• SVB, Crédit suisse  : le spectre de 2008
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2023/04/02/leconomie-capitaliste-entre-ravin-et-precipice_588676.html

    Le 9 mars, la banque californienne #SVB, qui hébergeait les comptes de nombreuses entreprises de la Silicon Valley, a subi la plus grande panique bancaire de l’histoire. En une seule journée, ses clients ont voulu récupérer, par un simple clic, 42 milliards de dollars. Cette banque, qui n’était pas classée parmi les trente banques internationales jugées «  trop grosses pour faire faillite  », n’avait pas fait d’opérations douteuses ou frauduleuses. Elle ne possédait pas de titres pourris, comme les subprimes qui ont provoqué la faillite de la banque d’affaires #Lehman_Brothers en 2008 et déclenché la crise du système bancaire. Elle avait placé l’argent de ses clients dans des #bons_du_Trésor américain à longue échéance, les titres les plus sûrs au monde. Mais, justement, la valeur de ces obligations d’État a baissé, du fait de la remontée des taux de la Fed. Avec des taux plus hauts, les nouvelles obligations émises par l’État rapportent plus aux financiers qui vendent les anciennes, provoquant leur dévaluation. Un autre effet collatéral de la remontée des taux et du recul de l’argent facile, qui s’ajoute à la crise économique, c’est une plus grande difficulté pour les start-up, californiennes ou autres, de lever des fonds pour accroître leur capital. Quand certaines de ces #start-up, ayant besoin d’argent frais, ont commencé à retirer leurs fonds, la SVB s’est retrouvée piégée, incapable d’honorer les retraits.

    Devant la panique provoquée par la faillite de SVB, la #Fed est intervenue sans délai. Biden en personne s’est exprimé pour assurer les banquiers que l’État garantirait, quoi qu’il en coûte, tous les fonds placés dans les banques. L’État est toujours là pour sauver la mise des capitalistes avec l’argent public. Comme le faisait remarquer un observateur  : «  Les entrepreneurs californiens sont tous libertariens, jusqu’à ce qu’ils soient frappés par une hausse des taux d’intérêt.  » Cette intervention immédiate montre que les dirigeants de la bourgeoisie savent que leur économie est instable et qu’ils redoutent en permanence une nouvelle crise systémique.

    Pratiquant la méthode Coué, comme #Christine_Lagarde, alors ministre de l’Économie de Sarkoky, qui déclarait en 2008  : «  Ceci n’est pas un krach  », #Bruno_Le_Maire a déclaré après la faillite de SVB  : «  Je ne vois pas de risque de contagion en Europe.  » Patatras, moins de vingt-quatre heures plus tard, le #Crédit_suisse, deuxième banque helvétique, était menacé de faillite, tandis que les actions de la #BNP et de la #Société_générale perdaient 30 % à la #Bourse_de_Paris. Le Crédit suisse étant l’une des trente banques dont la faillite menacerait la stabilité de tout le système, les autorités suisses ont imposé à UBS, en moins d’un week-end, de racheter le Crédit suisse pour 3 milliards d’euros. Les emplois des salariés de la banque, eux, n’ont pas été sécurisés. Ils risquent de disparaître par milliers, alors que le Crédit suisse a déjà licencié 9 000 de ses 52 000 salariés au cours des deux dernières années. Pour convaincre les patrons d’#UBS, réticents malgré le prix bradé, car bien placés pour savoir que les coffres du Crédit suisse pouvaient contenir des titres douteux, les autorités suisses leur ont ouvert avec l’argent public un fonds de garantie de 9 milliards. Le Crédit suisse, comme UBS et tant d’autres banques dans le passé, a été récemment mis en cause dans divers scandales de corruption, d’opérations de blanchiment ou d’évasion fiscale, de manipulations de taux. Il avait des participations dans un fonds spéculatif, Archeos, qui a fait faillite en 2021. Toutes les casseroles du Crédit suisse ont fini par faire douter les autres financiers de sa solidité. La faillite de la SVB, en semant le doute sur la solidité de chaque banque, a accéléré sa chute.

    D’autres banques pourraient être entraînées par la chute de la SVB et du Crédit suisse. La #Deutsche_Bank, première banque allemande, pourrait être le prochain domino à tomber. Le 24 mars, son cours boursier a commencé à chuter dangereusement. Dans un #climat_de_défiance générale, l’annonce qu’elle souhaitait rembourser par anticipation certaines de ses créances, au lieu de rassurer les marchés, a déclenché leur méfiance. Les rodomontades de Christine Lagarde, présidente de la #BCE, qui déclarait le 20 mars, lors du sommet des dirigeants de l’UE  : «  Le #secteur_bancaire de la zone euro est résilient  », ne suffiront pas à protéger la société du risque d’une nouvelle #crise_financière systémique. Depuis 2008, les banques ont trouvé le moyen de contourner les mesures dites prudentielles qui leur avaient été imposées pour éviter des faillites en chaîne. Elles ont inventé de nouveaux instruments pour spéculer et s’enrichir par tous les moyens, s’exposant à des faillites en cas de retournements brutaux. Quand les marchés financiers, c’est-à-dire une poignée de grands banquiers ou de grands fonds d’investissement comme #BlackRock, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, perdent confiance dans telle ou telle banque soupçonnée d’être trop exposée, ce qui est le cas de la Deutsche Bank, ils peuvent la faire couler en peu de temps. […]

