• L’Italie débat de la #légalisation du #cannabis, sur fond de lutte anti-mafia
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240816/litalie-debat-de-la-legalisation-du-cannabis-sur-fond-de-lutte-anti-mafia

    Portée depuis vingt ans par le parti radical italien, une proposition de loi légalisant le cannabis arrive au Parlement alors que les lignes bougent dans le débat public, notamment du fait de responsables de la lutte contre la corruption et la criminalité.

    #International #Italie #mafia

  • #Accord_UE-#Turquie : la #Cour_européenne_des_droits_de_l’homme rejette une contestation française (Le Monde, 28 juin 2016)

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté, jeudi 23 juin, la demande d’étude en urgence de la situation des migrants dans l’île grecque de #Chios. Le Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), dépositaire de la plainte, et qui a révélé l’information mardi 29 juin, demandait à la Cour de faire injonction à la #Grèce de prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux violations répétées des droits des réfugiés. Trois avocats français, mandatés par le Gisti, se sont rendus en Grèce en mai. Parmi eux, Eve Shahshahani a passé cinq jours dans l’île de Chios où elle a recueilli les témoignages de 50 migrants, afin de de déposer des requêtes au nom de ces personnes devant la CEDH.

    Comme les jugements sur le fond devant cette juridiction sont très longs, et comme la situation semblait dramatiquement urgente, le Gisti a fait valoir l’article 39 du règlement de la Cour, utilisé lorsqu’il y a « mise en danger d’autrui ». « Nous l’invoquons en cas de violation, de dommage personnel caractérisé imminent, grave et irréparable pour les victimes », explique Eve Shahshahani. Mais la Cour européenne n’a pas retenu la demande d’instruction en urgence, le sujet sera donc discuté sur le fond.

    « Des milliers de personnes sous-nourries »

    En attendant, la juriste témoigne de ce qu’elle a vu sur l’île. « Des milliers de personnes ne peuvent quitter Chios. Elles sont sous-nourries, peu soignées et humiliées », raconte-t-elle après avoir entre autres rencontré Ahmed, un Syrien grièvement blessé le 31 mars au cours d’une bagarre dans le camp de Vial et qui a été hospitalisé pendant cinq jours. Le 24 mai, il a été témoin de la tentative de suicide par pendaison de son camarade Muhammad et aujourd’hui lui aussi exprime des tendances suicidaires. « Pourtant, à ce jour, aucun représentant légal n’a été désigné et le garçon n’a bénéficié d’aucune prise en charge psychologique ni éducative », rappelle la juriste.

    Depuis le 20 mars, date d’entrée en vigueur de l’accord entre UE et Turquie, les migrants qui arrivent à Chios ne sont plus transférés sur le continent grec. Presque tous demandent l’asile en espérant pouvoir rester en Europe. En attendant un entretien avec le bureau européen de l’asile, ils tuent le temps comme ils peuvent.

    Dans la plupart des cas, cet entretien débouche sur une irrecevabilité de leur demande au motif que la Turquie est un pays sûr ; ce qui signifie qu’Ankara est censée leur offrir la protection dont doivent bénéficier des réfugiés au regard des accords de la Convention de Genève. Ils se voient donc remis un ordre d’expulsion dont ils suspendent la mise en œuvre en faisant appel.

    « Une situation inhumaine »

    Dans l’attente, les autorités grecques les obligent à rester sur l’île de Chios.« Et ceux qui tentent de quitter l’île pour se rendre à Athènes sont arrêtés par la police et remis dans le camp, a observé Mme Shahshahani. Les gens n’en peuvent plus. la situation est vraiment inhumaine. Lors de mon séjour dans l’île entre les camps de Vial et de Souda, où sont parqués les migrants, j’ai été témoin de la tentative de suicide d’un jeune Afghan au bord du désespoir, et quand je suis partie, un groupe venait d’entamer une grève de la faim pour faire entendre ses protestations. » Depuis, la grève de la faim s’est arrêtée. « Mais rien d’autre n’a vraiment changé d’après les relations téléphoniques quotidiennes que je maintiens avec eux », dit-elle.

    A ses yeux, « les deux camps de Chios ressemblent vraiment à des zones d’attente où les gens sont parqués en état de sous-nutrition », insiste Eve Shahshahani. Certes, dans le camp de Vial des repas sont servis par les autorités, mais cet espace affiche complet et une partie des personnes en attente ont été transférées dans un autre camp, Souda, qui, lui, n’a pas de service officiel de distribution de repas. Là, les exilés survivent par 35° C, cherchant des espaces d’ombre et de l’eau. Le manque alimentaire dont ils souffrent a été évalué entre 200 et 1 300 calories quotidiennes par personne.

    abonnes.lemonde.fr/international/article/2016/06/28/accords-ue-turquie-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme-rejette-une-contestation-francaise_4959714_3210.html
    #CEDH #droits_humains #asile #migrations #réfugiés

    • Grèce : des exilés enfermés sur l’#île de Chios craignent pour leur vie (Mediapart, 28 juin 2016)

      Pour dénoncer les traitements inhumains dont ils s’estiment victimes, une cinquantaine de migrants, principalement syriens et afghans, ont mandaté une avocate du Gisti pour qu’elle dépose en leur nom une requête auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. Arrivés en Europe après l’« accord » entre la Turquie et l’UE, ils sont bloqués en Grèce.

      Depuis que l’Union européenne (UE) s’est accordée avec la Turquie pour renvoyer sur son sol les migrants (y compris les demandeurs d’asile, à certaines conditions) arrivés sur ses côtes, les îles grecques se sont transformées en centres de rétention à ciel ouvert. Les exilés débarqués après le 20 mars, date fatidique de mise en œuvre de cette« déclaration » sans fondement juridique, n’ont quasiment plus aucune chance d’être transférés sur le continent et de poursuivre leur route à travers les Balkans, comme cela a été le cas tout au long des mois précédents, pour rejoindre l’Allemagne ou la Suède. Désormais, quitter ces îles leur est matériellement et légalement interdit.

      Alors que la plupart d’entre eux, originaires de Syrie, d’Afghanistan, d’Irak ou du Pakistan, fuient la guerre ou les persécutions, ils se retrouvent coincés en bordure d’un continent qui ne veut plus d’eux. Rongés par le désespoir, ils croupissent là, dans des conditions désastreuses, selon le témoignage de trois avocates du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), association française se consacrant à la défense du droit des étrangers, qui se sont rendues en mission à Chios et Lesbos à la fin du mois de mai 2016. En l’absence de perspective, soumis à l’arbitraire et à l’hypocrisie des autorités européennes et grecques, certains vont jusqu’à la tentative de suicide.

