieu Suc
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/20/comment-leclerc-abuse-des-aides-de-pole-emploi_4526289_3224.html

    Lundi 17 novembre, deux avocats agissant pour le compte de onze victimes et de l’union locale CGT ont déposé plainte contre X au parquet d’Évry pour « escroquerie, #offre_d’emploi fausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences » . En cause, entre autres choses, une promesse d’embauche non tenue.
    Pour ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne) le 15 janvier, le franchisé – la règle chez #Leclerc – a pris en #stage 91 #chômeurs, du 17 décembre 2013 au 4 février 2014. Entre deux cours théoriques, ces derniers sont surtout affectés au nettoyage, au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une quarantaine de ces chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu, dans la même semaine, fin janvier, une fois le magasin ouvert. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent « un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par #Pôle_emploi. »

    D’après l’enquête du Monde, le schéma de Fleury-Mérogis se reproduit dans plusieurs départements : avant l’inauguration d’un supermarché Leclerc, des chômeurs se voient proposer une formation avec promesse d’embauche à la clé. Durant le temps de la formation, ils sont indemnisés par Pôle emploi. Mais, en lieu et place d’une formation, les chômeurs sont préposés au ménage et à l’installation des rayons du futur magasin. Une fois celui-ci inauguré et l’heure de signer le CDI venue, une moitié des chômeurs sont renvoyés. Des cas similaires ont été recensés, notamment, à Auxerre, Montpellier, ou Narbonne (Aude). À Nîmes, 27 des 30 embauchées par l’intermédiaire de Pôle emploi ont été licenciées en janvier pendant leur période d’essai, selon Me Eve Soulier, l’avocate qui, au nom de cinq d’entre elles, a assigné la franchise Leclerc devant les prud’hommes.

    Moins d’un chômeur sur deux embauché

    Élément étonnant, les #organismes_de_formation en contrat avec Pôle emploi sont parfois directement contrôlés par l’enseigne Leclerc. Dans le cas de Fleury-Mérogis, le centre de formation a perçu, selon les calculs du Monde, près de 190 000 euros de la part de Pôle emploi et du Forco, le financeur paritaire des #formations dans la grande distribution, même si, au final, moins d’un chômeur sur deux a été embauché. Un chiffre contesté par l’organisme de formation qui refuse de communiquer la somme perçue.

    A Pôle emploi, on estime que les dérives identifiées par Le Monde sont isolées. « Il y a pu avoir des problèmes localement avec des franchisés, mais ils se corrigent », assure la direction qui précise toutefois que, désormais, l’expérience n’est plus renouvelée avec des supermarchés de l’enseigne dans plusieurs régions comme la Bourgogne, Provènce-Alpes-Côte d’Azur ou bien dans le département des Hauts-de Seine. Sollicitée, la direction de Leclerc n’a pas donné suite.

    #Travail_gratuit #salariat #précarisation #assistance_aux_entreprises

  • Les mensonges légaux de l’industrie #Agroalimentaire
    http://multinationales.org/Les-mensonges-legaux-de-l

    Foodwatch, une #ONG déjà présente en Allemagne et aux Pays-Bas, se lance en #France. Son objet ? Dénoncer les pratiques trompeuses de l’industrie agroalimentaire et de la #Grande_distribution en matière d’étiquetage et de présentation de leurs produits. Pour son lancement, #foodwatch a choisi de pointer du doigt un blanc de dinde #Leclerc 100% filet qui contient 16% d’eau (sans parler des colorants et des additifs), un yaourt bio aux fruits rouge #Vrai qui ne contient qu’un arôme non biologique, une soupe (...)

    #Actualités

    / Agroalimentaire, #Grande_distribution, Grande distribution, #Agriculture_et_alimentation, France, #Leclerc, Nestlé, foodwatch, #Maggi, Leclerc, Vrai, #consommateurs, #normes_et_régulations, #transparence, #alimentation, (...)

    #Nestlé
    « http://www.foodwatch.org/fr/s-informer/topics/des-ruses-legales/dernieres-actus/comment-eleclerc-maggi-lustucru-vrai-et-puget-induisent-les-consommateurs »
    « http://www.liberation.fr/societe/2014/05/06/food-watch-arrive-en-france-et-cible-les-supermarches-leclerc_1011554 »
    « https://www.flickr.com/photos/mistinguette18/4937397252/in/photostream

    Flickr
     »

  • Esclaves et négriers des supermarchés

    http://tours.mediaslibres.org/esclaves-et-negriers-des.html

    Polemix & La voix off a rencontré Nathalie et Patricia, licenciées après 12 et 32 années de travail dans le même supermarché de Joué-lès-Tours. L’occasion d’un échange sur les conditions de travail dans la grande distribution.