    #capitalisme #taux_d’intérêt #spéculation

  • Banques d’affaires : Exemple les affaires du crédit suisse !
    Comment Credit Suisse a (encore) perdu le contrôle - Mathilde Farine, Xavier Filliez - letemps.ch

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    1977 Affaire Chiasso : la banque encaisse une perte de 1,4 milliard de francs, après la découverte d’un montage permettant de cacher des fonds non déclarés venant d’Italie et de les réinvestir dans des sociétés, dont une grande partie ont perdu de la valeur.

    1998 Credit Suisse, l’Association suisse des banquiers, UBS, SBS participent à l’accord global sur les fonds en déshérence par lequel elles mettront 1,25 milliard de dollars à disposition d’organisations juives pour indemniser les personnes concernées.

    2007 Deux traders de Credit Suisse sont condamnés pour avoir surévalué le prix de produits financiers liés au marché du crédit. La banque doit encaisser une dépréciation d’actifs de 2,65 milliards.

    2008 Lors des résultats du premier trimestre, Credit Suisse évalue le coût de la crise des subprimes à 10 milliards depuis l’été 2007. (L’ardoise reste faible comparé à celle d’UBS qui aurait atteint 40 milliards.)

    2009 Credit Suisse doit payer une amende de 536 millions de dollars pour violation des sanctions américaines contre l’Iran et le Soudan entre 1995 et 2006.

    2011 Urs Rohner devient président du conseil d’administration.

    Septembre 2011 Credit Suisse paie 150 millions d’euros à l’Allemagne pour régler les affaires d’évasion fiscale.

    Mai 2014 Credit Suisse plaide coupable d’aide à l’évasion fiscale et paie 2,6 milliards de dollars aux autorités américaines.

    Octobre 2014 Bruxelles inflige des amendes à plusieurs banques, dont Credit Suisse et UBS, dans les affaires de manipulation du taux Libor.

    2016 L’affaire dite des « tuna bonds » au Mozambique éclate. Des employés de la banque sont accusés d’avoir fait des prêts secrets à hauteur de 2 milliards de dollars, où eux-mêmes et des fonctionnaires mozambicains se seraient servis en pots-de-vin. Plusieurs procédures sont encore en cours et la banque est aussi sous enquête.

    2017 Credit Suisse doit payer une amende de 5,28 milliards de dollars dans une affaire de prêts hypothécaires aux Etats-Unis.

    Mai 2017 Credit Suisse écope d’une amende d’un demi-million à Singapour dans l’affaire 1MDB en raison de lacunes dans ses contrôles anti-blanchiment.

    Février 2018 Credit Suisse (et d’autres banques) doivent fermer des fonds de placements sophistiqués liés à la volatilité et dont la valeur a perdu 96% en une journée. La perte estimée des clients est de 1,8 milliard de dollars.

    2018 Credit Suisse paie 47 millions aux autorités américaines dans l’enquête dite des « petits princes » sur les pratiques d’embauche en Asie. Des banques, dont Credit Suisse, engageaient des proches ou membres de grandes familles fortunées dans l’espoir de recruter plus facilement des clients, pratique considérée comme étant de la corruption par les autorités américaines.

    2018 La justice genevoise condamne à de la prison un gérant de fortune de la banque pour avoir causé un dommage de 143 millions de francs au préjudice, notamment, de l’ancien premier ministre géorgien Bidzina Ivanishvili, mais aussi pour s’être enrichi de 30 millions. Plusieurs procédures sont en cours et une enquête confiée à un cabinet externe montre qu’il y a eu des déficiences dans le contrôle du risque à Credit Suisse.

    Septembre 2018 La Finma, le gendarme suisse des banques, constate des manquements dans le respect des obligations de diligence dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent en lien avec les affaires Petrobras, PDVSA et FIFA.

    2019 Credit Suisse conseille le fonds d’investissement Softbank pour une obligation convertible d’une valeur de 900 millions de dollars qu’il revend ensuite à des investisseurs. Wirecard a fait faillite.

    Automne 2019 On découvre que Credit Suisse a fait suivre plusieurs de ses employés et ex-employés.

    Février 2020 Départ forcé de Tidjane Thiam après l’affaire des filatures.

    Juin 2020 Credit Suisse se trouve mêlée au scandale de la chaîne de cafés chinoises Luckin Coffee. La banque l’a aidée pour son entrée en bourse à New York en 2019, or on découvre que des chiffres, notamment de ventes, avaient été gonflés par l’entreprise.

