• Pôle Emploi : des #radiations expéditives qui embellissent les statistiques - charentelibre.fr
    http://www.charentelibre.fr/2014/01/08/pole-emploi-ne-chome-pas-sur-les-radiationsmotifs-variesrecours-possib

    Quand ils s’inscrivent, tout va très vite. On utilise un jargon qu’ils ne comprennent pas forcément."

    Ils doivent notamment dire s’ils acceptent de recevoir les informations qui les concernent dans un espace personnel sur le net. Certains cochent la case alors qu’ils n’ont pas de connexion ou qu’ils ont une maîtrise très insuffisante de l’outil. Dès lors, le #courrier_papier n’est plus obligatoire. Par ailleurs, les politiques sont différentes d’un site à l’autre. Certains relancent par SMS ou par mail, d’autres pas.

    Les motifs jugés recevables donnent l’impression d’être examinés au doigt mouillé. Virginie Sutter, malade, avait prévenu par mail qu’elle ne pourrait pas se rendre à sa #convocation, gardant le lit chez elle à Champniers. « On m’a demandé d’envoyer un certificat médical. Ce que j’ai fait. J’ai quand même été radiée parce qu’ils voulaient un arrêt maladie. J’avais déjà été exclue pour avoir choisi d’aller au chevet de ma mère très malade plutôt que d’aller à mon rendez-vous. »

    La panne n’est pas non plus une excuse recevable. « Quand on est en fin de droits, on est dans la galère financière, raconte Vanessa, de Saint-Yrieix. Ma voiture est tombée en panne, je n’ai pas pu aller au rendez-vous. Il aurait fallu que je fournisse un certificat du garagiste. »

    #chômeurs #Pôle_emploi

    Un site de référence, doté d’un forum, pour se défendre (modèles de lettres de recours, échanges entre les concernés, etc.) : http://www.recours-radiation.fr

    Des éléments pour mettre en oeuvre un rapport offensif à la #légalité et aux institutions chargées de la mettre en oeuvre : Se défendre, Michel Foucault et alii
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6191

  • Outre-Atlantique, le #cannabis se légalise en douceur
    http://fr.myeurop.info/2014/01/03/outre-atlantique-le-cannabis-legalise-12821

    myeurop

    Ils sont nombreux à faire la queue du côté de #Denver dans le #Colorado. L’Etat américain est le premier à autoriser la vente de marijuana aux personnes majeures. Un pas de géant, loin d’être à l’ordre du jour dans les pays européens.

    Et de deux. Après l’Uruguay c’est au tour de l’Etat du Colorado de céder aux sirènes du cannabis. lire la suite

    #Société #INFO #Allemagne #Amérique_du_Nord #Amérique_du_Sud #Belgique #Chypre #Danemark #Europe #Finlande #France #Grèce #Italie #Pays-Bas #Portugal #Royaume-Uni #Suède #Suisse #consommation #dépénalisation #drogues #légalisation #pénalisation

  • L’Uruguay légalise le cannabis, une première mondiale | Monde - lesoir.be

    http://www.lesoir.be/377970/article/actualite/monde/2013-12-11/l-uruguay-legalise-cannabis-une-premiere-mondiale

    À l’issue de 12 heures de débats au Sénat, la loi a été approuvée par 16 voix sur 29, grâce aux seuls suffrages des sénateurs membres du Frente amplio (gauche, au pouvoir), dans la foulée des députés ayant déjà voté le texte en juillet. Si la constitutionnalité de la loi est confirmée, et après signatures des décrets d’application, sa mise en oeuvre n’interviendra au plus tôt qu’en avril 2014.

    Cette loi pionnière confère à l’État la mainmise sur la culture et la vente du cannabis à des fins récréatives, repoussant les limites des expériences menées dans les Etats américains du Colorado et de Washington, aux Pays-Bas ou en Espagne, qui autorisent ou tolèrent la production de cannabis dans un cadre privé.

    #drogue #cannabis #uruguay

  • Le Maroc envisage la légalisation du cannabis - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20131209-le-maroc-envisage-legalisation-cannabis

    Un débat original a eu lieu la semaine dernière au Parlement marocain : les députés ont étudié la question de la légalisation du cannabis dans un but thérapeutique ou industriel. Il faut dire que le Maroc est, après l’Afghanistan, le deuxième producteur mondial de « kif ». La précieuse plante est essentiellement cultivée dans le nord du royaume, dans la région pauvre et montagneuse du Rif. Les défenseurs de la légalisation au Maroc tablent d’abord sur l’élaboration prudente d’un plan stratégique, puis le vote d’une loi en 2015.

    #maroc #drogue #débats #cannabis #santé #légalisation

  • Demander leur avis aux prostituées, oui, mais lesquelles ?
    http://www.gqmagazine.fr/sexactu/articles/demander-leur-avis-aux-prostituees-oui-mais-lesquelles/21075

    Alors pourquoi n’entend-on pas les autres prostituées ?

    Parce qu’elles ont la trouille. Parce qu’elles ne parlent pas le français, ou mal. Parce qu’elles se planquent. Parce qu’elles ont déjà assez honte, elles ne vont pas en plus devenir porte-paroles d’une situation dans laquelle, euphémisme, elles ne se reconnaissent pas. Parce que ce n’est pas joli de montrer une fille à la télé qui a des marques de griffures sur le visage (anecdote personnelle vécue). Parce qu’elles fuient devant les journalistes. Parce que le temps que tu passes à parler tu ne le passes pas à ramener de l’argent. Et si tu n’en ramènes pas, ça va mal se passer.

    Donc on ne risque pas de les entendre, non.

    Et c’est justement ce silence qui en dit le plus long. Elles ne PEUVENT pas parler. C’est ça, l’#esclavage : quand ton corps, ta voix, ne t’appartiennent pas.