      Constatant qu’après avoir risqué de mourir en mer Égée ces migrants sont de nouveau en danger de mort, le Gisti a déposé, le 16 juin, une requête en urgence auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), sur le fondement de l’article 39 de son règlement, au nom de 51 personnes dont Eve Shahshahani a obtenu le mandat à Chios. Dans un lapidaire retour, le 23 juin, la Cour a rejeté la plainte, mais le Gisti entend la maintenir au fond.
      La requête de 29 pages que Mediapart a pu consulter dans sa version anonymisée (pour protéger la confidentialité des dossiers) témoigne de l’enfer dans lequel ces réfugiés sont cloîtrés. La plupart sont syriens, originaires de Damas, Alep, Deir ez-Zor, Alkamishli, Dariya, Homs ou encore Gazala ; certains sont des Palestiniens nés en Syrie ; d’autres viennent de Bagdad, en Irak, ou d’Herat et de Kaboul, en Afghanistan. Se trouvent, parmi eux, des familles, des femmes seules avec leurs enfants, des fratries. Tous appellent au secours (lire sous l’onglet Prolonger la poignante lettre manuscrite, écrite en anglais, d’une Syrienne de 14 ans).

      Ces requérants, qui affirment vouloir demander l’asile, se disent victimes de traitements inhumains et dégradants les exposant à des « risques de dommage imminent, grave et irréparable » pour leur intégrité physique et psychique, comme l’indique la requête, qui regroupe des situations individuelles multiples mais privilégie un support unique en raison des similarités observées.

      À l’origine, le projet de la mission du Gisti était d’ordre exploratoire. Il s’agissait, après la signature de l’« accord » entre l’UE et la Turquie, de mesurer ses effets pratiques sur le terrain. Dans quelles conditions sont retenus les derniers arrivants ? Peuvent-ils entrer et sortir des camps dans lesquels ils sont enfermés ? De quels droits disposent-ils (information juridique, interprètes) ? Quels sont les besoins des avocats grecs ? Il s’agissait aussi d’évaluer les possibilités d’un contentieux international permettant de dénoncer – et si possible désactiver – le deal conclu le 18 mars en mettant en cause non seulement les autorités grecques mais, au-delà, la politique menée par l’Union européenne.
      Et puis, sur place, la confrontation avec la réalité a précipité les choses. Le désarroi des personnes rencontrées a été si marquant qu’une action juridique urgente s’est imposée d’elle-même aux avocates. À peine arrivée à Chios, Eve Shahshahani, qui a pu entrer à l’intérieur des camps, a été témoin de la tentative de suicide d’un adolescent afghan de 16 ans. À l’aide d’un câble électrique, il a essayé de se donner la mort. La tension était palpable, se souvient-elle. « On sentait que chacun pouvait basculer vers un geste désespéré. Je me suis retrouvée au milieu d’une sorte d’émeute : c’est là que j’ai commencé à recueillir les témoignages et que j’ai proposé à ces victimes d’essayer de se défendre collectivement. C’est ainsi qu’on a établi les mandats pour la requête auprès de la CEDH », raconte-t-elle. Chacun lui montre ses plaies ; les enfants blessés affluent ; les femmes enceintes se présentent à elle ; les hommes qui ont perdu leur famille cherchent à lui parler ; les histoires sont toutes plus dramatiques les unes que les autres. En soixante-dix jours, c’est le premier avocat qu’ils rencontrent.

      Alors que ces camps sont sous la responsabilité conjointe des autorités grecques et européennes, ils ressemblent à des no man’s land juridiques. L’enfermement et l’absence de transparence dans les procédures sont source d’incompréhension et d’angoisse sur cette île où sont désormais pris au piège 2 500 réfugiés. « Chios est devenue une prison à ciel ouvert. Les migrants expriment un fort sentiment d’injustice : ils sont confrontés à l’arbitraire le plus total », explique l’avocate. La plupart n’ont reçu ni assistance linguistique, ni information juridique. Après un préenregistrement, ils sont censés être entendus pour vérifier si leur demande d’asile est recevable : mais beaucoup n’ont été convoqués pour aucun de ces entretiens, en raison du manque de personnel administratif.

      « Ces personnes sont sacrifiées à titre d’exemple »

      Outre les barbelés encerclant les camps et les grillages autour du port, la contrainte se manifeste par le bracelet qu’ils portent au poignet, sur lequel est inscrit un numéro, ainsi que par un bout de papier sur lequel leur est notifiée, en grec, leur interdiction de quitter les lieux. « Ces personnes sont sacrifiées à titre d’exemple, estime Eve Shahshahani. Elles sont bloquées là pour décourager les éventuels candidats à la traversée de la mer Égée encore en Turquie, et pour rassurer l’UE sur les capacités de la Grèce d’assumer la fonction de garde-barrière qui lui a été confiée. »
      Les conditions matérielles sont tout aussi déplorables, selon ses observations. Dans le camp de Vial, situé à 10 kilomètres du centre-ville, sous la surveillance des militaires, les demandeurs d’asile reçoivent des portions de nourriture insuffisantes, quand elles ne sont pas périmées ; dans des plats chauds, des vers ont été retrouvés ; les files d’attente pour obtenir son plateau sont si longues sous le soleil que plusieurs cas d’évanouissement ont été signalés ; dans le camp de Souda, aux allures de « jungle », ils ne peuvent compter que sur la solidarité de quelques bénévoles : les autorités grecques ne fournissent pas de repas. « Le soir, ils n’ont qu’une soupe de légumes ou une salade, a noté l’avocate, les menus étant limités aux faibles capacités des associations. »
      Malgré leur vulnérabilité, les enfants de moins de 2 ans ne sont nourris qu’une fois par jour. « La totalité des requérants déclarent avoir faim et se sentir affaiblis par la piètre qualité et la trop faible quantité de nourriture. Ils ont en outre tous déclaré que cette situation engendrait un sentiment d’humiliation et de souffrance psychique, notamment parce qu’elle les met dans l’incapacité de nourrir dignement leurs propres enfants », indique la requête.

      La prise en charge médicale est totalement défaillante. Dans les allées des camps, certains marchent avec des béquilles de fortune ; d’autres supportent des bandages sales sur leurs blessures ; d’autres encore ont perdu des membres ; quelques-uns seraient atteints de cancer, dont la guerre en Syrie a interrompu le traitement ; une petite fille de 18 mois, sourde, ne bénéficie d’aucune prise en charge particulière ; un enfant de 6 ans souffre de troubles respiratoires. « Le diagnostic des maladies est quasiment impossible ; il en va de même des soins nécessaires. Alors que les conditions d’hygiène et de vie sont plus que précaires, les risques d’infection et de surinfection sont tout à fait réels et peuvent s’avérer très dangereux pour la santé de personnes déjà affaiblies et malnutries », note la requête. « Il n’existe aucune possibilité de soins psychiques ou psychiatriques dans les camps, alors que de nombreux migrants ont fui des situations de conflits armés particulièrement traumatisantes, poursuit-elle. La totalité des requérants estime que cette insuffisance met directement leur vie et celle de leurs enfants en danger. »
      Les conteneurs, quand il y en a, comme à Vial, sont suroccupés, si bien que la plupart des réfugiés dorment par terre, à l’abri de bâches. Les douches et sanitaires sont en nombre insuffisant. Malgré les températures élevées, les possibilités de se rafraîchir sont inexistantes. « Le soleil est brûlant à l’extérieur des conteneurs, et le camp de Vial, au sommet d’une colline, et construit sur le site d’une ancienne usine d’aluminium, est balayé par le vent et la poussière. Ces conditions matérielles ont pour conséquence de cantonner de facto les requérants à leurs conteneurs pourtant surpeuplés. Se tenir à l’extérieur est une gageure physique », souligne la requête.
      Des vipères se promènent entre les matelas, comme en témoignent des photos prises par les habitants. À Souda, des familles sont contraintes de dormir près de flaques d’eau stagnante infestées de sangsues. Des personnes ont tenté de s’immoler par le feu, d’autres sont en grève de la faim ; des Iraniens se sont cousu les lèvres en signe de protestation. Humiliante pour tous, la promiscuité est particulièrement redoutée par les femmes : les risques d’agression sexuelle et de viol sont avérés. Sans rien pour “cantiner”, les migrants tentent de se procurer de l’argent pour acheter de la nourriture d’appoint ou des médicaments. Les enfants et adolescents, notamment ceux qui voyagent sans leurs parents, sont en première ligne face aux risques d’esclavage moderne ou d’exploitation. Aucun d’eux ne s’est vu désigner d’administrateur ad hoc, ni n’a été pris en charge par un service d’aide à l’enfance. Ils dorment au milieu des adultes. Selon la requête, « ils sont sollicités par des hommes qu’ils identifient comme des “locaux” qui rôdent autour des camps et leur suggèrent de se prostituer ».