    Novembre 2020 Implosion du hedge fund York Capital Management, Credit Suisse s’attend à une perte allant jusqu’à 450 millions de dollars.

    Décembre 2020 Le Ministère public de la Confédération accuse Credit Suisse dans une affaire de blanchiment et de trafic de stupéfiants d’une organisation bulgare.

    Février 2021  La banque révèle qu’elle a payé 600 millions de dollars pour régler une autre affaire liée à des prêts hypothécaires aux Etats-Unis datant d’avant la crise financière de 2008.

    Mars 2021 Credit Suisse doit suspendre des fonds comptant 10 milliards de dollars sous gestion en lien avec la société Greensill en faillite. La banque a remboursé 7 milliards aux clients des fonds. Sur les 3 milliards restants, 1 à 2 pourraient ne pas être retrouvés. Plusieurs enquêtes sont en cours.

    Mars 2021 L’implosion du hedge funds américain Archegos conduira à une perte d’environ 5 milliards de dollars pour Credit Suisse.

    Octobre 2021 Credit Suisse doit payer 475 millions de dollars aux autorités américaines et britanniques dans l’affaire du Mozambique. En même temps, la Finma rend ses rapports d’enquête sur cette affaire et celle des filatures.

    Cette accumulation d’affaires jette un sérieux doute sur la gestion des risques de l’entreprise, ce qui est confirmé par des rapports d’enquête externes que Le Temps a pu lire, par les employés qui ont accepté de raconter leur expérience, de même que par les conclusions de la justice ou des régulateurs dans d’autres cas. Ne serait-ce qu’en termes de frais juridiques et d’amendes, Credit Suisse a payé un total de plus de 15 milliards de francs depuis 2008 aux Etats-Unis, selon plusieurs estimations. 

    A nos questions, la banque a fini par répondre par une prise de position générale : « Credit Suisse a des bases très solides et est fier de son riche héritage et de ses racines entrepreneuriales.
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    Source de ce extrait : https://www.letemps.ch/grand-format/credit-suisse-perdu-controle

    #banque #finance #spéculation #gestion_de_fortune #subprimes #ubs #bonus #faillite #lehman_brothers #McKinsey #cds #hedge_funds #banksters #affaires

    • France, ce 24 Octobre : Credit Suisse paie 238 millions d’euros pour éviter des poursuites pénales en France
      Elle suit ainsi le chemin de HSBC private Bank, une filiale suisse du géant bancaire britannique HSBC, qui avait accepté de payer 300 millions d’euros,
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      Le 17 octobre, déjà, crédit suisse avait annoncé être parvenu à un accord définitif avec le procureur général du New Jersey pour solder une affaire ancienne concernant la vente de titres adossés à des créances hypothécaires, dont la valeur s’était brutalement effondrée lors de l’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis.
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      La banque va donc s’acquitter d’une amende de 495 millions de dollars pour régler tous les dédommagements en justice. Un montant déjà couvert par des provisions, précise la banque dans son communiqué.
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      Tous les détails : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/credit-suisse-paie-238-millions-d-euros-pour-eviter-des-poursuites-penales

  • [Émissions spéciales] Les Promesses de l’aube
    http://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/les-promesses-de-l-aube-2

    Ce matin, nous avons reçu deux invités : Hervé est venu nous parler d’une soirée de soutien #Kino (des films créés en 48h) et des Gilets Jaunes qui se passera le samedi 29 février à #La_Poissonnerie ; #Lorent_Wanson nous a parlé de sa pièce #Lehman_Trilogy qui se joue jusqu’au 29 février au #Rideau_de_Bruxelles.

    Vous pouvez également retrouver nos rubriques habituelles : météo, éphéméride, revue de presse, point culture et coup de coeur série tv.

    #Laszlo #Elise #Jean-Philippe #Violaine #Rideau_de_Bruxelles,Laszlo,Elise,Jean-Philippe,Violaine,Kino,Lehman_Trilogy,Lorent_Wanson,La_Poissonnerie
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/les-promesses-de-l-aube-2_08259__1.mp3

  • Inside #Lehman_Brothers. Une enquête inédite sur la chute d’une banque au-dessus de tout soupçon

    Dix ans après la faillite de la banque Lehman Brothers, #Jennifer_Deschamps met en lumière les mécanismes de sa chute. Une enquête rigoureuse, étayée par le témoignage de lanceurs d’alerte.