    #prostitution

    • Oui c’est ce que j’ai régulièrement dit ici, celles qui se disent porte-paroles de prostituées ne représentent à mon avis qu’une infime minorité d’entre elles. Et donc ne peuvent parler que pour le demi-pourcent qui est dans une situation de choix. Sauf que la quantité de paroles publiques qu’on entend venant de ce groupe est disproportionnée par rapport à la représentation. Et donc ensuite, quand on écoute ça de loin, on croit que c’est ça la réalité la plus courante.

    • Voilà, c’est exactement ça, like like like. :D

      Non mais pour dire que oui, ce que je disais, ce n’est pas contre le fait que des femmes arrivent à s’organiser entre elles pour aller mieux (Strass ou autre). Mais contre le principe même de la prostitution.

      C’est pas être abolitionniste des prostituées, c’est être abolitionniste de la prostitution. Je n’ai pas de solution miracle et je ne suis pas particulièrement pour interdire physiquement de vendre son corps (que ce soit en pénalisant côté pute ou côté client), mais c’est le but à atteindre, qu’il n’y ait plus de prostitution.

      Et quand j’entends les discours du Strass, ça ne va clairement pas dans ce sens, et c’est sur ce point-là que je m’y oppose. Car au-delà des opinions et propositions qui vont effectivement dans le sens d’aider les personnes prostituées (plus de droits, de protections, de préventions, etc), il y a dans le même temps un discours construit, conscient, de banalisation-légitimation de l’acte, décrit comme une action sociale ou psycho. Uniquement pour les hommes évidemment. Et qui a ensuite des conséquences sur l’ensemble des femmes.

      Au delà de tout ça, il y a un sous-débat qui me taraude, c’est qu’il y a certains groupes politiques, parfois eux-mêmes représentant de minorités (comme ici pour le Strass je pense), mais parfois pas, qui fondent quasiment entièrement leur argumentation sur les exceptions.

      Qu’on les aborde, ok, mais dans à peu près toute chose il y a des exceptions. Je ne vois pas comment on peut fonder sur la base d’exceptions des argumentations qui vont avoir des conséquences sur la vie de vraiment tou⋅te⋅s.
      Quand on parle de la prostitution on s’entend alors répondre :
      – oui mais il y en a pour qui c’est un choix => exception
      – oui mais il y a aussi des hommes qui se prostituent alors la liaison avec la condition des femmes hein => exception
      – oui mais il y a aussi des femmes qui achètent => exception

      Jveux dire, on sait que l’immense majorité des putes sont des femmes, qu’elles n’ont pas fait ça par choix, et que ce sont des hommes qui utilisent leur corps contre de l’argent. Et que tout ça a une conséquence bien réelle sur la vie de toutes les autres femmes.

      Alors après ça devient des choix philosophiques du coup (on en revient au libéralisme, Michéa, etc) : est-ce que parce qu’une minorité fait effectivement ça par choix, on doit de fait l’accepter légalement pour l’ensemble de la société, comme si ce n’était qu’un choix personnel, individuel, qui n’influait pas sur la vie sociale globale ? Ou est-ce qu’on doit se dire et décider communautairement que ce n’est pas un acte correct, qu’en faisant la balance, ça apporte trop de mauvaises choses à trop de gens à la fois, et qu’on doit donc trouver des moyens (les moins violents possibles) pour que ça n’apparaisse plus (ou, plus modestement, moins) ?

      Évidemment un libéral choisira de ne surtout pas faire de « choix philosophique » qui vaudrait pour l’ensemble d’un groupe : c’est ce qu’il dit, mais c’en est un ! Ha !

    • Oui, c’est exactement ça, @aude_v. Une exploitation uniquement au service des hommes avec assez de fric pour se le payer. Parce que les frustrations des chômeurs ou des SDF, tout le monde s’en tamponne. Et plus encore que tout le reste, les frustrations des femmes.

      Dans les justifications à la con, il y a aussi les hommes trop moches ou trop handicapés ou trop vieux... Il y a aussi des femmes moches, vieilles ou handicapées. Il y a même plein de femmes plus ou moins seules qui seraient tout à fait disposées à partager du sexe gratos. Pourquoi n’en parle-t-on jamais ?

      Parce que le principe c’est de pouvoir se payer quelqu’un qu’on n’aurait pas autrement. Des femmes très jeunes, limite presque pas femmes, par exemple. Des femmes avec lesquelles on ne discute pas, on ne négocie pas, on impose. Des femmes qu’on ne séduit pas.

      Je pense que pour avoir recours aux putes, quelque part, il faut avoir une bien piètre opinion de soi-même. Il y a tellement de gens pas spécialement beaux, pas spécialement intelligents, drôles, charmants, etc qui arrivent parfaitement à trouver des partenaires, voire à se reproduire. Donc... le problème n’est absolument pas la misère sexuelle, le problème est bien la domination, la possession.

    • @Rastapopoulos : « C’est pas être abolitionniste des prostituées, c’est être abolitionniste de la prostitution. »

      Et tu fait comment concrètement pour abolir la prostitution sans abolir les prostitué-e-s ?

      C’est comme les gens qui disent « on tape pas sur les prostitué-e-s on tape sur les clients »

      Sauf que concrètement un-e prostitué-e qui n’a plus de client, n’a plus de source de revenues, et plus rien a bouffer...

      Voici donc un argument qui vaut pour la majorité des prostituées (celleux que je croise régulièrement en action pour une association) : si une personne n’as pas d’autres
      choix que de se prostituer, lui retirer son client ne l’aidera pas à trouver une autre source de revenus.

    • Pourquoi suis-je devenue abo plutôt que légaliste comme je l’étais au début ?

      Au début, pour moi, une pute, c’est une femme concrètement exploitée jusqu’à l’os et qui vit sous une double contrainte dégueulasse dont la plus forte est sa marginalisation dans la société. Dans un de mes papiers, je demande pourquoi tout le monde fait comme si les putes n’étaient pas des personnes comme les autres, comme si elles n’avaient pas les mêmes besoins humains que les autres : http://blog.monolecte.fr/post/2006/03/08/184-les-putains.