      Le désespoir est tel que des rixes éclatent : les Afghans, par exemple, reprochent aux Syriens de bénéficier d’un traitement de faveur. « C’est pourtant faux, explique l’avocate. Les Syriens sont appelés en premier pour les entretiens. Mais cette faveur n’en est pas une : les autorités espèrent montrer que leur demande est irrecevable dans la mesure où ils sont susceptibles d’obtenir une protection en Turquie ; et qu’ils peuvent dès lors être renvoyés vers ce pays. Il est plus difficile de prouver que les ressortissants d’autres nationalités seront protégés en Turquie ; mais comme l’UE ne veut pas d’eux, les autorités retardent leurs entretiens. »
      Chios est un hotspot, selon la terminologie bruxelloise, ce qui signifie qu’il s’agit d’un lieu où s’opère un tri : non plus entre les migrants dits économiques et les demandeurs d’asile, mais entre quelques rares chanceux et la masse des rejetés, distingués selon des critères non dits et changeants. « L’opacité totale des procédures, les différenciations de traitements inexpliquées et inexplicables (certains se voient remettre des formulaires avec ou sans tampon, d’autres rien ; certains sont transférés à Souda, d’autres non ; certains ont pu faire enregistrer leur demande d’asile, et d’autres non ; etc.) rendent fou, et sont vécues comme des humiliations supplémentaires », indique la requête.
      « Les personnes se rendent compte que les pouvoirs publics les laissent moisir, les laissent mourir », s’indigne Eve Shahshahani. Face à ce constat, les termes de la plainte apparaissent évidents : la mise en danger d’autrui à laquelle il est demandé aux autorités concernées de mettre fin. Si la Grèce est dans le viseur pour des raisons de respect de la procédure, c’est en réalité toute une politique, celle de l’Union européenne, qui est dénoncée.

      Dans l’attente de l’examen de la requête de la CEDH, les avocates du Gisti gardent le contact avec les victimes, dont elles soulignent le « courage » et la « dignité », puisqu’elles trouvent les ressources quotidiennes nécessaires pour prendre soin d’elles et s’entraider, malgré les conditions de vie honteuses qui leur sont infligées.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/280616/grece-des-exiles-enfermes-sur-l-ile-de-chios-craignent-pour-leur-vie

    • Is the European Council responsible for the so-called “EU-Turkey Agreement” ? The issue is on the Court of Justice table…

      Until now the legal nature of so called “EU-Turkey Agreement” has been debated at academic level (see the posts here and here ) and briefly presented and debated before the Civil Liberties Committee of the European Parliament following a presentation by the legal service of that institution (see the transcript here). The latter has considered that the so called EU-Turkey “deal” is not legally binding but is just a political catalog of measures adopted (or to be adopted) on their own specific legal basis (no matter if in their recitals reference is made to the EU-Turkey deal).

      https://free-group.eu/2016/06/07/is-the-european-council-responsible-for-the-so-called-eu-turkey-agreement-the-issue-is-on-the-court-of-justice-table/#_ftn1
      #cour_de_justice #légalité

    • The EU-Turkey Agreement on migration and asylum: False pretences or a fool’s bargain?

      The agreement concluded on the 18 March between the EU and Turkey deserves attention due to both the severity of the crisis and the largely negative public opinion surrounding the draft of the text which appeared on the 7 March. The serious legal questions which persist feed doubts about not only the viability of the proposed solution, but also its implementation in practice (1). Conversely, doubts no longer remain on the ability of the Union to renounce its fundamental values (2). The market of “subcontracting”, as already mentioned on this blog, has now been finalised and is beginning to be implemented.

      http://eumigrationlawblog.eu/the-eu-turkey-agreement-on-migration-and-asylum-false-pretences-o

    • Accord politique ou juridique : Quelle est la nature du “machin” conclu entre l’UE et la Turquie en matière d’asile ?

      Alors que trois demandeurs demandeurs d’asile – apparemment deux Pakistanais et un Afghan dans les affaires T-192/16, 193/16 et 257/26 – ont demandé au Tribunal de l’Union Européenne l’annulation de l’accord conclu le 18 mars 2016 entre l’UE et la Turquie, il est permis de s’interroger sur la nature exacte de ce “machin” considéré par le service juridique du Parlement Européen comme un simple accord politique, sachant cependant que la recevabilité du recours sera tout d’abord au coeur des débats…

      http://eumigrationlawblog.eu/accord-politique-ou-juridique-quelle-est-la-nature-du-machin-conc

    • EU-Turkey agreement: solving the EU asylum crisis or creating a new Calais in #Bodrum?

      Turkey, a historical land where the East is said to meet the West, is the only country separating war-torn Syria and Iraq from the external borders of the EU. The Turkish coast is just a stone’s throw away from the Greek Dodecanese Islands, which have become, for many refugees, the port of entry into the EU. It is therefore no surprise that Turkey, due to its geographical position, has a key role to play in managing the current refugee crisis. Turkey knows it is a key player on this issue and now the EU arguably needs Turkey more than Turkey needs the EU. Yet, the question is: how will Turkey stem the flow?

      http://eumigrationlawblog.eu/eu-turkey-agreement-solving-the-eu-asylum-crisis-or-creating-a-ne

    • Why the EU-Turkey Deal Can Be Legal and a Step in the Right Direction

      A sense of urgency and desperation had been building up among decision-makers in Brussels and national capitals over recent weeks. The acting Council Presidency warned that ‘we’re running out of time’, while German and Austrian politicians openly considered the move towards a domestic ‘Plan B’. In short: the Common European Asylum System (CEAS) and the Schengen Area may have been on the brink of collapse – and the effective closure of the Western Balkans route indicated that there was little time left to thwart a vicious circle which could be a serious throwback to both EU integration and effective refugee protection. This danger has been averted for the moment: the EU managed to buy some time in order to find out whether the ‘deal’ with Turkey will deliver, a result which is no foregone conclusion for legal and operational reasons.

      http://eumigrationlawblog.eu/why-the-eu-turkey-deal-can-be-legal-and-a-step-in-the-right-direc

  • ​Weed Dealers on How They Are Searching for an Exit Strategy
    https://www.vice.com/en_ca/read/weed-dealers-on-how-they-are-searching-for-an-exit-strategy

    From Liberal Party insiders to pharmacists, many Canadians stand to gain from the legalization of pot. But one group of hard-working entrepreneurs is posed to be left in the cold when the $5-billion recreational pot market goes above ground: your everyday weed dealers.