    Le 15 septembre 2008, Lehman Brothers est officiellement déclarée en faillite. Lâchée par le gouvernement et sans repreneur, la vénérable banque d’investissement, fondée à New York en 1850, disparaît en laissant à ses créanciers une dette de plusieurs centaines de milliards de dollars. Lancée depuis plusieurs années dans une course folle au profit, cette grande institution financière, dirigée par Richard Fuld, a développé des prêts hypothécaires à risques, rapidement devenus emprunts toxiques. Accordés à des ménages modestes voire sans revenus, ces subprimes ont permis à des centaines de milliers d’Américains de devenir propriétaires de leur logement. Mais en 2007, lorsque la bulle immobilière éclate, la remontée de taux d’intérêts gonfle les traites que les emprunteurs ne peuvent plus rembourser. Une vague de saisies s’abat sur les États-Unis, et notamment sur la Californie…

    Autopsie méthodique
    Spécialisée dans les produits financiers, Lehman Brothers a voulu « faire de l’argent par tous les moyens ». Naviguant en « zone grise » – là où, au minimum, tout ce qui n’est pas illégal peut être considéré comme légal –, la banque et ses filiales ont maquillé les bilans, poussé les équipes commerciales à truquer leurs dossiers pour atteindre des objectifs de plus en plus exigeants, et engranger des dollars par milliards. Le tout grâce à la complicité, l’incompétence ou l’aveuglement des organismes de contrôle et des agences de notation. Pour raconter, dix ans plus tard, un cataclysme dont les répercussions ont ébranlé les places boursières et les économies du monde entier, Jennifer Deschamps se place à hauteur d’hommes. Enrichie d’archives, son enquête, documentée et rigoureuse, réunit les témoignages inédits d’anciens collaborateurs de Lehman, qui ont tous eu un accès privilégié aux mécanismes délirants ayant mené au désastre : trois ex-employées de la BNC, une filiale spécialisée dans les prêts immobiliers, et « lanceuses d’alerte » (Linda Weekes, Sylvia Vega-Sutfin et Cheryl McNeil), et leur avocat (Gary Gwilliam) ; un ancien vice-président de Lehman (Matthew Lee), licencié après avoir refusé de cautionner une manœuvre comptable frauduleuse ; un ancien juriste de la banque (Oliver Budde) ainsi que l’ancien procureur de l’Illinois (Anton Valukas), mandaté en 2008 par le gouvernement américain pour enquêter sur les causes de la faillite. Autopsie méthodique d’un système malade, Inside Lehman Brothers se fait aussi mise en garde contre une déflagration qui pourrait bien, dans un futur proche, se rééditer.


    https://www.arte.tv/fr/videos/080155-000-A/inside-lehman-brothers
    #banque #finance #économie #subprimes #marché_immobilier #cupidité #argent #fraude #effondrement #crise_financière #prêts_hypothécaires #film #documentaire #Wall_Street #bulle_immobilière #lanceurs_d'alerte #culture_du_silence #travail #burn-out #faillite #banques_d'investissement #limites_juridiques #légalité #illégalité #courtiers #Richard_Fuld #harcèlement_sexuel #intimidation #femmes #BNC #SDF #sans-abris #Repo_105 #prêts_alternatifs #prêts_non-conventionnels

  • Dix ans après, la petite fête des anciens de Lehman fait polémique à Londres Charles Gautier - 20 Aout 2018 - Le Figaro
    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/08/20/20005-20180820ARTFIG00229-dix-ans-apres-la-petite-fete-des-anciens-de-lehma

    Pour se retrouver dix ans après, ils avaient décidé de prendre discrètement un verre le 15 septembre dans un club londonien. C’était sans compter avec le site Financial News qui a eu vent de l’événement.

    Subprimes, emprunts toxiques, faillite retentissante… À l’évocation du nom de Lehman Brothers, les visages, généralement, s’assombrissent. En 2008, des dizaines de milliards de dollars ont été injectés dans le système bancaire pour éviter son implosion définitive. Pour les anciens de Lehman, tout cela n’est plus qu’un mauvais souvenir à peine entretenu par le filmMargin Callde Jeffrey C. Chandor (2011).


    Pour se retrouver dix ans après, ils avaient décidé de prendre discrètement un verre le 15 septembre dans un club londonien, The Conduit. C’était sans compter avec le site Internet Financial News qui a eu vent de l’événement grâce à un courriel destiné aux « Lehman brothers and sisters » (sic), sur le thème : « Quoi de mieux pour fêter le dixième anniversaire que de rassembler tout le monde encore une fois. »

    Fête « écœurante »
    . . . . .
    #finance #banques #capitalisme #dette #lehman_brothers #banksters #lehman #crise_financière #crise-financière

  • « A qui la faute ? » : les erreurs de #politique_économique et comment les éviter
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/131216/qui-la-faute-les-erreurs-de-politique-economique-et-comment-les-eviter

    Peut-on apprendre des erreurs passées, de la chute de #Lehman_Brothers au #chômage de masse endémique en France, et soumettre la prise de décision économique à un processus plus rationnel ? C’est ce qu’examine À qui la faute ?, de #Selma_Mahfouz et #Jean_Pisani-Ferry.

    #Economie #austérité #BCE #Crise #France_Stratégie #zone_euro

  • la crise (de 2008) qui vient, suite

    le public est en train de découvrir ce que les experts savent en revanche depuis très longtemps, à savoir que les institutions financières les plus puissantes du monde, celles sur lesquelles repose la stabilité économique de la planète tout entière, ces banques que l’on appelle systémiques, n’ont finalement rien appris de la crise de 2008 et, pire encore, se sont encore davantage approchées du précipice.