      Donc, mêmes les proputes, on ne les entend pas des masses sur les questions essentielles de l’inclusion sociale des femmes : retraite, santé, enfants, droits, vie sentimentale, maritale, familiale. On va me dire : si on légalise, elles auront enfin accès à des droits sociaux. Certes. Et à être bien intégrées dans le tissu social, aussi ? J’ai de gros doutes sur toute la ligne. On devrait améliorer l’existence des quelques pour cent de putes « volontaires », mais pour toutes celles qui sont clandées, dans des réseaux, exploitées par des types et tout, j’ai comme des gros doutes quant à la volonté de leur exploiteur de remplir les liasses URSSAF ou de cocher les cases Sécu. Par contre, ils pourront continuer leur sale job d’esclavagistes en toute quiétude, même si on maintient la pénalisation du proxénétisme : je suis convaincue que même les putes analphabètes auront rempli des déclarations sur l’honneur qu’elles sont volontaires et sans mac.

      En admettant qu’on légalise totalement la prostitution, qu’on rentre les proxos dans le droit du travail (déjà qu’on a du mal avec les patrons d’activités légales, mais admettons, hein !), la prostitution devient une affaire totalement légale et normalisée, même qu’on l’appelle assistance sexuelle et qu’il y a des statuts spéciaux et une convention collective qui va bien. Oui ce serait un immense progrès pour la vie des putes... même si je pense que la grosse majorité étant liée aux trafics d’humain n’en verrait pas la couleur.

      Mais il y aurait un corolaire qu’on fait semblant de ne pas voir, tant on a bien intériorisé que les putes, c’est les autres : il devrait y avoir des filières de formation et des offres d’emploi de putes... et donc, très logiquement, on devrait pouvoir proposer à TA fille qui est un peu paresseuse à l’école, mais avec un beau capital fessier une orientation qui serait plus dans ses compétences... Et encore plus logiquement, pute devient une offre d’emploi acceptable pour Pôle Emploi, une voie royale d’insertion, surtout pour toutes ces jeunes femmes qui peinent tant à trouver un premier boulot... Et par un effet de non-discrimination, les offres de pute devraient être ouvertes à toutes les candidatures, que ce soit les hommes, les vieilles, les moches...

      Bon, allez, soyons clairs, vous sentez bien qu’il y a une couille dans le potage de la légalisation, non ? Parce que, précisément, pute n’est pas du tout un métier, c’est un acte de violence pure... mais on va y revenir.

      En dehors du fait que j’ai déjà réfléchi aux conséquences concrètes de la légalisation de la prostitution, à moment donné, je me suis posé la question du client en ces termes plutôt froids :
      Pourquoi payer pour avoir ce que l’on peut tout à fait obtenir gratuitement ?

      Quelle est la motivation du client ?

      Je connais le discours habituel - et j’en ai parlé plus haut - sur les motivations des clients, de pauvres petites choses incomprises, seules et malheureuses dans un monde de brutes. Sauf que si on veut s’en donner un tout petit peu (mais vraiment un tout petit peu...) la peine, on peut toujours trouver une femme disposée à partager un peu de sexe ou même quelques verres, ou même une oreille compatissante. J’ai plein de copines célibataires qui ne cherchent pas du tout le prince charmant et qui ont l’esprit très large...

      La réalité du terrain semble assez éloignée du clichton pour mauvais roman bourgeois, avec des putes qui, surtout, sont en butte à la violence de leurs clients (en plus celle de la société).

      Pourquoi acheter l’accès au sexe d’une femme ? Pour pouvoir la dominer et non pas partager, pour pouvoir l’utiliser et la contraindre, ce que l’on ne peut pas faire dans un échange vraiment consentant (si un partenaire consent à la domination, où est le plaisir de la coercition, je vous le demande ?).
      C’est donc bien une relation de type esclavagiste exercée quasi uniquement par des hommes.

      À la question du sexe des putes (oui, il y a des hommes putes), on rappelle que les hommes putes sont aussi à l’usage quasi exclusif des hommes et qu’ils sont généralement considérés comme des gonzesses.

      La prostitution est extrêmement genrée parce qu’elle consiste pratiquement uniquement en la domination des hommes. Pour s’en convaincre, il suffit d’inverser la proposition du sexe acheteur et tout de suite, on se rend compte que ça ne marche pas du tout : http://blog.monolecte.fr/post/2010/04/22/Des-putains-et-des-hommes

    • Une bien bonne participation de @klaus au débat http://seenthis.net/messages/191593

      Cela dit, l’exploitation des femmes, que ce soit sous la forme de putes ou d’épouses est largement antérieure au capitalisme. De là à penser que l’essence du #capitalisme, c’est la #domination et l’#exploitation des femmes, en tant qu’outils de re-production... Hum, hum, voilà qui change la perspective du #féminisme !

    • Si je peux me permettre d’intervenir, je trouve que vous mélangez tous et toutes pleins de choses et que ça rend le débat totalement confus.

      Prostitution et féminisme :

      A partir du moment où l’on admet/reconnait/constate que la prostitution ne concerne pas seulement des femmes prostituées, mais aussi des hommes prostitués, ça rend à mon avis le discours généralisateur sur LA prostitution comme expression de la domination masculine sur les femmes un tantinet... décalé.
      Bien sûr, ces hommes prostitués, c’est - le plus souvent - une histoire de pédés entre eux, c’est minoritaire, c’est marginal, etc. Pas besoin d’en tenir compte. Evacuons !

      Prostitution et contrainte :

      A partir du moment où l’on admet/reconnait/constate que la prostitution ne concerne pas seulement des femmes contraintes, soumises à des réseaux mafieux, mais aussi des femmes qui s’estiment libres de le faire (et aussi quelques hommes, mais on a déjà évacué cette question !), ça rend à mon avis le discours généralisateur sur LA prostitution comme pure aliénation un tantinet... excessif.
      Bien sûr, ces femmes et hommes prostitués libres, c’est minoritaire, c’est marginal, etc. Pas besoin d’en tenir compte. Evacuons !