    [...]

    In Vancouver, where pot has been an integral, and pretty much accepted, part of the economy for decades, weed dealers in Canada’s priciest city are contemplating their options—and in some cases their exit strategies.

    [...]

    “There’s a lot of private weed dealers who have just stopped. It’s just not something you can rely on anymore.”

    [...]

    “The sad reality is a good percentage of the revenue that’s going to be made off of this will be from a big corporate angle,” she said. “There’s a whole bunch of people who are going to get lost in that mix.”

    #Canada #Cannabis_(drogue) #Drogue #Légalisation_des_drogues #Légalisation_du_cannabis #Marché_noir #Vancouver #Économie

  • “I have the somewhat unpopular opinion that it should be possible to break the law. Recently we’ve seen the #legalization of same sex marriage in many US states, as well as the legalization of marijuana. These are the outcomes of a democratic process, but we also have to recognize that they wouldn’t have been possible without the ability to break the law.

    How would we know that we wanted to legalize same-sex marriage if nobody had ever been able to have a same sex relationship, because the sodomy laws on the books in all these states had been perfectly enforced ? How would we know that we wanted to legalize marijuana consumption, if nobody had ever been able to consume marijuana ? We can only desire based on what we know. It is our present experience of what we are and are not able to do that largely determines our sense for what is possible”

    Moxie Marlinspike, http://www.popsci.com/moxie-marlinspike-makes-encryption-for-everyone #Moxie_Marlinspike #encryption #chiffrement #légalisation #illégalité

  • Et si on légalisait toutes les drogues ?
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/04/22/001-legaliser-drogues-donna-may-experts-politiciens.shtml

    L’idée de légaliser toutes les drogues fait peur à beaucoup de gens. Pour plusieurs, légaliser le cannabis est déjà un pas difficile à franchir. Alors, légaliser l’héroïne, la cocaïne et la multitude de nouvelles drogues comme le fentanyl ?

    [...]

    « Vous préférez vraiment que les jeunes achètent n’importe quoi dans la rue ? », demande-t-elle. Avec la crise actuelle du fentanyl, il y a des substances qui viennent d’Asie, qu’on mélange avec d’autres drogues comme l’oxycodone ou la marijuana.

    [...]

    De plus en plus d’experts et de politiciens y pensent très sérieusement. La Commission globale de politique en matière de drogues a livré un message similaire à celui de Mme May jeudi lors d’une conférence de presse en marge de l’assemblée spéciale de l’ONU.

    #Canada #Drogue #Fentanyl #Légalisation_des_drogues #Légalisation_du_cannabis #Overdose #Santé #Stupéfiant #Trafic_de_stupéfiants

  • Le Sandwich neerlandais « Double irlandais » ou l’optimisation Offshore des multinationales
    https://www.youtube.com/watch?v=pFP-vbTvsV8

    Cette vidéo explique le célèbre montage utilisé par de nombreuses multinationales dont Google, Amazon, Starbucks et autre dit le « Double irlandais » ou le « Sandwich hollandais » permettant de réaliser un montage en Hollande et Irlande pour supprimer l’imposition. #Apple #optimisation_fiscale #Amazon #Starbucks

  • « Pas question d’avocat, ici, c’est moi qui commande. » Témoignages de gardes à vue en Etat d’urgence
    http://www.reporterre.net/Pas-question-d-avocat-ici-c-est-moi-qui-commande-Temoignages-de-gardes-a

    Quand vient mon tour et que plusieurs CRS m’arrachent de ce filet de solidarité bien fragile, je me laisse tomber par terre pour leur compliquer la tâche tout en levant mes bras en l’air en signe de non-agression. D’emblée, malgré les protestations de la foule, une volée de coups de pieds et de matraques s’abat sur mes jambes et mes côtes, suffisamment bien placés pour faire mal sans laisser de traces. Ma non-coopération pacifique énerve les flics qui, en me traînant hors de portée des caméras, me menacent « tu vas dérouiller », « tu vas regretter », « tu vas comprendre ta douleur ». Ils finissent par me plaquer dos au sol, à l’abri des caméras. Un policier se place au dessus de moi et me décoche un coup de poing dans la mâchoire alors que je ne montre aucun signe d’agressivité. Pendant qu’ils me fouillent, les menaces et les petits coups continuent. Juste avant de me faire entrer dans le bus, ils me font un croc-en-jambe et je me retrouve face contre terre.

    #état_d'urgence

    • On a l’impression que le FN est déjà au pouvoir.
      En tous cas y a des flics qui semblent le penser.
      La question que je me pose : est-ce que le pouvoir en place espère que cette « victoire avant l’heure » du FN va démobiliser l’électorat FN avant l’heure et donc que ça va limiter la casse aux élections ? Sinon je n’ai pas d’autre hypothèse rationnelle pour expliquer la situation

    • L’OPJ m’a auditionnée la dernière et je pense que je l’ai autant écoutée. Elle était désabusée de tout, essayait de me faire comprendre qu’ils n’étaient pas tous méchants, qu’ils avaient des ordres. L’OPJ d’une camarade lui a sorti : « On pensait que Sarkozy était le pire, mais là… » C’était pas un commissariat syndiqué Alliance [syndicat policier classé à droite], mais il y a des témoignages d’autres commissariats qui vont dans le même sens.

    • Je lui indique plusieurs noms d’avocats volontaires pour assister les manifestants mais sans être en mesure de donner leurs numéros.

      Eh oh, vous avez déjà entendu parler de la #legal_team ? ou bien ça n’existe plus ? Aucun manifestant ne devrait aller au casse pipe que sont devenues les manifestations en france sans le numéro de la LT écrit au marqueur sur son corps ! Bon, en même temps vu que les volontaires à la Legal Team semblent avoir été assignés à résidence, et la volonté que ça se passe hors la loi du fait même du gouvernement … Après ça fait chier de voir des gamins (l’une parle de l’OPJ qui doit appeler sa mère) qui vont un peu plus déprimer de la démocratie.

    • Tu agis et tu pleures comme un enfant de 5 ans. Tu n’as pas remarqué que tu as atteint l’âge adulte ? Si tu veux que notre démocratie survive aux tentatives d’islamisation par la terreur organisées par certains musulmans alors il te faut rentrer dans le rang. Tes états d’âmes et les pleurnicheries d’enfant gâté sont totalement sottes et anachroniques.

    • il te faut rentrer dans le rang

      L’Etat et sa police effectivement traite les personnes comme des enfants de 5 ans, rentrer dans quel rang ? les gardes chiourmes disent ça en maternelle ou à l’armée (c’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de différence dans l’ordre du mépris) et que c’est bien ainsi que l’on peut résumer ce qui se passe.
      Le rang, quel merveilleux non futur …

    • Do not feed the troll : bloquez-le pour qu’il ne vienne pas sur vos messages. Mais ne perdez pas de temps à discuter avec : c’est pas les forums de l’Express ici.