    Extraits

    On a même l’impression de devenir paranoïaque... Tout est fait pour vous mettre dans des conditions où vous vous sentez inférieur et coupable. Je crois que ça les arrange, que les gens se disent : « C’est de ma faute ». Les premières semaines où j’ai été licenciée, je me sentais vraiment coupable... J’ai pas fait ce qu’il fallait... J’aurais pas dû faire ça... On se sent vraiment coupable d’avoir été licencié comme ça. A 11 heures, ils me prévenaient que j’étais licenciée. Je n’avais même pas eu mon recommandé. On m’a raccompagné à mon vestiaire : « Vous videz votre vestiaire, et on vous raccompagne jusqu’à la porte. » Et puis vous voyez vos collègues qui vous regardent partir, avec vos affaires sous le bras, comme un voleur qu’on raccompagne à la porte, quoi. Au bout de 13 ans. Ils appellent ça « le turn over ».

    Les heures sont dures. C’est ni plus ni moins que du travail à la chaîne. Les clients, les articles... Les journées de 3 heures, ça peut aller, mais quand c’est 8 heures à la suite, c’est moralement et physiquement très très dur. (...) On est surveillées avec des caméras. Pour aller faire une pause-pipi, faut faire sonner le téléphone et demander l’autorisation. Quand t’es pas bien, que t’es malade — parce que ça arrive, d’être malade — faut être souriante avec le client. Donc au bout de 6 ou 7 heures de travail à la chaîne, le sourire, t’as tendance à le perdre. Le salaire de misère, le travail qui est toujours le même, qui se répète à l’infini... C’est des journées très longues.

    #Leclerc #salariat #grande_distribution

  • Comment Franck et son ami ont volé 50 000 euros de vin chez Leclerc | No wine is innocent | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/no-wine-is-innocent/2013/12/12/comment-franck-et-son-ami-ont-vole-50-000-euros-de-vin-chez-leclerc-231

    Franck et son comparse ont mis en pratique plusieurs techniques pour voler les vins les plus chers possibles, dans trois Leclerc différents de la région Grand Est, entre 1998 et 2008.

    Il détaille ici ces techniques, assurant qu’elles sont toujours d’actualité et même reproductibles dans toutes les enseignes de la grande distribution.

    « Chez Leclerc, tu remarqueras que les codes-barres ne sont pas toujours appliqués sur les bouteilles des grands crus. Ils sont parfois attachés à chaque caisse en bois qui n’est pas ouverte.

    Donc, tu piques un maximum de codes-barres, ceux des vins les moins chers, et tu les appliques discrètement sur les quilles [bouteilles, ndlr] les plus chères. Tu passes à la caisse, et rares sont les caissières dont le boulot est mal payé et ingrat, qui remarquent que tu passes du Yquem [un sauternes qui coûte plusieurs centaines d’euros la bouteille, ndlr] à 10 euros. »

    « Tu as aussi le coup de surcharger la caissière avec des caisses en bois sur son tapis, et tu passes le reste derrière.

    Ou alors mettre six bouteilles de très grands vins en-dessous de six bouteilles de piquettes : elle scanne une bouteille, tu dis que les douze sont les mêmes.

    Mais la principale technique, c’était le code-barres détachable. Je ne comprends pas qu’ils continuent de pratiquer ainsi...

    Les plus belles prises de l’époque ? C’est clairement une caisse de douze Haut-Brion [un premier grand cru classé à plusieurs centaines d’euros la bouteille, ndlr] d’un coup, à 6 euros chaque bouteille. »

    (...)

    Concernant leurs motivations, Franck évoque surtout une forme d’activisme, lié à son appartenance à des groupes anarcho-libertaires.

    « Tout ça a commencé comme des blagues de potaches, et on a bien rigolé. Mais c’est vrai qu’au départ, ce qui nous éclatait vraiment, c’était de piquer des canons à Michel-Edouard Leclerc.

    On voulait ennuyer Leclerc, faire baisser leur chiffre. Mettre le bazar dans les foires au vins, dans ces supermarchés qui piquent le boulot des cavistes, qui parasitent les marchés de tous les produits consommables... »

    « Bêtement » appelés Black Blocs par la presse

    Ainsi, dès le début, en 1998, les deux amis inscrivaient leur action dans une perspective politique clairement identifiée.

    « On appelait à voler dans les supermarchés, et pas seulement du vin, pour les mêmes raisons que lorsque je militais en Italie et en Espagne.

    Mais c’est une autre histoire de six ans de militantisme, entre l’Italie dans les squats autogérés de Firenze, les autonomes allemands et les indépendantistes basques...

    Moi, j’étais plutôt autonome allemand... Mais disons que j’appartenais à ce que la presse a bêtement appelé Black Bloc. »

    #vol #Leclerc #vin #foire #activisme #Black_Bloc