    #crise #banque #finance #banques_systémique #2008 #DeutscheBank #régulation #dérégulation #krach

    https://www.linkedin.com/pulse/la-r%C3%A9alit%C3%A9-de-linsolvabilit%C3%A9-bancaire-jean-francois-faure

  • Faut-il craindre un #Lehman #Brothers #chinois ?

    La #défaillance d’un producteur d’acier provoque l’inquiétude sur la santé du #système #financier chinois et sur la #croissance du pays.

    Ralentissement économique incontrôlable ou purification par le feu ?

    http://www.lepoint.fr/economie/faut-il-craindre-un-lehman-brothers-chinois-17-03-2014-1802049_28.php

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 17/03/2014

  • Manipulation bancaire : « La Commission envoie un signal très positif » - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20131205.OBS8567/manipulation-bancaire-la-commission-envoie-un-signal-tres-posit

    Bruxelles inflige une amende de 1,7 milliard d’euros à six grandes banques qui ont manipulé des indices. Interview de Benoît Lallemand, spécialiste des marchés financiers chez Finance Watch.

    Un record pour la Commission européenne. Bruxelles a infligé une amende de 1,7 milliard d’euros à six grandes banques : la Société générale, Deutsche bank, Royal bank of Scotland, JP Morgan, Citigroup et RP Martin. Elles sont en effet impliquées dans les scandales dits du « Libor » et de l’"Euribor". Ces termes barbares désignent des indices censés indiquer à quels taux les banques se prêtent entre elles à Londres et dans la zone euro. Mais que des traders ont manipulé. Une nouvelle manifestation de la finance folle ? Réponses de Benoît Lallemand, analyste sénior chez Finance Watch....

    #Europe
    #Banque
    #banksters
    #Londres
    #Commission-européenne
    #Michel-Barnier
    #Lehman-Brothers
    #Finance-watch

  • Cinq ans après Lehman Brothers, où en est la régulation financière ?
    http://www.marianne.net/Cinq-ans-apres-Lehman-Brothers-ou-en-est-la-regulation-financiere_a234104.

    Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers chutait et l’économie mondiale entrait dans la crise le plus profonde depuis 1929. Les banques centrales, les autorités de régulation, les dirigeants politiques - les banques elles-mêmes… - promettaient d’adopter les réformes nécessaires au nom du « plus jamais ça ». Où en est, depuis, la régulation financière ?

    http://www.marianne.net/photo/art/default/976624-1157510.jpg?v=1385725237

    Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers chutait et l’économie mondiale entrait dans la crise le plus profonde depuis 1929. Les banques centrales, les autorités de régulation, les dirigeants politiques - les banques elles-mêmes… - promettaient d’adopter les réformes nécessaires au nom du « plus jamais ça ». Le candidat Hollande avait affirmé dans son engagement n° 7 : « Je veux mettre les banques au service de l’économie » et de promettre : « Je séparerai les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi, de leurs activités spéculatives. J’interdirai aux banques françaises d’exercer dans les paradis fiscaux … ».

    Cinq ans après, où en est-on ?

    ¬ Le système bancaire est-il plus sûr ? ...

    #économie
    #banques
    #banksters
    #banque-centrale
    #Lehman-Brothers
    #régulation-financière
    #économistes-attérés

  • http://www.finance-watch.org/notre-travail/evenements/788-webinaires-campagne?lang=fr

    http://www.finance-watch.org/campaign-pages/pdf/Cercle+vicieux%20du%20statu%20quo_Finance%20Watch.pdf
    LA FINANCE IMPOSE SES RÈGLES. CHANGEONS LES RÈGLES !
    Cinq ans après la chute de Lehman Brothers, le système financier n’a pas été transformé : les banques et marchés de dérivés sont plus gros que jamais, les manipulations font les gros titres et l’investissement productif semble l’exception plutôt que la règle. Le risque systémique que les banque européennes font peser sur la société est plus important qu’il ne l’était en septembre 2008.

    Malgré les nombreuses nouvelles réglementations mises en place depuis la chute de Lehman Brothers, le risque d’une autre crise bancaire et financière est toujours possible. Pour comprendre pourquoi, écoutez Benoît Lallemand, l’un de nos analystes senior, à l’occasion d’un webinaire spécial campagne :

    « Pourquoi les réglementations actuelles ne nous protègent pas d’une nouvelle crise » - Vendredi 18 octobre 2013 de 12h15 à 12h45 – Inscrivez-vous ici.
    A l’occasion d’un second webinaire, Benoît présentera nos idées pour améliorer la situation :

    « Des solutions simples pour remettre la finance au service de la société » - Mardi 5 novembre 2013 de 12h15 à 12h45 – Inscrivez-vous ici.
    Ces webinaires vous permettront de mieux comprendre les problèmes et solutions détaillés dans notre campagne « Changeons la finance ! ». Chaque webinaire dure 30 minutes et vous pouvez poser des questions durant toute la séance, pas seulement à la fin, pour débattre en direct avec Benoit. Si vous voulez appréhender l’ensemble de la position de Finance Watch, nous vous recommandons de vous inscrire aux deux webinaires.