    • Oui @Nidal, c’est ce que je fais normalement, mais ce type de message démontre à quelle impasse de réflexion ce genre de politique (si cela s’appelle encore comme ça, un endroit où il n’y a plus de nous) peut mener.

    • On est face à une des bricoles policières pour ne pas s’encombrer du droit à voir un avocat en garde à vue, droit qui par ailleurs ne sert à peu près à rien si ce n’est à voir quelqu’un d’autre que des flics (pas d’accès au dossier, donc pas moyen de distinguer entre le pipo des flics et les éléments qui pèseraient éventuellement en faveur d’une accusation, de préparer une défense en comparution immédiate.

      Face à la police / Face à la justice
      http://www.guidejuridique.net
      On ne peut appeler personne, tout juste éventuellement « faire prévenir un proche », droit pas toujours respecté non plus même si il faut y insister. Si une équipe de défense militante reçoit un tel coup de fil cela sert au recensement des arrêtés, et éventuellement à constituer des éléments quant aux « garanties de représentation » (domicile, travail, promesse d’embauche) qui permettent de plaider une mis en liberté lors d’une audience.

      Quant au « gamins (l’une parle de l’OPJ qui doit appeler sa mère) qui vont un peu plus déprimer de la démocratie », vraiment, c’est du mélo.

      La conclusion « Maintenant que je sais ce que c’est, je peux entrer plus avant en désobéissance. » est juste, simplement, il y a là encore (en attedant les prochaines GàV) une grande naïveté à croire aux flics gentils comme à toute parole policière. Les OPJ qui se sont plaints et qui ont convaincu qu’ils ne sont pas tous « méchants » (la belle affaire !) ont juste préparé le terrain à une confiance dans la parole de leurs collègues pour la prochaine fois (Reporterre oeuvre d’ailleurs en ce sens régulièrement avec ses dénonciations des extrémistes : ie ceux qui gobent pas ces bobards). Ce qui manque à un telle désobéissance, psychologisante, c’est ce minium d’une psychologie populaire qui ne cultive pas, elle, d’illusions sur cette démocratie : une « parole de flic » c’est ce à quoi il est idiot de se fier.

    • Enfermés, humiliés, agressés, on transforme notre rage ?
      https://paris-luttes.info/enfermes-humilies-agresses-on-4405

      Appel pour toutes celles et ceux qui ont été arrêté’es, en garde à vue, ou qui ont vécu la #répression depuis le début de la COP 21, à se retrouver, pour en #parler, pour évacuer, pour créer autour de ces expériences.
      Ne restons pas dans l’impuissance et seules. (...)

      Vivre la mauvaise expérience d’une garde à vue, n’est jamais un moment très relaxant et bon pour notre moral.
      D’autant plus si c’est pendant l’état d’urgence, que c’est la première manif de sa vie, qu’on a pas été préparé, qu’on a rien à se reprocher, bref autant de raisons qui font que ce moment peut laisser une trace.
      C’est souvent ce qui reste invisible qui devient le plus violent. Que ce soit le stress, les angoisses, la peur, l’enfermement, je crois qu’il ne faut pas que cela reste un fardeau.

    • Quant au « gamins (l’une parle de l’OPJ qui doit appeler sa mère) qui vont un peu plus déprimer de la démocratie », vraiment, c’est du mélo.

      Tu sais quoi ? je t’emmerde @colporteur

  • Faut-il légaliser les #drogues ? Le débat entre à l’université - Le Temps
    http://www.letemps.ch/suisse/2015/11/25/faut-legaliser-drogues-debat-entre-universite

    "Faut-il légaliser les drogues ? La question s’immisce dans les sphères académiques. Elle fera l’objet d’une conférence organisée par l’université de Neuchâtel le 3 décembre prochain, suivie d’un colloque. Avec en tête d’affiche, Ruth Dreifuss, ancienne présidente de la Confédération et membre de la Global Commission on drug Policy, qui milite pour la fin de la #prohibition des drogues.

    En ligne de mire : la session spéciale de l’Organisation des Nations Unies sur la drogue, qui réunira en avril 2016 les Etats membres de l’ONU pour réfléchir à la coopération internationale en matière de contrôle des stupéfiants."(Permalink)

    #légalisation #santépublique

  • Gardez à vue la répression

    Ceci est le bilan de la Legal Team pour la période d’automne 2013 jusqu’à avril 2015

    Cette brochure a été préparée à l’occasion de la rencontre inter-comités (de soutien à la lutte contre l’aéroport NDDL) les 11 et 12 avril 2015.
    Elle fait suite à la brochure « Gardez à vue la répression » que nous avions sortie en juillet 2013 à l’occasion du festival d’été 2013 de la Coordination. Il s’agissait d’un bilan de la répression qui s’est abattue sur la lutte contre l’aéroport depuis la période d’expulsions puis d’occupation policière de la ZAD (automne-hiver 2012) jusqu’à l’été suivant.
    A travers des extraits de certains de nos textes, nous avons voulu présenter notre collectif (en réponse aux multiples confusions entre nos différents noms) puis tracer un bilan (partiel !) de la répression qui nous entoure et contre laquelle on s’organise. On parlera dans cette brochure de la période qui va de l’automne 2013 jusqu’au printemps 2015.

    SOMMAIRE :
    > Qui est le CARLIRA / la Legal Team / le comité de soutien aux inculpé-e-s ? Qu’est-ce qu’on fait ?
    > Analyse partielle de la répression de l’automne 2013 au printemps 2015.

    Annexes :
    > un tableau des arrestations et des procès.
    > un bilan financier
    > une chronologie

    sources :
    http://zad.nadir.org/spip.php?article3263
    https://nantes.indymedia.org/zines/32377

    #ZAD #NDDL #répression #Legal_Team #Notre-Dame-des-Landes #aeroport #aerodrome

  • Loi Renseignement : « un coup d’État à froid » pour Edwy Plenel
    http://www.numerama.com/magazine/33468-loi-renseignement-un-coup-d-eacutetat-a-froid-pour-edwy-plenel.html

    « Pour Edwy Plenel, [fondateur de Mediapart,] le projet de loi sur le renseignement [en #france] est le fruit d’un "coup d’État à froid" opéré par les services et plus globalement par "l’État profond", avec la complicité du gouvernement et des parlementaires. Plus qu’une mauvaise loi, c’est une crise démocratique. »(Permalink)

    #légalisation #surveillance #vieprivée #droitsdelhomme

  • L’offensive contre Gaza en 2014 était légitime et légale, selon Israël - Moyen-Orient - RFI - Avec notre correspondant à Jérusalem, Christian Brunel - Publié le 14-06-2015
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150614-bordure-protectrice-rapport-officiel-israel-hamas

    L’armée israélienne n’a « pas visé de façon intentionnelle des civils et a agi de façon légitime conformément au droit international », estime le document officiel de 300 pages. Le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu espère avec ces arguments contrer un autre rapport que la commission des droits de l’homme de l’ONU doit rendre public dans les prochains jours sur l’opération « Bordure protectrice ». Lancée l’été dernier, elle a coûté la vie à plusieurs centaines d’enfants.