      Une fois le terrain bien déblayé après ce double coup de karcher, on peut reprendre tranquillement son discours sur LA prostitution, et proposer toutes sortes de mesures plus coercitives les unes que les autres, en toute bonne conscience de participer à la grande et juste cause du rétablissement de l’Ordre moral.

      On évitera de considérer toutefois que toutes ces mesures proposées pour « protéger » les prostituées (fermeture des maisons closes, répression du racolage passif, et maintenant répression des clients), se sont toujours traduites dans les faits, invariablement, par une dégradation accrue de la situation concrète des prostituées les plus vulnérables...

    • Les clients sont à 99% (voire même plus) des hommes : tu ne peux pas évacuer la dimension extrêmement genrée.
      Quant à la prostitution « volontaire », je la mets toujours entre guillemets, parce qu’en dehors du fait qu’elle est extrêmement minoritaire (mais tout de même significative), je suis assez circonspecte sur ce que l’on met derrière le vocable de « volontaire ». Un peu comme les salariés « volontaires » pour bosser le dimanche, tu vois ce que je veux dire ?

      Après, l’ordre moral, pour moi, il commence avec cette merde de monogamie maritale qui emmerde si peut de monde mais qui me sort par les trous de nez, tant il s’agit de s’assurer une sorte de lien de propriété sur le corps de la femme, sur ce qui en sort et sur une domesticité à prix défiant toute concurrence !

    • Moi, je voudrais seulement qu’on évacue personne, justement. Notamment les minoritaires, et les minoritaires parmi les minoritaires...

      Réintégrer dans le débat sur la prostitution en général la question de la prostitution masculine conduit, à mon avis, à revoir la question de la possibilité d’une prostitution féminine volontaire (même si elle est minoritaire).

      Ça permet, à mon avis, d’éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain. Et le bébé en question, c’est la question de la liberté des minoritaires, quand elle ne cadre pas avec la vision majoritaire.

      Mais bon, les minoritaires sont assez bien habitués à se voir évacuer de cette manière...

    • @narvic : le débat semble être « comment éviter la traite humaine ». S’il te semble convenable de tolérer la traite des humains (noir, blanc, vert, jaune, homme, femme, martien) au prétexte que certains parmi ces humains y trouvent un intérêt philosophique... leur liberté d’utiliser leur corps pour... pour un intérêt financier, car c’est bien parce que c’est financier qu’on en parle, là, maintenant... bref, si la liberté de quelques uns doit justifier l’exploitation de tous, est-ce bien raisonnable, est-ce vraiment une façon pertinente de « taper dans la fourmilière » de ce débat... pas si complexe ?
      De plus, je crois qu’on cause de ce sujet parce qu’il y a une volonté de pénaliser les clients... et non les travailleurs/ses, qui actuellement sont les seul(e)s à être... précarisé(e)s... et maintenu(e)s, donc, du fait de la situation légale actuelle dans la misère et l’insécurité.

    • @narvic Mais ça veut peu dire grand chose « évacuer personne », dans le contexte dans lequel tu le dis, puisqu’au au final tu évacues encore plus de gens car tu fais passer les besoins d’une minorité ("moi j’ai choisis en toute connaissance de cause de vendre mon sexe") sur les conséquences que ça induit pour toutes les autres femmes : en premier lieu les prostituées forcées, qui sont la majorité, mais aussi toutes les autres femmes de la société. Ce qui fait quand même vraiment beaucoup de monde évacué pour quelqu’un qui ne veut évacuer personne.

      J’ai déjà évoqué les deux exceptions que tu évoques dans ton message précédent, donc non je n’ai rien mélangé, j’ai bien dit que ça existait. Mais qu’ensuite c’est justement un choix philosophique de baser ou pas son argumentation sur cela.
      => OUI cela existe (des putes hommes et des putes par choix) MAIS rendre l’acte acceptable pour tou⋅te⋅s induit des conséquences néfastes pour vraiment trop de monde, et donc ce n’est pas bien d’aller dans ce sens. Car ce n’est PAS uniquement une question de petit choix égoïste dans son coin, chacun son idée, chacun sa manière de vivre personnelle. Ça a des conséquences globales.
      (Et ceci sans même parler du fait que les putes par choix sont quasiment exclusivement des femmes pour vendre un service à des hommes, oh comme par hasard. Et que comme déjà dit plus haut, les putes hommes vendent à peu près toujours leur cul et leur bouche à des hommes encore une fois, oh comme par hasard. Mais bien sûr ce n’est pas du tout une histoire d’exploitation genrée hein…)

      Par ailleurs, c’est toi qui mélange tout, car aussi bien @aude_v que @monolecte ou moi, absolument aucun⋅e n’a dit qu’on était absolument pour la criminalisation ou la pénalisation des prostituées ou des clients. Seulement il semblerait bien que l’on différencie la défense des droits, de la vie décente, avec la défense de l’acte de prostitution. Ce n’est pas pareil, et pas forcément lié.

      Et pour @intempestive qui dit :

      On ne peut pas dire aux putes : vous avez raison de défendre vos droits si vous le pouvez, mais mettez-la en sourdine parce que ça opprime les autres femmes si vous obtenez satisfaction.

      J’ai pourtant bien fait la distinction entre le fait de se battre pour des droits, pour une vie plus décente, et le fait de rendre légitime l’acte prostitutionnel lui-même.