    #finance
    #économie
    #Lehman_Brothers
    #risque
    #crise-bancaire
    #crise-financière
    #Benoît-Lallemand :

  • Cinq ans après Lehman, on cherche toujours la prospérité, Chroniques
    http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203068068373-cinq-ans-apres-lehman-on-cherche-toujours-la-prosperite-61852

    Avec 27 millions d’Européens au chômage et 22 millions d’Américains sans emploi à temps complet, le discours ambiant sur la sortie de crise est presque indécent. Et les risques d’un nouveau choc sont toujours là.

    http://www.lesechos.fr/medias/2013/10/17/618529_0203070830904_web_tete.jpg
    En 2008, lorsque la banque d’investissement Lehman Brothers a fait faillite, déclenchant la pire crise financière mondiale depuis la Grande Dépression, les causes en étaient évidentes aux yeux de la majorité des observateurs. Un système financier démesuré et dysfonctionnel, ayant mal réparti le capital et, plutôt que de gérer les risques, les ayant engendrés. La déréglementation financière et l’argent facile avaient suscité des prises de risque inconsidérées. La politique monétaire à elle seule allait se révéler insuffisante pour relancer l’économie, même si l’argent de plus en plus facile a permis d’éviter l’effondrement complet du système financier. Aussi a-t-il fallu s’appuyer davantage sur la politique budgétaire en passant par une hausse des dépenses publiques.
    Cinq ans plus tard, si certains en Europe et aux Etats-Unis se félicitent d’avoir évité une dépression, personne ne peut prétendre que la prospérité est de retour. L’Union européenne émerge seulement d’une récession à double creux (un triple creux pour certains pays) et certains membres sont encore en dépression. Le PIB de beaucoup de pays de l’UE reste encore inférieur ou à peine supérieur à ce qu’il était avant la dépression. Près de 27 millions d’Européens sont au chômage.
    Aux Etats-Unis, 22 millions d’Américains sont en quête d’un emploi à temps complet. Il faut remonter à l’époque où les femmes ont commencé à travailler pour retrouver un tel niveau de chômage. Le revenu et le patrimoine de la plupart des Américains sont inférieurs à ce qu’ils étaient bien avant la crise. Le salaire moyen des travailleurs est plus bas qu’il ne l’a jamais été depuis quarante ans.....

    #Lehman
    #prospérité
    #PIB
    #marchés-financiers
    #produits-dérivés
    #taux-d'intérêt
    #Joseph_E.Stiglitz, est prix #Nobel d’économie et professeur à l’université Columbia, à New York

  • CADTM - L’anniversaire des promesses non tenues
    http://cadtm.org/L-anniversaire-des-promesses-non

    Cinq ans après la faillite de Lehman Brothers et du début de la pire crise économique depuis des décennies, l’Union Européenne n’a pas tenu ses promesses de régulation du secteur financier. Une révision urgente est nécessaire.

    Le 15 septembre à marqué le 5e anniversaire de la faillite la plus spectaculaire de la crise financière de 2007-2008. Ce jour là, Lehman Brothers, la fameuse banque d’investissement de Wall Street s’est déclarée en faillite en raison d’investissements immobiliers désastreux via des produits financiers. A ce moment, les leaders européens ont fait des promesses ambitieuses de régulation financière au sein de l’Union Européenne « en réponse à la crise mais également pour éviter de nouvelles crises futures » comme l’avait dit le président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso. Cinq ans plus tard, les résultats sont tristement insuffisants.

    La crise financière a donné lieu en Europe à une crise économique dévastatrice. Le chômage a fortement augmenté jusqu’à atteindre le niveau record de pratiquement 26 millions de chômeurs, ce qui représente 10,7% de la population active européenne avec des niveaux de chômage bien plus élevés chez les jeunes. De plus, cette crise économique a déclenché une crise de l’Euro qui a conduit à des mesures d’austérité douloureuses dans presque tous les pays de l’Union européenne alors que dans le même temps les pays de l’Union Européenne réunissaient des centaines de milliards d’euros pour sauver ces mêmes banques qui avaient pris les risques qui les avaient menées à la crise. Les citoyens européens qui ont payé un prix aussi élevé ont pleinement le droit d’exiger des politiques une action effective qui nous préserve d’un nouvel effondrement similaire. Cependant après cinq ans de « réforme financière » dans l’Union européenne, le résultat est décevant.