    • Aucun civil visé lors de la guerre à Gaza, selon un rapport officiel israélien
      Jérusalem (AFP) 14.06.2015
      http://www.courrierinternational.com/depeche/aucun-civil-vise-lors-de-la-guerre-gaza-selon-un-rapport-offi

      Un rapport gouvernemental israélien a conclu dimanche que son armée n’avait visé aucun civil ou cible civile lors du conflit de juillet-août 2014 à Gaza qui a fait près de 2.200 morts parmi les Palestiniens, en majorité des civils selon l’ONU.

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      Remembering the Victims of Israeli Operation ‘Protective Edge’ on Gaza 1,901 Palestinians as
      of 8/14/14

      http://www.beyondthenumber.org

    • Israeli Report Finds 2014 Gaza War “Lawful” and “Legitimate” Ahead of Critical U.N. Investigation
      Monday, June 15, 2015
      http://www.democracynow.org/2015/6/15/israeli_report_finds_2014_gaza_war

      AMY GOODMAN: Gideon Levy, your latest piece in Haaretz is headlined “Israel washed itself clean of Gaza’s dead beach children.” Talk about what happened on that beach in Gaza and what this report has to do with that.

      GIDEON LEVY: I think it’s a nice indication to the way that Israel is so-called investigating itself. Four children are being shelled on the beach of Gaza in front of the eyes of international journalists, who were screaming and screaming, “Those are children!” No way that the Israeli army, with more sophisticated devices, couldn’t see that those were children. And then, one year later, Israel just closes the file, in a case which could really serve the Israeli propaganda, in a case in which Israel could really prove the world that, at least in one case, Israel is investigating itself. But no, even the blood of those four fishermen children, those beach boys of Gaza, even their blood is not a reason for Israel to apologize, to bring someone—to take someone accountable for this. Their killing was, you know, force majeure. Nobody pushed the button. Nobody shelled them one bomb after the other. It’s not only one bomb; it were at least two bombs on them. And this, in a nutshell, the whole story, the report of the foreign Israeli—of the Israeli Foreign Ministry is, above all, pathetic and embarrassing. I mean, if they think that anyone in the world will take this piece of propaganda seriously, they underestimate the intelligence and the morality of the world. It’s really almost shameful to suggest this kind of report, when, as my friend said just now, when the facts on the ground are streaming, are crystal clear, more than 500 children being killed. You can blame all the killing on the Hamas. Can you really believe that anyone will take you seriously? Really, I mean, it’s every time, again and again—

  • « L’Europe doit offrir des portes d’entrée légales aux migrants » - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2015/04/26/l-europe-doit-offrir-des-portes-d-entree-legales-aux-migrants_1269525

    INTERVIEW
    Philippe Leclerc, représentant en France du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, pointe les défauts et qualités du plan d’action européen❞

    #migrants #Europe #HCR

  • Nouvelle version de notre infographie Scope sur les procédures de résolution de litiges #Syreli à découvrir dès aujourd’hui sur https://www.afnic.fr/fr/resoudre-un-litige/actions-et-procedures/parl-procedures-alternatives-de-resolution-de-litiges/scope.html

    New version of our Scope infography on Syreli (Alternate Dispute Resolutions) now available here https://www.afnic.fr/en/dispute-resolution/tools-and-procedures/parl-alternative-dispute-resolution-procedures/scope-infography-1.html

    #Afnic #ADR #Dispute #domains #web #legal #droit

  • Atmosphère de #répression syndicale à La Poste - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/Les-syndicats-denoncent-une
    http://multinationales.org/IMG/arton545.png?1424078517
    C’est surtout que tout cela profite du plus parfait mépris de la #légalité !

    La notification mentionne notamment le « non respect répété des dispositions de l’article 8 du règlement intérieur de la Poste ». Cet article soumet l’intervention syndicale à une autorisation d’accès au site. Or, cet article est contraire au Code du #Travail qui attribue aux délégués syndicaux la liberté d’accès et de circulation dans les établissements de l’#entreprise [3]. Comment expliquer cet état d’exception ? « La Poste navigue dans une zone de non droit social, déplore Nicolas Galépides, secrétaire général de la fédération Sud-PTT. Depuis 2010, c’est une société anonyme qui n’a ni comité d’entreprise ni délégués du personnel, alors qu’elle compte 110 000 salariés de droit privé et 110 000 fonctionnaires. La direction applique unilatéralement des mesures inspirées du droit administratif ou du code du travail en fonction de ce qui l’arrange. »

  • ‘You will not be arrested for using drugs’: What a sane drug policy looks like - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/blogs/wonkblog/wp/2014/12/02/you-will-not-be-arrested-for-using-drugs-what-a-sane-drug-policy-looks-like/?tid=sm_fb

    Authorities in the Netherlands are warning Amsterdam tourists about heroin masquerading as cocaine, which has already killed several people and sent a number of others to the hospital. The campaign is striking because you’d never see one like it in the U.S.: “You will not be arrested for using drugs in Amsterdam,” the fliers promise. Instead, they give information on how to receive medical assistance and how to keep potential overdose victims alert while waiting for help.

    #drogue #amsterdam

    • Voila une bonne raison pour la #légalisation_des_drogues : vérifier leur relative innocuité et encadrer intelligemment leur fabrication et leur consommation, ça nivellerait leur dangerosité avec l’alcool et on saurait ce qu’il y a dedans. En tout cas la clandestinité fait des morts et entretient la mafia. Par exemple aussi les vendre chez les droguistes, qu’ont toujours été les pharmaciens, et non pas en banlieue chez des jeunes qui s’entretuent et pourrissent leur vie.
      Évidemment, aucun gouvernement ne veut se passer de ce commerce parallèle, qui préfère refourguer de la coco couper au verre pilé quand ce n’est pas pire et du hashich avec de la merde séchée.

  • Texte un peu ancien.

    LEGITIMER LA PROSTITUTION EN TANT QUE TRAVAIL
    Par Janice Raymond
    Co-Directrice executive de la Coalition Contre le Trafic des Femmes (CATW)
    Décembre 1998
    Fichier RTF : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=6&ved=0CEAQFjAF&url=ftp%3A%2F%2Fftp2.a
    "En 1998, dans un rapport 1 controversé, l’Organisation Internationale du Travail (OIT), l’agence officielle du travail des Nations Unies, appelle à la reconnaissance économique de l’industrie du sexe. Soulignant l’expansion de cette industrie et sa contribution non reconnue au Produit National Brut (PNB) de quatre pays du Sud Est asiatique, l’OIT argumente pour que soit reconnu le “ secteur du sexe
    Cette reconnaissance englobe une extension des “ droits du travail et des bénéfices pour les travailleurs du sexe ”, l’amélioration des “ conditions de travail ” dans cette industrie (Lim, P.212) et “ élargissement du filet fiscal aux nombreuses activités lucratives qui y sont liées ”.
    Même si le rapport de l’OIT dit ne pas plaider pour la légalisation de la prostitution, cette reconnaissance économique du secteur du sexe qu’il promeut, ne peut se faire sans l’acceptation légale de cette industrie.
    De fait, l’OIT incite les gouvernements à profiter des bénéfices énormes de l’industrie du sexe par le biais de taxes et d’une réglementation auxquelles est soumis n’importe quel travail légitime. L’intitulé du rapport de l’OIT : “ Le secteur du sexe : les bases économiques et sociales de la prostitution dans le Sud Est
    asiatique ” fait écho au déterminisme économique du titre de une de “ L’Economist ” du 14 février 1998 : “ donner au consommateur ce qu’il désire ” Le rapport prétend être une étude sur le “ secteur du sexe ” rapportant les analyses de quatre chercheurs de Malaisie, d’Indonésie, de Thaïlande et des Philippines. Mais le plan, le sommaire, les conclusions de ce rapport ont été rédigés par l’économiste Lin Lean Lim, qui depuis déjà longtemps plaide auprès des gouvernements pour que soit reconnu le “ secteur du sexe ”.