      J’ai bien dit que dans les discours du Strass que j’ai lu pour l’instant, il y a les deux. Mais que c’est différent. Et que donc on peut très bien imaginer l’un sans l’autre : il y a des gens qui peuvent se battre pour que les putes aient plus de droits mais sans légitimer la prostitution ; et inversement, il est possible (et c’est ce que font les salauds !) de légitimer la prostitution sans vouloir aider la vie des prostituées. Et il peut y avoir les deux à la fois : c’est ce que fait le Strass apparemment. C’est sur ce point que je ne suis pas d’accord.

      d’abord les droits des opprimé-e-s, ensuite la fin de l’oppression

      Je pense que cela dépend des sujets. Pour certaines choses, il y a parfois des choix philosophique globaux à définir pour la société entière. Quand on a finalement décidé que l’esclavage n’était pas acceptable, on a pas dit qu’on allait « juste » donner plus de d’avantages aux esclaves en attendant plus tard. À un moment il y a une rupture où on dit « non l’esclavage n’est pas acceptable, jamais, et personne ne doit et ne peut vendre une autre personne ». Ça ne fait pas disparaître l’esclavage d’un coup (ça existe toujours), mais au niveau légal le concept est aboli. Et ce n’est pas un droit donné à une catégorie de personnes, mais un choix plus général.

      Je ne donne pas cet exemple pour comparer les deux actes entre eux, mais uniquement pour montrer qu’il y a certains choix qui valent pour la société entière et qui sont plus généraux que donner des droits à certaines personnes.

      Ceci étant dit, je n’ai pas la solution magique, et je ne crois pas que ce soit l’interdiction physique de faire ci ou ça qui va aider (je l’ai déjà dit plus haut, je me répète). Mais là où je suis (pour l’instant) sûr de moi, c’est dans le fait de ne pas rendre normal le geste de se prostituer.

    • BigGrizzly et Rastapopoulos, vous pourriez essayer de ne pas me prêter des positions que je n’ai écrites nulle part, SVP ?

      Alors, je précise : oui, l’argument selon lequel on peut s’autoriser à sacrifier - un peu - une minorité, pour sauver - beaucoup - une majorité est à mes yeux, dans son principe même, moralement immonde. Il suffit de s’essayer un peu à appliquer ce même principe à quelques autres situations comme celle des juifs ou des homosexuels vis à vis de la majorité, pour prendre toute la mesure du problème.

      Précision deux : prétendre qu’on va aider les prostituées aliénées par des mesures telles que la fermeture des maisons closes, la répression du racolage passif et la répression des clients, est d’une odieuse hypocrisie, car la simple observations des faits prouve que ces mesures aggravent profondément leur situation, même si ça soulage la bonne conscience des bien pensants.

      Alors, qu’est-ce que je propose ? Il serait temps que j’en parle même si BigGrizzly et Rastapopoulos semblent déjà convaincu de savoir ce que je prône...

      Alors, pour moi le problème n’est pas la prostitution, mais uniquement la prostitution qui s’exerce sous le régime du proxénétisme. Toute mesure qui ne s’attaque pas directement au proxénète lui-même (et ses complices : banquiers, hôteliers, trafiquants, hommes de mains, etc., bref le « système du proxénétisme ») renforce ce dernier au détriment des prostituées contraintes.

      Hors de ça, la relation qui s’établit directement entre deux adultes consentants ne me regarde pas, et je ne la juge pas avec mes propres repères moraux qui me conduisent pourtant, en ce qui me concerne, à ne m’être jamais prostitué et n’avoir jamais fait appel à une ou un prostitué(e).

    • Et hop, une argumentation #légaliste de Daria Marx :

      Je crois que les femmes ont le droit de se prostituer. Qu’elles ont aussi le droit de le faire en étant protégées par le droit du travail. Qu’elles devraient avoir le droit à une sécurité sociale, à une retraite, à une protection juridique, qu’elles devraient avoir le devoir de cotiser, de payer des impôts, de déclarer leur activité comme on le fait pour n’importe quel métier. Je ne crois pas aux maisons de passes, aux visites médicales imposées, aux velléités hygiénistes de certains légalistes. Je crois que les putes sont des femmes et des hommes comme les autres, responsables de leur santé et de leur bien être. Je ne les pense pas plus sales, plus à risque, moins informées, au contraire. Je crois au droit des putes à être amoureux(ses), à vivre avec leurs partenaires sans que ce(tte) dernier(ère) soit accusé(e) de proxénétisme. Je crois aussi qu’on ne tombe pas dans la prostitution comme on tombe en amour, qu’on puisse choisir dès l’enfance d’être travailleur du sexe, comme on ne rêve pas d’être tourneur-fraiseur ou caissier chez Bricomarché. Je crois que nous sommes contraints à des choix professionnels qui correspondent souvent peu à nos espoirs d’étudiants, à nos soupirs d’enfants. Mais que nous faisons du mieux que nous pouvons pour nous sortir de la précarité et de la pauvreté. Et que la prostitution n’est pas un métier indigne, et qu’il mérite les mêmes égards et les mêmes règles qu’un autre.

      http://dariamarx.com/2013/11/04/penalisation-des-clients-prostitution-en-vrac

      Elle fait un peu l’impasse sur la motivation des clients et de ce qui en découle en terme de comportement. Elle limite l’apport de la violence aux réseaux mafieux. Elle exclut totalement le client de sa réflexion et je pense que c’est là que le bas blesse souvent dans le débat.

    • J’entends absolument tous les argumentaires, mais je reste dans l’expectative sur la direction à prendre.

      Le parallèle de l’esclavage est intéressant (et je ne dis pas cela parce que je relis la série « Les passagers du vent », dernière page du tome 2, Le Ponton) en ce que le processus de « progrès » n’a pas été instantané, et qu’il ne pouvait semble-t-il pas l’être... (enjeux de civilisation ?)
      Et que donc, il semble totalement légitime de rendre la vie de ces travailleurs plus normale que ce qu’elle est actuellement, entre condamnations légale et morale.

      Et c’est vrai... Comment permettre à ces gens de travailler si on décide que les clients doivent être pénalisés ? Et si c’étaient les clients qui étaient soumis à des visites médicales et à des questionnaires de santé (physique et morale) ? Avec obligation de tenir un registre des clients et tout et tout :-D

      Bon, je pars en roue libre là... Je voulais juste exprimer que j’ai la sensation de ne pas encore avoir lu de réflexion sur l’Alternative.