    Il saute aux yeux que les banques européennes continuent d’avoir trop peu de fonds propres pour garantir leurs activités. Les règles européennes laxistes continuent à autoriser des banques comme Deutsche Bank ou Barclays de spéculer avec des montants supérieurs à ce que devait Lehman Brothers avant sa faillite. Les marchés de dérivés continuent de croître et représentent aujourd’hui bien plus qu’il n’y a cinq ans. Par ailleurs, rares sont les produits toxiques qui ont été interdits et ce n’est le cas d’aucun de ceux qui ont joué un rôle clé dans la crise.

    #Lehman_Brothers
    #crise_financière
    #réforme_financière

  • The anniversary of broken promises | Corporate Europe Observatory
    http://corporateeurope.org/financial-lobby/2013/09/anniversary-broken-promises

    The anniversary of broken promises

    http://corporateeurope.org/sites/default/files/styles/large/public/dollar_by_reubenaingber.jpg?itok=gsASBkAR

    September 13th 2013 The financial lobby

    5 years after the bankruptcy of Lehman Brothers, and the beginning of the worst economic crisis in decades, the EU has not delivered on promises of strong regulation of the financial sector. A swift overhaul is needed. Together with other organisations (full list at the end), CEO has signed the statement below. 

    The 15th of September marks the fifth anniversary of the most spectacular bankruptcy in the financial crisis of 2007-2008. On that day, renowned Wall Street investment bank Lehman Brothers filed for bankruptcy due to disastrous investments in US real estate through financial products. At the time, European leaders made bold promises to reform financial regulation in the EU “to respond to crises, but also to avoid them in the future”, Commission President Barroso said. Five years on, the results are woefully insufficient.

    The financial crisis led to a devastating economic crisis in Europe. Unemployment in the EU has increased steadily to a record level of nearly 26 million – a staggering 10.7% of the labour force with youth unemployment much higher. It also set the euro crisis in motion which has resulted in painful austerity measures in almost all EU countries and hundreds of billions of euros in expensive bailouts of banks that made bad loans in the first place. Having paid such a high price, European citizens have every right to demand effective action from politicians to protect us from a repeat of this meltdown. But after five years of financial ‘reform’ in the EU, the return on our investment is woefully inadequate.

    The evidence is clear: European banks continue to be undercapitalised, and EU banking regulation continues to allow banks – such as Deutsche Bank and Barclays – to borrow even more than Lehman Brothers did before it crashed1; derivatives markets continue to grow and now stand at a value much higher than five years ago2; few toxic financial instruments have been banned, not even the complicated securities that played a key role in the crisis.

    One key reason for this failure is the success of the financial lobby to keep effective regulation at bay. The financial industry is spending millions to influence decision makers, and scaremongering is their standard argument: they claim that regulating finance would be costly to society in terms of unemployment. However, this is an absurd argument if one looks at the costs of the crisis in 2008, regarding bank bail outs and millions of people losing their jobs.

    Financial corporations have enjoyed uninterrupted privileged access to decision makers, for instance in the debate on new rules on banking and on derivatives. As pointed out repeatedly by the Alliance for Lobbying Transparency and Ethics Regulation in the EU (ALTER-EU) and others, advisory groups of the Commission and the Council were, and are still, dominated by representatives from big financial corporations. A group recently set up to advice the EU on measures to stop tax evasion is full with representatives of the same accountancy industry that is so instrumental in advising companies how they can minimize their tax payments.

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  • Cinq ans après Lehman Brothers, la culture financière n’a pas changé. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/09/14/cinq-ans-lehman-brothers-la-culture-financiere-na-pas-change/#comment-42077