    "La modernité juridique libérale est fondée sur le primat de la liberté individuelle limitée par la liberté d’autrui. L’Etat n’impose plus de valeurs positives mais des valeurs « en creux » : « ne pas porter préjudice à autrui » n’indique plus l’usage que l’individu doit faire de sa liberté. Ainsi, l’individu libre, possesseur de ses biens et de lui-même, est allégé de toutes contraintes morales. En droit, la liberté de l’individu a pour unique limite la liberté d’autrui ; dans les faits, elle est limitée par les contraintes économiques. La liberté définie par les penseurs libéraux est instrumentalisée par l’économie de marché. Les théoriciens du libéralisme se targuent d’avoir limité le rôle de l’éthique en démocratie, au profit du rôle de l’économie de marché. Le libéralisme remplace ainsi les valeurs traditionnelles par la valeur de l’argent, à l’aide d’une idéologie fondée sur la liberté individuelle que nul ne saurait remettre en cause. Ainsi il devient impossible d’émettre la moindre retenue sans passer pour réactionnaire.
    La liberté est un bien à défendre, chacun en convient. Mais la liberté nécessite l’autonomie de la personne et non la libre disposition de la personne sur son corps, sauf à faire passer le corps humain dans la catégorie des objets de droit. La prostitution est un marché florissant : travestir l’émancipation économique en une émancipation de l’individu vis-à-vis d’une « morale » traditionnelle aura été la stratégie la plus efficace des penseurs libéraux." http://crides.fondationscelles.org/mod/resource/view.php?id=168

    #OIT #prostitution #légalisation #marchandisation #crise #libéralisme #proxenétisme_international

    • Chiffre d’affaires :
      De nombreuses estimations sont avancées dans les travaux de recherche et par les organismes internationaux. Les disparités des évaluations reflètent les différentes approches et agrégats retenus (chiffre d’affaires, reve nus, profits).

      Selon Sabine Dusch, la prostitution engendrerait
      un chiffre d’affaires mondial de 60 milliards d’euros. Richard Poulin, dans une étude de 2006,évalue les revenus de la prostitution à l’échelle mondiale à 1000 milliards de dollars US. Cette évaluation, dit-il, est prudente et minimale, elle est faite à partir d’une analyse économique
      commandée par l’OIT sur les profits de la prostitution et de la traite. En comparaison, l’industrie pharmaceutique engendrait, en 2005, des revenus de 600 milliards de dollars.

      •Poids dans l’économie :
      L’industrie de la prostitution représente aujourd’hui une part non négligeable de l’économie.
      Elle était par exemple évaluée en 1998 à 5 % du PIB aux Pays Bas, entre 1 et 3 % au Japon,entre 2 et 14 % en Thaïlande, Indonésie, Malaisie, Philippines (BIT, 1998).

      Traite.
      Chaque année selon l’ONU, la traite mondiale à des fins de prostitution compte environ 4 millions de nouvelles victimes
      chez les femmes et les enfants. Selon la Commission des
      droits des femmes du Parlement Européen, depuis quelques années 500 000 femmes victimes de la traite aux fins de prostitution pénètrent chaque année en Europe occidentale.
      La seule Asie du Sud-Est compte 33 millions de victimes en une décennie.
      Le profit généré par le trafic des femmes et des enfants est en constante augmentation : en 1990, il est de 1,5 à 2,5
      millions de dollars. En 2002, les profits sont estimés entre 7 et 12 milliards de dollars par an.

      Entre 76% et 100% des entreprises du sexe légales ou illégales sont contrôlées, financées ou soutenues par le crime organisé. L’argent lié à la prostitution et à la traite est ensuite blanchi dans de multiples activités qui lui sont liées de près ou de loin.

      De l’avis des experts européens, le trafic des femmes et des enfants rapporte aujourd’hui plus que celui des armes et de la drogue car une arme ne peut être vendue qu’une fois, tandis qu’une femme peut l’être plusieurs fois.

      L’industrie du sexe est devenue une industrie de masse et génère d’énormes revenus. Son chiffre d’affaires a été multiplié par 6 en 20 ans.

      La pornographie connaît une croissance encore
      plus impressionnante : son marché a étémultiplié par 8 en 20 ans. Le chiffre d’affaires mondial de la pornographie serait de 52 milliards d’euros (avec en 2002, 70% des dépenses réalisées sur Internet). C’est la 3 ème
      industrie du Danemark, premier pays à la « libéraliser ».

      Elle est également liée avec des secteurs traditionnels du commerce.

      Le chiffre d’affaires de la pornographie enfantine atteindrait aux États-Unis entre 2 et 3 milliards de dollars US par an. Rien que dans ce pays, les producteurs de pédopornographie auraient filmé 1 million d’enfants.

      le système de la prostitution n’est pas seulement fondé sur
      les inégalités entre hommes et femmes. Il est aussi structuré par les inégalités entre catégories sociales et par les

      inégalités d’origine ethnique. L’énorme majorité des prostituées est en effet issue des classes défavorisées et les femmes issues d’ethnies minoritaires ou des (ex) colonies
      Au total, le système de la prostitution s’appuie sur l’exploitation des grands rapports de domination dont témoignent ces inégalités : rapports de sexe, de classes, rapports de domination Nord-Sud. Ce sont des facteurs structurels qui mettent fortement en cause l’idée d’un « choix » pour cette activité comment expliquer que
      la prostitution concerne par-dessus tout les personnes les plus vulnérables, celles des classes sociales défavorisées, dess minorités ethniques, les victimes d’agressions sexuelles lors deleur jeunesse ?
      https://france.attac.org/archives/IMG/pdf/Mondialisation_de_la_prostitution.pdf

  • Nothing is killing music
    Evolution numérique et musique : de nouvelles formes d’écoute ?
    http://www.radiopanik.org/emissions/pbg/nothing-is-killing-music


    A cette occasion, on reçoit du beau monde :
    http://www.radiopanik.org/actus/pbg-recoit-du-beau-monde

    - David de Point Culture pour discuter de http://beatbang.be et du rôle de l’ex-médiathèque comme passeur de découvertes.
    - Julien de Laiback Radio (http://ldbk.eu) pour parler de curation et des cinq ans de Laiback sur #mixcloud.

    #radio #pbg #panik #radiopanik #spotify #mediatheques #téléchargement #légal #illégal #musique #curation

  • Taxiverbände und Taxivermittlung warnen vor UBER

    Die Taxi Berlin TZB GmbH, der quasi-Taxi-Vermittlungs-Monopolist in Berlin, sendet folgende Mail an alle angeschlossenen Fahrer/innen.