    • @aude_v La situation juridique en Allemagne est simple : En tant que prostitué/e tu peux déclarer tes revenus et accéder au statut d’entrepreneur indépendant. Actuellement chacun, qu’il travaille ou non, est obligé de prendre une assurance maladie, chacun peut cotiser pour la retraite. L’avantage du statut d’entrepreneur fait que tu as la droit de cotiser pour l’assurance chômage. Tout le monde y paye le même tarif, mais l’allocation que tu touches au cas où dépend de ton niveau de formation. Alors il vaut mieux être pute avec doctorat que spécialiste réseau sans diplôme officiel.

      L’intention qui a poussé le Bundestag à accorder un statut légal aux prostituée consistait dans une amélioration de leur situation : avant cette décision un client pouvait simplement ne pas payer parce l’acte de se prostituer était sittenwidrig (contre les bonnes mœurs) d’où l’impossibilité de conclure un contrat légal. Bien sûr la discrimination de principe et dans la réalité était visée aussi.

      Actuellement la discussion tourne autour de la question si la « légalisation » a amélioré le sort des prostituées.

      – La position conservatrice dit que la prostitution forcée et le proxénétisme existent toujours, alors la loi n’aurait pas eu le résultat souhaité.

      – La position plus moderne, qui est partagée par beaucoup de policiers qui travaillent « sur le terrain », dit qu’il n’y pa pas de rapport, mais que ce seraient d’autres lois qui permettraient au criminels de continuer à contrôler une partie du marché de la prostitution. Il serait par exemple nécessaire de changer le statut d’un bordel privé en entreprise gastronomique ou hôtelière pour autoriser la police et les douaniers à contrôler les locaux. Actuellement ils ne peuvent intervenir dans les appartements privés transformés en bordel.

      Pour être clair : Par les choses que j’ai vu je suis arrivé á considérer la prostitution comme un sale métier avec des tarifs systématiquement en dessous du niveau nécessaire pour justifier l’effort fourni par les prostituées. Il y a pourtant quelques rares exceptions à cette règle.

      C’est une occupation qui use toute la personnalité d’une « fille qui n’a rien que sa jeunesse », au point de pousser beaucoup d’entre elles vers des comportements auto-destructifs. Il faudrait abolir la prostitution, mais c’est impossible dans le contexte actuel, alors il faut protéger ces hommes et femmes contre toute agression extérieure si déjà il n’est pas possible de les protéger contre la force destructrice de l’argent et du dédain allant avec cette occupation professionnelle.

    • Moi si je dois résumer la problématique, déjà je mettrais juste les prostituteurs face à leur responsabilités, de façon à ce qu’ils se positionnent publiquement et assument socialement leurs comportements. Pour cela, je retiens la proposition de Nancy Huston : le service prostitutionnel obligatoire pour les femmes, incluant (surtout) les mères et les soeurs des prostituteurs.
      http://seenthis.net/messages/171960
      Pour les mal-comprenants (je parle des mâles clients-rois pour qui l’argent est la solution à tout), rien ne vaut une bonne démonstration par l’absurde. Cela ne peut pas laisser indifférent je crois.

      Et si le référendum de ces mecs confirme qu’ils restent malgré tout favorable à la prostitution dans ces conditions, alors je serais pour que les « transactions » sexuelles puissent apparaître sur un registre public, accessible à tous, et réglementé (une accréditation de prostitueur responsable ?) puisqu’on serait sur un domaine d’activité commerciale sur un sujet socialement sensible, un peu comme on réglemente le commerce des armes à feux..

  • L’édito d’Alain Genestar | Polka Magazine
    http://polkamagazine.com/23/le-mur/l-edito-d-alain-genestar/1357

    Parce que, par électoralisme ou compassion, ou les deux, elle se plaît à jouer le rôle flatteur de la protectrice du citoyen. Au fait : qu’est devenu votre engagement, Madame la ministre de la Culture, pris dans Polka il y a un an, de réformer le droit à l’image ? Car ce sont vos mots : « Au nom de cette loi, censée être protectrice, on risque de se couper de notre mémoire. »

    Parce que donc, par réflexe de caste, la classe politique se protège elle-même des révélations et des images qui risqueraient de la compromettre.

    Que faire ?

    Accepter d’être hors-la-loi quand le devoir d’informer et de garder en mémoire l’emporte sur le respect du droit.

    À Polka, nous avons pris la décision de publier, dans ce numéro, des documents, des photos, qui dévoilent, sans l’autorisation préalable des personnes photographiées, les liens entre le Front national et les groupuscules d’extrême droite.

    #photo #droit-a-l'image #legalité

  • De plus en plus d’Etats pensent à légaliser l’usage du cannabis

    Le quotidien norvégien Aftenposten du 14 août 2013 publie une carte en page 16 sur l’usage du cannabis dans le monde par pays, carte basée sur des données de l’Unodc (ce genre de données, c’est toujours contestable, mais, même compte tenu des très probables insuffisances statistiques, ça donne quand même une image).

    https://dl.dropbox.com/s/m1sqzgrdvsr6zre/canabis-usage-small.jpg

    La carte représente en variation de couleur, le nombre d’utilisateur pour 100 habitants

    On y apprend que la Corée du Nord et le Cambodge n’ont aucune loi qui punit l’usage du cannabis, que l’Urugay est sur le point de légaliser l’usage et la vente du cannabis, que certains cantons suisses autorise l’usage du cannabis en petite quantité et que le Canada autorise l’usage du cannabis pour les médicaments.