    Le gouvernement américain a eu raison de lâcher Lehman Brothers

    Les circonstances qui ont provoqué le 15 septembre 2008, la chute de Lehman Brothers sont nombreuses, mais jamais Richard Fuld, son CEO, n’a cru que le Trésor américain, à la tête duquel se trouvait l’ancien patron de Goldman Sachs et un des « parrains » de Wall Street, le lâcherait. Contrairement à une perception erronée, ce sont les Républicains qui étaient au pouvoir et ne voulaient plus d’un sauvetage des banques. Comme cette crise avait été provoquée par la mauvaise gestion des banques et non par des facteurs extérieurs, il faillait envoyer un message clair : l’argent des contribuables n’est pas au services des institutions financières. Il fallait une leçon grandeur nature pour comprendre ce qu’une telle faillite signifie au niveau mondial et mettre une limite au chantage des banquiers.
    La règlementation peut-elle devenir un risque systémique ?
    Suite à ce qui a été un traumatisme -mais n’a pas affecté les investisseurs particuliers aux Etats-Unis- la machine règlementaire s’est mise en route. Des deux cotés de l’Atlantique, les Gouvernements ont renfloué les banques. Les dirigeants politiques ont remis en route la machine à réguler pour que, plus jamais, les contribuables n’aient à sauver les banques. L’Asie n’ayant pas été affectée par cette crise, elle reste (provisoirement) hors du jeu.
    Malheureusement, au lieu de restructurer la règlementation, on en a ajouté une couche. La nouvelle règlementation est à la fois plus complexe, moins efficace et encore moins adaptée aux marchés mondiaux.
    On s’est intéressé au risque systémique, mais en se contentant de mettre autour de la table les mêmes acteurs. Nous aurons droit à des réunions interminables de régulateurs de tous poils. Aux États-Unis, ce seront des régulateurs spécialisés sous la houlette du Trésor. En Europe ce seront les 28 régulateurs sous la houlette de la Commission et de la Banque Centrale Européenne.
    La complexité institutionnelle et les détails absurdes dans lesquels les auteurs se sont perdus, produiront deux faiblesses inévitables : un processus de décision encore plus complexe en cas de crise et une propension des financiers de contourner la jungle des règlementations.
    Les mentalités n’ont pas changé.
    Que ce soit la baleine de Londres chez JP Morgan, la chute de MF Global et surtout la manipulation du taux du LIBOR ou les délit d’initiés, nous avons continué à assister à un ensemble d’infractions que les régulateurs n’ont pu prévenir.
    Le bilan des grandes banques mondiales continue à contenir deux fois plus d’actifs financiers que de prêts à l’économie.
    Apres une première vague de « démissions » à la tète de plusieurs banques et institutions financières, tout est rentré dans l’ordre. Les Présidents et leurs conseils d’administration sont aussi peu efficaces et compétents qu’avant. Personne n’a été remercié. Les activités de marché ont continué de plus belle, les hedge funds sont en croissance, les « acteurs financiers » sont repartis à l’assaut d’acquisitions, bref, le modèle financier n’a changé que marginalement, et les banques européennes ne se sont pas vu interdire de spéculer avec leurs fonds propres. Qui plus est, certaines d’entre elles ont connu une érosion de leurs fonds propres. La diminution des bilans n’a pas eu lieu. Apres un ralentissement de trois ans qui a accéléré la récession, les marchés sont repartis de plus belle grâce a la subsidiation des banques par les Banques Centrales.

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    #LIBOR
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    #Ethique
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  • Global finance: Where’s the next Lehman? | The Economist
    http://www.economist.com/news/leaders/21584975-five-years-after-maelstrom-september-2008-global-finance-safer-s

    Where’s the next Lehman?

    Five years after the maelstrom of September 2008, global finance is safer. But still not safe enough
    Sep 7th 2013 |From the print edition

    THE bankruptcy of Lehman Brothers, an American investment bank, in 2008 turned a nasty credit crunch into the worst financial crisis in 80 years. Massive bail-outs from governments and central banks staved off a second Depression, but failed to prevent a deep recession from which many rich economies have yet fully to recover. Five years after that calamity, two big questions need to be answered. Is global finance safer? And are more crises on the horizon?

    The quick answers are yes, and yes. Global finance looks less vulnerable because reforms to the financial industry have made it more resilient, and because America, the country at the heart of the Lehman mess, has got rid of much of the excess debt and righted many of the imbalances in its economy. Today’s danger zones are elsewhere. They are unlikely to spawn a collapse on the scale of 2008. But they could produce enough turmoil to hit growth hard.

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    Fight this war, not the last one
    Where’s the next Lehman?
    Hunting tigers
    The man who showed why firms exist
    From dental braces to astronauts’ seats
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    The three harbingers of the apocalypse
    The disaster of September 2008 had many causes, as the first of our series of “schools briefs” (see article). But, put crudely, Lehman’s demise spawned catastrophe because it combined three separate vulnerabilities. The underlying one was a surge in debt, particularly in the financial sector, brought on by a housing bubble. The ensuing bust was made more dangerous because of the second weakness: the complex interconnections of securitised finance meant that no one understood what assets were worth or who owed what. Lehman’s failure added a third devastating dimension: confusion about whether governments could, or would, step in as finance failed. A rule of thumb for spotting future disaster is how far those weaknesses—a debt surge, ill-understood interconnections and uncertainty about a safety net—are repeated.

    The overhaul of financial regulation since 2008 has made most progress on the first two. Under the new Basel capital standards banks are being compelled to hold more, and better, capital relative to their assets; the biggest “systemic” banks even more than others. Another strand of reforms, such as pushing derivatives trading onto clearing-houses, has tried to improve transparency. Least progress has been made on what to do when big banks fail—though new efforts to write global rules that would force banks to issue bonds that can be “bailed in” in the event of failure is a promising step.

    American finance has become safer. The country’s big banks have raised more capital and written off more dud assets than most others. At around 13%, their risk-weighted capital ratio is far above the new global norms and some 60% higher than before the crisis. American property prices have adjusted and households have cut their debts. Government debt has risen, but most of that rise is the sensible mirror-image of efforts by households to reduce theirs. Now that the economy is recovering, the budget deficit is tumbling. You can find bubbliness in bits of American finance, including the corporate-bond market, and some nasty off-balance-sheet liabilities like student loans and public-sector pensions, but America does not look like a source of imminent trouble.

    #Lehman
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