    Info an alle Taxiunternehmer und Taxifahrer im Auftrag der Berliner Taxiverbände und von Taxi Berlin

    Lassen wir uns von Google-Milliarden kaufen?
    Uber will das “Arschloch” Taxigewerbe kapern - Nicht mit uns!
    Es kommt JETZT auf JEDEN EINZELNEN von uns an.

    Liebe Kolleginnen und Kollegen,

    nachdem die Firma Uber mit ihrem Versuch, Taxitouren an Privatfahrer ohne Konzession, Personenbeförderungsschein und entsprechende Versicherung zu vermitteln, mehrfach gerichtlich unterlegen war, suchen sie jetzt direkt nach Taxifahrern / Unternehmern, die ihre Uber Aufträge fahren.

    Der Uber Fahrdienst wurde in Berlin und Hamburg verboten und prompt startet das Unternehmen sofort in diesen beiden Städten seinen Taxidienst.

    Nach unseren Informationen will Uber hierbei ohne Vermittlungsgebühr arbeiten, um möglichst schnell eine Taxiflotte zur Vermittlung ihrer Aufträge aufzubauen. Das klingt zunächst einmal sehr verlockend, doch wir möchten Sie eindringlich bitten, sich davon nicht täuschen zu lassen.

    Überall sonst auf der Welt, wo der Uber Dienst nicht oder noch nicht verboten ist, arbeitet Uber mit Privatfahrern und kassiert 20 bis 30 % der gesamten Fahreinnahmen.

    Uber hat mit seinem Hauptgesellschafter und Sponsor „Google“ und dessen Werbenetze große Möglichkeiten, an sehr viele Kunden heranzukommen und verfügt außerdem über mindestens 1,7
    Milliarden Dollar Investitionskapital.

    Es ist davon auszugehen, dass die Firma Uber das Ziel verfolgt, sobald es rechtlich möglich ist, diese Touren wieder an Privatfahrer zu vermitteln, die aufgrund der illegal eingesparten Steuern, Abgaben und Kosten bis zu einem Drittel ihrer Einnahmen an Uber abführen können und müssen.

    Travis Kalanick, der Geschäftsführer von Uber, hat in aller Öffentlich das weltweite Taxigewerbe als „Arschloch“ bezeichnet und plant - davon ist auszugehen - es zu vernichten, um damit am Ende den höchstmöglichen Profit mit „Privatfahrern“ zu erzielen.

    Wir möchten Sie ausdrücklich vor diesem Dienst warnen, da die Zusammenarbeit und damit die Unterstützung dieses Dienstes langfristig zu einer schweren Schädigung des Berliner Taxigewerbes führen wird, indem angeworbene Taxitouren von heute später durch Uber an Privatfahrer vermittelt werden. Diese Touren wären dann für immer für das Taxigewerbe verloren.

    Bitte lassen Sie sich auch nicht durch finanzielle Provisionen oder ähnliche Anreize in diese Falle locken.

    Wenn Uber es erst einmal erreicht hat, dass viele Kunden über diesen Dienst bedient werden und weiterhin darüber bestellen, ist es schon zu spät.

    Bitte sprechen Sie auch ihre Freunde und Kollegen an, die in
    der Taxibranche arbeiten und versuchen Sie zu verhindern, dass dieser für das Taxigewerbe zerstörerische Dienst sich überhaupt in Berlin etablieren kann.

    Mit freundlichen Grüßen

    Vorstand Innung des
    Berliner Taxigewerbes e.V.
    Uwe Gawehn

    Vorstand TaxiDeutschland,
    Landesverband Berlin e.V.
    Ertan Ucar

    Vorstand Taxiverband
    Berlin-Brandenburg TVB e.V.
    Detlev Freutel

    Vorstand Berliner
    Taxivereinigung BTV e.V.
    Richard Leipold

    Geschäftsführer Taxi
    Berlin TZB GmbH
    Hermann Waldner & das Team von Taxi Berlin
    –-------------
    Impressum
    Taxi Berlin TZB GmbH | Persiusstraße 7 | 10245 Berlin |
    www.taxi-berlin.de
    –-------------

    Liest sich eigentlich ganz schön, kommt aber aus dem falschen Haus und leidet unter einigen Mängeln :

    Wo ist das Angebot, sich für die Zahlung von Mindestlohn oder höheren Tarifen für die Fahrer einzusetzen ? Wo ist der Hinweis auf ordentliche Beschäftigungsverhältnisse nach Tarif- und Sozialstandards, die das Berliner Taxigewerbe jetzt endlich wieder zum Regelfall machen könnte ? Mit solchen Tönen hätten die Herren und Damen Unternehmer mein Herz und meine Unterstützung gewonnen. So weiß ich, daß hier jederzeit kündbare Jobs zu 5 Euro pro Stunde gegen jederzeit kündbare „freie“ Verträge zu ähnlichen Konditionen verteidigt werden sollen.

    Was das Uber-Angebot für Fahrer taugt wird sich zeigen. Erfolg wird es kaum haben, jedoch aus anderen Gründen als als der geschlossenen Taxifahrerfront :

    Berliner Taxis sind einfach zu gut, zu billig und zu zahlreich, als dass Uber dagegen anstinken könnte.

    Vielleicht werden die kleinen Anbieter für Limousinenservice ein Problem bekommen. Aber das ist eine andere Geschichte, da geht es um Schmiergelder in Größenordnungen, die von Hand zu Hand und nicht per App fließen. Wenn Uber hier Top-Down vorgeht und Verträge mit Hotelketten schließt, trägt der US-Konzern vielleicht sogar zur Regulierung einer Wildwest-Branche bei. Hier könnte sich das Motto der disruptive entrepreneurs auf altdeutsche Art verwirklichen :

    Ich bin ein Teil von jener Kraft, die stets das Böse will und stets das Gute schafft.

    Johann Wolfgang von Goethe, Faust I, Studierzimmer

    P.S. Sollten Sie T.K. treffen, richten Sie ihm trotzdem schöne Grüße vom Arschloch aus.

    #legal_illegal_scheissegal

  • ‘F*ck it, I quit’: Reporter quits on air after revealing she’s pot club owner! | Dangerous Minds
    http://dangerousminds.net/comments/fck_it_i_quit

    This clip is great: TV reporter Charlo Greene of KTVA in Alaska, quit her job live on-air after revealing she was the founder of the AK Cannabis Club.

    Via the Sydney Morning Herald:

    Her announcement followed a story on the #Alaska #Cannabis Club, a “collective” that “connects medical marijuana cardholders in need to #medical #marijuana cardholders with green.”

    The aptly named Ms Greene revealed at the end of the story that she was the club’s owner and, as such, was left with little choice but to leave her job.

    “Now everything you heard is why I, the actual owner of the Alaska Cannabis Club, will be dedicating all of my energy for fighting for freedom and fairness which begins with legalizing marijuana here in Alaska.

    “And as for this job, well, not that I have a choice but, f—- it, I quit.”

    https://www.youtube.com/watch?v=rYcSqIuqkz4

    #légalisation #journaliste