    #cartographie #drogue #cannabis #légalisation

  • Are the UK’s mass deportation charter flights lawful?

    timthumb.phpThe London-based research group Corporate Watch has just published a 20-page briefing examining the lawfulness the UK’s mass deportation charter flights. Part of a forthcoming report by Corporate Watch and the campaign group Stop Deportations, it aims to provide campaigners and legal practitioners with some arguments and tools with which to challenge the legality of these flights. This post provides a short summary of the main arguments and findings.

    http://www.freemovement.org.uk/2013/07/29/are-the-uks-mass-deportation-charter-flights-lawful

    #vol #déportation #rapatriement #expulsion #migration #retour #légalité #UK #Angleterre #Grande-Bretagne

  • En Allemagne, la #légalisation de la #prostitution est un échec
    http://www.rue89.com/rue69/2013/06/03/allemagne-legalisation-prostitution-est-echec-242913

    La légalisation de la prostitution est un échec. C’est la conclusion que tire Der Spiegel dans son dernier numéro qui fait le bilan du changement de la législation, en 2001, quand la prostitution a été considérée « comme un travail comme les autres ».

    Selon un rapport du ministère de la famille allemand, la loi n’a donné lieu à aucune amélioration notable de la protection sociale des prostitué(e)s. Et ni les conditions de travail ni les possibilités de quitter le métier ne se sont améliorées. La législation n’a pas réduit la criminalité et seulement 1 % des femmes interrogées ont signé un contrat de travail de prostituées.

  • Les #Cannabis Social Clubs forcent la loi

    Ils sont chefs d’entreprises, éducateurs spécialisés, universitaires, produisent eux-mêmes le cannabis qu’ils fument, et entendent « renverser la prohibition ». De la #marijuana, ils prônent un usage modéré et régulé sans en nier les dangers, surtout pour les jeunes. Pour ce faire, ils ont copié un modèle qui existe depuis vingt ans en #Espagne (lire page 4) : le Cannabis Social Club (CSC). Associations officieuses à but non lucratif, on compterait 425 CSC sur l’ensemble du territoire français.

    Le principe est simple : on paie les charges de l’installation au prorata de sa consommation, et on met la main à la pâte pour faire tourner la plantation. Selon Dominique Broc, le leader du mouvement en France, le phénomène implique aujourd’hui entre 5 000 et 5 700 consommateurs. « Quand, j’ai lancé le premier CSC français, en 2009, nous n’étions qu’une poignée. Désormais, il ne se passe pas un jour sans que je reçoive des appels de personnes voulant adhérer. Je suis complètement débordé », concède-t-il. De l’encadrement dépend pourtant la réussite de l’opération.

    Les CSC affichent un règlement intérieur précis afin qu’aucun membre ne tombe dans la vente sous le manteau et ne décrédibilise, de ce fait, l’ensemble du mouvement. « Je veille à ce que les clubs n’excèdent jamais les 20 membres. Les recrutements se font uniquement par cooptation, prévient Dominique Broc. Les CSC doivent rester cantonnés à des cercles d’amis ou de connaissances. Tout repose sur la confiance. » Et la solidarité. Les adhérents des CSC se considèrent comme « des désobéisseurs civils ». Si l’un d’eux venait à se faire pincer par les autorités, tous demanderaient à être jugés en tant que producteurs de stupéfiants en bande organisée par la cour d’assises spéciale prévue à cet effet. Les risques ? Ils sont stipulés par l’article 222-35 du code pénal : trente ans de réclusion criminelle et 750 000 euros d’amende.

    [...]

    Dans leur club, il y a aussi Séverine, 44 ans. Souffrant de spasmes musculaires, elle s’est mise au cannabis par nécessité, à 30 ans passés. « La #France est à la bourre sur l’usage médical de la plante. Aux Etats-Unis, le marché du cannabis thérapeutique représente 2 milliards de dollars. Ça n’en fait pas un pays de dépravés », ironise Broc.

    Source : http://www.liberation.fr/societe/2013/02/15/les-cannabis-social-clubs-forcent-la-loi_882204

    #thérapie #loi #justice #légalisation #dépénalisation

  • Miguel Benasayag : légalité ou légitimité ? - Libération
    http://www.liberation.fr/culture/06011644-miguel-benasayag-legalite-ou-legitimite

    Né le 4 juin 1953 en Argentine, Miguel Benasayag a étudié la médecine en même temps qu’il militait pour la guérilla guévariste. Arrêté à plusieurs reprises, il passe plus de trois ans en prison et ne doit sa libération qu’au programme de libération des prisonniers français en 1978 (grâce à sa double nationalité franco-argentine). Il débarque en France en 1978 où il poursuit quelque temps son activité militante de la guérilla puis devient ensuite chercheur. Il se penche ensuite sur la critique de la psychiatrie, les mouvements internes de la médecine, sur l’anthropologie, la philosophie. Dans ce contexte, Miguel Benasayag crée le collectif « Malgré Tout » pour penser le monde, la liberté, le système. Il participe à l’Université populaire de la Cité des 4000, à la Courneuve. Il coordonne l’université populaire de Ris Orangis. le programme de "de-psychiatrisation" à Fortaleza (Brésil). Miguel Benasayag dirige depuis 2008 le laboratoire de « biologie théorique », Campo Biologico, à Buenos Aires.
    Philosophe et psychanalyste, il est également l’auteur de nombreux ouvrages, dont, aux Editions La Découverte : Utopie et liberté (1986), Penser la liberté (1991), Pour une nouvelle radicalité (avec Dardo Scavino, 1997), Le mythe de l’individu (1998), Du contre-pouvoir (avec Diego Sztulwark, 2000), Résister, c’est créer (avec Florence Aubenas, 2002) et La fragilité (2004).

    #Benasayag #TedX #Legalite #Legitimité

  • #Obama en #Israel : l’impunité envers la #légalité #internationale perdure
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1623

    Des #interprétations qui tentent de briser l’isolement d’ #Israël

    L’actuel occupant de la #MaisonBlanche se rendra au #ProcheOrient, premier #voyage à l’étranger de son second #mandat . Après d’avoir été réélu, paraît-il un quitus en main permet un #pèlerinage, vraiment étriqué et pathétique, aux murs de #lamentations. Puisque ce déplacement est présenté comme destiné exclusivement à l’Etat hébreu. Ce qui rappelle l’éloignement de l’idée de #paix et donne aussi prépondérance au sauvetage de l’illégale #colonisation . Si tel est le but...

  • #USA : #légalisation de mise à mort de tout américain lié à #AlQaeda
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1615

    Feu vert à #Obama d’ordonner l’élimination de #personnes porteuses de #menaces .

    La menace islamo- #terroriste de plus en plus pernicieuse qui pèse sur le #Monde a poussé les responsables #américains à prendre la décision radicale d’abattre tout #citoyen #américain identifié comme un #terroriste potentiel. Le pouvoir du président Obama est autorisé à donner ordre de tuer délibérément des citoyens américains liés au terrorisme. Décision qui reste soumise aux limitations et protections adéquates, mais elle est déjà mise en branle.

  • Notre-Dame-des-Landes : êtes-vous « utilité publique » ou « biens communs » ?
    http://www.telerama.fr/idees/d-mocratie-participative-et-si-on-laissait-r-ellement-la-parole-aux-citoyen

    « Nous, on croyait aux termes, celui d’"enquête", et celui d’"utilité publique", se souvient l’agriculteur Julien Durand. On s’était encore mieux préparés que pour le débat public, avec un dossier plus pointu. Ça n’a servi à rien. » Source : Télérama.fr

    • l’enquête d’utilité publique est-elle encore le bon outil, en 2013, pour évaluer la pertinence de projets qui engagent la collectivité dans son ensemble ? Et s’il fallait, dans une société à la fois plus complexe et plus mûre, faire appel à de nouvelles notions ? L’une d’elles, entendue à Notre-Dame-des-Landes, monte en puissance : les « biens communs », concept médiéval régénéré par les préoccupations environnementales. Un bien commun, c’est une ressource ou une valeur qui échappe à la propriété individuelle, mais aussi au secteur marchand. Il peut être matériel (qualité de l’eau, de l’air…) ou immatériel (la culture, les langues, le droit au soin, le souci des générations futures…).

      #démocratie

    • Savoir aussi différencier la légalité de la légitimité, j’ai appris à les distinguer lors d’une rencontre avec « les amis de la terre ».

  • Inf’OGM - FRANCE – Fichage génétique : les Faucheurs d’OGM refusent d’abandonner leur plainte contre de l’argent
    http://www.infogm.org/spip.php?article4951

    Récemment, 34 Faucheurs volontaires (Benjamin Deceuninck, François Mandil et les « 32 de Villereau » [4]), soutenus par le collectif national des Faucheurs volontaires d’OGM, ont porté plainte devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour dénoncer ce fichage génétique, notamment au regard de l’article 8 sur la liberté individuelle et par rapport au délai de conservation des données (rappelons qu’il est de 40 ans actuellement pour les personnes condamnées). Cette plainte fait suite à des procès devant les instances nationales, jusqu’à la Cour de Cassation. Comme nous le précise Alain Barreau, un des plaignants, « après de longs mois d’attente, nous avons reçu une proposition d’arrangement amiable par l’Etat français sous forme d’une indemnisation individuelle (de 1500 euros par personne) en échange de l’abandon de l’action engagée pour faire valoir nos droits. Cela nous a fortement surpris, mais cela est totalement légal ». Les Faucheurs ont unanimement rejeté cette conciliation : « ils estiment que le sujet dépasse leur cas individuel et renvoie au respect de la vie privée et plus généralement des droits de l’homme ». Désormais, comme nous le précise Alain Barreau, l’État doit apporter une autre réponse à ce recours : « le gouvernement français a essayé d’éteindre l’incendie. Ils n’ont peut-être pas d’autre réponse appropriée. Dans ce cas, cela signifie que le FNAEG, la façon de l’alimenter et de le conserver ne correspondent pas à ce que la Cour européenne des droits de l’homme attend. Nous attendons donc la nouvelle réponse de l’Etat ». Alain Barreau rappelle aussi que le Royaume-Uni a déjà été condamné par l’Union européenne, il y a quelques années, par rapport au délai de conservation de leur propre fichier d’empreintes génétiques.

    #fichage #vie_privée #légalité

  • Linus Torvalds: Software and Process Patents Don’t Make Sense | Muktware
    http://www.muktware.com/news/2866

    Linus Torvalds on Oracle-Google dispute
    Swapnil: What is your opinion about the whole Oracle Google court battle over Android?
    Linus: I don’t really know all that much about that and that is another example of lawsuits not being all that great. It seems to be completely bogus and it is kind of embarrassing. One of the defenses that Google was using was the posting by Jonathan Schwartz’s blog entry saying that he was so happy that Google is using their technology and then the fact that company, after being sold a few years later, turns around and sues Google for using their technology — that kind of tells you that "OK, there is something wrong going on”.

    I don’t actually know the details. I mean Java I really don’t care about. What a horrible language. What a horrible VM. So, I am like whatever, you are barking about all this crap, go away. I don’t care.

    #java #oracle #google #patents #dalvik #legal #torvalds

  • Cette étrange prohibition du cannabis… « Le blog de Karim Miské
    http://blogs.lesinrocks.com/karim-miske/2011/06/21/cett-etrange-prohibition-du-cannabis

    l’interdiction du cannabis semble bien avoir une fonction précise. Le maintien irrationnel de cette prohibition, au risque de permettre la formation de véritables maffias dans nos cités, nous permet d’éviter de contempler cette vérité aussi banale que dérangeante : nous sommes tous des toxicomanes. C’est ce qui fait tourner ce monde. Et la majorité d’entre nous semble bien préférer incriminer les fumeurs de joints plutôt que d’affronter son angoisse.

    Ce qui peut se comprendre.

    • Moi je ne suis pas fumeur, ou en tout cas pas particulièrement. J’ai fumé, et finalement je ne le fait presque plus pour une bête raison : je préfère l’alcool. Du coup, moi qui suis plus sujet à une dépendance (gentille) à l’alcool qu’au cannabis, je ne vois pas vraiment son danger. Pour moi en tout cas.